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  • Sahara occidental Ban Ki-moon clarifie sa position

    Par A. Hamid
    Ahmed Boukhari, le représentant du Front Polisario à New York, avait de bonnes raisons d’exprimer sa déception à la lecture du rapport adressé, voilà deux semaines, par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au Conseil de sécurité de l’ONU, en prévision du débat en cours sur le renouvellement du mandat de la Minurso.
    Pas un mot sur la protection des droits de l’homme au Sahara, qui aurait pourtant dû être. Le Front Polisario, les organisations humanitaires et bon nombre de parlementaires européens et américains s’attendaient légitimement à voir Ban Ki-moon accorder la priorité à cette préoccupation. Ce ne fut pas le cas.
    Une telle omission avait, en revanche, donné le sentiment au gouvernement marocain que les Nations unies, sous le poids de l’influence de la France et de l’Espagne, reconsidéraient leur position traditionnelle sur le Sahara occidental. Erreur !
    Mohamed Abdelaziz s’explique avec le SG de l’ONU
    Certes, à son tour, Mohamed Abdelaziz, le président de la RASD, avait dû protester une première fois par lettre auprès du SG de l’ONU pour n’avoir pas recommandé, comme tout le monde s’y attendait, la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme, avant de demander une explication face à face avec Ban Ki-moon, à New York. De cette explication dépendait la future relation du Front Polisario avec la Minurso dont le mouvement sahraoui n’en voyait plus l’utilité.
    Les recommandations de Ban Ki-moon qui seront très certainement prises en considération par les 15 membres du Conseil de sécurité mettaient en péril, la tenue d’un cinquième round des négociations entre les Sahraouis et les Marocains, voulues par le représentant des Nations unies pour le Sahara,
    Christopher Ross. Toute l’architecture diplomatique mise en place par le diplomate américain depuis sa prise de fonction en janvier 2009 pouvait donc être compromise.
    Les démarches du leader du Front Polisario ont été fructueuses puisque le secrétaire général de l’ONU a dû exprimer publiquement hier dans un communiqué officiel ses «préoccupations» pour la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Mieux, il était utile qu’il réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution prorogeant pour une année encore le mandat de la Minurso, prévue à la fin du mois. Ce rappel apparaîtra-t-il dans le document du CS ?
    L’obstacle franco-espagnol
    Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de France aux Nations unies mènerait campagne «contre la montre» pour empêcher un éventuel élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme.
    Le diplomate français, qui active avec le soutien précieux de son collègue espagnol, soutient qu’il ne faut pas rompre le statu quo actuel pour ne pas gêner les négociations entre les deux parties impliquées dans ce conflit.
    Un argument accueilli avec dérision par un membre de la Fédération espagnole des associations de soutien à la cause sahraouie (CEAS) : «Si la France n’est pas l’obstacle majeur à la solution au problème de décolonisation du Sahara, où se trouve donc l’obstacle ?»
    Les partisans de la cause sahraouie, majoritaires en Espagne, pointent du doigt le gouvernement Zapatero. «Le rôle de l’Espagne est plus sournois. Elle n’est pas membre du Conseil de sécurité mais sa voix est écoutée à New York pour avoir été l’ancienne puissance coloniale», soutient un militant actif de CEAS qui ajoute :
    «Dans les années 90, les pays européens, et occidentaux en général, avaient suivi la France dans la mise en quarantaine de l’Algérie, parce qu’elle fut sa métropole.» Beaucoup de partisans de la cause sahraouie dénoncent l’action diplomatique pro-marocaine de Moratinos, souvent à travers des rassemblements devant le siège du ministère des Affaires étrangères.
    «Moratinos fait un travail de proximité pour Rabat encore plus efficace que celui de la diplomatie française qui est autrement plus suspecte à travers le monde entier.
    A Madrid, à Bruxelles, à New York. C’est quelqu’un qui est tout le long de l’année à l’étranger où il n’hésite pas à vendre l’image du Maroc», soutient ce représentant de la société civile espagnole qui affronte cette machine pro-marocaine (la diplomatie espagnole) qui assure de surcroît la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne.
    Mme Rosa Diez, députée socialiste qui a fondé son propre parti pour se démarquer du PSOE au pouvoir, n’a pas hésité, jeudi, à interpeller le SG de l’ONU sur la nécessaire application d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental et son devoir de protéger le peuple sahraoui livré à l’occupation militaire étrangère. Rien cependant ne permet de croire qu’elle sera entendue.
    Le Temps d’Algérie
  • « L’algérie ne veut pas isoler le Maroc dans la lutte anti-terroriste au Sahel »

    Mohammed Drif à El Khabar:
    « L’algérie ne veut pas isoler le Maroc dans la lutte anti-terroriste au Sahel »

    L’expert aux affaires des groupes terroristes et la lutte antiterroriste au Maghreb, le docteur Mohammed Drif, a démenti l’information faisant état qu’un Etat Major interarmées des pays africains a été crée par Alger, dans le but de provoquer le Maroc. Il a affirmé que cette déclaration est une réaction à l’annonce de l’administration américaine portant création d’un état major interarmées pour la lutte antiterroriste à Ouagadougou.

    Dans sa déclaration à Qods presse, Mohammed Drif a indiqué que l’Algérie se considère capable de relever les défis et affronter le terrorisme dans la région et qu’elle n’a pas besoin d’un soutien américain ni européen. Par ailleurs, il a expliqué que l’initiative de l’Algérie portant installation d’un commandement interarmées composé du Mali, de la Mauritanie et du Niger, ne représente nullement une provocation contre le Maroc, mais une réaction à l’initiative des Etats-Unis et de l’Union Européenne de lutter contre le terrorisme dans la région, par la création d’une base militaire à Ouagadougou.
    « On sait également que l’Algérie a abrité, en août dernier, une réunion des chefs d’états majors de la région sahélo-saharienne, avec la participation de sept pays, notamment, la Libye, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les pays en question se sont mis d’accord sur l’installation d’un commandement interarmées qui siègera à Tamanrasset, avant que l’administration américaine ne se réunisse avec des pays africains pour que le choix soit fait en dernier lieu sur Ouagadougou.
    Dans le même sillage, Dr Mohammed Drif, a ajouté que « l’Algérie a voulu contourner l’initiative américaine, étant donné qu’elle s’oppose à toute ingérence américaine et européenne dans la région, ce qui ne constitue pas forcément une provocation au Maroc, mais une opposition à l’initiative américaine ».
    Dr Drif a indiqué que l’Algérie croit avoir, en vertu de son expérience dans la lutte antiterroriste, les moyens et les techniques suffisants pour affronter le terrorisme dans la région. Elle s’oppose à toute présence de forces américaines et européennes dans la région, a-t-il ajouté. En précisant que l’Algérie, qui considère les pays de la région des pays souverains en tant qu’expérimentés en matière de lutte antiterroriste et capables à relever le défi. Pour ces raisons, elle a exposé son approche portant sur la création d’un commandement interarmées. « On ne doit pas, également, oublier que l’Algérie a abrité une réunion des chefs d’Etats Majors et chefs des services de Renseignements des mêmes pays », a-t-il conclu.
    EL KHABAR

  • Territoires occupés du Sahara Occidental La situation des droits de l’homme préoccupe l’ONU

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est réuni vendredi à New York avec Mohamed Abdelaziz, le président de la République Sahraouie et a, de nouveau, exprimé sa préoccupation au sujet de violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental.
    M. Ban a également promis que l’ONU allait continuer d’exercer un rôle « actif et équitable » dans la recherche d’une solution au conflit qui oppose le Front Polisario au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975, rapporte l’Organisation dans un communiqué.
    Le secrétaire général « est toujours très préoccupé par les violations des droits de l’Homme » et a souligné que son envoyé spécial Christopher Ross « continuera à travailler et à promouvoir les droits des Sahraouis ».
    M. Ban a encouragé le Maroc et le Polisario à s’engager sur la voie d’un dialogue constructif, sous l’égide du Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU.
    Il a également exprimé sa préoccupation quant au sort des réfugiés sahraouis. Il a appelé les deux parties à respecter leur accord sur l’extension d’un programme de visites familiales et à accélérer leurs consultations avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) sur son application.
    Le chef de l’ONU a félicité le Front Polisario pour avoir permis les visites familiales par voie terrestre. Il a souhaité la reprise des visites par voie aérienne.
    Le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara (Minurso), qui expire à la fin du mois, devrait être étendu au 30 avril de l’année prochaine. Cette mission de l’ONU a été lancée en 1991.
    Le 12 avril dernier, M. Ban avait appelé le Conseil de sécurité à presser Rabat et le mouvement indépendantiste du Sahara occidental de négocier de bonne foi et sans conditions préliminaires sous les auspices de Christopher Ross.
    Quatre précédents rounds de négociations se sont tenus dans la banlieue de
    New York, depuis juin 2007, mais n’ont pas résolu le conflit.
    EL KHABAR

  • Sahara Occidental : Les engagements de Ban-Ki moon

    Par Djamel Boukrine
    Ban Ki-moon promet à Mohamed Abdelaziz de trouver une solution qui permettra « l’autodétermination» des Sahraouis, dont la situation des droits de l’homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète.
    «Le secrétaire général s’est déclaré très inquiet des rapports de violations des droits de l’homme. Il a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross et que le secrétariat de l’ONU, continueraient à œuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis », annonce son service de presse.
    Comme pour se faire plus précis sur l’engagement de l’ONU à chercher une solution garantissant «l’autodétermination» des Sahraouis, Ban Ki-moon rappelle la «mission» de la Minurso qui est déployée au Sahara Occidental depuis 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien qui devait aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui dans un délai d’un an au plus.
    Le secrétaire général de l’ONU, qui a été «bombardé» de lettres de Mohamed Abdelaziz, le secrétaire général du Polisario, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, aurait-il décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique et de se souvenir que l’ONU considère ce territoire comme non-autonome depuis 1966, à l’approche de jeudi, date de la réunion du Conseil de sécurité pour la prolongation d’une année du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso ?
    Le secrétaire général du Polisario avait été «profondément déçu» par le dernier rapport au Conseil de sécurité du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara Occidental au point d’annoncer la révision par le Polisario de ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso) qui a renié ses engagement après avoir prouvé «l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui».
    Mohamed Abdelaziz, qui a rappelé, vendredi, à Ban Ki-moon, l’historique du problème du Sahara Occidental, révisera-t-il ses positions après l’«engagement» du SG de l’ONU à respecter son «contrat» et à peser de tout son poids pour réactiver les visites familiales ? «Seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit», précise le Président insistant sur la nécessité d’inclure la question des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso.
    Sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans la prison de Salé (Maroc) depuis plus de 6 mois sans jugement.
    Pour se faire entendre des autorités, ils mènent une grève de la faim illimitée depuis le 18 mars dernier. Comme 20 autres détenus dans une dizaine de prisons marocaines, ils exigent un «un procès équitable et transparent ou leur libération immédiate».
  • Briser le blocus médiatique marocain visant à occulter la réalité au Sahara occidental (conférenciers)

    Moscou, 24/04/2010 (SPS) La réalité de la situation au Sahara occidental, marquée par une recrudescence des exactions du régime marocain, doit être portée à la connaissance du monde entier malgré les tentatives de Rabat d’imposer un blocus médiatique pour occulter cette réalité, ont estimé les participants à une conférence sur « Les médias dans le monde contemporain », tenue du 20 eu 23 avril dans la ville russe de Saint-Pétersbourg.
    Dans une intervention à l’ouverture de cette rencontre organisée par la faculté des sciences de la communication de l’université gouvernementale de Saint-Pétersbourg, le représentant du Front Polisario en Russie, M. Ali Salem Mohamed Fadel, a donné un aperçu sur « les souffrances endurées par les Sahraouis dont les droits les plus élémentaires sont quotidiennement bafoués par l’occupant marocain ».
    M. Fadel a dénoncé les « tentatives du Maroc d’imposer un blocus médiatique pour passer sous silence ses exactions contre les civils sahraouis et le pillage de leurs ressources naturelles tout en continuant à poser des entraves à un règlement basé sur le droit, internationalement reconnu, du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Le représentant sahraoui a mis en exergue, à ce propos, « la faiblesse dont l’Onu a jusque-là fait preuve dans le traitement de la question sahraouie, puisque cette organisation n’est pas parvenue à faire respecter les décisions qu’elle avait prises, d’où l’entêtement du Maroc qui continue à la défier ».
    Les participants ont, dans ce contexte, exprimé leur « étonnement » devant l’attitude de l’Onu qui a déployé en 1991 une mission au Sahara pour veiller à l’organisation dans les plus brefs délais d’un référendum sur l’autodétermination, « mais qui se trouve, 19 ans après, dans l’incapacité de mener à son terme cette tâche du fait des manœuvres marocaines ».
    « Cette attitude de l’Onu est une parfaite illustration de la politique des doubles standards », ont-il estimé.
    M. Fadel a tenu à souligner, à ce propos, qu’ »en persistant dans cette position, l’Onu ne laisse d’autre choix au peuple sahraoui que de reprendre les armes car il semble que c’est le seul langage que connaît le Makhzen marocain ».
    De son côté, le président de l’Association des avocats et des journalistes de Saint-Pétersbourg, M. Sergueï Mikhaïlov, a évoqué l’histoire de la lutte du peuple sahraoui et l’évolution de la situation dans cette partie du monde, notamment en matière de droits de l’homme.
    M. Mikhaïlov, qui a animé avec M. Fadel un débat diffusé par la quatrième chaîne de télévision d’Ekaterinbourg en marge de la conférence, a mis en exergue la situation des détenus sahraouis dans les prisons marocaines qui observent une grève illimitée de la faim, entamée depuis cinq semaines.
    Il a également souligné le rôle joué par la femme ainsi que par la jeunesse aussi bien dans les territoires sahraouis occupés que dans le sud marocain et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de l’ »Intifada » du peuple sahraoui.
    M. Mikhaïlov a vigoureusement condamné les « campagnes de répression contre les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont jetés dans les geôles marocaines pour avoir revendiqué un droit que leur a reconnu l’Onu depuis des dizaines d’années, à savoir le droit des peuples à l’autodétermination ».
    « Nous devons continuer à œuvrer à faire connaître la lutte du peuple sahraoui et à prendre part à toute action susceptible de briser le blocus médiatique que tente d’imposer le Maroc pour occulter le combat des Sahraouis en général et la tragédie des prisonniers qui croupissent dans ses geôles, en particulier », a-t-il souligné.
    Il a enfin appelé les Nations unies à « revoir leur position et à œuvrer à permettre au plus vite au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination comme le stipule la Charte de l’Onu, et à protéger la population sahraouie désarmée qui refuse la politique du silence et du fait accompli ».(SPS)
  • Des organisations argentines des droits humains appellent à la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Buenos Aires, 22/04/2010 (SPS) Le Nobel de la Paix, Adolfo Perez Esquivel, au coté de 14 organisations des droits de l’homme et des organisations sociales en Argentine, ont demandé jeudi la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 36 jours dans les prisons marocaines, appelant l’ONU à « la création d’un mécanisme de protection et de surveillance des droits humains au Sahara Occidental occupé par le Maroc. »
    « Nous exigeons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis et en particulier les défenseurs des droits humains en grève de la faim, dont six d’entre eux sont menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain et d’être condamnés à mort, pour avoir effectué une visite des camps de réfugiés sahraouis en octobre dernier », a indiqué une déclaration signée par Adolfo Perez Esquivel et 14 organisations des droits humains et autres organisations sociales en Argentine.

    La déclaration appelle également à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits humains au Sahara occidental et à la levée de l’état de siège imposée au territoire, afin de « permettre l’accès des observateurs internationaux et la presse indépendante. « 

    Elle exhorte en outre l’ONU à user de tous les moyens en sa disposition, afin d’amener le Maroc à « honorer ses engagements pour la tenue du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».

    Les signataires de la déclaration dénoncent le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui, principalement la pêche, les phosphates et autres minéraux qui sont « exploités illégalement par le Maroc avec l’Union européenne. »

    Ils ont enfin condamné l’existence du « mur marocain de la honte », qualifiant ce mur d’apartheid qui humilie depuis des décennies le peuple sahraoui et menace la population des territoires occupées et des camps de réfugiés, à travers d’énormes pertes humaines et matérielles. (SPS)
  • Sahara Occidental: la situation des droits de l’homme préoccupe l’ONU

    NEW YORK (Nations unies) – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est réuni vendredi à New York avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front Polisario, et a de nouveau exprimé sa préoccupation au sujet de violations présumées des droits de l’Homme au Sahara Occidental.
    M. Ban a également promis que l’ONU allait continuer d’exercer un rôle « actif et équitable » dans la recherche d’une solution au conflit qui oppose le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975, rapporte l’Organisation dans un communiqué.
    Le secrétaire général « est toujours très préoccupé par les violations présumées des droits de l’Homme » et a souligné que son envoyé spécial Christopher Ross « continuera a travailler à promouvoir les droits des Sahraouis ».
    Le Maroc et le Front Polisario s’accusent mutuellement de violer les droits de l’Homme. M. Ban les a encouragés à s’engager sur la voie d’un dialogue constructif, sous l’égide du Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU.
    Il a également exprimé sa préoccupation quant au sort des réfugiés sahraouis. Il a appelé les deux parties à respecter leur accord sur l’extension d’un programme de visites familiales et à accélérer leurs consultations avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) sur son application.
    Le chef de l’ONU a félicité le Front Polisario pour avoir permis les visites familiales par voie terrestre. Il a souhaité la reprise des visites par voie aérienne.
    Le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara (Minurso), qui expire à la fin du mois, devrait être étendu au 30 avril de l’année prochaine. Cette mission de l’ONU a été lancée en 1991.
    Le 12 avril dernier, M. Ban avait appelé le Conseil de sécurité à presser Rabat et le mouvement indépendantiste du Sahara occidental de négocier de bonne foi et sans conditions préliminaires sous les auspices de Christopher Ross.
    Quatre précédents rounds de négociations se sont tenus dans la banlieue de New York depuis juin 2007 mais n’ont pas résolu le conflit.
    Ennaharonline/ AFP
  • Ban Ki-moon promet l’autodétermination

    Ban Ki-moon promet à Mohamed Abdelaziz, de trouver une solution qui permettra « l’auto-détermination » des Sahraouis dont la situation des droits de l’homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète.
    « Le secrétaire général s’est déclaré très inquiet des rapports de violations des droits de l’homme. Il a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross et que le secrétariat de l’Onu, continueraient à œuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis » annonce son service de presse. Comme pour se faire plus précis sur l’engagement de l’ONU à chercher une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis, Ban Ki-moon rappelle la « mission » de la Minurso qui est déployée au Sahara Occidental depuis 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien qui devait aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui … dans un délai d’un an au plus. Le secrétaire général de l’Onu qui a été « bombardé » de lettres de Mohamed Abdelaziz, le secrétaire général du Polisario, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, aurait-il décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique et de se souvenir que l’Onu considère ce territoire comme non-autonome depuis 1966, à l’approche de jeudi, date de la réunion du Conseil de sécurité pour la prolongation d’une année du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso ? Le secrétaire général du Polisario avait été « profondément déçu » par le dernier rapport au Conseil de sécurité du secrétaire général des Nations Unies sur le Sahara Occidental au point d’annoncer la révision par le Polisario de ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso) qui a renié ses engagement après avoir prouvé « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ». Mohamed Abdelaziz qui a rappelé, vendredi à Ban Ki-moon, l’historique du problème du Sahara Occidental révisera t-il ses positions après l’ « engagement » du SG de l’ONU à respecter son « contrat » et à peser de tout son poids pour réactiver les visites familiales? « Seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit » précise le Président insistant sur la nécessité d’inclure la question des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso. Sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans la prison de Salé (Maroc) depuis plus de 6 mois sans jugement. Pour se faire entendre des autorités, ils mènent une grève de la faim illimitée depuis le 18 mars dernier. Comme 20 autres détenus dans une dizaine de prisons marocaines, ils exigent un « « un procès équitable et transparent ou leur libération immédiate.

    BOUKRINE

  • Abdelaziz à Ki-moon : l’ONU doit respecter scrupuleusement ses engagements dans la décolonisation du Sahara Occidental

    New York (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a rappelé, vendredi à New York, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, que le problème du Sahara Occidental est un problème de décolonisation devant être réglé conformément à la doctrine de l’ONU en la matière, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle sahraouie en visite à l’ONU.
    « Le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation et c’est sur cette base qu’en 1990 le Conseil de sécurité a crée la Minurso en vue de l’établissement d’un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de choisir entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc », a précisé M. Abdelaziz à son interlocuteur au cours d’un entretien entre les deux hommes, a-t-on indiqué.
    Il a souligné, « avec force, que ce sont là les termes du contrat nous unissant avec l’ONU et qu’il appartient à cette dernière de les respecter scrupuleusement », a martelé le Chef de l’Etat sahraoui au cours de cette conversation qui se déroule à la veille de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur le Sahara Occidental, prévu avant le 30 avril prochain.
    M. Abdelaziz a en outre ajouté que « seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit », a précisé la même source.
    Le Président a par ailleurs soulevé la question des « violations » par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rappelant « la nécessité d’inclure cette question dans le mandat de la MINURSO ».
    Il a enfin sollicité l’intervention du Secrétaire général de l’ONU pour « sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines » en exigeant du Maroc leur « libération ou de leur garantir un jugement équitable et transparent ».
    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.
    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.
    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.
    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • L’intergroupe parlementaire européen accule Rabat

    Le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa «profonde préoccupation» devant la situation des prisonniers politiques sahraouis des territoires occupées du Sahara occidental en grève de la faim illimités gans les geôles marocaines. «La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim» a –t-il soutenu. Et de s’adresser à Rabat en lui indiquant que «le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin de l’UE», soutient l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates. Ceci en référence au statut avancé du Maroc accordé par l’Union européenne. Il a signalé, en outre dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg. «Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui (jeudi NDLR) en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg», est-il convaincu. Aussi, pour cet eurodéputé, «Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine», il est tout a fait évident pour ce parlementaire européen que «le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant!». Agence