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  • Sahara occidental : Mohamed Abdelaziz exprime son inquiétude

    Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a exprimé la préoccupation des autorités sahraouies quant à la situation alarmante de plus de 50 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
    «Nous sommes préoccupés par la situation alarmante des droits de l’homme au Sahara occidental et les violations marocaines à travers l’arrestation de plus de 50 militants politiques sahraouis pour avoir défendu de manière pacifique et civile la charte et les résolutions des Nations unies et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a souligne le président sahraoui à l’issue de sa rencontre avec le président de la région autonome de Murcie (Espagne), Ramon Luis Valcarcel.
    Le président Abdelaziz a par ailleurs déploré la position des autorités marocaines qui font fi des revendications légitimes des détenus politiques sahraouis en mettant leur vie en danger après plus de 40 jours de grève de la faim. Il a appelé à ce que les positions du gouvernement espagnol soient en concordance avec l’élan de solidarité exprimé en faveur de la cause sahraouie par des partis et des forces politiques espagnols.
    Le président sahraoui a souligné dans le même contexte que «cette position honorable doit être celle du gouvernement espagnol pour qu’il assume sa responsabilité historique et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara occidental et adopte une position plus claire et plus ferme outre celle de la légalité internationale de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés».
  • N’autre vision : C’est plus facile, à côté !

    M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    Le quotidien El Fadjr, , nous apprend qu’Alger a refusé l’invitation des marines à entreprendre des manœuvres militaires communes en terre malienne. El Fadjr qui dit tenir cette révélation d’une source diplomatique américaine nous confirme par ailleurs que les forces de l’ANP n’ont pris part à aucun moment à l’exercice militaire multinational Flintlock 2010 qui a regroupé dans la zone du Sahel quelque
    1 200 soldats originaires de divers pays, dont la France. Dans les faits, il était demandé à l’Algérie de participer non pas à des manœuvres à deux, traditionnellement soumises à la souveraineté locale, mais de rejoindre le troupeau dans le cadre d’une force multinationale qu’on a apparemment décidée sans la consulter. Une force pilotée d’ailleurs et qui arrive avec ses grands sabots pour agir à sa guise sans l’aval du voisinage, sans même en référer à l’ONU ou à l’UA. La réserve de l’Algérie ne peut alors que remplir ses fils de fierté. Que les marines aillent voir du côté des FAR, il est certain qu’ils les trouveront plus réceptives et autrement plus flexibles que notre rigide ANP. Les FAR seront sûrement intéressées d’autant qu’au Mali, le trône revendique quelque chose, comme au Sahara occidental, en Mauritanie ou même chez nous ou sur les rochers brûlants de la Méditerrannée. Des manœuvres qui serviront au moins à faire prendre conscience aux voisins de l’Ouest que la messe ne se dit plus au nom du roi dans ces contrées où désormais s’érigent des Républiques et que le pouvoir y change de main, y compris par la force. Pour leur part, les marines gagneront énormément aussi à se frotter à l’expérience des FAR dans la lutte antiterroriste. Le Maroc est en effet le seul pays de la région où le terrorisme compte une forte présence médiatique sans jamais passer à l’action. Au Maroc, le terrorisme se fait virtuellement taper sur les doigts dès qu’on lui prête la moindre intention d’allumer un… cierge. Bien assimiler l’expérience marocaine, c’est en finir à jamais avec les 11 septembre, sans recourir aux scanners corporels, ces engins coûteux et à histoires. Donc, il n’y a pas à hésiter, il faut singer le Maroc, lui qui tenait tellement à faire partie de la force sahélo-saharienne installée en toute souveraineté à Tamanrasset, à l’instar de la RASD à Tindouf.
    Le Jeune Indépendant
  • La Mauritanie échangera-t-elle l’otage français avec des éléments d’Al Qaida ?

    Le scénario du Mali n’est pas à exclure
    La conduite adoptée par la justice mauritanienne pourrait constituer une menace réelle pour la coordination sécuritaire existant entre les pays du Sahel, qui ne cesse de s’intensifier ces derniers mois. En effet, la manière par laquelle la justice mauritanienne a programmé le procès contre des salafistes mauritaniens suscite des doutes. Les observateurs n’écartent pas une intervention française, en vue de la libération de l’otage français détenu au Niger, il y a quelques jours.
    Dans ce sens, les médias mauritaniens se sont interrogés sur la rapidité par laquelle le procès des salafistes, dont ledit Abdellah Ould Sidna, l’un des terroristes impliqués dans le rapt des touristes autrichiens, a été organisé. Dans le même sillage, les entretiens franco-mauritaniens visant une éventuelle libération de l’otage français se sont intensifiés, notamment suite à la visite effectuée en Mauritanie par le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie.
    Il y a lieu de préciser que les ravisseurs ont exigé la mise en liberté de certains salafistes détenus dans des prisons mauritaniennes.
    Selon les observateurs, la Mauritanie risquerait de céder aux pressions françaises, à l’instar du Mali, qui s’est plié et a échangé l’otage français Pierre Camatte, contre un terroriste notoire d’Al Qaida, ce qui a provoqué l’ire de la partie algérienne. 

    EL KHABAR 19 mai 2010
  • Les Sahraouis acculent la France

    Par Ghada Hamrouche
    En raison de son appui à la thèse marocaine, la France est en position de confrontation avec la lutte sahraouie. C’est du moins ce que pense M. Mohamed
    Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario. Dans une allocation à la clôture de la
    réunion des cadres du Front Polisario tenue vendredi dans la wilaya de Smara, il a estimé que l’intervention de la France pour défendre la thèse marocaine au
    niveau du Conseil de sécurité «met Paris» en position de confrontation directe avec la lutte du peuple sahraoui sur le plan international. Cette conférence, qui a duré une journée, a été marquée par l’examen des derniers développements survenus à l’issue des positions exprimées notamment au sujet de la révision de la relation avec la Minurso et le contenu de la dernière résolution du Conseil de sécurité. L’occasion pour les responsables du Front Polisario de pointer du doigt les responsables du désenchantement sahraoui qui a suivi la dernière réunion du Conseil de sécurité. Les déclarations, rapportées par l’agence de presse sahraouie (SPS) et reprises par l’agence de presse algérienne (APS), soulignent encore une fois que «la France défend le régime marocain avec ferveur et interdit l’inclusion dans la résolution du Conseil de sécurité de la recommandation sur la protection et le contrôle des droits de l’Homme au Sahara occidental». Adoptant un ton plutôt menaçant, M. Abdelaziz avertit que la guerre ne s’est pas achevée avec le cessez-le-feu. Il précisera également que le peuple sahraoui s’est trouvé «confronté à une guerre marquée par un black-out total et des tentatives visant à ternir son image, et ce, outre la guerre
    psychologique menée par Rabat». Le président sahraoui a interpellé, dans le même sillage, les cadres du Front Polisario présents à cette réunion, sur
    l’un des plus importants aspects de cette guerre «sournoise», à laquelle fait face le peuple sahraoui sur différents fronts. Il a également relevé la «force» du soulèvement face à l’occupation marocaine, marquée par «une adhésion totale des Sahraouis au Front Polisario». Il rappellera, qu’il y a 37 ans, le 10 mai 1973, cette idée a germé grâce à un groupe de 17 militants qui ont fondé le Front Polisario.Par ailleurs, le président sahraoui a réitéré la volonté du Front à poursuivre la lutte par tous les moyens, y compris l’option de «reprise de la lutte armée» si nécessaire, soulignant l’importance de «se préparer à faire face aux pires éventualités».
    La Tribune
  • Signature d’un accord de coopération entre les étudiants algériens et sahraouis

    Alger, 18/05/2010 (SPS) Un accord de coopération a été signé mardi à Alger entre l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) et l’Union des étudiants sahraouis (UES) sur l’échange et l’aide dans différentes festivités et activités ayant un caractère international.
    L’accord, dont la durée a été fixée à deux ans renouvelable, porte sur la coordination des principes des unions pour porter leur aide au peuple sahraoui à l’autodétermination. Les deux parties ont convenu d’organiser des semaines de fraternités tournantes entre les étudiants des deux pays.

    Il a été ainsi décidé que l’UNEA abrite une semaine de fraternité, au courant de cette année, et l’UES accueillera les étudiants algériens en 2011. Les étudiants des deux pays ont convenu, en outre, d’échanger des groupes de théâtre et des arts populaires ainsi que la création des clubs d’amitiés communs.

    Ils ont également décidé de coordonner leurs actions et de se concerter au sujet des différentes questions estudiantines arabes, africaines et internationales ayant, entre autres, pour but le renforcement de l’amitié et la coopération entre des organisations estudiantines et de jeunes à l’échelle internationale.

    Dans une brève allocution, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, M. Brahim Ghali, a salué le pas « énorme » franchi par les deux unions pour arriver à ce genre d’entente, rappelant les relations étroites entre l’Algérie et la RASD et la « ferme » position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, en soutenant la juste cause du peuple sahraoui dans sa lutte pour son autodétermination.

    De son côté, le secrétaire général de l’UNEA, Brahim Boulkane, a annoncé la tenue, jeudi prochain, d’une conférence internationale des étudiants et des jeunes à l’université de Bouzaréah et la décision de son union d’honorer mercredi dix étudiants sahraouis.

    Pour sa part, le président de l’UES, Ahmed Lahbib, a indiqué que la signature de l’accord s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les deux étudiants des deux peuples, saluant le rôle joué par l’université algérienne dans la défense des principes et des valeurs nobles, tel que le soutien aux mouvements de libération. (SPS)
  • 9ème Congrès National de l’AMDH, du 20 au 23 mai 2010

    Association Marocaine des Droits Humains
    – Bureau Central –
    Communiqué de presse
    Par le Bureau Central de l’AMDH, 10 mai 2010
    Sous le mot d’ordre central «Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et une société de dignité et de citoyenneté », l’Association Marocaine des Droits Humains tiendra son 9ème Congrès National du Jeudi 20 mai au Dimanche 23 mai 2010 à Bouznika à 40 Km au Sud de Rabat.
    Le nombre global des congressistes prévu est de 449 dont 173 femmes soit 38,5% ; le nombre de jeunes dont la participation est prévue au congrès dépassera les 20%.
    Participent également au congrès 154 observateurs/trices membres de l’AMDH.
    Par ailleurs environ 50 invitéEs responsables au sein d’organisations des droits humains, de femmes, syndicales et autres, en provenance de l’étranger et du Maroc participeront aux travaux du congrès du début jusqu’à la fin, ainsi d’ailleurs que des journalistes puisque 10 journaux ont été invités à poursuivre tous les travaux du congrès.
    Durant la journée du Jeudi 20 mai de 10h à 15h un séminaire, ouvert au public, sera organisé par l’AMDH, au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat). Le thème choisi n’est autre que le mot d’ordre central du congrès.
    Le même jour aura lieu la séance d’ouverture du congrès de 17h à 21h à la salle couverte Ibn Yacine (Agdal, Rabat).
    Durant cette séance, outre l’allocution d’ouverture du bureau central de l’AMDH et celles des invitéEs, un film sera présenté sur l’AMDH ; le groupe artistique El Mchaheb présentera également quelques unes de ses chansons ; un groupe d’enfants présentera des chansons, et un hommage particulier sera rendu à un ensemble de femmes.
    Le jeudi également, à 23h débuteront les travaux du congrès à Bouznika ; ils prendront fin le 23 mai dans l’après midi après l’élection de la Commission Administrative (voir ci-joint le projet de programme soumis pour adoption au congrès).
    A signaler que la commission préparatoire du congrès a terminé ses travaux dimanche 9 mai par l’adoption consensuelle de tous les projets de résolutions, de recommandations et d’amendements des statuts, et la commission administrative a adopté les rapports moral et financier qui seront présentés au congrès.
    Ce communiqué est également une invitation à tous les organes de presse pour couvrir le séminaire et la séance d’ouverture.
    Remarque : l’AMDH – organisation généraliste s’occupant de la défense de l’ensemble des droits humains dans leur universalité et globalité – a été créée le 24 Juin 1979. Elle dispose actuellement de 88 sections locales situées dans les régions diverses ; 3 autres sections sont en cours de création, dont la 1ère section à l’étranger qui sera créée à Madrid.
    Le nombre d’adhérentEs à l’AMDH dépasse les 10 000 à fin décembre 2009, dont 20% environ de femmes.
    Programme :
    20 – 23 mai 2010 soumis à son approbation
    Jeudi 20 mai :
    o 17H _ 21H : séance d’ouverture à la salle couverte Ibn Yassin, Rabat.
    o 22H : casse croute/diner à Bouznika.
    o 23H _ 00H : 1ère séance plénière : adoption de l’ordre du jour et des dispositions essentielles concernant le déroulement du congrès.
    Vendredi 21 mai : 2ème séance plénière :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : présentation des rapports moral et financier et leur discussion.
    o 13H _ 14H : déjeuner.
    o 15H _ 20H :
     Suite et fin de la discussion des deux rapports.
     Décision concernant la qualité de congressiste.
     Votes sur l’adoption des deux rapports.
     Election du comité de présidence du Congrès et présentation de la démission de la commission administrative et du bureau central.
     Constitution des commissions de travail du Congrès et commencement de leurs travaux.
    o 20H _ 22H : Diner.
    o 22H _ 00H : Suite des travaux des commissions.
    Samedi 22 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H à 13H : Suite et fin des travaux des commissions.
    o 13h_ 14h : déjeuner.
    o 15H _ 20H : 3ème Séance plénière : adoption des résolutions et recommandations, du statut amendé et de la déclaration finale.
    o 20H _ 21H : Diner.
    o A partir de 22H : 4ème Séance plénière :
     Présentation des candidatures à la commission administrative.
     Début de l’opération électorale.
    Dimanche 23 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : 4ème Séance plénière (suite) :
     Achèvement de l’opération électorale.
     Annonce des résultats.
     Clôture du Congrès.
    o 13h_ 14h : déjeuner puis départ des congressistes et des invitéEs.
    o 15H _ 18H : Possibilité réunion de la commission administrative en vue de l’élection du bureau central puis répartition des taches au sein du bureau.
    Observation :
    Le jeudi 20 Mai de 9H à 15H un séminaire ouvert au public sera organisé à Rabat au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat), autour de thèmes en rapport avec le mot d’ordre central du congrès : « Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et la société de dignité et de citoyenneté ».
  • Une ONG dénonce la mésestimation du droit d’asile pour les marocaines et les sahraouis

    Melilla, 18 mai (EFE).- L’ONG Pro-Droits de l’Enfance (Prodein) a dénoncé aujourd’hui le mépris « en cascade » des demandes d’asile présentées par des immigrants marocains et sahraouis qui se trouvent à Melilla.
    Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.

    Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
    L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
    Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
    Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
    Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
    ABC.es

  • Le Maroc et l’ETA veulent négocier avec le Gouvernement

    Par José Antonio Gundín
    Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.

    Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
    Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
    Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité. 
    El Semanal Digital , 18 mai 2010
  • Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

     Au moment où le Maroc courre derrière tout pays qui  lui promet de l’aider à annexer le Sahara Occidental, l’Algérie reprend la flambeau de la liberté et l’affirmation dans la nouvelle configuration mondiale caractérisée par la mondialisation. Analyse publiée par Le Temps d’Algérie, le 18 mai 2010 :
    Le discours du président Bouteflika au sommet du Groupe des 15 fera date. Le chef de l’Etat a appelé, en effet, à l’intégration des pays en voie de développement dans la fondation du nouvel ordre mondial.
    «Il est clair que l’intégration progressive des pays en développement dans une économie mondiale, dont nous devons être les co-artisans, demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités ouvertes par la mondialisation», a déclaré le président Bouteflika dans son discours.
    S’agissant de la crise économique, il a souligné que «malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d’une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches».
    Il est clair pour le chef de l’Etat que cette crise a mis au jour «les dérives d’un système voué à l’instabilité et aux crises cycliques». Un système qui est conçu pour servir exclusivement à «l’accumulation et l’accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».
    Devant cette situation, le chef de l’Etat a proposé aux membres du groupe des 15 de mettre «en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes», car «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    La refondation du système monétaire et financier international est plus qu’une priorité selon le président Abdelaziz Bouteflika. L’Organisation mondiale du commerce est également concernée par une profonde réforme en tenant compte de facteurs historiques. «Nous déplorons la volonté d’imposer aux pays en développement candidats à l’accession à l’OMC des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés.
    Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu».
    Le chef de l’Etat invite donc à revoir toutes ses organisations mondiales créées après la Seconde Guerre mondiale, à savoir le FMI, la Banque mondiale, l’OMC (héritière du Gatt) et la commission trilatérale…
    C’est pourquoi, il y a, recommande M. Bouteflika, l’implication du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et la Chine, pour
    «la revendication d’une mondialisation offrant des opportunités à tous». Dans le cadre de ce sommet, les chefs d’Etat du groupe des 15 se pencheront sur la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.
    Ce sommet sera consacré aussi à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles. Comme il abordera la question du nucléaire sous l’angle de la sécurité énergétique.
  • Répression à El Aaiun d’une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources a u Sahara occidental

    El Aaiun (territoires occupé), 18/05/2010 (SPS) Une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources naturelles sahraouies a été brutalement réprimée lundi par les forces d’occupation marocaines à la ville occupée d’El Aaiun, a-t-on indiqué de source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la communauté.
    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et l’arrêt de la répression exercé par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Ils ont également appelé l’ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental par la voie d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Les forces marocaines sont intervenues avec force pour disperser les manifestants, causant des blessés entre les manifestants : il s’agit de Bouamoud, Mahmoud Soueilem Houeidi, Ahmed Sidi Abdel Rahman Sidi Mohamed, Omar Daoudi, Kharashi, Nafii Rguaibi, Bachraya Mohamed Ali Mayara, Jamal Mohamed Fadel Habib, Issam Raqui, selon un bilan non exhaustif cité par la même source.

    Plusieurs domiciles des citoyens sahraouis ont été dévastés par ces mêmes forces qui ont procédé à la destruction des équipements et au vol des biens des locataires, a-t-on ajouté. (SPS)