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  • Un ministre suédois demande à ne pas inscrire les eaux sahraouies dans l’accord de pêche européen avec le Maroc

    Stockholm (Suède), 14/05/2010 (SPS) Le ministre suédois de la pêche et de l’agriculture M. Eskil Erlandsson a affirmé avoir demandé à l’Union Européenne de ne pas inscrire les eaux sahraouies dans le renouvellement de l’accord de pêche européen avec le Maroc, a-t-on indiqué vendredi de source proche de la représentation du Front Polisario à Stockholm.
    Le responsable suédois a indiqué avoir informé le parlement des efforts qu’il a déployés pour obtenir une évaluation complète des avantages de l’accord de pêche pour le peuple du Sahara Occidental.

    Le ministre suédois a ajouté avoir également écrit au commissaire européen à la pêche sur « le besoin urgent d’une évaluation précise des avantages que le peuple sahraoui pourrait tirer de cet accord ».

    A une question d’un député du parti libéral, M. Erlandsson a estimait « que tout accord futur entre l’UE et le Maroc ne doit englober les eaux du Sahara Occidental que si l’on connaît les avantages dont peut bénéficier le peuple sahraoui ».

    Le département des affaires juridiques du parlement européen, a poursuivi la même source, avait précisé que l’accord de pêche signé avec le Maroc était en contradiction avec le droit international car les revenus de la pêche dans les eaux du Sahara Occidental occupé « ne profitent pas au peuple sahraoui » et par conséquent « l’instance juridique a estimé que de tels accords doivent être résiliés ou qu’il faille négocier afin d’écarter les eaux sahraouis de ces accords ».

    Le député suédois a, à ce propos, relevé la nécessité pour son pays d’agir pour interrompre l’accord car comprenant les eaux sahraouies affirmant l’importance pour son pays de soutenir le droit international. (SPS)
  • La réunion du G15 s’ouvre demain sur fond de crise nucléaire

    Par Hasna Yacoub
    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se rend aujourd’hui à Téhéran pour prendre part aux travaux de la réunion du G15 à laquelle il a été invité dernièrement par le président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. Cette réunion sera centrée, principalement, sur la revitalisation du G15 en tant que cadre de dialogue de coopération, la consolidation de la coopération Sud-Sud et, la concertation sur les questions globales. Présidé actuellement par l’Iran, le groupe du G15 réunit 19 pays, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique. «L’Algérie, l’Iran et le Sri Lanka sont la troïka de ce groupe» avait déclaré le chef de la diplomatie iranienne, M. Manouchehr Mottaki, lors de sa visite de deux jours à Alger, le mois dernier, où il a été reçu par le président Bouteflika pour lui remettre l’invitation du président de la République islamique d’Iran.
    M. Mottaki avait ajouté que «l’Algérie est un des pays importants du G15 qui a décidé de mettre en place des programmes pour renforcer la coopération entre les Etats membres».
    Au-delà de la place importante qu’occupe l’Algérie dans le G15, il y a lieu de rappeler son rôle sur le plan international dans la crise entre l’Iran et les pays occidentaux. Téhéran persiste à poursuivre son programme nucléaire tandis que Washington, Paris et les autres capitales occidentales exigent que le régime iranien se conforme aux règles internationales en matière de non-prolifération. Le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà adopté trois résolutions de sanctions contre l’Iran pour le forcer à cesser d’enrichir l’uranium et les Etats-Unis travaillent à l’adoption d’une 4ème résolution. Sans nul doute, Téhéran cherchera à mettre à profit cette réunion du G15 pour briser l’isolement international dans lequel les pays occidentaux veulent le confiner. Une mission de médiation entre les deux parties deviendra sans doute la solution idoine pour le règlement de cette crise. L’Algérie pourrait jouer ce rôle. C’est, en effet, l’un des rares pays à entretenir d’excellentes relations à la fois avec l’Iran et avec les pays occidentaux. Le président iranien Ahmadinejad avait effectué une visite à Alger en août 2007 et a eu l’occasion de s’entretenir avec le président Bouteflika en marge de la 64ème session de l’ONU. Il est vrai que l’Algérie n’a pas soutenu Téhéran dans son ambition de posséder l’arme atomique mais il est vrai aussi qu’elle s’est déjà prononcée en faveur du droit à l’Iran de poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles. D’un autre côté, l’Algérie continue de jouir d’une bonne et solide réputation en matière de médiation lors de graves crises internationales.
    Il est donc fort probable que le recours à sa médiation soit envisagé pour amorcer un vrai dialogue entre Téhéran et l’Occident.
    D’ailleurs, lors de sa visite, M. Mottaki avait déclaré : «J’ai présenté au président Bouteflika les conclusions relatives au combustible nucléaire dont nous avons besoin dans la station nucléaire à Téhéran», tout en présentant les remerciements de son pays à l’Algérie pour sa position et son soutien concernant le dossier de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
    Outre la question nucléaire, entre Téhéran et l’Algérie existent des relations de coopérations bilatérales dans différents domaines, qualifiées par les deux pays de «solides». De même qu’il y a des points de vue assez rapprochés en ce qui concerne les derniers développements au Maghreb arabe, au Sahara occidental, en Afrique et dans les pays voisins de l’Iran, notamment en Irak, en Afghanistan et en Palestine. A préciser enfin que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, se rend aujourd’hui en Iran pour prendre part également aux travaux de la réunion ministérielle du G15.
    La Tribune Online
     

  • L’égalité dans la région euro-méditerranéenne en question

     » L’égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes « , tel est le thème retenu du Forum civil Euromed , qui a été ouvert, hier, à Alicante (Sud-Est de l’Espagne), avec la participation de plus de 250 représentants et d’acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, précisent les organisateurs dans un communiqué.
    Le Forum civil Euromed est un espace de rencontres, de débats, de réflexions et de travail pour les acteurs civils de l’UPM. Il s’agit d’une initiative conduite par la société civile organisée de la région euro-méditerranéenne et qui bénéficie du soutien et du financement de la Commission européenne. Ainsi, les débats de cette rencontre seront axés sur la question de l’égalité et donneront lieu à l’adoption d’une déclaration finale, qui sera remise aux ministres des Affaires étrangères de l’Euromed. Tables-rondes et communications se succéderont trois jours durant et permettront aux nombreuses ONG, réseaux, organisations et mouvements sociaux, ainsi qu’aux autres acteurs civils et universitaires de débattre, d’analyser et de réfléchir sur la réalité méditerranéenne afin de faire entendre leur voix. Durant les sessions plénières, le Forum abordera la question des nouveaux mécanismes qui ont donné lieu à la naissance de l’Union pour la Méditerranée (UPM), son impact dans l’égalité entre les partenaires euro-méditerranéens et la place qu’occupe la société civile dans cette nouvelle Organisation. Dans ce contexte, les participants relèveront « la notion même de l’égalité, comprise en tant que droits des personnes, des peuples et des nations », souligne le communiqué en rappelant que les forums civiles et les rencontres organisées par la Plateforme civile Euromed « n’ont cessé de relever durant ces dernières années les inégalités persistantes, voire croissantes entre les deux rives de la Méditerranée, ainsi que l’approfondissement des inégalités au sein des sociétés ». Pour cela, la rencontre d’Alicante traitera en détail des « turbulences » sur la scène euro-méditerranéenne et des derniers conflits survenus comme « négation même de l’égalité et de la vie », ajoutent les organisateurs en citant les agressions armées israéliennes contre le Liban en août 2006, et Ghaza en décembre 2008 et en janvier 2009, ainsi que le conflit du Sahara occidental, notamment. Autant de « turbulences qui pèsent de manière négative sur la création de conditions adéquates dans les relations euro-méditerranéennes », relèvent les organisateurs. Par ailleurs, le Forum d’Alicante traitera aussi « le déni des droits affectant les sans-papiers, les SDF, les chômeurs de longue durée et les Sans-Statut ». Dans les cinq ateliers prévus, les participants débattront de plusieurs thèmes comme « l’égalité commerciale et de développement », « Un accès au ressources de manière égale », « Le droit à la culture sans discrimination », ou encore « Peuples et Etats, égalité de droits et d’obligations ».
    R.N.
    Le Maghreb DZ 
     

  • France – Sahara Occidental : L’appel de l’ambassadeur sahraoui à Alger

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali a souhaité, jeudi dernier à Alger, que la France cesse d’utiliser le droit de veto au Conseil de sécurité contre les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Lors d’une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le Front national algérien (FNA), à l’occasion de l’anniversaire de la création du Front Polisario, M. Ghali a souhaité voir « l’organisation des Nations unies poursuivre le processus de décolonisation et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ». L’ambassadeur sahraoui a par ailleurs appelé l’Union européenne à arrêter de participer « au pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui en cessant de signer des accords sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental qui relève d’une question de décolonisation ». M. Ghali a exprimé à l’occasion ses remerciements au FNA pour avoir choisi le mois de mai pour renouveler sa solidarité avec la cause sahraouie. Il a aussi condamné les atermoiements du Maroc et ses entraves aux efforts de paix. « Il viendra le jour où vaincront la volonté du peuple sahraoui et celle des peuples libres pour amener le Maroc à s’engager à des négociations sérieuses », a conclu l’ambassadeur sahraoui.

  • Le HCR apportera l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour au Sahara occidental (Guterres)

    Genève, 13/05/2009 (SPS) Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M.Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que le HCR « continue à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour », à l’issue d’une réception d’une délégation sahraouie à son siège à Genève, selon un communiqué du Croissant rouge sahraouie parvenu à SPS.
    L’entretien a porté sur le renforcement des mesures de confiances entre le Front Polisario et le Maroc et les obstacles dressés par ce dernier devant la reprise du programme d’échange des visites des familles sahraouies supervisées par le HCR.

    La délégation a pour sa part informé le responsable onusien des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    La délégation est composée du coordinateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khadad et du président du Croissant rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya.

    M. Guterres avait indiqué en septembre dernier, que le HCR suivra avec un « plus grand intérêt » le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies. Un programme qui, a-t-il dit,  »a bénéficié jusque là à 8.000 familles, dans l’attente de 40.000 autres ».

     »Ces échanges de visite s’effectuant jusque là par liaisons aériennes uniquement, opération coûteuse face à des moyens limités, le HCR œuvrera à développer une formule par voie terrestre par l’ouverture, très prochainement, d’une route bitumée, et ainsi élargir davantage cette opération à la satisfaction des réfugiés sahraouis », avait encore déclaré le responsable du HCR.

     »Le HCR est en train d’essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale », avait déclaré M. Guterres, affirmant, dans ce contexte, que  »le HCR considère que la situati
  • L’AELE exclut le Sahara occidental de ses accords de libre-échange avec le Maroc

    Oslo (Norvège), 12/05/2010 (SPS) L’Association européenne de libre échange (AELE) a exclut le Sahara occidental de ses accords avec le Maroc, a rapporté mercredi, l’observatoire international pour la protection des ressources naturelles sahraouies (Western Sahara Resource Watch), citant des déclarations des autorités norvégiennes et suisses.
    « Tant que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, n’est pas reconnue internationalement, cet accord exclut le Sahara occidental qui n’est pas considéré comme une partie du territoire marocain. L’Accord de libre-échange n’est donc pas applicable aux marchandises en provenance du Sahara occidental « , a déclaré mardi, le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Støre devant le Parlement au sujet de l’Accord de libre échange entre l’AELE et le Maroc.

    Cette clarification intervient en réaction au scandale qui a circulé dans les médias norvégiens au cours des dernières semaines, impliquant une société norvégienne, GC Rieber dans l’importation d’huile de poisson du Sahara occidental.
    « Tant que la Suisse ne reconnaît pas l’annexion du Maroc, l’accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc n’enferme pas le Sahara occidental », avait déclaré Martin Zbinden, chef de l’Accord de libre échange au Secrétariat d’Etat suisse aux affaires économiques en 2007.

    D’autre part, le Coordonnateur de Western Sahara Resource Watch, Sara Eyckmans, a exhorté l’UE à suivre l’exemple de l’AELE et des Etats-Unis, qui ont exclut le Sahara occidental de leurs accords de libre-échange avec le Maroc. » (SPS)
  • Rapport sur la bonne gouvernance: le Maroc épinglé par Transparency International

    L’organisation internationale pour la lutte contre la corruption «Transparency International» a publié dimanche 9 mai un rapport intitulé «Une opportunité pour la bonne gouvernance» et qui fait suite aux évaluations indépendantes du «National Integrity system» menées dans quatre pays, à savoir l’Egypte, le Liban, la Palestine et le Maroc.
    Le rapport de Transparency International rappelle ainsi que les piliers d’une bonne gouvernance sont principalement l’évaluation du pouvoir judiciaire, de l’exécutif, du travail effectué par les organismes de surveillance de la corruption, par les secteurs publics et privés, par les médias ainsi que l’évaluation du rôle de la société civile.
    Le constat est sans appel : «Dans les quatre pays concernés, il manque des systèmes forts d’évaluation des responsabilités publiques et les lois anti-corruption existantes sont appliquées de façon trop irrégulière».
    Cependant Transparency international souligne également les différences qui existent entre les situations des pays en question. Concernant le Royaume, «il existe peu de restrictions envers la société civile, mais il n’y a pas suffisamment de rapports entre société et gouvernement».
    Conclusion : beaucoup de chemin reste à parcourir notamment dans la promotion de l’accès à l’information. Le rapport de Transparency International révèle ainsi que les concepts anti-corruption demeurent trop méconnus des citoyens ordinaires et de l’ensemble des acteurs de la société civile. «Cette situation constitue un énorme challenge, d’abord car il faut instaurer un cadre législatif anti-corruption digne de ce nom, ensuite il faut rompre avec l’idée reçue selon laquelle la corruption n’est qu’un business comme les autres », affirme l’organisation internationale.
    Autre faille soulignée, celle de l’absence de médiateur disposant de pouvoirs suffisants pour être non seulement le représentant des citoyens mais aussi le porte-parole de leurs revendications.
    Par ailleurs, depuis la fin de l’année 2009 et la date de révélation de l’indice de perception de la corruption, tous savaient que le Royaume avait dégringolé dans le classement de Transparency international passant de la 80e place en 2008 à la 89e en 2009. Avec un score de 3.3 sur 10, le Maroc continue de se situer dans la zone dite «rouge» en terme de perception de la corruption. Autre mauvais indice, celui de l’intégrité globale. Avec un score de 48, le Royaume se situe dans la tranche inférieure à 60, synonyme de «très mauvaise intégrité». Le Maroc se classe ainsi derrière l’Egypte et son score de 54 mais également derrière la Palestine et le Liban dont les scores sont de 53.
    Néanmoins, il n’y a pas que des ombres au tableau dressé par Transparency International. Ainsi, l’organisation rappelle la création par le gouvernement marocain de l’Instance nationale contre la dilapidation des biens publics qui «bien que limitée dans l’exercice de ses pouvoirs, joue un rôle de conseil envers les acteurs non gouvernementaux ainsi qu’envers la politique pour empêcher autant que possible la corruption». Une assertion nuancée par le rappel que «là où les organismes de surveillance publics existent, leur rôle est souvent faible et inefficace».
    Finalement la seule avancée de taille pour le Royaume semble être le rôle joué par Transparency Maroc qui « surveille activement l’élaboration du budget de l’Etat » et qui a fait une évaluation indépendante de l’intégrité nationale.
    Le rapport de Transparency international se conclut par une série de recommandations destinées aux quatre Etats concernés. Ces derniers sont invités à renforcer les pouvoirs de leurs organismes de surveillance, à associer plus activement les citoyens à la gouvernance, à respecter la liberté d’association et les droits fondamentaux de leurs habitants, à associer les médias au processus d’élaboration des politiques publiques, à introduire une protection des informateurs et un accès à l’information législative.
    L’organisation internationale exhorte également les Etats à promouvoir l’application de la Convention internationale des Nations unies contre la corruption que tous ont ratifiée.
    Libération, 12 mai 2010
  • Saisie d’un grand nombre de moteurs provenant du Maroc

    La brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Aïn Témouchent, a porté un coup dur au milieu de la contrebande avec la saisie d’un grand nombre de moteurs usités provenant du Maroc et destinés à être écoulés à l’intérieur du pays. La marchandise récupérée est estimée à 11 100 000 DA.

    Ainsi, lors d’un barrage dressé au niveau de la RN 35, reliant Aïn Témouchent à Tlemcen, plus exactement à proximité de la localité de Aïn Tolba, par les éléments de la police et ce, en coordination avec les services de la douane, un véhicule de type Mazda bâchée, immatriculé à Oran, a été intercepté avec à son bord pas moins de neuf moteurs complets usités et six demi-moteurs destinés aux véhicules utilitaires provenant de la frontière algéro-marocaine et acheminés vers l’intérieur du pays. Dans le même sillage, les même services ont réussi à mettre la main, lors d’un second barrage dressé sur l’axe routier reliant la localité de Sidi Ben-Adda à celle de Terga, sur un moteur complet usité et une grande quantité de pièces détachées destinés à être écoulés au marché noir, à bord d’un véhicule de type Renault Espace immatriculé à Aïn Témouchent et dont le conducteur a réussi à prendre la fuite.
    Les deux véhicules portaient de fausses plaques d’immatriculation, une méthode traditionnelle employée par les différents réseaux du crime organisé qui croient échapper à la vigilance des services de sécurité. Un autre véhicule de marque Peugeot J 09, immatriculé dans la wilaya de Tlemcen, se dirigeant vers la frontière fut intercepté à hauteur de l’intersection menant à la localité d’Aghlal alors qu’il transportait 640 litres de mazout dans des fûts en métal. Le conducteur a été arrêté et écroué par le procureur de la République d’Aïn Témouchent. De leur côté, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’El-Amria, qui ont exploité un renseignement, ont réussi à arrêter deux contrebandiers, au niveau du CW 20 à proximité de Sidi Bakhti à la limite de la wilaya d’Oran, alors qu’ils tentaient de s’enfuir à bord d’une Mercedes utilitaire bourrée d’effets vestimentaires d’origine étrangère destinés à la contrebande. La marchandise saisie est estimée à 400 millions de centimes.
    YOURDZ

  • Le régime marocain récule sous la pression internationale

    Zahra Boudkour: la tête haute retrouve les siens ! 

     Par Ali Fkir, 12/5/2010

    Le samedi 15 mai 2010 restera certainement un jour mémorable non seulement pour la famille de Zahra Boudkour qui a vécu l’enfer pendant deux ans à cause des persécutions makhzaniennes dont elle avait fait l’objet, ni seulement pour la militante Zahra qui a connu une véritable descente aux enfers dont elle n’a pu sortir indemne que grâce à ses convictions et à son intact moral, mais aussi pour ses camarades de lutte et pour l’ensemble des militant-es des causes justes.  

    La famille de Zahra a vécu un véritable calvaire : persécution, intimidations, angoisse relative au sort de leur chère fille, déplacements (la ville de Zagora, ville natale de Zahra, et la ville de Marrakech où se trouve emprisonnée Zahra avant qu’elle ne soit transférée à Bengrir qui se trouve encore plus loin, sont séparées par toute une chaîne de montagnes qu’il n’est pas facile de traverser), les frais…

    La militante Zahra a certainement vécu des moments difficiles : les interrogatoires des tortionnaires accompagnés de torture physique et morale, les conditions inhumaines de détention, l’isolement, les privations…
    Les camarades de Zahra et des autres détenus politiques ont connu des moments difficiles : la répression, les intimidations…
    Les militant-es de la gauche radicale en général avaient peur pour la vie de Zahra. Ils n’ont pas oublié l’assassinat de la martyre Saïda Mnebhi. Les forces de répression ne peuvent pas accepter qu’une femme soit engagée consciemment dans la lutte politique, ni revendiquer ses légitimes droits.
    Hier Saïda Mnebhi, aujourd’hui Zahra Boudkour, les jeunes filles rouges marocaines ont donné une leçon inoubliable non seulement aux forces de répression et aux autres corps du makhzen, mais aussi aux défaitistes, aux renégats et autres hésitant-es.
    Armée d’une théorie révolutionnaire, la femme se transforme en force de changement capable de braver tous les obstacles. Les réactionnaires et autres obscurantistes ne peuvent pas comprendre cette vérité.
    Les défaitistes ne peuvent en aucun cas comprendre comment subsiste/se développe au Maroc le mouvement marxiste.
    La camarade Zahra Boudkour a été arrêtée militante. Aujourd’hui elle quitte la prison militante, la tête haute. Bravo !
    La répression fait partie de la lutte des classes. Chacun y joue un rôle : on est soit du côté des opprimés en général et des exploités en particulier, soit on est du côté des bourgeois , des suceurs du sang des travailleurs, du côté du despotisme. La neutralité n’existe pas. Le chemin du changement est long, plein d’obstacles, mais ce changement finira par s’opérer. « La révolution n’est pas un dîner de gala ».

    Zahra ! Retrouve ta maison natale, retrouve ta famille, retrouve tes camarades et ami-es ; ta boussole dans la vie restera certainement ton idéal, tes convictions. Tu es la fierté de la femme marocaine. Tu honores la mémoire de la camarade Saïda Mnebhi, et tu donnes le bon exemple à la nouvelle génération de militantes et militants.
    Mon accolade de camarade 

     

     

  • Des athlètes sahraouis participent aux jeux Olympiques spéciaux belges

    Bruxelles, 12/05/2010 (SPS) Des athlètes sahraouis avec un handicap mental, participent aux Jeux olympiques spéciaux belges, qui s’ouvrent mercredi soir à Bruxelles.
    Trois jeunes athlètes, représentant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), participent aux épreuves du 100 m, poids et saut en longueur, a rapporté l’APS citant la présidente de l’association belge Zain Atfaak (en français le bon compagnon) , Hilt Teuwen .

    « Cette délégation fait preuve de l’attention particulière que le gouvernement sahraouie prête à la participation et l’intégration de ces jeunes avec un handicap dans la société sahraouie et dans la lutte pour l’application du Droit International et l’autodétermination », a-t-elle soutenu.

    Zain Atfaak, une asbl (Association sans but lucratif), créée à Geel, est membre depuis 2003 du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui, qui active depuis 1975 en Belgique, au début de la lutte pour la décolonisation du Sahara occidental et pour l’application du droit à l’autodétermination.

    « Elle appuie pleinement les activités du comité pour mettre fin à l’occupation du Sahara occidental et le régime qui l’accompagne, et pour l’application du Droit International et le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui », a souligné Mme Teuwen., qui est également gestionnaire de programme Moyen Orient à Oxfam-Solidarité, et membre de la Task force de l’EUCOCO (Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui).

    Pour Zain Atfaak, « l’approche participative est la ligne conductrice pour toutes les actions, pas seulement pour les activités qu’il développe avec des organisations et des groupes aux campements des réfugiés sahraouis, mais aussi dans ses activités de lobby et de sensibilisation pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-elle encore précisé.

    « Dans ce cadre, l’augmentation de la visibilité du conflit oublié du Sahara occidental et de la vie en exil et sous occupation du peuple sahraoui depuis 35 ans, est une des raisons majeures derrière le travail pour faire participer cette équipe d’athlètes aux jeux olympiques spéciaux belges », a poursuivi Mme Teuwen.

    En 2007, Zain Atfaak a demandé au club sportif, Avalympics, de s’intégrer dans ce projet en prenant pour leurs soins l’aspect sportif de toute l’opération. S’en est suivie une première mission aux campements des réfugiés sahraouis où une semaine de sport intégré a été organisée, avec la participation de 200 jeunes sahraouis.

    Par ailleurs, en novembre 2009, les premiers jeux olympiques spéciaux sahraouis (JOSS) ont été organisés dans le campement El Aaiun.

    Des délégations de tous les campements ont participé aux JOSS, des garçons et des filles, des hommes et des femmes, et environ 500 accompagnateurs et supporters étaient présents, s’est-elle félicitée, en soulignant que depuis une attention particulière est accordée à la participation des jeunes avec un handicap mental à tous les évènements sportifs et culturels. (SPS)