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  • Droits de l’homme au Sahara Occidental??? : Encore une question sans réponse!!!!?????

    Smara / Sahara Occidental:
    Comme nous l’avons déjà signalé dans nos lettres d’information du 12 et le 17 Mai 2010, et ce qui c’est passé dans les villes du Sahara Occidental Smara et El Aiun, après la protestation pacifique des jeunes diplômés Sahraouis contre la politique systématique d’exclusion du travail menait par les autorités marocaines dans l’ensemble des villes Sahraouis sous control marocain.
    Aujourd’hui le 27 Mai 2010 est le nouvel épisode de la série illimitée des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, et la ville de Smara est la ex-nouvelle étapes.
    Un nouveau groupe de diplômés sahraouis qui souffrent de l’exclusion et la marginalisation de plus de cinq ans par l’administration marocaine qui n’a aucun intérêt à leurs problèmes, où ils ont décidé aujourd’hui d’entrer dans un sit-in devant le siége de la province à Smara pour réclamer leurs droit au travail avant d’être dispersés par des différentes fractions des services sécuritaire marocaine avec un usage excessif de la force.
    Cette intervention brutale a fait un grand nombre de victimes, ensuite les manifestants ont décidés de continuer leurs lutte dans le siège de la confédération émocratique du travail afin de protester contre cet méthode barbare et non civiliser, plutôt que la méthode du dialogue, en plus de la politique d’exclusion et de marginalisation, la procrastination et l’intimidation des colons marocains contre les diplômés sahraouis et contre tous les segments de la société Sahraouis dans les villes du Sahara Occidental et le sud du Maroc, le faite qui prouve que l’état marocain adopte une position dans la direction opposée en ce qui concerne le travail de créer des mécanismes pour la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La scène est toujours la même malgré le grand chiffre des articles dans la constitution marocaine elle-même (Article: 13, 9, 10, et 12) et dans la charte la charte de la déclaration universelle des droits de l’homme dans les articles: 23/1/2/5/12, et 19 qui garantie le droit du travail et le droit de réclamer, de se protester pacifiquement pour réaliser se droit. Et quelques jours après le 09 ème Congrès de l’AMDH (Association marocaine des droits de l’homme) qui s’est réuni du 20 au 23 Mai 2010 à Bouznika Maroc, dont lequel elle bien adopté des résolutions et recommandations en rapport avec la situation des Droits de l’homme, après un examen des exigences de la protection et de la promotion des Droits Humains, le congrès déclare dans les points suivante:
    Point 19: L’association prenne note de la persistance de violations graves du droit au travail, qui se reflète notamment dans le chômage claire ou déguisée pour des millions de citoyens i mpris des centaines de milliers de diplômés universitaires. Comme elle enregistres de même l’attitude négative des autorités avec le droit de la demande du travail par la faiblesse des mesures sérieus es pour créer des emplois, ou par la répression des manifestations pacifiques ou de manquement aux engagements pris dans le fonctionnement des cadres est la source de manifestations.
    Point 13: l’état doit respecter les libertés personnelles.
    Que puissent nous dire??? La question des droits de l’homme au Sahara Occidental est encore sans réponses??!!!!!
    Source: CODAPSO
  • Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental

    « Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental » est le titre de cet article publié sur le site Think about it accompagné de magnifiques images des camps de réfugiés sahraouis en Algérie, sur la longue attente du peuple sahraoui, sur le répression exercé par la police dans les territoires sahraouis occupé par le Maroc. Bonne lecture!
    DESERT’S UNSPOKEN WORDS: Western Sahara’s Conflict
    Published 28th May 2010

    “Refugee Camps are in a permanent oblivion situation. There is a constant repression, a quiet one”. Silvia Garcia talking referring to Western Sahara’s conflict. 
     
    Western Sahara’s conflict is indeed confusing and, unfortunately not very well known. In this year, this confrontation turned 35 years old. It is here, in Sahara, where the war continues and hope seems to fade away.
    BACKGROUND

    -Western Sahara fell under Spanish rule in 1884, becoming a Spanish province in 1934.

    -On October 1975 the International Court of Justice rejected territorial claims by Morocco and Mauritania. The court recognised the Saharawis’ right to self-determination and Spain agreed to organise a referendum.
    -Spain never organized the referendum, until today.
    -In November 1975, Moroccan King Hassan II ordered a « Green March » of over 300,000 Moroccans into the territory.
    -Spain agreed to end colonial rule.
    Status: Disputed territory claimed by Morocco and Saharawis seeking self-determination.
    – Different NGOs such as Amnesty International or Human Rights Watch have declared different torture cases of Saharawis living under Moroccan government.
    (Information based on the
    BBC News website. )

    « Smara, the biggest refugee camp in Tindouf province »
    (Picture posted by Paulo Nunes dos Santos at gaia-photos.com)

    TODAY
    “What I try to do is to spread Saharawis cause”, told me some days ago Silvia Garcia Díaz, a journalism student at Madrid’s Universidad Complutense.

    I met Silvia in one of our last classes of the course, as she started a discussion about Saharawis conflict. Afterwards I had a very interesting chat with her about this issue.

    “A refugee camp is supposed to last 5 years or less, Saharawi people have been there for more than 30 years” she expressed, as the tone of her voice-raised immediately.

    Silvia is sure that Spain is responsible for what is happening in Western Sahara, as she explained to me: “Western Sahara was once a Spanish colony, and when it got its independence, Spain did not finished a formal decolonization process. Now it is Morocco who has the power in this territory, even if the United Nations recognizes Spain as the responsible state”.

    Silvia went to one of the refugee camps in Algeria, and she got to know the territory in a particular way: “Western Saharawis have been there since 1975, when they improvised their own refugee camps. I believe the most significative problem is that time passes by, and people forget. They only survive from humanitarian aid and nothing else”.

    It is important to mention that there are some students from Western Sahara that have the opportunity to attend school abroad with financial aid, and they always come back to wait for the liberation of their own nation. “There are engineers, doctors, teachers who studied outside Algeria or Western Sahara, but they cannot work or practice what they studied inside the refugee camps”, she declared.

    STUDENT’S MOVEMENT

    “My duty is to spread and talk about what is happening. They have been waiting 35 years for a resolution, and not because I go and meet them everything will change”, Silvia explained with a vigorous blow. “When you visit those camps you feel you do not know what to do. You create empathy with the people. Then they ask you just to spread the word. Do not let them forget we are waiting here. Peacefully”.

    Silvia, next to other students that have had a closer approach to Saharawi refugee camps, formed the
    “University Platform in favour of Western Sahara”, where students get together to organize events all over Madrid, and to spread Saharawis message. They feel it is their responsibility as Spanish citizens, in order to inform others what is happening in Western Sahara. 

     
    Picture taken by Michelle Brehm from christtherockglobal.wordpress.com

    Silvia finished this interview with a smile on her face, as she shared one last message not only for Spanish society, but for all nations in the word: “Let’s not forget that people will never be less important, as a fundamental beginning, like in Western Sahara’s conflict. We are responsible as people for what we do; we create politics, economics, etc. It is us (people) who create conflicts too”.
    (Andrea Arzaba, May 2010)

  • Ben Ali, M6 : les protégés de l’Héxagone

    A la manière de… 

    Par Diego
    « …la presse a été désintégrée avec une bombe A […]. Ceux qui écrivent encore sont les derniers des Mohicans, des braves qui tentent de s’exprimer sur Internet. Il n’y a plus, en Tunisie, que des cris chuchotés. Ben Ali a muselé tout le monde. Les Tunisiens n’entendent plus, ne regardent plus, ne parlent plus. Il n’y a plus de presse, plus de théâtre, plus de poésie, plus de cinéma. Ben Ali est un tyran disposant d’un pouvoir absolu… » Taoufik Ben Brik, journaliste et écrivain tunisien, tout juste sorti des geôles de Ben Ali, propos recueillis par R. Moussaoui, journal L’Humanité du 25/5/2010. Petite distraction, pour ne pas s’effondrer en larmes : remplacer Tunisie par Maroc et Ben Ali par Mohamed VI. Évident, non? Ben Ali, M6, même tyrannie, mêmes appuis inconditionnels et désintéressés de l’ »ami » français et mêmes conséquences pour le peuple : la régression. Pourquoi? Réponse de Ben Brik : « Les puissances du Nord ont besoin de Moubarak, de Kadhafi, de Assad […] parce que les peuples soumis sont des peuples inoffensifs. » Les « démocrates » du Nord ont aussi besoin de Ben Ali et de Mohamed VI. Les autres peuples, ceux qui résistent, se classent ipso-facto dans la catégorie des « terroristes ».
    L’an prochain à El Aaiun.
    ARSO, 25 mai 2010

  • Amnesty International souligne « la dégradation continue » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental

    Londres, 28/05/2010 (SPS)Amnesty International a souligné jeudi la « dégradation continue » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental relevant la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination.
    Dans son rapport 2010 publié jeudi sur les violations des droits de l’Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d’expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

    L’ONG a rappelé dans son rapport que « les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme font systématiquement objet d’exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité ».

    « Des dizaines de Sahraouis ont été jugés arbitrairement pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental », ajoute Amnesty International qui souligne que ces « procès ne répondent pas aux normes d’une procédure équitable ».

    Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que « plusieurs dizaines de Sahraouis revendiquant l’indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines » ajoutant que « les militants des droits de l’Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d’assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains ni de rencontrer des personnalités étrangères ».

    Elle a rappelé l’arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés.

    Amnesty International a en outre rappelé l’exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminetou Haidar en novembre dernier et l’interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d’identité et de voyage.

    Plusieurs ONG dont Human Right Watch (HRW), la commission des Nations Unies aux droits de l’Homme et la mission du Parlement européen, avaient relevé les violations marocaines des droits de l’Homme pour priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination. (SPS)
  • Le Parti social-démocrate finlandais approuve une motion de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Joensuu (Finlande) 28/05/2010 (SPS) Le Parti social-démocrate finlandais (SDP) a approuvé, vendredi, au terme de ses quarante-deuxièmes assises, une motion de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué un communiqué de la Présidence sahraoui.
    La motion, approuvée à l’unanimité des congressistes, exige « la décolonisation du Sahara occidental, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination », rappelant le cadre historique et juridique du conflit au Sahara occidental, « la dernière colonie en Afrique ».

    Le texte a également mis en exergue les efforts internationaux tendant à résoudre le conflit et « les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées par de nombreux rapports d’organisations internationales teless que Human Right Watch, Amnesty International et bien d’autres ». Le SDP est un
    parti politique finlandais, social-démocrate, fondé en 1899. Il est membre du Parti socialiste européen et de l’Internationale socialiste. (SPS)
  • Le Président sahraoui appelle au gel du Statut avancé octroyé par l’UE au Maroc

    Joensuu (Finlande) 28/05/2010 (SPS) Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a déploré l’absence du gel par l’Union du statut avancé octroyé au Royaume du Maroc, en dépit de sa négation ouverte au Sahara Occidental, des principes et idéaux mis en place par l’Union européenne, lors d’un discours devant la quarante-deuxième session du Parti social-démocrate de la Finlande, qui s’est tenue à Joensuu, (Est de la Finlande)
    « Nous exprimons notre profond regret devant l’absence du gel par l’UE du statut avancé octroyé au Royaume du Maroc, alors qu’il viole gravement les fondements et les idéaux mis en place par l’Union européenne, à travers son occupation illégale du Sahara occidental et ses violations flagrantes des droits de l’homme », a déploré le président Mohamed Abdelaziz

    Il a en outre regretté que l’UE contribue ainsi à « la prolongation de la tragédie du peuple sahraoui, mais aussi en violation de la flagrante avec les exigences du droit international, en signant des accords de nature économique avec le Royaume du Maroc, affectant le territoire du Sahara occidental et ses eaux territoriales ».

    « Le gouvernement marocain viole non seulement la Charte des Nations Unies, mais bloque tous les efforts internationaux visant à trouver une solution pacifique, juste et durable du conflit », explique le président Mohammad Abdelaziz, devant un grand nombre important d’invités et de congressistes du parti finlandais

    Le Chef de l’Etat a également appelé à l’arrêt du « pillage, l’exploitation systématique des ressources naturelles du pays par l’Etat marocain », au « démantèlement du mur de l’armée marocaine, qui divise le territoire du Sahara occidental et ses citoyens, équipés avec des millions de mines antipersonnel, interdites au niveau international. (SPS)
  • L’Afrique déterminée à soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (UA)

    Madrid, 28/05/2010 (SPS) L’Union africaine (UA) est déterminée à soutenir le peuple sahraoui à exercer son « droit inaliénable » à l’autodétermination dans le cadre des dispositions conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies, a affirmé jeudi à Madrid le chargé d’Affaires de l’UA à Bruxelles, Cheikh Tidiane Niang.
    « Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille : la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA », a ajouté le responsable africain.

    M. Niang, qui s’exprimait lors des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, ouvertes mercredi et qui se poursuivront jusqu’à samedi, a expliqué que la position africaine sur la question sahraouie est de « soutenir le peuple sahraoui, comme elle l’a fait pour les autres peuples dans tous les territoires non-autonomes, à exercer son droit inaliénable », conformément à la légalité internationale.

    Il a ajouté que l’Afrique « continuera à travailler » avec le reste de la communauté internationale afin de « sortir de l’impasse actuelle » pour trouver les « voies et moyens pacifiques de résoudre le conflit » du Sahara occidental.

    Le responsable africain a rappelé, par ailleurs, toutes les résolutions des Nations unies garantissant le droit à l’autodétermination au peuple sahraoui, ainsi que l’Avis de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui avait établi que « les éléments et les informations présentés (NDLR : par le Maroc et la Mauritanie) ne créent pas de lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le royaume du Maroc ou la Mauritanie ».

    « Ainsi, la CIJ n’a trouvé de liens d’une telle nature qui pouvaient affecter l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale à la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, le principe de l’autodétermination à travers l’expression libre et réelle de la volonté de la population du territoire », a-t-il soutenu.

    M. Cheikh Tidiane Niang a rappelé aussi l’avis du conseiller juridique des Nations unies, à la demande du Conseil de sécurité le 29 janvier 2002, qui « a identifié clairement la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation dont la résolution doit prendre en compte l’expression libre et souveraine de la population du territoire ».

    En dépit des différents plans de règlement, le « référendum recommandé n’a jamais pu être organisé et l’impasse demeure à ce jour », a déploré le responsable africain qui a exhorté les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à « poursuivre les négociations bilatérales sous les auspices des Nations unies pour parvenir à une solution pacifique ».

    Tout en rappelant enfin que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre à part entière de l’UA depuis 1984, il a affirmé que le conflit sahraoui est une « question importante » pour l’Afrique, en précisant notamment que « le différend est un problème qui implique le principe cardinal du droit inaliénable des peuples à l’autodétermination ». (SPS)
  • « L’UE subventionne des organisations coupables de pêche illégale »

    Par Julio Godoy

    L’Union européenne a pendant des années accordé des subventions à hauteur d’un milliard d’euros par an à des sociétés de pêche industrielle basées dans ses Etats membres, y compris aux sociétés qui ont été prises en flagrant délit de pêche illégale dans les eaux africaines.
    « Le fait que l’UE subventionne les navires qui pêchent dans les eaux africaines constitue déjà un problème parce que, ce faisant, les contribuables européens ne font qu’aggraver la difficulté des pauvres africains à assurer leur subsistance », a déclaré à IPS Isabella Loevin, membre du comité des pêches au Parlement européen (PE).

    « Mais que les subventions aillent aux navires européens qui violent le droit international est une chose extrêmement embarrassante et contraire à l’éthique », a ajouté Loevin.
    Fishsubsidy.org, un organisme de surveillance basé à Londres, a lié 42 cas de condamnations judiciaires à des informations relatives aux subventions de l’UE en matière de pêche. L’étude s’est focalisée sur deux principaux pays de l’UE en matière de pêche: l’Espagne et la France.
    Des navires ont été pris alors qu’ils violaient les lois nationales et internationales sur la pêche dans la région centre-est de l’Océan Atlantique, dans les eaux d’Afrique où, selon plusieurs organisations environnementales, la pêche illégale est la plus répandue au monde.
    La société de pêche espagnole Vidal Armadores, un important bénéficiaire des subventions de l’UE, a reçu au moins 2,8 millions d’euros comme appui financier en 2004 et 2005. En 2004, les navires de Vidal Armadores ont été pris avec environs 24 tonnes de légines patagoniennes pêchées illégalement.
    Deux ans après, un tribunal américain a condamné le propriétaire de la société, Antonio Vidal, à quatre ans de prison avec sursis et à 400.000 dollars d’amende.
    L’UE a aussi accordé d’importantes subventions au port méditerranéen de Sète, base des Senneurs français de pêche au thon rouge. Cette flotte française est considérée comme la plus grande exploitation en mer méditerranéenne, y compris dans les eaux libyennes. Des organismes environnementaux estiment qu’en raison de la surexploitation illégale du thon rouge en Méditerranée, l’espèce est à deux doigts de la disparition.

    L’étude de Fishsubsidy.org révèle que 36 navires illégaux ont reçu plus de 13,5 millions d’euros de subvention de l’UE entre 1994 et 2006. Cinq des navires sur la liste ont reçu chacun plus d’un million d’euros de subventions européennes.
    Les propriétaires des navires ont été reconnus coupables de graves violations allant de fausses déclarations dans le livret de bord et la capture de poissons en dessous de la taille minimale à l’utilisation de matériel illégal de pêche et au dépassement des quotas.
    Loevin a déclaré que le PE a interrogé la Commission européenne (CE) sur sa politique de subvention de la pêche. « La position de la CE est que les gouvernements nationaux sont chargés de vérifier si leurs sociétés de pêche bénéficiant des subventions ne violent pas le droit international.
    Jack Thurston, co-fondateur de Fishsubsidy.org, a déclaré à IPS que les études précédentes ont montré que de nombreuses subventions de la pêche accordées par l’UE ont directement contribué à la surexploitation des stocks de poisson. « Mais notre étude est la première qui établit le lien entre les subventions et la pêche illégale », a-t-il indiqué.

    L’étude donne seulement « un aperçu du problème de la pêche illégale et la prévalence des subventions de l’UE qui sont en train d’être accordées à des navires qui ont été reconnus coupables de pêche illégale, ou qui ont continué à enfreindre à la loi après avoir reçu des subventions », a déclaré Thurston à IPS.
    Thurston a affirmé que les chercheurs ont recueilli des données « des sites Web du gouvernement, des rapports de presse et dossiers du tribunal. Les informations sur les poursuites ne sont pas centralisées et elles n’ont jamais été rendues publiques ».
    « Les gouvernements européens devraient publier des listes complètes de condamnations pour pêche illégale afin que nous puissions savoir ceux qui violent la loi », a-t-il insisté. « C’est la seule façon de s’assurer que les finances publiques n’aillent pas aux pêcheurs qui enfreignent aux lois qui protègent notre précieuse pêche. »
    Pour Loevin, il n’est aucun doute que le comportement criminel de certaines sociétés de pêche est une raison suffisante pour qu’elles soient privées des subventions européennes.
    Selon le Sahara occidental, le problème s’étend au-delà des subventions. Le service juridique du Parlement européen a conclu que les navires de pêche battant pavillons européens et opérant dans les eaux du Sahara occidental violent les lois internationales.

    En vertu d’un accord entre l’UE et le Maroc, les navires européens sont autorisés à pêcher dans les eaux du Sahara occidental. Mais le service juridique du PE a conclu dans une étude récente que « la population sahraouie du Sahara occidental n’a jamais été consultée ni amenée à tirer quelque profit de l’exploitation de ses abondantes ressources en pêche ».
    Les Nations Unies (ONU) classe la région du Sahara occidental comme un territoire non autonome. Le territoire fait l’objet d’un conflit entre le Maroc et le Front pour la libération de la Saguìa El-Hamra et du Rio de Oro (Polisario), avec son gouvernement de la République démocratique sahraouie arabe basé en Algérie.
    Selon une étude de 2002 réalisée par l’ONU, toutes les activités économiques qui ne répondent pas aux souhaits et aux intérêts du peuple du Sahara occidental seraient en violation du droit international.
    Dans leur propre analyse, les avocats du PE ont exhorté la CE à suspendre ou à modifier l’accord UE-Maroc pour s’assurer que « les navires battant pavillon de l’UE soient exclus de l’exploitation des eaux du Sahara occidental ».
    L’analyse faite par le service juridique du PE remonte à juillet 2009, mais elle était gardée secrète jusqu’à une période récente. Les Parlementaires de l’UE se sont plaints de ce que la CE, en plus de cacher les conclusions, ait ignoré l’étude; car, elle n’a même pas inscrit la question à l’ordre du jour lors de la réunion annuelle la plus récente avec les autorités marocaines en février 2010.
    « L’UE place le respect au droit international au coeur de sa politique étrangère, mais elle a fermé les yeux dans le cas du Sahara occidental », a déclaré à IPS le représentant portugais au Parlement européen, Miguel Portas.
    « Les activités de pêche illégales et non éthiques de l’UE dans les eaux du Sahara occidental ne sont rien de moins qu’un vol et constituent un soutien implicite à ce que la plupart des pays du monde considèrent comme une occupation illégale du Maroc dans le Sahara occidental », a ajouté Portas.
    All Africa, 28 mai 2010
  • Les Marocains sont fiers de leur pays (II)

    Ils sont fiers d’un roi qui n’a aucune confiance en son armée et en ses soldats, même si ceux-ci ont donné leur vies et leur sang pour réaliser les rêves expansionnistes de la monarchie alaouite.

    Lettre adressée par le major-colonel Terhzaz au ministre de la Communication du Maroc
    Prison de Salé, le 20 Mai 2010
    Monsieur le Ministre de la Communication,
    J’ai pris connaissance de votre communiqué du 16 Mai 2010 ; Je tiens avec force et conviction à remettre la vérité sur les rails.
    1. Condamnation par le tribunal militaire des FAR en Novembre 2008.
    La lettre adressée à Sa Majesté Le Roi en 2005 a servi d’acte d’accusation. Cette lettre qui prenait la défense de nos anciens pilotes prisonniers à Tindouf, capturés avec un grade, libérés 25 ans après avec le même grade. Nos avions F5 de l’époque, vétustes, surtout non équipés de système anti-missiles furent la cause essentielle de leur tragédie. Le jugement a été prononcé après une ½ heure d’instruction, 2 heures de procès à huis clos, composition du Jury non légale avec refus de citer les témoins, en particulier le Capitaine Najab, unique détenteur de la copie de la lettre. Le code de Justice Militaire a retenu le « temps de guerre » alors que la guerre n’a jamais été déclarée en Zone Sud. J’ai été condamné à 12 ans de prison pour divulgation de secret militaire au Polisario : Polisario que j’avais combattu avec force et efficacité, en tant qu’Inspecteur en Second des FRA, jusqu’à l’obtention du grade de Colonel Major par feu Sa Majesté Hassan II. Dans le cas présent, par la loi du système (le Roi est Chef d’Etat Major et la Justice est rendue au nom du Roi), la condamnation du Tribunal Militaire est maintenue en cassation.
    Monsieur le Ministre : il fallait s’appuyer sur le jugement du Tribunal Militaire avant d’affirmer les monstruosités de votre communiqué du 16 Mai.
    2. Mise à la retraite pour faute professionnelle grave.
    Pour la vérité pour le Pays, il fallait préciser, définir, développer ces accusations qui salissent l’honneur et les 40 ans de service d’un Colonel Major. Il faut dévoiler « les enquêtes et inspections d’usage » pour une affaire de cette gravité. Vous appliquez le proverbe : « qui veut tuer son chien, l’accuse de rage ». Vos hautes responsabilités de Ministre vous font obligation de connaître les grandes forces de ma carrière de 40 ans à la gloire de mon Pays et de la Monarchie.
    C’est avec plaisir et fierté que je vous livre ma bio express.
    – Ingénieur Navigateur de l’Ecole de l’Air (France). 1ère promotion de l’Aviation marocaine en 1959.
    – 1er Commandant de la 1ère Base Aérienne à Salé : j’ai contribué à la victoire des FAR en 1963 à Hassi Beida : Guerre des Sables. Décoré Croix de Guerre.
    – 1964/1968 : j’ai organisé et mis sur pied les différents bureaux de l’Etat Major Air de la jeune Aviation Militaire à Rabat.
    – 1972/1973 : Inspecteur en Second des FRA avec le Général Kabbaj : reconnaissance de ma fidélité exemplaire durant les évènements 1971/1972. J’ai contribué à la réorganisation des FRA après 1972 (le Général Kabbaj avait quitté l’Armée pendant douze ans pour la RAM).
    – 1973/1976 : Attaché Militaire à Washington, chargé de la réalisation de l’armement en vue de récupérer nos Provinces du Sud.
    – Inspecteur en Second des FRA à partir de 1977. J’ai participé à la victoire des FAR en Zone Sud. La nation toute entière était fière du rôle décisif de notre Aviation : une Aviation moderne, apte à relever les défis.
    – Diplômé de l’Ecole d’Etat Major aux USA, de l’Ecole de Guerre à Paris, Officier de l’Ordre du Trône avec Croix de Guerre et Médaille Militaire, Chevalier de la Légion d’Honneur (France), titulaire de la Legion of Merit (USA), Grand Cordon Militaire espagnol.
    « Colonel Major, j’ai été mis à la retraite pour honnêteté et compétence ».
    3. Nature des fautes qui me sont reprochées.
    Votre communiqué, Monsieur le Ministre, contient des accusations très graves. Vos responsabilités de porte parole de l’Etat vous font obligation de dévoiler pour l’opinion publique Nationale la nature et la réalité de ces « fautes graves » pour lesquelles j’ai eu « le grand pardon ».
    4. De la maison de fonction.
    En 1959, j’avais récupéré un chalet laissé vide, à l’abandon, par l’Armée française sur la Base de Rabat Ville. Durant des années (50 ans), je l’avais transformé souvent à mes frais. Après plusieurs promesses de vente, il a été décidé de livrer cette zone militaire à la spéculation. J’ai donc récupéré mes biens investis, le reste étant chapardé par des voleurs, la zone n’étant pas gardée. Je signale avec force que ces villas n’étaient plus « domaine militaire » par décret. Le Tribunal de 1ère Instance de Rabat devenant l’autorité judiciaire compétente avait ordonné l’évacuation de ces logements (de nombreuses évacuations non exécutées à ce jour).
    5. De la Double Nationalité.
    J’ai obtenu la Nationalité française après ma mise à la retraite. Cette Nationalité, je la désirais par amour pour ma famille et les grandes idées d’Humanisme, de Justice, de Droit de l’Homme, de Démocratie de la France.
    Aujourd’hui j’ai la chance d’avoir deux pays que j’aime. Condamné à 12 ans de prison après 40 ans de carrière exemplaire, la machination montée par mon Pays d’origine m’oblige à faire appel à mon 2ème Pays pour obtenir ma libération.
    6. De nos prisonniers à Tindouf.
    L’Histoire Militaire de notre Pays semble vous échapper, Monsieur le Ministre. En réalité, nos anciens militaires prisonniers à Tindouf ont subi 2 préjudices énormes :
    a. Notre Pays avait refusé à plusieurs reprises leur libération pour ne pas discuter avec le Polisario. C’est ainsi qu’ils ont battu des records de détention : 25 ans.
    b. Enfin libérés, fiers de retrouver leur Pays, leur famille, la gratitude et l’estime de la Nation, ils sont mis à la retraite d’office, même les plus jeunes. Capturés avec un grade, ils se retrouvent dans le civil 25 après avec le même grade, d’où des préjudices énormes de carrière, des pertes de repère.
    7. De la Vérité.
    Aujourd’hui, je suis en prison, victime d’un règlement de compte de gens sans scrupules. Je suis l’objet d’une haine sans limite de la part d’anciens Généraux.
    Notre Pays mène un combat pour la Démocratie et les Droits de l’Homme ; Il obtient le statut avancé dans un monde difficile. Son porte-parole, par ses multiples déclarations : celles d’hier et celles d’aujourd’hui, l’éloignent de plus en plus de la cour des Grands.
    Monsieur le Ministre, pendant 1 an, j’ai accepté de me taire et de subir pour éviter le scandale par amour pour mon Pays et mon Roi. Aujourd’hui, cet amour reste intact. Ma devise : « aie confiance dans ton courage, ton innocence, l’amour de ton Pays et de ton Roi ».
    Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments distingués.
    Colonel Major Terhzaz Kaddour
    Prison de Salé le 20 Mai 2010
    Source : SOLIDMAR, 27 mai 2010
  • Nouveau livre de Luis Leantes : Sahara

    Quatrième de couverture :
    Une femme d’une quarantaine d’années, Montse, s’éveille dans un hôpital perdu du Sahara-Occidental, entre le Maroc et l’Algérie. Jour et nuit, une infirmière veille à ses côtés, calme sa douleur et écoute ses paroles décousues. Qui est cette étrangère ? Que faisait-elle au beau milieu du désert, piquée par un scorpion ? Qui sont les ravisseurs qu’elle défie dans son délire?
    Flash-back : urgences de Barcelone, la nuit du 31 décembre 1999. Parmi les affaires d’une patiente décédée, Montserrat Cambra découvre la photo en noir et blanc de deux hommes dans le désert. Ce qu’elle voit la bouleverse : l’un d’eux est Santiago San Román, son premier amour, exécuté en 1975 pour collaboration avec une organisation terroriste. Au dos de la photo figure pourtant cette date : 1976. Montse prend la décision de partir à la recherche de Santiago. Il aurait refait sa vie en Algérie, sous une nouvelle identité…
    Deux époques et deux personnages se croisent dans ce roman : Montse, médecin urgentiste à Barcelone, lors du passage à l’an 2000, et Santiago San Román, légionnaire en 1975, alors que s’amorcent la Marche verte et la chute du régime franquiste. Prisonnier de sa section, accusé de collusion avec l’ennemi, Santiago croit avoir eu un enfant de Montse. Mais elle seule connaît la vérité. Un dialogue qui n’a jamais eu lieu se noue au fil du roman entre les deux anciens amants.
    Avec des thèmes et une construction originaux, Luis Leante a voulu écrire une histoire d’amour mais aussi « le portrait de deux époques et de deux cultures unies par un même secret. L’aventure d’une femme dans le désert en quête d’essentiel ». À travers son texte, il fait également œuvre de mémoire, en exhumant de l’oubli un chapitre douloureux de la fin de la dictature : l’abandon du Sahara-Occidental. Au croisement de plusieurs genres (amour, histoire et aventure) et différentes époques, le roman de Luis Leante réserve un choc de lecture à tous ceux qui en tourneront les pages…
    Mon avis :
    Ce livre m’a été recommandé par ma libraire. Je ne regrette pas mon choix.
    C’est une lecture dépaysante, nous suivons cette femme vivant dans son passé et son présent, avec en toile de fond, le désert et son peuple, ses habitants « les sahraouis » dont on connaît peu l’histoire et la culture. Un épisode de l’histoire coloniale de l’ Espagne est relaté.
    Montse arrivera-t-elle à retrouver la mémoire du passé, et à retrouver son amour de jeunesse? 
    L’Agora des Livres, 27 mai 2010