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  • Des élus français condamnent la position de leur gouvernement sur le Sahara Occidental

    Dakhla (camps des réfugiés sahraouis), 30/04/2010 (SPS) Dés élus municipaux et régionaux français ont condamné, vendredi à Dakhla, la position française bloquant toute résolution du Conseil de sécurité de l’Onu en faveur de la mise sur pied d’un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
    C’est ainsi que le maire de Villeneuve sur Yonne, M. Curil Boulleaux, a souligné que « l’attitude du gouvernement français face à cette question (élargissement des missions de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés) est opposée aux valeurs et à l’histoire de la France ».

    « Nous attendons de la France une meilleure position, aujourd’hui, au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté, estimant que « la France est un pays qui se trouve à un moment de son histoire où il occupe une place de par sa sensibilité aux droits de l’homme et au respect de la liberté ».

    « Il s’agit d’une sensibilité accrue que d’autres pays lui reconnaissent, a-t-il souligné, soutenant que « la France demeure écoutée sur la question du respect des libertés ».

    C’est dans ce sens qu’il a émis le vœu de voir « la communauté internationale et la France s’engager dans un processus pour le règlement de la question sahraouie dans le respect des résolutions des Nations-Unies ».

    Le Maire de Villeneuve a également appelé, à défaut, la France d’observer une « neutralité » qui, a-t-il dit, permettra à la communauté internationale d’aller vers la mise en œuvre de résolutions portant sur l’organisation d’un référendum libre et loyal pour l’autodétermination du Sahara Occidental.

    Il a exprimé, par ailleurs, sa condamnation de l’ordre « qui fait que de jeunes sahraouis de 35 ans ne connaissent d’autres vie que celle des camps des réfugiés, soulignant qu’ »aucun démocrate au monde n’est en mesure d’accepter une situation aussi cruelle ».

    L’élu municipal de la ville de Rellieux dans la région de Lyon, issu du parti de droite UMP, M. Jean François Debiol, affirme pour sa part, ne pas comprendre la position du gouvernement français vis-à-vis de la question sahraouie. Il s’agit là, a-t-il expliqué, d’une question « juste » dont on ne parle que peu » en France.

    « Pour ma première visite dans les camps des réfugiés sahraouis, j’ai été frappé de prime abord par la bonne organisation des camps et surtout par la souffrance du peuple sahraoui », a-t-il dit.

    « C’est une situation inacceptable », a-t-il estimé, s’interrogeant, dans le même cadre, sur la position « peu honorable » des autorités françaises au sein du Conseil de sécurité de l’Onu sur la question sahraouie.

    Relevant le « peu d’intérêt » manifesté par les médias français au « combat juste » du peuple sahraoui, M. Debiol a assuré qu’il va interpeller les instances de son parti sur la position officielle française dès son retour à Rillieux.

    L’élu de Givors, dans la région lyonnaise et responsable des instances locales du Parti communiste français (PCF), M. Raymond Combaz, qui s’est déclaré solidaire de l’appel aux instances onusiennes pour la mise en œuvre d’un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, a estimé que « la position du gouvernement français ne reflète pas l’opinion nationale dans ce pays ».

    « La France continue à appuyer la position du Maroc et elle le fait ouvertement, aujourd’hui, à l’Onu », a-t-il relevé, ajoutant que « cette attitude est condamnable du fait que la France a eu sa propre expérience dans la colonisation ».

    « J’ai été particulièrement impressionné par la bonne organisation des camps des réfugiés », a-t-il soutenu de son coté, affirmant que « le rôle des élus présents à Dakhla est de porter la voix du peuple sahraoui en France ».(SPS)
  • L’Espagne a enfreint le code de conduite des exportations d’armes de l’UE vers les pays en conflit (eurodéputé)

    Bruxelles, 29/04/2010 (SPS) L’eurodéputé, Willy Meyer (Gauche Unie Espagne) a exhorté la Commission européenne et le Conseil européen à dénoncer la violation par l’Espagne du Code de conduite de l’Union européenne sur les exportations d’armes vers les pays en conflit comme le Maroc, a rapporté jeudi le Journal espagnol, San Borondon.
    « Partant de sa Présidence de l’UE, l’Espagne devrait être l’un des pays qui donne l’exemple et ne pas exporter d’armes ou de matériel à double usage vers les pays en conflit, comme c’est le cas du Maroc, au Sahara occidental », a déclaré Meyer.

    Selon la même source, un rapport du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), l’Espagne occupe le sixième rang dans le classement mondial des exportateurs d’armes en 2009.

    Dans les statistiques entre 2005 et 2009 elle occupe la huitième place dans l’exportation des armes lourdes. L’Espagne vend principalement des navires, des avions-cargos, des capteurs et des véhicules blindés.

    La vente d’armes par Madrid aux pays en conflit, est en violation flagrante avec le Critère 4 du Code de conduite des armes de l’UE en matière d’exportations d’armes, qui précise que « les États membres ne délivrent pas une licence d’exportation s’il existe un risque manifeste que le destinataire envisage l’utilisation de l’exportation de manière agressive contre un autre pays ou pour faire valoir par la force une revendication territoriale ».

    De même, le critère 2 du respect des droits de l’homme dans le pays de destination finale qui interdit de délivrer un permis d’exportation s’il existe un risque évident de « la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, les exécutions sommaires ou arbitraires, les détentions arbitraires et autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales », comme c’est le cas du Maroc.

    Puisque l’Espagne a exporté des armes vers des pays comme le Maroc, qui viole le droit international et commet de graves violations des droits humains, Willy Meyer a demandé aux deux institutions de se positionner contre la violation par l’Espagne du Code de conduite de l’UE sur les exportations d’armes, en particulier les critères 2 et 4 et les a interrogé sur les mesures prises pour assurer que les États membres, et surtout l’Espagne, appliquent les critères de cet accord. (SPS)
  • Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Avec la participation de producteurs et d’acteurs internationaux
    Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Le coup d’envoi de la septième édition du festival du cinéma du Sahara occidental, « Fisahara »a été donné avant-hier au camp de réfugiés de Dakhla. L’événement verra la participation de nombreux films, artistes et réalisateurs des cinq continents. L’Afrique du Sud sera l’invitée d’honneur. L’Algérie sera également présente avec 14 films et documentaires.

    La ministre Sahraouie de la culture, Mme Khadidja Medi a déclaré dans une correspondance adressée aux participants du festival que «cette initiative a pu voir le jour grâce aux associations de soutien au peuple sahraoui ainsi qu’a la participation d’artistes et de producteurs des cinq continents qui amène le cinérama au Sahara occidental et transforme cette escape faite de glaise et de tentes en un espace de connaissance, de divertissement et d’échanges, en plus d’attirer l’attention des caméras de télévision de Madrid, Los Angeles et Paris sur Dakhla, Smara et Lâayoune ».
    La ministre a également ajouté que l’invité d’honneur de ce festival sera l’Afrique du Sud, dont l’histoire est similaire à celle du Sahara Occidental et qui fête, ces jours-ci, la fin de l’apartheid ; elle a annoncé l’ouverture d’une école de cinéma dans les camps de réfugiés ».
    30 films et documentaires de différents pays comme l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, le Mexique, l’Italie, l’Autriche, le Venezuela et l’Afrique du Sud, sont en compétition pour le prix du festival, en plus de travaux communs, à l’instar du film franco-germano-autrichien « la Rose des Sables », le film franco-argentin « El secreto de tus ojos ».
    Le président du jury, M Hocine Mohamed a, dans ce contexte, précisé que le film qui remportera le trophée en forme de Chameau, sera choisi par l’intermédiaire d’un sondage, du nombre de spectateurs ainsi que sur les objectifs du film.
    Le cinéma sahraoui sera, quant à lui, représenté par des courts-métrages, à l’instar du film « la victime » du réalisateur Hayatina Mohamed Didi, en plus de quatre autres films.
    EL KHABAR 
     
     
  • L’Algérie est accusée de violer les eaux territoriales marocaines

    Pour le royaume chérifien, l’Algérie source de tous ses maux
    Le ministre marocain des Affaires étrangères, El Tayeb El Fassi El Fahri, a annoncé qu’il a eu une communication téléphonique avec son homologue algérien, M. Mourad Medelci, pour lui faire part de l’inquiétude de Rabat quant à l’affaire des navires algériens qui violeraient les eaux territoriales marocaines. « L’Algérie s’est dite disposée à suivre les rebondissements de cette affaire », a-t-il indiqué.

    Répondant à une question orale posée par un député au parlement marocain et portant sur la violation des navires algériens des eaux territoriales marocaines, M. El Fahri a affirmé que « le ministère des Affaires étrangères marocaines porte un intérêt particulier à cette affaire afin de protéger ses eaux territoriales nationales et préserver ses richesses halieutiques, dans le cadre des règles internationales et la réglementation en vigueur dans notre pays ». « Les autorités marocaines ont entrepris les mesures légales visant à demander des explications du côté algérien », a-t-il soutenu.
    Pour sa part, le ministre marocain de la Communication, Khaled Naciri, a déclaré, hier, aux journalistes qu’il a lu les propos tenus par le ministre d’Etat algérien et le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ajoutant « je suis entièrement d’accord avec lui et j’aurai souhaité aussi que nos relations soient meilleures ». Pour rappel, M. Belkhadem a affirmé, lundi dernier, que les relations bilatérales avec le Maroc ne sont ni détériorées ni exceptionnelles, elles sont plutôt ordinaires et devraient être meilleures ».
    En ce qui concerne la déclaration de Belkhadem qui a affirmé « que les marocains ne savent pas ce qu’ils veulent », le même interlocuteur a riposté ainsi : « nous sommes conscients de ce que nous disons et nous souhaitons que les algériens mettent fin à leur tutelle sur le Front Polisario, pour lui permettre de poursuivre les négociations avec le Maroc et accepter l’autonomie ».
    EL KHABAR


  • Il n’y a que l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale

    par saidabiida @ 2010-05-01 – 06:01:06
    Le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental relève de l’inconscience de l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale d’un pays contrairement au droit international; il n’y a qu’un tandem Sarkosy-Kouchner pour soutenir l’occupation del’occupationde l’Irak de l’Afghanistan il n’y a que ce tandem pour croire encore au protectotrat du dernier petit roi du Maroc. La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies; l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis par leur gouvernement est mal vue par l’Elysée qui a toujours soutenu des Bokassa; ainsi, la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible. 
  • Surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental: La RASD déplore le blocage du gouvernement français

    Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), 30/04/2010 (SPS) Le Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar, a déploré, vendredi, le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental.
    « La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies », a affirmé M. Taleb à l’ouverture de la conférence sur « l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis », ajoutant à l’adresse des élus français présents que « la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible ».
    Rappelant que la France est traditionnellement connue pour sa sensibilité sur la question des droits de l’homme et les valeurs de la liberté, le Premier ministre sahraoui a souligné que « 14 pays au sein du Conseil de sécurité de l’Onu sont favorables ou ne s’opposent pas à cette revendication, à l’exception de la France ».
    « Nous attendons de la France d’ »observe » une attitude neutre et d’appuyer la légalité internationale », a-t-il poursuivi.
    « Nous demandons au gouvernement français de traiter sur le même pied d’égalité les peuples et les Etats du Maghreb et d’aider de la sorte à l’avènement d’une véritable stabilité dans la région », a-t-il ajouté.
    Il a relevé, par ailleurs, que la visite des élus français coïncide avec la tenue du 7ème festival du Cinéma de Dakhla, estimant que ce genre d’activités contribue à encourager la paix et la stabilité et éloigne le spectre de la guerre.
    De son côté, le maire d’Alger Centre et vice-président du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, M. Tayeb Zitouni, a rappelé que les élus présents à cette conférence sont mandatés par leurs électeurs pour s’informer de ce qui se passe dans la région.
    « Nous sommes, aujourd’hui, réunis pour exprimer notre solidarité avec les Sahraouis, pour les soutenir dans leurs revendications justes et légitimes, et pour que le droit, et seulement le droit, soit appliqué rapidement, dans leur cas, avec sincérité et sans équivoque », a-t-il ajouté.
    Une délégation forte de 107 élus municipaux et régionaux venus de plusieurs régions de France dont, la région de Rhône Alpes, Ile de France (Paris), le Centre (Vierzon) la Lorraine (Lyon), la Paca (Marseille) et la Moselle, sont en visite dans les camps des réfugiés sahraouis depuis mardi.(SPS)
  • Plus de 30 organisations et personnalités du Nigeria appellent l’ONU à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental

    Abuja (Nigeria), 29/04/2010 (SPS) Plus de 30 organisations et personnalités du Nigeria ont appelé mercredi, dans une lettre adressée au SG de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, a-t-on appris de source proche de l’ambassade sahraouie au Nigeria. Ces organisations et personnalités qui représentent le mouvement syndical, la société civile, les droits humains, les centres de recherche et des universités du Nigeria, ont exprimé leur « profonde préoccupation » par la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et l’échec de l’ONU à organiser un référendum juste et régulier devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination.
    Les signataires ont condamnée l’occupation marocaine du Sahara occidental, soulignant que l’opinion publique africaine considère la présence coloniale marocaine au Sahara occidental comme un crime, selon la lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    Ils ont en outre appelé l’ONU à l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental dans l’attente du parachèvement de l’ex colonie espagnole.

    Les organisations ont également exhorté la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc afin de libérer les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines et arrêter l’exploitation des ressources naturelles sahraouies. (SPS)
  • Visite d’élus français aux camps de réfugiés: une réaffirmation de la solidarité avec la cause sahraouie (Lamari)

    Alger, 29/04/2010 (SPS) La visite d’élus français, attendue jeudi aux camps de réfugiés sahraouis, constitue une réaffirmation de la solidarité avec le peuple sahraoui, a indiqué le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui, M. Mahrez Lamari.
    Cette visite de solidarité, la troisième du genre, constitue une réaffirmation des élus français de leur solidarité avec le peuple sahraoui et une représentation de la société civile française solidaire avec la cause sahraouie, a souligné M. Lamari à l’APS.
     »La position du gouvernement français ne reflète nullement celle du peuple français solidaire avec la cause du peuple sahraoui », a estimé M. Lamari pour qui  »le black out médiatique ne peut occulter l’initiative menée par ces élus français, issus de formations politiques françaises diverses, aux camps de réfugiés sahraouis ».
    « La délégation d’élus, qui a déjà pris connaissance, en toute liberté, de la situation dramatique vécue par le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés, s’est faite une idée claire de la situation, qui a motivé sa position à l’égard de la cause sahraouie juste, et sa détermination à poursuivre son soutien à la décolonisation en Afrique », a ajouté M. Mahrez Lamari.
    La délégation d’une centaine d’élus français est arrivée jeudi aux camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre d’une visite de solidarité, a annoncé une source officielle sahraouie. (SPS)
  • Première école de cinéma dans les camps de réfugiés sahraouis

    DAKHLA (camps de réfugiés sahraouis) – La première école de cinéma sera inaugurée prochainement dans les camps de réfugiés sahraouis et sera établie à l’école du 27 février, a révélé jeudi le directeur du Festival international du cinéma du Sahara occidental (Fisahara), et réalisateur espagnol, Javier Corcuera, selon l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    Dans une déclaration à SPS, M. Corcuera a précisé que la 7e édition Fisahara sera marquée par l’inauguration de la première école de cinéma dans les camps de réfugiés sahraouis, « fruit de plusieurs années de travail et de coordination avec des cinéastes et acteurs de plusieurs pays du monde ».
    Il a également indiqué que ce festival est le premier du genre à se tenir dans les camps de réfugiés sahraouis et que cette nouvelle école de cinéma sera cofinancée par des associations et des organisations notamment espagnoles et l’agence espagnole de coopération internationale.
    Source : APS

  • LES MILITANTS SUSPENDENT LEUR GRÈVE DE LA FAIM CONTRE DES ENGAGEMENTS DE RABAT

    Les militants pour les droits de l’homme incarcérés au Maroc pour trahison depuis octobre 2009 après s’être rendus en visite dans les camps de réfugiés sahraouis ont interrompu leur grève de la faim au terme de 41 jours de jeûne, a déclaré à la MISNA l’Association nationale de solidarité avec le peuple sahraoui sise à Rome, précisant que « la grève de la faim a été suspendue contre l’engagement des autorités marocaines à résoudre le dossier des détenus politiques suite à cession des négociations ». Arrêtés à l’aéroport de Casablanca, les sept représentants d’organisations de défense des droits du peuple sahraoui avaient entrepris une grève de la faim – à l’exception de la militante Dejga Lachgar, en liberté surveillée depuis janvier dernier pour raisons de santé – en faveur de leur libération ou tout au moins de leur droit à un procès. La grève entamée par les militants aspirait également à manifester leur soutien à une trentaine de prisonniers sahraouis définis « politiques » détenus dans des prisons du Maroc. Les conditions de santé du groupe étaient parvenues à un stade critique, suscitant la récente réaction de la communauté internationale pour revendiquer la libération des détenus. La question de la souveraineté du Sahara Occidental, ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, contraint depuis près de 30 ans des milliers de personnes à vivre dans des camps de réfugiés dans des conditions précaires. (CC/CN)