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  • N’autre vision : Pillage au nom de la résolution 1920

    L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé…
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    La résolution 1920 du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, de fraîche date, proroge le mandat de la MINURSO d’une année supplémentaire. Ce qui apparaît comme un coup de pouce à la doctrine expansionniste du Maroc cultivée telle une 2eme religion mais ce qui constitue aussi une dure pénalité pour le peuple sahraoui, dont la patience touche à ses limites, comme le reconnaissent ses dirigeants.
    La résolution 1920, si elle rallonge de toute une année les souffrances des populations sahraouies et leur exil forcé de plus de trois décennies, elle autorise en revanche, les forces d’occupation marocaines à poursuivre tranquillement les sauvageries qu’ils dispensent à tout Sahraoui refusant le fait accompli marocain. Par la force, l’occupation marocaine soumet les Sahraouis, pille leur richesse, et les pillera encore pour toute une année. La résolution 1920 n’a rien prévu pour mettre fin au pillage des richesses du Sahara occidental par le colonisateur marocain ni, et là c’est dramatique, pour permettre une protection des populations civiles confrontées à longueur d’année à la brutalité des forces marocaines, désormais appuyées de milices coloniales. Ces violences bestiales restent sans lendemain, malgré les nombreuses protestations de par le monde. Une impunité qui rappelle les propos de Shimon Peres qui à la veille de l’agression de Gaza disait, rassurant, à ses hordes qu’ils pouvaient y aller sans du tout s’inquiéter sur l’image d’Israël. Les forces de répression marocaines peuvent y aller sans se faire de soucis, Paris, veillera au grain. L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé alors qu’il se revendique comme le pays des libertés, affirmait Waddadi Cheikh Ahmed, coordinateur sahraoui auprès du Parlement de l’Union Africaine. Dans une interview publiée hier par le quotidien El Ahdath, Cheikh Ahmed, déplorait en outre, le pillage scandaleux des richesses minières et halieutiques sahraouies. Une exploitation illicite qui suscite la désapprobation alors que les produits originaires des territoires occupés connaissent un début de boycot international. Comme ce qui se passe avec Israël…
    Le Jeune Indépendant
  • Manifestation devant le parlement italien appelant le gouvernement à exiger le respect des droits humains au Sahara occidental

    Rome, 09/05/2010 (SPS) Des groupes de jeunes italiens et sahraouis ont organisé samedi, une manifestation devant le siège du Parlement italien, demandant au Gouvernement italien « plus de pression », afin d’imposer le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    Les manifestants ont remis un message ayant trait à la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, à Mme Carmen Muwatta, président du groupe parlementaire de soutien au peuple sahraoui, adressée au Président de la Chambre des députés, M. Gianfranco Fini.

    D’autre part, la Confédération générale du travail d’Italie a appelé dans une recommandation sanctionnant la seizième conférence de la Confédération qui s’est tenue du 5 au 8 mai courant à la ville de Rimini, l’Organisation des Nations Unies d’inclure la protection des droits de l’homme parmi les priorités de la mission MINURSO.

    La recommandation a également demandé au Royaume du Maroc de « mettre un terme aux violations des droits de l’homme commises contre les civils sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)
  • La France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues (journal suisse)

    Genève, 10/05/2010 (SPS) la France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues, s’est indigné le journal suisse « Le Temps » dans sa livraison du lundi, reprochant à Paris son veto au Conseil de sécurité pour la continuité dans la violations, par le Maroc, des droits humains au Sahara Occidental.
    (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f6deb2ba-5ba8-11df-ac04-f0a41b53ef6b|0)
    « Ce pays (France) a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie », a déploré le journal genevoix.

    « Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils », s’est indigné l’éditorialiste, qui rappelle qu’Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG « dénoncent clairement la violence de la répression » au Sahara Occidental occupé par le Maroc, « dans ce trou noir du monde, sans témoin », dernier pays africain « en mal de décolonisation ».

    Le rotatif regrette en outre qu’à moins de cinq heures de Genève, « l’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso ».

    Rappelant le processus référendaire engagé par l’Onu pour résoudre le conflit, le journal a déploré que, le cessez-le-feu, vieux de 20 ans, « s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui ». (SPS)
  • La nouvelle provocation de Rabat

    Déploiement d’un gigantesque drapeau marocain au Sahara Occidental
    La nouvelle provocation de Rabat
    Par : Merzak Tigrine
    Encore une fois, le royaume marocain cherche à mettre la communauté internationale devant le fait accompli, à travers le déploiement hier d’un drapeau marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu dans la localité de Dakhla au Sahara occidental. Fidèle à sa politique du jusqu’au-boutiste, Rabat a fait une nouvelle tentative pour imposer à la communauté internationale son occupation du Sahara occidental. Quelques jours seulement après la résolution du conseil de sécurité des Nations unies, le Maroc lance une autre opération visant à consacrer sa présence dans ce territoire déclaré autonome par la quatrième commission de l’ONU. Cette fois-ci, c’est Mehdi Bensaïd, le président du Cercle des jeunes démocrates marocains (CJDM), un mouvement relevant du Parti authenticité et modernité (PAM) lancé par Fouad Ali El-Himma, un proche du roi Mohammed VI du Maroc, qui a été chargé d’une opération de propagande dans ce sens. Ce dernier a procédé au déploiement, samedi dernier dans la localité de Dakhla, au Sahara occidental d’un emblème marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu. Si l’objectif annoncé est de battre le “record du plus grand drapeau du monde”, le but réel n’est en fait qu’une nouvelle provocation en direction du peuple sahraoui et un pas de plus pour mettre la communauté internationale devant le fait accompli. D’ailleurs, c’est ce que confirme l’organisateur de l’événement, Mehdi Bensaïd, lequel a déclaré : “Nous avons déployé cet immense drapeau pour renouveler l’appartenance du Sahara occidental au Maroc.” Pour rappel, le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario réclame son indépendance alors que le royaume propose une autonomie sous sa souveraineté. Il s’agit là d’un acte politique ayant pour objectif d’asseoir la thèse colonialiste marocaine, au moment où ce conflit fait l’objet d’importantes tractations dans l’espoir de parvenir à une solution, malgré les tergiversations marocaines.
    LIBERTE


  • Sahara : Des militants réprimés à leur retour des camps de réfugiés

    Des militants sahraouis ont subi «des intimidations et des répressions» de la part des autorités de l’occupation marocaine à leur retour des camps de réfugiés.
    L’Union des journalistes et des écrivains sahraouis a indiqué jeudi sur son site que la délégation avait décidé à son retour des camps sahraouis et après avoir effectué une halte dans la ville d’Al Ayoun, de se rendre dans la ville occupée de Samara pour transmettre «un message de résistance et de solidarité» des habitants des camps sahraouis avec la lutte de leurs confrères pour le recouvrement de la souveraineté nationale
    Le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario a affirmé vendredi que l’échec de l’ONU dans sa mission d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental est en train de conduire le peuple sahraoui à la limite de sa patience et relève que le moment est venu «d’ouvrir les voies» à une solution au conflit.
    «A mesure que le temps passe et en l’absence de signes qui nous confirment que l’ONU est disposé à aborder avec un plus grand sérieux et rigueur son engagement à être présent ici (au Sahara occidental), nous nous rapprochons progressivement de la limite de la patience des Sahraouis et des autres options, celles des affrontements militaires», a-t-il mis en garde dans un entretien avec l’agence espagnole de presse EFE, diffusé jeudi.
    Pour le dirigeant sahraoui, la non-intégration de la surveillance des droits de l’homme parmi les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a été une «provocation», dont la «grave responsabilité incombe exclusivement à la France».
  • Sahara occidental : Le président Abdelaziz met l’Europe devant ses responsabilités

    Par Larbi Chaabouni.
    La mise en garde sans réminiscence se prévaut d’une juste revendication : l’organisation d’un référendum d’autodétermination.
    Le Front Polisario sort de sa réserve pour identifier les responsabilités, le niveau de complicité avéré et les facteurs de blocage du processus de paix de la dernière colonie de l’Afrique. Lors de la 8e session ordinaire de son conseil national, le représentant unique et légitime du peuple sahraoui a entrepris une démarche de clarification qui entend, d’abord, rappeler la mission légale référendaire de la Minurso, définie par les accords de 1991 conjointement signés, qui ne saurait s’accommoder du déviationnisme ou d’un caution des pratiques liberticides de la colonisation marocaine « injuste et illégale ».
    La mise en garde sans réminiscence se prévaut d’une juste revendication : l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément aux dispositions de la charte de l’ONU, et du mandat de la Minurso entériné par les résolutions onusiennes pertinentes en l’espèce. D’essence humanitaire, le droit à la protection et à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés, élargi aux prérogatives de la Minurso, a fait l’objet du veto français au conseil de sécurité.
    Cette attitude reflète manifestement l’état de complaisance et de l’alignement de la France de Sarkozy aux antipodes de la légalité internationale, des valeurs humanitaires et de l’opinion française clairement exprimée par les élus, toutes tendances confondues (PS, UPM PS…), en visite à Dakhla.
    La décision « unilatérale » de la France est ainsi jugée « préoccupante » et invite à un rééquilibrage pour lever les formes de blocage d’un règlement pacifique qui profite à la stabilité, à la paix et à la coopération méditerranéenne. C’est le cas aussi de l’UE appelée à une révision pure et simple du statut avancé accordé à la puissance coloniale marocaine coupable de violation à large échelle des droits de l’homme. Pour autant, la situation inhumaine, nécessitant l’intervention d’Obama et de Sarkozy pour un dénouement heureux de l’affaire de Lanzarote, se confond avec le calvaire au quotidien des prisonniers politiques (Yahya Mohamed El Hafed Iaaza condamné à 15 ans), des prisonniers de guerre (150), des détentions (7 militants des droits de l’homme arrêtés à Casablanca), des disparus (500) et des enlèvements (une quinzaine de jeunes depuis décembre 2005). Plus particulièrement, l’ancienne puissance coloniale est interpellée sur le sort du disparu, le leader du soulèvement de Zamla, le 17 juin 1970, Mohamed Sidi Brahim Bassiri, dont l’Espagne « assume l’entière responsabilité dans sa disparition. » L’Europe est devant ses responsabilités historiques.
    HORIZONS 

  • Témoignage de Salek Saidi, au delà de l’horreur, Sahara Occidental occupé

    En 2006 Salec avait vingt ans. Il a été brûlé vif par la police Marocaine, dans le commissariat d’El Aaiun au Sahara Occidental occupé, lors d’un mise en scène macabre. Son témoignage est le froid reflet de la distance qu’il doit imposer aux faits pour pouvoir les dire, et pour pouvoir vivre. C’est aussi le reflet de sa souffrance psychologique, de troubles qui laissent les amis impuissants, quand, malgré l’évidence, il dit que tout va bien…

    Témoignage de Salek Saidi
    Je suis né le 21/05/1986 à El Aaiun, au Sahara Occidental. Je suis citoyen Sahraoui.

    Le 28.05.2006, j’étais avec des amis à la fête d’un mariage à El Aaiun. C’était vers 2h du matin.
    Des drapeaux de la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique) ont été brandis dans la salle de la fête. Une voiture Prado de la police est arrivée et quelques jeunes ont fui la salle, d’autres sont montés sur la terrasse. Les policiers ont encerclé la maison.
    Ils m’ont arrêté. Quand je leur ai dit que j’étais de la famille, ils m’ont laissé partir. Une voiture m’a suivi et une autre s’est arrêtée devant moi. Ils m’ont arrêté de nouveau et nous sommes retournés à la maison où ils ont arrêté mes trois amis qui étaient sur la terrasse. Ils nous ont conduit au commissariat de la rue de Smara. Là nous avons été maltraités et tabassés à notre arrivée et pendant l’enquête. Nous avons ensuite fini la nuit sans natte ni couverture.

    Vers 8h30, nous avons été conduit dans les locaux de la police judiciaire, rue 24 Novembre. Ils nous ont mis dans une petite pièce, nous avons trouvé un secrétaire de la police judiciaire et un gardien des forces auxiliaires.
    Ce dernier nous a informé que Aziz Anouch allait nous rejoindre pour nous enquêter. Ce policier est connu des Sahraouis pour sa grande brutalité.
    Suite à ça, le nommé Mauloud Dayraa est entré dans la petite pièce et nous a crié des insultes, nous a intimidé. Il nous a harcelé. Puis il est sorti et nous a appelé l’un après l’autre et a poursuivi l’enquête en nous frappant et en nous insultant comme au commissariat. Après cette « enquête », nous sommes retournés dans la petite pièce.
    Le policier Aziz Anouch et le commissaire Hamid Bahri sont alors venus nous rejoindre.

    Aziz Anouch a ordonné à un de mes amis de s’allonger. Hamid Bahri lui a dit « laisse le, ce n est pas encore le moment ». Maulou Dayraa est entré aussi et il a ordonné : « ceux qui portent les jaquettes militaires, enlevez-les ».
    C’étaient pour moi et mon ami. Nous les avons enlevées. Nous étions en tee shirt.

    Ils sont sortis et ils nous ont laissés dans la petite pièce jusqu’à ce que l’agent de police judiciaire Mauloud Dayraa m’appelle de dehors de la chambre. Quand je me suis sorti vers lui, il était debout et cachait quelque chose dans son dos. Bahri et Anouch étaient debout à ses côtés. Le Gardien des Forces Auxiliaires c’est mis debout pas loin d’eux. Il avait un mis un sceau d’eau devant lui. J’étais étonné vraiment, et je ne savais pas ce qu’ils faisaient comme ça.

    Mauloud Dayraa m’a ordonné d’entrer une petite cour juste à côté de notre pièce et tout le monde m’a suivi. En entrant dans la cour Mauloud Dayraa a montré la bouteille pleine de carburant qu’il avait caché derrière son dos et m’a ordonné de m’allonger. Je lui ai demandé « pourquoi faire ». à ce moment Aziz Anouch s’est approché de moi, il m’a donné un coup de ciseau et je me suis tombé. Il m’a allongé et il a enlevé mes chaussures. Mauloud Dayraa, la bouteille toujours à la main, s’est approché de moi. Il a versé de l’essence sur moi de ma ceinture à mon cou. De l’essence est entrée dans mon oreille et j’ai tourné ma tête pour la faire couler, pour quelle sorte.

    Mauloud Dayraa disait « tu ne veux pas nous indiquer où sont les drapeaux ! ». Je répondais que je ne savais pas. Anouch était accroupi juste côté de moi et Bahri était à ma droite. Devant moi il y avait Omar Kaissi, le chef de la police judiciaire, des membres des Gus, quelques hommes en civils et le gardien avec le seau.


    Aziz Anouch a pris son briquet et il m’a enflammé. Je brûlais. Je me suis levé, terrorisé, j’ai tourné la tête et j’ai vu le feu approcher de mon visage. J’ai commencé à courir en hurlant vers Bahri, et je lui ai pris les mains. Il m’a rejeté fortement et le gardien a jeté le seau d’eau sur moi. J’avais toujours le feu sur moi. J’ai couru en dehors de la cour en enlevant mon tricot. J’ai arraché ma peau qui est venue avec le tissu. Je suis entré dans le bureau où j’ai trouvé le secrétaire. Il a été effrayé de ce qu’il a vu et il est sorti en courant, puis les autres sont tous sortis.
    Je suis tombé par terre et j’ai commencé à tourner sur le sol pour éteindre le feu pendant un temps très long.

    Un homme avec un téléphone sans fil à la main est entré et il m’a demandé : « qu’est ce que tu as ? ». Je lui ai répondu : « mais tu vois bien, ils m’ont brûlé, appelle moi une ambulance ». Effectivement il a appelé l’ambulance et j’ai été conduit à l’hôpital vers 11h du même matin.
    Ils m’ont posé dans une chambre tout seul. Un infirmier Sahraoui est venu m’apporter les premiers soins.
    Il a mis sur mon corps un liquide qui a un peu refroidi et il m’a couvert de bandage. Des bandes normales, pas celle pour les brûlures. Il m’a mis une perfusion d’antidouleur. Et les douleurs se sont un peu calmées. Le médecin n’est pas venu.

    Les policiers m’avaient laissé sans garde. Des Sahraouis sont entrés dans la chambre. Je leur ai demandé d’informer ma famille que j’étais à l’hôpital. L’un d’eux a pris des photos.
    Les photos de moi ont été diffusées sur le champs sur tout les sites web Sahraouis et la police est venu encercler l’hôpital et ma chambre en particulier. Ils ont interdit qui que ce soit de s’approcher de ma chambre.


    Vers 17h ma famille est venue me voir et ils lui ont interdit d’entrer dans ma chambre.
    Pour protester j’ai enlevé la perfusion et je leur ai dit que je n’étais pas au commissariat et qu’ils ne pouvaient pas interdire à ma famille d’entrer.
    Finalement ils les ont laissés entrer, et ils ont appelé l’infirmier pour me refaire la perfusion.

    Vers 17h30, ils m’ont conduit à l’aéroport accompagné de mon oncle. À l’aéroport, j’ai trouvé des gendarmes qui ont fait une enquête concernant le fait. On nous a mis dans un hélicoptère. Avec moi il y avait mon oncle, l’infirmier et Bahri Hamid.
    J’ai été hospitalisé à Casablanca pendant 28 jours à l’hôpital IBNO ROCHD.
    J’étais brûlé au 3ème et 4ème degrés si j’ai bien compris, et je suis resté longtemps dans une chambre stérile. Mon oreille était brûlée et mon visage, mon dos, mes bras.

    Mon père a déposé une plainte et il a chargé un avocat du barreau de Marrakech de suivre l’affaire. Depuis ce jour, nous n’avons aucune information, et rien n’est dit.

    Le 21.05.2005 j’étais parmi les premiers prisonniers de l’Intifada. Nous faisions des manifestations pacifiques pour revendiquer le respect de notre droit à l’autodétermination et le départ des colonisateurs. J’ai comparu 4 fois devant le tribunal pendant les 32 jours que j’ai passé dans la prison locale de El Aaiun. Ils m’avaient laissé sortir avec un sursis d’un an, parce que j’étais très malade du fait d’une diarrhée aigue, et d’une sérieuse infection au pied parce que j’avais été battu avec un engin rouillé. J’ai toujours des séquelles au pied suite à cela. Après cela j’ai été à plusieurs reprises arrêté, torturé, sujet d’intimidation et de mauvais traitements. J’ai déposé plusieurs plaintes qui sont restées sans suite. Et après il y a eu cette arrestation quand ils m’ont brûlé.

    Cela fait bientôt quatre ans.
    J’ai toujours des problèmes à mon pied, l’infection revient régulièrement. Mais le plus dur, ce sont les séquelles de la brûlure. J’ai mal encore souvent, ou j’ai des sensations très désagréables.
    Et surtout, j’ai peur, j’ai des angoisses, des cauchemars. Je suis très marqué par les cicatrices sur tout mon corps, mon visage, mon cou, mon oreille, ma tête, je ne peux pas les couvrir. C’est affreux pour moi.
    Je continue à militer, et la police m’arrête régulièrement pendant les manifestations pacifiques, ou lorsque j’écris des slogans pour l’autodétermination sur les murs d’El Aaiun avec de la peinture. Je porte plainte à chaque fois contre ses arrestations injustes.

    Des photos de Salec : http://asvdh.net/img/main.php?g2_itemId=148

    APSO et ASVDH. Le 10 mai 2010.

  • Sahara : Un cochon vient au secours d’un autre cochon

    La France contraint l’ONU à ralentir le règlement définif de l’indépendance du Sahara occidental
    La France sarkosienne contraint l’ONU à ralentir le règlement définif de l’indépendance du Sahara occidentalLe Conseil de sécurité a appelé le Maroc et le Front Polisario à poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général de l’Onu en vue d’une solution pourvoyant à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. « En adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 1920 (2010), parrainée par l’Espagne, les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni, et telle qu’oralement amendée, le Conseil demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », souligne un communiqué rendu public vendredi soir.

    le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental relève de l’inconscience de l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale d’un pays contrairement au droit international; il n’y a qu’un tandem Sarkosy-Kouchner pour soutenir l’occupation del’occupationde l’Irak de l’Afghanistan il n’y a que ce tamdem pour croire encore au protectotrat du dernier petit roi du Maroc. La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies;l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis par leur gouvernement est mal vue par l’Elysée qui a toujours soutenu des Bokassa ;ainsi ,la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible.

  • Hafsa Amahzoune : symbole du système makhzénien

    La Cour d’appel de Casablanca a annulé les peines prononcées contre Driss Chahtane, directeur de publication d’Al Michaâl et Mustapha Addari, président de la section de l’AMDH à Khénifra, dans le procès en diffamation qui les opposait à Hafsa Amahzoune, tante de Mohammed VI. En première instance, les deux hommes avaient écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 000 dirhams.
    Encore une fois, l’Etat marocain est obligé de faire un pas en arrière dans ses décisions arbitraires contre les libertés publiques au Maroc.
    Les crimes de la tante du roi du Maroc sont connus de tous les marocains, crimes dont les « ingrédients » devaient rassembler tous ceux et celles qui dénoncent les injustices, l’impunité, l’inégalité face à la justice, le vol, l’agression physique dans une région où l’inimaginable règne. Une affaire qui démontre l’ampleur et la laideur d’un système qui méprise les citoyens.
  • Des épiceries Suédoises arrêtent la vente de tomates du Sahara occidental

    Stokholm, 09/05/2010 (SPS) La chaîne suédoise d’épicerie Axfood a décidé de mettre fin à l’importation et la vente des tomates provenant du Sahara occidental, a indiqué le chargé de relations de la chaîne d’épicerie Axfood, Ingmar Kroon, dans une déclaration rendu publique samedi sur le site de l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW) .
    « Il s’avère que les tomates viennent de Dakhla au Sahara Occidental occupé, donc nous n’allons plus les vendre. Ces choses ne doivent pas arriver » a déclaré aux médias le chargé de relations de la chaîne d’épicerie Axfood, Ingmar Kroon.
    Le magazine suédois Västsahara avait découvert en avril dernier les tomates cerises de l’entreprise Azura dans un magasin de Gothenburg. La boutique appartient à la chaîne d’épicerie Axfood, avec 225 enseignes en Suède.

    Azura est une entreprise Franco-Marocaine qui produit des fruits et légumes à Agadir et dans la ville occupée de Dakhla dans la partie sud du Sahara Occidental.

     » Je connais bien la question du Sahara Occidental. Bien sûr nous ne devons pas vendre des produits d’un territoire occupé », a dit M. Kroon au magazine Suédois.

    Lorsqu’Axfood a mené son premier contrôle, ils ont dit que les tomates venaient du « sud du Maroc », en approfondissant la question, ils ont découvert qu’elles venaient de Dakhla. Azura a déclaré à Axfood que l’accord de l’UE avec le Maroc couvrait aussi le Sahara Occidental. « Mais nous ne sommes pas de cet avis », a déclaré M. Kroon.

    En 2009, des tomates Azura avaient été découvertes dans les boutiques de Coop en Norvège et Suède. Coop Norvège avait alors promis de cesser toutes nouvelles importations. Coop et Suède avaient déclaré eux aussi que leurs tomates ne venaient que d’Agadir, et non Dakhla, rappelle-t-on de même source. (SPS)