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La LADDH accuse ouvertement le Maroc
La Ligue Algérienne pour la Défense des droits de l’Homme (LADDH), a accusé hier, le Maroc d’inonder volontairement l’Algérie par d’énormes quantités de drogue visant à nuire à sa jeunesse.Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’instance des droits de l’homme a accusé le Royaume chérifien d’utiliser la drogue comme moyen de pression politique, en indiquant que ce pays se trouve derrière l’introduction organisée des drogues sur le territoire algérien, d’autant qu’il est le premier producteur mondial du cannabis, selon les estimations de l’ONU.«Le Bureau national de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, suit attentivement l’ampleur de la drogue et la toxicomanie fréquentes en Algérie, en provenance du Maroc et tant que le Royaume chérifien d’inonder notre pays de toutes sortes de drogues comme l’attestent les quantités gigantesques que saisissent régulièrement», peut-on lire dans le document de la LADDH.«Le mal émane de ce pays qui n’a jamais caché sa haine envers l’Algérie et que pour la punir, il n’a pas hésité d’utiliser la drogue comme moyen politique pour détruire son peuple, en visant particulièrement les adolescents», a accusé la LADDH. L’instance a affirmé que le jugement qu’elle dégage de cette situation est confirmé par les chiffres officiels annoncés par les services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, DGSN et Douanes) qui ont procédé à la saisie d’une quantité de 800 tonnes de kif traité et 145 000 personnes arrêtées dont 1279 étrangers en Algérie depuis 09 ans dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, cette quantité de drogue provenant du Maroc a été saisie dans différentes régions du pays, notamment 81,02% à la bande frontalière dans la région ouest du pays.C’est dans ce contexte que le Bureau national de contrôle des drogues, a parlé de 350 mille toxicomanes en Algérie alors que la réalité sur le terrain confirme que ce pourcentage n’est pas véridique, surtout après la propagation de la drogue dans les écoles, les universités et les quartiers populaires qui démontre que l’Algérie compte plus d’un million de jeunes consommateurs de drogues qui est devenu une véritable menace pour la stabilité et la sécurité du pays et mérite plus d’attention et de mesure pour lutter contre ce fléau dangereux .Et à cet égard Mr. HOUARI Kaddour secrétaire national chargé des dossiers spécialisés de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), persuader que le chiffre indiqué par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), confirme notre rapport qui a été publié à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue le 26 juin 2015.Par ailleurs, le Bureau national de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme «affirme que ce fléau est devenu un véritable problème de santé publique et que sa consommation n’a jamais atteint un seuil aussi alarmant chez nous, cible actuellement la plus précieuse catégorie de la nation et son énergie représentées par les jeunes, que des tonnes de drogues qui pénètrent la frontière algérienne de la frontière ouest du pays quotidiennement, constituent une menace importante à la jeunesse algérienne où l’Algérie est classée au deuxième rang mondial de la quantité de drogues saisies derrière l’Espagne, ce qui élève à 126.685,7 kg de résine de cannabis ont été saisies en Algérie en 2015».Samir Hamiche -
Au Maroc, Paul Kagamé a rencontré un faux ministre des affaires étrangères
Dans les photos officielles de la visite du président rwandais Paul Kagamé au Maroc, Salaheddine Mezouar s’est éclipsé de la scène laissant la place à Tayib Fassi Fihri qui a été présenté sous le titre de ministre des affaires étrangères.
Dans la photo, le président rwandais avec Tayeb Fassi-Fihri, conseiller du roi Mohammed VI présenté comme ministre marocain des affaires étrangères (site officiel rwandais)
Dans le díner d’Iftar offert par le roi Mohammed VI était présent Tayib Fassi Fihri, alors que Mezouar était absent.Salaheddine n’apparaît que le dernier jours à l’aéroport pour la cérémonie d’adieu[youtube https://www.youtube.com/watch?v=yRYEiwVCKmw] [youtube https://www.youtube.com/watch?v=yCAnKZhmh0w]
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Maroc : Le plan commercial le plus touché par les conséquences d’un Brexit
Jeudi 23 juin, les Britanniques vont voter sur un Brexit, qui aura des effets non seulement sur le pays et l’Europe mais aussi sur les autres pays qui ont des relations commerciales et politiques avec le Royaume-Uni.Le Maroc fait partie de ces pays, donc quelles seraient les conséquences directes pour lui d’un Brexit? Dans un article publié le 21 juin 2016, L’Usine nouvelle, a répondu sur cette question.En cas de » Brexit « , les conséquences géopolitiques sont incalculables pour les 28 devenus 27 mais aussi pour les partenaires de l’Union, à commencer par ceux de la zone Méditerranée et le Maroc. Selon le magazine, le Maroc commerce surtout avec la France et l’Espagne, environ 40% de ses exportations. Au total, les exportations marocaines vers le Royaume-Uni représentent environ 500 millions d’euros (plus de 5 milliards de dirhams). Les échanges bilatéraux de biens et services s’élèvent au total à environ 2,3 milliards d’euros par an. Le Maroc exporte notamment des fruits et légumes, vêtements, des phosphates et des composants automobiles vers le Royaume-Uni. Celui-ci exportant des hydrocarbures, de l’acier, des pièces automobiles ou des équipements électriques vers le royaume chérifien. Au plan commercial, les conséquences d’un Brexit pourraient être les plus directes. Le Maroc est un partenaire étroit de l’Union européenne à travers le « statut avancé » de 2008 mais aussi plusieurs importants accords de libre-échange, notamment agricole (sauf que celui-ci est partiellement suspendu actuellement à propos d’un différent sur le Sahara occidental).Les produits agricoles et de la pêche pèsent ainsi 22 % des exportations marocaines vers l’UE. L’Europe négocie actuellement un accord de libre échange « complet et approfondi » (ALECA) avec le Maroc, mais le royaume bénéficie déjà pour ses produits agricoles et industriels d’un accès privilégié et de droits de douane réduits vers tous les membres de l’Union, Royaume-Uni compris .En cas de scission de Londres, à l’issue d’une période de transition, les Britanniques ne seront plus tenus pas les accords commerciaux UE-Maroc. Pour le Maroc, le Royaume-Uni pourrait devenir comme un « nouveau pays » avec ses propres règles.En la matière, tout dépendra du choix du Royaume-Uni. Au lendemain d’un Brexit, cette décision complexe dépendra du contexte politique, de l’attitude du Parlement britannique (majoritairement pour le « Bremain » et du choix in fine du gouvernement dont on ne sait qui sera le chef (Boris Johnson ?).Comme l’a détaillé la fondation Robert Schuman, techniquement, une bonne demi-douzaine de solutions sont possibles façon norvégienne, suisse ou islandaise au sein de l’Espace économique européen ou de l’Association européenne de libre-échange, notamment. Avec pour hypothèse maximaliste, un simple statut de pays tiers pour le Royaume-Uni vis-à-vis de ses anciens partenaires.De nouvelles règles commerciales à négocierSelon les cas, le Maroc, comme tous les pays partenaires de l’Union européenne pourrait devoir négocier de nouvelles règles commerciales avec le Royaume-Uni sur l’accès de ses produits agricoles, halieutiques ou industriels. Et s’accorder sur les conditions d’accès et aussi les droits de douane.Ce processus sera long. Il faudra d’abord que Londres s’accorde sur son nouveau statut via à vis de l’Union et que celui-ci soit ratifié par l’ensemble des pays européens et le Parlement européen. Avant, ensuite, que Londres ne passe aux négociations commerciales avec des dizaines de pays tiers. On imagine bien qu’à côté de la Chine, des Etats-Unis ou de l’Inde, le Maroc ne sera pas le premier pays sur la liste du 10, Downing street.Outre la politique commerciale, en cas de Brexit, et selon, là encore le statut qui sera négocié, le Royaume-Uni pourrait choisir, non plus, de se référer aux normes techniques européennes (comme depuis 1992 au sein du Marché unique) mais d’établir les siennes sur des sujets comme la sécurité alimentaire et phytosanitaire ou encore les produits automobiles. A moyen terme, les exportateurs vers le Royaume-Uni devraient alors entamer des procédures de mise en conformité ou de tests distincts des normes européennes qu’ils connaissent. Difficilement quantifiable, cette contrainte serait néanmoins un facteur de coût supplémentaire pour les entreprises de pays tiers comme le Maroc. Dans les faits, il semble peu probable que Londres remette tout à plat en terme de normes techniques vis-à-vis des pays tiers. Dans le cadre de programmes pluriannuels de dons, et dans le cadre de sa « politique de voisinage », l’Union européenne est un bailleur de fonds important de la rive sud de la Méditerranée et notamment du Maroc. Pour la période 2014-2020, le Maroc doit ainsi recevoir de 728 millions à 890 millions d’euros d’aides directes de l’Union européenne. A cela s’ajoutent divers programmes, par exemple sur le contrôle des migrations ou les énergies renouvelables sans compter les prêts de la BEI. Ces engagements s’inscrivent dans le « cadre financier pluriannuel 2014-2020 », en clair le budget de l’Europe, qui s’élève à 960 milliards d’euros sur cinq ans. Du simple fait du Brexit, les aides au Maroc ou à la Tunisie ne vont pas s’arrêter du jour au lendemain. Mais lors de la négociation du futur budget européen, celui de l’après 2020, le retrait de Londres pèsera de tout son poids.Le Royaume-Uni contribue directement pour 14% environ du budget européen. Mécaniquement, celui-ci devrait donc être réduit d’autant ! D’où un immense programme d’économies à attendre sur les dépenses de l’Union, notamment sur l’aide extérieure. Toutes choses étant égales par ailleurs, un calcul arithmétique appliqué à la situation actuelle montre que potentiellement cette « perte » serait de l’ordre de 100 millions d’euros sur 7 ans pour le Maroc.D’autre part, les ressortissants marocains doivent déjà solliciter un visa pour se rendre dans le pays. Néanmoins pour certaines catégories d’entre eux, un Brexit pourrait avoir des implications. C’est le cas des membres étrangers de la famille (conjoint, enfants) d’un citoyen européen mais n’ayant pas eux-mêmes la nationalité d’un des pays de Schengen : par exemple le conjoint marocain d’une citoyenne française résidant tous deux en France. Aujourd’hui, celui-ci bénéficie, non d’exemption de visa mais de certaines facilités de séjour et d’entrée au Royaume-Uni, ce qu’a confirmé un arrêt de la Cour de justice européenne de 2004. Cette disposition serait amenée à disparaître en cas de Brexit, pour être ensuite renégociée dans un cadre bilatéral entre le Royaume-Uni et les pays tiers. Ce qui prendra du temps. De plus, l’immigration étant devenue un thème central de la campagne du Brexit cela ne sera pas une priorité du gouvernement britannique. A noter que neuf pays européens dont le Royaume-Uni ont conclu avec le Maroc en 2013 un accord sur la mobilité, concernant essentiellement le contrôle des migrations que Londres pourrait remettre en cause en cas de Brexit. Pour le reste, le Royaume-uni a fait valoir pour l’essentiel son « opt-out » dans la plupart des directives européennes sur l’immigration et les visas. La situation actuelle changerait donc peu en cas de victoire du « leave ». -
Paris : Table ronde sur les droits de l’homme au Maroc
Un grand moment a été vécu ce 23 juin à l’Assemblée nationale à Paris.La table ronde – conférence de presse sur les droits de l’homme et la liberté d’expression au Maroc a attiré pas mal de monde, et beaucoup de personnes n’ont malheureusement pu y accéder.Organisée par le député français Jean-Louis Roumégas, elle rassemblait les associations suivantes : ASDHOM, AMDH, RSF (Reporters sans frontières), FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme), Amnesty international et Free press unlimited. Le journaliste et universitaire Omar Brouksy a brossé le contexte politique marocain avant que chacune d’entre elles ne prenne la parole.Cette table ronde faisait écho au procès du 29 juin prochain à Rabat où seront jugés Maâti Monjib, Abdessamad Aït Aïcha, Hicham Mansouri, Hisham Khribchi, Mohamed Sber, Rachid Tarik et Maria Moukrim.Ce procès, déjà reporté trois fois, est particulièrement suivi en France chez les parlementaires des deux chambres représentées comme chez les militants et simples amis, mais aussi dans un certain nombre d’autres pays du monde. Comme l’ont souligné quasiment tous les intervenants, s’il y a eu des avancées significatives au Maroc, il reste inquiétant et inacceptable que le Maroc ne respecte même pas ses engagements internationaux, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et sa propre Constitution qui garantissent la liberté d’expression.Ces journalistes sont accusés, pour certains d’avoir perçu des subventions de l’étranger sans l’avoir déclaré au secrétariat général du gouvernement, pour les autres d’atteinte à la sûreté nationale/de l’État. Cette dernière accusation, très grave, vise un universitaire et de jeunes journalistes militant pour les droits humains et la liberté d’expression, et se base principalement sur la formation à l’utilisation et la promotion de Story maker, une application pour smartphone permettant de réaliser des reportages de qualité avec des moyens simples, le tout étant développé par l’ONG néerlandaise Free press unlimited (et promu par le journal The Guardian). Cette ONG a expliqué qu’elle était présente au Maroc depuis 2006, seul pays au monde avec lequel il y a des problèmes liés à ces formations. Pourtant Story maker permet de partager l’information en toute sécurité par les téléphones mobiles et de rester connectés au monde où, on le sait, les nouvelles circulent vite. Le Maroc voudrait-il, dès lors, se déconnecter du monde en interdisant story maker ?On sait que le Maroc est bien mal placé dans le classement des pays qui respectent la liberté d’expression : 131ème sur 180. Beaucoup de journalistes sont intimidés, menacés, harcelés, arrêtés et accusés de façon insidieuse (on pense notamment à Ali Anouzla sous le coup d’une accusation grave depuis 2013 mais non encore jugé à ce jour).Le durcissement en matière de liberté d’expression -donc le non respect de la Constitution et des engagements internationaux- concerne aussi les associations dont soit les statuts ne sont pas enregistrés soit les activités sont interdites (l’AMDH étant principalement visée), tout comme les manifestations pacifiques (arrêter des chômeurs handicapés qui manifestaient devant le Parlement est pour le moins singulier et aberrant).Ce 23 juin, deux des co-accusés avaient pu effectuer le déplacement pour témoigner de cela dans leur vie et leur quotidien.Quant à Maâti Monjib, retenu par d’autres obligations, attaqué ces dernières semaines dans des médias proches des services -comme si sa réputation n’avait pas été assez entachée par cette affaire- , on veut en faire un opposant politique ni plus ni moins alors qu’il prône toujours la modération et le dialogue et qu’il analyse systématiquement les mécanismes du pouvoir politique puisqu’il s’agit de sa spécialité académique.À l’Assemblée nationale, ce 23 juin, le moment était grave mais intéressant et mobilisant, riche de précisions et d’échanges. Toutes les associations présentes et intervenantes s’affirment solidaires de ces sept co-accusés et demandent aux autorités marocaines d’abandonner toutes les charges à leur encontre.S’il n’était question du respect de la Constitution marocaine et des engagements internationaux, il s’agirait alors tout .simplement de redorer l’image du pays. Affaire à suivre !…Paris, le 24 juin 2016.Comité français de soutien à Maâti Monjib et aux six autres accusésAli LmrabetFacebook -
La maîtresse d’Ahmed Charai qui travaillait pour Search for Common Ground et EPLO
Elle s’appelle Sonya Reines-Djivanides et son email ne laisse aucun doute sur sa relation avec le marocain Ahmed Charai.C’était le 8 décembre et, selon ses mots, elle vient de sortir d’une importante réunion convoquée par l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Elle tient à faire un compte-rendu en personne à Ahmed Charai pour lui donner les détails de la réunion. Voici la traduction de son email:Cher Ahmed,
Nous venons de terminer deux jours très productifs, énergiques et créatives sur la question de la réunion d’experts des thinks tanks du Groupe d’amis du Sahara occidental, Chris Ross a était très impliqué dans le processus. Je voudrais vous parler de la réunion, qui était présent, ce que nous avons discuté et les prochaines étapes. S’il vous plaît appelez-moi ou laissez-moi savoir quand vous êtes libre pour en parler. Je voudrais aussi beaucoup vous rencontrer en personne alors fais-moi savoir si tu as prévu de te rendre aux États-Unis. J’attends de tes nouvelles.
Meilleures salutations,
SonyaA l’époque, Sonya Reines-Djivanides était Directrice des Bureaux de Bruxelles de Search for Common Ground, une ONG américaine pour laquelle elle a travaillé de 2009 à 2015, au même temps qu’elle travaillait comme directrice exécutive du Bureau Européen de Liaison de Consolidation de la Paix, une plateforme d’ONG et think tanks engagées dans la prévention de conflits violents.Le lendemain, 9 décembre 2010, Ahmed Charai transmettait à son chef les informations rapportées par Mme Sonya.Pour Sdi Yassine: Très urgent
L’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :
– Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI.
– Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;
– Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;
– David Carmen, professeur de droit au Canada ;
– Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground
– Et Robert Malley du Crisis Group.
Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion: Jacod Mundy, universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:
1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »
2- De concevoir les substances des prochaines négociation entre le Maroc et le Polisario
3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross.
Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.De cette réunion 5 recommandations ont été faites :
1. Changer la manière de faire dans les négociations et explorer beaucoup plus le plan marocain par rapport à celui de James Baker afin de relever les convergences et des les discuter.
2. Mettre de côté les questions de souveraineté et d’indépendance.
3. Revoir la tactique de Christopher Ross en tant que médiateur. Et adopter les rencontres séparées. Le but étant de faire ressortir le meilleur des différentes positions
4. Recommandation à Christopher Ross de rechercher un document officiel ou officieux intitulé « International security guarantee » signé par les USA et la France. Par ce document les deux pays doivent s’engager à adopter les conclusions de C. Ross telles quelles sont présentées.
5. Organiser des conférences en Europe par des institutions comme l’IFRI et l’IRIS sur le sujet.Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.
Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.Email de Christopher Ross à ce sujet :
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La honte d’être arabe
Enfants massacrés par Riyad au Yémen Soutenu par 109 des 193 pays Etats membres de l’ONU, le représentant israélien Danny Danon a permis à son pays, Israel de présider, pour la première fois, une commission au sein de l’Assemblée Générale de l’ONU. Celle des Affaires Juridiques, en l’occurrence.Dès l’annonce des résultats, le 17 juin, des médias palestiniens ont rapporté qu’au moins quatre pays de la Ligue arabe (dont le Maroc) avaient apporté leurs soutien à la candidature israélienne.Le Maroc, c’est connu, le fait en vue de récolter des soutient à son occupation du Sahara Occidental. Les trois autres pays…? Il ya fort à parier que l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Egypte auraient soutenu le candidat israélien.Il faudra se conformer avec la spéculation sur l’identité des autres trois pays parce que les pays arabes ont demandé que le vote soit à bulletin secret.Les palestiniens, comme c’est devenu habituel, continue à parier sur leurs relations avec le Maroc, le pays qui a laissé Tel Aviv suivre les débats d’un sommet arabe célébré à Rabat. Hassan II y avait installé des micros pour permettre cette opération.Les autres pays arabes, au lieu de s’en prendre à Israel pour son occupation des terres palestiniennes, ils poitent leurs armes vers des pays musulmans comme le Yémen, la Syrie et l’Iran.Aujourd’hui, c’est une honte être un arabe. -
Moroccoleaks : Le Gouvernement Mourad El Ghoul
Dans cet email envoyé par Mourad El Ghoul à l’attention d’Ahmed Charai, le texte d’un article publié et ensuite effacé par l’Observateur du Maroc. Une copie est joignable sur le site Maghress eet dont voici le lien :Le gouvernement du 21 février Une transition fleurieLe Souverain a donné des signes majeurs de changement. Des signes certains. Le gouvernement de transition qu’il a mis en place ravale les démocraties arabes musulmanes, africaines, hébraïques, andalouses, amazighes et indo-européennes au rang de brouillons de gouvernance hésitants et approximatifs. Jugez-en !Au Palais Royal, Moulay Hicham fait une entrée remarquable en qualité de vice-roi du Maroc. L’exigence révolutionnaire a cédé le pas devant les avantages évolutionnaires. «Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras» a effacé le contrat familial négocié.Au Secrétariat particulier de Sa Majesté le Roi, Ali Amar rassure. Les milieux d’affaires sont heureux car ils connaissent bien cet homme qui a souvent «volé» de ses propres ailes. Il donnera, certainement, à la prédation, thème cher au mouvement des jeunes, son vrai contenu.Personne, dans ce contexte de transition, n’a trouvé incongru qu’Aboubakr Jamaï soit nommé Premier ministre. Celui qui a toujours donné au régime 24 heures de survie avant l’écroulement général aura pour mission historique de doubler son espérance de vie. Tout son être, ses talents multiples – n’exagérons rien -, ses relations diverses font de lui la personne idoine pour relever ce défi historique. Les primates du makhzen tremblent…La nomination aux Affaires étrangères d’Ali Lamrabet, par contre, n’a fait couler aucune goutte d’encre. Les stylos étaient à sec. C’est le tajine qui a trouvé son couvercle. L’analyse, l’anticipation, les réseaux, la stratégie, l’élégance, l’éloquence, le charisme, le sens de l’éthique, etc., il a tout pour lui.Le ministère des Habous et des Affaires religieuses a échu, sans débat, et pourquoi donc débattre, à Abdeslam Yassine. Il en a rêvé, il l’a obtenu. L’apôtre de l’islam tolérant, ouvert et pacifique écrira certainement un nouveau chapitre du livre de l’Alliance des civilisations. Le stratégique ministère de l’Intérieur a, lui, été confié à Khalid Jamaï, le père consentant du Premier ministre. Il connaît ce département du temps où il essayait de ramollir les années de plomb en offrant ses conseils bénévoles aux différents ministres en exercice, mais cela sa biographie officielle ne le dit pas ou plus. Cet ex-spécialiste du nouveau régime se reconvertira toujours avec autant de bonheur, et d’acharnement surtout, dans la transition du futur régime.Karim Tazi, le militant du taux zéro de la TVA, de l’abolition de l’IS et l’IGR et de la dissolution immédiate des syndicats et de l’Administration des Douanes hérite du ministère des Finances. Il propose un programme de relance. Il est d’ores et déjà assuré du soutien de la bourse de Casablanca et de toutes les fédérations unies de la CGEM. A sa nomination ils ont entonné tous le célèbre chant patronal : «Il est des nôtres…», chant historique de ralliement de la Confédération quand elle a de la visibilité. Il a promis de fêter l’adoption de la première loi de Finances du nouveau règne sur son yacht.Fouad Abdelmoumni, qui croit tout ce qu’on lui raconte du moment que ça peut irriguer son égo gauchisant, donnera au ministère de la Justice et des Droits de l’homme toute la mesure de son talent. Il a juré de renvoyer au bagne tous les juges qui refusent de devenir indépendants. Il a le soutien unanime de tous les greffiers, de tous les substituts et de tous les ersatz. Il a promis à sa fille qui fait des études en France de se venger de ceux qui ont égaré son passeport.Le ministère de la Culture a récupéré une grosse pointure. Un homme d’art et de culture. Le surenchérisseur unique. Le prince des ventes publiques. Tableaux, verres de cristal, statuettes, carafes, vaisselle, rien n’échappe à sa vaste culture. Fadel Iraqi est une chance pour le Royaume. Un chineur à la tête d’un département vital : la mémoire, la boîte noire et la boîte à bijoux du Royaume. Les musées nationaux seront administrés à coup sûr. Gare à vos bibelots !Mounir Remmache a pris le portefeuille de l’Agriculture. Après le Maroc vert, voici le Maroc qui fume. Son projet de remplacement à grande échelle des cultures maraîchères et des cultures céréalières par la culture du cannabis a beaucoup plu à Bruxelles. Peut-être un peu plus à Amsterdam, tout de même. La mise en place d’une industrie nationale lourde sur les bases de la transformation du chanvre indien intéresse beaucoup l’OMS et les Nations Unies. Et en passant, les conseils de gouvernement vont changer d’odeur !C’est tout naturellement qu’Ali Anouzla a pris le portefeuille de la Communication avec en prime le poste de porte-parole du gouvernement. Son expérience électronique et son sens aigu de l’éthique ont fait la différence. Il propose l’abrogation du code de la presse, du code pénal, du code du commerce, du code de la route, du code postal, du code share, etc. Là où il y a un code, Ali Anouzla abroge. Toutefois on a appris de source sûre que le code de son coffre-fort ne sera pas touché par cette mesure.Zineb El Rhazoui, au ministère de la Condition féminine, promet de lancer des déjeuners citoyens pendant le mois de ramadan. Avant la rupture du jeûne naturellement. Au nom des sacrifices que nécessite la transition, M. Abdeslam Yassine, ministre des Habous, a promis de participer activement à ces déjeuners.Nadia Yassine récupère le ministère de l’Education nationale. Elle saura y insuffler une culture aussi vaste qu’universelle. La théoricienne de l’Etat civil résoudra bien évidemment tous les problèmes qui se posent à notre identité. Elle a déjà un problème à résoudre, retrouver le malin qui a posté ses images en compagnie de son copain en Grèce. L’Intérieur a promis son aide.Au ministère de la Jeunesse et des Sports, Oussama Lakhlifi, montrera, s’il arrête de fumer, cela va de soi, qu’il a du souffle. Le leader des manifestations de jeunes a un seul écueil. C’est que désormais, il devra donner l’exemple. Pas si sûr. Quoiqu’il puisse au moins apprendre aux jeunes qu’avec un kéfieh, une barbe de puceau et un bérêt à la Che Guevara, ils peuvent se faire un nom.Qui d’autre qu’Ahmed Benchemsi pouvait avoir le ministère de la Recherche scientifique ? Le jeune boursier de l’université de Stanford, le filleul le plus célèbre du pays, l’étudiant le plus doué des générations à venir, l’homme au micro-cravate élégant, le maître du verbe et des tréteaux, le magicien du stylo-plume est à sa place. C’est l’homme lige. Un seul bémol cependant. Moulay Hicham aurait pu également cumuler ce poste, mais comme c’est un chercheur qui cherche depuis douze ans sans trouver, il a dû céder ce portefeuille à un jeune chercheur qui promet beaucoup. Surtout d’ailleurs qu’il a lui aussi tété les mamelles du makhzen. La recherche va décoller pour de bon. Viennent ensuite une série de nominations stratégiques pour conforter la transition. Mustapha Adib, le porte parole du Comité des officiers médiatiques libérés, à l’Inspection des FAR. Hicham Bouchti, un élément international des Forces Auxiliaires, à la tête de la DGED. Mahjoub Tobji, un ex-officier en colère, au commandement de la Gendarmerie Royale. Le mouvement philanthropique Ansar El Mahdi place Tarik Abderrahim, un ex-officier de police égaré, comme patron de la DGSN. Le tableau est donc complet. Ce gouvernement marocain de transition est à l’image d’une composition florale raffinée impressionniste. Un jardin des délices en pointillé. Un printemps arabe des sens en pastel. Avec ce gouvernement, l’avenir sera, à n’en pas douter, radieux. Définitivement. Le gouvernement provisoire est là, il faudra donc faire avec. Seule crainte et non des moindres, le provisoire risque de durer longtemps. Très, très longtemps. Mais au moins on peut être rassuré. Le spermatozoïde qui devait féconder l’œuf pour donner ce gouvernement s’est égaré, semble-t-il en chemin. Enfin, bonne journée et sachez que vous l’avez échappé belle. -
Moroccoleaks : Christopher Ross en quête d’aide chez Search for Common Ground
Selon cet email envoyé le 9 décembre 2010 par Ahmed Charai à Mourad El Ghoul, l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, a contacté l’ONG internationale Search for common ground (SFCG) pour la charger d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à son adresse.TEXTE INTEGRAL DE L’EMAILL’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :– Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI.– Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;– Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;– David Carmen, professeur de droit au Canada ;– Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground– Et Robert Malley du Crisis Group.Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion: Jacod Mundy, universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »2- De concevoir les substances des prochaines négociation entre le Maroc et le Polisario3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross.Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.De cette réunion 5 recommandations ont été faites :1. Changer la manière de faire dans les négociations et explorer beaucoup plus le plan marocain par rapport à celui de James Baker afin de relever les convergences et des les discuter.2. Mettre de côté les questions de souveraineté et d’indépendance.3. Revoir la tactique de Christopher Ross en tant que médiateur. Et adopter les rencontres séparées. Le but étant de faire ressortir le meilleur des différentes positions4. Recommandation à Christopher Ross de rechercher un document officiel ou officieux intitulé « International security guarantee » signé par les USA et la France. Par ce document les deux pays doivent s’engager à adopter les conclusions de C. Ross telles quelles sont présentées.5. Organiser des conférences en Europe par des institutions comme l’IFRI et l’IRIS sur le sujet.Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.Visite au Maroc de John Marks, président de Search for Common Ground -
Le Maroc, toujours le plus grand producteur mondial de cannabis selon l’ONU
Année après année, le Maroc continue d’occuper la place peu enviable de premier producteur au monde de cannabis et l’Algérie qui est envahie par cette drogue en connait quelque chose. C’est l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui le dit dans son dernier rapport en date du jeudi 23 juin 2016.Ainsi donc, le Maroc, avec sa méga production de Hachich, est une véritable menace non seulement pour l’Algérie, mais également pour son voisinage, maghrébin et africain, ainsi que pour l’Europe. « Deux tiers des saisies qui ont eu lieu en Europe en 2013 ont été faites en Espagne, principale porte d’entrée de la drogue marocaine dans le continent » affirme l’ONU dans son rapport. La fermeture des frontières avec ce pays, se trouve encore une fois amplement justifiée.Au Sahel, les narco-trafiquants et les groupes terroristes présents au Sahel tel qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Ansar Dine, Boko Haram et le MUJAO, tirent, de ce trafic de drogue marocaine, leurs principaux financements. Trafics d’armes, de drogues et blanchiment d’argent sont devenus monnaie courante entre tous ces groupes.Se référant aux données de l’Organisation mondiale des douanes, l’ONU indique que « 116 tonnes de résine de cannabis saisies, soit 65% de la quantité totale saisie à l’échelle mondiale, proviennent du Maroc ».« L’Europe, l’Afrique du Nord, ainsi que le Proche et le Moyen-Orient demeurent les principaux marchés de la résine de cannabis, toujours produite en majeure partie au Maroc et en Afghanistan, comme le montrent les informations fournies par les États membres concernant la provenance de la résine saisie », précise l’institution onusienne. -
Les Britanniques ont dit oui au Brexit : «Goodbye Europe!»
De Londres, Boudjemaa Selimia – Le Royaume-Uni a finalement choisi de mettre fin à quarante-trois années d’appartenance à l’Union européenne, en disant oui au Brexit. Après un faux espoir pour les partisans dumaintien, dans les premières heures qui ont suivi la clôture du référendum organisé jeudi au Royaume-Uni sur l’avenir du pays au sein de l’UE, la tendance a pris forme très tôt ce matin. Le «leave» termine à 52%, selon les résultats définitifs.Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le Premier ministre David Cameron a annoncé son intention de démissionner, mais assurera la transition jusqu’en octobre prochain, le temps de designer son remplaçant. S’exprimant en début de matinée devant sa résidence londonienne du 10 Downing Street, il a tenu à souligner que son successeur devra engager les négociations de sortie de l’UE.«Je ne peux pas être le capitaine qui mènera le vaisseau», a-t-il souligné. Cameron paye donc le prix de ses calculs politiciens qui visaient éventuellement à maintenir sa formation au pouvoir. En convoquant ce référendum sur le Brexit, il a incontestablement signé sa mort politique. De son côté, le chef de file de l’extrême-droite britannique, l’Europhobe Nigel Farage, demande que la date d’aujourd’hui devienne une «fête nationale britannique».Le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn appelle, lui, à «respecter» la décision du peuple britannique et à «négocier la sortie de l’Union européenne», annonçant des «jours difficiles à venir» pour tous les Britanniques. Sur le plan économique, les effets du Brexit ont vite été vite ressentis. La livre sterling a chuté à son plus bas niveau depuis 1985. L’issue du scrutin qualifiée unanimement en Grande-Bretagne et dans le monde de «séisme politique», est en voie de faire exploser la configuration du Royaume-Uni.Les nationalistes en Ecosse et en Irlande du Nord annoncent dans la foulée la tenue d’éventuels référendums sur leur indépendance. L’Ecosse et l’Irlande du Nord ont voté pour un maintien au sein de l’Union européenne. L’effet le plus immédiat et perceptible du Brexit devrait se faire sentir sur la liberté de déplacement des ressortissants britanniques dans l’espace de l’Union européenne.La sortie du pays du bloc des 28 devrait désormais s’accompagner de la nécessité pour les ressortissants britanniques de demander un visa en cas de voyage en Europe continentale. Sans oublier les contrecoups que subirait la coopération sur le plan sécuritaire et la gestion du dossier de l’immigration. Les Britanniques sont désormais appelés à gérer seuls ces dossiers complexes.B. S., correspondance particulière