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  • Sahara occidental : Les grévistes de la faim dans un état critique

    Par Rym Boukhalfa
    Les détenus politiques sahraouis qui observent une grève de la fin dans les prisons marocaines depuis le 18 mars dernier seraient dans un état critique. « Ils risquent même de perdre la vie », selon leurs avocats qui ont appelé tous les concernés par ce dossier à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des grévistes.
    Le collectif de ces avocats demande aux autorités marocaines de les libérer immédiatement ou de les traduire rapidement devant un tribunal et exhorte l’opinion publique, les médias et les organisations des droits de l’Homme à «suivre de près» la situation des six détenus politiques dans la prison de Salé qui suscite une véritable solidarité à l’étranger. Les députés européens de l’ALDE, Vajgl Ivo et Barandica Izaskun Bilbao, le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) et le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, Norbert Neuser, ont estimé que la situation des grévistes est dramatique et doit se régler sans délai. «Le Maroc doit agir maintenant.
    Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE», a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D). Ces députés ont jugé que les Nations unies doivent s’impliquer davantage dans le règlement du conflit sahraoui en «exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la lettre et l’esprit» des résolutions onusiennes. Mme Rosa Diez, porte-parole de l’UPD a déclaré que «l’Onu se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, d’imposer de manière coercitive la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies», dans le cas où le Maroc continue de bloquer la solution du conflit. Ces responsables ont relevé la nécessité d’inclure le volet des droits de l’Homme dans les prérogatives de la Minurso et une évaluation «régulièrement» la situation de ces droits dans les territoires occupés. Selon le dernier rapport du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA), 17 détenus politiques dont trois étudiants ont observé une grève de la faim de 5 à 62 jours, durant l’année 2009.
    HORIZONS 
  • N’autre vision Ban l’Alaouite

    Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans
    Par M. Z. (mohamed_zaaf@yahooo.fr )
    Contrairement à la grève de la faim d’Aminatou Haïder à la fin de l’année 2009, où Ban Ki-moon était contraint à suivre le mouvement international qui a aidé l’activiste sahraouie à faire valoir ses droits face au roi, le secrétaire général de l’ONU se fait cette fois alaouite. Il se rattrape ! Ban se fait ainsi sourd-muet sur l’action du groupe Tamek et de ceux qui s’y sont joints. L’élan qu’il affichait il y a quatre mois a complètement disparu chez l’homme. Pourtant, l’action de Tamek est la même que celle de Haïder, bien que les conséquences soient plus injustes, plus révoltantes. Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans. Une détention injuste qui n’a servi à rien puisque d’autres Sahraouis se rendent en groupes dans les camps de refugiés de la Hamada… sans se retrouver en geôle. Peut-être les places manquent-elles dans les bagnes d’un roi qui, depuis, marque sa préférence pour les «comités d’accueil», d’un coût politique moins désastreux. En tout cas, Ban Ki-moon ne bouge pas ! D’autant que les plaintes sahraouies et la protestation des ONG et des forces politiques, qui s’élèvent aux quatre coins du monde face aux atteintes des droits humains au Sahara occidental, sont généralement boycottées par les médias du «monde libre». Les seules atteintes tues d’ailleurs. Le makhzen se retrouve en meilleure posture qu’Israël et peut donc y aller. Même si l’on est à quelques jours à peine du traitement de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité. Un Conseil d’ores et déjà invité à prolonger de toute une année cette fois encore le mandat de la Minurso, alors que les prorogations se faisaient à coups de semestres auparavant. On repousse le problème d’une année en comptant sur la «bonne foi» des protagonistes, alors que le produit a déserté l’ONU elle-même. Comment peut-on parler encore de bonne foi quand le rapport du secrétaire général de l’ONU escamote lamentablement les droits humains au Sahara occidental et porte ainsi un coup fatal à la confiance. Pourtant, en avril 2009, l’idée de garantir les droits de l’homme ne s’était heurtée qu’à un seul véto, celui… de la «capitale des droits de l’homme». 
  •  »Le mur de la honte », un documentaire projeté jeudi au cours du 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga

    Malaga (Espagne), 23/04/2010 (SPS) Le 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga, le deuxième en Espagne de part son importance, a comPté avec la projection, jeudi à Malaga, du documentaire, »El Jidar  » (mur en arabe), oeuvre des espagnols Fernando Rivas et Léon Jimenez, et des producteurs Airon Sixty, SL, le Magazine d’observation et de D & P de l’audiovisuel, a constaté SPS.
    Le court-métrage se veut une dénonciation de ce rempart militaire, le plus long ouvrage (2700 Kms ) construit par l’homme dans le monde dans les temps modernes, après la muraille de Chine, qui balafre le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies et qui sème la mort au quotidien par les millions de mines qui l’entourent, selon les producteurs.
    « Au nom du Front POLISARIO et du peuple sahraoui, je voudrais exprimer notre gratitude et notre reconnaissance aux producteurs de ce documentaire ayant uni leurs caméras et leurs sons à nos voix pour dénoncer le mur de la honte qui reflète la politique d’extermination menée par le Maroc contre la population sahraouie », a déclaré à SPS, le représentant du Polisario en Andalousie, Abidine Bouchraya.
    Actuellement, le mur est maintenu par le Maroc avec un coût financier très important et gardé par 150.000 soldats. Il est très dangereux pour l’existence autour de lui d’environ 4 millions de mines terrestres.
    Ce « crime contre l’Humanité », selon les termes des Sahraouis, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS). Il est équipé de 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de l’ALPS.
    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacement sur des dizaines de Kms en profondeur.
    Les mines de ce rempart militaire ont fait un millier de morts et des milliers de blessés parmi les civils sahraouis depuis le début du conflit du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975, estime le Front Polisario. (SPS)

  • L’ONU engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • Le parlement péruvien appelleà la décolonisation du Sahara occidental

    Lima, 23/04/2010 (SPS) Le parlement péruvien a appelé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon à la décolonisation du Sahara occidental, exprimant leur préoccupation face à l’échec des Nations unies dans l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, promis depuis 1991.
    « Nous exprimons notre préoccupation devant l’échec des Nations unies, jusqu’à ce jour, à organiser dans le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, le référendum d’autodétermination promis par l’ONU et signé par les parties au conflit en 1991, avec les graves conséquences que représente cet échec devant l’instauration de la paix et la stabilité dans la région », ont écrit les signataires dans leur lettre, dont une copie est parvenue à SPS.

    Les congressistes se sont dits consternés par la persistance des violations systématiques des droits civils, politiques et économiques des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées à plusieurs reprises par des organisations internationales, comme le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty et Fronte line.

    Ils ont également appelé à la création d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental au sein de la Minurso, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies et l’ouverture du territoire aux observateurs internationaux et à la presse indépendante.

    Les signataires de la lettre ont estimé que « seule une action forte et active pour une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, si souvent négligé et reporté, peut enfin permettre au peuple sahraoui et ceux de la région, de vivre en paix et éradiquer les derniers vestiges du colonialisme qui continuent d’exister dans notre monde et dont des peuples frères souffrent encore, comme le cas du peuple du Sahara occidental ».

    Des copies similaires de cette lettre ont été adressées au président du Conseil de sécurité, Yukio Takasu et à l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. (SPS)
  • Des ONG autrichiennes mettent en garde contre « la détérioration » des droits de l’homme au Sahara occidental

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) L’association autrichienne d’amitié avec le peuple sahraoui et l’organisation ‘Géza’ ont mis en garde contre la détérioration des droits de l’homme en l’absence d’un mécanisme et de protection des droits humains au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité à l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l’homme, selon un communiqué conjoint publié jeudi à Vienne.
    « La situation des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé du Maroc est de plus en plus inquiétante mettant à l’épreuve la crédibilité de l’Organisation des Nations Unies à l’épreuve », ont averti les deux ONG.

    Elles ont également condamné avec force les violations des droits humains au Sahara occidental et l’arrestation des sept militants sahraouis des droits de l’Homme après leur retour des camps de réfugiés sahraouis en octobre dernier, estimant la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Espagne, comme « le début d’une campagne acharnée pour réprimer toute les voix qui s’élèvent contre les thèses coloniales du Maroc ».

    Pour sa part, la présidente de l’association d’amitié avec le peuple sahraoui, Mme Karen Shella a précisé qu’en dépit de la persistance de violations graves des droits de l’homme par l’occupant marocain, « il devient absurde et totalement inacceptable que la MINURSO demeure la seule mission onusienne de maintien de la paix dans le monde qui n’est pas mandatée de surveiller la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. « 

    « L’ONU doit remplir ses obligations jurid »L’ONU doit remplir ses obligations juridiques et morales en imposant au Maroc à respecter le droit international et les conventions des Nations Unies relatives aux droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental », conformément à la Cour de Justice internationale, a estimé la responsable autrichienne. (SPS)
  • L’opposition de la France à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental « est une honte pour l’Europe » (parlementaire autrichienne)

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) La parlementaire autrichienne, du parti socialiste d’Autriche, Mme Petra Bayer a qualifié jeudi, dans un communiqué publié par l’agence de presse autrichienne, « de honte pour l’Europe », l’opposition de la France au sein du Conseil de sécurité à inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental dans les compétences de la Minurso.
    Mme Bayer a appelé la ministre des Affaires étrangères de son pays en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à « exercer davantage de pression au sein du Conseil de sécurité, afin d’inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les fonctions de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO).

    Mme Bayer, qui est également membre de la Commission des droits de l’homme auprès du parlement national de l’Autriche, a appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, notant que  » la répression contre le peuple du Sahara occidental s’est accrue ces derniers temps de manière significative ».

    Elle a en outre lancé un appelé à la communauté internationale afin d’exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il se conforme à la légitimité internationale et respecte les droits de l’homme au Sahara occidental.

    « La communauté internationale et l’Autriche en particulier, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies est appelée instamment à mettre fin immédiatement à l’occupation marocaine du Sahara occidental et d’user tous les moyens en sa disposition pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, reporté à plusieurs reprises », a souligné la parlementaire autrichienne. (SPS)
  • Le MRAP appelle la France à  »cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc »

    Paris, 23/04/2010 (SPS) Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a appelé vendredi le gouvernement français à « cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc » et à mettre en œuvre la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental.
    « Le gouvernement français doit cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc. L’UE doit agir, avant qu’il ne soit trop tard, pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme » au Sahara occidental, a souligné le MRAP dans un communiqué.

    L’ONG française s’est dite « préoccupée » par la situation des six défenseurs sahraouis des droits de l’homme, détenus sans jugement depuis le 8 octobre 2009 à la prison de Salé au Maroc et qui observent une grève de la faim depuis plus de 30 jours.

    « Les autorités marocaines les ont arrêtés à leur retour d’une visite à leurs familles dans les campements de réfugiés sahraouis. Ils demandent soit à être jugés, soit leur libération », rappelle le MRAP.

    L’organisation a estimé qu’ »il y a urgence à mettre en œuvre la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour +une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental+, seule solution pour mettre fin à ce conflit ». (SPS)

  • La commission des droits de l’homme au Sénat italien appelle à la libération des sept militants sahraouis

    Rome, 22/04/2010 (SPS) Le président de la Commission des droits de l’homme du Sénat de italien, Pietro Marcenaro a appelé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, à intervenir afin de prendre toutes les mesures possibles pour que les sept militants sahraouis écroués dans la prison de Salé (Maroc) depuis octobre dernier, puissent revenir dans « le plus bref délai » chez leurs familles, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario.
    « Je vous demande à intervenir comme dans le cas d’Aminetou Haidar, par tous les moyens en votre disposition, afin de permettre un retour prompt des sept activistes sahraouis des droits humains chez leurs familles », a écrit M. Pietro Marcenaro dans sa lettre au ministre des AE, selon la même source, citant un communiqué de la dite commission.
    Dans cette situation, la présence d’observateurs internationaux est importante pour la « reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution au conflit du Sahara occidental conformément aux résolutions onusiennes », a-t-il ajouté.
    M. Marcenaro a en outre, demandé « d’urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et le contrôle des droits de l’homme ».
    Auparavant le président de la commission des droits de l’homme du sénat italien, Pietro Marcenaro avait reçu le militant sahraoui et défenseur des droits humains, Ennaâma Asfari et le représentant du Front Polisario à Rome, Mih Oumar, qui lui ont exprimé leur préoccupation de l’état de santé des sept défenseurs des droits de l’homme, en grève de la faim plus de 36 jours, conclut le communiqué. (SPS)
  • Le Timor de l’Est appelle l’ONU à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental (MAE)

    Dili, 21/04/2010 (SPS) Le ministre des AE du Timor de l’Est, Zacarias Albano da Costa, a appelé mercredi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et à faire pression sur le Maroc pour qu’il accepte la tenue sans plus tarder d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, comme ce qui s’est produit au Timor oriental.
    Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, le ministre des AE timorais a rappelé que le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a conclut dans son rapport durant sa visite au Sahara occidental en 2006, que toutes les violations des droits humains au Sahara Occidental, « sont le résultat de la non application du droit ‘à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

    « Les Nations Unies doivent exercer des pressions sur le Maroc afin de se conformer aux résolutions onusiennes appelant à permettre, sans plus tarder, au peuple sahraoui de se prononcer sur son avenir par la voie d’un référendum juste, libre, transparent et démocratique, à l’instar de ce qui s’est déroulé au Timor oriental dans des circonstances similaires », a déclaré le ministre timorais dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    Le ministre a également demandé l’ONU de créer un mécanisme pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, dans l’attente de la tenue du référendum d’autodétermination, ou inclure cette tâche dans les compétences de la mission des Nations unies présente sur le terrain depuis 1991 pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO).

    Le chef de la diplomatie timoraise a souligné que son pays suit avec un grand intérêt la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, mettant l’accent particulièrement sur la déportation de l’activiste des droits humains, Aminetou Haidar vers Lanzarote et l’arrestation en octobre dernier de sept militants des droits de l’homme, menacés d’être traduits devant une cour martiale marocaine.

    A cet égard, M. Da Costa s’est dit « préoccupé » par le sort des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis cinq semaines dans les prisons marocaine et dont leur vie se trouve « en danger », a-t-il averti.

    Par ailleurs, le MAE du Timor oriental avait auparavant reçu l’ambassadeur de la RASD auprès du Timor oriental, Kamal Fadel, dont sa mission a pris fin mardi. Le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)