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  • Moroccoleaks : Le judoka Adil Belgaid était un collaborateur de la DGED marocaine

    Texte de la lettre :

    Monsieur Jean-Pierre MASSERET
    Sénateur de la Moselle
    Président du Conseil Régional de Lorraine
    Metz, le 4 février 2011
    Monsieur le Président,
    Nous sommes scandalisées par l’organisation dans l’hémicycle du Conseil Régional de Lorraine, le 11 février prochain à 18 heures, d’un colloque organisé sur le thème « Le droit des Peuples à la résistance: Les luttes du Peuple Sahraoui! » par l’A.S.P.S. (Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui).
    Une manifestation totalement partiale…
    Sur la question pour le moins controversée du Sahara Occidental entre, d’une part, le Maroc et, d’autre part, le Front Polisario et l’Algérie, le colloque commence par la projection d’un film militant pro-Polisario et se poursuit exclusivement par des interventions de personnes membres du Polisario, ou liées à lui ou à l’Algérie.
    au bénéfice d’une organisation totalitaire…
    Contrairement au Maroc qui connaît, sur l’intégralité de son territoire (y compris les provinces du Sahara) des élections libres sous contrôle international (les seules dans le Maghreb), l’Algérie ne connaît pas d’élections totalement libres et les populations sous le contrôle du Polisario, implantées à Tindouf en Algérie (qui était encore au Maroc en 1934), vivent sous un régime totalitaire, avec parti unique qui contrôle tous les aspects de la vie sociale y compris la liberté de circulation, en interdisant l’action du Haut Conseil pour les Réfugiés de l’ONU. Les dissidents sont séquestrés, malmenés ou assassinés.
    Des militants du Polisario, qui bénéficie de la part du Maroc d’une liberté de circulation et de retour sur les terres sahariennes du Maroc, ont encore sauvagement assassiné le mois de novembre dernier à Laayoune une dizaine de gendarmes désarmés qui évacuaient pacifiquement un camp.
    Formé à la manipulation en Algérie et à Cuba, les militants du Polisario ont voulu inversé les responsabilités et accuser à tort les gendarmes marocains de violence. Ils ont transmis à la presse algérienne et marocaine des photos d’enfants morts dans l’offensive israélienne à Gaza en faisant croire qu’il s’agissait de photos prises à Laayoune. Ces faits sont aujourd’hui établis. Mais cette manipulation a permis l’adoption trop hâtive d’une motion du Parlement Européen défavorable au Maroc.
    Il est regrettable que le Conseil Régional de Lorraine accueille une organisation totalitaire et violente pour lui permettre de développer sa désinformation.
    soutenue par l’Algérie…
    L’Algérie, bien moins avancé que le Maroc dans la transition démocratique et le développement économique et social, est en fait le véritable protagoniste de cette affaire pour au moins deux raisons :
    • la réactivation permanente du contentieux colonial avec la France et plus encore du contentieux saharien avec le Maroc est le moyen pour le régime de détourner l’opinion publique nationale des problèmes intérieurs, de se légitimer et de justifier le poids de l’armée sur son fonctionnement institutionnel,
    • l’Algérie cherche un accès direct à l’Océan atlantique pour enclaver le Maroc et s’affirmer comme première puissance de la région.
    Cette situation bloque l’unité politique et l’intégration économique du Maghreb, au détriment de sa croissance économique et de son développement social, mais aussi de son épanouissement démocratique. Une collectivité comme la nôtre devrait encourager le mouvement inverse.
    sans légitimité historique…
    Les allégeances des tribus sahariennes au sultan du Maroc sont très anciennes, plusieurs siècles avant le protectorat français. Certaines dynasties royales sont même issues de cette région.
    Avant la colonisation, Alger ne connaissait pas ce rayonnement et cette influence. La marocanité du Sahara occidentale est moins contestable que l’algérianité de la partie du Sahara laissée par la France à l’Algérie à l’indépendance. Or personne ne conteste aujourd’hui cette algérianité, à part peut-être quelques nostalgiques de l’Algérie française.
    Le problème du Maroc, c’est qu’il a connu plusieurs colonisateurs et qu’ils ne sont pas partis en même temps. Le protectorat français a pris fin en 56. Les Espagnols ont quitté progressivement le Maroc, ne libérant le Sahara qu’en 75 et conservant encore aujourd’hui deux enclaves sur la Méditerranée, revendiquées à juste titre par le Maroc.
    …bloquant toute solution pacifique…
    Le processus de résolution initialement retenu était celui du référendum par identification, ce qui s’est avérée impossible à mettre en œuvre. Les tribus sahraouies sont nomades et se répartissent de part et d’autre des frontières au Maroc, en Algérie, mais aussi en Mauritanie et au Mali.
    Quant aux Sahraouis séquestrés par le Polisario à Tindouf, au nombre de 160000 selon Alger et les dirigeants du Polisario, estimés par le Programme Alimentaire Mondial à 90000, ne seraient que 45000 selon les témoignages d’ex-réfugiés dont des fondateurs même du mouvement séparatiste. Jusqu’aujourd’hui, l’Algérie et le Polisario refusent tout recensement de la part du Haut Commissariat aux Réfugiés.
    Les Sahraouis vivant au Maroc ont pu dépasser les clivages tribaux en incarnant l’intérêt général. Ils apprécient le modèle de développement marocain beaucoup plus efficient que celui des Etats voisins dans la région. Ils redoutent l’instabilité et l’insécurité de la zone sahélo-saharienne car ils sont conscients qu’une nation de 250 000 habitants n’aurait pas la capacité de contrôler un tel territoire lorsque les nations voisines beaucoup plus riches et peuplés n’y parviennent pas elles-mêmes.
    Pour permettre une porte de sortie honorable à toutes les parties, le Maroc a pris l’initiative d’un plan d’autonomie élargie. Ce plan qui a été jugé comme une avancée très crédible par l’ONU, répond parfaitement aux aspirations de toute la population de la région.
    Nous regrettons que la Région Lorraine n’ait pas invité des parlementaires et élus locaux sahraouis, démocratiquement élus, plutôt que les représentants d’une organisation totalitaire, manipulée par la puissance voisine, et dont les croisements se développent, par convergence d’intérêts plus que par proximité idéologique, avec AQMI et les trafiquants d’armes, de stupéfiants et d’êtres humains.
    Nous vous exprimons, Monsieur le Président, notre totale désapprobation et nos sincères regrets.

  • ALGERIE-MAROC : Retour au dialogue direct

    Le roi du Maroc a missionné un envoyé spécial – Nacer Bourita, ministre délégué aux Affaires étrangères – pour porter un message au Président Bouteflika. C’est le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a reçu en audience l’envoyé spécial marocain. La qualité des membres présents à cette audience, les sujets évoqués lors de celle-ci et le climat général qui a précédé cette audience indiquent que quelque chose est en train de bouger. Comment et dans quel sens ?
    Une dépêche de l’agence algérienne officielle de presse APS, reprenant un communiqué du Premier ministère, nous apprend que le Premier ministre a reçu en audience Nacer Bourita, l’envoyé spécial du roi du Maroc «porteur d’un message du souverain marocain au président de la République, Abdelaziz Bouteflika…». Si la rencontre a mis particulièrement l’accent sur «la sécurité régionale, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé, les questions liées à la migration et la problématique du développement», le communiqué de l’APS évoque en premier lieu «les questions bilatérales» qui auraient été examinées. 
    Cela fait bien longtemps que ces questions ne font plus l’objet de rencontre à un tel niveau. Lorsque l’on sait par ailleurs et que l’on voit (JT de 20h de vendredi) qu’à cette audience, a pris part outre Abdelkader Messahel (ministre des Affaires maghrébines de l’UA et de la Ligue des Etats arabes), Athmane Tartag conseiller du président et patron des services, l’on est en droit de se dire que quelque chose est en train de bouger. Dans la journée de ce même vendredi, le patron algérien de la sécurité aurait déjà rencontré à son bureau Yacine Mansouri, le directeur général des études et de la documentation qui accompagne l’envoyé spécial marocain.
    Pour tenter de restituer dans son contexte cette visite du porteur de la lettre du roi à Bouteflika, il n’est pas inutile de rappeler que le message royal en direction du Président algérien est venu le lendemain du rétablissement de la mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental pour exercer pleinement ses missions. Début mars dernier, le Maroc avait pris des mesures de renvoi de cette mission onusienne en annonçant alors que sa décision était irrévocable et qu’il suspendait sa contribution financière au fonctionnement de la Minusro. Le roi a dû faire marche arrière en acceptant de se soumettre à la décision du Conseil de sécurité pour rétablir la Minusro «dans la plénitude de son mandat et de ré/accueillir tous ses membres avant fin juillet, une partie étant déjà retournée».
    L’envoyé spécial du roi arrive à Alger à la veille de la tenue de la 27e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine dans la capitale rwandaise. Pour rappel, l’Union africaine a pris des positions très nettes contre l’expulsion par le Maroc des membres de la Minusro et pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, ce qui a fait dire à notre ministre des AE, Ramtane Lamamra, présent aux travaux préparatoires de la conférence de l’UA que celle-ci était «partie prenante aux efforts internationaux pour l’autodétermination du peuple sahraoui» et que ses positions allaient être réitérées. A cette conférence, se rendra aussi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, comme s’y rendra aussi Brahim Ghali, le nouveau secrétaire général du Polisario et président de la Rasd élu à une majorité écrasante en remplacement du défunt Mohamed Abdelaziz. 
    Cette élection, d’un «proche de l’Algérie» selon le Maroc, avait très fortement irrité la monarchie marocaine. A la veille de la tenue de cette conférence de l’UA, le Maroc semble avoir de fortes velléités, selon la presse marocaine elle-même (Akhbar El Youm, notamment) d’officialiser son retour au sein de l’Union africaine. Le Maroc, pour rappel, a quitté l’organisation de l’Unité africaine le 12 novembre 1984 après que cette organisation eut admis en son sein la Rasd en tant que membre à part entière. La réaction internationale avec l’hommage au défunt et les chaleureuses félicitations exprimées au nouveau président de la Rasd semblent aujourd’hui avoir contraint le royaume de faire avec et de revenir à la réalité.
    Si le Maroc est revenu quelque peu sur ses positions intransigeantes et sa persistance à vouloir occuper le Sahara occidental, qui l’ont condamné par les plus hautes instances internationale (ONU, UA…) qui lui reprochent son refus de laisser les Sahraouis s’exprimer sur leur devenir, ce revirement a tout l’air d’avoir été suggéré par son plus grand soutien, en l’occurrence la France. 
    L’accueil en Algérie de l’envoyé spécial marocain est en effet venu après que Bouteflika eut transmis un message à Hollande, à l’occasion du 14 Juillet. La teneur de ce message, venu après une période quelque peu froide entre les deux capitales, est plus qu’amicale et ne semble pas relever du simple message protocolaire. Bouteflika s’est félicité «du dialogue politique entre nos deux pays que conforte la régularité de nos échanges et consultations à différents niveaux». Il n’est donc pas exclu que ces échanges ont concerné les relations algéro-marocaines et que la France agit aujourd’hui pour rapprocher les positions sur le Sahara occidental. 
    Khedidja Baba-Ahmed
  • La UA asesta una buena bofetada al Majzén marroquí

    La agitación marroquí alrededor de la 27 Cumbre de la Unión Africana fue interpretada de diversas maneras.
    Para algunos, sólo se trata de un torbellino mediático para ocultar la tremenda derrota de la marcha atrás del palacio real de Marruecos en lo que llamaba « decisión soberana irrevocable » de expulsar al componente civil de la MINURSO.
    Para otros, Marruecos cede a la presión de sus aliados africanos, Senegal, Guinea Ecuatorial, República Centroafricana, Gabón y Costa de Marfil que llevan años pidiéndole que vuelva a la organización panafricana para que puedan ayudarle en su objetivo de expulsar a la RASD de la Unión Africana. Ello, después de muchos años de conspiración en los pasillos de las reuniones africanas en vano.
    Cuestionado por la prensa, el vice-presidente de la Comisión Africana, Erastus Mwencha, declaró no estar al corriente de ninguna tentativa de Marruecos de incorporarse a la UA. « No he visto nada. Tenemos invitados, serán bien recibidos como invitados, pero para volver hay un procedimiento légal que tienen que seguir si quieren volver ».
    Mwencha dejó claro que el procedimiento es el de presentar una solicitud oficial para incorporarse a la organización. La decisión será votada por los paises miembros de los que la RASD forma parte.
    Mwencha recordó además que el Sáhara Occidental debe decidir su futuro a través de un referéndum.
  • Moroccoleaks : Comment Ahmed Charai a infiltré le Comité Juif Américain

    Sujet: Fw: Why AJC?
    De : « Ahmed charai »
    Date : 23/12/2008 16:45
    Pour : « molva canal »  
    David harris, patron de Jason Issacson est le directeur exécutif de l’AJC. il est connu pour être l’homme de réseaux dans l’AJC. Peut être qu’il faudrait qu’on fasse une petite contribution entre 10.000 et 15.000 dollars. Cela nous permettra une meilleure pénétration, beaucoup plus institutionnelle.
  • Le loup dans la bergerie ?

    par Moncef Wafi

    Le Maroc va-t-il faire amende honorable après son probable retour dans la maison UA ? Rien n’est moins sûr surtout à écouter les explications de Mezouar, le chef de la diplomatie de Sa Majesté qui affirme que le Maroc ne fait que répondre aux prières des pays africains de réintégrer l’Union. Rabat, l’on se rappelle, avait claqué la porte de la défunte Organisation de l’unité africaine en 1984 pour protester contre l’admission du Sahara occidental en son sein. 
    Un peu plus de trente ans plus tard, le Maroc multiplie les démarches pour revenir par la grande porte. Pourquoi, serait la question la plus légitime que les observateurs peuvent se poser à la lumière d’un bras de fer entre le Makhzen et Ban Ki-moon qui a conduit à l’expulsion de la composante civile de la Minurso des territoires occupés d’El Ayoun et surtout d’une remontée de bretelle mémorable de la part des Américains à propos de cette histoire. En fin de compte, les Nations Unies ont confirmé le retour du premier groupe du personnel civil de sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental en indiquant que ses activités seront rétablies graduellement. 
    Si le bras de fer avec l’ONU a échoué, le Maroc veut puiser une autre légitimité de l’intérieur même de l’UA. Si officiellement l’Union africaine a toujours épousé la légitimité internationale dans le traitement du dossier sahraoui, il n’en demeure pas moins que le dessein marocain, semble-t-il, est de grignoter petit à petit cette cohésion. Sa stratégie africaine, dévoilée par les câbles diplomatiques confidentiels publiés par le Snowden marocain, vise à faire du Maroc le bon Samaritain de l’Afrique, proposant ses services pour établir des liens avec l’Europe, en vue de polluer et de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria et de fragiliser la position sahraouie au sein de l’UA. 
    Ce retour marocain s’inscrit dans une volonté de porter le combat à l’intérieur même de la citadelle africaine dans un corps à corps pour obtenir le ralliement de certains pays «amis» au processus onusien au Sahara et leur demander de retirer leur reconnaissance à la RASD. Rabat cherche aussi à asseoir son influence au sein de l’UA pour mieux distribuer les cartes et surtout peser sur les décisions majeures de l’Afrique quitte à saborder par la suite cette structure. Alors, le retour du Maroc à l’UA est-il une bonne chose ? Pour qui ? Est-ce faire entrer le loup dans la bergerie ou un début d’une solution à la cause sahraouie ?
  • Sommet de Kigali : Rabat use de lobbies financiers pour réintégrer l’UA

    À la veille du début des travaux de la 29e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine, aujourd’hui, à Kigali, (Rwanda), les Nations unies ont confirmé, avant-hier, le retour du premier groupe de sa Mission pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), après l’expulsion, mars dernier, des territoires sahraouis occupés, de son personnel du segment politique, par les autorités coloniales marocaines.
    Pour sa première participation officielle, au Sommet de l’Union africaine (UA), au titre de nouveau Secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie, (Rasd), Brahim Ghali se verra salué, officiellement, par les présidents et chefs de gouvernement des États africains membres de l’UA. Le Sommet africain ne manquera pas, à l’ouverture de ses travaux aujourd’hui, à Kigali, de rendre un vibrant hommage au défunt dirigeant du Mouvement de libération sahraoui, Mohamed Abdelaziz, décédé le 11 juin dernier, après avoir consacré sa vie à lutter, sur tous les fronts, pour la liberté et l’indépendance de son peuple ; d’abord, contre l’occupant espagnol, puis le colonisateur marocain, depuis son invasion militaire du Sahara occidental, en 1975. Ne cessant de rappeler le non parachèvement de la décolonisation en Afrique, tant que le Maroc ne se plie pas au Droit international, qui consacre le droit du peuple du Sahara occidental et à l’autodétermination, les dirigeants africains ne manqueront pas, lors du Sommet de Kigali, d’interpeller le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités engagées, au Sahara occidental, question de décolonisation inscrite à l’ONU. La force du Droit international étant la voie incontournable pour le règlement du conflit opposant l’unique et légitime représentant du peuple sahraoui, le Front Polisario, et le Maroc, depuis son invasion en 1975, du Sahara occidental; le Royaume chérifien vient de se plier à l’énoncé de la Résolution 2 285 du Conseil de sécurité (CS) de l’ONU, en autorisant le retour du personnel de la Minurso, dans les territoires sahraouis occupés, avant l’expiration du délai fixé, la fin du mois courant, dans ladite Résolution. La force du Droit international a balayé d’un revers la décision annoncée, mars dernier, «irrévocable» par les autorités coloniales marocaines, lesquelles sont appelées, par la communauté et l’opinion internationales, à se conformer à la Légalité internationale pour mettre un terme à la colonisation au Sahara occidental. Le Sommet de Kigali, qui se tient sous le signe «Solidarité, Unité et Coopération», et sur le thème «les Droits de l’Homme, avec un accent particulier sur les droits de la femme», la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples mettra l’accent à Kigali sur les violations du système politique colonial de Rabat des droits du peuple du Sahara occidental, notamment dans sa répression féroce des Sahraouis, dont les femmes des territoires encore sous occupation marocaine. La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, avait averti, mars dernier, en réaction à la décision précitée de Rabat d’expulser le personnel de la Minurso, que l’attitude du Maroc constituait «un précédent très dangereux qui remet en question», a-t-elle souligné, «le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU dans le maintien de la paix et la sécurité dans le monde». La Présidente de l’UA a appelé, à cette occasion, le Conseil de sécurité, outre «de réaffirmer le mandat entier de la Minurso, à l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», Mme Zuma a insisté auprès de l’ONU, pour que l’Institution onusienne aille «vers la concrétisation de la solution au conflit conformément à la Légalité internationale», par l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Étant partie prenante aux efforts de la communauté internationale engagée pour l’application de la Légalité internationale au Sahara occidental, l’ex-OUA a initié le plan de règlement ONU/OUA (UA, ndlr) sur la base du Droit international, pour une question de décolonisation, l’Organisation africaine compte assumer pleinement ses responsabilité. Et c’est dans ce sens et en traduction de l’esprit qui l’anime, hérité des luttes des indépendances des peuples d’Afrique et leurs leaders, pour ne citer que Kwame Nkrumah, la nomination d’un Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental.
    Rabat recourt aux lobbies financiers pour réintégrer l’UA, après 32 ANS d’absence
    Après les affronts politiques, juridiques, diplomatiques et économiques que Rabat n’a cessé d’encaisser, depuis, notamment l’année dernière, au niveau régional et international, du fait de sa colonisation du Sahara occidental, mettant le Royaume chérifien dans une posture, similaire à celle de l’Entité sioniste dans son occupation de la Palestine. Situation qui a poussé Rabat à s’activer, ces derniers temps, pour redorer son image, usant même de lobbies financiers et procédant par des manœuvres, notamment dans sa quête pour réoccuper son siège au sein de l’UA, après 32 ans d’absence. Le défunt père de Mohamed VI, le roi Hassen II, a décidé de la sortie de son royaume de l’Organisation africaine, en 1984, après l’admission en tant que membre fondateur de l’ex-OUA, et depuis plus de dix ans, l’Union africaine (UA), de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Adhésion de la Rasd à l’Organisation africaine en pleine lutte armée de libération du peuple du Sahara occidental, faut-il le noter, traduisant l’attachement de ses membres, outre au soutien à la Cause sahraouie, mais aussi au parachèvement de la décolonisation marocaine dans les territoires sahraouis, position africaine en conformité avec la Légalité internationale, laquelle consacre, depuis, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. En s’appuyant sur les lobbies financiers pour réintégrer l’UA, selon, même, la presse marocaine, citant le recours, à Mo Ibrahim, un richissime homme d’affaires anglo-soudanais, lequel a tenté «sans succès», est-il indiqué, d’organiser une rencontre entre les proches du roi Mohamed VI et certains responsables de la Commission de Nkosanzana Dlamini-Zuma. Aussi, il a été question d’effervescence diplomatique de la part des responsables marocains, depuis notamment le début du mois courant, pour ne citer que la visite récente du ministre des Affaires étrangères du Royaume, Salaheddine Mezouar, au Sénégal, sur fond de ses visées pour réintégrer l’Organisation africaine.
    Karima Bennour
  • Réponse de l’Afrique au Maroc : Il faut passer par la procédure légale

    Le Maroc a exprimé son désir de rejoindre l’Union Africaine « sans conditions préalables », selon les mots de Taib Fassi Fihri rapportés par la communiqué de presse de la présidence kenyane.
    La réponse au Maroc est venu du vice-président de la Commission Africaine, Erastus Mwencha. « Il y a un processus à suivre », a-t-il dit. « les Etats membres voteront individuellement et ils décideront si le Maroc peut revenir », a-t-il ajouté.
    « Nous avons des invités, ils sont les bienvenus en tant qu’invités, mais pour la question de revenir, il y a un processus juridique qu’ils doivent suivre s’ils veulent revenir », a indiqué M. Mwencha.
    Le Maroc veut rejoindre l’organisation panafricaine sans passer par le vote des membres dont la RASD.
    Mwencha a rappelé que le Sahara Occidental doit passer par le référendum pour décider de son sort.
  • Fiche sur les Groupes de Consultants et Lobbyistes travaillant pour le Maroc 
    Le recours aux services des lobbyistes est une pratique courante aux Etats Unis d’Amérique notamment auprès du Congrès, au vu du rôle incontournable que joue cette institution dans la vie politique américaine. A l’instar de nombreux pays, le Royaume du Maroc avait depuis les années 1990s fait appel aux services de groupes de Consultants et lobbyistes pour accompagner et renforcer l’action de sa représentation officielle, à savoir l’Ambassade du Royaume du Maroc à Washington. 
    Les structures contractées par le Maroc sont les suivantes : 
    – Moroccan American Center (MAC) 
    Compte tenu de son ancienneté et expérience sur le terrain, le Moroccan American Center (MAC), dirigé par Ed Gabriel, est un atout dans le renforcement de l’action du Maroc auprès du Congrès. 
    MAC est en effet une plateforme composée de trois Centre : Moroccan American Center for Policy (MACP), Moroccan American Trade and Investment Center (MATIC) et le Moroccan American Cultural Center (MACC). 
    Il compte également un nombre assez important de consultants et facilitateurs dont notamment : « Vision Americas », « Gray Loeffler », « Beckerman Public Relations ». 
    Vision Americas : Boite de consulting et de lobbying dirigée par l’Ambassadeur et ancien Secrétaire d’état adjoint sous l’Administration George W. Bush, M. Roger Noriega. Ce dernier a été contracté par MAC depuis plusieurs années. Son apport se limite à effectuer des prises de contacts ponctuelles avec certains Congressmen et Sénateurs Républicains, dont l’intérêt est porté sur les questions sécuritaires (narco-terrorisme, etc…). En général, le contact qu’entretient ce lobbyiste avec le Congrès se limite au niveau de « staffer ». 
    Gray Loeffler : Boite spécialisée dans le lobbysme au profit de grandes compagnies américaines (General Motors, Universal Studios, Comcast, etc…) et quelques pays tels que l’Arabie Saoudite. L’atout majeur de ce lobbyiste puisait dans la notoriété de son ancien dirigeant, le défunt Congressman Bill Gray, figure emblématique de la lutte pour les droits civiques américains, avant de devenir membre influent du groupe des élus afro-américains « Congressional Black Caucus (CBC) ». Apres son décès en juillet 2013, son fils, Justin Gray, dirige maintenant cette boite de Lobbysme, quoi qu’il n’a pas la stature de son défunt père, il n’en demeure pas moins qu’il peut capitaliser contacts au sein du Congrès et sur la notoriété de son père. Le dossier « Maroc » est géré par M. Ralph Nurnberger qui est un professeur universitaire est ancien lobbyiste de l’AIPAC, le plus grand lobby juif aux Etats-Unis. 
    Doté d’un important carnet d’adresses, les contacts de ces lobbyistes se faisaient du temps défunt Congressman Bill Gray beaucoup plus au niveau des Congressmen et Sénateurs plutôt qu’avec les staffers. 
    Beckerman Public Relations : Boite spécialisée dans la Communication et la gestion des crises et litiges, elle est dirigée par Keith Zakheim, le fils de Dov Zakheim, ancien haut responsable américain ayant occupé des postes de responsabilité au Département de la Défense et dans le secteur privé. Le compte « Maroc » est dirigé par Mme. Naomi Decter. Elle a été éditorialiste du « Washington Times ». Malgré sa connaissance confirmée des milieux journalistiques de Washington, elle ne paraît pas avoir mis à profit ses contacts de manière optimale pour assurer la publication d’articles avec la fréquence souhaitée dans les grands journaux américains. 
    The Moffett Group 
    Dirigé par l’ancien Congressman Démocrate, M. Toby Moffett, cette boite de lobbying a été au service du Maroc depuis plusieurs années. Jusqu’en 2012, MAC versait $60.000 de la totalité du contrat que ce groupe avait avec notre pays. Depuis, la DGED a pris le relais et prend en charge les $60.000 du contrat total passé entre M. Moffett et notre pays (à travers le MAEC). 
    L’apport de ce lobbyiste est d’une grande utilité, non seulement auprès du Congrès compte tenu de son relationnel notamment avec les Congressmen et les Sénateurs démocrates, mais également pour ses services de consulting et ses contacts avec certaines personnalités bien placées dans l’Administration Obama, notamment M. Tony Blinken, Collaborateur du Président Obama et Adjoint du Conseiller du Président pour la Sécurité (M. Blinken entretient une relation professionnelle et personnelle avec la fille de M. Toby Moffett). 
    Ce groupe est également d’une grande utilité dans le volet communication notamment les rapports avec les media et organes de presse. Il a apporté une contribution considérable à la publication de plusieurs de nos éditoriaux, notamment dans le Washington Post et le Washington Times. 
    Just Consulting 
    Sur le registre des droits de l’homme et en particulier la question de la liberté de culte, le Maroc a fait appel aux services de M. Joseph Grieboski, de « Just Consulting », dans l’objectif de pallier aux aléas de l’épisode des évangélistes. Ami du Maroc depuis de longue date M. Grieboski est un militant des droits de l’homme dont la crédibilité et l’autorité pourrait faire la différence auprès des décideurs politiques américains. Le contrat avec « Just Consulting » a pris fin en septembre 2013. 
    Le Maroc a également fait appel aux services de certaines personnes marocaines (et autres). L’objectif étant de collaborer avec ces personnes sur des actions ciblées. 
    PRM Consulting 
    Sur requête de l’ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Otmani, le MAEC a loué les services de M. Ali Amar, Directeur Général de « PRM Consulting » et ce, pour une durée déterminée pour la réalisation de 4 tables rondes. Selon le texte du contrat, l’objectif étant de promouvoir le plan d’autonomie marocain. 
    Appréciations et Recommandations 
    Au moment où nos relations avec les Etats-Unis prennent une nouvelle dimension, suite à l’échange de lettres et l’entretien téléphonique entre Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste, et le Président Obama et compte tenu du franc succès enregistré par la Visite de Sa Majesté le Roi à Washington et la réunion au sommet entre les deux Chefs d’Etat, les actions suivantes peuvent être envisagées en relation avec l’apport de nos consultants : 
    – Entamer une évaluation, en interne et regroupant les hauts responsables marocains en charge du dossier « Etats-Unis », visant à formuler une stratégie diplomatique multidimensionnelle à même de traduire dans les faits les objectifs escomptés énoncés dans le communiqué conjoint publié à l’issue de l’entretien de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste, et le Président Obama. 
    – Inclure, lorsqu’il s’agit de discuter de la stratégie diplomatique à Washington, l’Ambassadeur de Sa Majesté Le Roi, ainsi que MAC dans les réunions de coordination tenues à Rabat. 
    – Recentrer, dans l’objectif d’atteindre une complémentarité optimale avec l’ambassade et pour éviter le double-emploi, les actions de nos lobbyistes et consultants exclusivement sur le Congrès afin de maximiser leur rôle et rationaliser leur travail de manière efficiente et efficace. Il s’agit toutefois de recentrer leur activité sur cette institution et éviter la dispersion qui existait jusqu’ici à travers des activités dans les domaines économique et culturel qui non seulement relèvent des prérogatives de l’ambassade mais avaient un caractère plutôt superficiel pour ne pas dire cosmétique. MACC et MATIC sont deux sections de MAC qui sont couteuses et qui effectuent des taches déjà exécutées efficacement par l’Ambassade. 
    – Il est extrêmement important, compte tenu de l’image plutôt fade des lobbyistes dans la culture politique américaine et l’attitude plutôt méfiante à leur égard, particulièrement de la part de l’Administration démocrate, de préserver le caractère officieux quant à l’action de MAC et des autres consultants. 
    – Revoir la stratégie des Consultants en mettant l’accent sur la nécessité de procéder à des actions ciblées dans le cadre d’une stratégie à court et moyen terme destinées à influencer directement ou indirectement l’élaboration de mesures législatives dans le sens de favoriser le plan d’autonomie et la position, déjà exprimée par l’Administration par le Congrès, de soutien envers les intérêts suprêmes du Royaume. 
    – La nécessité de trouver un équilibre entre les actions menées auprès du Congrès et des actions menées auprès de l’Administration. Le rôle de la branche législative dans l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique étrangère américaine est extrêmement crucial, d’où la nécessité de recentrer l’action des consultants et lobbyistes dans ce sens. 
    – Faire appel à une boite de relations publiques de renom et/ou contracté les services, à plein temps, d’une personnalité ayant déjà servi dans l’administration comme par exemple, M. P. J. Crowley, ancien porte-parole du Département d’Etat et actuellement expert affilié à plusieurs centres de réflexion de renom à Washington. 
  • Hoy, Arabia Saudi, mañana Marruecos

    Documentos americanos y británicos desclasificados revelan la implicación de responsables saudíes en los atentados del 11-S. Informes que indican claramente que miembros destacados del régimen wahhabita saudí participaron en la planificación y la financiación de los ataques terroristas contra las torres gemelas en Nueva York.
    Los jeques de Arabia habían amenazado pocos meses antes con retirar sus inversiones en Estados Unidos si Washington daba a conocer al público el contenido de estos documentos.
    Además del 11-S está el 11-M, otra masacre cometida en Madrid en 2004. La totalidad de sus autores son marroquíes. Operación que le valió a Marruecos un giro de 180 grados de la política española respecto al contencioso del Sáhara Occidental.
    Desde entonces, Madrid se convirtió en más monárquica que el monarca. Empezó a defender los intereses de Marruecos en la Unión Europea, en la ONU y en todos los rincones del mundo.
    Otros atentados en Francia y en Bélgica fueron cometidos también por marroquíes. Precisamente cuando Europa empezaba a tirarle de las orejas a Marruecos en asuntos como el respeto de los derechos humanos que Rabat viola continuamente en el Sáhara Occidental. Incluso el Tribunal Europeo de Justicia anuló el tratado comercial entre Marruecos y la UE por incluir el territorio saharaui.
    Pronto, otros documentos que serán desclasificados en un futuro próximo revelarán la naturaleza terrorista del Majzén. Nos explicarán los motivos del fenómeno que hace que sean marroquíes los criminales que se encuentran detrás de tantas masacres en Europa.