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  • Nouvelle défaite politique du colonisateur marocain

    Selon le journal ABC.es, les six sahraouis détenus à la prison de Salé ont annoncé hier la fin de leur grève de la faim entamée depuis le 18 mars pour protester contre leur situation.
    Le tribunal militaire va devoir attendre longtemps avant de voir accompli son désir de les juger pour « haute trahison ».

    Selon le même journal, le même scénario que celui d’Aminatou haidar. Rabat a fait une autre bêtise et la pression de la communauté internationale, préoccupée par la santé des prisonniers sahraouis, s’est accentué contre le royaume alaouite,.

    Les prisonniers politiques pourront continuer leur combat pour les droits de l’homme et l’autodétermination au Sahara Occidental. « Nous poursuivront la lutte pacifique pour l’autodétermination », a déclaré Brahim Dahan qui a perdu 13 kg de son poids.

    Dans les coulisses du Conseil de Sécurité, le combat se livre pour le mandat de la MINURSO. La vice-présidente espagnole, De La Vega, a défendu l’idée d’élargir son mandat pour surveiller les droits de l’homme.

    Comme d’habitude, le seul pays qui soutient la position du Maroc contre l’élargissement de la MINURSO est la France, le « berceau des droits de l’homme, de la démocratie, etc… »
  • Le président de la République préside un séminaire des cadres politiques du Front Polisario

    Chahid El Hafed, 26/04/2010 (SPS) Le Président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a présidé lundi à la présidence, un séminaire des cadres politiques du Front Polisario, afin de discuter des préparatifs pour l’organisation des élections municipales et régionales afin d’élire les responsables de l’orientation politique du Front Polisario qui se tiendra en mai prochain.
    La séance a été assistée par les membres du secrétariat national du Front Polisario, du gouvernement de la RASD, du Parlement, de l’état major de l’armée sahraouie, des organisations nationales juvéniles et féminines, des travailleurs ainsi que des représentants de l’orientation politique au niveau nationale, locale et de la communauté sahraouie à l’étranger.
    Ces élections interviennent dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du douzième congrès du Front Polisario, tenu en décembre 2007 à Tifariti dans les territoires libérés, appelant à séparer le système politique de l’administratif, a indiqué le président de la république.
    Il a, à cette occasion, réaffirmé la détermination du peuple sahraoui à atteindre ses objectifs nationaux à la liberté et à l’indépendance sous la direction du Front Polisario, en tant que seul représentant légitime du peuple sahraoui.
    Le président de la République a salué le rôle de l’intifada que mènent les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités du Maroc, malgré l’état de siège militaire et médiatique, le mur de la honte, la répression, ce qui a-t-il dit « démontre la détermination du peuple sahraoui à imposer l’indépendance de son pays ».
    Il a enfin rendu un hommage particulier aux prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d’un mois dans les prisons marocaines, appelant les organisations internationales des droits de l’Homme à “intervenir pour sauver la vie de ces prisonniers, dont l’Etat marocain assume l’entière responsabilité des dangers qui peuvent survenir à ces personnes ». (SPS)
  • Aminatou Haider nominée par l’ONG Front line pour recevoir le prix des droits de l’homme de l’année 2009

    DUBLIN – La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminatou Haider, a été nominée par l’ONG irlandaise Front line pour recevoir le prix des droits de l’homme de l’année 2009. Front line qui a choisi sur son site Internet Mme Haidar parmi cinq militants des droits de l’homme représentant l’Inde, le Sahara occidental, le Zimbabwe, l’Afghanistan et le Mexique, annoncera le nom du lauréat de ce prix lors d’une cérémonie prévue en Irlande, a indiqué mardi l’Agence de presse sahraouie (SPS). Le prix de Front line est décerné chaque année à un défenseur des droits de l’homme à travers le monde, a souligné la même source, précisant que les cinq militants choisis pour ce prix ont été sélectionnés parmi des milliers de défenseurs des droits de l’homme qui risquent quotidiennement leurs vies pour la défense des droits de l’homme. 
  • Appel de l’APC d’Alger-centre et de la mairie de Nanterre à l’Onu pour garantir la paix et la sécurité au peuple sahraoui

    Alger, 26/04/2010 (SPS) L’Assemblée populaire communale (APC) d’Alger-centre et la mairie de Nanterre (France) ont signé conjointement une lettre, lundi à Alger, adressée au secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’Onu pour garantir la paix et la sécurité au peuple sahraoui dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies.
    La signature du document au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) par le président de l’APC d’Alger-centre, M. Tayeb Zitouni et le maire de la ville de Nanterre, M. Patrick Jarry, intervient à la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur la question de décolonisation.

    « Constatant que le Maroc demeure insensible aux appels de la communauté internationale et poursuit toujours sa politique d’occupation, d’exploitation illégale des richesses et de répression dans les territoires du Sahara occidental qu’il occupe », les maires d’Alger-centre et de Nanterre ont « décidé de saisir par écrit et en toute responsabilité le SG de l’Onu et les membres du Conseil de sécurité ».

    Les signataires du document ont rappelé la « responsabilité » incombant au Conseil de sécurité pour garantir la paix et la sécurité des peuples de la région dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies.

    Il est demandé aussi à l’Onu d’agir pour amener le Maroc à se conformer aux décisions de la légalité internationale sur la question de la décolonisation ainsi qu’au respect et l’application « stricte » des résolutions de l’assemblée générale de l’Onu, préconisant l’organisation d’un référendum d’autodétermination « libre et régulier au Sahara occidental ».

    Ce document appelle aussi à mettre un terme aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc, la protection des biens et des personnes de même que la garantie du libre accès aux territoires sahraouis pour les médias et les observateurs internationaux.

    Le président de l’APC d’Alger-centre a indiqué dans une déclaration à la presse, à l’issue de la signature de ce document, que « cette lettre est l’émanation de la société civile et des citoyens des deux communes ».

    « Nous avons décidé de lancer cet appel au SG de l’Onu car nous avons constaté qu’à la veille de chaque événement coïncidant avec la présentation de son rapport à l’AG de l’Onu, il (le SG de l’Onu) ignore la question des droits de l’homme », a indiqué M. Zitouni, ajoutant que « le peuple sahraoui a besoin de soutien et de protection contre les dépassements des autorités marocaines ».

    De son côté, M. Jarry a réitéré l’appel de la ville de Nanterre « pour un accord dans le cadre des Nations unies afin de permettre au peuple sahraoui de jouir de ses droits ».

    S’exprimant sur le rapport présenté aux Nations unies sur la situation des droits de l’homme, il a fait observer que « l’Onu doit prendre en compte la voix du peuple sahraoui ».

    Le maire de la ville de Nanterre qui se rendra ce mardi dans les camps de réfugiés sahraouis, a qualifié sa visite de « message de solidarité » avec le peuple sahraoui.

    M. Jarry a rappelé en outre que la ville de Nanterre est connue pour ses actions de soutien et de solidarité avec les mouvements de libération, comme elle l’avait fait pour l’Algérie, le Vietnam et la Palestine, affirmant qu’elle continuera dans cette voie avec le peuple sahraoui.

    La ville de Nanterre accueille, chaque année, des enfants sahraouis pour des colonies de vacances et a organisé en 2003 la conférence internationale de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO). (SPS)
  • « La réouverture des frontières est une question de souveraineté »

    Belkhadem qualifie les relations Algéro-marocaines « d’ordinaires »
    « La réouverture des frontières est une question de souveraineté »
    Le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a qualifié les relations entre le Maroc et l’Algérie de « ni exceptionnelles ni détériorées, mais plutôt ordinaires ». Les hauts responsables marocains « ne savent pas ce qu’ils veulent au juste », ajoute-t-il, faisant allusion à la position marocaine accusant l’Algérie d’être responsable de l’arrêt du processus de règlement du conflit du Sahara Occidental.
    Lors d’une conférence de presse tenue, hier, au siège du FLN, consacrée pour la présentation des résultats de la réunion du comité central, issu du 9e Congrès du parti, M. Belkhadem a affirmé que « les relations entre les deux voisins sont normales, alors qu’elles devraient être meilleures ». « Nos frères au Maroc sont engagés dans des négociations avec le Front Polisario, le représentant officiel des sahraouis et au même temps, ils accusent l’Algérie d’être derrière l’échec du processus de règlement du conflit ; ils ne savant pas ce qu’ils veulent au juste », soutient-il.
    En ce qui concerne la fermeture des frontières entre les deux pays et la revendication du Maroc de leur réouverture, le secrétaire général du FLN a déclaré : « cette question relève de la souveraineté de l’Algérie ». Ceci dit que l’opposition de l’Algérie à la réouverture des frontières est une question de souveraineté».
    Sur un autre plan, M. Belkhadem a présenté aux journalistes les nouveaux membres du bureau politique. Répondant à une question portant sur des éventuelles réserves de la part du ministère de l’Intérieur sur la liste des membres du bureau politique du FLN, le même interlocuteur a indiqué que « si l’un des membres a des antécédents judiciaires ou bien impliqué dans des crimes d’atteinte à la pudeur, il doit être exclu, mais s’il a été condamné suite à un accident de la circulation, nous refusons qu’il soit exclu pour cette raison ».
    En ce qui concerne un éventuel remaniement ministériel, M. Belkhadem a appelé les journalistes à « faire la différence entre la rumeur et l’information ». « Le remaniement devrait venir, tôt ou tard, à chacun son tour ! », a-t-il conclu.
    EL KHABAR

  • L’Espagne pour l’élargissement du mandat de la MINURSO

    « Nous soutenons que les droits de l’homme fassent partie de ce mandat », a affirmé la première vice-présidente Fernandez De La Vega, à sa sortie d’une réunion avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans le siège de cette organisation.
    Le Conseil de Sécurité avait prévu jeudi renouveler pour un an le mandat de la Mission pour le Référendum du Sahara Occidental (Minurso), qui arrive à échéance à la fin de ce mois, mais il est divisé sur la demande du Front Polisario d’ajouter la supervision des droits de l’homme à ses fonctions. La France et le Roayume Uni s’affrontent sur l’inclusion des DH au mandat.
    A Rabat c’est une alerte rouge et l’ambassadeur marocain à New York ne dort plus la nuit. Selon une dépêche d’Inner City Press, la semaine dernière, on a vu l’Ambassadeur du Maroc rôdant autour du Conseil de sécurité, même si celle-ci était une réunion sur le Tchad. Pour justifier cela, ils indiquent à OLAF que c’esr parce que le Polisario a donné des chiffres exagérés sur le nombre de personnes dans les camps de réfugiés pour obtenir plus de rations alimentaires que nécessaire du Programme Alimentaire Mondial de L’ONU pour revendre ensuite les rations pour le profit.
    Un indice qui ne laisse jamais de doute sur l’état d’esprit des autorités marocaines, c’est lorsqu’ils annoncent le démantèlement d’un réseau terroriste. C’est leur dernière arme : le chantage à la communauté internationale. C’est aussi la preuve que le Maroc a perdu la bataille du Sahara.
  • Les mairies d’Alger centre et de Nanterre appellent l’ONU au respect des droits humains au Sahara occidental

    Alger, 26/04/2010 (SPS) Les maires d’Alger centre, Tayeb Zeitouni et de la ville de Nanterre (France), Patrick Jarry ont appelé le SG de l’ONU, Ban Ki-moon et les membres du conseil de sécurité pour le respect et l’application des résolutions de l’Assemblée générale des nations unies et du Conseil de sécurité préconisant l’organisation d’un référendum d’autodétermination, libre et régulier au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 35 ans.
    Les deux parties ont appelé à mettre fin aux violations des droit de l’Homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et à garantir la protection des biens et des personnes, ainsi que le libre accès à ces territoires par les médias et les observateurs indépendants, a indiqué une lettre conjointe dont une copie est parvenue à SPS.

    A cet égard, les deux parties ont réclamé la création d’un mécanisme onusien à travers l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental.

    Ils ont enfin rappelé au Conseil de sécurité la responsabilité qui lui incombe en vue de garantir la paix et la sécurité des peuples de la région dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies. (SPS)

  • Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

    WESTERN SAHARA CAMPAIGN
    Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental
    Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

    Lundi 26 Avril
    · D’éminents grévistes de la faim du Sahara Occidental s’approchent de la mort
    · Le chef de l’ONU Ban Ki-Moon est très préoccupé de la situation des droits de l’homme sur le territoire
    Alors que les discussions sur le rôle de l’ONU au Sahara Occidental vont s’intensifier en début de semaine, la France et les autres états membres du Conseil de Sécurité sont soumis à une pression accrue pour que soit assurée la surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental – le seul pays en Afrique toujours en attente de l’achèvement de son processus de décolonisation.
    Six éminents prisonniers politiques Sahraouis en sont maintenant dans leur cinquième semaine de grève de la faim pour protester contre leur détention illégale sans inculpation, et ils ont déclenché une vague de grève de la faim parmi les autres prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines.
    La mission de l’ONU au Sahara Occidental, connu comme la MINURSO, est la seule mission de maintien de la paix Onusienne à opérer sans le mandat de surveillance des droits de l’homme. Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 1975, qui proteste contre la surveillance des droits de l’homme, a récemment intensifié ses attaques contre les défenseurs Sahraouis des droits de l’homme qui militent en faveur d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. L’année dernière, la France, l’alliée clé du Maroc au Conseil de Sécurité, a bloqué la forte poussée des membres du Conseil pour la mise en place de la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Après sa rencontre vendredi avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front POLISARIO, le mouvement d’indépendance du Sahara Occidental, le chef de l’ONU Ban Ki-Moon, a dit être « très préoccupé » par les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il a affirmé que son équipe et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, l’ancien ambassadeur américain Christopher Ross, « continueront à travailler pour la promotion des droits de l’homme des Sahraouis ». Une confrontation est prévue plus tard dans la semaine lors de la prochaine rencontre du Conseil de Sécurité destinée à examiner le mandat de la présence de l’ONU, notamment la possibilité du mécanisme sur le droits de l’homme. Suite aux récentes escalades Marocaines, des membres du Conseil de Sécurité de plus en plus nombreux ont exprimé leurs inquiétudes sur les droits de l’homme au Sahara Occidental, mais il leur faudra surmonter la perspective d’un veto français sur la question.
    Les diplomates du Conseil de Sécurité ont reçu des courriers d’Amnesty International, de Human Rights Watch, de plus de 100 ONG, parlementaires et célébrités, appelant tous à la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU a lui-même recommandé cette surveillance dans son rapport en attente de publication de 2006.
    NOTES
    Pour nous contacter la Western Sahara Campaign + 44 (0)7931 260420
    www.wsahara.org.uk

    Une interview peut être facilitée avec un membre de la famille d’un des grévistes de la faim (anglophone)
    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975. Le droit international et toutes les précédentes résolutions du conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU reconnaissent le droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, mais l’ONU n’a toujours pas honoré son mandat d’organiser, superviser et proclamer les résultats du référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental.
     
  • Un syndicat portugais réclame la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Lisbonne (Portugal), 26/04/2010 (SPS) Le syndicat national des professeurs portugais a appelé samedi, à la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève illimitée de la faim dans les prisons marocaines, à l’issue de son dixième congrès qui s’est tenu du 23 au 24 avril à Lisbonne, a-t-on indiqué de la représentation du Front Polisario au Portugal.
    Plus de 800 délégués présents à ce congrès ont approuvé une motion réclamant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, dénonçant les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Les participants ont appelé la communauté internationale à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines depuis le 18 mars dernier, pour réclamer un procès équitable ou être libérés sans condition.

    Le congrès a été assisté par une délégation sahraouie composée du SG de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Cheikh Mohammed Lehbib, du chargé des relations extérieures de cette organisation, Laabada Kazizaa, d’un représentant du ministère de l’Education et du représentant du Front Polisario au Portugal, Edda Hmeim.

    D’autre part, 29 parlementaires portugais avaient appelé à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons du Maroc, déplorant la persistance des violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental, rappelle-t-on.

    Plus de 50 prisonniers politiques sahraouis dont 38 se trouvent dans un état critique de la santé en raison de la grève illimitée de la faim qu’ils mènent depuis plus de cinq semaines, alors que les autorités marocaines persistent dans une totale indifférence à faire la sourde oreille à leurs revendications légitimes. (SPS)
  • Des organisations mauritaniennes appellent à sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Nouakchott, 26/04/2010 (SPS) Le réseau national mauritanien des organisations des droits de l’homme a appelé dimanche, à Nouakchott, à sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, dans un communiqué publié sur son site.
    Le réseau a condamné les violations graves des droits de l’homme commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, en particulier les militants des droits de l’homme.

    Il a également exhorté les autorités marocaines à respecter les droits de l’homme au Sahara occidental, critiquant le silence de la communauté internationale devant les violations perpétrées par le Maroc dans la partie occupée du territoire.

    Les organisations mauritaniennes ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, exprimant leur disposition à œuvrer pour faire pression sur le Maroc pour l’amener à se conformer à la légalité internationale et à respecter les droits de l’homme au Sahara occidental.

    Plus d’une cinquantaine de prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les prisons marocaines, dont 38 sont en grève illimitée de la faim depuis plus de six semaines, réclamant d’être jugés de manière juste et équitable ou d’être libérés immédiatement et sans condition. (SPS)