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  • Pillage des richesses du Sahara occidental : Le gouvernement sahraoui interpelle l’UE

    Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a lancé hier un appel pressant à l’Union européenne (UE) à «s’abstenir de contribuer au pillage systématique des richesses» du Sahara occidental et à exercer des pressions sur la Maroc «pour qu’il mette fin à son aventure coloniale» dans ce territoire.
    «Nous lançons un appel pressant à l’Union européenne à s’abstenir de contribuer au pillage systématique des richesses de notre pays et à exercer les pressions qui s’imposent sur le Maroc en vue de mettre fin à son aventure coloniale au Sahara occidental», indique un communiqué du ministère sahraoui des Affaires étrangères. Réagissant à une déclaration à la presse de l’ambassadeur de l’UE à Rabat, qui prétend que l’accord de pêche avec le Maroc est «légal et conforme au Droit international», le gouvernement de la RASD et le Front Polisario ont fermement condamné les «affirmations irresponsables» du représentant de l’UE et considéré qu’une telle position «s’aligne complètement sur celle de l’occupant marocain».

    «Nous tenons à rappeler que le Maroc a envahi militairement le Sahara occidental en 1975, et, en tant que puissance occupante, ne possède pas de souveraineté sur notre pays et n’a aucun titre juridique lui permettant d’exploiter ses ressources naturelles, comme l’a montré clairement, en 2002, le conseiller juridique de l’ONU,
    M. Hans Corell», relève le communiqué. «En effet, a ajouté le gouvernement sahraoui, le pillage des ressources naturelles de notre pays par l’occupant marocain constitue une violation flagrante de toutes les conventions internationales et des résolutions de l’ONU».
    Le peuple sahraoui, dont le pays est divisé en deux par le mur militaire marocain, «subit depuis plus de 35 ans la répression et la misère imposées par l’agresseur», a rappelé la même source.
    «Les immenses richesses du territoire sahraoui remplissent les caisses de l’Etat marocain pour, entre autres, acheter des armes et renforcer son occupation illégale de notre pays», a dénoncé le gouvernement sahraoui, rappelant que «les témoignages d’organisations indépendantes et des médias internationaux sont on ne peut plus clairs à ce sujet».
    Le Jeune Indépendant, 29 mai 2010 
     
     
     
     
  • Union pour la Méditerranée : Un sommet pour quoi faire ?

    Par A. Hamid
    La présidence espagnole de l´Union européenne a peut-être vu grand, trop grand même, en se proposant de faire asseoir à la même table, le 7 juin prochain, les dirigeants arabes et Israël au Sommet des 43 pays de l´Union pour la Méditerranée (UpM).
    L´Espagne voulait, quelque part, et cela peut se comprendre, rééditer l´exploit diplomatique de la première Conférence internationale de Madrid qui avait ouvert la voie, en 1992, au processus de paix au Proche-Orient et rendu possible l´objectif d´un Etat palestinien à la faveur des Accords d´Oslo dont Abou Mazen est l´un des artisans.
    Or, les données du conflit israélo-arabe sont-elles aujourd´hui les mêmes qu´il y a deux décennies ? La situation dans la région s´est particulièrement dégradée parce qu´Israël n´a jamais renoncé à sa politique de colonisation des terres arabes en Cisjordanie et à l´est d’Al Qods, ce qui rend impossible, dans ces conditions, la reprise du processus de dialogue israélo-palestinien. L´actuel Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n´a pris aucun engagement sur le gel des colonies juives, ni durant sa campagne électorale, en 2008, ni à deux ou trois occasions en face de Barack Obama et encore moins Avigdor Lieberman.
    L´infréquentable Lieberman
    Le ministre des Affaires étrangères a d´ailleurs fait mieux, en avril dernier, à Madrid où il avait été reçu avec tous les égards. Pas un mot dans sa bouche aux questions de ses interlocuteurs sur le bannissement des Palestiniens de Cisjordanie et pas la moindre allusion au gel des colonies juives réclamé par son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos au nom des «27». En résumé, pas de conférence de presse pour ne pas avoir à répondre à la presse qui l´attendait de pied ferme sur ces questions.
    Moratinos, l´éternel optimiste
    Moratinos, c´est du domaine public, a de très mauvaises relations avec Lieberman qu´il rencontrait pour la quatrième fois depuis 2008. Son optimisme à toute épreuve lui a-t-il joué un tour ? Son erreur fut probablement, d´avoir adressé trop hâtivement une invitation à ce sommet à ce ressortissant russe qui a appelé au bombardement du barrage d´Assouan et au retrait de la citoyenneté aux aborigènes de la Palestine historique. Le plus infréquentable des membres du gouvernement Netanyahou, même parmi les dirigeants arabes qui, comme Mubarak, entretiennent des contacts suivis avec Israël, s´est empressé de saisir au vol cette invitation au Sommet de Barcelone.
    La question devenait dès lors la suivante : un sommet de l´UpM pour quoi faire ? C´est pourtant pour le succès de ce rendez-vous que le gouvernement espagnol a mis en branle sa machine diplomatique, depuis le début de sa présidence européenne, en janvier dernier.
    Le chef de la diplomatie espagnol a dû effectuer un premier déplacement au début de ce mois en Israël, dans les Territoires palestiniens, en Syrie puis au Liban, et assister au dernier Sommet arabe de Syrte, pour appeler les dirigeants arabes à ne pas boycotter Barcelone.
    Voilà encore une semaine, il soutenait devant les journalistes qu´il y avait «95%» des chances pour que le Sommet de l´UpM se tienne à la date fixée. C´est-à-dire sous la présidence espagnole de l´Union européenne qui doit s´achever le 30 juin prochain. Quelques jours plus tard, un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères annonçait le «report» de ce rendez-vous pour la mi-novembre. Toujours à Barcelone, mais sous la présidence tournante belge.
    Report ou ajournement du sommet
    Tout le monde sait que la formule choisie, le report, vaut ajournement pur et simple. Rien ne garantit, en effet, que le processus en cours de dialogue indirect entre les Palestiniens et les Israéliens ouvre la voie à un accord sur la création du futur Etat palestinien.
    Moratinos ne désespère toujours pas de pouvoir réunir Netanyahou et Mahmoud Abbas, en automne à Barcelone, aux côtés des présidents Zapatero, Sarkozy et Mubarak.
    C´est à cette fin qu´il vient d´entreprendre, vendredi dernier, un second périple dans la région, avec comme première escale Istanbul où la conférence sur la Somalie lui offre une très bonne occasion de remettre Barcelone à l´ordre du jour. Il verra ensuite Mubarak puis le roi Abdallah de Jordanie. L´enjeu n´est pas toujours le succès du Sommet de l´UpM. L´Espagne sait parfaitement que cette nouvelle institution inventée par Sarkozy pour fermer les portes de l´Union européenne au nez de la Turquie (pays musulman) n´a pas d´autre ambition que de lancer des projets d´environnement, de tourisme, de ressources en eau, d´autoroute maritime et un plan solaire méditerranée.
    Des tâches techniques importantes certes pour la Méditerranée, mais qui n´ont rien à voir avec la création d´un véritable espace où, comme c´est dans l´esprit du processus de Barcelone lancé en 1995, la prospérité des deux rives de la Méditerranée doit s´accompagner d´un processus de paix et de sécurité.
    Le «fiasco» de la présidence tournante de l´UE
    La présidence espagnole de l´Union européenne aurait été un «fiasco», selon le quotidien de droite La Razón qui fait observer, dans son édito de vendredi, que les sommets – enjeux qui étaient au programme de la présidence espagnole de l´UE ont « échoué» ou n´auront pas lieu.
    Le Sommet Union européenne-Etats-Unis n´aura pas lieu comme prévu en mai à Madrid, à la demande du président Obama. Dans ce cas comme dans celui de l´UpM, il s´agit «officiellement» de report. Avec le Maroc, le 7 mars à Grenade, les «27» ont constaté que leur partenaire le plus privilégié violait sans états d´âme les droits de l´homme au Sahara occidental et faisait la chasse aux chrétiens. La France veille.
    Avec l´Amérique latine, les Européens ont signé quelques accords de libre-échange, mais là s´arrête le «succès historique» de ce sommet. Un bilan bien maigre d´une présidence européenne encore sous la déception du revers diplomatique ressenti par l´ajournement du Sommet de l´UPM de Barcelone. Quelque part, la diplomatie espagnole voulait ce rendez-vous pour redorer son blason.
    La première erreur des «27» est de n´avoir pas les moyens de leur ambition de jouer les premiers rôles dans une région où l´influence des Etats-Unis a affiché ses limites en raison du poids du lobby juif américain qui encourage la politique de colonisation suivie par Netanyahou et Avigdor Lieberman.
    Le Temps d’Algérie, 28 mai 2010
  • Plaidoyer de Winnie Mandela pour la décolonisation du Sahara occidental

    MADRID – La militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé, jeudi à Madrid, en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu’elle a assimilé au « régime fasciste de l’Apartheid ». « La solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus », a affirmé Winnie Mandela lors des 4e Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental ouvertes mercredi. 
    Algérie Actualité, 28 mai 2010
  • Medelci : « Le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental »

    Medelci à la Journée de l’Afrique : «Evaluer les progrès accomplis par le continent»
    «Evaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du développement économique et social communs du continent» et «mesurer les avancées enregistrées en matière de modernisation des nos Etats et de nos institutions», tels sont les axes proposés par M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, en ce 47e anniversaire de la Journée de l’Afrique lors d’une cérémonie marquant le 47e anniversaire de la création de l’Organisation panafricaine, à laquelle ont pris part de hauts cadres de l’Etat et des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. Un anniversaire mis à profit par les Africains pour rendre hommage aux fondateurs de l’OUA «dès les premières lueurs des indépendances» pour rassembler les Africains, d’abord, relever les défis de paix, de sécurité et de développement ensuite. 47 ans après la création de l’OUA, qui est devenue l’Union africaine en 2002, un acteur «incontournable dans le traitement des grandes questions» internationales, le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental pour mettre tous ses efforts sur la voie d’un développement «durable, harmonieux et homogène» et réussir avec ses «potentialités» et «la volonté de ses dirigeants» à établir des partenariats gagnant-gagnant avec le reste du monde pour au moins atteindre les OMD, objectifs du Millénaire. «Les projets de réforme des institutions internationales (…) reconnaissent le rôle prépondérant que le continent est appelé à assumer dans la gouvernance mondiale, tant dans la participation à la sécurité internationale (…) que dans son apport au fonctionnement des institutions de Bretton Woods ou encore dans le domaine des changements climatiques», affirme M. Medelci rappelant la persistance de la menace terroriste et de la criminalité transnationale multiforme qui «nécessitent une vigilance accrue, une prise en charge adéquate et une coopération sincère». M. Medelci a évoqué aussi «la criminalisation sans équivoque et la condamnation ferme du paiement de rançons pour les enlèvements perpétrés par les groupes terroristes». Il a rappelé que l’UA a adopté en 2009, des mesures sévères pour éradiquer ce phénomène, en demandant l’association à la lutte de tous ses partenaires. «Malgré toutes ces difficultés, l’Afrique et les Africains gardent une foi inébranlable dans leur capacité à relever les défis et assurer un décollage économique, social et culturel irréversible», dit-il. D’autant que pour la première fois, un Mondial se déroulera en Afrique.
    HORIZONS, 28 mai 2010
  • Journal El Pais : « Le Polisario coupe les contacts avec la MINURSO »

    Le représentant du mouvement de libération sahraoui aux Nations Unies assure qu’il s’agit d’une « décision fruit de l’irritation ».
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 28/05/2010
    Le Front Polisario « a gelé » ses contacts avec la MINURSO, la force de Nations Unies au Sahara Occidental, tel qu’annoncé à Madrid par Ahmed Boukhari, représentant à l’ONU du mouvement de libération sahraoui.
    « C’est une décision produit de notre irritation », a expliqué Boukhari. « La MINURSO est devenu bouclier de protection d’un fait colonial c’est-à-dire l’occupation du Sahara par le Maroc », a-t-il ajouté. Des sources de la MINURSO n’ont pas confirmé cette interruption des contacts.
    Mohamed Ould Salek, responsable des relations extérieures de la RASD, l’entité créée par le Polisario, avait déjà signalé au mois d’avril qu’elle avait décidé de réviser les relations avec la MINURSO qui « a renié ses engagements ».
    Elle a été déployée en 1991 pour superviser le cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc et pour organiser un référendum d’autodétermination dans l’ancienne colonie espagnole qu’elle ne prépare même pas.

  • Y a-t-il des poissons au Sahara Occidental?

    A cause de l’occupation marocaine du Sahara Occidental, 165.000 Sahraouis vivent l’exil dans le désert algérien.
    Pendant que les réfugiés souffrent de malnutrition, le Maroc vend illégalement leur poisson à l’Union Européenne.

    Selon le service juridique du Parlement Européen, cette pêche représente une violation du Droit International.

    En 3 minutes, cette vidéo pose une question : y a t-il des poissons au Sahara?

    http://www.youtube.com/watch?v=v9qg3lVo-dQ

    En anglais :

    http://www.youtube.com/watch?v=T3biwlAm2Gg

    En espagnol :
    http://www.youtube.com/watch?v=TwCdywvwnYk

    ou bien :
    http://denisvericel.over-blog.com/

     
    APSO-INFO, 28 mai 2010

  • Les marocains sont fiers de leur pays (I)

     Au « plus beau pays du monde », le Maroc, les scandales et le ridicule ne tuent plus. Voici un exemple de quoi gonfler encore plus l’égo d’une population modulée par les moyens de propagande du Makhzen. Article publié par El Watan.
    Quand un ministre marocain abuse de son pouvoir pour libérer son fils
    L’information est racontée par un éditorialiste très connu au Maroc pour son indépendance d’esprit. Rachid Nini, le directeur du quotidien Al Massae, première publication marocaine, nous dévoile ce qui s’est passé la semaine dernière au soir en plein centre de Rabat.
    Tout a commencé par un accrochage entre deux automobilistes, les deux conducteurs descendent alors devant le siège du Parlement pour régler leurs comptes. C’est à ce moment que l’un des deux blesse l’autre par un objet tranchant. Il s’avère que l’un des conducteurs n’est autre que le fils de Khalid Naciri, le ministre de Communication marocain. Le conducteur blessé, quant à lui, est un médecin. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du Parlement, raconte l’éditorialiste Nini.

    « Lâchez mon fils, ou… »
    Le fils annonce aux policiers l’identité de son père en attente de l’arrivée de la voiture de police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais c’est la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Rachid Nini, demande au policier d’enlever les menottes de son fils. Le policier refuse d’autant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang. « Lâchez mon fils ou je ferai ce qu’il faut », cria le ministre. Le policier obtempère et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouche bée devant cet abus de pouvoir. L’un d’eux filme la scène et la met sur Youtube.
    Depuis sa publication, la vidéo de la « fuite » du ministre et de son fils a fait le tour du web marocain. Si bien que le ministre était obligé de se justifier. Dans l’édition du quotidien Akhbar El Yaoum de mardi dernier, Khalid Naciri dément que son fils ait fait usage d’un objet tranchant, sans renier pour autant son intervention pour libérer son fils. Pour le ministre marocain, il s’agit d’un simple accrochage et les gens « veulent en faire l’événement du siècle », ajoutant :« Je ne fais pas attention à ce genre de choses, je suis un ministre en charge d’importantes affaires d’Etat et je n’ai pas donc le temps à réserver à ce genre de futilités. » Aussitôt, la polémique s’installe, notamment via Internet, un groupe est constitué sur Facebook.
    Ce groupe demande la démission immédiate du ministre marocain de la Communication après le scandale créé par son fils « qui agresse les gens du peuple à l’arme blanche et au gaz lacrymogène. C’est vrai que ces gens-là n’ont pas d’argent ni de pouvoir mais ils ont des droits envers leurs dirigeants ». Ce groupe appelle « tout Marocain fier de son pays, de sa nationalité, de sa culture et de son histoire à clamer haut et fort qu’il en a marre d’avoir des dirigeants voyous et exige la démission immédiate du ministre actuel de la Communication comme tout ministre respectable aurait dû faire ». Ironie du sort, Khalid Naciri, le ministre marocain de Communication, est particulièrement connu pour ses interventions dans les médias étrangers pour justifier la censure et l’emprisonnement des journalistes « pour non-respect de la loi ».
    Par Ahmed Tazir 
    El Watan, 28 mai 2010

  • AMDH : des sans étiquettes au congrès

    Le 9ème congrès de l’AMDH (Maroc) a connu un grand succès, en dépit des tentatives de la « gauche makhzénienne » de porter atteinte à la renommée de cette respectable association marocaine.

    AMDH : des sans étiquettes au congrès

    Par Ali Fkir, 28/5/2010
    Ils étaient des dizaines d’observateurs à suivre de très prêt les travaux du 9ème congrès de l’AMDH. Ils ont vécu tous les moments forts du congrès. Ils sont restés jusqu’à la clôture finale.
    Cas de ce militant des droits humains tunisien et intellectuel (à gauche).

    La militante Samira (à G) sans étiquette politique n’a jamais raté les rendez-vous de l’AMDH. Elle a été rejointe dans le bureau central par la jeune militante Nidal. Elles sont 8 sur 18 à siéger dans le BC. C’est une première dans les annales de l’histoire des organisations marocaine politique.
    Le militant Abdelmalek Haouzi (assis), sans étiquette politique, cadre de l’AMDH dans l’oriental. Nouveau membre de la CA de l’AMDH. Il reste notre prof incontournable en matière d’internet.
    Ils, elles sont des milliers à militer au sein de l’AMDH, à prendre des responsabilités en son sein, sans qu’ils, qu’elles ne soient obligé-es de porter une casquette politique.
    SOLIDMAR , 28 mai  2010
  • Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme : 176 recommandations adressées au Maroc

    176 est le nombre des recommandations du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) adressées au Maroc. Ces recommandations figurent dans un rapport intitulé « Recommandations sur les droits de l’Homme pour le nouveau Plan d’action Maroc/UE dans le cadre du Statut avancé ». Une délégation composée de quatre membres du REMDH s’est rendue dans le Royaume afin de présenter ce rapport et expliquer ses fondements.
    Ce rapport, réalisé par le REMDH en partenariat avec l’OMDH, l’AMDH, l’Association démocratique des femmes du Maroc et l’Espace associatif, dresse un état des lieux des différents aspects des droits humains au Maroc. Il évalue les efforts du Royaume en matière de protection et de promotion des droits ainsi qu’en matière des réformes démocratiques. Il souligne que « la grande majorité des objectifs relatifs aux réformes démocratiques et aux droits de l’Homme, conjointement agréés par le Maroc et l’UE dans l’actuel Plan d’action (PEV), restent à mettre en œuvre ». Pourtant, ce rapport constate que le Maroc a pu réaliser certaines évolutions positives depuis une décennie, et ce notamment avec « la mise en place du premier mécanisme de justice transitionnelle dans le monde arabe ». Pour démontrer les aspects positifs de cette justice, le rapport rappelle l’élaboration des recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation publiées en 2005, l’instauration du Code de la famille et la déclaration Royale annonçant que le Maroc allait lever ses réserves émises à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des Femmes (CEDAW).
    Toutefois, le rapport du REMDH constate que « l’exercice du droit à la liberté d’association, d’expression, de réunion et de manifestation continue d’être restreint au Maroc, notamment par des pratiques administratives et un usage excessif de la force publique ». Par ailleurs, il a critiqué les répressions en matière des libertés publiques en affirmant que « l’espace accordé au débat public démocratique a été sévèrement limité et ceux qui en ont testé les limites ont été violemment réprimés ». Ces constats ont amené le REMDH à s’inquiéter de la « multiplication récente des sanctions à l’encontre des journalistes ». Ainsi, le rapport rappelle que des journaux ont été saisis, des locaux de la presse fermés et des poursuites judiciaires à l’encontre des journalistes ont eu lieu au cours des derniers mois.
    Il note aussi que les principales réformes exigées par l’IER « ne sont toujours pas effectives». Il ajoute que les recommandations relatives à l’indépendance de la justice n’ont pas été opérationnalisées avant de conclure que « la Constitution marocaine reste silencieuse sur la place, dans l’ordre juridique interne, des Conventions internationales ratifiées par le Maroc et ne fait pas mention du principe de l’égalité et de la non-discrimination basée notamment sur le sexe ». La deuxième, et grande partie, du rapport du REMDH est constituée essentiellement de recommandations relatives aux recommandations générales sur les mécanismes de suivi et le rôle de la société civile dans le cadre des relations UE-Maroc ainsi que des recommandations thématiques relatives aux domaines des réformes démocratiques et libertés fondamentales, la Justice, les droits des femmes et l’égalité des sexes, les droits des migrants et des réfugiés, les droits économiques, sociaux et culturels.
    Le REMDH exige que les 176 recommandations et objectifs soient inclus dans le prochain Plan d’action ou dans tout nouvel accord général Maroc-UE « afin de constituer une véritable feuille de route pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Maroc ».
    Parmi les recommandations phare de ce rapport, on peut citer l’établissement d’un dialogue structuré avec la société civile marocaine et européenne pour la définition des objectifs, leur mise en œuvre et l’évaluation de la situation des droits de l’Homme, la levée de réserves sur les conventions ratifiées par le Maroc, inscrire dans la Constitution une disposition qui affirme la primauté des conventions internationales sur la législation nationale, la mise en conformité des lois marocaines avec les dispositions des conventions dûment ratifiées sur les droits de l’Homme, la mise en œuvre urgemment, par l’adoption de mesures effectives, l’ensemble des recommandations de l’IER, et notamment les réformes constitutionnelles, le renforcement de l’indépendance de la justice, la ratification du Statut de Rome et l’abolition de la peine de mort, le respect de la procédure administrative prévue pour la création et l’enregistrement des associations et la veille sur l’application effective de la loi en matière de dépôt de la déclaration et de remise systématique d’un « récépissé provisoire cacheté et daté sur-le-champ » (article 5, alinéa 1).
    Rappelons enfin que le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme est une organisation composée de plus de 60 membres représentant des organisations de défense des droits de l’Homme, des institutions et des personnes situées dans 30 pays de la région euro-méditerranéenne. Le REMDH est fondé en 1997 suite à la Déclaration de Barcelone et à la création du Partenariat euro-méditerranéen (PEM). Ce réseau a pour mission de promouvoir et renforcer les droits de l’Homme et de la réforme démocratique dans le cadre du Processus de Barcelone et de la coopération entre l’UE et le monde arabe.
    Journaux Maroc, 28 mai 2010 

  • Sahara occidental: des partis politiques espagnols dénoncent le « double langage » de Madrid

    MADRID.- Deux partis politique espagnols, Izquierda Unida (IU-Gauche Unie) et l’Union Progrès et Démocratie (UPD) ont dénoncé mercredi à Madrid le « double langage » du gouvernement espagnol en soutenant d’un coté le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et appuyant de l’autre les thèses marocaines concernant le Sahara occidental. Intervenant lors d’une table ronde sur les « les solutions politiques pour le Sahara occidental », dans le cadre de la tenue de la 4eme édition des journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, le député et ancien leader de la Gauche Unie, Gaspar Llamazares, a notamment critiqué la position de l’Espagne dans ce conflit. « Le gouvernement (espagnol) est passé de l’ambiguïté calculée à la soumission incalculable au Maroc en maintenant une politique étrangère en faveur des thèses marocaines, et en renonçant aux obligations historiques de l’Espagne à l’égard du Sahara occidental », a-t-il souligné.
    EL KHABAR, 27 mai 2010