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Nouakchott se fait belle pour accueillir le premier sommet arabe de son histoire
La capitale mauritanienne, Nouakchott, se prépare pour relever le défi de l’organisation pour la première fois de son histoire, du sommet arabe, un événement que le président du pays, Mohamed Abdel Aziz, est déterminé à célébrer « même sous les tentes ».Beaucoup pensent que la ville de Nouakchott sera le grand bénéficiaire de l’édition actuelle du sommet arabe, qui débutera lundi, en dépit des défis organisationnels imposés par un événement pareil et qui a fait que beaucoup se posent la question de la capacité du pays (il compte parmi les plus pauvres du monde arabe) pour l’organiser.Cependant, le président mauritanien a récemment déclaré dans un rassemblement populaire que son pays organisera le sommet arabe « avec les moyens dont il dispose, même sous les tentes, s’il le faut. »En effet, la ville a changé depuis qu’on a connu la décision au début de l’année en mettant en marche une série de travaux et de préparatifs.Ces mesures ont abouti le 24 Juin avec l’inauguration de l’aéroport international de Nouakchott Oumoutounsi, situé à environ 25 kilomètres au nord de la capitale.Cet aéroport, dont les travaux de construction ont pris plusieurs années, est qualifié par les responsables mauritaniens comme une perle du désert. Cette infrastructure est liée à la ville par une autoroute nouvellement construite, entièrement illuminée dans une ville qui dans la nuit compte avec un faible éclairage.Dans les derniers mois, les principales avenues de Nouakchott ont été occupées par les engins de travaux publics, qui ont travaillé jour et nuit pour les renouveler, les prolonger, et pour construire en vitesse des trottoirs en béton dans une ville où il n’y en avait pas.D’autres chantiers paralleles d’éclairage public ont été lancées avec l’installation des deux côtés des routes des lampadères qui fonctionnent dans leur majorité avec de l’énergie solaire.De leur part, les autorités municipales ont organisé une campagne générale d’hygiène urbaine en balayant et en nettoyant la poubelle dans toute la ville, ainsi que l’élimination des nombreuses constructions précaires et l’enlèvement des véhicules qui occupent illégalement les bords des routes et l’espace public.La jeune capitale, créé au milieu du siècle dernier et qui accueille un million de personnes (un tiers de la population totale), a totalement changé de visage, en particulier dans la partie nord de la ville où se trouvent les grandes et luxueuses résidences ainsi que le Centre International de Conferences qui accueillera le sommet.L’événement est aussi un coup de pouce touristique: tous les hôtels et appartements meublés ont été réservés pour accueillir les délégations, avec des hausses des prix sans précédent au fur et à mesure que le jour du sommet approche. Une flambée des prix expliquée par le grand nombre de membres des délégations attendues.Les rencontres prévues dans le sommet arabe auront lieu dans de grandes et somptueuses tentes, conçues par le Centre international de conférences spécialement pour cet événement, comme moyen de montrer l’attachement des Mauritaniens à la « kheïma » ou tente du désert en guise de symbole de leur coutumes traditionnelles.Un centre de presse a également été préparé selon les normes internationales pour faciliter le travail des journalistes couvrant le sommet arabe, et qui devra relever le défi des télécommunications.A côte, dans le Stade olympique, les autorités ont construit un «village du patrimoine et de la culture» avec des différents points d’articles artisanaux, d’enseignement coranique, littérature et poésie, c’est-à-dire, les activités les plus aimées par les Mauritaniens.Une pluie inopportune tombée en grandes trombes jeudi dernier, totalement inattendue à cette époque, a laissé un paysage de flaques gênantes sur différentes routes et a terni tous les préparatifs urbains.Des effectifs de la police de circulation ont été déployés avec la tâche de prévenir les embouteillages dans les zones où se trouvent les résidences des délégations.Plusieurs journaux du pays ont souligné que les travaux effectués ont été généreusement financés par les pays du Golfe, en particulier l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, même si aucune source officielle n’en a parlé.Source : Canarias7Traduit de l’espagnol par Diaspora Saharaui -
Sahara Media roule pour le Maroc
Les autorités mauritaniennes ont interdit le groupe Sahara Media de couvrir les travaux du 27ème Sommet de la Ligue Arabe tenus du 25 au 26 juillet 2016 à Nouakchott.Pour les connaisseurs du groupe, la décision des autorités mauritaniennes n’est pas une surprise, connaissant les accointances avec le Maroc du directeur du groupe, Abdallahy Ould Mohamedy.Ould Mohamedy recevait des instructions directes de Mourad El Ghoul, Directeur du Cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED, le service de renseignement extérieur du royaume du Maroc.Il figure dans la liste des relais de la propagande marocaine sur la Mauritanie, le Mali, le Polisario et le Sahel. Liste qui a été dévoilée par le cyber-activiste Chris_Coleman24. Son nom est inscrit dans la liste des courriers électroniques d’El Ghoul et de Nadia El Jalfi, une autre collaboratrice de la DGED qui a fini dans les bras d’un ancien diplomate espagnol aujourd’hui accablé par des scandales de fuites fiscales.Il est aussi membre du Conseil d’Administration de l’APA (Agence de Presse Africaine) créé et financé par le Maroc à Dakar dans le cadre de la guerre médiatique livrée dans la région. Son directeur général est un marocain et son siège se trouve à Dakar.La décision des autorités mauritaniennes de lui interdire la couverture de l’événement est expliquée par la violente campagne menée par Rabat contre la Mauritanie à cause de ses choix souverains.Veuillew trouver ici quelques-unes des correspondances qu’il recevait de la DGED marocaine: -
La Mauritanie a sauvé le sommet arabe (président soudanais)
Nouakchott, 24/07/2016 – Le Président de la République sœur du Soudan, Monsieur Omar Hassan Ahmed El Béchir, a indiqué que « la Mauritanie a sauvé le sommet arabe en s’occupant de sa parfaite organisation en un temps record, grâce aux compétences et capacités du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz ».
Il a ajouté, dans une déclaration à l’AMI faite à son arrivée à Nouakchott, qu’il est heureux d’être présent à ce sommet qui se tient dans « le contexte particulier que traverse aujourd’hui le monde arabe », notant qu’il s’agit de « conditions exceptionnelles qui requièrent la conjugaison des efforts et la solidarité de tous pour y faire face ».
Il a encore dit que la place et la considération dont jouit la Mauritanie auprès de tous les arabes feront que ce sommet sera un succès à tous points de vues » avant de souligner les liens forts qui unissent la Mauritanie au Soudan.
Il convient de noter que Son Excellence le Président Omar Hassan El Béchir est né en 1944 dans la wilaya du Nil. Il a été en activité dans plusieurs unités de l’armée de son pays au sein desquelles il a décroché un certain nombre de médailles.
Le 30 juin 1989, il préside le conseil de commandement de la Révolution du Salut national, puis la Présidence de la République le 16 octobre 1993 avant d’être élu Président de la République le 1er avril 1996, puis, pour un second mandat le 12 février 2001.
La République sœur du Soudan est située dans la partie nord-est du contient africain. Couvrant une superficie d’un million 882 mille kilomètres carrés, elle abrite plus de 33 millions d’habitants. AMI
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Il ne faut pas ouvrir la boîte de Pandore (think tank sénéglais)
Sommet de l’Union Africaine à Kigali: A propos du retour du Maroc dans l’Union Africaine(UA)La position du Sénégal en faveur du Maroc sur la question de la RASD, n’est pas conforme aux dispositions de la Charte fondamentale de l’OUA sur le respect de l’intangibilité des frontières héritées du Colonialisme. En occupant une partie du Sahara Occidental qui était un territoire administré par le pouvoir colonial espagnole, dans le processus de la décolonisation de ce territoire, le Maroc avait effectivement viole ce principe en étendant unilatéralement les limites de son propre territoire héritées du colonialisme Français. Surtout que le Front Polisario, qui luttait pour l’indépendance du Sahara Occidental était reconnu comme » mouvement de libération nationale » et soutenue comme tel, par l’OUA, comme l’étaient par exemple, le PAIGC et le Frolimo. C’est pourquoi, le PAI/Sénégal, devenu aujourd’hui, le PIT/Sénégal, avait critiqué cette position du Sénégal en faveur du Maroc, et exprimait sa solidarité militante au Polisario et a la RASD.Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, ne devrait donc pas se faire au détriment de la RASD, mais dans l’obligation du Maroc de se conformer aux dispositions expresses de la Charte fondamentale de l’OUA sur le respect des frontières héritées du Colonialisme. Il est vrai que sous la pression des États Unis en » guerre » contre le régime Soudanais de El Bachir, l’Union Africaine a validé la partition du Soudan en reconnaissant l’Etat indépendant du Sud Soudan, en violation flagrante de sa charte fondamentale. Il ne faudrait donc pas que cela puisse faire jurisprudence en faveur du Maroc. Si tel était le cas, ce serait le feu vert à une violation tout azimut des frontières héritées du colonialisme dans un contexte où des pays d’Afrique sont sous la menace de partition par une lutte armée, comme c’est le cas au Mali, au Nigeria, et en RDC, sans oublier notre propre pays qui est confronte à la rébellion en Casamance depuis plus de 30 ans.Ne permettons donc pas, l’ouverture de la » boîte de Pandore » en permettant au Maroc de faire valider sa violation de la Charte fondamentale de l’OUA, a l’heure de l’édification de sous ensembles régionaux, comme une exigence de survie de nos peuples confrontés au djihadisme, à la dégradation de l’environnement, et aux épidémies du genre Ebola. Il constituerait, le cas échéant, un signal fort pour la déstabilisation généralisée de nos États pour ruiner nos rêves de sortir de notre dépendance et de la misère, par le biais d’intégrations sous régionales de nos États actuels, dans la voie de l’édification de l’Unité Africaine. La solidarité des forces vives du Sénégal avec la RASD, dans ces circonstances, est non seulement un devoirs pan africain, mais c’est surtout prémunir notre pays d’une déstabilisation certaine. Cette solidarité devrait donc être pour nous, une question d’ordre politique national, et pas seulement un problème de solidarité pan africaine.Ibrahima Sene PIT/Sénégal/CDS . -
« Su eco golpearía al otro lado del Mediterráneo »: Otro país árabe corre el riesgo de guerra
« No se puede privar de la esperanza a la gente que ha sido obligada a vivir en condiciones inhumanas », denuncia el escritor Said Gafúrov. Y eso es lo que ha hecho Marruecos con los saharauis, lamenta.La guerra de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) por la independencia de Marruecos « pronto se puede reanudar » por culpa de Rabat, que obliga a los saharauis « a vivir en condiciones inhumanas », advierte en su nuevo artículo para el portal Vzglyad el economista, orientalista y escritor Said Gafúrov.Según este analista, « el agravamiento del problema del terrorismo global » llama la atención mundial hacia « todos los lugares donde es posible un fuerte aumento de la tensión política y militar y, por lo tanto, el aumento de la amenaza del terrorismo ». En estos momentos uno de estos lugares es el reino de Marruecos.Entre la guerra y la pazEl escritor recuerda que una gran parte del pueblo del Sáhara Occidental vive actualmente refugiado en el exilio, mientras que el territorio está ocupado casi en su totalidad por Marruecos, en un conflicto que lleva irresuelto desde 1975.Actualmente, las Naciones Unidas consideran al Sáhara Occidental la última colonia de África. El Frente Polisario, movimiento de liberación nacional saharaui, puso fin a la lucha armada contra Marruecos en 1991, cuando, bajo los auspicios de la ONU y haciendo hincapié en el derecho del pueblo saharaui a la libre determinación, se firmó un armisticio con la condición de realizar un referéndum que determinara el destino de esta antigua colonia española. Sin embargo, durante el último cuarto de siglo la votación ha sido saboteada abiertamente por el lado marroquí.De acuerdo con Gafúrov, en la dirección del Frente Polisario están compitiendo tres fracciones principales, y ninguna de ellas puede considerarse como ‘la fracción de la paz’, así que la reanudación de la guerra se reduce, a su juicio, a la cuestión de ‘cuándo’ y ‘cómo’.Además, tras la muerte del presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y líder histórico del Frente Polisario, Mohamed Abdelaziz, su cargo ha sido ocupado por Brahim Gali, una figura clave de la lucha por la autodeterminación de los saharauis, que ya ha expresado que su pueblo « está listo para reanudar la guerra ».¿Por qué quieren la guerra? La ‘intifada’ saharauiSegún el escritor, « los refugiados sencillamente están cansados de esperar un cambio a mejor », ya que desde la firma del armisticio, « han pasado un cuarto de siglo viviendo en condiciones deplorables de los campamentos en el corazón del Sahara ».Al mismo tiempo, la población de los territorios ocupados de Marruecos expresa su insatisfacción con cada vez más fuerza, con los indicios de una « ‘intifada’ en toda regla ».« No se puede privar de la esperanza a la gente que ha sido obligada a vivir en condiciones inhumanas, y sin embargo, esto es lo que ha hecho Rabat », explica el analista detallando que el movimiento por la reanudación de la lucha armada « está creciendo tanto en los campamentos como entre los saharauis que viven bajo la ocupación ».Además, prosigue Gafúrov, « no tienen nada que perder » pero sí mucho que ganar, ya que el Sáhara Occidental, con una población relativamente pequeña, tiene enormes recursos naturales.Amenaza terroristaTodo esto « crea una amenaza de la llegada de los terroristas islamistas de los países vecinos no solo al Sáhara Occidental, sino también a Marruecos », asevera el autor del artículo, quien añade que esta es una de las razones por las que la ONU entiende la necesidad de un referéndum.Por su parte, el Polisario propone incluir tres opciones en la votación: la independencia, la autonomía dentro de Marruecos y la plena adhesión a Rabat.« Pero es importante que sea la población del Sáhara Occidental la que decida su propio destino », advierte Gafúrov para concluir que « cualquier solución impuesta desde arriba amenaza con un estallido de la violencia, cuyo eco en la época actual puede golpear al otro lado del Mediterráneo ». -
Réponse de Laurent Fabius sur l’accord de pêche signé par l’UE avec le Maroc
03/01/2014Le Sahara Occidental est depuis 1963 un territoire non autonome relevant du Chapite XI de la Charte des Nations Unies, sur lequel le Maroc exerce de facto des pouvoirs d’administration. Dans l’attente d’un règlement de la question du Sahara Occidental, les Nations Unies prévoient qu’ « il incombre aux puissances administrantes, en vertu de la Charte, d’assurer le progrès politique, économique et social (…) dans les territoires non autonomes ». L’exploitations des ressources d’un territoire non autonome par une puissance administrante n’est pas en contradiction avec le droit international dès lors qu’elle s’effectue dans le respect des intérêts et des souhaits des populations locales.La France estime que le nouveau protocole répond à un certain nombre de questions formulées par le Parlement Européen, tant du point de vue du rapport coût/possibilités de pêche que du point de vue des intérêts de toutes les populations concernées et du respect des droits de l’homme. A cet égard, il est précisé dès l’article 1er du protocole que le non,respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux par le Maroc pourra entraîner la suspenstion de l’accord de pêche.Par ailleurs, conformément au mandat de négociation qui lui avait été notifié, la commission a veillé à ce que « l’accord serve les intérêts de toutes les populations locales concernées » et que le Maroc présente des « rapports réguliers sur les effets économiques et sociaux du soutien sectoriel prévu par le protocole ». Ainsi, l’article 6 du protocole de pêche signé en novembre derniers précise, en ce sens, que le Maroc devra présenter, en commission mixte, des « rapports sur les retombées économiques et sociales attendues, notamment les effets sur l’emploi, les investissements et tout impact quantifiable des actions réalisées ainsi que leur distribution géographiques ». -
« Le Maroc finance ses lobbies avec l’argent de la drogue » (MAE sahraoui)
Le MAE sahraoui, Mohamed-Salem Ould-Salek, accuse : « le Maroc finance ses lobbies avec l’argent de la drogue»La dernière offensive diplomatique du Maroc, la veille et durant la tenue, à Kigali, du Sommet de l’Union africaine, (UA), tentant la réintégration, de celle-ci, après l’avoir quittée, 32 ans durant, vise à «semer la confusion», pour le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Mohamed-Salem Ould-Salek. Indiquant que la manœuvre du colonisateur marocain «est morte dans l’œuf», lors de la conférence de presse qu’il a animée, hier, au siège de l’ambassade de la Rasd, à Alger.Pour le chef de la diplomatie sahraouie, toute démarche du Royaume chérifien, qui ne s’inscrit pas en conformité avec la Légalité internationale, consacrant le droit d’autodétermination du peuple du Sahara occidental, outre qu’elle est «vouée à l’échec», est, a-t-il ajouté «une menace pour la paix et la sécurité» pour le Continent africain et, notamment, pour le Monde.Expliquant longuement que devant l’impossibilité du Maroc à faire valoir sa proposition de solution «d’autonomie», car en violation du Droit international, pour une question de décolonisation inscrite aux Nations unies, Rabat a été rappelée à l’ordre par l’ONU et son Conseil de sécurité, sur son expulsion, des territoires sahraouis occupés, du personnel de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).Décision marocaine à propos de laquelle, rappelle le ministre sahraoui, les responsables marocains affirmaient qu’elle était «souveraine et irrévocable», mais rattrapé par la nature fondamentale du conflit opposant Rabat et le Front Polisario, depuis 1975, date de l’invasion militaire marocaine du Sahara occidental, le Maroc s’est conformé à la dernière Résolution onusienne, notamment sur le retour en question du personnel onusien.Alors que Rabat ne cesse d’essuyer des camouflets, sur les plans, politique, diplomatique et économique, ainsi que juridique, pour le conférencier, les autorités coloniales marocaines outre qu’elles soient «rattrapées par le temps», elles le sont par la nature politico-juridique de leur présence en tant que «colonisateur» du Sahara occidental. L’annulation par la Cour européenne de justice (CJUE), en effet, à la demande du Front Polisario, de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’UE en 2002, car incluant le Sahara occidental, en violation du Droit international, et, ni l’Union européenne (UE) ni ses États membres, et les autres pays à travers le Monde ne reconnaissent la souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis.Alors qu’au sein de l’UE, où Rabat profite du soutien de Paris et de Madrid, dans sa colonisation du Sahara occidental, le Maroc ne cesse d’être rappelé à l’ordre, politiquement, par l’opinion européenne, à travers le soutien de la société civile européenne à la Cause sahraouie et les rapports, ainsi que les résolutions et motions des députés de l’UE, le Royaume chérifien persiste dans sa politique de fuite en avant, et use de lobbies dans l’espace africain, pour réintégrer l’UA, sans se conformer à ses principes et textes constitutifs, 32 ans après avoir claquer ses portes, suite à l’admission de la Rasd à l’UA, en 1984.Selon le conférencier, les autorités coloniales marocaines «usent de l’argent de la culture de la drogue pour financer les lobbies», et notamment a-t-il rappelé, sur pas plus de cinq pays africains connus pour être «sous la coupe de la France», dont le Sénégal et le Gabon, pour ne citer que ces deux pays. Et, comme il n’y pas de place au hasard, ou au coïncidences en politique, à notre question sur le moment choisi par Rabat pour réintégrer l’UA, au moment même où l’Entité sioniste manœuvre pour occuper le siège d’observateur au sein de l’Organisation africaine, le responsable sahraoui réaffirmant que Rabat a «de tout temps bénéficié du soutien d’Israël», il a fait savoir que les relations israélo-marocaines sont aussi au niveau de leurs «services de renseignement» respectifs. Quant à la teneur des travaux du Sommet de la Ligue arabe qu’abritera la capitale mauritanienne, Nouakchott, après que Rabat est revenue sur sa décision de l’abriter, et sur fond de la mainmise des monarchies du Golfe sur l’Organisation arabe, le ministre sahraoui s’est contenté de déclarer qu’elle (La ligue arabe) «a failli et en faillite» et, a-t-il ajouté, «ne bénéficiant d’aucun poids, ni respect» sur la scène internationale, en comparaison avec l’UA et l’Organisation d’Amérique du Sud. Indiquant que la Ligue arabe «est dans la sous-traitance» dans le traitement des questions propres à la scène arabe, a prouvé son «échec dans la prise en charge effective des problèmes et attentes» des peuples de la région arabe, rappelant, faut-il le noter, que certains de ses États membres, pour ne citer que le Qatar et l’Arabie saoudite, affichent, depuis notamment 2011, leurs relations avec l’Entité sioniste, l’occupant de la Palestine.Karima Bennour -
Tentative du Maroc d’adhérer à l’UA « Une manœuvre vouée à l’échec », affirme Ould Salek
La condition posée par le Maroc exigeant la suspension de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour adhérer à l’Union africaine (UA) est « une nouvelle manœuvre vouée à l’échec », a affirmé, hier, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade de la RASD à Alger. Selon lui, il s’agit d’une nouvelle tentative de détourner l’opinion publique marocaine et étrangère des échecs du Royaume sur tous les plans, notamment la question sahraouie.Il a souligné que si le Maroc veut adhérer à l’Union africaine, il lui faudra se conformer et accepter les conditions de cette organisation. « L’objectif de l’organisation est d’unir les pays africains et non de les fragmenter en voulant suspendre un membre fondateur », a-t-il fait remarquer. Le chef de la diplomatie sahraouie a rappelé que le Maroc a déjà tenté en 1984 de faire expulser la RASD de la précédente organisation panafricaine l’OUA. « Il utilise les mêmes méthodes en 2016 sachant pertinemment qu’il n’atteindra pas ses objectifs », dira-t-il.« Heureusement que le ministre marocain des Affaires étrangères a donné un ultimatum de six mois. Autrement, le mensonge durera trop longtemps », a dit Ould Salek. Ce dernier a ensuite expliqué que le scénario est voué à l’échec pour plusieurs raisons. Le Maroc n’est pas d’abord en position de demandeur de réintégration à l’OUA mais d’adhésion à une nouvelle organisation.Par ailleurs, l’article 29 de l’acte constitutif de l’UA stipule que si un pays veut adhérer à l’organisation, il doit faire une demande qui doit être notifiée au président de la Commission de l’UA, qui, à son tour, doit en informer tous les Etats membres. Les articles 3 et 4 sont aussi des obstacles pour le Maroc. L’un et l’autre consacrent la défense et le respect des frontières des pays membres.D’autre part, a souligné le diplomate, « le Maroc n’a pas le quorum qu’il prétend ». « Les 28 pays cités par la presse marocaine se partagent en trois groupes. Le premier n’a jamais signé la pétition. Les pays du deuxième groupe croyaient que le Maroc voulait tout simplement adhérer à l’UA sans exigences.Le reste est une poignée de pays qui l’ont toujours soutenu », a-t-il précisé. Quant aux raisons de cette nouvelle manœuvre, Ould Salek évoque les récents échecs de la diplomatie marocaine, en particulier le retour de la composante de la Minurso. Selon lui, c’est « un retour sur une décision présentée comme souveraine et irrévocable ».Samira C. -
Maintenant, les sénégalais savent pourquoi
“Je salue, de même, la réaction des autorités sénégalaises face à ce crime qui a appelée au calme et apporter sa solidarité et sa compréhension aux autorités marocaines. Ceci démontre, une nouvelle fois, de l’excellence des relations séculaires entre le Maroc et le Sénégal et plus globalement avec les autres pays africains, autre symbole de l’appartenance profonde du Maroc à son continent”, dixit un document qui constitue un élément pour une déclaration de presse suite au meurtre de Charles Paul Alphonse Ndour tué le 30 août 2014 à Tanger.Donc, selon cette déclaration les autorités de Dakar ont exprime leur “compréhension aux autorités marocaines”. Une compréhension stimulée par des cadeaux en argent sonnant et trébuchant á l’instar de l’enveloppe reçue par le ministre des affaires étrangères Mankeur Ndiaye pour soi-disant payer les frais de pèlerinage de trois membres de sa famille.Après la découverte de cette enveloppe, les sénégalais ont compris pourquoi leurs autorités n’ont pas levé le petit doigt pour demander des explications sur le l’assassinat de Charles Ndour ni sur l’identité de son meurtrier. Depuis, c’est le silence des deux côtés. L’affaire est tombée dans les oubliettes. Cela fait partie de la “compréhension” des autorités sénégalaises.Grâce aux documents révélés par le cyber-activiste qui a agi sous le pseudonyme de Chris Coleman, les sénégalais savent, maintenant, pourquoi le président Macky Sall a été fin juin en vacances au Maroc. “Mais pour une fois personne n’est en mesure de donner les raisons de ce séjour dans le royaume chérifien”, dixit le journal EnQuête.La réponse est arrivée de Kigali. Au Maroc, Macky Sall a été au petits soins de Mohammed VI au même temps qu’il recevait sa “récompense” pour sa contribution dans ce qu’ils ont appelé “offensive diplomatique” contre la RASD, qui en réalité n’était qu’un leurre. Selon le journal RIM Sans Frontières, le président sénégalais a reçu 50 millions d’euros · »en vue de faire accepter aux africains un retour de Rabat contre l’exclusion de la RASD ». « C’est donc une affaire de sou qui a motivé le leadership du Sénégal dans ce processus avorté à Kigali », ajoute le journal signalant que « bon nombre d’observateurs estiment que le Royaume du Maroc a été victime d’arnaque, une pratique trés ancrée au Sénégal ».Macky Sall a parlé d’une liste de 28 pays qui n’a jamais existé. Il a menti pour faire plaisir à ses amis marocains. Pour un peu d’argent, Macky Sall s’est avéré capable de vendre son âme au diable.Dans un autre document confidentiel, les marocains dévoilent une quantité de 5000 euros qu’ils ont distribué aux diplomates de 30 pays lors d’une mission á Malabo.TEXTE INTEGRAL DU DOCUMENT02/05/2014,Fiche sur la Mission à Addis Abéba– Période : du 4 au 10 juin– Composition de la délégation : Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée.– Objet : Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis.Objectifs :– Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara.– Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.– Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.– Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive.– Maintenir la connivence avec les délégations amies.– Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire).– Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.Déroulement :– Plusieurs visites.– Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents.– Organisation de déjeuners : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe.Moyens :– Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie.– Enveloppe pour les frais généraux : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…..– Enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays).Liste des pays :Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA). -
Les limites d’un tapage médiatique de mauvais aloi : Les officiels algériens recadrent le Makhzen marocain
Dans les jours qui ont précédé la tenue, les 17 et 18 du mois en cours, à Kigali, la capitale du Ruanda, du 27ème Sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), un tonitruant tapage médiatique sur le prétendu retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine a été mené par la presse marocaine et celle de nombre de pays, africains et autres, connus pour leur soutien à notre voisin de l’Ouest.Un «retour»-les guillemets étant vraiment indiqués dans ce cas comme on le verra par la suite-que l’une et l’autre ont présenté comme étant quasiment acquis. Reprenant à l’envi une fausse information sur une non moins fausse pétition signée par 27 États africains, sur les 54 membres se l’UA, demandant un tel «retour», elles ont, dans une tentative manifeste, sournoise et qui, par la suite, est apparue pour ce qu’elle est vraiment, c’est-à-dire, désespérée, elles ont tenté, ce faisant, d’amener les participants au Sommet de Kigali à traiter de ce point. Mais dans l’optique marocaine.En clair, en ouvrant les portes de l’UA au Makhzen tout en chassant la RASD, un de ses membres fondateurs. Une attitude qui frise le ridicule et qui découle en droite ligne du mépris que le Makhzen marocain a toujours affiché pour le continent africain. Et dont l’exemple le plus édifiant, parce que le plus révélateur d’une telle attitude, a été les intolérables et racistes propos que Hassan II, le père de l’actuel roi du Maroc, a tenus, en 1984, à l’égard de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) qui venait d’admettre en son sein la RASD, précisément, par lesquels il l’avait qualifiée de «conférence tam-tam». Sinon comment expliquer cette morgue affichée par le Makhzen à la veille de la rencontre de Kigali qui lui a fait croire que l’Afrique allait accéder à ses desiderata inconsidérés. Mal lui en a pris d’ailleurs. Non seulement il n’a rien obtenu mais toutes ses prétentions se sont avérées n’être qu’un ballon de baudruche qui s’est dégonflé à la première occasion. Une issue à laquelle les officiels ont grandement participé. Non pas parce qu’ils étaient mus par une quelconque animosité mal placée à l’égard du Maroc, notre voisin de l’Ouest, malgré tout. Mais ils se sont faits simplement les défenseurs du droit et des statuts de l’UA.Aussi bien Ramtane Lamamra, notre ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et le numéro deux de notre diplomatie, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, que le Premier ministre Abdelmalek Sellal, n’ont fait, dans toutes les occasions où ils ont eu à s’exprimer depuis la tenue du 27ème sommet de l’UA, que défendre ce droit et ces statuts. Tout en apportant, il faut le dire une précision de taille qui a réduit à néant le tapage médiatique du Makhzen et ses prétentions à forcer les portes de l’UA.Les trois ont, en effet, rappelé que dans le cas du Maroc, il était vraiment inapproprié de parler de son « retour » à l’UA ; celui-ci n’en ayant jamais fait partie. Et de là, le serein conseil qu’ils lui ont adressé d’emprunter les voies statutaires prévues par l’Acte constitutif de l’UA pour le devenir. Une manière de lui suggérer d’abandonner toute prétention à lier son admission à la sortie de la RASD, un État fondateur de l’UA. Surtout que les statuts de cette organisation panafricaine, qui confirment à chaque sommet qu’elle est loin d’être une « organisation Tam-tam mais le porte-voix d’une Afrique en marche, ne prévoient aucunement un tel cas.Le Makhzen et ses soutiens doivent, sous peine de se retrouver dans la situation peu enviable de rebuts de l’Histoire, s’imprégner définitivement de ses réalités.Mourad Bendris