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  • Gilets-Jaunes : Macron, un président haineux!

    A l’occasion de ses vœux aux Français, E.Macron s’est permis d’insulter « solennellement » la France et les Français. Du jamais vu dans toute l’histoire de la 5è République! C’est cela qui sera retenu principalement de son mandat et de son intervention télévisée du 31 décembre 2018, laissant aux Français l’image d’un nouvel Adolphe Thiers qui ordonna un massacre des insurgés de la Commune de Paris. Ce qui restera dans les mémoires des Français, c’est que le locataire actuel de l’Élysée, installé dans les lieux avec une minorité de voix des inscrits sur les listes électorales, (Cf. les chiffres précis dans « France : l’avalanche liberticide appelle à la résistance », article publié dans mondialisation.ca du 19 novembre 2018.), aura osé prononcer des paroles haineuses contre les Français! Il a visé directement les Gilets-jaunes en les traitant de « foule haineuse » qui s’en est prise aux élus (ses complices de LREM bien entendu), aux forces de l’ordre qui sont absolument impartiales et innocentes comme chacun le sait (Cf., « La dérive de la macronie par les violences policières arbitraires », publié dans mondialisation.ca du 18 décembre 2018 ; rappelons les chiffres : 10 morts, 2891 blessés, plus de 3000 interpellés, de nombreux citoyens mutilés à vie, d’innombrables provocations de la police, des violences que l’on peut qualifier, pour certaines d’entre elles, de torture de citoyens, comme faire éclater une grenade explosive entre les jambes d’un gilet-jaune, ou pratiquer la strangulation d’un retraité, ou la bastonnade gratuite d’un jeune qui ne faisait rien d’autre que d’être au mauvais endroit au mauvais moment…etc.), aux journalistes (sous-entendu: les manipulateurs collabos de BFMTV & Cie au service de la macronie), aux étrangers (sous-entendu, qui se permettent de critiquer le pacte de Marrakech que Macron tout seul a signé sans demander l’avis de personne en France ; pacte qui d’ailleurs est un appel direct à la censure des médias politiquement incorrects), aux juifs et aux homosexuels, (ce serait-il senti visé ?) Tout cela faisait figure d’amalgame qui révèle surtout un amateurisme de cet homme hors sujet et qui n’a certainement pas compris la fonction présidentielle. Ce discours ne faisait donc que confirmer les raisons pour lesquelles il se trouve à l’Élysée : solder la France et exprimer ouvertement le mépris absolu pour son peuple.

    Non content d’avoir été aussi méprisant, il s’est également permis de douter de l’existence des sympathisants du mouvement du peuple en révolte représenté par les Gilets-jaunes. « Quel peuple », interrogeait-il, comme s’il remettait en cause la réalité, elle-même vérifiée pourtant par des sondages, dont il devait avoir théoriquement connaissance; ou alors : qui l’informe, de quelle potence infirmière dépend-il, qui le manipule, qui tire les ficelles de sa marionnette? Il terminait enfin ce qu’il convient de nommer délire par cette conclusion tout aussi incongrue : « C’est tout simplement la négation de la France ». Comment Macron a-t-il pu se livrer à ces raccourcis un peu « demeurés » en adressant ses « meilleurs vœux » à une France « haineuse » ?!

    Pouvait-il ignorer réellement que plus de la moitié des patrons français soutiennent le mouvement des « Gilets-jaunes » et que 72% d’entre eux sont mécontents de son action politique, selon une enquête Europe 1 réalisée par OpinionWay, dévoilée dans le courant de décembre 2018?

    Alors que sa politique économique est tournée vers les entreprises, pourquoi 65% des patrons soutiennent les « Gilets-jaunes », comme le dévoilait un autre sondage d’Europe 1 réalisé par OpinionWay avec La Tribune et les Chambres de commerce?

    En mai 2017, Emmanuel Macron était soutenu par les trois quarts (75%) des patrons, selon les chiffres d’OpinionWay. Dix-huit mois plus tard, la courbe s’est inversée selon ces enquêtes que l’on vient d’évoquer: pourquoi donc? En adressant ses vœux et en osant prononcer ces paroles de « haine » pour les Gilets-jaunes, Macron savait-il qu’il injuriait l’écrasante majorité du pays?

    65% des patrons approuvent les Gilets-jaunes, qu’ils soient dans le secteur de l’industrie (75%), du commerce (77%) ou des services (56%).

    Emmanuel Macron a-t-il été à la hauteur face à la crise des Gilets jaunes? A cette question 72% des sondés estiment que le président de la République n’a pas été à la hauteur dans la gestion de cette crise (Cf., Sondage Opinion Way pour LCi réalisé les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, après les voeux d’Emmanuel Macron auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

    Après avoir débité cette parole de haine contre les Français, on peut imaginer ce que sera la suite des événements. Ce que la macronie a concocté dans son laboratoire de la haine du peuple, c’est que désormais, le recours à la loi sur «l’entrave à la circulation» sera appliqué contre les Gilets-jaunes qui occupent les ronds-points, prévoyant «jusqu’à deux ans de prison et 4.500 euros d’amende, quand les manifestations sur la voie publique n’ont pas été autorisées par les préfectures».

    Ce qui dérange profondément la dictature du Pouvoir macronien, c’est que cette révolte des Gilets-jaunes donne des idées à d’autres et que cette pandémie du virus « amarillo » finit par lui donner la jaunisse.

    En effet, les Gilets-jaunes font actuellement des émules dans 23 pays, en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie: pourtant, soulignons que c’est un silence fracassant qui s’empare des médias collabos du système.

    A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et juridique a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A Taipei, capitale de Taïwan, plus de 10 000 manifestants ont répondu à l’appel (Cf., Taïwan News)

    En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Cf., LCI)

    Au Canada, les Gilets Jaunes de l’Alberta et des provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la migration (Cf., CTV News)

    En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes manifestaient à Zagreb, Pula et Rijeka (Cf., Index.hr)

    En Égypte, un avocat a été arrêté après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un gilet jaune en solidarité avec les manifestations françaises (Cf., Jerusalem Post). Nous avons déjà eu l’occasion de dire dans un autre article posté sur mondialisation.ca que la vente des gilets jaunes fluo avait été interdite en Égypte! (Cf., The Guardian)

    En Allemagne, les Gilets-Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Cf., Spiegel)

    En Hongrie, des milliers de Gilets-Jaunes protestent dans les rues de Budapest (Cf., Le Monde)

    En Irak, le 5 décembre, des Gilets-Jaunes manifestaient à Bassorah pour l’emploi et des services publics plus développés. Le Gouvernement mis en place par les USA a fait tirer à balles réelles sur le peuple des manifestants (Cf., NBC News)

    En Irlande, les Gilets-Jaunes protestent contre l’impôt abusif et les réformes dirigées contre la classe ouvrière et la classe moyenne qui porte l’essentiel des efforts.

    En Israël, la crise économique et la corruption ont provoqué la mise en marche d’un mouvement de Gilets-Jaunes à Tel Aviv, le 14 décembre (Cf., Jerusalem Post).

    En Italie, les Gilets-Jaunes inspirent un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous sommes inspirés par les Gilets-Jaunes français, mais nous sommes motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous soutenons notre Gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. » (Cf., The Guardian)

    En Jordanie, des Gilets-Jaunes manifestent même à l’extérieur de la capitale (Cf., The National)

    Aux Pays-Bas, des Gilets-Jaunes ont manifesté le 1er décembre puis le 8 décembre. (Cf., NL Times)

    Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets-Jaunes (Cf., Pakistan Today)

    En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2 près de Varsovie, protestant notamment contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés. (Cf., New York Times)

    Au Portugal, le 21 décembre 2018, des Gilets-Jaunes ont organisé une marche qui proposait de bloquer le Portugal (Cf., Euronews)

    En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants portant des gilets jaunes protestaient contre l’augmentation des prix du stationnement à Moscou (Cf., Kommersant)

    En Serbie, une organisation de défense des droits civils « Združena akcija Krov nad glavom » (action combinée, un toit sur la tête) a utilisé des gilets jaunes pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant et par solidarité pour le mouvement des Gilets-Jaunes français (Cf., N1 Info).

    En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets-Rouges, appelle à des manifestations contre la situation économique du pays (Cf., Independent)

    Le symbole des Gilets-jaunes a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Cf., BBC)

    En Belgique, le mouvement des « Gilets-Jaunes » est très actif depuis 1 mois.

    Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018.

    Le 8 décembre, des Gilets-Jaunes réclamaient la démission du Premier ministre Charles Michel.

    Face à l’organisation de la répression en France, le Mouvement citoyen des Gilets-jaunes, par communiqué, vient d’appeler à la création « d’un Conseil de la Résistance des Gilets-jaunes », qui réunira en son sein, des représentants de toutes les régions du pays, désignés par la base de leurs militants inscrits. La Présidence de ce Conseil de la résistance sera tournante. Elle va proposer d’accueillir, pour une durée de six mois, la représentation de chacune des 13 régions. Dans le but d’élaborer ce projet, le mouvement des Gilets-jaunes propose de se réunir chaque samedi sur la place de la République à 14 heures. Rien n’est terminé : tout commence maintenant.

    Enfin, je voudrais conclure en disant qu’il y a, chez Emmanuel Macron, une forme pathologique d’intolérance, car ce ton de parole comme ce comportement et ces mimiques martelées du registre totalitaire, trahissent une allergie psychologique de la contestation, « une phobie du peuple » révélant chez ce mandataire de la Haute Finance internationale, placé à l’Élysée pour y poser les bases de sa gouvernance à perpétuité, un trouble de la personnalité le poussant à considérer que la France lui appartiendrait. Cette démonstration « haineuse » des Français, relève sans doute de quelque chose qui n’a pas beaucoup de rapport avec l’Élysée mais plutôt avec tout ce qui pourrait se rapprocher du monde kafkaïen.

    C’est la pathologie au pouvoir qui a toujours expliqué les abus de pouvoir. Mercredi 2 janvier 2019, Éric Drouet était une nouvelle fois arrêté dans Paris, et placé en garde-à-vue, sous un motif misérable et d’une mesquinerie pitoyable qui ne fait que confirmer la pathologie occupant le cerveau malade de cette bande de criminels fanatiques qui prétendent nous gouverner en crachant sur la Constitution devenue le torchon de la République.

    Je pense sérieusement qu’il faudra repasser par une nuit du 9 au 10 Thermidor de l’an 2 macronien pour mettre fin à ce Régime de la Terreur mis en route par les prédateurs du fascisme ultra libéral, prêts à tout pour maintenir et imposer à tous leur obsession d’un enfermement idéologique duquel nul ne peut être autorisé à sortir sans le payer chèrement. Celui qui veut s’émanciper ou celui qui, comme Éric Drouet, conteste la secte au pouvoir sera martyrisé et, d’une façon ou d’une autre, réduit au silence. Nous allons voir proliférer les abus de pouvoir et la dérive totalitaire de ce régime délinquant qui s’est emparé de l’État réduit au stade de la dérision et de l’illégitimité.

    Gilets-jaunes et tous ceux qui les soutiennent, le temps est venu en effet d’organiser la résistance dans le silence et à l’ombre de notre Histoire. Les tyrans descendront au cercueil, car la République nous appelle. Sachons vaincre ou sachons mourir. Nous les Français, nous devons vivre pour elle ou pour elle nous devons mourir!

    Jean-Yves Jézéquel

  • Le Choléra aux temps de l’amour

    ( Titre : Le Choléra aux temps de l’amour. – Mohammed Talbi – )
    L’ un des avantages louables de la toile, c’est qu’elle permet de se retrouver. Il est vrai que tout le monde ne veut pas se retrouver. C’est même mieux, parfois ! Mais il est surprenant de constater comme l’on peut, aujourd’hui, réveiller des gens qui sommeillaient pendant des décennies dans la poussière de notre mémoire, comme il nous est facile de prendre vengeance sur l’oubli, imparable, inévitable, et inexorable à la fois, autrefois, qui longtemps nous lutina à bouts de parfums, à bouffées de souvenirs incertains, de retours tantôt pénibles, douloureux, presque malsains, tantôt doux, revivifiants, beaux sans fin. Nous avons enfin l’opportunité de ressusciter des personnes que depuis longtemps nous avions enterrées, car perdues de vue, de notre vie à jamais parties, parties mais dans le secret de notre coeur toujours profondément ancrées.
    Ce fut ainsi que, après une longue séparation, Yasmina et Ahmed, qui ne s’étaient vus depuis trente-trois ans, depuis qu’ils étaient tous deux étudiants à Toulouse, en France, par cette magnifique, par cette splendide matinée du début de juin de l’année 2017, sur la corniche d’Agadir, où il pleuvait des paillettes d’or et des rêves multicolres, le soleil doux, beau, étincelant, faisant la cour à la mer calme, diaphane, soumise à ce majestueux prince flamboyant, ils purent s’étreindre longuement, longtemps rester enlacés, pleurant et riant comme des enfants qu’on vient de consoler avec un bisou, un joujou, un bonbon, comme au temps des aveux émouvants, comme au temps des adieux déchirants, qui jadis, à la fin de leurs études supérieures au Mirail, elle la renvoyèrent à Alger, lui à Agadir.
    À la terrasse du café Jour et Nuit, qui donne sur le tapis verdoyant qui doucement ondoyait ce matin-là jusqu’à l’horizon, où pour ses noces tantôt descendrait le soleil accueillir Aphrodite, Éole, et Cupidon, ainsi que tous les morts, ainsi que tous les vivants, devant leurs tasses restées pleines, après les premières effusions, eux restèrent longtemps silencieux. Un silence lourd de trente-trois longues années. Un silence qui parlait, qui loin derrière les invitait, quand, à dix-huit ans, ayant alors décroché chacun leur bac dans leurs pays respectifs, ils se rencontrèrent pour la première fois, en première année de la section littérature française, lors d’un cours que donnait un inoubliable, un bénit, un saint M.Delmas, sur Le Rouge et Le Noir de Stendhal. Ils étaient les seuls maghrébins dans une classe d’une soixantaine d’étudiants, et dès cette première rencontre, ce fut le coup de foudre.
    Les espoirs bourgeonnants de l’adolescence, les ressemblances culturelles, la proximité géographique aidant, dès les premiers tâtonnements de leur vie universitaire, dès les premiers balbutiements de cet amour naissant, ils étaient devenus l’ombre l’un de l’autre ; et sans jamais perdre pied, l’un soutenant l’autre, le chérissant dans cette étrangeté merveilleusement pénible, l’aidant, le relevant, le consolant quand la vie était ingrate, la nostalgie insupportable, l’envie de la désertion irrésistible ; le célébrant, l’exaltant, le sublimant, quand à l’insu de leurs peuples, frères ennemis qui se haïssaient, se déchiraient, sans raison, à l’insu de leurs parents, qui, à force de vivre dans des sociétés archaïques, sclérosées, dépassées, où l’amour n’avait ni droit de cité, ni aucune valeur, ni aucun nom, ne savaient ni ouvertement le dire, ni n’oseraient jamais dans un jardin public, dans la rue, devant les autres s’embrasser, quand à l’insu de toutes les religions, de toutes les guerres, de toute l’Histoire, de l’humanité entière, dans leur chambre universitaire douillette, ils s’aimaient passionnément, goulûment consommaient, dans la tiède pénombre des après-midi vacants, les premiers fruits de leur plus belle saison, quand pendant des heures et des heures, l’un dans les bras de l’autre, ils folâtraient toute la nuit, jusqu’à l’aube, jusqu’à la déraison.
    Mais heureusement, ils étaient là, à présent, défiant et l’âge, et ses ravages, et le temps, et l’espace, et les croyances, et les frontières, et le monde autour, et demain, et hier, un peu désabusés, un peu vieux, mais mûrs, sereins, et fiers. Ce qu’ils avaient à se dire, ils se l’étaient dit sur Facebook tout au long des deux années qui avaient suivies leurs incroyables retrouvailles.
    Comme dans L’Amour aux temps du choléra, de Gabriel Garcia Marquez, ils s’étaient jurés jadis de se marier et de vivre un amour éternel, et, tout comme Fermina épousa Juvenal Urbino, le brillant médecin, non son amoureux, Yasmina, elle, fut contrainte dès son retour au pays par sa famille à épouser son cousin, P.D.G. d’une grande firme algérienne, car son père avait donné parole à son oncle, et que c’était pour l’honneur de sa famille ; tandis qu’Ahmed, lui, tout comme Florentino, l’amoureux abandonné, il était resté célibataire, usant son temps et son corps de déception en déception, vieillissant davantage d’amour en chagrin, sans jamais trouver égale à celle qu’il surnomma un jour Lapine Blanche, celle qui pour jamais resta sa plus belle femme du monde, sa Yasmina adorée…
    Il glissa sa main dans la sienne, et comme quand ils étaient jeunes, quand ils prenaient un café à la Place Esquirol, Saint-Georges, Wilson, regardaient un film au Gaumont ou se promenaient le dimanche au marché de La Place Saint-Sernin, il sentit la même chaleur, exactement le même bonheur, et sans se soucier des gens autour, ni de ce qu’ils pourraient dire, au nez des musulmans et des chrétiens qui jacassaient à la grande terrasse comble, au nez de tous les marocains et de tous les algériens, au nez du monde entier, ils se rapprochèrent l’un de l’autre, et longuement, amoureusement, si intensément s’embrassèrent qu’émus, complices, certains clients à la fin applaudirent.
    Ils avaient convenu de régler leurs dernières affaires, chacun de leur côté, de réunir les pièces dont ils auraient besoin, car ils allaient quitter ces pays qui ne voulaient pas changer, qui ne changeraient peut-être jamais, en tout cas pas de leur vivant, pour aller finir leur vie, comme ils en avaient rêvé, il y avait de celà trente-trois ans, au Canada.
    Au même endroit ce soir, de la même terrasse, Ahmed regarde le soleil épouser la mer. Il pleure en silence et le feu ravage son coeur. Yasmina est morte hier à Alger, emportée par une épidémie du choléra.
    Il était écrit là-haut, que jamais leurs noces à eux, n’auraient lieu…
    – Mohammed Talbi –

  • C’est confirmé : Nicolas Sarkozy a fait tuer Kadhafi parce qu’il s’apprêtait à créer une monnaie africaine en remplacement du franc CFA

    https://stopmensonges.com/cest-confirme-nicolas-sarkozy-a-fait-tuer-kadhafi-parce-quil-sappretait-a-creer-une-monnaie-africaine-en-remplacement-du-franc-cfa

  • Algérie: Lettre aux berbéristes d’un non berbériste

    Monsieur Bouteflika se présente et le train n’a qu’une seule destination : Une Algérie libre de toutes influences françaises!…Elle est aidée par la presse berberiste qui sera à la fin le dindon de la France! La France menace le pouvoir de mettre en action sa dernière carte qui est celle de déclencher le feu !….Le pouvoir accepte de relever le défi après s’être rassuré que les kabyles ne se laisseront pas manipulés ou entrainés par leurs extrémistes aventuriers! Il confie alors le gouvernail pour le 5ème Mandat aux patriotes kabyles. Ce qui enrage la France et ses acolytes locaux!
    -….. Les berbéristes qui font preuve d’imbécilité avancée ’enragent à leur tour et ne discernent plus la réalité de la fiction. Ils rêvent éveillés. Leurs seuls arguments reposent sur le mensonge et les contre-vérités ! Oubliant que le peuple sait discerner le vrai du faux et que tous les gens honnêtes admettent que Bouteflika a réalisé les plates formes infra structurelles nécessaires et indispensables pour un décollage rapide et sans problèmes! ….Les berbéristes ne font pas attention qu’ils ne font pas le poids! Ils se mandatent de parler au nom de tous les kabyles et oublient que les non kabyles sont 10 fois supérieurs en nombre! Et que dans le cas d’une confrontation, qu’a Dieu ne plaise! (rêve des franco-sionistes)- ils seront balayés en un tour de main! Les non kabyles observent la scène en silence qui ne veut point dire faiblesse, l’acheté ou acquiescement, ils sont plus conscients que les kabylistes et mettent en équation l’environnement du voisinage du pays et ne veulent pas prendre de risque pour le pays!
    -…..Mais un Ferhat mehenni version non kabyle est possible dans le cas ou la corde qui unit tous les Algériens entre eux se rompe !
    -…..Manipulateurs berbéristes, Attention si le feu prend vous serez les premiers brulés !… Aures Arris

  • Maroc: comment va Lalla Salma?

    Après avoir été invisible pendant deux ans, il serait sage que la cour marocaine fournisse des éclaircissements sur la femme du roi.

    La semaine dernière, Lalla Salma, l’épouse du roi Mohammed VI du Maroc, a brillé par son absence lors de la visite officielle du roi Felipe et de la reine Letizia d’Espagne.

    L’explication la plus obstinée de la disparition de Lalla Salma, qui était avec Mohammed depuis 2002, c’est la rumeur croissante selon laquelle la famille royale voudrait garder le silence à tout prix que Mohammed et Lalla Salma soient divorcés depuis longtemps ou qu’ils soient séparés au minimum. vie. Ils n’ont pas été associés depuis 2017, ils auraient quitté le palais royal en mars 2018 et se seraient complètement retirés de la vie publique.

    On sait qu’elle a beaucoup d’amis à Paris et qu’elle possède une villa sur l’île grecque de Kéa. Elle resterait aussi régulièrement au Maroc, où elle rencontrerait dans un lieu secret ses enfants, le prince héritier Moulay Hassan et la princesse Lalla Khadija (cette photo date de 2011). La question est de savoir pourquoi cela est si mystérieux. D’accord, les nouvelles de divorce sont toujours tristes, mais bon, le roi est un homme moderne et toutes les rumeurs ne font pas de bien à la monarchie.

    « Le tribunal marocain pourrait faire taire toutes les rumeurs avec une déclaration confirmant ou infirmant le divorce », a déclaré Brittani Barger, rédactrice en chef adjointe de Royal Central. « Et pour expliquer le statut actuel de la princesse en. En cas de divorce: conserve-t-elle ses titres et sa sécurité? Peut-elle continuer son travail d’utilité publique? Je sais que beaucoup de gens diront qu’une telle déclaration ne vient pas parce que le Maroc est un pays musulman en grande partie traditionnel, et Jordan et Jordan Hussein sont deux fois divorcés, on était au courant, on connaissait le statut de l’ex-femme, la princesse Muna a conservé son titre, son fils est maintenant roi de Jordanie.  »

    Il n’est pas dommage d’admettre qu’une relation n’est plus ce qu’elle était. Cela arrive chaque jour à des milliers de personnes et le meilleur moyen de prévenir les commérages est d’en parler ouvertement. Ne pas savoir ce qui est arrivé à Lalla Salma pourrait être plus préjudiciable à l’image de la monarchie que la confirmation possible d’un divorce.

  • Emoi en Allemagne: la DGED marocaine impliquée dans un attentat terroriste en Allemagne

    « Les autorités allemandes ont déporté un agent secret marocain pour cacher son implication dans l’attaque du marché de Noël de décembre 2016 à Berlin », selon la presse allemande.

  • Tunisie-Espagne : Une ligne de financement espagnole de 25 millions d’euros au service des PME tunisiennes

    Un accord de financement a été signé, vendredi à Tunis, entre la Tunisie et l’Espagne d’un montant de 25 millions d’euros (soit environ 90 millions de dinars tunisiens), portant sur le développement des Petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes, selon le ministère tunisien de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale.

    D’après un compte rendu de l’accord, la ligne de financement mise à la disposition des banques tunisiennes permettra de soutenir les PME en leur donnant accès à des services et à la fourniture de matériel et d’équipements d’origine espagnole.

    Signé entre le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari et l’ambassadeur d’Espagne en Tunisie, Ardizone Garcia, cette ligne de financement favorise la possibilité d’effectuer des opérations d’approvisionnement sur le marché local jusqu’à 30%.

    «Cette ligne de financement est d’une importance majeure car elle ambitionne de développer les PME tunisienne afin de les aider à développer leurs capacités de production et d’exportation et à créer de nouveaux emplois», a commenté M. Laadhari en marge de la cérémonie de signature.

    Une série de conditions préférentielles ont été tolérées par la partie espagnole, a précisé le ministre tunisien, dont un taux d’intérêt de 0,25% et une échéance de remboursement étalée sur 40 ans dont un délai de grâce de 6 ans.

    «Cela apportera un important appui aux PME tunisiennes afin d’améliorer leurs performances et leur compétitivité», a ajouté M. Laadhari qui se dit satisfait de la coopération existante avec l’Espagne et s’attachant à poursuivre son renforcement et sa diversification dans divers domaines.

    D’après les chiffres, énoncés par le ministre tunisien, les investissements espagnols au cours de l’année écoulée se sont élevés à 20 millions de dollars, ce qui a permis la création de 18 nouvelles institutions et des extensions, générant environ 400 nouveaux emplois.

    En tout, 63 institutions espagnoles opèrent actuellement en Tunisie avec un investissement total de 1.360 millions de dollars, ce qui a permis la création de 6.000 emplois dans divers secteurs.

    DK news

  • L’association Andalouse d’amitié avec le peuple du rif (ANDARIF) manifeste son indignation pour l’expulsion de 6 touristes espagnols du Maroc

    La visite touristique avait été organisée par l’Association Andalouse d’amitié avec le peuple du Rif (ANDARIF) et les 6 membres du groupe avaient l’intention de faire une visite culturelle d’un week-end à Al Hoceima.

    ANDARIF publie son indignation non seulement parce que le groupe de touristes a été expulsé sans justification ni explication, mais également en raison du manque d’attention des services consulaires d’Espagne au Maroc et exige du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération d’adresser une plainte à l’ambassade du Maroc en Espagne.

    Le groupe des 6 Espagnols avait prévu de passer deux jours à Al Hoceima et ses environs avec un programme exclusivement touristique et culturel, dans un hotel rural situé dans la région. À son arrivée à la frontière de Melilla, et au cours de l’estampillage des passeports, le responsable du groupe, David Peñafuerte, a été informé que son passeport était défectueux. Après plus de trois heures d’attente au poste de police de la frontière de Ayt Nsar, le chef de la police lui a dit qu’il lui était interdit d’entrer dans le pays sans lui donner d’explication ni de raison, mais que le reste du groupe pourrait continuer jusqu’à Al Hoceima. Cependant, environ 2 heures plus tard, le groupe a été arrêté aux encirons d’Ajdir (à environ 8 kilomètres d’Al Hoceima) par un dispositif de police composé de 10 agents et de deux voitures de police. On leur a dit qu’il leur était interdit d’aller à Al Hoceima et ils ont ordonné au chauffeur du taxi dans lequel ils se trouvaient de retourner à la frontière de Melilla afin de procéder au retour des membres du groupe en Espagne. Pendant tout le trajet de retour, le taxi dans lequel se déroulait le groupe était escorté par un véhicule de la police pour assurer le rapatriement du groupe. Une fois à la frontière, le groupe a trouvé un dispositif spécial de la police marocaine qui a procédé à l’exécution des procédures d’expulsion et a accompagné les membres à la frontière espagnole. A aucun moment, aucune explication n’a été fournie sur les raisons de l’expulsion.

    Pendant les longues heures du processus d’expulsion, David Peñafuerte et les membres du groupe revenant d’Al Hoceima ont tenté de contacter le consulat d’Espagne à Nador par le biais du numéro de téléphone d’urgence disponible sur le site Web du ministère des Affaires étrangères et Coopération, et que le ministère lui-même facilite par le biais d’un message téléphonique une fois la frontière franchie. Il s’agit d’un téléphone d’urgence qui doit fonctionner 24 heures sur 24 tout au long de l’année. Cependant, personne n’a répondu aux appels, ni au consulat d’Espagne à Nador ni à Rabat.

    L’expérience montre que la répression du peuple rifain par le gouvernement marocain est restée ferme depuis le début des mobilisations sociales dans le Rif en octobre 2016. Des centaines de rifains ont été arrêtés et emprisonnés; certains ont été condamnés à 20 ans de prison; les arrestations continuent; la ville d’Al Hoceima est pratiquement assiégée et ses rues sont occupées par des forces de police. Cette expulsion n’a pas été un incident isolé. Ces derniers mois, de nombreux journalistes et représentants politiques européens ont été empêchés d’entrer dans la ville d’Al Hoceima.

    ANDARIF demande au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et à l’ambassadeur d’Espagne au Maroc de s’adresser à leurs homologues marocains pour demander des explications sur le traitement accordé samedi dernier à 6 citoyens espagnols qui ont visité le pays voisin à titre touristique et qui ont été refoulés à la frontière sans explication, un comportement incompatible avec une relation de bon voisinage fondée sur la confiance mutuelle et le respect de la légalité internationale et des droits de l’homme.

    Source

  • Sahara Occidental : Point de presse de l’ONU sur la rencontre de Genève

    Sahara occidental

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, est intervenu devant la presse, aujourd’hui, à Genève, à l’issue de la deuxième table ronde sur le Sahara occidental.

    Il a indiqué que la réunion avait démontré que toutes les délégations ont conscience du fait que de nombreuses personnes placent de l’espoir dans ce processus, le prix du conflit étant beaucoup trop élevé.

    M. Köhler a lu un communiqué conjoint sur lequel se sont accordées les quatre délégations, et dans lequel elles indiquent se féliciter du nouvel élan créé par la première table ronde qui s’est tenue au mois de décembre 2018.

    Les délégations ont également dit avoir pris part à des discussions d’envergure sur la façon de trouver une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui soit réaliste, pratique, durable, basée sur le compromis, juste, et qui assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental en accord avec la résolution 2240 (2018) du Conseil de sécurité.

    Un consensus s’est dégagé au sujet du fait que le Maghreb dans son ensemble bénéficierait grandement du règlement de la question du Sahara occidental.

    Les délégations ont également reconnu qu’une responsabilité particulière revient à la région de contribuer à identifier une solution. Elles ont également salué l’intention de M. Köhler de les inviter à se réunir de nouveau dans le même format.

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Kohler,

  • 11M, revanche contre l’Espagne

    Les théories conspirationnistes ne menaient nulle part et les hauts responsables du PP, du PSOE et de la sécurité de l’État le savaient. « Raisons d’État » a imposé le silence sur la vérité.

    Sanchez Fornet*

    En octobre 2001, le Maroc a retiré son ambassadeur en Espagne pour consultation pour une durée indéterminée. Selon la porte-parole du gouvernement marocain, Mina Tounsi, c’était dû à  » un certain nombre d’attitudes et de positions de l’Espagne à l’égard du Maroc « . Le 11 juillet 2002, six hommes de la Gendarmerie Royale marocaine débarquent sur l’île de Persil. Le patrouilleur de la Guardia Civil qui approche est menacé avec les fusils AK-47 qu’ils portaient. Le 16 juillet, le Maroc remplace les gendarmes par des fantassins de la marine. Face au risque d’établir une base militaire permanente, le 17, des soldats espagnols prennent l’île d’assaut, capturent les troupes marocaines et les remettent à la Guardia Civil, qui les renvoie au Maroc. Une humiliation internationale pour l’État voisin et sa monarchie.

    Le 20 mars 2003, suite aux attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis entament l’invasion de l’Irak en accusant Saddam Husseim d’avoir des armes de destruction massive (ce qui s’est révélé être faux) et de soutenir le terrorisme. Ils ont été soutenu par, entre autres, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, l’Australie et la Pologne. La Russie et la Chine s’y sont opposées, ainsi que des pays européens comme l’Allemagne, la France et la Belgique. L’Espagne est devenue le principal allié européen des États-Unis avec le Royaume-Uni, assumant un rôle de premier plan dans la défaite diplomatique de la France et de l’Allemagne.

    « Et si c’était le cas comme tu dis, que pourrions-nous faire, déclarer la guerre au Maroc et à la France ? »

    Le 11 mars 2004, attentat de Madrid. Il y eu différentes théories conspirationnistes à ce sujet qui n’étaient pas vraies et qui étaient tolérées comme un écran de fumée. La connaissance des raisons de politique internationale qui ont provoqué l’attentat pourrait ouvrir une crise aux conséquences imprévisibles pour l’Espagne avec ses voisins du Sud et du Nord. Blâmer l’ETA, le CNI, le PSOE et les policiers n’avait aucune chance d’être prouvé parce que c’était faux. Les policiers impliqués seraient des socialistes, bien sûr ; j’ai été cité à plusieurs reprises, avec mon nom et mon prénom en tant que membre du complot socialiste/terroriste parce que j’étais à l’époque secrétaire général du syndicat de police majoritaire et combattre la fausse théorie. Le 11M était un attentat islamiste commis par des islamistes sur lequel l’enquête n’a pas été approfondie, par décision politique, à l’égard de ceux qui ont tiré les ficelles et l’ont planifié ou permis. De la fausse revendication par un groupe terroriste qui n’a jamais existé, jusqu’à la raison pour laquelle Jamal Ahmidan, « El Chino », n’a pas été accepté par le Maroc lorsqu’il a été expulsé du CIE d’Aluche plus d’un an avant les attentats. « El Chino » est resté illégalement en Espagne faisant croire qu’il est marocain jusqu’à sa mort dans l’appartement de Leganés. Les théories complottistes ne menaient nulle part et les dirigeants du PP, du PSOE et de la sécurité de l’État le savaient. « Raisons d’État » imposaient le silence sur la vérité. Un détail attirait l’attention, Zapatero, président du gouvernement visé par cette théorie, entretenait des relations et des confidences très étroites avec Pedro J. Ramírez, alors directeur d’El Mundo, qui véhiculait cette théorie.

    Un haut responsable de l’intérieur pendant le 11M, du PP, à qui j’ai exposé des années plus tard, lors d’un repas seuls, l’implication possible par action et omission des services secrets du Maroc et de la France dans les attentats, certains par l’humiliation de Persil et d’autres par le déplacement international qu’ils ont subi lorsque le gouvernement espagnol a soutenu l’invasion de l’Irak, après une longue pause il me répondit par une autre question « Et si c’était comme tu dis, qu’est-ce qu’on pouvait, faire la guerre au Maroc et à la France ? La question qui se pose aujourd’hui est : la société espagnole mérite-t-elle de connaître la vérité ?

    *Sanchez Fornet ex-secrétaire général du Unified Police Union

    Confidencial Andaluz, 18 mars 2019

    Tags : 11M, Espagne, attentat de Madrid, Atocha, trains, Maroc, France, terrorisme, islamisme, services secrets,