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  • Silence des autorités marocaines sur le retour de la MINURSO

    Ban Ki-moon saluant le personnel de la MINURSO, Bir Lahlo
    Le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, celui qui se veut le Superman de la diplomatie marocaine capable de sauver le bateau du Maroc qui coule au Sahara Occidental, refuse de répondre aux questions qu’on lui pose.
    A Rabat, chez Saladeddine Mezouar, Nacer Bourita et Cie, motus et bouche cousue. Personne ne veut se prononcer sur la décision « souveraine » et « irrévocable » prise par les autorités marocaines qui est en réalité une décision du palais royal. Une réalité que personne n’osera dire.
    « Suite aux discussions constructives entre les Nations Unies et le Maroc, il a été décidé de restaurer la pleine fonctionnalité de la MINURSO a travers un processus graduel », a affirmé Stephan Dujarric, porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU dans des déclarations rapportées par EFE.
    Donc, la légendaire arrogance des sujets de Mohammed VI, les manifestations avec les responsables marocains en tête, les attaques contre Ban Ki-moon, tout cela n’était que pour rendre les armes á la dernière minute du délai donné par le Conseil de Sécurité.
    Pour rappel, le Maroc avait expulsé la composante civil de la MINURSO, la mission de l’ONU pour le Référendum au Sahara Occidental, au mois de mars dans le but de gagner du temps en attendant la fin du mandat de Ban Ki-moon.
  • Sonya Reines-Djivanides, the woman who spilled UN secrets to Morocco

    Hastily, she went out to write an email to a Moroccan secret service agent to spill the secrets of a meeting of think thanks and experts of the UN Group of Western Sahara confined to them by UN special envoy Christopher Ross in order to design some guidelines to help resolve the dispute in Western Sahara. The leaked email was sent on December 8th, 2010, when Sonya Reines was the Director of “Search For Common Grounds” Bruxelles headquarters, and the email recipient was the Moroccan informer and media group owner Ahmed Charai, who in the following day forwarded it to Yassin Mansouri, the boss of DGED, Morocco external intelligence service . (See email below)
    Sonya Reines-Djivanides representing SFCG, Search For Common Grounds, was called to take part in the meeting of experts and think thanks to analyze and outline recommendations to Western Sahara special envoy, Mr. Christopher Ross to help him draw a roadmap before the two conflicting opponents at the negotiating table to resolve the long protracted colonial dispute over Western Sahara. The mission outcomes, thus, were not supposed to reach the two belligerents, Morocco or the Polisario Front.
    However, Sonya Reines leaked the closed meeting outcomes to Ahmed Charai. More than that, and as mentioned in the email, she asked for a personal meeting to debrief him on the meeting and talk about the next step. She, undoubtedly, was seeking to get the Moroccan state official vision so as to pinpoint it in her NGO’s report during the coming debates of experts and think thanks whose final report was due to be submitted to Christopher Ross before December 16th of the same month, the date of the resumption of Manhasset negotiations between Morocco and the Polisario Front, Western Sahara internationally recognized representative.
    Sonya Reines, thus, committed a serious ethical violation against the trust put on her by Christopher Ross, the UN representative to Western Sahara.
    A year later in December 4th, 2011, Ahmed Charai, this same Moroccan intelligence agent, would be intercepted by the International Airport of Washington customs service in possession of about 20 thousands dollars, a sum of money that he didn’t declare, and thus was accused of “false declaration of a significant amount of money”. His release was bailed out by Morocco state through other special channels. 
    It is quite obvious that Sonya Reines’ move to divulge secret information to Ahmed Charai and calling him to come over to the US was in counter part of personal material gains betraying the very founding principals ethics of her NGO, Search For Common Grounds, and the trustworthiness of the party hiring her consultancy.
    Currently, Sonya Reines-Djivanides is the executive director of the European Peacebuilding Liaison Office (EPLO), an independent platform of NGOs and think tanks committed to the prevention of violent conflict. According to its official website, EPLO aims to influence the EU so that it promotes and implements measures which lead to sustainable peace between states and within states and peoples, and which transform and resolve conflicts non-violently.
    In similar cables laid online by the mysterious Chris Coleman, other high profiled journalists, distinguished diplomats and many other personalities have been the subject matter of scandalous revelations. The cables that subsequently have been authenticated by professional experts.
    It is worth mentioning that we tried to join Sonya Reines Djivanedes to comment on theses cables but suddenly her twitter account has been locked, as well that of EPLO. 
    Khalil Asmar
  • Des infos inédites sur les raisons de la rupture entre Rabat et Nouakchott

    Détails révélés pour la première fois au public sur la « réunion de rupture » entre Rabat et Nouakchott 
    La réunion du 12 décembre 2015 s’est avérée le pire jour de l’histoire des relations mauritano-marocaines. Le président a. soudainement, mis à fin la réunion, après avoir critiqué la provocation du gouvernement marocain au même temps qu’il réaffirmait son refus de toute négociation sur La Güera.
    Selon les sources de Zahra Chingueti, la présidence mauritanienne a reçu une demande sur un message urgent que le ministre des affaires étrangères Salaheddine Mezouar devait remettre au président sans dévoiler son contenu.
    Mais la surprise se trouvait dans la composition de la délégation et le contenu de la lettre.
    Le gouvernement a envoyé Mezouar à la tête d’une délégation des renseignements extérieurs et des forces armées composée de:
    1- Le Général Bouchaib Arroub, Inspecteur Général des forces armées et chef de la Zone Sud.
    2- Le Directeur des Renseginements Extérieurs Yassine Mansouri
    3 – Abderrahmane Benomar, ambassadeur du Royaume du Maroc en Mauritanie
    Le président a été étonné par le contenu du message. Le ministre Salaheddine a demandé des explications au hissement du drapeau mauritanien dans la localité de La Güera affirmant qu’il s’agit d’un territoire marocain et la présence du drapeau mauritanien est inacceptable et le gouvernement mauritanien est prié de prendre les mesures convenables.
    Les paroles de Salaheddine ont provoqué la colère du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz qui a considéré la participation d’un chef de l’armée marocaine dans une rencontre politique comme une menace claire adressée au gouvernement mauritanien. Il a réïtéré que la Mauritanie est responsable de l’administration de La Güera et de la situation qui y prévaut et elle a le droit de prévoir les mesures nécessaires pour la protection de son armée et que la région est devenue un point de transit des organisations criminelles et des trafiquants de drogue, ce qui est fortement rejetté par Nouakchott.
    Le président, furieux par le message inattendu, a rappelé à ses hôtes qu’ils devraient plutôt s’intéresser aux drapeaux qui sont hissés à Dakhla (les drapeaux des sahraouis) plutôt qu’à la ville de La Güera dont la protection est confiée à l’armée mauritanienne!
    La réunion a été conclue sans aucun accord en dépit du débat qui a eu lieu sans l’intervention d’aucun membre de la délégation mauritanienne présente dans la réunion.
    Cette réunion est le prélude d’une rupture entre Nouakchott et Rabat après une période de mauvaise entente en raison de la divergence de vision sur plusieurs dossiers régionaux, le Sahara Occidental à leur tête.
    La région de La Güera, qui est très proche de la capitale économique Nouadhibou est considéré comme une localité que le gouvernement mauritanien a refusé de quitter en 1981 malgré que son statut est reconnu en tant que territoire sahraoui.
    La région est toujours sous contrôle des forces des frontières mauritaniennes, sous protection des unités de la Gendarmerie. Mais, dernièrement, un contingent de l’armée y a été déployé dans le cadre d’une stratégie visant au déploiement des forces armées dans les zones frontalières, en particulier celles considérées comme dangereuses.
    L’armée mauritanienne autorise les sahraouis á visiter la localité pendant la journée sans toutefois leur permettre d’y passer la nuit en raison de son caractère militaire.
    Du côté mauritanien, ont participé à la réunion le ministre des affaires étrangères à l’époque Hammadi Ould Moimou et le directeur du cabinet Ahmed Ould Bahia et le directeur des renseignements extérieurs le général Mohamed Vall Ould Maayif.
    Source : Zahra Chinguetti, 12 juillet 2012
    Traduction non officielle de Diaspora Saharaui
  • El reconocimiento de la RASD por 84 países es « irrevocable » según el Derecho Internacional

    El ministro de asuntos exteriores de la República de Zambia anunció el viernes pasado que su país decidió retirar su reconocimiento de la RASD. Un anunció sacado del congelador para volver a calentarlo y ofrecerlo a un consumidor marroquí muy goloso cuando el menú lleva ingredientes del Sáhara Occidental. 
    Efectivamente, Zambia ya hizo el mismo anuncio el 29 de marzo de 2011. Parece ser que en 2013 restableció las relaciones con la RASD.
    Las noticias de este tipo tiene una importancia mínima y Marruecos las utiliza como hueso para acallar a la manada de perros que ladran para criticar su gestión del asunto saharaui.
    La realidad es muy diferente de la imagen que los gobernantes marroquíes pretenden proyectar en espera de poder imponer el hecho consumado de su invasión de la antigua colonia española mediante sobornos, tramas y chantaje. 
    Según el derecho internacional, el reconocimiento de un Estado es « irrevocable ».
    En efecto, el artículo 6 de la Convención sobre Derechos y Deberes de los Estados del 26 de Diciembre de 1933, más conocida como Convención de Montevideo, señala claramente que « el reconocimiento de un Estado meramente significa que el que lo reconoce acepta la personalidad del otro con todos los derechos y deberes determinados por el Derecho Internacional. El reconocimiento es incondicional e irrevocable ». 
    Además el artículo 3 de la misma Convención, estipula que « la existencia política del Estado es independiente de su reconocimiento por los demás Estados » y añade que « aún antes de reconocido el Estado tiene el derecho de defender su integridad e independencia, proveer a su conservación y prosperidad y, por consiguiente, de organizarse como mejor lo entendiere, legislar sobre sus intereses, administrar sus servicios y determinar la jurisdicción y competencia de sus tribunales. El ejercicio de estos derechos no tiene otros límites que el ejercicio de los derechos de otros Estados conforme al Derecho Internacional ». 
    Por consiguiente, el reconocimiento de la RASD por 84 países es irrevocable y el resto no es más que activismo que tiene como objetivo ocultar una severa derrota marroquí por la lucha del pueblo saharaui.
    Enlaces para leer la Convención de Montevideo:
  • Nueva era para el Sáhara Occidental

    Publicado en el diario LA RAZÓN, de Lima-Perú, el 13 de julio de 2016
    NUEVA ERA PARA EL SÁHARA OCCIDENTAL
    Ricardo Sánchez Serra
    Un Congreso Extraordinario del Frente Polisario (FP), único representante del pueblo saharaui reconocido por la ONU, eligió por gran mayoría a Brahim Gali como nuevo presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y secretario general del FP ante el fallecimiento del histórico líder Mohamed Abdelaziz, quien condujo en la guerra y en la paz al pueblo saharaui, cuyo territorio, el Sáhara Occidental, fue invadido por Marruecos en 1975.
    Gali es de línea dura. Fue combatiente y ministro de Defensa de la RASD. El pueblo saharaui espera de él que durante su mandato se logre la autodeterminación finalmente mediante el referendo ordenado por las Naciones Unidas, pero boicoteado por Marruecos y su socio Francia, que en el Consejo de Seguridad se comporta como potencia colonialista de siglos pasados y veta resoluciones a favor del pueblo saharaui como que el contingente de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso) tenga potestad de vigilar los derechos humanos.
    En un importante comunicado, el Consejo Peruano de Solidaridad con el Pueblo Saharaui saluda “las declaraciones del flamante presidente de fortalecer aún más el Ejército Popular de Liberación saharaui y el mayor énfasis de la labor diplomática, debido a que es conocida la ineficaz labor de las Naciones Unidas, que se encuentra petrificada por el veto irresponsable de Francia y la falta de interés de muchas naciones en solucionar el drama saharaui a pesar que los saharauis gozan del respaldo de la historia y del derecho internacional”.
    Las Naciones Unidas se ven incapaces de detener la violación a los derechos humanos y el expolio a los recursos naturales saharauis perpetrados por Marruecos, la potencia invasora del Sáhara Occidental.
    Mientras las naciones no actúen con principios y valores en su política exterior y en sus relaciones diplomáticas, no habrá justicia ni paz en el mundo.
    Por ello, el nuevo mandatario tiene la responsabilidad de recuperar el territorio invadido mediante la vía diplomática o militar.
    Esperemos que para la transmisión del mando el nuevo presidente, Pedro Pablo Kuczynski invite a su colega saharaui e inaugure una era en que la diplomacia peruana deje la inmoral “realpolitik” de lado e impregne su política exterior de valores y ponga énfasis en la libre determinación de los pueblos.
    @sanchezserra
  • La reconnaissance de la RASD est « irrévocable » selon le Droit International

    Pour la deuxiéme fois, un ministre zambien des affaires étrangères annonce la décision de son pays de « retirer » la reconnaissance de la RASD.
    Cependant, si Rabat a se payer les faveurs de certains Etats, il ne peut pas contourner le Droit International qui stipule, de manière claire et concise, que « la reconnaissance est inconditionnelle et irrévocable ».
    En effet, selon l’article 6 de la La Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États signée à Montevideo (Uruguay) le 26 décembre 1933, « La reconnaissance d’un Etat signifie tout simplement que celui qui le reconnaît accepte la personnalité de l’autre avec tous les droits et devoirs déterminés par le Droit international. La reconnaissance est inconditionnelle et irrévocable ».
    Et « L’existence politique de l’État est indépendante de sa reconnaissance par les autres États », souligne l’article 3. « Article 3. Même avant d’être reconnu, l’Etat a le droit de défendre son intégrité et son indépendance, de pourvoir à sa conservation et à sa prospérité et, par conséquent, de s’organiser comrns il l’entendra, de légiférer sur ses intérêts, d’administrer ses services et de déterminer la juridiction et la compétence de ses tribunaux. L’exercice de ces droits n’a d’autres limites que celles de l’exercice des droits des autres Etats conformément au Droit international ».
    Par conséquent, la reconnaissance de la RASD par 84 pays du monde est irrévocable. Le reste n’est qu’activisme médiatique visant l’opinion publique marocaine.
    Source pour lire la Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États:

    http://danielturpqc.org/upload/Convention_concernant_les_droits_et_devoirs_des_Etats_Convention_de_Montevideo_1933.pdf

    https://treaties.un.org/doc/Publication/UNTS/LON/Volume%20165/v165.pdf

  • Vers un rapprochement diplomatique mauritano-sahraoui

    Les relations entre le Maroc et la Mauritanie risquent de connaître une détérioration suite à des récents événements politiques. La participation d’une délégation mauritanienne de haut rang au Congrès extraordinaire du Front Polisario à Dakhla n’est pas passée inaperçue au Maroc où ce geste politique a été interprété comme un signe de rapprochement diplomatique mauritano-sahraoui. L’annonce de l’ouverture probable d’une représentation diplomatique sahraouie à Nouakchott n’a fait que rajouter aux inquiétudes marocaines.
    En effet, le congrès extraordinaire du Front Polisario, qui s’est déroulé les 8 et 9 juillet, a vu la présence d’une forte délégation mauritanienne conduite par l’ancien ministre de la Justice. Ainsi, la Mauritanie a envoyé une délégation conduite par Sidi Ould Zine, membre du Bureau politique du parti l’Union pour la République, au pouvoir actuellement, et ancien ministre de la Justice. La mission comprend également le président de la formation de l’Union des forces du progrès ainsi que des députés membres du groupe d’amitié parlementaire entre la Mauritanie et le Polisario.
    L’arrivée de cette importante délégation dénote selon les observateurs un rapprochement diplomatique entre la Mauritanie et la RASD, ce qui pourrait jeter un froid dans les relations entre Nouakchott et Rabat. Pour rappel, le président mauritanien avait décrété trois jours de deuil à la suite du décès de Mohamed Abdelaziz et dépêché son ministre aux Affaires islamiques et à l’enseignement originel, Ahmed Ahl Ould Daoud, pour assister à la cérémonie d’inhumation de l’ancien chef du Polisario et président de la RASD à Bir Lahlou. Pour le moment, le Maroc se refuse à toute réaction officielle pour ne pas aggraver les choses, laissant à sa presse le soin de lancer des campagnes médiatiques contre le voisin mauritanien.

    http://algeriesolidaire.net/vers-un-rapprochement-diplomatique-mauritano-sahraoui/

  • El Régimen jurídico de la Apatridia en España: el caso de los saharauis (II)

    Un caso paradigmático referente a la apatridia en España viene siendo el de lossaharauis. Hasta el año 2007, la práctica administrativa era denegar las solicitudes de apatridia de los ciudadanos de esta antigua colonia española. El 20 de noviembre de 2007 hay un punto de inflexión que determina el sentido de las resoluciones administrativas debido a jurisprudencia establecida en la Sentencia del Tribunal Supremo de dicha fecha, referente al recurso 10503/2003.
    Ya vimos el otro día como el artículo 1.1 del Real Decreto 865/2001, de 20 de julio, el que aprueba el Reglamento de reconocimiento del estatuto de apátrida dispone que « Se reconocerá el estatuto de apátrida conforme a lo dispuesto en la Convención sobre el Estatuto de los Apátridas, hecha en Nueva York el 28 de septiembre de 1954, a toda persona que no sea considerada como nacional suyo por ningún Estado, conforme a su legislación, y manifieste carecer de nacionalidad ».
    Referente al territorio concreto del Sahara: la citada sentencia delimita con claridad la naturaleza jurídica del territorio en cuestión y cito textualmente:
    « Con fecha de 16 de octubre de 1975 la Corte o Tribunal de Justicia Internacional, en respuesta a las cuestiones solicitadas por la XXIX Asamblea de las Naciones Unidas (Resolución 3292), emitió su opinión consultiva en relación con dos cuestiones relativas al Sahara Occidental, señalando, por unanimidad, en la primera de las cuestiones que « el Sahara Occdental (Río de Oro y Sakiet El Hamra) en el momento de su colonización por España no era un territorio sin dueño (terra nullius) ». En síntesis, la Corte Internacional fundamenta el Dictamen en relación, en concreto, con la situación comenzada en 1884 —que es el momento en el que España proclama su protectorado sobre Río de Oro— en los siguientes términos: 9 « Según la práctica de los Estados en ese período, los territorios habitados por tribus o pueblos que tuvieran una organización social y política no se consideraban terra nullius; en su caso, se consideraba en general que la soberanía no se adquiría mediante la ocupación, sino mediante acuerdos concertados con los gobernantes locales.
    La información proporcionada a la Corte demuestra:
    a) Que en el momento de su colonización el Sáhara Occidental estaba habitado por pueblos que, aunque eran nómadas, estaban organizados social y políticamente en tribus y tenían jefes competentes para representarlos;
    b) Que España no actuó sobre la base de establecer su soberanía sobre terra nullius: por eso, en su decreto de 26 de diciembre de 1884, el Rey de España proclamó que estaba tomando el Río de Oro bajo su protección sobre la base de acuerdos concertados con los jefes de las tribus locales ».
    En consecuencia, ya desde su origen, España nunca consideró españoles a los saharauis, aunque mediante Decreto 2258/1976, de 10 de agosto, se les concediera a los entonces resientes en el Sahara Occidental la opción de poder optar por la nacionalidad española, y, aunque determinadas normas españolas intentaran, incluso, un proceso de « provincialización » del territorio ».
    Una vez que se produce la descolonización de dicho territorio, a los saharauis no los queda otra opción que, por un lado, optar por la nacionalidad española, opción articulada en el Decreto 2258/1976 de 10 de agosto, a ejercitar por el período de un año y sólo para aquéllos que reunían determinados requisitos documentales que les unían con la antigua potencia colonizadora española.
    Otra opción sería acogerse a la nacionalidad marroquí. No parece esta opción viable ya que una vez que España abandona el territorio, Marruecos se perfila como potencia sucesora y una gran parte de la población saharaui residente que no ostentaba la nacionalidad española pasan a convertirse en refugiados, existiendo una oposición tácita pero clara al nuevo statu quo. En última instancia, la Corte de Justicia Internacional en la sentencia anteriormente mencionada niega la existencia de vínculos entre la población saharaui y la nueva potencia ocupante. Lo mismo sucede con Mauritania.
    Respecto de la posibilidad de acogerse a la nacionalidad argelina, Argelia nunca ha realizado manifestación alguna en el sentido o tendente a otorgar dicha nacionalidad a los saharauis refugiados que residen en los campamentos de Tinduf. Cuestión distinta es que dicho país, por razones humanitarias, expida pasaportes a los ciudadanos saharauis a efectos identificativos y para que puedan viajar fuera del país. 
    Por lo tanto, desde las perspectivas marroquí, mauritana o argelina no se cumple la exigencia de la Convención de Nueva York para que los saharauis sean « considerados » como nacionales suyos « conforme a su legislación ».
    La sentencia indica que tampoco se puede considerar a este colectivo como incluidos en el supuesto de la excepción prevista en artículo 1.2.i) de la Convención de Nueva York de 1954 , esto es, como « personas que reciben actualmente protección o asistencia de un órgano u organismo de las Naciones Unidas distinto del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados, mientras estén recibiendo tal protección o asistencia ».
    Según la Resolución del Consejo de Seguridad de la ONU nº 690 (de 24 de abril de 1991), por la que se creó —por unanimidad— la Misión de Naciones Unidas para la Organización del Referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO) en modo alguno reconoce a los saharauis la protección y asistencia exigida por la excepción convencional de precedente cita; si se observan los objetivos de la misma se podrá comprobar que tal Misión está dirigida a « supervisar » el cese del fuego entre el Reino de Marruecos y los saharauis; a « verificar » la reducción de tropas de Marruecos en el territorio del Sahara; a « supervisar » la restricción de tropas marroquíes y saharauis a lugares señalados; a « supervisar » el intercambio de prisioneros de guerra; a « hacer efectivo » el programa de repatriación; a « identificar y registrar » las personas con derecho a voto; así como a « organizar y asegurar » la celebración de un referéndum libre y justo, dando a conocer los resultados.
    En virtud de toda esta interesante argumentación, dicha sentencia ha permitido desbloquear la situación de los solicitantes de apatridia saharauis en España y en estos momentos cualquier ciudadano saharaui que acredite mínimamente tal condición, puede acceder al beneficio del estatuto de apatridia en España.
  • El viaje, por Mohamidi Fakal-la

    Cumplidos cuarenta días de la desaparición física de Mohamed Abdelaziz, líder del frente Polisario y presidente de la República Saharaui, igualmente seis años atrás abandonó este mundo otro responsable de la organización y el estado, Mahfud Ali Beiba, y más tarde falleció otra figura política que su nombre se había identificado con el proceso independentista de nuestro pueblo, El Jalil Sid’ Emhamed.
    La lista de los que ofrendaron su juventud, el tiempo, la comodidad y hasta la vida en aras de la causa, sería imponible nombrarlos aquí con nombre y apellido. Muchos de ellos eran conocidos en la esfera Nacional e internacional. Sin embargo, otros se habían ido sin ser reconocidos tanto aquí como allá, pero se fueron con la firme convicción y la nuestra que vivieron de manera sencilla, audaz y honorable. Vinieron humildes y Se habían marchado en absoluto silencio. Algunos de ellos por su corta edad y entrega a la causa, ni siquiera reivindicaron la vida. Eran muchos, pero con vuestro permiso, me agradecería citar algunos ejemplos de estos hombres desconocidos. Hablar de todos ellos es imposible, porque eran demasiados: de diferentes edades, de diferentes rangos, de diferentes batallas, de múltiples altitudes, colores, del norte, del sur y del centro del país. Hombres y mujeres que sus nombres aparezcan escritos en lápidas de martirio: Lehlaui, Abderrahman, Aljafed, Cristián, Buyema, Lualy, Moulud, Baha, Suleiman, Mahmud, Brahim, Luchaá, Mabruk, Sidahmdat, Basiri, Talebbuya, Munina, Salka, Fatma… Todos emprendieron el viaje de no retorno, pero con la convicción absoluta de que la obra de los saharauis será algún día concretizada por todo un pueblo, erguidos sus pies sobre la tierra como frondosos árboles que alientan la vida.
    Con el permiso de nuestro amigo Néstor Suleiman, con su pluma queremos homenajear a nuestros desaparecidos, no con ofrendas florales, ni himnos fúnebres, ni lágrimas ni con retratos gigantes. Queremos decirles adiós, a lo simple, a lo humilde, a lo natural, a lo que nos hace a nosotros más humanos y saber reflexionar sobre el inevitable e inesperado viaje del fin de una etapa. Suleiman se refería a este viaje de manera breve, concisa y objetiva en su fascinante relato El tren de la vida. Os invito a subir el tren de Néstor Suleiman y recordarles que tengan prudencia en este largo viaje.
    El tren de la vida.
    « La vida es como un viaje en un tren, con sus estaciones, sus cambios de vías, sin accidentes. Al nacer nos subimos al tren y nos encontramos con nuestros padres, y creemos que siempre viajarán a nuestro lado, pero en algunas estaciones ellos se bajarán dejándonos en el viaje a solas. De la misma forma se subirán otras personas serán significativas: nuestros hermanos, amigos, hijos y hasta el amor de nuestra vida. Muchos viajarán y dejarán un vacío permanente. Otros pasan desapercibidos que ni nos damos cuenta que desocuparon sus asientos. Este viaje estará lleno de alegría, tristeza, fantasías, esperas y despedidas. El éxito consiste en tener buenas relaciones con todos los pasajeros, en dar lo mejor de nosotros. El gran misterio para todos, es que no sabemos en que estación nos bajaremos, por eso, debemos vivir de la mejor manera, amar, perdonar, ofrecer lo mejor de nosotros…así, cuando llegue el momento de desembarcar y quede nuestro asiento vacío, dejemos bonitos recuerdos a los que continúan viajando en el tren de la vida. Te deseo que el viaje en tu tren sea mejor cada día cosechando éxitos… Ah, les doy las gracias por ser pasajero de mi tren ».
    M.M.Fakal-la
    http://generaciondelaamistad.blogspot.com/2016/07/el-viaje-por-mohamidi-fakal-la.html

  • MINURSO : Le Maroc cède face aux pressions de l’ONU

    Le Maroc a fini par céder à la volonté du Conseil de Sécurité en acceptant le retour de la totalité du contingent expulsé de la MINURSO, la mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental.
    Selon des informations rapportées par l’agence de presse sahraouie SPS, un premier groupe rentrera au Sahara Occidental cette semaine et le reste le fera avant la fin du mois de juillet courant.
    Pour rappel, le Maroc avait procédé à l’expulsion de la composante civile de la MINURSO dans le but de porter atteinte à sa capacité d’organiser le référendum et à rapporter sur la situation politique et des droits de l’homme au Sahara Occidental en limitant ses prérogatives á la simple tâche de surveiller le cessez-le-feu.