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  • Port d’Alger – Un conteneur de fausses pièces de 10 DA

    Les douaniers ignorent jusqu’à présent le propriétaire de ce conteneur, d’autant plus qu’il a été enregistré sous un faux nom. Une enquête a été ouverte pour identifier la ou les personnes qui sont à l’origine de cette affaire.
    Il y a deux mois, trois conteneur dissimulant 5 tonnes de cannabis avaient été découverts au port sec de Rouiba. La vigilance des douaniers et le travail accompli par les gendarmes ont permis de découvrir cette grande quantité de drogue et de faire échec à son transfert vers Espagne.
    «Dix lots de terrain, dont la plupart sont situés à Alger et quelques-uns ont une superficie de 5 000 m2, cinq villas luxueuses, cinq grosses cylindrées, quatre appartements haut standing, deux locaux commerciaux, 43 milliards de centimes, 20 750 euros et 1,538 kilogramme de bijoux en or, provenant du blanchiment d’argent ont été saisis dans le cadre de l’affaire de saisie de 5 tonnes de kif traité, début avril 2009, dissimulés à l’intérieur de trois conteneurs au port sec de Rouiba», a révélé le colonel Mustapha Taïbi, commandant du groupement de la wilaya d’Alger de la Gendarmerie nationale, au cours d’une conférence de presse.
    «C’est un blanchiment d’argent dans l’immobilier», a-t-il ajouté. «Six barons concernés par cette affaire sont en fuite et tous les membres de ce réseau international sont identifiés», a lancé le colonel. «Une habitation sise à Agadir, au Maroc, a été localisée», a ajouté le commandant du groupement, selon lequel elle aurait été achetée avec l’argent provenant du trafic de drogue. «C’est une saisie conservatoire», a-t-il expliqué. Il est à rappeler que cette quantité de drogue provenait du Maroc.
    «Dans la villa de l’un des accusés dans cette affaire, à Chiffa, nous avons récupéré 423,8 kilogrammes de kif traité», a déclaré le colonel Mustapha Taïbi. Au courant de l’année 2009, le groupement de la wilaya d’Alger de la Gendarmerie nationale a traité 283 affaires liées à la drogue et saisi plus de 6 tonnes de kif traité et 5 grammes de cocaïne, annonce le colonel Mustapha Taïbi qui a fait état de 22 suicides au cours de la même année, dont 10 hommes et 12 femmes, «à cause de problèmes sociaux et troubles psychiques».
    Il a ajouté qu’au cours de l’année 2009, ce groupement a traité 7 affaires d’atteinte à l’économie nationale touchant plusieurs banques, dont l’Union Bank et la Badr. Le colonel Mustapha Taïbi s’est félicité de la promulgation de la loi de finances complémentaire 2009, qui, dans un de ses articles, suspend l’exportation de produits non ferreux. «Depuis la promulgation de cette loi, nous n’avons enregistré aucun vol et aucune plainte pour vol de produits non ferreux, dont le cuivre, contrairement à l’année précédente au cours de laquelle nous avons enregistré le vol de 7 000 tonnes de produits non ferreux, dont le cuivre», a-t-il expliqué.
    source: yourdz..com
     
  • Des militants sahraouis dénoncent le soutien de l’Espagne à la politique marocaine d’extermination au Sahara Occidental

    Gijón (Espagne), 02/06/2010 (SPS) Les militants sahraouis des droits humains, Hmad Hammad et Sidi Mohamed Daddach ont dénoncé mardi à Asturie (Espagne) le « soutien » du Gouvernement espagnol à la politique d ‘ »extermination » exercée par le Maroc contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    Le secrétaire général du Comité de soutien à l’autodétermination du Sahara occidental, Hmad Hammad et le président du Comité pour le Droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Sidi Mohamed Daddach ont été reçus lundi par le conseiller à la coopération internationale de la municipalité de Gijón , Jesús Montes Estrada, dans la ville des Asturies.

    Hmad Hamad a souligné que l’Espagne a une « dette historique, éthique et morale » envers le peuple sahraoui.

    « Nous avons été vendus et trahis, a-t-il dit dénonçant qu’à deux reprises il s’était retranché dans un ancien centre culturel espagnol, « Casa Espana », à El Aaiun en quête d’asile politique et a été remis à la police secrète marocaine, puis  » emprisonné et torturé ».

    Le militant sahraoui des droits de l’homme a également dénoncé l’existence de meurtres et de disparitions dans les territoires occupés illégalement par le Maroc, avertissant que la vie dans les territoires occupés du Sahara occidental est devenue un « enfer », tant que le Maroc ne respecte pas les accords signés avec le Front Polisario sous l’égide des Nations Unies.

    « Nous sommes des êtres humains comme le reste du monde. Nous voulons le respect de nos droits », a-t-il affirmé.

    Pour sa part, l’activiste sahraoui des droits humains, Sidi Mohamed Daddach a été emprisonné pendant 24 ans pour sa défense des droits du peuple sahraoui à l’autodétermination, il est devenu l’un des plus importants symboles de la résistance sahraouie.

    Quand il avait 18 ans, il a été arrêté et emprisonné, alors qu’il tentait de quitter les territoires occupés pour rejoindre le Front Polisario.

    Au cours de ces années d’emprisonnement, il a été soumis à la torture brutale et systématique, en raison de sa position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et le respect des résolutions de l’ONU, puis condamné à mort.

    En 1994, sa peine a été commuée de la peine à mort à une prison à vie. Déclaré prisonnier de conscience par des organisations comme Amnesty International, Sidi Mohamed Daddach a été libéré en décembre 2001, à la suite des pressions de la part des ONG et d’autres pays du monde.

    Dadach Sidi Mohammed a dénoncé « l’état de siège » imposé au Sahara occidental par le Maroc, soulignant que « dans tous les coins, il y a la police secrète marocaine partout ».

    Les deux militants résidants à El Aaiun, Dadach a fait remarqué le harcèlement continu auquel sont soumis « nos propres maisons, sont constamment, chaque jour, gardé par quatre, cinq ou six de la police marocaine. Ils cherchent à nous contrôler à tout moment. »

    Pour sa part, le conseiller pour la coopération internationale de la Municipalité de Gijón, Jesús Montes Estrada a averti que « l’UE ne peut continuer à accorder le statut avancé au Maroc en raison de ses violations systématiques des droits de l’homme et son soutien à Israël. (SPS)

  • Le président de la République reçoit une délégation de la Suède

    Chahid El Hafed, 02/06/2010 (SPS) Le Président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a reçu mardi au siège de la Présidence, une délégation du centre international, Olof Palme à la fin d’une visite de quelques jours dans les camps de réfugiés sahraouis.

    La délégation suédoise comprenant, le secrétaire général du Centre Oolf Palme, Jens Orback, la chargée du département Afrique, Nivin Youssef et l’attachée de presse du même centre, Laila Naraghi.

    Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a remercié la délégation pour sa visite aux camps sahraouis, saluant les positions de la Suède, pour « son soutien au peuple sahraoui et à sa juste cause et depuis de nombreuses années ».

    Pour sa part le secrétaire général du centre suédois, Jens Orback a exprimé sa conviction de la justesse de la question sahraouie, soulignant que la délégation à travers sa visite aux camps sahraouis a vu des nombreuses réalisations au sein de l’Etat sahraoui.

    La délégation suédoise est arrivée dimanche dernier dans le cadre d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés de la RASD. Cette visite l’a conduite à la wilaya d’El Aaiun où elle a visité l’école Olof Palme, hôpital local, la wilaya de Auserd, l’école nationale du 27 Février, l’association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) avant de visiter un tronçon du mur de la honte marocain qui divise le peuple sahraoui et son territoire en deux parties.

    La délégation a également eu des réunions des membres du Secrétariat national du front Polisario, dont le président du Parlement sahraoui, Mahfud Ali Beiba, le secrétaire général des travailleurs sahraouis, Mohamed Cheikh Mohamed Lehbib, ainsi qu’une délégation de l’union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO).

    Il est à rappeler que de nombreux partis suédois ont demandé des Nations Unies à trouver une solution au conflit du Sahara occidental, devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. Ces mêmes partis ont également appelé le Gouvernement suédois à reconnaître la République sahraouie (RASD). (SPS)

  • Bouchareb, Lionel Luca, Cannes et la mauvaise foi…

    C’était prévisible que le film de Bouchareb ne récolte que dalle. La grande et unique récompense qu’il mérite est celle de la reconnaissance du peuple algérien. Le mérite et les égards est d’avoir transposé des réalités infalsifiables et amers là où il le fallait.
    Les réactions épidermiques et le racisme exacerbés exhibés par certains milieux de nostalgiques et de révisionnistes attestent de l’importance d’une telle œuvre et de la véracité des faits. Ce qui n’était pas de même pour ses anciennes productions. Autant qu’Indigènes, Cheb reste problématique quant à l’approche historique et les rapports à la colonisation.
    Ils n’ont peut-être pas reçu le même traitement. Bouchareb corrige le tir avec Hors la loi. Bien que sur le plan du détail historiographique, il reste beaucoup à faire pour transposer la réalité toute entière à l’écran made in france, il n’en demeure pas moins qu’il a réussi son coup. Il est tout de même à féliciter pleinement pour ce succès. Sans pour autant oublier, au passage, nos talentueux acteurs, égaux à eux-mêmes, et leurs prouesses magistrales. Ainsi que notre icône de l’image, la majestueuse Chafia Boudraa, grande dans ses habits traditionnels. Elle représente merveilleusement cette étendue culture algérienne qui dérange outre-mer. Cannes n’est en fait, au regard des résultats récents, qu’une vitrine de voyeuristes et de complexés qui s’assemblent chaque année pour honorer les leurs. Les Américains s’imposent par leurs talents inégalables et leur intelligence, réduisant les pleurnichards du cinéma français aux recoins cannéens. Pour palier à cette nième déconfiture, il fallait faire dans l’originalité. Ce qui ne les a pas empêchés d’intégrer dans le lot une de leur revendication du moment pour apaiser lesdites agitations révisionnistes. Des hommes et des dieux témoignent de ce qu’ils considèrent comme tragédie de Tibhirine. Et c’est encore l’Algérie qui est mise en cause. Un député UMP des Alpes-Maritimes, qui surgit de nulle part. Le député Lionel Luca, né en France et d’origine roumaine, se place à l’endroit qu’il ne fallait pas. Faute d’être un Gaulois de pure race, il prête allégeance, de par sa natalité sur le sol français, à la politique française et, pis encore, à celle de Sarkozy. Très mauvais choix. Jusque-là, nous lui concédons sa totale intégration. L’exemple parfait de new Français du futur. D’un père émigrant ayant eu le même sort que les indigènes de Bouchareb ont vécu, avec une différence notoire, c’est que son père a été incorporé dans la légion étrangère pour combattre en Indochine, un autre pays colonisé par la France, après avoir massacré et jeté dans les gorges de Kherrata des milliers de familles innocentes durant les événements de mai 1945. Ce qui lui a valu la naturalisation en 1958, une récompense pour loyaux services. Ce sieur défend l’indéfendable. Ignorant avéré des questions relatives à la colonisation, il s’ingère uniquement pour faire montre de loyauté envers ses politiques. Et c’est normal en ces temps qui courent, c’est dans l’air du temps. Luca oublie dans son analyse acerbe et incohérente que la colonisation représentait d’abord une spoliation, une expropriation, une agression au peuple algérien qui durait depuis 1830. La terre a été arrachée injustement (et si c’était vous), les familles ont été disloquées injustement :déracinement total, lois scélérates, exterminations (lisez Olivier le cours et les autres) puis émigration forcée que son père avait vécue… Hormis certaines imperfections et détails sur les tueries de 1945, le film de Bouchareb mérite plus que des applaudissements. Il retrace une réalité incontournable qui n’a pas été exposée dans sa totalité sur des événements qui demeurent ancrés dans la mémoire de nos pères. Du moins ceux qui gardent encore les traces de ces massacres ignobles. S’il a omis de montrer les colons tués par les indigènes, c’est que la proportion était et demeure inégale. 102 Français pour 45 000 morts : faites le calcul et vous verrez que la colonisation avait pour un Français tué plus de 412 algériens au minimum. Les colons ont été armés par l’autorité pour une chasse à l’Arabe désarmé. Les rapports de la police, celui de Paul Tubert, diligenté par de Gaulle, les rapports et témoignages des Américains (voir Landrum Bolling) et des Anglais, sans oublier les Suisses, témoignent de la véracité des faits. Bouchareb a été plutôt indulgent. Il n’a pas tout dit sur mai 1945, il s’est contenté de résumer l’image atroce des tueries de masse. Et c’est normal, ce n’est qu’une fiction. Revoyez, si vous avez le temps à consacrer à la vérité, les films documentaires financés par la France sur le 8 mai 45, de Yasmina Adi (l’Autre 8 mai 1945) et celui de Meriem Hamidat (Mémoires du 8 mai 1945). Ils vous renseigneront sur les vérités de ces massacres atroces que vous et vos semblables refusent de reconnaître, Monsieur Luca. Alors que nombre d’historiens français reconnaissent les faits et en ont dit assez. Il n’y a aucune falsification de l’histoire, il y a plutôt de votre part un excès de zèle politique. Vous n’êtes même pas documenté, ni informé des faits, et vous réagissez dans une solidarité politiquement fausse pour plaire aux autres. Vous faites montre de votre apprentissage raté en politique et, pis encore, en mauvais historien. Ce qui vous intéresse c’est de paraître aux spécimens de votre genre qui défendent un révisionnisme d’arrière-garde pour justifier leurs méfaits à l’égard d’un peuple qui était en droit de se défendre. Le reste n’est que superficiel. Le bourreau ne peut en aucune manière maquiller ses crimes et se mettre à la place de la victime !!! Qui a inventé la guillotine ? Qui l’avez utilisée contre plus de 222 Algériens, de Mohamed Bouras à Zabana en passant par Fernand Iveton et Henri Maillot, des Français pourtant, et leurs frères de combat. Un combat qui vous dépasse de loin, Monsieur le député. Vous avez donc énormément à faire et à apprendre pour vous imprégner de la grandeur de ces hommes morts pour un idéal et comprendre les misères du monde. Un combat qui nous rappelle la commune et le droit à l’égalité, à la fraternité et à la justice. Ce sont des mots qui ne résonnent surement pas de la même manière dans votre cervelle que dans la nôtre. C’est encore chez vous que le dernier guillotiné est mort en 1977. Vous êtes les artisans de tous les malheurs du monde et vous continuez à l’être, en Palestine, au Sahara occidental, en Afrique et ailleurs. Réviser vos leçons d’histoire politique, Monsieur le député, et n’accusez plus votre chien de rage… Vous faites honte à la vraie France, celle des hommes de foi, de loi et de justice. Les hommes qui ont défendu les inégalités, les droits de l’homme, le respect des autres et d’autrui, les Iveton, les Maillot et biens d’autres intellectuels français de souche, écrivains, artistes et hommes de grandes valeur.
    Boukherissa Kheiredine, président de la Fondation du 8 Mai 1945
    La Nouvelle République

  • Rome apprécie le rôle important d’Alger – Lutte contre le terrorisme au Sahel.

    La capitale algérienne abritera en décembre prochain le sommet algéro-italien, reporté jusque-là, à cause d’un agenda chargé. A noter que les relations entre les deux pays «n’enregistrent aucun contentieux». C’est ce qui a été souligné hier, à Alger, par la secrétaire d’Etat italienne aux Affaires étrangères, Mme Stefania Craxi et son homologue algérien, le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel El-Djazaïr. La visite de la responsable italienne entre dans le cadre de la préparation du sommet algéro-italien prévu en décembre prochain, pour lequel le ministre italien des Affaires étrangères fera le déplacement à Alger le 14 juillet, selon nos interlocuteurs. Il ressort des déclarations de Mme Craxi et M. Messahel que «le partenariat stratégique» dicte les voies sur lesquelles se construisent et se consolideront les relations entre les deux pays. Ce qui a été, pour rappel, porté dans la déclaration finale sanctionnant le premier sommet algéro-italien qui s’est tenu en Sardaigne en novembre 2007. Les deux intervenants ont réaffirmé «la convergence de points de vue» entre Rome et Alger. S’agissant de la lutte contre le terrorisme et les réseaux mafieux, la responsable italienne a soutenu que «son pays apprécie qu’Alger joue un rôle de premier plan dans la région du Sahel», ajoutant que Rome considère que ce rôle doit être assumé et assuré en premier lieu «par les pays concernés». Les deux responsables ont mis l’accent sur la nécessité «du respect de la résolution 1 904 du Conseil de sécurité qualifiant de crime le paiement de rançons», en soulignant que «cette pratique (paiement de rançons) contribue à alimenter les capacités de nuisance du terrorisme». La responsable italienne a souligné à ce propos qu’au niveau de l’Union européenne «il y a encore du boulot à faire», ce qui renseigne sur le non-respect de la résolution 1 904 par certain membres de l’UE, dont la France qui a fait pression sur le Mali pour libérer des terroristes contre l’otage français détenu leurs acolytes. Considérant qu’Alger occupe une place «de leadership» dans la région, Mme Craxi rejoint son homologue algérien quand la question de l’Union pour la Méditerranée (UPM) est évoquée. «L’UPM étant en panne», elle souligne que «le dialogue et le Forum des 5+5 constituent le noyau dur des relations des pays du Bassin méditerranéen», au vu des étapes et des avancées enregistrées dans le cadre de ce dialogue. L’UPM, initiée par le président Sarkozy, vient de voir sa réunion au sommet reportée. Ce qui montre la difficulté de dépasser les positions discordantes, en particulier sur les conflits palestinien et du Sahara Occidental. Mme Craxi et M. Messahel ont soutenu que le règlement de ces deux questions est impératif. «Le règlement de la question du Sahara Occidental devrait l’être dans le cadre de la légalité internationale et du respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions de l’ONU», en soulignant que la situation au Proche-Orient «devrait connaître un processus de règlement pour parvenir à une paix juste, durable et globale».
    Karima Bennour
  • Mais Où Donc Est Madame Kouchner ?

    Par Sébastien Fontenelle
    Simple question.
    Durant qu’à Paris « le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se dit “profondément choqué” par l’assaut israélien » où dix-neuf civil(e)s ont été massacré(e)s, où donc est son épouse, l’excellente Christine Ockrent ?
    L’excellente Christine Ockrent, son épouse, est à Tel-Aviv, où elle participe, avec d’autres non moins éminents déontologues, à un forum inauguré hier par le ministre local de l’Éducation, le maire de Tel-Aviv, l’ambassadeur de France en Israël et le (fameux) « philosophe » Bernard-Henri Lévy, et dédié à un sujet de brûlante actualité : « Démocratie : les nouveaux défis ».
    L’excellente Christine Ockrent, épouse du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui se dit « profondément choqué » par l’assaut israélien, devait prendre part ce matin, quelques heures après la tuerie, à un (nécessaire) débat sur la « liberté » et l’« autocensure dans la presse », et donner plus précisément son avis sur de graves questions, comme : « La presse est-elle limitée dans nos démocraties ? »
    (Ou s’il est après tout bien normal de lui interdire d’entrer dans Gaza, quand on fait dans Gaza du hachis de civil(e)s palestinien(ne)s ?)
    Demain, dans le même cadre, Bernard-Henri Lévy parlera de« défendre la démocratie », Pascal Bruckner dissertera de ce que c’est que d’« être citoyen aujourd’hui », et l’inimitable Laurent Joffrin, du quotidien Libération, répondra à la question, entre toutes, que se posent, n’en doutons pas, les familles et ami(e)s des victimes de l’assaut donné ce matin par l’armée israélienne : « Comment réanimer la vie politique ? »
    Yonne Altermondialiste, 1juin 2010 

  • Les SMA organisent une rencontre de solidarité avec les enfants sahraouis

    Alger, 01/06/2010 (SPS) Les Scouts musulmans algériens (SMA) ont organisé mardi à Alger une rencontre de solidarité avec les enfants du Sahara occidental, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant, avec la participation de scouts et d’enfants sahraouis.
    Le commandant général des SMA, M. Noureddine Benbraham a indiqué que la célébration de la journée mondiale de l’enfant, coïncidant avec le 1 juin, qui représente la date de signature de la convention internationale des droits de l’enfant est l’occasion de rappeler « la souffrance des enfants sahraouis qui ne bénéficient pas des avantages contenus dans cette convention dont l’objectif est la préservation des droits de l’enfant ».

    « La réalité de l’enfant sahraoui dans les territoires occupés nécessite une enquête internationale pour lever le voile sur les pratiques de privation des enfants des leurs droits les plus élémentaires » a-t-il dit, appelant à la nécessité de  » faire bénéficier ces enfants du droit à l’éducation et à la santé, sans exception aucune, à l’instar des autres enfants du monde ».

    Par ailleurs, M. Benbraham a saisi l’occasion pour exprimer la solidarité des SMA avec les membres de « la flottille de la liberté », victime d’une attaque meurtrière israélienne en plein mer, alors qu’elle acheminait des aides humanitaires au peuple palestinien dans la bande de Ghaza sous embargo, dénonçant l’arrogance israélienne qui fait fi des us et des chartes internationales.

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali a salué cette initiative qui, a-t-il dit, exprime la solidarité des enfants algériens avec leurs frères sahraouis, affirmant que « les enfants sahraouis jouiront, tôt ou tard, de leurs droits car toute colonisation doit cesser un jour ».

    Le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mehrez Lamari a annoncé l’organisation de camps d’été à partir du 1 juillet en faveur de 2000 enfants sahraouis à travers 14 wilayas côtières de l’Algérie. (SPS)
  • Le chef du gouvernement sahraoui menace – La paix ou l’escalade militaire

    La paix ou la guerre. Ce sont les deux seules voies qui restent aux Sahraouis.Des choix clairement explicités par le gouvernement sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, samedi dernier à Madrid. Face au statu quo imposé au peuple sahraoui, ce dernier aurait, selon son ministre, repris par l’agence de presse algérienne (APS), entamé une «transition vers une nouvelle étape dans laquelle il ne peut y avoir que deux solutions, à savoir la paix ou l’escalade militaire». «L’enlisement du conflit est en train de conduire les Sahraouis à la limite de sa patience. Nous sommes aujourd’hui dans une phase où la révision de notre vision et de nos relations avec la Minurso nous paraît inévitable», a affirmé le responsable sahraoui dans son intervention de clôture des 4èmes Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental. «Par conséquent commence pour nous la transition vers une nouvelle étape où il ne peut y avoir que deux solutions : la paix ou l’escalade militaire», a-t-il dit.
    Devant cette perspective, il a tenu à inviter la communauté internationale à intervenir en «urgence» pour «préserver la légalité internationale et garantir la paix et la sécurité», précisant que le seul moyen pour y parvenir est de contribuer à ce que «le peuple sahraoui exerce son droit légitime à l’autodétermination et l’indépendance, de promouvoir le respect des droit de l’Homme et l’ouverture du territoire aux observateurs internationaux».
    Pour lui, ce n’est que dans ce contexte que les «conditions indispensables seront réunies pour que les négociations entre les deux parties [Front Polisario et Maroc] aient un sens et puissent connaître des avancées». Dans ce sillage, le chef du gouvernement sahraoui a rappelé que le conflit sahraoui est un «processus de décolonisation inachevé» qui «doit trouver sa solution conformément au droit international pour tous les problèmes de décolonisation». Il affirmera par conséquent que «tout règlement» doit passer par le «libre exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, conformément notamment à la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU».

    Il n’a pas raté l’occasion de fustiger «les pays amis du Maroc» qui se font les porte-voix des thèses marocaines sur le Sahara occidental et qui tentent de semer le doute sur la viabilité d’un Etat sahraoui indépendant.

    L’Express Plus, 31 mai 2010

  • Sahara occidental : Mémoires de sable (TV5)

    MEDITERRANEO 

    Mediterraneo traite de l’ensemble du monde méditerranéen : son histoire, sa culture, ses sites, sa gastronomie, ses habitants… La Méditerranée n’est pas seulement un antique et mythique espace d’élaboration et de filiation des cultures. Elle est le lieu de convergence des continents asiatique, africain, et européen et le théâtre stratégique d’une politique mondiale où l’Amérique est plus que jamais présente. Ce sont ces filiations, ces convergences que raconte Mediterraneo au travers d’expériences humaines, de sujets d’enquêtes ou de reportages.
    Au sommaire :
    Sahara occidental : Mémoires de sable
    Proclamée en 1976, la République Arabe Sahraouie Démocratique est un Etat sans terre. Ce bout de désert est, depuis, disputé par le Maroc et les indépendantistes sahraouis. Symbole de ce conflit, le mur de sable construit par les Marocains. Des images rares, comme celle de ces réfugiés que nous avons rencontrés. Ils sont les oubliés de cette situation. 35 ans après, ils gardent encore l’espoir de regagner un jour leur terre.
    Un reportage de Nazim Belabdelouahab, Véronique Graule et Richard Raynaud.
    Sicile : Villages de soufre
    Pour l’Italie, qui possède peu de ressources minières, la Sicile a longtemps été une vraie mine d’or. Jusque dans les premières années du 20e siècle, près de 80 % de la consommation mondiale de soufre provenait des soufrières siciliennes. Un atout majeur de la balance commerciale italienne. Une manne qui s’est brutalement tarie avec l’arrivée sur le marché du soufre américain qui a provoqué une grave crise économique et sociale.
    Un reportage de Antonella Gurrieri, Orazio Cristaldi et Pino Lombardo.
    Tunisie : Femme de verre
    Si on en croit l’écrivain latin Pline l’Ancien, c’est aux Phéniciens que l’on doit l’invention du verre. Un matériau qui, dans l’Antiquité, était aussi prisé et aussi cher que l’or et l’argent. Si c’est rare en Occident, ça l’est encore plus dans un pays arabe. Sadika Keskes est maître verrier, un art qu’elle a appris à Venise et qu’elle pratique maintenant à Sidi Bou Said, dans le golfe de Tunis. Elle a rassemblé ses verreries et d’autres productions dans une même entreprise où travaillent de nombreuses femmes.
    Un reportage de Alessandra Rissotto, Tito Mangiante, Massimo Lombroso.
    année : 2009

    Durée : 26′
    Numéro de l’épisode : 29
    Nombre d’épisodes : 32
    Chaîne d’origine :

  • Agression contre des prisonniers politiques sahraouis à la prison marocaine d’ Ait Melloul

    Ait Melloul (Maroc), 31/05/2010 (SPS) Des prisonniers politiques sahraouis, Salama Charafi et Najem Bouba ont été victimes d’une violente agression de la part des autorités pénitentiaires à la prison d’Ait Melloul, a-t-on appris de source proche du ministère sahraoui des territoires occupés et des Communautés.

    Najem Bouba a été surpris par la pénétration du directeur adjoint de la prison en compagnie de ses collaborateur dans la cellule du prisonnier politique sahraoui et ont procédé à une enquête, selon la même source, qualifiant cette agression de réaction à une plainte contre l’administration, déposée en mai 2010 par la famille au procureur général du roi auprès de la Cour d’appel d’Agadir, rejetant les accusations présentés par la cour de première instance d’Agadir contre son fils et sa condamnation à 4 ans de prison ferme.

    Pour sa part, Salama Charafi a été agressé et tabassé par des membres de l’administration pénitentiaire, pour avoir demandé de lui fournir des soins des maladies dont il souffre, en raison de la négligence et l’indifférence de cette administration à son état de santé et psychologique.

    Il a été transféré récemment à l’hôpital d’Agadir, où il a passé six jours de traitement, avant d’être reconduit à sa cellule à la prison d’Ait Melloul, a rappelé la même source.

    Par ailleurs, les citoyens sahraouis de la ville occupée de Smara ont organisé une manifestation dans laquelle ils ont brandi les drapeaux de la RASD et scandé des slogans demandant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara occidental et l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Ils ont en outre réitéré leur attachement au seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui, le Front Polisario.

    La manifestation a également appelé à cesser la répression marocaine contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental, arrêter le pillage et l’exploitation systématique des ressources naturelles au Sahara Occidental et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines. (SPS)