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  • Sonya Djivanides, l’espionne d’Ahmed Charai, répond par le silence et le blocage de son compte Twitter

    Dans un article précédent nous avons parlé de Sonya Reines Djivanides, la dame qui dirige le Bureau Européen de Liaison de Consolidation de la Paix dont le siège à Bruxelles. De 2009 à 2015 elle a représenté aussi Search for Common Ground, une ONG internationale « active dans la consolidation de la paix et le règlement des conflits. SFCG s’efforce d’instaurer des relations de coopération en lieu et place des conflits, en utilisant une approche multiforme. Elle travaille avec les médias et des partenaires administratifs et civils locaux pour trouver des moyens de renforcer la capacité des sociétés à résoudre les conflits d’une manière à la fois constructive et adaptée à la culture du pays. Elle encourage les sociétés engagées dans des conflits à comprendre leurs différences et à agir sur leurs points communs ».
    L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, a demandé à cette ONG de préparer avec d’autres institutions et experts des recommendations et conseils susceptibles d’aider les Nations Unies à résoudre ce conflit vieux de 40 ans.
    Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Mme Djivanides a assité à la réunion en tant que membre de SFCG et en sortant de la réunion elle s’est dépêchée d’envoyer un email à son ami marocain Ahmed Charai, qui est le relais de la DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc. Le texte de son email ne laisse aucun texte sur le type de relation qui la lie avec l’espion marocain.
    Mme Djivanides a failli à son devoir envers l’ONG pour laquelle elle travaille. Elle a transmis des renseignements sensibles à un ressortissant d’un pays qui est partie dans le conflit visé par la réunion.
    Le lendemain, Ahmed Charai a transmis ces informations à son chef qui n’est ni plus ni moins que Mourad El Ghoul, le Chef du Cabinet de Yassine Mansouri, directeur général de la DGED.

    Après avoir lu notre publication sur cette affaire, le compte Twitter de Mme Djivanides n’est plus accessible qu’aux abonnés confirmés et a effacé notre compte de la liste de ses abonnés.

    Le compte twitter de son ONG, EPLO, a été aussi bloqué aux abonnés confirmés.

  • Takbar Haddi, el coraje de una madre

    Esta entrada ha sido escrita por el poeta Ali Salem Iselmu, miembro de la Generación de la Amistad Saharaui.
    Cuando la conocí me impactaron sus ojos, su determinación y la fuerza de sus palabras. Ella habla siempre desde el corazón y con mucha tenacidad. Su hijo, el hijo que ella perdió aquella fatídica noche,cuando fue atacado brutalmente en el portal de su casa. Primero le lanzaron una piedra al pecho, luego lo arrastraron por toda la calle y al final uno de los agresores le clavó una tijera en el cuello. Él quería ser libre, y delante de todos, siempre levantaba su mano derecha, haciendo con sus dedos la señal de la victoria. Recitaba unos versos del poeta tunecino Abu Kasem Alchabi en los que siempre decía: “si un día el pueblo aspira a la vida, inevitablemente desaparecerán las oscuras noches, inevitablemente serán rotas las cadenas”.
    Su madre conocía de sobra, sus discusiones en el aula, cuando se negaba a aceptar el contenido de las clases de historia, rechazaba el mapa que le dibujaban en la pizarra y quedaba con sus amigos para organizar manifestaciones en los que reclamaban el fin del asedio, la ocupación y la represión.
    Era una situación de angustia y dolor, en la que todos los días ella recibía insultos, por defender a su hijo, por inculcarle los valores de la resistencia y la dignidad. Con él recorría la zona de Imrikli donde sus antepasados sembraban cebada y la repartían de forma solidaria entre los distintos miembros de su comunidad.
    Nunca una madre había luchado tanto, enfrentando el hambre, la sed, el frío y el calor, ante la mirada de los verdugos que pasean impunemente, después de haber perpetrado un crimen deleznable, arrancando la vida de un joven que quiso derrotar el miedo, que se respira en las calles de su ciudad.
    Cuando aquella ambulancia lo llevó al hospital, escoltado de un furgón policial, Haidala se desangraba poco a poco. El médico de guardia le cosió la herida, sin desinfectarla. Quería que se apagara para siempre.
    La policía aún no satisfecha, lo trasladó al calabozo para seguirle interrogando y torturando. Su cuerpo herido estaba lleno de sangre y pus, tuvieron que drenarlo para extraerle el líquido infectado. Era ya demasiado tarde, para un cuerpo agotado y lleno de dolor.
    Los ojos de Haidala se apagaron al igual que los pálpitos de su corazón, se despidió del mundo que permitió su muerte, permitió su agonía.
    Soñó que la tierra era suya, y en una plaza llena de gendarmes volvió a dibujar las huellas de sus abuelos. Hombres indomables, guerreros del desierto, dueños de la lluvia que nace de las nubes.
    Su madre, la madre coraje. Abandonó sus padres, su ciudad y decidió peregrinar en busca de justicia. En sus pancartas dibujó el rostro joven de su hijo y con su voz reclamó justicia a un mundo lleno de pusilánimes, de hombres de traje y corbata que se niegan a condenar un asesinato que ha destrozado la vida de una mujer, a ella que enseñó a sus hijos a ser libres y a no claudicar nunca, frente a la mentira y a la usurpación de su dignidad.
    Cuando en el interior de una madre, hay una herida profunda que guía su corazón, tarde o temprano, llegará una razón poderosa que derrotará los argumentos del silencio y el horror.
    En tú plaza
    en la plaza que alzó
    tú voz,
    te vimos atrapado
    cercenado tu cuerpo.
    La sangre salía,
    una madre gritaba,
    el silencio
    las miradas
    las largas calles.
    El sol se ocultó
    detrás de una sombra
    no supimos de Haidala.
    Al igual que muchos
    lo dejarán sin nombre
    borraran su historia
    la historia de tantos hombres
    que nacieron mirando
    la luz de la luna
    recorrer sus cuerpos.
  • Le maquereau, le tartufe et la complice.

    Par Ali Ou Hmad
    Le commerce du sexe est certainement l’activité la plus prospère au Maroc. Elle est l’une des principales « branches économiques » qui alimentent la banque centrale en devises fortes. Tous les films et autres reportages sur ce commerce ne gênent en rien l’édifice « national ». C’est de la publicité gratuite. Cela attire plus de « pigeons » et surtout plus de frustrés et autres névrosés qui nous viennent des « lieux …. » à comptes bancaires bien garnis de pétrodollars.
    En plus de la misère qui reste la cause principale de la débauche généralisée, nous sommes en droit de parler de la responsabilité:
    1- De l’Etat, véritable maquereau pour ne pas parler de proxénète
    2 – Du gouvernement semi-barbu, véritable tartufe: « couvrez ce …que je ne saurais voir »
    3 – La société en véritable complice. Les mosquées et autres places occupées de force par des milliers de personnes sont pleines à craquer, mais une fois « trawih » terminées, c’est la ruée vers la débauche. Excités par « tqawt تقاوت », des imams, et autres faux dévots se livrent, sans retenue aucune, aux activités qui contredisent leurs prêches. 
    Les palaces et autres lieux douteux accueillent le reste de la société. Les travailleuses du sexe, les proxénètes, les flics du coin…maximisent leurs chiffres d’affaire en ce mois sacré de l’année. Toute la société (ou presque) se « désaltère ». En plus du sexe, l’alcool connait le succès. Il suffit de voir le nombre de canettes et bouteilles vides abandonnées dans les coins « tranquilles ».
    En résumé: ramadan reste un mois chéri pour les marocains. Il y a de quoi!
  • Moroccoleaks : Cinglante lettre de Jill Grossvogel à Ahmed Charai

    Pour sdi Yassine

    —– Message transféré —-
    De : Jill Grossvogel
    À : ahcharai2005@yahoo.fr
    Envoyé le : Ven 15 juillet 2011, 4h 48min 30s
    Objet : remerciements de votre reponse

    cher Monsieur,

    Je suis sensible à vos réponses et je me sens obligée de vous écrire plus longuement maintenant. Cependant je sais, en même temps, que si je n’étais pas américaine, je ne serais pas traitée de la même façon. Les marocains sont « jetables » sauf ceux aux plus hauts niveaux. J’ai trop vécu et trop vu pendant mes années là-bas puisque j’y passais « invisiblement » pour ainsi dire (ressemblant beaucoup a une marocaine, vêtue en djellaba, foulard, et babouches — j’inclus des photos), ce qui me permettait de témoigner du vrai comportement des autorités par rapport a des amis marocains dont la plupart provenaient des ksours délabrés, où je dormais sur un tas de zarbiya au lieu d’un lit confortable dont j’avais l’habitude, où il n’y avait ni toilette romiya ni lavabo, où le khoubs kbir bezaf se faisait sur un feu en four de pise chauffe par des palmiers (qui ne produisaient plus de dattes a cause de la grande sècheresse), où les femmes accouchaient par terre chez elles sans toubib, où elle employaient la « pharmacie berbère » puisqu’elles ne pouvaient pas payer les médicaments proscrits. J’ai vu plusieurs amis mourir, soit sur la route ou il restait après un accident puisqu’il n’y avait pas d’ambulance équipée dans cette partie du Maroc, soit a l’hôpital public puisqu’il n’y avait pas de quoi payer le traitement chimio thérapeutiques nécessaire, où aucun docteur ne lui donnait la pronostique de son cancer jusqu’à ce que je sois allée directement demander pour lui. A moi, il parlait, Au patient marocain sans ressources, non.
    J’ai mon doctorat en littérature française et russe de la fin du 19e siècle; je parle italien, russe, chouya darija. J’ai enseigne à la fac de Cornell University (qui fait partie de la prestigieuse Ivy League) mais les gens avec lesquels je restais ne sont pas allés à l’école après l’âge de 14 ans. Beaucoup ne savaient pas lire. Quelle conversation ai-je eue avec ce monde si différent de celui dans lequel j’ai grandi au plein centre de Manhattan, dans une famille aisée et cultivée? Eh ben, cher Monsieur Charai, j’ai appris des choses importantes que je n’oublierai jamais. Des échanges passaient souvent par des intermédiaires qui parlaient français; moi j’ai appris un peu le darija et le tamazight pour comprendre d’ou venait les pensées de ce peuple qui m’avait accueillie avec tant de chaleur et de grâce alors qu’eux, ils survivaient dans une pauvreté inimaginable. Moins ils possédaient, plus ils m’offraient de leurs biens. Je suis même en train d’écrire un livre sur le sujet: Passing. Morocco from 9/11 to the Arab Spring of 2011, rempli de photographies sur chaque page, prises du peuple chez eux, dans la rue, au souk, après des naissances et des morts, servant dans des bistrots, ou bien gardiens de parking. Par contre, je participais aussi a des vernissages de la galerie d’art avant-garde RE de Lucien Viola, (Marrakech). J’ai eu, chez lui, beaucoup de discussions fascinantes avec les membres de la fac..
    Alors oui, je « porte en [moi] des séquelles » de cette période marocaine. Et ces séquelles ont pris la forme, justement, de mon engagement aujourd’hui. Depuis l’arrivée sur scène du Mouvement du 20 février, et ceux qui les soutiennent, qui, pour la première fois a ma connaissance, n’a plus peur de faire face a ceux qui leur volait leur pays et leur dignité. Je traduis des commentaires en anglais pour que le monde anglophone sache ce qui se passe actuellement, et je partage les vidéos tournées sur place au moment des manifestations, et au moment ou le referendum était vote. Ce sont des preuves pour moi que si le Maroc continue à ne pas reconnaitre la voix du peuple, la volonté du peuple, la monarchie et le makhzen touchent à leur fin.
    J’espère pouvoir vous rencontrer lorsque je reviens au Maroc. Sincèrement. Car les « séquelles » dont vous parlez ne sont pas terminées pour moi. J’ai l’impression qu’il vaut mieux attendre, avant de rentrer tout de suite, pour laisser s’épanouir les résultats des efforts entrepris. C’est clair que ce n’est pas toujours la réussite (voir la Libye, la Syrie, l’Egypte même) mais au moins j’aurais vu l’expression libre (c’est-a-dire, non-payée par l’état) d’un certain nombre de marocains qui tenaient à renverser un système corrompu et, finalement, il faut le dire, vieillot. Ce changement couvait depuis les années de plomb. Je tiens à vous parler, a ce moment-la, M. Charai, parce que c’est sur et certain que mon bonheur sera, comme vous avez devine, de revenir a un pays libre, qui a vide la pourriture qui le rongeait et l’empêchait d’assumer la totalité de son être.
    Il faudrait rester en contact.
     

     Jamila

    Jill Elyse GrossvogelF I N E   A R T S   C O N S U L T A N T  &
    Founder of Berber Sources Artisanat 2001 – 2010
    Chicago .  Nice  .  Paris



    Message envoyé le jour avant

    Pour Sdi Yassine

    —– Message transféré —-
    De : Jill Grossvogel
    À : ahcharai2005@yahoo.fr
    Envoyé le : Jeu 14 juillet 2011, 19h 27min 03s
    Objet : presse internationale sur la situation actuelle au Maroc

    Mon cher M. Charai,
    En voici d’autres commentaires, en francais et anglais, a l’egard d’un Maroc que nous sommes tout juste en train de decouvrir. Je me pose la question suivante: comment pourrez-vous en toute conscience tenir vos positions telles qu’elles sont indiquees dans l’article du NY Times l’autre jour?     —
     HASSAN II CONSIDERAIT DEJA LE MAROC COMME L’ARRIERE COUR DE LA MAISON FAMILIALE. LE FILS NE FAIT PAS MIEUX. DES ELEMENTS D’APPRECIATION, JADIS MAL CONNUS PAR D’AUTRES PAYS MAIS CE N’EST PLUS LE CAS AUJOURD’HUI GRACE AUX MEDIAS ET AUX RESEAUX SOCIAUX COMME FACEBOOK, NOUS PERMETTENT DE COMPRENDRE LES RAISONS DU DOUBLEMENT DE LA FORTUNE ROYALE GRACE A L’IMMOBILIER:
    1. L’essentiel des terrains appartenant à la famille royale proviennent de confiscations après la marocanisation car les seuls vrais bénéficiaires des terres récupérées sont le roi, sa famille et son entourage direct. Le reste sert à acheter le silence et la docilité de l’armée et les hauts cadres administratifs dont quelques hommes politiques anciennement de gauche. 
    2. Les terrains appartenant au palais et à ses thuriféraires jouissent d’une espèce de régime d’exception dans la mesure où ils ne sont pas touchés par les procédures des différents schémas directeurs, sauf consultation spéciale ou intervention des proches du palais qui déterminent le zoning et donc la valeur des terrains qui, comme par enchantement passent du statut agricole ou non constructible à celui de grande densité.
    3. Aucun fonctionnaire de l’urbanisme en charge des autorisations de construire ne peut, sous peine de mesure de coercion, s’opposer à un projet du roi ou de ses proches. 
    4. Le roi ne paie pas d’impôts sur ses bénéfices. Il faut savoir que la direction des impôts est toujours confiée à un proche du pouvoir. 
    5. La direction générale de la conservation foncière est exclusivement aux mains de proches du pouvoir afin de couvrir les différentes confiscations de terres domaniales et taire ainsi, l’ampleur colossale des « acquisitions » royales. 
    6. L’essentiel des gros projets immobiliers, touristiques ou hôteliers entrepris au Maroc le sont par des investisseurs étrangers dont le partenaire exclusif est le roi ou son entourage direct. Ce sont les impôts du peuple marocain qui paient les infrastructures qui desservent ces projets, mais c’est le roi qui en engrange les bénéfices. Nous ne sommes guere etonnes si la misere du peuple avance, simultanement et a grand pas, avec la fortune royale au Maroc.

    All the steps taken, supposedly, in order to justify, repair or eliminate the crimes of this monarchy, have been cosmetic, as in the « Instance Equité et Réconciliation » which left a bitter taste of unfinished business, in which different committees, as soon as they were appointed, fell into dormancy. At least the regime should have had the decency to put its repugnant and aging henchmen back in the closet, instead of continuing to rely on their service, a vestige of Hassan II’s era. The king, who augmented exponentially, the predatory nature of his economic moves, linking with them his family, his inlaws, the power elite surrounding him and his foreign friends, has no other chois from now on but taking his leave in advance.
    Conceding true power to the people would seriously call into question the calm in which his commercial affairs remain, and the impunity with which he has undertaken them, in flagrant abuse of his powers.

    Runnng the risk of having to, one day, explain the origins of the royal family’s immense fortune, or even provide details of its accounts based on money-laundering of revenues from his father, Hassan II, will not exactly enable him to « sleep the sleep of the just. » Right up to his own personal comfort, which would be threatened, the outrageous list of civil perks from which he benefits, could likely be, from that point on, challenged and discussed publicly by an independant parliament. And that’s not even taking into account that regrettable affair of deceit in which royal palaces were sold by his father Hassan II to various « domains. » The current king, Mohamed VI, is the self-proclaimed beneficiary and yet we, the Moroccan people, are obligated to assure him continued maintenance of this luxury.

    Everything in Mohamed VI’s behavior casts serious doubt his intellectual honesty, if not his honesty, period. Stubbornly refuing to hear the voice of reason and wisdom, he’s conscientiously missed all his designated rendez-vous with History, and those suggested by his own people. No one will be able to accuse the Moroccan people, from now on, of having sinned by an exces of zeal, or impatience or violence. But by the same token, no one will be able to accuse them of being silent in the face of this ignominy forced on them for half-a-century, since they had never forgotten their legitimate rights.

    The young people marching today in our streets, in the name of the universal principles of dignite, freedom and equality, have no arms other than their slogans and their chests. Despite that, they are herded away like animals which one would like to round up forcibly and bring back to the fenced-in area. They are imprisoned, humiliated, tortured, insulted by ignorant police and thugs, before being freed into the hands of what can only say is of the most rudimentary and token justice, determined in advance. In order to understand what this Movement means, one should remember that the parents of these young people, their own parents, lived through the horrors of a dictatorship. What more could one wish that for their children to have a better life than the one they led?

    Jill Elyse GrossvogelF I N E   A R T S   C O N S U L T A N T  &
    Founder of Berber Sources Artisanat 2001 – 2010
    Chicago .  Nice  .  Paris

  • Une carte du gouvernement français qui risque de fâcher les marocains

    Il s’agit d’une mappe conçue par le Centre de Crise et de Soutien du Ministère français des Affaires Etrangères pour renseigner les voyageurs français sur les zones considérées par le Quai d’Orsay comme zones à risques.
    Il y a lieu de remarquer qu’ils ont pris le soin de bien séparer le territoire du Sahara Occidental du Maroc avec une ligne de démarcation des frontières et une couleur qui indique un classement différent, le territoire sahraoui étant considéré comme une zone de « vigilance renforcée ».
    Cette démarcation prouve qu’aucun pays, même les plus proches alliés comme la France ne reconnaît une quelconque prétendue souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 après le retrait des espagnols.
    La prétendue marocanité du Sahara n’existe que dans les cerveaux formatés par la propagande du Makhzen.
    Sources des cartes :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/maroc/
  • Anders Kompass, a loose transvestite as a hero

    Anders Kompass, director of field operations at the UN human rights office in Geneva is gone back to his country where he was received with full honors. Since then, he is considered by the whole world as a hero who sacrificed his job and his career to defend the UN ethics, while it is more than proven that he betrayed the ideal of the institution for which he worked for over 30 years.
    Documents whose authenticity leaves no doubt show that Kompass has failed in its duty to defend human rights in Western Sahara. Worse, he has done everything to enable Morocco to continue to violate human rights in the former Spanish colony.
    The man who has just left the Geneva offices is anything but a hero. After the revelations about him, he is nothing more but a coward and a man who betrayed the ideal for which was founded this great institution where he worked.
    For occult and mysterious reasons, Kompass transmitted to the Moroccan ambassador in Geneva sensitive and confidential information relating to one of the oldest disputes that the UN is trying to resolve for over than 24 years. Worse, he arrived to undermine UN efforts directed to the protection of human rights in the Western Sahara territory.
    As the moroccan police batons fall down on Sahrawi women in Western Sahara, Kompass applied to praise an alleged Moroccan progress regarding human rights and democracy. Why? A question only he can answer. And the question that the Sahrawis are asking is: Why the UN silence on this truth?
  • Sahara Occidental : Le Conseil de Sécurité attend un rapport du SG au début du mois de juillet

    Le Conseil de sécurité attend un rapport du Secrétaire général au début du mois de Juillet sur la question du retour retour du contingent civil de la MINURSO, a déclaré vendredi le Représentant permanent du Japon, M. Koro Bessho, qui présentait le programme de travail mensuel du Conseil.
    D’après des informations rapportées par le site d’actualité de l’ONU, M. Bessho dont le pays préside le conseil de Sécurité au mois de Juillet, interrogé sur la question de l’évolution de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), a annoncé que le Conseil attendait un rapport du Secrétaire général au début du mois et que c’est une question que le Conseil de sécurité, devrait examiner, dans le cadre de ses consultations.
    Pour rappel, la composante civile de la MINURSO a été expulsée par le Maroc au mois de mars. Le Conseil de Sécurité a donné un délai de 90 jour pour son retour.
  • Le Maroc voulait installer des équipements d’écoute dans la société Mauritel

    Une source très au fait de la question des télécommunications en Mauritanie a déclaré que la crise entre le gouvernement mauritanien et la société Mauritel a explosé lorsque les autorités mauritaniennes après avoir reçu des informations rapportant que le société a autorisé certains de ses employés marocains à mettre sous écoute des numéros de téléphone sensibles.
    Les autorités ont vite réagi avec l’expulsion des concernés en utilisant la carte du permis du travail et la règle qui préconise la distribution des fonctions entre mauritaniens et marocains.
    Les mesures adoptées par le gouvernement mauritanien ont été étendues à d’autres sociétés étrangères pour éviter qu’elles ne touchent que les marocains. Ainsi c’était le cas pour les tunisiens de Matel, les soudanais de Chinguitel et des travailleurs occidentaux à Tasiast.
    La refus de la Mauritanie d’installer ces équipement est la raison derrière la crise entre la Nouakchott et Rabat. Une crise démentie par les milieux officiels.
    Mourassiloun, 29/06/2016
  • Le Maroc fâché contre la France

    « La visite de M. Jean-Marc Ayrault à Rabat est reportée pour des raisons d’agenda de la partie marocaine. MM. Ayrault et Mezouar sont convenus, lors d’un entretien téléphonique, de trouver une nouvelle date au plus vite », a déclaré jeudi le porte-parole de l’Elysée dans un point de presse.
    Contrairement aux annonces de la presse marocaine, c’est bien la partie marocaine qui se trouve derrière le report de la visite du chef de la diplomatie française. La décision marocaine exprime le mécontentement du Maroc qui n’a pas trouvé le soutien nécessaire de Paris dans la décision d’expulser le contingent civil de la MINURSO et dans la ´defiance exprimée envers le Secrétaire Général de l’ONU.
    Le prétexte de l’agenda a été invoqué aussi pour ne pas recevoir Ban Ki-moon à Rabat.
    Ce désaccord est révélateur quant à la position de la France qui a déjà été exprimée par M. Ayraul dans une lettre envoyée le 31 mars 2011 à l’ «Association des amis de la république arabe sahraouie démocratique» (ARASD), où il y résume les positions de son parti sur ce contentieux et dont voici le texte intégral:
    ASSEMBLEE NATIONALE                                                REPUBLIQUE FRANÇAISE
    Jean-Marc Ayrault                                                               LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE
    Député-Maire de nantes
    Président du groupe socialiste, 
    radical, citoyen et divers gauche
                                                                                                    Paris, le 31 mars 2011
                                                                                     Madame Régine Villemont
                                                                                     Présidente Associations des Amis de la 
                                                                                     République Arabe Sahraouie Démocratique
                                                                                    356 rue de Vaugirard
                                                                                    75015 PARIS
    Madame la Présidente,
    J’ai bien reçu la lettre que vous m’avez envoyée le 23 mars au nom de « à l’ «Association des amis de la république arabe sahraouie démocratique» (ARASD).
    Vous trouverez ci-après, les positions qui sont les nôtres sur ce difficile contentieux.
    «Les socialistes dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés» A savoir, en ce qui concerne le Sahara Occidental:
    « Les socialistes dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés. A savoir, en ce qui concerne le Sahara Occidental : 
    1- « Tout doit être fait pour permettre aux Sahraouis d’exprimer librement leur volonté sous le contrôle des organisations internationales. » (19 novembre 1975)
    2- Le PS soutient « les efforts accomplis par le secrétariat général de l’ONU (…) pour organiser un référendum d’autodétermination dans des conditions qui en garantissent la validité (…) Il ne saurait être question de s’écarter de ce plan ». Seul un règlement juste et conforme au droit international (…) peut puvrir la voie à la paix (…) » (16 octobre 1991).
    ·. « il est absolument nécessaire que soit restaurée une dynamique de dialogue entre le Maroc et le Front Polisario (…) et que soient mises en application les résolution du Conseil de Sécurité qui s’imposent aux deux parties en conflit » (14 juin 2005).
    Ce différend international concerne l’expression du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il affecte des pays et des peuples amis. A ce double titre, il nécessite un suivi attentif de la part de la représentations nationale française et une disponibilité. J’ai en conséquence particulièrement signalé votre initiative aux députés SRC, socialistes, radicaux et citoyens, membres de la commissions des affaires étrangères et des groupes d’amitié, France-Algérie et France-Maroc.
    Concernant plus particulièrement votre demande d’entretien du 6 avril, c’est bien volontiers que M. François Lonclem député de l’Eure, vice-président du groupe SRC, socialiste, radical et citoyen, vous recevra au nos de tous ses collègues.
    Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l’assurance de mes salutations les meilleures.
                                                                                                                           Jean-Marc Ayrault
  • Moroccoleaks : Le Maroc avait demandé que Van Walsum reste jusqu’à fin décembre 2008.

    Le mandat de Peter Van Walsum, Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental depuis 2005 a pris fin le 21 août 2008. Il n’a pas été renouvelé par Ban Ki-moon. Cependant, son successeur n’a été désigné qu’en janvier 2009. Probablement à cause des agissements du Maroc dans les coulisses.
    En effet, selon un email envoyé par Ahmed Charai le 8 août 2008, celui-ci informe son chef, Mourad El Ghoul, directeur du cabinet de Yassine Mansourim qu’il a demandé à Elliott Abrams, à l’époque conseiller adjoint du président Bush pour les Affaires de sécurité nationale, chargé de la Stratégie de démocratie globale, « d’intervenir pour qu’au moins Walsum reste jusqu’en décembre. Il a aussi écrit à Jasin Issaacson, de l’American Jewish Committee pour qu’il envoie « une lettre officielle au Secrétaire Général lui demandant de veiller sur les engagements pris par le Conseil de Sécurité afin de faciliter les négociations entre le Maroc et les autres parties concernées par l’affaire du Sahara ».
    Charai ajoute que Jack Avital, le président de l’Alliance juive des Sépharades US contactera « son ami coréen et l’invitera très vite (fin août) à NY pour organiser une réunion avec Ban Ki-moon ».
    Il envoie aussi une copie de l’email qu’il a adressé á Theresa Hunter M., la secrétaire de Elliot Abrams

    Email à Theresa Hunter M. 8 août 2008:
    Please to follow this email to Elliott, Thanks.
    « The Moroccan governement is very worried for the process of negociations with Polisario encouraged by the Security Council. They think that an abrupt change of the representative of the General Secretary could hinder this initiative. This is why the Morocca wish that M. Walsum stays until next December 2008. The Moroccan government hope that the USA encourage Ban Ki-moon in this way ».