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  • Hillary Clinton et Nicolas Sarkozy, les dangers éminents sur le peuple sahraoui

    Ils sont deux candidats pour l’échéance des prochaines élections présidentielles et ils jouissent d’une présence relativement très marquante dans les indices de sondages électoraux malgré les difficultés et les diatribes de la presse et l’opinion public l’accusant d’être derrière les guerres qui secouent le Moyen Orient, le Maghreb et le Sahel Africain.
    Ils défendent à bec et ongles les agissements impérialistes, l’occupation et la suppression des peuples tels que le peuple colonisé au Sahara Occidental contre lequel ils se positionnent en faveur de l’occupation marocaine.
    Le couronnement de Hillary et Sarkozy au sommet des deux super puissances mondiales, la France et l’Amérique, s’avère un danger réel sur les sahraouis et leur combat légitime de libération face à l’une des plus vicieuses occupations des temps modernes et qui encore perdure pendant quatre décennies.
    Pourtant, leur appui feutré de l’occupant marocain n’est pas tout à fait gratuit et il n’est pas en aucun cas une conséquence au respect de la loi et la légalité internationale. Il a pris sa taille et s’est subséquemment pris plus de poids à travers un roi si généreux, moyennant des dons, cadeaux et pots de vin de valeurs faramineuses ; la diplomatie habituelle de la monarchie marocaine.
    L’argent du “Phosphate du sang” et la Fondation Clinton
    Il paraît que les Clinton acceptent tous les dons même si leurs sources sont catégoriquement douteuses. En effet, le site d’information Politico.com a rapporté le 8 Avril dernier une information qui montre que la Fondation Clinton a encaissé une somme d’un million de dollars transférée par l’OCP à son profit via Covington & Burling LLP, son cabinet de lobbying installé à Washington DC.
    L’OCP, un géant de production de fertilisants et d’exploitation de phosphates, dont le roi du Maroc est le patron incontestable, est accusé par la communauté internationale et la population sahraouie de piller les richesses du Sahara Occidental occupé.
    L’argent volé du peuple sahraoui par l’occupant marocain sert donc à alimenter les caisses de cette fondation, et sans scrupules ni éthiques, en acceptant une telle donation, Hillary Clinton soutient le pillage illégale des ressources naturelles d’un peuple colonisé.
    Ce peuple dépossédé de sa terre et dont la moitié vit sous l’occupation virulente du régime de Rabat tandis que l’autre moitié des sahraouis sont éparpillés à travers la région et contraints de vivre des existences de misère en tant que réfugiés depuis plus de quatre décennies.
    Ces “pots de vin à peine masqués” comme les a décrit le sénateur américain Rand Paul servent, entre autres, à enrôler Hillary dans les objectifs expansionnistes de sa majesté. Dans le même sillage, le républicain Joe Pitts a appelé la Fondation Clinton à rendre le don « provenant d’une entreprise marocaine qui exploite les ressources du Sahara occidental ».
    Ces dons, pots de vin, expliquent alors le soutien mordicus de Hillary au régime monarchique de Rabat qu’elle a qualifié de “leader et modèle” malgré les rapports annuels de l’administration américaine qui l’épinglent sur les dossiers des droits de l’homme au Maroc et le Sahara Occidental occupé.
    Sarkozy et les séjours royales au Maroc
    C’était notamment une fuite de photos postées sur Instagram par son fils Louis Sarkozy que le monde s’est réveillé sur un scandale à grandes proportions. En effet, il paraît que Nicolas Sarkozy a bien l’habitude de passer des vacances impériales sous le soleil du Maroc hébergé, lui et sa famille dans les palais luxueux du roi du Maroc. L’information éventée par son fils sur les réseaux sociaux a choqué nombre de ses concitoyens alors que Sarkozy est devenu de plus en plus un des féaux de sa majesté.
    Dans une conférence organisée à Abu Dhabi quelques jours après ses vacances au Maroc, Sarkozy rivalise de superlatif pour s’égosiller du succès de la monarchie marocaine avant de regretter que tout le monde n’ait pas “la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc”.
    Plus aberrant encore et afin de remercier ses hôtes pour les vacances royales, Sarkozy a tenu des propos qui vont à l’encontre même de l’état français. «La France a toujours soutenu la marocanité du Sahara occidental», avait-il notamment déclaré avant de marteler “J’ai toujours pensé ça”
    La France, en fait, et malgré l’appui politique et militaire apporté au Maroc dans cette affaire de décolonisation n’a jamais qualifié le Sahara Occidental d’être une terre marocaine.
    Par ailleurs, l’attente d’un possible couronnement de Hillary Clinton et Nicolas Sarkozy respectivement élu à la tête de leurs états explique les manœuvres dilatoires du Maroc face à la décolonisation du Sahara Occidental comme il est stipulé et exigé par le processus de paix onusien.
    Néanmoins, devant un monde de plus en plus conscient de la cause sahraouie et une communauté internationale qui porte un appui ardent pour décoloniser le Sahara Occidental, Hillary et Sarkozy, pourront-ils changer la loi et la légalité internationale et maintenir le statuquo au Sahara Occidental occupé comme le veut le régime colonialiste de Rabat?
  • Instrucciones por las que se determina el procedimiento para autorizar la residencia temporal de menores y la estancia de los monitores, de origen saharaui,

    Resolución de 15 de junio de 2016, de la Secretaría General de Inmigración y Emigración, por la que se publica el Acuerdo del Consejo de Ministros de 10 de junio de 2016, por el que se aprueban las instrucciones por las que se determina el procedimiento para autorizar la residencia temporal de menores y la estancia de los monitores, de origen saharaui, en España en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016». El Consejo de Ministros, en su reunión del día 10 de junio de 2016, a propuesta de la Ministra de Empleo y Seguridad Social, ha adoptado el Acuerdo por el que se aprueban las instrucciones por las que se determina el procedimiento para autorizar la residencia temporal de menores y la estancia de los monitores, de origen saharaui, en España en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016». Para general conocimiento, se dispone la publicación de dicho Acuerdo como anexo a la presente Resolución. Madrid, 15 de junio de 2016.–La Secretaria General de Inmigración y Emigración, Marina del Corral Téllez.
    ANEXO 
    Acuerdo por el que se aprueban las instrucciones por las que se determina el procedimiento para autorizar la residencia temporal de menores y la estancia de los monitores, de origen saharaui, en España en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016» En los últimos años el programa «Vacaciones en Paz» ha permitido la acogida temporal por familias españolas de menores procedentes de los campamentos de refugiados saharauis situados en la provincia argelina de Tinduf. Este programa solidario, llevado a cabo por las asociaciones de amigos del Pueblo Saharaui de las provincias españolas en colaboración con la Delegación Nacional Saharaui y las delegaciones saharauis en las distintas Comunidades Autónomas, permite que anualmente miles de niños puedan disfrutar durante la época estival de un periodo de vacaciones en España tras el cual regresan a su lugar de procedencia. Como en años anteriores, se dictan las presentes Instrucciones, al amparo de la disposición adicional primera.4 in fine del Reglamento de la Ley Orgánica 4/2000, de 11 de enero, sobre derechos y libertades de los extranjeros en España y su integración social, aprobado por el Real Decreto 557/2011, de 20 de abril, que habilita al Consejo de Ministros a dictar instrucciones para la concesión de autorizaciones de residencia temporal en supuestos de especial relevancia no regulados, cuando circunstancias de naturaleza económica, social o laboral lo aconsejen. Establecido lo anterior, a propuesta de la Ministra de Empleo y Seguridad Social, previo informe de los Ministerios del Interior, de Asuntos Exteriores y de Cooperación, y de Hacienda y Administraciones Públicas, y realizada la preceptiva consulta a la Comisión Laboral Tripartita de Inmigración, El Consejo de Ministros, en su reunión del día 10 de junio de 2016, ha adoptado el siguiente acuerdo: Aprobar las Instrucciones por las que se determina el procedimiento para autorizar la residencia temporal de los menores y la estancia de los monitores, de origen saharaui, que se desplazan a España en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016».
    Primera. Objeto. 
    Las presentes Instrucciones tienen por objeto establecer la forma, requisitos y plazos para autorizar la residencia temporal de los menores y la estancia de los monitores de origen saharaui, que se desplacen a España en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016», a desarrollarse durante la época estival. Segunda. Tramitación previa en España. 1. Para autorizar la residencia temporal de los menores de origen saharaui a la que se refiere la instrucción primera, las entidades o particulares que tengan previsto desplazar a dichos menores en el marco del Programa «Vacaciones en Paz 2016» deberán solicitar informe previo favorable al desplazamiento de cada menor del Subdelegado del Gobierno o del Delegado del Gobierno en las Comunidades Autónomas uniprovinciales competente por razón del territorio en el que vayan a permanecer. La solicitud deberá realizarse en el impreso de solicitud EX14 marcando en el apartado 5.1 Otros «Programa Vacaciones en Paz 2016». Se anexará un listado de los menores cuyo desplazamiento esté previsto en el que se haga mención expresa a la persona física o familia concreta con la que cada menor va a permanecer en España durante la vigencia del programa. A estos efectos, el Delegado o Subdelegado del Gobierno podrá solicitar informe del órgano u órganos autonómicos competentes en materia de protección de menores, emitido a iniciativa de la entidad promotora del desplazamiento. El Delegado o Subdelegado del Gobierno para elaborar el informe previo favorable al desplazamiento comprobará, mediante el certificado negativo del Registro Central de Delincuentes Sexuales exigido por el artículo 13.5 de la Ley Orgánica 1/1996, de 15 de enero, de Protección Jurídica del Menor, la carencia de delitos de naturaleza sexual de las personas mayores de edad integrantes de la familia concreta con la que el menor va convivir durante su permanencia en España. 2. En todos los casos en que el menor vaya a ser acogido por una persona física o familia, la solicitud de informe irá acompañada de un escrito en el que esta exprese su conocimiento de que la venida y permanencia del menor en el marco del programa no tiene por objeto la adopción, ni el acogimiento permanente, ni la delegación de guarda para la convivencia preadoptiva del menor, así como su compromiso de favorecer el regreso del mismo a su lugar de procedencia. Dicho escrito incluirá, en su caso, el consentimiento de las personas mayores de edad integrantes de la familia concreta con la que el menor va convivir durante su permanencia en España, con el fin de que las Delegaciones o Subdelegaciones de Gobierno puedan obtener directamente certificaciones del Registro Central de Delincuentes Sexuales al amparo de la letra c) del artículo 16 del Real Decreto 95/2009, de 6 de febrero, por el que se regula el Sistema de registros administrativos de apoyo a la Administración de Justicia. A tal efecto las Delegaciones o Subdelegaciones de Gobierno tramitarán su acceso a la certificación negativa de antecedentes penales por delitos sexuales, bien individualmente bien mediante peticiones masivas, a través de la Plataforma de Intermediación de Datos del Ministerio de Hacienda y Administraciones Públicas. En caso de que no se otorgue este consentimiento, el interesado deberá aportar este certificado directamente ante la Delegación o Subdelegación. 3. El informe podrá ser desfavorable cuando la persona física o familia con la que vaya a permanecer el menor hubiera incumplido en alguna de las ediciones del Programa su compromiso de favorecer el regreso del menor a su lugar de procedencia, salvo en casos de permanencias derivadas de la necesidad de recibir asistencia sanitaria especializada en España debidamente comunicadas a la Delegación o Subdelegación del Gobierno competente. 4. Asimismo, deberá quedar acreditado que ni la permanencia del menor ni su regreso al lugar de procedencia implicará coste alguno para el erario público, salvo que dicho coste haya sido asumido expresa y previamente por la autoridad competente.
    5. El plazo para resolver el informe será de diez días y si es favorable implicará la concesión de una autorización de residencia temporal por un plazo de 91 días. 6. Transcurrido el plazo máximo para la emisión del informe, de no emitirse el mismo, se entenderá que su sentido es desfavorable. Tercera. Tramitación del visado de residencia. 1. Una vez emitido el informe favorable que se menciona en la instrucción segunda, los interesados o sus representantes debidamente acreditados deberán solicitar los correspondientes visados de residencia temporal en el Consulado General de España en Argel (República Argelina Democrática y Popular) en el plazo máximo de un mes a contar desde la recepción de dicho informe. 2. Los solicitantes deberán aportar pasaporte, que podrá ser colectivo, cuya vigencia comprenda el periodo de permanencia prevista en España y copia del informe previo favorable emitido por el Delegado o Subdelegado del Gobierno. 3. En la tramitación del visado de residencia temporal, el Consulado General de España en Argel deberá comprobar la existencia de autorización expresa de quien ejerza la patria potestad o tutela de los menores, así como que los menores son titulares de documentos de viaje válidos y con una vigencia que comprenda el periodo de tiempo que tengan previsto permanecer en España. El documento por el cual quien ejerce la patria potestad o tutela del menor da su autorización expresa al desplazamiento de éste incluirá una declaración responsable en la que manifieste su conocimiento de que el desplazamiento no tiene por objeto ni sustituye los procedimientos legalmente establecidos para el ejercicio del derecho a la reagrupación familiar. 4. Los visados de residencia temporal se tramitarán con carácter gratuito y deberán ser resueltos en un plazo máximo de quince días, pudiendo ser expedidos con carácter colectivo si los interesados lo solicitan con un pasaporte colectivo. 5. En caso de ser expedidos, habilitarán a su titular para residir temporalmente en España por un periodo máximo de 91 días e incorporarán una mención expresa al Programa «Vacaciones en Paz 2016». 6. En atención a lo dispuesto en la disposición adicional primera.4 del Reglamento de la Ley Orgánica 4/2000, de 11 de enero, las autorizaciones de residencia temporal concedidas de acuerdo con las presentes Instrucciones, vinculadas de forma estricta al desarrollo del Programa «Vacaciones en Paz 2016», no podrán ser prorrogadas una vez finalizado el mismo, debiendo retornar transcurrido el plazo previsto sin perjuicio de lo previsto en el apartado siguiente de esta instrucción. La entidad promotora deberá, en el plazo de quince días, notificar a la Brigada Provincial de Extranjería y Fronteras de la Comisaría Provincial de Policía Nacional en donde tenga su domicilio, el retorno de los menores cuya venida haya promovido, así como informar de todos aquellos que no hubieren efectuado su salida en el plazo previsto. 7. Excepcionalmente, en el caso de que durante la vigencia de la autorización de residencia temporal concedida de acuerdo con lo previsto en la presente instrucción, un menor de origen saharaui haya comenzado a recibir asistencia sanitaria especializada para una enfermedad que la requiera y ésta sea de imposible continuación en su lugar de origen, se podrá prorrogar la autorización de residencia concedida por el tiempo necesario para finalizar dicha asistencia sanitaria. La solicitud de la prórroga excepcional se realizará a petición de la entidad responsable del desplazamiento, debiendo aportar el informe clínico que acredite la necesidad de tratamiento y la previsión de su duración y la autorización de quien ejerza la patria potestad o tutela del menor, prestando su consentimiento expreso a la prórroga de su permanencia en España para finalizar la asistencia sanitaria que precise. De acuerdo con lo establecido en el artículo 4.2 de la Ley Orgánica 4/2000, de 11 de enero, no será necesario que los menores desplazados a España al amparo de estas Instrucciones obtengan una Tarjeta de Identidad de Extranjero, salvo que, por razón del tratamiento médico mencionado en el apartado anterior, su permanencia en España supere un periodo de seis meses.
    Cuarta. Tramitación del visado de estancia por parte de los monitores. 1. Los monitores que sean designados para acompañar a los menores que se desplacen a nuestro país, deberán tramitar un visado de estancia por tratarse de la prestación de un servicio de voluntariado, debiendo aportar pasaporte individual, cuya vigencia comprenda el periodo de permanencia prevista en España. 2. En el expediente de visado deberá quedar acreditado que los solicitantes disponen de recursos suficientes para cubrir su viaje, manutención y alojamiento durante la estancia. Se requerirá contar con un seguro público o un seguro privado de enfermedad concertado con una Entidad aseguradora autorizada para operar en España. 3. En la tramitación del visado, no será necesario requerir resolución de la Delegación o Subdelegación del Gobierno competente sobre la autorización de estancia. El Consulado General de España en Argel deberá comprobar que el solicitante no tiene prohibida la entrada en el Espacio Schengen. 4. Los visados de estancia para los monitores se tramitarán con carácter gratuito y deberán ser resueltos en un plazo máximo de quince días. En caso de ser expedidos, habilitarán a su titular para permanecer en España por un periodo máximo de 91 días e incorporarán una mención expresa al Programa «Vacaciones en Paz 2016». 5. En atención a lo dispuesto en la disposición adicional primera.4 del Reglamento de la Ley Orgánica 4/2000, de 11 de enero, las autorizaciones de estancia concedidas a los monitores de acuerdo con las presentes Instrucciones, vinculadas de forma estricta al desarrollo del Programa «Vacaciones en Paz 2016», no podrán ser prorrogadas una vez finalizado el mismo, debiendo retornar transcurrido el plazo previsto. La entidad promotora deberá, en el plazo de quince días, notificar a la Brigada de Extranjería y Fronteras, de la Comisaría Provincial de Policía Nacional en donde tenga su domicilio, el retorno de los monitores cuya venida haya promovido, así como informar de todos aquellos que no hubieren efectuado su salida en el plazo previsto. Quinta. Actuaciones tras la finalización del Programa «Vacaciones en Paz 2016». 1. Al término del Programa «Vacaciones en Paz 2016», las entidades o particulares que en su momento iniciaron el procedimiento para la venida de los menores deberán comunicar a la Brigadas Provinciales de Extranjería y Fronteras de la Comisaría Provincial de Policía Nacional de la provincia en la que tenga su domicilio los términos del regreso o de la excepcional permanencia de cada menor y el regreso de cada monitor y de los motivos que la ocasionan en el plazo máximo de quince días naturales. El incumplimiento de esta obligación se tendrá en cuenta para la valoración de su participación en programas posteriores. 2. El Ministerio del Interior, el Ministerio de Empleo y Seguridad Social y el Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación elaborarán un informe de evaluación del presente Programa. Sexta. Aplicación subsidiaria y supletoria. 1. En todo lo no previsto en las presentes Instrucciones será de aplicación la normativa española en materia de extranjería e inmigración y, en particular, la Ley Orgánica 4/2000, de 11 de enero, sobre derechos y libertades de los extranjeros en España y su integración social, y el Reglamento de la misma, aprobado por Real Decreto 557/2011, de 20 de abril. 2. En materia procedimental, será de aplicación subsidiaria, en todo lo no previsto en las presentes Instrucciones y en las normas citadas en el apartado anterior, la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común. Séptima. Efectividad de las Instrucciones. De conformidad con los artículos 57 y 60 de la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común, las presentes Instrucciones surtirán efectos desde el día siguiente al de su publicación en el «Boletín Oficial del Estado».
  • Mankeur Ndiaye va-t-il encore demander de l’argent au Maroc à l’occasion du pèlerinage?

    Les révélations du cyber-activiste Chris Coleman24 occupent la une des quotidiens algériens depuis l’apparition d’un article dans les pages du journal péruvien La Razón.
    L’article signé par le journaliste péruvien Ricardo Sanchez Serra rend hommage au mystérieux hacker Chris Coleman24 pour le travail accompli en vue de mettre à nu les méthodes peu orthodoxes de la diplomatie marocaine dans le but d’affirmer définitivement sa colonisation du Sahara Occidental.
    Parmi ces méthodes l’achat des consciences de politicies, journalistes, fonctionnaires de l’ONU et membres de think tanks.
    Parmi les personnalités arrosées par Rabat se trouve le ministre sénégalais des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, qui s’est avéré un misérable quémandeur de miettes en échange de sa collaboration dans le dossier du Sahara Occidental. 
    Ndiaye s’est présenté à l’ambassade du Maroc à Dakar pour demander 8 millions de francs CFA. Il a justifié sa demande par son désir de payer le pèlerinage de trois membres de sa famille.
    D’après les documents révéles par Chris Coleman, le Sénégal est une véritable arrièrre boutique de la DGED (les services d’espionnage marocains). 
    Selon une note envoyée par Ouali Tagma, directeur de la section Afrique du ministère marocain des affaires étrangères, le poste d’ambassadeur du Maroc au Sénégal est un « poste hautement stratégique » dont le détenteur doit être un « diplomate chevronné ou un politique avec une grande capacité de contact et de représentation ». 
    Tous les sénégalais qui travaillent dans les instances internationales collaborent avec le Maroc. A leur tête, Bacre Ndiaye, Directeur Division du Conseil des droits de l’homme et des Procédures spéciales, plusieurs fois cités dans les notes d’Omar Hilale lorsqu’il exerçait à Genève. Mme Mariame Diallo, experte à la Mission française auprès de l’ONU en charge de la question du Sahara Occidental, elle transmet au représentant du Maroc auprès de l’ONU toutes les informations qu’elle détient sur le Sahara Occidental et qu’elle obtient du Secrétariat Général de l’ONU. Babacar DIALLO, Directeur Général du Centre d’Etudes, Diplomatiques et Stratégiques de Dakar,Directeur de l’Ecole Panafricaine d’Intelligence Economique et de Stratégie, a eté expédié à New York pour prononcer un discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU lors de ses sessions sur le Sahara Occidental. Bachir Sene, ambassadeur du Sénégal à Genève dont le départ d’Addis Abeba a été vivement déploré par Ouali Tagma. « L’ambassadeur du Senegal a Addis Bachir Sene a été nommé ambassadeur a Genève après seulement 3 ans de poste. Pour nous il s’agit d’une très grosse perte. De la a y voir une mesure inspirée par les adversaires. C’est plausible. Addis est maintenant vraiment vide », a-t-il affirmé dans une autre note confidentielle envoyée par GSM.
    Dakar est aussi le centre de plusieurs sites créés par la DGED marocaine en vue de répandre la propagande marocaine sur le Sahara Occidental et sur la prétendue influence du Maroc en Afrique. Agence APA, Afrik.com. Pressafrik, entre autres. Les investissements marocains dans les domaines de la banque, la téléphonie, entre autres, ont permis au Maroc d’affirmer leur mainmise sur l’ensemble de la société sénégalaise.
  • Colonisation marocaine du Sahara occidental L’ONU dénonce

    La Commission de décolonisation des Nations unies a poursuivi ses débats sur la décolonisation du Sahara occidental. Le représentant de l’Algérie a rappelé une nouvelle fois et chaque fois que nécessaire que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut trouver d’issue sans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et la mise en œuvre de la Résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU.
    Il a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités en indiquant que plusieurs dizaines de résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité soulignent le droit à l’autodétermination de ce peuple. Les résolutions du Conseil de sécurité doivent être «bien lues et bien entendues», a-t-il insisté, avant de mettre l’accent sur la plus récente, la Résolution 2285 (2016). Le représentant de l’Algérie a particulièrement attiré l’attention sur les questions des droits de l’Homme et de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. La patience du peuple du Sahara occidental ne saurait être éternelle, a-t-il prévenu, ajoutant qu’il n’y a pas d’alternative à l’exercice du droit à l’autodétermination. Le représentant de l’Afrique du Sud a dénoncé les violations répétées du Droit international auxquels se livre le Maroc, en organisant des conférences «internationales» au Sahara occidental, alors que, depuis 1963, ce territoire est inscrit dans la liste des territoires autonomes de l’ONU. Le royaume du Maroc n’a aucune souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara occidental, et, en conséquence, toute exploitation illégale de ses minerais et ressources naturelles doit être condamnée, a souligné le représentant. Le Comité devrait honorer la mémoire du martyr Mohamed Abdelaziz en veillant à ce que la troisième Décennie contre le colonialisme coïncide avec la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur les pays et peuples coloniaux.
    Quant au représentant de l’Ouganda, il a rappelé que le peuple sahraoui a fait confiance à l’ONU et a collaboré aux processus de l’Organisation avec «loyauté, patience, générosité et souplesse malgré toutes les injustices qu’il continue d’endurer». Lors de leur dernier Sommet, en janvier, les Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont appelé l’Assemblée générale à fixer une date pour l’organisation du référendum au Sahara occidental.
    Il a exhorté le Comité à relayer cet appel et à l’inclure dans les recommandations qu’il fera à l’Assemblée. Le rôle de l’Union africaine, a estimé le représentant de l’Ouganda, est de la plus grande importance pour parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental, et nous encourageons, a-t-il dit, plus d’interaction entre les entités de l’ONU et notre Organisation régionale. Le Comité, a-t-il insisté, doit effectuer une visite dans le territoire et dans les camps de réfugiés et tenir une session extraordinaire sur le Sahara occidental. Le statu quo sera vu comme un échec de l’ONU, a prévenu le représentant de l’Ouganda, car ce n’est pas une option ni pour le peuple du Sahara occidental, ni pour la région et encore moins pour le continent africain. Nous attendons du Comité qu’il fasse ce qui est «juridiquement et moralement juste» pour le peuple du Sahara occidental, a-t-il conclu.
    Le représentant de la Namibie a souligné que ce Comité a, avec l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, discuté de cette question en long et en large et adopté plusieurs résolutions dont l’essence reste l’organisation d’un référendum supervisé par l’ONU. Nous avons été incapables, a tranché le représentant, de travailler ensemble pour trouver un règlement pacifique à la question du Sahara occidental. Né, elle-même, d’un héritage colonial amer avec une route vers l’indépendance qui a commencé par des pétitions dans les couloirs de l’ONU, la Namibie juge «impératif» d’appeler à une mise en œuvre urgente des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur l’organisation du référendum, a-t-il conclu.
    M. B.
  • @Chris_Coleman24 a accompli pleinement sa mission

    Il a fait sa mystérieuse apparition en octobre 2014. Malgré qu’il cache son identité, il a bouleversé la donne dans l’échiquier du conflit quadragénaire du Sahara Occidental en apportant des preuves matérielles de l’immoralité des méthodes des autorités du Maroc pour contourner la légalité en vue de s’assurer les richesses naturelles de l’ancienne colonie espagnole.
    De Washington à Genève, l’argent marocain coulait à flot pour mettre en echec l’offensive mené par le Front Polisario en vue d’imposer le principe des droits de l’homme faute de voir le référendum se faire réalité.
    @Chris_Coleman24 a disparu dans la nature au mois de juin 2015, mais non sans laisser un volume de 3 gigabytes de documents sur les practiques indécentes de Rabat.
    Un an aprés son « départ », ses révélations continuent à faire la une de la presse internationale. Des révélations qui viennent s’ajouter à celles des Panama Papers et des Swissleaks qui ont dévoilé l’argent du roi Mohammed VI frauduleusement placé dans les paradis fiscaux.
    Depuis les révélations de @Chris_Coleman sur ce qu’il a appelé la « diplomatie des phophates » le monde dénonce une spoliation dévergondée des ressources sahraouies. Les rapports du Secrétaire Général ne cessent de rappeler que le Sahara Occidental est un territoire non autonome dont la population doit bénéficier des revenus de ses ressources minières et halieutiques. Plus important encore, la Cour de Justice Européenne a annulé l’accord agricole que l’Europe a signé avec le Maroc en raison de son inclusion du Sahara Occidental. 
    Dans sa première apparition, il a dit vouloir fragiliser le Maroc notamment son appareil diplomatique. C’est désormais, chose faite. Depuis octobre 2014, c’est la dégringolade au royaume de Mohammed VI.
    The Guardian dénonce comment le Maroc espionne les instances de l’ONU, grâce aux documents publiés par Coleman
  • Elecciones 26J: Ciudadanos se olvida del Sáhara Occidental en su programa de gobierno

    (Alfonso Lafarga).- El Programa de Gobierno de Ciudadanos para las elecciones del 26 de junio de 2016, que incluye “350 soluciones para cambiar España a mejor”, no hace ni una referencia al Sáhara Occidental, al que sí dedico un párrafo en el programa de las elecciones del 20 de diciembre de 2015.
    En su programa electoral del 20DCiudadanos especificó sobre el conflicto del Sáhara Occidental su “compromiso activo a favor de una solución justa, duradera y mutuamente aceptable por las partes, que asegure la autodeterminación del pueblo saharaui de acuerdo a las resoluciones de las Naciones Unidas”. A esto añadió que la situación en la región no es la misma que hace décadas y marcó la necesidad de una “resolución pacífica y duradera del conflicto desde un enfoque regional que integre todas las dimensiones”.
    Seis meses después, el conflicto en la excolonia española ha quedado fuera del Programa de Gobierno de Ciudadanos. En el apartado dedicado a “Más protagonismo de España en el mundo y lucha contra el terrorismo” se habla de renovar los compromisos bilaterales con Francia o EEUU, impulsar las relaciones con Iberoamérica y Portugal, aumentar la presencia en Asia-Pacífico, del yihadismo, los derechos humanos… pero nada sobre el territorio que España abandonó sin proceder a su descolonización y entregó a Marruecos y en el que sigue teniendo responsabilidad según las Naciones Unidas y la Audiencia Nacional.
    El Partido Popular (PP) y el Partido Socialista (PSOE),reproducen literalmente en sus respectivos programas electorales la misma propuesta que llevaron para el 20D.
    PP: “En cuanto al territorio del Sáhara Occidental, continuaremos defendiendo una posición en la que se mantenga el papel central de Naciones Unidas y una vía dialogada para la solución, sobre la base de los parámetros establecidos por el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, una solución política, justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de las disposiciones conformes a los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas, animando a las partes y países vecinos a avanzar el proceso”.
    PSOE: “Promover la solución del conflicto de Sáhara Occidental a través del cumplimiento de las resoluciones de Naciones Unidas que garantizan el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui. Esto facilitará el diálogo entre Marruecos y Argelia y favorecerá una mayor integración, desarrollo y estabilidad en el Magreb. España impulsará el seguimiento del respeto de los derechos humanos, tanto en el Sáhara Occidental como en los campos de refugiados de Tinduf”.
    Podemos e Izquierda Unida, por su parte, en el compromiso al que llegaron dio como resultado un acuerdo programático de “50 pasos para gobernar juntos”, el 48 de los cuales está dedicado al Sáhara Occidental.
    UNIDOSPODEMOS: “Defendemos la libre determinación del Sáhara Occidental”.
    Podemos ha editado su propio programa para el 26J, el conocido como estilo Ikea, en el que aparece el mismo párrafo sobre el Sáhara Occidental que llevó en de las elecciones del 20D.
    PODEMOS: “Compromiso con la libre determinación del Sáhara Occidental y concesión de la nacionalidad española a la población saharaui residente en España Defendemos el derecho a la libre determinación del pueblo saharaui. Por ello, asumiremos un papel más activo en el Consejo de Seguridad de la ONU y exigiremos revisar el marco general del proceso negociador, para fortalecer el mandato de la mediación de la ONU y posibilitar que el Consejo de Seguridad sancione a aquellos que obstruyan el proceso político. Además, abogaremos para que la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) contribuya a la supervisión del respeto y defensa de los derechos humanos y la organización de desplazamientos oficiales sobre el terreno, tanto en el Sáhara Occidental como en los campamentos de refugiados de Tinduf. Asimismo, aumentaremos las partidas de ayuda humanitaria para los campamentos saharauis, apoyaremos programas de formación y movilidad de la población saharaui y favoreceremos el acceso a la nacionalidad española de los saharauis residentes en nuestro país, con los mismos derechos que otras personas en su situación”.“Por último, abogaremos por el nombramiento de un Representante Especial de la Unión Europea para el Sáhara Occidental que pueda hacer un seguimiento regular de la resolución del conflicto a nivel comunitario”.
    Unidos Podemos, en su punto 49, promueve el reconocimiento del Estado palestino por parte de España, medida que en las anteriores elecciones generales Unidad Popular-Izquierda Unidapedía para la Republica Árabe Saharaui Democrática (RASD) y que ahora ha quedado fuera de estos 50 pasos para gobernar juntos.
  • La Mauritanie espionnée par l’opérateur de téléphonie Mauritel

    Les sites makhzéniens ont beau pointer du doigt la présence de Bouamatou et Ould Chavi au Maroc pour justifier le coup de froid dans les relations entre Rabat et Nouakchott, mais la réalité est beaucoup plus amère.
    Le Maroc détient 51% des actions de l’opérateur de téléphonie Mauritel mais les marocains ont profité de leurs droits pour y installer des agents télécommandés par la DGED, le service d’espionnage marocain dont les activités sont plus que connues en Mauritanie.
    Mais Rabat a tort de mépriser les services de sécurité mauritaniens dont l’efficacité est plus que prouvée. Ces derniers ont découvert derrière le placement de haut cadres marocains dans la société Mauritel un large réseau chargé d’espionner les communications de l’Etat mauritanien. Raison qui a poussé ce dernier à demander au Maroc de confier des postes de responsabilité sensibles à des citoyens mauritaniens. 
    Mais les marocains ne l’entendent pas de cette oreille. En voyant qu’une importante source de renseignement allait leur échapper, ils ont répondu par le silence à la requête mauritanienne. 
    Face à la négative de Rabat, Nouakchott a décidé de suspendre le travail des marocains en leur retirant le permis de travail.
    Par conséquent, l’affaire Bouamatou ou quiconque d’autre n’a rien à voir avec une question qui est en somme une question de souveraineté et de sécurité nationale, les télécommunications étant un atout stratégique dans la surveillance du territoire.
  • texte intégral de l’intervention d’Ahmed Boukhari au séminaire de Managua sur la décolonisation

    Managua (Nicaragua), 02/06/16 (SPS) – Voici le texte intégral de l’intervention d’Ahmed Boukhari, membre du Secrétariat National et représentant du Front Polisario à l’ONU, au séminaire sur la décolonisation qui s’est tenu à Managua, Nicaragua, du 31 mai au 2 juin 2016

    Monsieur le Président, honorables délégués et participants au séminaire,
    Mes premières paroles vont à l’honorable Gouvernement de la République du Nicaragua pour lui exprimer ma reconnaissance pour cette nouvelle démonstration de la générosité et de la coopération aux efforts de décolonisation de l’ONU dont il fait preuve en accueillant pour la seconde fois ce Séminaire à Managua, dans la patrie de Sandino.
    J’aimerais aussi profiter de cette occasion pour féliciter l’Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela, M. Rafael Ramirez, pour sa brillante élection à la Présidence du Comité Spécial des 241. Je voudrais aussi féliciter le Bureau qui l’assiste dans la noble tâche qui consiste à remplir les objectifs qui sont assignés par la communauté internationale au Comité des 24.
    M. le Président,
    En cette occasion comme dans toutes les précédentes, la délégation du Front Polisario, en tant que légitime représentant du peuple du Sahara occidental, en vertu des faits dérivés de sa longue lutte pour la libération nationale et de la légalité internationale, comme il est établi dans la résolution 34/37 de l’Assemblée Générale et les suivantes, participe à ce séminaire dans le but d’informer le Comité Spécial sur la situation relative au Sahara occidental, le dernier Territoire Non Autonome africain qui reste inscrit à l’agenda de ce Comité Spécial.
    On le sait, M. le Président, nous avons été une colonie espagnole de 1884 à 1975, dans le cadre du découpage de l’Afrique en colonies issu de la Conférence de Berlin de 1885 où les puissances européennes se sont partagé notre continent, comme elles l’avaient fait pour le continent américain au Traité de Tordesillas quatre siècles auparavant. Les peuples des deux continents, au bout d’une longue lutte pour la liberté, ont réussi à se libérer du joug colonial, et ont inspiré ensemble la rédaction de la célèbre résolution 1514 de décembre 1960, considérée comme la Magna Carta de la décolonisation, qui a donné naissance à ce Comité.
    Le peuple sahraoui n’était pas, ne pouvait pas être, l’exception à la décolonisation, et entreprit donc sa lutte légitime pour l’indépendance nationale, en utilisant d’abord des moyens pacifiques, puis, à partir de 1973, par l’unique moyen qui restait à sa disposition, la lutte armée sous la direction du Front Polisario. Nous avions espéré que l’Espagne, puissance coloniale et administrative du Territoire du Sahara occidental, remplirait ses obligations à l’égard de la décolonisation, comme elle s’y était volontairement engagée, telles qu’elles avaient été définies par de nombreuses résolutions de l’Assemblé Générale de l’ONU et l’avis de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975, ainsi que par le rapport de la mission de visite envoyée par ce Comité au Sahara occidental en mai 1975.
    L’Espagne n’a pas rempli ses obligations. Au contraire, elle a offert notre pays et notre peuple à deux pays voisins, le Maroc et la Mauritanie, pour qu’ils le divisent, le partagent et l’occupent en vertu des accords dits de Madrid de 14 novembre 1975. Cependant, dans sa lettre du 26 février 1975 au Secrétaire Général de l’ONU, le gouvernement espagnol considère que « la décolonisation ne sera pas valide tant que le peuple sahraoui n’aura pas exprimé sa volonté de façon valide ». 
    On sait peu que ces deux pays, trois ans auparavant, avaient signé en juin 1972, en marge de l’ONU et dans le dos du peuple sahraoui, un accord ultra-secret pour se partager le territoire, comme l’a révélé l’ancien président de la Mauritanie Mokhtar Ould Daddah dans un récent livre intitulé La Mauritanie contre vents et marées. L’abandon espagnol et l’invasion conjointe mauritano-marocaine provoquèrent une guerre brutale contre un peuple désarmé et surpris par les événements et la faible réaction des Nations Unies. Cependant, la détermination du peuple sahraoui et la solidarité de notre continent africain et de beaucoup de nations, particulièrement en Amérique latine et dans les Caraïbes, ont fait échouer les plans des deux pays envahisseurs. La Mauritanie s’est retirée de la guerre en vertu de l’accord passé avec le Front Polisario en août 1979, et a, en février 1984, reconnu formellement la République Sahraouie, maintenant membre de plein droit de l’Union Africaine.
    Au bout de 16 ans d’une guerre cruelle, le Maroc a accepté le verdict des faits et le message clair et sans équivoque de la Communauté internationale, contenu dans la résolution 34/37 de l’Assemblé Générale des Nations Unies et dans la résolution 104 du 19e sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine. Il a accepté le plan de paix élaboré conjointement en 1988 par l’ONU et l’OUA, aujourd’hui UA, basé sur la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à choisir librement son avenir par un référendum d’autodétermination. Ce plan a été approuvé par le Conseil de Sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 680 (1991), aux termes desquelles il a créé une mission, la MINURSO2, avec le mandat explicite d’organiser le référendum d’autodétermination qui permettrait au peuple du Sahara occidental de choisir entre l’indépendance et son intégration au sein de la puissance occupante, comme décrit dans la résolution 34/37 de l’Assemblé Générale des Nations Unies.
    Un espoir était né pour la dernière colonie africaine à encore figurer à l’agenda de ce Comité. Le référendum aurait dû se tenir six mois après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre les deux parties belligérantes le 6 septembre 1991.
    Le référendum n’a pas eu lieu jusqu’à maintenant. Pourquoi? La réponse est simple. Parce que le Maroc, la puissance occupante, a décidé de renier les engagements qu’il avait contractés en vertu de son acceptation du plan de paix, au moment précis où l’ONU venait de terminer l’opération coûteuse d’identification et de recensement des électeurs. Dans une lettre adressée au Secrétaire Général de l’ONU en avril 2004, le Maroc a annoncé qu’il déclarait unilatéralement sa souveraineté sur le Sahara occidental, considérant, je cite, “qu’un référendum où figurerait la possibilité de l’indépendance constitue une remise en cause de la souveraineté du Maroc sur le Sahara”.
    À l’évidence cet argument manque de sérieux, et son incohérence a été soulignée par le secrétaire général de l’époque, Kofi Annan, dans son rapport d’octobre 2004, je cite, « le Maroc avait déjà accepté que l’indépendance était l’une des options du référendum que la MINURSO allait organiser. »
    Après cette volte-face, le Maroc s’est évertué à saper les efforts des Nations Unies en vue de la décolonisation. À partir de là, tous les efforts de la communauté internationale et de négociateurs de l’envergure de James Baker et de ses successeurs, agissant dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, se sont heurtés à l’attitude intransigeante et à l’obstructionnisme de la puissance occupante, dont les actes continuent à nous mettre sur la voie du pire des scénarios.
    Une preuve en est le discours qu’a prononcé le roi du Maroc à la nation le 6 novembre 2015, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’invasion du Sahara occidental. Il a dit, je cite : “Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps ”.
    Il est vrai que de plus grandes puissances que le Maroc avaient dit plus ou moins la même chose au sujet de leurs propres colonies. La France l’avait dit à propos de l’Algérie. Le Portugal l’avait dit à propos de l’Angola et du Mozambique. Et l’Espagne l’avait dit à propos de la Guinée équatoriale et du Sahara occidental. Ces propos vont contre la logique de l’Histoire. Ils constituent néanmoins, en plein XXIe siècle, un défi regrettable et inutile à la Communauté internationale ainsi qu’aux principes et aux résolutions de l’ONU qui considèrent comme non-négociable le principe de la libre détermination des peuples soumis à une colonisation ou à une occupation étrangère. Il est vrai, et tout aussi regrettable, que les Conseil de Sécurité, garant de l’intégrité du Plan de Paix de 1991 qui a donné à la MINURSO sa raison d’être, continue de fuir la responsabilité qui lui incombe en vertu du Plan de Paix et de la Charte des Nations Unies, d’autant plus au vu des récents développements qui montrent que le péril pourrait atteindre le point de non-retour.
    Il y a dans cette salle plusieurs membres permanents et non-permanents du Conseil. Nous avons été les témoins, comme toute la communauté internationale et particulièrement l’Afrique, des énormes efforts fournis par certains membres du Conseil pour éviter qu’on arrive à ce point de non-retour. Ces efforts se sont reflétés dans le vote et dans l’explication de vote sur la récente Résolution du Conseil de Sécurité 2285. Nous les en remercions.
    Comme on sait, M. le Président, en mars dernier, le Maroc a empêché le secrétaire général de se rendre à Laâyoune3, où se trouve le siège de la MINURSO. Ban Ki Moon a néanmoins pu mener à bien les autres phases de sa visite. Il a constaté de ses propres yeux la réalité que vit le peuple sahraoui, tant dans les camps de réfugiés que dans les zones libérées, et il a déclaré publiquement que cette réalité l’avait profondément ému. La réalité, c’est un peuple expulsé de sa terre par la force des armes d’une armée d’occupation, forcé à vivre dans des conditions pénibles pendant que son pays est dépouillé de ses ressources et que sa population est soumise à une politique de répression brutale, documentée par l’ONU même et les organisations de défense des droits de l’homme présentes dans les zones occupées. Une telle situation ne peut qu’émouvoir la conscience de tout démocrate ou gouvernement amoureux de la paix.
    Le Secrétaire Général a employé le terme d’occupation. Ce n’est pas une surprise. L’Assemblée Générale de l’ONU, dans ses résolutions 34/37 et 35/19, considère explicitement que nous sommes face à une « occupation militaire du Sahara occidental ». De plus, les deux résolutions ont demandé au Maroc, je cite, « de mettre fin à son occupation du Sahara occidental ». Ce sont des faits. Ce sont des résolutions de l’ONU. On n’invente rien. Ce n’est pas un concept nouveau, mais c’est le concept dont s’est saisi le Maroc pour lancer une campagne de dénigrement contre l’institution du Secrétaire Général, et pour justifier la rupture finale avec le processus de paix afin que « le Maroc reste au Sahara jusqu’à la fin des temps. » Les termes “jusqu’à la fin des temps ” ne sont pas une invention d’une presse dévoyée ou hostile. Ce sont les propres termes du roi du Maroc en personne. Plus grave, la campagne contre le Secrétaire Général a été suivie, une semaine plus tard, le 14 mars, par l’expulsion de la composante civile et politique de la MINURSO du territoire non-autonome du Sahara occidental. Après avoir dénigré le Secrétaire Général, et avoir décrétépersona non grata l’envoyé personnel de Ban Ki Moon, l’ambassadeur Ross, le Maroc a choisi de défier le Conseil de Sécurité. Dans sa résolution 2285, (2016), le Conseil a fixé un délai de 90 jours au Maroc pour qu’il accepte que les contingents de la MINURSO reviennent au Sahara occidental. Jusqu’à présent le Maroc refuse et continue de tourner le dos à la volonté unanime du Conseil.
    Voici les faits très brièvement résumés, M. le Président. Ce sont des faits. Pas des conjectures ou des élucubrations. Vous en avez été témoins. Mon intervention est complétée par une annexe jointe.
    Permettez-moi d’ajouter en guise de conclusion que nous nous trouvons devant la menace d’un échec possible de la Communauté internationale et en particulier, que le Conseil de sécurité risque de en pas être en mesure d’apporter son appui à la résolution du dernier point qui figure encore à l’agenda de ce Comité, le processus de décolonisation de la dernière colonie d’Afrique. Si le Conseil de Sécurité adopte la politique de Ponce Pilate, l’Assemblée Générale, et ce Comité en particulier, doivent continuer à assumer leurs responsabilités en matière de décolonisation. Nous devons avoir une conscience claire de ce qu’impliquerait un éventuel échec des Nations Unies.
    Ceci dit, nous devons avoir une conscience claire de ce qu’impliquerait l’éventuel échec d’un processus de paix dans une région soumise depuis longtemps à des dangers menaçant sa sécurité. La faillite probable du processus de paix dans lequel le peuple sahraoui avait placé toute sa confiance ne peut déboucher que sur un scénario de guerre, à un retour au point de départ de 1975. C’est à dire, à un conflit ouvert, à la prolongation des souffrances d’un peuple innocent, et à l’aggravation de la tension dans une région déjà secouée par de nombreux défis en provenance de la zone de conflits qu’est le Sahel.
    Le Front Polisario ne désire pas le retour au conflit armé. Nous savons par notre expérience, et l’expérience d’autres peuples, que la guerre est la pire façon de résoudre un conflit qui peut et doit être résolu par la voie civilisée de la négociation honnête, transparente, fidèle aux principes et aux résolution de l’ONU en matière de décolonisation. Le Front Polisario considère qu’il existe encore un espace pour que l’ONU intensifie ses efforts pour épargner à la région la spirale de la confrontation. Si toutefois la confrontation s’avère inévitable parce que ceux qui peuvent et doivent déployer ces efforts décident de ne pas le faire, dans ce cas, nous assumerons notre obligation de défendre le droit de notre peuple à l’indépendance.
    Face à cette situation, il incombe plus que jamais au Conseil Spécial d’assumer ses responsabilités. Le silence n’est pas une option. Nous sommes au croisement des routes qui mènent, soit vers une paix juste et durable par les moyens qu’a proposé l’ONU, ou vers l’inconnu. Selon nous, ce Comité a été créé pour mener à bien la décolonisation. Il ne doit pas être influencé de manière active ou passive, neutralisé par des menaces ou neutralisé par la stratégie du vacarme et de la confusion par ceux qui veulent le faire dévier de la noble responsabilité qu’il a contractée envers la dernière colonie africaine qui figure encore à son agenda.
    Sur la question spécifique du Sahara occidental, sa position est claire. En d’autres termes, il se trouve devant une question de décolonisation qui doit se résoudre par l’application du principe d’autodétermination dans les termes définis par la résolution 1514 (XIX) et qui sont la base et la justification du Plan de règlement qui a motivé l’envoi de la MINURSO. Cette position doit être maintenue et réaffirmée. Par ailleurs, le Comité a envoyé une Mission au Sahara occidental en ami 1975. Plus de 40 années se sont écoulées. Il est difficile de comprendre qu’il n’ait pas jusqu’à maintenant envoyé d’autre mission, et il est difficile de comprendre que ses rapports et ses documents de travail sur le Sahara occidental se limitent à faire un résumé insipide, incolore et inodore des rapports qu’a présentés le Secrétaire Général au Conseil de Sécurité. L’heure est venue, M. le Président, Honorables Membres du Comité, de mettre fin à cette anomalie, en retournant au Sahara occidental pour y recueillir des renseignements de première main sur la situation qui y règne.
    Pour terminer, le Front Polisario désire solliciter de la part de ce Comité la tenue d’une session spéciale consacrée au Sahara occidental.
    Je vous remercie.
    Notes
    1-Ou Comité spécial de la décolonisation : comité de l’ONU chargé d’observer et de promouvoir le processus de décolonisation de certains territoires.
    2-Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.
    3-Laâyoune est la ville la plus importante du Sahara occidental. Elle est située au bord de l’Atlantique, à 500 km au sud d’Agadir. Son nom est fréquemment orthographié El Aaiún ou El-Ayoun.
  • Le député du FLN encense le Maroc et son roi : Bouabdellah se met au baisemain

    Il semble bien que pour le député FLN, Wahid Bouabdallah, pour ne pas le nommer, le mois sacré du Ramadhan n’est pas propice à la sérénité, à la piété et au calme.
    Il est vrai que le personnage, qui a été un gestionnaire calamiteux aux postes successifs de responsabilité qu’il a occupés, est un invité régulier d’un site électronique, où il s’impose au moins une fois l’an pour « disserter » sur tout et rien. Mais le plus grave pour ce député rebelle et controversé, qui n’hésite pas à critiquer au passage le premier responsable du parti FLN, qui l’a investi pour la députation, est qu’il récidive en s’ingérant gravement dans la politique extérieure de l’Algérie, comme il l’a fait alors qu’il dirigeait la compagnie nationale Air Algérie, en s’attaquant gravement à l’Iran, et en refusant d’envisager l’ouverture d’une ligne directe Alger-Téhéran, au motif que l’Iran utiliserait ses aéoronefs pour faire du prosélytisme. 0n laissera le lecteur juge de telles énormités avancées dans les déclarations au même site électronique où le député Bouabdallah que l’on entend pas beaucoup au Parlement a ses habitudes. Des déclarations qui ont précipité son écartement de la DG d’Air Algérie.
    Ainsi, dans sa dernière livraison à ce site, il donne son avis sur le projet de loi visant à museler les militaires à la retraite, critique Amar Saâdani et, pour ne pas être en reste, défend mollement le général Toufik. Comme si ce dernier avait besoin d’un avocat zélé pour le remettre à nouveau sous les feux de l’actualité. Ne parlons pas de Chakib Khellil, qu’il accablait en termes sybillins dans des déclarations en mars 2016 à un quotidien arabophone, dont la vente fait polémique. Dans ces déclarations Bouabdellah pensait que les affaires Sonatrach et autoroute Est-Ouest “ne peuvent pas être sans fondements”. « Sans quoi, affirmait-il, ce serait insulter la justice algérienne qui a traité de ces deux dossiers ».(…) Sur la « réhabilitation » de l’ancien ministre de l’Énergie le député FLN, critiquant au passage son chef de parti estimait alors qu’il y avait un « problème » pour mener cette réhabilitation “des zones d’ombre entourent toujours le dossier”. Il citait, alors, le projet de réalisation du gazoduc GR2, et s’interrogait sur l’octroi du marché à Saipem, alors que l’offre de Cosider était trois fois moins coûteuse. “Pourquoi Chakib Khelil n’a-t-il pas appliqué le principe de préférence nationale au profit de Cosider qui allait réaliser le projet dans les délais, et selon les normes requises ?”, se demandait aussi celui qui a dirigé Cosider.
    Sur le retour de Khelil au pays, il l’enfonce plus qu’il ne le défend, et se demande si l’on n’a pas « voulu l’exfiltrer pour qu’il ne parle pas ? « Est-ce qu’il est revenu pour aider l’Algérie sur le plan technique? J’en doute », estime celui qui a réponse à tout. » Est-ce qu’il est revenu parce qu’on estime qu’il a été victime d’une bavure? Personne n’a de réponses à ces questions. Mais je suis convaincu que le Président reste au-dessus de ces petites aventures. Des personnes anticipent et pensent que cela va lui plaire. Tout cela n’est que mise en scène » , affirme-t-il, le plus sérieusement du monde.
    Il revient par ailleurs à son dada préféré les relations algéro-marocaines, revendique sa naissance au Maroc et parle affectueusement de Mohammed VI, « digne héritier » de son grand père, en des termes que ne renierait pas la propagande marocaine et les sites électroniques du secrétaire particulier de M6, dont la vocation est d’attaquer l’Algérie et de traîner ses dirigeants dans la boue.
    Mais relevons quelque énormités sur ce souverain « adoré » par des sujets qu’il ruine au profit de sa cassette personnelle comme le révèlent des journalistes marocains exilés mais qui interviennent régulièrement sur les réseaux sociaux pour dénoncer le comportement d’un roi il est vrai très « rock and roll « . Un souverain qui s’est absenté de son pays en 2015 pas moins de 255 jours pour des vacances le plus souvent dans des lieux paradisiaques et dans ses somptueuses résidences en France notamment.
    Alors et « au risque « de nous » surprendre », le député Bouabdallah, nous « confirme » que Mohammed VI « est un roi qui aime son pays. Il est très accessible et se promène seul. Les gens l’accostent et ça ne l’énerve jamais » , (…) n’en jetez plus, la corbeille de roses de Kalaat Mgouna est pleine. Il est vrai que M6 qui a démultiplié la fortune royale depuis son accession au trône ne peut qu’aimer un pays vampirisé mais ou il vit très peu, si ce n’est pour de courts séjours en raison de charges obligatoires nécessitant sa présence. Le reste du temps il se repose, sur celui que les journalsites marocains lucides forcés à l’exil surnomment, le « vice roi », son secrétaire particulier Mounir Majidi et sur son cabinet noir ou figurent en bonne place ses anciens condisciples du collége royal .
    Quant au « travaux d’Hercule » d’un souverain absent on reste dubitatif quand on sait le niveau de pauvreté de millions de marocains. Le député Bouabdallah, qui n’a pas brillé par le génie de sa gestion la où il est passé au point ou il a été remercié sans ménagement de son dernier poste avant de se lancer dans la députation, aime bien cracher dans la soupe et affirme péremptoire : »Chez nous, on utilise beaucoup le « bendir » mais les résultats tardent à venir. » On aura remarqué la pique perfide en direction de celui qui est son patron Amar Saâdani. Mais d’autres suivent. Ainsi lorsqu’il affirme : « Si vous jetez un coup d’œil sur les CV des ministres du gouvernement et les capitaines d’industries, cela va vous faire rougir » (…). Aux dernières nouvelles, celui qui a juste un diplôme de programmeur informatique n’est pas devenu diplomé des grandes écoles par correspondance ou par un tour magique ? Mais celui qui n’est pas à une contradiction près et qui » défend Mohammed VI » parce que il » pense sincèrement qu’il est bon, qu’il est près de son peuple et que ce dernier l’aime », estime cependant que le président Bouteflika » est proche de son peuple d’une autre manière. »
    Comme à son habitude le député Bouabdallah ne craint pas de s’aventurer en des domaines qui lui sont étrangers parle pêle-mêlé et dans un parfait amalgame, du Sahara occiental des relations algéro-marocaines, de décolonisation, des expulsions massives de Marocains et de biens d »Algériens spoliés. » On nous a enlevé nos terres et nos biens. Il y a eu des expulsions en masse ». Alors et puisque Boubdallah n’hésite a singulariser ses malheurs que ne saisisse t-il pas au roi M6 du royaume enchanté, pour que dans sa grande bonté il le rétablisse dans ses droits. Rappelons tout de même au député qui se pique de diplomatie et de relations internationales que le président Bouteflika n’a pas hérité du problème du Sahara occidental. Une question de décolonisation contrariée par le Hassan II-zappé au passage par Bouabdallah -pour consolider son trône .N’en déplaise au député qui se fait un piètre relais de la propagande marocaine, l’Algérie et son Président n’ont pas et n’ont jamais eu l’intention de « régler » une question du seul ressort des Sahraouis dont la justesse de la cause se fonde sur un principe qui a couronné notre lutte de libération : le droit imprescriptible et inaliénable à l’indépendance. Quant à l’organisation du référendum renvoyons le député aux modalités du plan Baker dument accepté par le Maroc et son engagement solennel auparavent au sommet de l’OUA à Nairobi, d’accepter comme l’exigeaient l’Onu et l’Oua le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui .
    Cerise sur le gâteau le député Bouabdallah dédouane le Maroc- premier producteur mondial de haschish selon des institutions internationales spécialisées- sur la production massive de drogue et ses implications dans l’économie marocaine. Il pense que » la drogue provient du Maroc (parce que )l’offre existe parce qu’il y a une demande. À qui la faute ? Ni à l’un, ni à l’autre. La mafia n’a pas de frontières. Je doute que ce soit une opération du gouvernement marocain « .
    On se perd en conjonctures sur les déclarations de ce député et sur leur timing au moment ou le peuple sahraoui en deuil pleure la disparition de son grand leader le défunt président Mohamed Abdelaziz.
    MOKHTAR BENDIB
  • La méthode Hilale, preuve de frustration de l’Etat marocain

    Omar Hilale, avec son caractère agressif et ses manières peu élégantes, pense pouvoir réussir là où le Maroc, même avec le défunt roi Hassan II qui était beaucoup plus intelligent et compétent, a échoué.
    Son ego lui a dit qu’avec son arrivée aux bureaux des Nations Unies, il va bouleverser la situation et chambouler les fonctionnaires onusiens et les diplomates qui se trouvent dans cette instance internationale.
    Il est arrivé au Comité Spécial de Décolonisation avec la conviction que cette année sera différente grâce à son action et sa compétence. Mais, le président vénézuelien du Comité, M. Rafael Ramirez, lui a bel et bien signifié que « cette année comme les années précédentes » le Front Polisario pourra s’exprimer devant le Comité. Le miroir d’Omar Hilale lui avait menti en lui disant qu’il pouvait empêcher le représentant sahraoui de parler devant le Comité.
    Le Comité de Décolonisation finira, comme d’habitude, par soutenir le droit du peuple sahroaui à l’autodétermination et Hilale ira chercher de la consolation dans les bras de son ami suédois, Anders Kompass.