Catégorie : Uncategorized

  • La France rendue responsable du blocage de la situation au Sahara occidental

    Le gouvernement français a fait encore une fois l’objet de sévères reproches quant à son soutien inconditionnel au Maroc dans le dossier du Sahara occidental qui oppose ce dernier au Front Polisario depuis 35 ans. Ainsi et pour la énième fois, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a exigé de la France plus de retenue dans sa stratégie s’agissant du conflit. S’exprimant dans une conférence animée à l’occasion du 37e anniversaire de la création du Front POLISARIO, et s’élevant contre «l’entêtement du Maroc et l’entrée en ligne de la France pour défendre le projet colonial marocain au Conseil de sécurité», M. Abdelaziz a invité le peuple sahraoui à «se préparer à toute éventualité», y compris celle de reprendre la lutte armée. Cet appel s’ajoute à celui des participants à la conférence internationale de solidarité avec la jeunesse et étudiants sahraouis tenue cette semaine à Alger. Dans leur résolution finale, les participants ont en effet dénoncé «la persistance de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc» et ce «avec l’appui de l’Espagne et de la France». Toujours au sujet de la position française, les participants ont insisté sur «la responsabilité de la France dans le blocage d’une solution politique respectueuse de la légalité internationale et son blocage de toute inclusion de la protection des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO». Les partisans d’une solution politique conforme aux résolutions onusiennes n’hésitent pas à incomber à la France toute la responsabilité des blocages et des dérapages qui peuvent survenir si jamais le statu quo perdure encore. Cela va de soit que «l’aggravation des violations des droits de l’homme dans les zones occupées, largement dénoncées et rapportées par les organisations internationales des droits de l’homme», soient camouflée par cette alliance maroco-française, poussant jusqu’au refus de toute dotation de la mission onusienne MINURSO d’un organisme dédié à la supervision des droits de l’homme aussi bien dans les territoires occupés que dans les camps des réfugiés de Tindouf. Et c’est dans le même ordre d’idées que les participants à cette conférence internationale d’Alger ont demandé à l’UE de «cesser de saboter le processus de l’ONU, de mettre fin à l’activité de ses compagnies dans les zones occupées du Sahara occidental et d’exercer des pressions sur le Maroc», afin que ce dernier procède à la libération «immédiate et sans conditions» de tous les prisonniers politiques sahraouis.
    Le Jeune Indépendant, 24.05.10 
     
     
  • La Tanzanie réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance

    Dar Es-Salam (Tanzanie) 23/05/2010 (SPS) Le vice ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de la République-Unie de Tanzanie, Seif A. Iddi , a réitéré le soutien de son pays à la lutte du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur de la RASD auprès de la Tanzanie, Brahim Salem Bousseif, a rapporté dimanche dans un communiqué l’ambassade sahraouie en Tanzanie.
    « La Tanzanie réaffirme sa position ferme de soutien aux efforts des Nations Unies pour trouver une solution juste au conflit du Sahara occidental devant permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance », selon la le communiqué citant une déclaration du vice ministre des AE de la Tanzanie.

    Pour sa part l’ambassadeur sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les vagues de répression perpétrées par les forces d’occupation marocaines contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    La République-Unie de Tanzanie avait reconnu République arabe sahraouie démocratique (RASD) le 09 novembre 1978, et depuis cette date les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs, rappelle-t-on. (SPS)
  • La complicité de certains dénoncée

    Manifestation à Algesiras pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui
    Des centaines de personnes ont répondu favorablement aux appels du mouvement andalou de soutien à la cause sahraouie qui a organisé, avant-hier au sud de l’Espagne, plus particulièrement dans la région d’Algesiras, une importante manifestation pour revendiquer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et dénoncer les graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara occidental occupé.
    Ont pris part à cette manifestation des responsables sahraouis, plusieurs représentants de partis politiques, des syndicats et de nombreuses associations des amis du peuple sahraoui. Ils ont brandi des portraits des détenus politiques sahraouis qui souffrent dans les geôles du royaume alaouite, ainsi que des drapeaux de la RASD. La manifestation, qui a drainé une foule venue des quatre coins de l’Andalousie, s’est ébranlée du parc Marcia Cristina.
    Les nombreuses personnes venues manifester encore une fois leur soutien à ce peuple opprimé ont traversé plusieurs artères de la ville espagnole d’Algésiras, scandant des slogans à la gloire des Sahraouis et en faveur de l’autodétermination et de l’indépendance du Sahara occidental, avant de se rassembler devant le consulat du Maroc. Une revendication réitérée à cette occasion par les manifestants aussi bien sahraouis qu’espagnols, qui se sont succédés à la tribune pour dénoncer les exactions du Maroc contre les militants sahraouis, ses «systématiques violations des droits de l’homme» dans les territoires sahraouis occupés et pour appeler à la «libération immédiate» de tous les prisonniers politiques sahraouis. Le président de la Fédération andalouse des associations de soutien au peuple sahraoui, Francisco Guerrero, a appelé le gouvernement espagnol à avoir un «peu de décence, de justice et d’éthique» dans le traitement du conflit du Sahara occidental. «Nous ne pouvons pas traiter un gouvernement comme celui du Maroc de démocratique et juste, car un régime qui emprisonne et occupe des territoires n’a pas le droit d’avoir des amis importants», a dénoncé M. Guerrero qui a rejeté la politique des gouvernements espagnol et français, qu’il a accusés d’être des «parrains du Maroc».
    Pour sa part, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abidine Bouchraya, a dénoncé «le Maroc qui, avec le soutien de la France et la complicité du gouvernement espagnol, tente de promouvoir des options contraires à la légalité internationale, devant la passivité des Nations unies». Dans ce sens, il a affirmé que «toute solution ne tenant pas compte du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, n’est ni légale, ni objective, ni réaliste et ni à même de garantir la paix et la stabilité dans la région». Il a souligné également la détermination de la population sahraouie vivant sous l’occupation marocaine à «poursuivre la lutte pour la liberté et l’indépendance de tous les Sahraouis».
    Selma B.
    Le Jeune Indépendant, 24 mai 2010

  • N’autre vision : La solution politique en vadrouille ?

    Si elle épouse le consensus à la base, la sortie du président sahraoui, à l’occasion du 37e anniversaire du Front Polisario, prend plus l’allure d’une nouvelle mise en garde que d’un simple rappel.
    M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    L’intenable situation de ni paix ni guerre, qui se prolonge au Sahara occidental depuis le cessez-le feu passé avec le trône alaouite en 1991, arrive apparemment à ses limites. Et, côté sahraoui, le temps est désormais à la mobilisation. Ainsi, le peuple sahraoui s’est vu inviter solennellement par son président, M. Mohamed Abdelaziz, à «se préparer à toute éventualité» pour le recouvrement de ses droits face à «l’entêtement du Maroc et l’entrée en ligne de la France pour défendre le projet colonial marocain au Conseil de sécurité».
    Il est vrai que la Direction sahraouie n’arrive plus, comme par le passé, à étouffer l’impatience légitime d’une base plutôt déçue par la faiblesse d’une ONU n’arrivant pas à faire valoir ses propres principes et qui de plus se laisse dicter une conduite en opposition avec la légalité internationale. Si elle épouse le consensus à la base, la sortie du président sahraoui, à l’occasion du 37e anniversaire du Front Polisario, prend plus l’allure d’une nouvelle mise en garde que d’un simple rappel. Mise en garde ultime ? Y’en aura-t-il d’autres ? Qui sait ? En tout cas, le proverbe nous dit qu’»un homme averti en vaut deux». Il convient toutefois de souligner, ici, que le proverbe évoque bien sûr l’»homme» et pas autre chose. Et quand il est responsable, l’homme fait ce qui est en son pouvoir pour empêcher la guerre avec ses lots de deuils et de désolation. La faiblesse des Nations unies met les Sahraouis dans une situation de perdants, où ils ne peuvent que constater le pillage impuni du Maroc de leurs ressources naturelles, avec la complicité des rapaces d’une Europe qui, toute honte bue, tourne le dos aux valeurs dont elle se réclame. Le statu quo profite au Maroc dans sa politique de peuplement du Sahara occidental. Une politique de colonisation largement inspirée du modèle sioniste. Jusqu’au «mur de la honte» qui coupe en deux le pays et son peuple sur plus de 2 000 km.
    Le Maroc colonial impose son joug aux Sahraouis des territoires occupés et ne cesse de harceler ceux qui ont survécu à ses bombardements et vivent la séparation et l’exil. Qui peut leur reprocher demain de reprendre, en désespoir de cause, les armes, alors que l’ONU, tout compte fait, comme le Maroc, ne respecte pas ses engagements ? 
    Le Jeune Indépendant, 24 mai 2010
  • Un parti allemand exprime son « inquiétude » face à la situation des droits de l’homme au Sahara occidental

    Berlin, 23/05/2010 (SPS) Le parti démocrate socialiste allemand a exprimé sa « préoccupation » face à la détérioration des droits de l’homme au Sahara occidental, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Allemagne.
    Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une rencontre avec une délégation du Front Polisario conduite par le ministre de la coopération, M. Salek Baba Hasna, le parti a appelé la communauté internationale à accorder au conflit du Sahara occidental « une place appropriée » et « une grande importance » dans l’agenda politique mondial et à oeuvrer à la réalisation d’une « évolution concrète » en matière de respect des droits de l’homme.

    « Nous suivons avec préoccupation la détérioration des droits de l’homme au Sahara occidental notamment au cours des dernières années », ajoute le communiqué qui souligne l’insuffisance des aides humanitaires au profit des réfugiés sahraouis.

    Le parti allemand a en outre mis en exergue la responsabilité de la communauté internationale dans l’allégement des souffrances du peuple sahraoui à travers l’aide humanitaire nécessaire aux réfugiés sahraouis et l’organisation de « nouvelles négociations crédibles » entre les parties en conflit (le Maroc et le Polisario) sous l’égide des Nations unies pour dégager une solution juste et durable. (SPS)
  • La police marocaine réprime des citoyens sahraouis venus accueillir les prisonniers politiques libérés

    El Aaiun (Sahara occidental), 24/05/2010 (SPS) La police marocaine a réprimé « brutalement » des citoyens sahraouis sortis samedi dans le quartier de Skekima à El Aaiun, pour accueillir les trois des prisonniers politiques libérés mardi dernier après avoir passé sept mois dans la prison de Salé (Maroc), a-t-on indiqué de source concordante.
    La police en civil et en uniforme avait imposé un état de siège autour de l’aéroport de la ville d’El Aaiun afin d’empêcher les citoyens sahraouis et particulièrement les défenseurs sahraouis des droits humains de venir accueillir les trois prisonniers politiques libérés, selon la même source.

    La police marocaine a également fermé toutes les rues menant au domicile de la famille du prisonnier politique sahraoui, Saleh Leboihi où une réception a été organisé à l’honneur des trois jeunes libérés, Saleh Leboihi, Rachid Sghayer et Yehdih Terrouzi .

    « La police marocaine a fait usage de la force, d’insultes et des coups de matraque non seulement contre les citoyens sahraouis mais aussi contre les trois prisonniers politiques sahraouis », a-t-on ajouté.

    Les trois prisonniers libérés ont été arrêtés en octobre dernier en compagnie de quatre autres dont une femme, à leur retour d’une visite familiale dans les camps de réfugiés sahraouis.

    Les trois autres, Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Hamadi Nassiri croupissent toujours dans la prison marocaine de Salé, alors que la seule femme, Degja Lechgar a été mise auparavant en liberté provisoire. (SPS)
  • Et le ministre Khalid Naciri débarqua

    Cette vidéo prise devant le parlement marocain de la « fuite » du ministre Khalid Naciri.

    Rachid Nini le directeur du quotidien Al Masae raconte les faits. Tout commence par un accrochage entre deux automobilistes vendredi dernier à Rabat. Les deux conducteurs descendent devant le parlement pour régler leur compte. C’est à ce moment que l’un des deux blesse l’autre par un objet tranchant.

    Il s’agit du fils de Khalid Naciri le ministre de communication marocain. Le conducteur blessé est un médecin raconte Rachid Nini. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du parlement. Le fils annonce aux policiers l’identité de son père en attente de l’arrivée de la voiture de la police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais c’est la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Nini, demande au policier d’enlever les menottes de son fils . Le policier refusa d’autant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang.

    « Lâchez mon fils ou je ferais ce qu’il faut » cria le ministre. Le policier optomètre et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouches bées devant cet abus de pouvoir.

    Le sous ministre Naciri, vous savez, c’est lui qui passe sur toutes les chaînes de télé du monde justifiant l’emprisonnement des journalistes par le « non respect de la loi ». Il est vrai que la loi s’arrête devant sa porte et celle de sa progéniture. Pauvre de lui.

    Comme une bouteille jetée à la mer

  • Appel aux organisations internationales à assumer leurs obligations envers le peuple sahraoui (Déclaration finale)

    Alger, 22/05/2010 (SPS) Les participants à la conférence internationale de solidarité avec la jeunesse et étudiants sahraouis ont appelé, samedi à Alger, les organisations internationales à assumer « pleinement » leurs engagements et obligations envers le peuple sahraoui et d’exercer des pressions sur le Maroc afin qu’il respecte les principes de la Charte de l’ONU.
    Dans une déclaration finale sur le Sahara occidental, la dernière colonie d’Afrique, les participants à cette conférence ont appelé les Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne, à « assumer pleinement leurs engagements et obligations envers le peuple sahraoui et d’exercer des pressions sur le Maroc afin qu’il respecte les principes de la Charte de l’ONU quant aux questions de décolonisation en organisant un référendum d’autodétermination libre et régulier, tel que recommandé dans le premier plan de règlement de l’OUA-ONU en 1991 et dans toutes les résolutions de l’ONU ».

    Les participants qui ont approuvé cette déclaration ont également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre « rapidement en considération la dangereuse situation des droits de l’homme au Sahara occidental et de mandater la MINURSO à la surveillance et à la protection des droits de l’homme ».

    La déclaration finale demande aussi à l’UE de « cesser de saboter le processus de l’ONU, de mettre fin à l’activité de ses compagnies dans les zones occupées du Sahara occidental et d’exercer des pressions sur le Maroc », exigeant la libération « immédiate et sans conditions » de tous les prisonniers politiques sahraouis.

    La déclaration a demandé de mettre fin « immédiatement aux intimidations et harcèlements exercés par les autorités marocaines contre les civils et les militants des droits de l’homme ». Appelant au soutien et la solidarité avec les jeunes et étudiants sahraouis dans les territoires occupés, le document exhorte ainsi les différentes organisations et unions de jeunes et d’étudiants à « réitérer et matérialiser leur soutien à travers des déclarations et des actions ».

    Le document insiste sur le démantèlement du mur de séparation érigé par le Maroc ainsi que la signature, par les organisations de jeunes et estudiantines du Traité d’Ottawa qui interdit l’utilisation et la production de mines antipersonnel.

    Le document relève, en outre, « l’aggravation » des violations des droits de l’homme dans les zones occupées, « largement dénoncées et rapportées par les organisations internationales des droits de l’homme », dénonçant aussi la persistance de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, « avec l’appui de l’Espagne et de la France ».

    En ce sens, la Déclaration finale a souligné « la responsabilité de la France dans le blocage d’une solution politique respectueuse de la légalité internationale et son blocage de toute inclusion de la protection des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO ». (SPS)
  • Sahara Occidental Le président Abdelaziz : «Nous sommes prêts à toutes les éventualités»

    Par Karima Bennour
    Et d’appeler le peuple sahraoui «à se préparer à toute éventualité» y compris «la reprise de la lutte armée» pour arracher le droit à l’indépendance. Suite à quoi le président sahraoui a rappelé «le soutien de tous les Sahraouis au Front Polisario» ainsi que «leur attachement à l’option de l’indépendance nationale» et «à la construction d’un Etat sahraoui sur l’ensemble de leur territoire», a-t-il souligné. Des propos tenus dans une conjoncture particulière où la responsabilité de l’institution onusienne à assumer et assurer la décolonisation du Sahara Occidental est de mise. Conjoncture marquée par le processus de négociations entre le Front polisario et Rabat sous les auspices onusiens en la personne de Christopher Ross, la politique coloniale marocaine menée dans les territoires sahraouis occupés et la longue attente des réfugiés sahraouis depuis le cessez-le-feu, en 1991, de voir l’ONU appliquer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Face «à l’entêtement du Maroc et l’entrée en ligne de la France pour défendre le projet colonial marocain au Conseil de sécurité», le président Mohamed Abdelaziz, et aussi secrétaire général du Front Polisario, appelle le peuple sahraoui «à se préparer à toute éventualité y compris la reprise de la lutte armée pour le recouvrement de ses droits légitimes». Et de réaffirmer la détermination du Front Polisario à poursuivre son combat jusqu’à l’indépendance «quel que soit le prix à payer» Rabat et ses alliés, dont la France, sont ainsi avertis quant aux conséquences des manœuvres visant à se soustraire au droit international. Une démarche vouée à l’échec au vu de l’histoire des peuples colonisés, riche en enseignements et de la détermination du peuple sahraoui. Sur un autre registre, la politique coloniale marocaine dans les territoires sahraouis est rythmée à coup de matraque, d’emprisonnements et de procès arbitraires à l’encontre des Sahraouis, qui par leur attachement au droit à l’autodétermination garanti par l’ONU, sont victimes de l’oppression et de la répression marocaines. Pis, les colons marocains s’impliquent davantage dans la répression contre toute opposition sahraouie qui se déclare, sans compter les atteintes aux droits de l’homme dont sont victimes les Sahraouis des territoires occupés. A ce propos, M. Ban Ki-moon a déclaré jeudi que «la Minurso n’a pas de mandat du Conseil de sécurité pour suivre la situation des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole, mais pour une question de principe, les droits de l’homme doivent être protégés et je continuerai à œuvrer pour cela». Des propos qui devraient, pour les organisations internationales des droits de l’homme, dépasser les discours et se traduire par la prise en compte effective des recommandations contenues dans le rapport de la commission onusiennes dépêchée en 2006 dans les territoires occupées. Un rapport non publié suite aux manœuvres de Paris. Ce qui renseigne on ne peut mieux sur le rôle de Paris dans le conflit opposant le Front Polisario et le Maroc et les desseins inavoués de ce dernier.
    La Nouvelle République
    23-05-2010
     

  • Espagne : manifestation de soutien aux Sahraouis

    Initiée par la Fédération andalouse des associations de soutien au peuple sahraoui (Fandas) et l’Association des amis du peuple sahraoui de Campo de Gibraltar «Solidaridad», la ville andalouse d’Algésiras (Cadix-Sud de l’Espagne) a abrité, hier, une manifestation de soutien au peuple sahraoui. «Libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis», «l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l’homme de la population sahraouie» et la demande au président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, «d’exiger en urgence du Maroc, partenaire privilégié de l’UE, de mettre fin à sa politique de répression contre les militants sahraouis des droits de l’homme, à sa permanente violation de ces droits dans les territoires sahraouis occupés et de respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, à travers l’organisation d’un référendum libre, transparent et régulier», ont été les mots d’ordre de la manifestation précitée.
    R. I.
    La Nouvelle République, 23 mai 2010