Catégorie : Uncategorized

  • Gdeim Izik phobia

    In Western Sahara, it is forbidden to build tents in the beaches of El Aaiun.
    With the suffocating heat of August, and at the lack of infrastructure to accommodate the numerous families came to spend a few days in the coast of Foum El Wad, Sahrawi families proceeded to build campaign and traditional tents in the beach, and they clashed the Moroccan security forces.
    Morocco’s auxiliary forces soldiers proceeded to the dismantling of these tents by force under the command of the Moroccan security officials of the municipality.
    These repressive measures against the installation of the Sahrawi tents have been applied since Gdeim Izik camp, which was installed in 2010 to protest against the Moroccan policy of marginalization and impoverishment of the Sahrawi population despite the many riches of Western Sahara territory.

  • Sahara Occidental : Une agression double

    Le 5 août 1979, la Mauritanie a mis fin à son occupation de la région sahraouie du Rio de Oro avec la signature de l’accord de paix d’Alger. Une signature qui implique une reconnaissance tacite du Front Polisario comme légitime représentant du peuple du Sahara Occidental et qui enterrait à jamais les causes de conflit entre les peuples frères mauritanien et sahraoui.
    Cet accord constituait le tir de grâce à l’accord Tripartite de Madrid qui fut utilisé comme « cadre légal » pour justifier l’invasion et l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc et la Mauritanie.
    Cependant, Hassan II, rancunier et assoiffé de sang, a envoyé son armée le territoire que les combattants venaient de libérer en livrant des batailles qui resteront à jamais dans les annales de l’histoire de la bravoure des peuples en quête de liberté.
    Ainsi, le Maroc menait sa deuxième agression contre le peuple sahraoui guidé par la haine et la jalousie de ses conquêtes. Les combattants sahraouis ont veillé à ce que Hassan II soit enterré sans voir son rêve devenir réalité. Le rêve du contrôle définitive du territoire sahraoui et de ses énormes richesses. 
    La résistance des lionceaux sahraouis veillent actuellement à ce que son fils, Mohammed VI, aille dans l’autre monde avec le goût amer de la défaite et l’amertume. 
  • Au Maroc, press = DGED

    Certains sites ont relayé une information rapportée par un site marocain prétendant que la France a contacté les autorités sahraouies dans le cadre de la recherche d’un terrain d’entente avec le nouveau président sahraoui.
    Une information qui fait dans la désinformation visant à freiner la démarche de Ban Ki-moon pour appliquer la dernière résolution du Conseil de Sécurité qui demande la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de trouver une solution qui prévoit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    La réalité a démontré que la presse marocaine dépend dans sa grande majorité de la DGED. Le directeur de celle-ci, Yassine Mansouri, était le directeur de la MAP avant de devenir le chef de l’espionnage extérieur marocain.
    Les relations avec les services de Sdi Yassine d’Ahmed Charai, propriétaire du groupe L’Observateur, sont plus que connues depuis l’apparition historique du cyber-activiste @Chris_coleman24.
    Le dernier nouveau-né, Al Huffington Post, appartient à Abdelmalek Alaoui qui fait la concurrence à Ahmed Charai dans la délation des articles de presse qui dérangent.
    Par conséquent, l’information sur une prétendue intervention de la France à Alger dans le dossier sahraoui est le fruit de l’imagination des bureaux de la DGED et rentre dans le cadre de la campagne orchestrée contre la tournée de l’Envoyé Personnel des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Une tournée qui sème la panique à Rabat et provoque des délires accompagnés de diarrhées médiatiques.
  • La MINURSO sort de son silence

    Le personnel de la MINURSO, à travers son syndicat, la Fédération des Fonctionnaires Internationaux des Nations Unies, s’est pour la première exprimé pour dénoncer les pressions exercées par le Maroc sur lui.
    Dans une lettre adressée le 2 août 2015 au SG de l’ONU Ban Ki-moon avec une copie pour Atul Khare, SG adjoint pour l’appui aux missions et Hervé Ladous chef du Département des Missions de Paix de l’ONU, le syndicat du personnel de l’ONU se dit « très perturbé par la pression politique actuelle exercée sur la MINURSO et son personnel. Cela a généré beaucoup de confusion et de stress pour le personnel que nous représentons ».
    « Le personnel, sans avoir commis aucune infraction, a été dispersé et divisé. Deux poids deux mesures ont été imposées à notre personnel d’une manière caractérisée par un flagrant manque de transparence sans aucune considération pour les procédures équitables pour la majorité du personnel ». a-t-il ajouté.
    Il indique que « la procédure régulière a été appliquée à un nombre très sélectif du personnel et en utilisant des critères qui ne sont pas appliqués via le conseil d’administration, , montrant ainsi un manque évident d’intégrité et affichant carrément le parti pris d’une telle procédure et la discriminattion contre beaucoup de membres de notre personnel. Un compromis politique a été négocié au détriment de l’intérêt du personnel et de leurs droits infividual » .
    « Nous pensons qu’aucune concession politique ne doit être faites au détriment de notre personnel en général. Les valeurs et la Charte des Nations Unies, conjugués avec nos règles et règlements du personnel, doivent être pleinement respectées et accomplies », souligne-t-il rappelant que « les règles et règlements du personnel n’ont pas été appliquées et notre personnel a clairement fait face à un abus flagrant d’autorité et déplacé en dehors des lieux d’affectation en raison d’un problème politique qui sort de sa compétence ». Ce qui a fait que « le personnel se sent complètement démotivé, insulté et appelle à la justice, l’intégrité et la dignité pour tous ».
    « Nous prions le Conseil de sécurité soit informé du nombre limité actuel de personnel qui a retourné à la MINURSO », a-t-il ajouté.
    A la fin de la lettre, il exige que l’annonce des 17 postes vacants ne soit fait jusqu’au retour du personnel de la mission expulsé et ils demandent le rétablissement d’une mission pleinement opérationnelle et avec l’intégralité de son personnel.
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  • Qui est le directeur du Huffington Post-Maroc?

    La version marocaine du fameux journal britannique a été fondée par Abdelmalek Alaoui, le fils de Moulay Ahmed Alaoui, ancien ministre de l’information de Hassan II. 
    Abdelmalek Alaoui est le fils de Moulay Ahmed Alaoui, un loyal du régime de Hassan II dont il fut ministre sans interruption de 1956 à 1998 et qui dirigeait le Groupe Maroc Soir donne les publications étaient connues par leur affinité au pouvoir (Le Matin, devenu Le Matin du Sahara, puis du Sahara et du Maghreb, et Maroc Soir, qui a cessé de paraître). 
    Sa mère est Assia Bensalah(Zemrani) Alaoui, petite fille du grand mouchard de la France colonialiste, le Caïd Bachir Ben Salah Zemrani et qui a été désignée par le roi Mohammed VI “ambassadrice”.
    Alaoui préside la société Global Intelligence Partners (G.I.P) qui, théoriquement, est une entreprise de conseil spécialisée dans la Communication, l’Intelligence économique et le conseil en stratégie, mais qui dans le fond sert de couverture au travail qu’il fait pour la DGED de Yassine Mansouri.
    Dans ce cadre, Alaoui exerce le métier de ratisser et alerter la DGED de tout ce qui est publié sur la toile et qui peut être gênant pour le régime. 
    Dans un email publié par le cyber-activiste @Chris_Coleman24, Alaoui remet à Mourad El Ghoul un enregistrement d’un interview accordé par Ferhat Mehenni à une radio française (voir image)

  • Enterrement clandestin du corps du syndicaliste Brahim Saika

    Les autorités marocains ont enterré ce matin le corps de Brahim Saika à Guelmim sans l’autorisation de sa famille, a rapporté aujourd’hui le site Por Un Sahara Libre.
    Brahim Saika a été arrêté le 1er avril à cause de sa participation à des manifestations pacifiques et son leadership de la Coordination des Sahraouis Chômeurs. Il a été le 15 avril après une grève de la faim qu’il a tenu pour protester contre les mauvais traitements et la torture dont il a été victime dans la prison. Les autorités de l’hôpital où il a rendu âme ont refusé de procéder à une autopsie sollicitée par sa famille.
    Plus de trois mois après sa mort et sans pratiquer aucune autopsie, le corps a été enterré en secret par les responsables de sa mort.
    Le fait que les autorités marocaines ont procédé à l’enterrement clandestin du corps sans en avertir la famille confirme les allégations de la famille contre l’Etat marocain.
  • Des proches du roi impliqués dans un scandale de grande envergure

    L’ami intime du roi du Maroc Mohammed VI, Fouad Ali el Himma et son conseiller Mohamed Mouatassim sont directement impliqués dans un scandale qui a secoué la société marocaine et qui est devenu le sujet d’actualité. Ils compte parmi les bénéficiaires de la vente de terrains de l’Etat à des prix dérisoires. 
    Les parcelles de terrain concernées se trouvent dans la banlieue de la capitale marocaine, Rabat. 
    L’actuel ambassadeur du Maroc en Espagne, Mohamed Fadel Benayich, a aussi acquis un terrain au prix de 32 euros le mètre carré alors que son véritable oscille entre 900 et 1800 euros. C’est dire qu’ils se sont offerts ces terrain à un prix de cadeau.
    L’ambassadeur marocain en Espagne, Benayich est le fils du médecin personnel de Hassan II. Sa première épouse, Aicha Messaoudi, notaire, a été condamnée à 8 mois de prison ferme en 2013 pour avoir déclaré que des hauts dignitaires marocaines s’adonnaient à la cocaïne. 
    Driss Lachgar, leader de l’USFP a aussi été arrosé par ce scandale qui a été éludé par le discours du souverain marocain à l’occasion de la fête du trône.
    Pour rappel, selon des câbles américains révélés par Wikileaks, la corruption a proliféré avec l’intronisation du roi Mohammed VI.
  • Le Maroc tente de brouiller la prochaine tournée de Christopher Ross (responsable sahraoui)

    Une source proche de la délégation de négociations sahraouie a démenti les informations rapportées par des sites marocains selon lesquelles les Nations Unies ont présenté une proposition pour réactiver les négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
    Selon la même source, dont les déclaration ont été rapportées par le site sahraoui MAP News, agiter ce genre de nouvelles juste après les déclarations faites lundi par le porte-parole du SG de l’ONU sur une éventuelle proposition officielle que l’Envoyé Des Nations Unies pour le Sahara Occidental s’aprète à présenter aux parties vise à brouiller la prochaine tournée de M. Christopher Ross et ses efforts en vue de trouver une solution politique qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Le responsable sahraoui a exclu l’existence d’une proposition basée sur un projet de confédération o un Etat à la Commonwealth, rappelant que toute solution doit être basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et conforme aux résolutions des Nations Unies qui prévoient une solution mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination ».
    Selon la même source, le Maroc agite ce type de solution après avoir échoué dans son pari sur le soutien des Etats-Unis, la France et l’Espagne à sa proposition de pseudo-autonomie qui crame aujourd’hui au fond du coffre des oubliettes.
    Le chamboulement de l’équilibre des forces en faveur du peuple sahraoui explique les dernières agitations marocaines sur le continent africain et la volonté de rejoindre l’Union Africaine en vue de gagner davantage de temps dans le but de prolonger l’occupation du territoire sahraoui, a-t-il ajouté, signalant que miser de la part du Maroc sur une nouvelle administration américaine et le changement de SG de l’ONU n’est qu’un pari perdu d’avance.
  • Moroccoleaks : Quelques éléments à exploiter dans les réponses au questionnaire de l’Envoyé personnel

    Quelques éléments à exploiter dans les réponses au questionnaire de l’Envoyé personnel 
    Commentaires et observations sur le travail de l’Envoyé personnel : 
    La lettre de nomination de l’Envoyé Personnel pour le Sahara, M. Christopher Ross, datée du 06 janvier 2009, a précisé son mandat consistant à travailler avec les parties et les Etats voisins, sur la base de la résolution 1813 et des résolutions précédentes du Conseil de sécurité, en prenant compte des progrès réalisés jusqu’à présent en vue de parvenir à une solution politique, négociée, définitive et mutuellement acceptable ; 
    Depuis lors, le Maroc a toujours affirmé que l’Envoyé personnel doit poursuivre son action sur la base de ce qui a été fait par les Nations Unies et son prédécesseur, les acquis réalisés durant ces dernières années (4 rounds de négociations et 9 réunions informelles) et la dynamique enclenchée par l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution consensuelle à la question du Sahara ; 
    Sur cette base, toutes les parties sont appelées à s’engager dans des négociations sérieuses et substantielles qui prennent en compte les efforts déployés par le Maroc, selon une approche réaliste et de compromis comme conditions sine qua none pour le succès des négociations; 
    S’agissant du travail de l’Envoyé personnel, le Maroc estime que ce dernier a un rôle de facilitateur et doit de s’en tenir aux principes de la médiation : impartialité, neutralité et respect du mandat ; 
    Il doit également œuvrer à créer un lien entre les paramètres définis dans les résolutions du Conseil de sécurité, le déroulement des négociations et l’objectif final qui est la progression vers une solution politique négociée ; 
    Pour se faire, il est crucial de ne pas dissocier la question du statut final des autres aspects de la négociation ; 
    Le but de la médiation : 
    La médiation de l’Envoyé personnel s’opère dans le cadre d’une mission bien définie visant à faciliter la progression vers une solution politique, négociée et mutuellement acceptable sur la base des paramètres définis par les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007, à savoir : 
    – la prééminence de l’initiative marocaine ; 
    – le réalisme et l’esprit de compromis ; 
    – le maintien du momentum sur la base des développements survenus depuis 2006 ; et 
    – la coopération des Etats de la région pour progresser vers la solution politique de compromis ; 
    – Les efforts de l’EP doivent, par conséquent, cadrer avec l’esprit et la lettre des résolutions du Conseil; 
    – La question du Sahara marocain fait l’unanimité parmi le peuple marocain, qui considère que c’est une question d’intégrité territoriale et d’unité nationale. Le Maroc considère le Sahara, en tant que partie intégrante de son territoire ; 
    – L’initiative marocaine d’autonomie représente une solution de compromis (ni intégration ni indépendance), une solution gagnant-gagnant, dite de troisième voie, puisqu’elle garantit aux populations du Sahara de gérer démocratiquement leurs affaires, par le biais de pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, exclusifs ; 
    – Le Maroc a fait sa part de chemin, c’est aux autres parties de faire de même. 
    Les parties : 
    Pour le Maroc, l’implication de l’Algérie dans le différend sur le Sahara, ne souffre d’aucune ambiguïté. Cette implication a pris des formes multiples et variées: engagement militaire, appui financier et logistique, mobilisation et encadrement diplomatiques, financements de campagnes de dénigrements contre le Maroc, manquements au droit international humanitaire. 
    L’Algérie a parrainé la création, en 1976, d’une pseudo « république » et l’a abrité sur son territoire. Profitant du contexte particulier de la guerre froide , Alger s’est mobilisé énergiquement pour amener certains pays à reconnaître cette entité fictive ne disposant d’aucun attribut d’un Etat souverain ; 
    D’autre part, les communications faites officiellement par l’Algérie aux Nations unies montrent bien que ce pays se présente, tantôt comme  »partie concernée », tantôt comme  »acteur important » ou encore comme  »partie prenante » dans le règlement de ce différend ; 
    C’est la raison pour laquelle, le secrétaire général des Nations unies et son Envoyé personnel, M. James Baker, se sont directement adressés à l’Algérie pour l’inviter instamment à  »participer, en tant que partie, à ces consultations (sur le projet d’accord-cadre) et à négocier, sous les auspices de l’Envoyé personnel, toutes les modifications qu’elle souhaiterait apporter au projet de document pour qu’il soit acceptable » 
    M. James Baker, dans un entretien, en date du 19 août 2004, a identifié l’Algérie comme « partie » au différend sur le Sahara et, en tant que telle, à l’associer à tous les efforts et initiatives de règlement. 
    L’implication de l’Algérie est à nouveau confirmée par l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire Général, M. Peter Van Walsum, dans la présentation faite le 18 janvier 2006, au Conseil de Sécurité, et dans laquelle, il a souligné la nécessité impérieuse d’engager l’Algérie dans des négociations pour sortir de l’impasse actuelle ; 
    Pour le Maroc, l’Algérie est partie au différend régional sur le Sahara, et doit, à ce titre, s’investir, de manière sérieuse et constructive, dans la recherche de la solution politique à ce différend régional, d’ailleurs le Conseil de sécurité a lancé un appel direct et spécifié aux Etats voisins pour s’impliquer plus résolument, en vue de mettre fin à l’impasse actuelle et avancer vers une solution politique définitive. 
    Contenu de l’Accord futur : 
    Pour le Maroc, une solution politique négociée exige des parties de faire preuve de flexibilité et d’esprit de réalisme et de compromis. Le Conseil de sécurité ne s’est pas trompé en définissant clairement les paramètres de cette solution dans l’ensemble des résolutions adoptées depuis 2008 sur la question du Sahara ; 
    Le Maroc a proposé en 2007, après un processus de consultations internes et internationales, une large autonomie pour le Sahara, dans le respect de sa souveraineté et son intégrité territoriale ; 
    Cette initiative d’autonomie, demeure ouverte à la négociation, constitue le cadre idoine de solution pour ce différend régional ; 
    Les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007 ont consacré de façon explicite la prééminence et l’asymétrie de la proposition d’autonomie marocaine qui jouit d’un large appui au sein de la Communauté internationale ; 
    Ces résolutions ont appelé la prise en compte des développements survenus depuis 2006, les efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc dans l’élaboration, la promotion et la soumission aux Nations Unies de son initiative d’autonomie ; 
    L’initiative marocaine est conforme à la légalité internationale et aux arrangements, buts et principes énoncés dans la charte de l’ONU, satisfait à l’exigence de l’autodétermination et répond aux différents appels du Conseil pour progresser vers la solution politique réaliste et de compromis. 
    Autodétermination : 
    Le processus de négociations en cours se déroule dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité. En effet, le Conseil de sécurité exerce ses prérogatives, depuis 1990, conformément au chapitre VI et aux articles 12 et 24 de la Charte des Nations Unies. 
    De ce fait, la résolution du différend devrait prendre en compte les paramètres établis par le Conseil de sécurité à savoir : 
    Une solution politique négociée et mutuellement acceptable ; 
    L’accord des parties ; 
    La conformité de la solution avec le principe d’autodétermination. 
    Le droit à l’autodétermination laisse aux Nations Unies une certaine latitude quant aux formes et aux procédés selon lesquels ce droit doit être mis en œuvre. Le référentiel onusien ne saurait être réduit à la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU comme le prétendent l’Algérie et le Polisario. Les résolutions 1541 et 2625 ont élargi l’exercice du droit à l’autodétermination vers d’autres formes d’expression tels que la libre-association et l’intégration ou tout autre statut ; 
    Ceci se reflète également sur le mode d’expression du principe d’autodétermination dont la pratique des Nations Unies attestent non seulement de la diversité des modalités d’application du principe mais aussi de la subsidiarité du recours au référendum à options multiples en faveur de la négociation et du sens du compromis qui en découle. En effet : 
    En droit international, il n’est pas établi que le référendum soit le seul moyen par lequel des populations peuvent exercer le droit à l’autodétermination ; 
    Le mécanisme du référendum n’est mentionné ni dans la charte des Nations Unies, ni dans les résolutions de référence du droit à l’autodétermination (1514, 1541, 2625) ni dans les récentes résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur le Sahara ; 
    L’exercice du droit à l’autodétermination par le référendum représente un mode opératoire minoritaire dans la pratique onusienne ; 
    Le référendum a été testé dans le cas du Sahara et a été déclaré inapplicable par les Nations Unies. 
    Il existe une pratique dominante en matière d’autodétermination qui, loin d’être uniforme a eu à traiter depuis 1962, de la situation de 64 Territoires Non Autonomes (TNA). L’examen de ces cas a montré que le règlement de 14 des TNA s’est opéré au moyen de négociations entre puissances administrantes et les institutions locales reconnues comme interlocuteur et représentant la volonté populaire. 
    Phases et séquences : 
    La question du statut final est indissociable des autres thématiques de la négociation ; 
    Le projet d’autonomie marocain, suite aux négociations, sera soumis à une libre consultation référendaire des populations concernées (paragraphe 27 de la proposition marocaine d’autonomie) ; 
    Ce référendum constitue, conformément à la légalité internationale, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité, le libre exercice, par ces populations, de leur droit à l’autodétermination. 
    Garanties nécessaires : 
    L’initiative marocaine d’autonomie offre des garanties substantielles puisque les articles 30, 31 et 32 stipulent : 
    « Le Royaume du Maroc prendra toutes les mesures nécessaires afin d’assurer aux personnes qui seront rapatriées une réinsertion complète au sein de la collectivité nationale, dans des conditions garantissant leur dignité, leur sécurité et la protection de leurs biens ; 
    A cette fin, le Royaume adoptera notamment une amnistie générale excluant toutes poursuites, arrestation, détention, emprisonnement ou intimidation de quelque nature que ce soit, fondées sur des faits objet de l’amnistie ; 
    A la suite de l’accord des parties sur le projet d’autonomie, un Conseil transitoire composé de leurs représentants apportera son concours au rapatriement, aux opérations de désarmement, démobilisation et réinsertion des éléments armés se trouvant à l’extérieur du territoire ainsi qu’à tout autre action visant l’approbation et la mise en œuvre du statut, y compris les opérations électorales ». 
    Messages aux autres parties : 
    Le Royaume du Maroc est persuadé plus que jamais que la solution du différend sur le Sahara ne peut être que le fruit d’une négociation ; 
    Le Maroc lance un appel aux autres parties pour qu’elles saisissent cette occasion d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de la région ; 
    Il est prêt à s’engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis fondements cardinaux de l’initiative marocaine d’autonomie ; 
    Le Maroc demeure profondément convaincu qu’il n’y aura pas d’issue à ce différend sans une implication pleine et entière de l’Algérie. L’Algérie qui exprime des positions tranchées et sur la nature et les modalités de la solution, ne peut rester à l’écart de ce processus ; 
    La non résolution de ce différend a un coût humanitaire pour les familles séparées, un coût économique pour tous les pays de la région et un coût politique en termes de normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie et de l’intégration maghrébine ; 
    Le Maroc est prêt et déterminé à assumer ses responsabilités, aux autres parties de faire de même pour parvenir à la solution politique négociée et mutuellement acceptable tant attendue par la communauté internationale. 
  • Los marroquíes deberían rendirnos homenajes por haberles quitado de encima el manto de la humillación

    No nos vendemos , ni un paso hacia atras. 
    Nosotros, a quienes erroneamente nos catalogaron de beduinos incapaces de reunirse sobre una idea más allá de un año. He que les impartimos lecciones del significado de resistencia, ..he que los sociólogos han de revisar su equivocada definición de los beduinos. 
    Si Ibn Jaldún viviera tendría que tirar al vertedero capítulos enteros de su famoso PREFACIO. 
    Acaso tuvieron los marroquíes que esperar 1000 años hasta que un Pequeño Gran Pueblo saliera del vientre del desierto para mostrarles como defiender su dignidad, como se mantine alta de orgullo la nariz y como se afrontan las injusticias durante siglos impuesta?
    Marruecos está cambiando desde su interior gracias a nosotros los beduinos, aunque les cueste reconocerlo . 
    Los marroquies han de inclinarse humildemente ante nosotros y rendirnos homenajes por haberles quitado de encima el manto de la humillación que les dejó anclados en la edad media. 
    Que no cejen los ojos de los cobardes .
    Salah Larosi, 02 aout 2016