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  • APPEL À TOUS LES GRÉVISTES DE LA FAIM DU MONDE

    appel /alerte des avocats des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimité à Salé,communiqué par APSO,21/4/2010

    Avis : avant de vous mettre en grève de la faim illimitée pour exiger le respect de vos justes droits, assurez vous de la présence d’un médecin, d’un avocat, de journalistes…
    Quand la règle journalistique du mort au kilomètre s’applique, alors vous obtiendrez, avec un peu de persévérance, le soutien international.
    Mais si vous êtes isolés et sans soins, si votre cause est oubliée, sacrifiée malgré toutes les évidences de votre bon droit pour diverses sombres raisons, la pression internationale sur vos tortionnaires se fera attendre.
    Surtout lorsque contre toute logique, le tortionnaire a pour meilleur soutien hypocrite la France.
    Et plus encore quand en France les médias frileux ou dociles et corrompus aboient sans résistance en écho de la voix de leur maître.
    ujourd’hui les jours s’égrènent impitoyablement pour les prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines.

    35 jours de protestations aux limites des forces physiques, mais dans la détermination infinie des hommes du désert.
    Des dizaines de prisonniers politiques Sahraouis mettent en jeu leur vie, contre les conditions de leur incarcération, contre l’occupation de leur pays, le Sahara Occidental par son voisin le Maroc, contre la couardise de la communauté internationale qui ne soutient pas ses propres décisions par les outils de leur mise en application.
    Ils mettent leur vie en jeu pour la vie, pour la liberté, pour le respect des règles internationales établies, pour leur loyauté universelle.
    35 jours de silence des médias français. Silence sur les faits, silence sur les appels et protestations des amis des Sahraouis, silence sur la déclaration en préparation au parlement européen appelant le Maroc à cesser cette torture.
    35 jours de silence sur l’aberration de la présence de civils Sahraouis sous régime juridique militaire, « traîtres » à la nation Marocaine, le colonisateur, après leur visite à leurs compatriotes qui survivent dans les camps de réfugiés de l’autre côté du mur de la honte qui coupe le Sahara Occidental en deux.
    Quelle réaction peuvent avoir les médias à la lecture de cela ? C’est au choix. Réaction positive ou boycott de l’information. Mais 35 jours de silence ne sont-ils pas à l’évidence un boycott ?

     

  • Les services secrets marocains très actifs à Tindouf

    15 chômeurs de Tindouf subornés par des promesses de logement et de travail
    Par Samer Riadh/Zineb A.
    Dans la wilaya de Tindouf les discussions tournent autour du sort de jeunes algériens pauvres et chômeurs de la wilaya et de ses régions limitrophes à qui l’on a fait miroiter un poste de travail, le logement et la résidence à El-Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ces jeunes ont en fait été enrôlés par les services secrets marocains qui leur imposent une formation et un entrainement militaires durant six mois avant de leur accorder les avantages proposés.
    Selon les informations d’Echorouk et l’opinion des familles des jeunes qui ont été abusés, les services secrets marocains ciblent une certaine tranche de jeunes faciles à duper d’autant plus qu’ils vivent une situation difficile, sans logement et sans travail.
    Les marocains se présentent dans la région comme étant des hommes d’affaires ou des contrebandiers pouvant procurer une vie décente pour quiconque voudrait vivre à El-Ayoun et ne laissent tomber le masque qu’une fois leurs victimes arrivées à destination. Là ils leur imposent un entrainement militaire de six mois avant de concrétiser leurs propositions, justifiant leur conduite par la situation belliqueuse dans la région avec le front Polisario.
    Mais le dessein inavoué à cette stratégie marocaine est l’embrigadement d’algériens qui affronteront leurs frères sahraouis et pourquoi pas ? espionner pour les services secrets marocains. Des parties se sont assuré qu’un des objectifs serait d’utiliser les photos et les certificats de ces jeunes à des fins politiques en prétendant que des algériens ne croient pas au droit d’autodétermination du peuple sahraoui, ce droit qui fait l’unanimité parmi le peuple et l’état algériens.
    A Tindouf, les citoyens ont décidé de récupérer leur progéniture en la contactant et lui ordonnant de rentrer au bercail pour ne pas rester aux mains des marocains.
    Cette stratégie menée et exécutée par les services secrets marocains n’est pas unique, car il existe des liens solides entre les organisations terroristes actives du nord malien et quelques régions de la Maurétanie avec les autorités marocaines. Ces rapports ont fait du Makhzen, l’intermédiaire et le mandataire par excellence dans les cas de kidnapping comme lors de l’affaire de l’otage français libéré sous la pression française et l’intercession marocaine avec les terroristes du Sahel, affaire rapportée précédemment par Echorouk.
    Echourouk-online
  • Droits de l’homme : une ONG belge se mobilise pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO

    Bruxelles, 21/04/2010 (SPS) Le Comité belge pour le soutien au peuple sahraoui mène actuellement une campagne de sensibilisation auprès des autorités belges et des chancelleries européennes à Bruxelles afin qu’elles agissent pour que le monitoring des droits de l’homme au Sahara occidental soit inclus dans le mandat de la Minurso.
    Reçu au ministère des Affaires étrangères belge, le comité a demandé que « soit intégrée dans le mandat de la MINURSO la question du respect des droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc », a déclaré le sénateur Pierre Galant, président du comité et également président de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO).

    « Aujourd’hui, dans les territoires sahraouis (occupés), il y a un manque grave de contrôle sur le respect des droits de l’homme parce que la MINURSO est la seule mission des Nations unies qui n’a pas le mandat des droits de l’homme dans ses prérogatives », a-t-il déploré.

    Par ailleurs, le comité a également rappelé à ses interlocuteurs le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui comme étant « la seule règle de solution » pour le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental.

    Les membres du comité ont également demandé à ce que « la Belgique alerte le Maroc et son ambassade à Bruxelles pour qu’elle ne laisse pas les Sahraouis crever de faim dans les prisons ».

    L’autre aspect sur lequel le comité a insisté est l’annulation de l’accord de pêche UE-Maroc qui « porte atteinte aux intérêts économiques des Sahraouis et à leur intégrité territoriale ». « Nous avons demandé que la Belgique, au sein même de l’Europe, doit être très attentive à la question de l’accord de pêche qui va être négocié entre le Maroc et l’Union européenne pour que le Sahara occidental reste en dehors des zones territoriales marocaines », a précisé M. Galant.

    M. Galant a soutenu que le ministère a été très « intéressé » par le message du comité d’autant, a-t-il ajouté, que ceci intervient au moment où la Belgique est en passe de prendre la présidence tournante de l’UE.

    Durant son mandant, elle devra voir ce qu’elle pourrait faire pour que les négociations engagées par Christofer Ross puissent « progresser notamment en ce qui concerne le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il dit.

    Dans le cadre de son action de mobilisation des pays membres du Conseil du sécurité en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, le comité a rencontré l’ambassadeur d’Autriche à Bruxelles, M. Karl Schramek, et le chargé d’affaires à l’ambassade du Grand-Bretagne, M. Dave Prodger, auxquels il a exprimé les mêmes doléances.

    Selon Pierre Galant, M. Prodger a estimé que la responsabilité de protection est un thème crucial. « La Grande-Bretagne travaille en collaboration avec le gouvernement belge pour introduire cette notion dans la politique générale de l’Europe », a-t-il indiqué en s’engageant à communiquer les exigences de la délégation à Londres et à New York. De son côté, l’ambassadeur autrichien a partagé avec la délégation du comité ses « préoccupations sur la situation des droits de l’homme et humains dans les territoires occupés » et il s’est engagé à transmettre sa demande au ministère des Affaires étrangères autrichien et à leur délégation à New York. (SPS)
  • Un parti politique espagnol demande des changements radicaux dans la politique de l’ONU sur le Sahara occidental

    Madrid, 22/04/2010 (SPS) Le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) a demandé des changements radicaux dans la politique de l’ONU concernant le Sahara occidental, dont notamment la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO à la protection active des droits de l’homme de la population sahraouie dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
    « Nous sommes dans l’obligation de vous exprimer notre préoccupation par le fait que les prérogatives de la mission de l’ONU n’incluent pas la protection de la population civile sahraouie, en dépit que les Sahraouis sont la cible permanente de la répression commise par les forces marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental depuis 1975 », a souligné la porte-parole et député de l’UPD, Rosa Diez, dans une lettre au président du Conseil de sécurité de l’ONU, dont une copie est parvenue à SPS.
    Devant cette situation et dans l’attente de la tenue d’un référendum d’autodétermination « juste et contraignant », conforme aux résolutions onusiennes, l’UPD appelle le Conseil de sécurité d’adopter « en urgence » la décision d’élargir le mandat de la MINURSO à la « protection active » des droits de l’homme du peuple sahraoui, ainsi que d’évaluer « régulièrement » la situation de ces droits dans les territoires sahraouis occupés.
    Dans ce sens, la formation politique espagnole a interpellé également l’instance onusienne sur la nécessité « s’impliquer activement » dans la protection de ces droits, en exigeant en exigeant au Maroc de mettre fin aux « enlèvements, tortures et aux arrestations illégales dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense ».
    Dans ce contexte, Mme Rosa Diez, a exigé aussi la « libération immédiate » des « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis », y compris les six défenseurs des droits de l’homme incarcérés par le Maroc en octobre 2009 et actuellement en grève de la faim depuis quatre semaines.
    Concernant « l’exploitation illégale » des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, l’UPD demande l’intervention « urgente et sans équivoque » de l’ONU pour mettre fin à ce pillage, « contraire au droit international et qui compromet l’avenir du peuple sahraoui ».
    L’UPD estime, par ailleurs, qu’il est « indispensable » pour le Conseil de sécurité de l’ONU de « s’impliquer davantage » dans le règlement du conflit sahraoui en « exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la lettre et l’esprit » des résolutions onusiennes.
    Pour cela, Rosa Diez demande au Conseil de sécurité d’examiner la situation au Sahara occidental « tous les quatre mois », et au cas ou le Maroc continue de bloquer la solution du conflit,
    « l’ONU se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, d’imposer de manière coercitive la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies ».
    « Le peuple sahraoui, qui est dans l’attente de jouir de son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance, consacré à plusieurs reprises par l’ONU, ne peut, ni doit continuer d’être la victime de la l’agression et la répression de la part des forces d’occupation marocaines, face à la passivité de la communauté internationale et des Nations unies », conclut la responsable de l’UPD dans sa lettre au président du Conseil de sécurité.(SPS)
  • L’ONU demande l’aide de la Fondation Jimmy Carter

    Paralysie de la justice marocaine devant les prisonniers sahraouis
    Le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, fait recours à la Fondation Jimmy Carter pour l’aider à démêler l’embrouillement du conflit du Sahara Occidental.
    L’impasse dans les négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario et la montée de la tension demandent une médiation urgente.

    La paralysie dans laquelle se trouve l’appareil de la Justice marocaine face du défi des prisonniers saharauis en grève de la faim, a recommencé à mettre en question la gestion marocaine du conflit. Les six détenus et à leur tête Ali Salem Tamek, très affaiblis physiquement après leur grève de la faim depuis 35 jours, demandent d’être jugés ou mis en liberté. D’ailleurs leur protestation est contre le blocage juridique – administratif dans lequel ils se trouvent.
    Les six prisonniers sont dans l’attente d’être amenés devant un tribunal militaire. Dans certains milieux politiques et diplomates occidentaux on ne comprend pas la paralysie administrative marocaine. « Les mêmes responsables de l’expulsion d’Aminetou Haidar qui a provoqué un revers sérieux à l’image du Maroc, sont les mêmes qui incitent les grévistes de la faim à aller maintenant jusqu’au bout ».
    Devant cette situation, au sein du Secrétariat général de l’ONU, on estime que la Fondation Jimmy Carter, avec une grande expérience dans des conflits internationaux et d’un grand prestige dans le monde arabe, pourrait utiliser son influence et la capacité de relancer les négociations et de chercher une solution provisoire au conflit. Le prorrogación d’un an du mandat de la MINURSO (la Mission de Nations Unies pour la célébration du Référendum au Sahara Occidental), permettrait de mettre en place une « feuille de route » au Maghreb. 

    Source : EL IMPARCIAL
  • Abdelilah Issou : « J’ai fui le système absolutiste du Makhzen ! »

    Abdelilah Issou. Officier marocain devenu transfuge pour les Espagnols
    « J’ai fui le système absolutiste du Makhzen ! »

    Par
    Chahredine Berriah
    Que s’est-il passé dans l’esprit de ce jeune lieutenant de Mohammed VI ce jour où il décida de se retourner contre son pays en offrant ses services au contre-espionnage espagnol ? Il se livre en exclusivité à El Watan Week-end. Vous êtes ce qu’on appelle un transfuge. Pourquoi avez-vous décidé de « vendre » votre pays aux étrangers ?

    Comme tout le monde sait, le Maroc est gouverné par une monarchie absolutiste, féodale et anachronique. Et son armée est une institution pourrie et définitivement corrompue qui reflète ce qu’est le système makhzénien. Ayant servi durant presque toute ma courte carrière (1988-2000) en Zone Sud (ex-Sahara occidental), j’ai été témoin de ce que souffre dans sa chair la troupe affectée là-bas, et de ce qu’est (ou était), la situation opérationnelle. Troupe mal nourrie, mal vêtue, mal équipée, mal instruite, démotivée, droguée…, et ce, malgré l’énorme budget et les moyens colossaux mis à la disposition du général Abdelaziz Bennani.
    J’ai essayé, dans la mesure du possible, de dénoncer cette situation en demandant, par voie hiérarchique, audience aux commandants des sous-secteurs où j’ai servi (Amgala et Gueltet Zemmour), du secteur de Saguia El Hamra, de la Zone Sud, et finalement, même une audience au roi, mais sans suite. Et pour avoir osé demander à voir le général ensuite le roi, je fus harcelé sans motif par mes chefs de corps, retardé dans mon avancement et ma carrière sabotée. Bref, un enfer. C’est alors que l’idée de donner un grand coup de boutoir au système commença à germer dans ma tête. J’étais convaincu que ce que j’allais faire ne serait pas une trahison sinon une résistance légitime contre un régime dictatorial, donc illégitime.
    Lors d’une permission, j’ai contacté un officiel du consulat d’Espagne à Tétouan, ma ville natale. Il a accepté de me rencontrer et ainsi commença l´épisode de ma collaboration avec Centro National de Intelligencia, les services de renseignement espagnols.
    Oui mais, après avoir choisi de travailler pour le compte des services secrets espagnols, vous vous êtes retrouvé seul sans protection, ni ressources…
    Je dirais simplement que l’attitude du CNI est due essentiellement à un manque de professionnalisme, et le fait qu’ils aient perdu par la suite sept agents en Irak en une seule embuscade le démontre clairement… Ils auraient mieux fait de m’éliminer, je vous assure… Juste avant d’abandonner le Maroc, nous nous sommes réunis avec mon contact, l’attaché de presse au consulat de Tétouan à l’époque, José Maria De Liñers (d’origine basque, marié et père de 2 enfants), accompagné d’un autre agent, dans une chambre à l’hôtel Ulisses, à Ceuta, pour les convaincre du fait que la Sécurité militaire et la DST me tenaient dans leur ligne de mire. J’avais été informé par un ami intime, officier de la DST. C’estt grâce au courage de cet homme que je suis toujours vivant… C’est la première fois que je dévoile cette information. J’ai donc expliqué à ces messieurs ma situation, mais ils ont cru que je paniquais et m’ont conseillé de rentrer au Maroc et de rejoindre mon unité, sans plus. J’ai donc dû passer de Ceuta à Algesiras par mes propres moyens, et une fois ici en Espagne, demandé l’asile politique, qui me fut octroyé sans problème…
    Vous avez fini par être démasqué, avez-vous une idée sur celui qui vous a donné ?
    J’ai été informé de l’identité de celui qui m’a vendu au 2e bureau (contre-espionnage militaire). Il s’agit d’un certain sous-lieutenant, affecté au Centre d’instruction de Kasbet Tadla, neveu d’un haut gradé de la Garde royale, et qui faisait partie du réseau que j´avais commencé à construire.

  • Des associations espagnoles interpellent le Conseil de sécurité

    La Coordination espagnole des associations solidaires avec le peuple sahraoui (CEAS) a appelé à l’élargissement des prérogatives de la mission onusienne au Sahara occidental (Minurso) à la défense des droits de l’homme.
    Réunie à Saragosse en assemblée générale, la CEAS a dénoncé également la «stratégie de terreur» menée par le Maroc contre la population civile sahraouie dans les territoires occupés. Les délégués de plus de 200 associations espagnoles militants pour la cause sahraouie ont appelé le Conseil de sécurité de l’Onu à élargir les prérogatives de la mission des Nations unies pour le référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso) à la protection des droits de l’homme de la population sahraouie vivant sous l’occupation marocaine.
    Les associations ont déploré que la Minurso n’ait pas imposé des «mesures efficaces» pour mettre fin à la «grave et flagrante» violation des droits de l’homme commise par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés. Ils ont par ailleurs dénoncé la «stratégie de terreur constante et systématique», menée par la police marocaine dans ces territoires sahraouis occupés. Par ailleurs, la CEAS a exigé au gouvernement marocain la «libération immédiate» de tous les prisonniers politiques sahraouis et de mettre fin à la politique de «harcèlement, d’intimidation, de violence, d’arrestation, de tortures et d’emprisonnements» contre la population sahraouie.
    Indifférence de l’UE
    Les participants ont dénoncé «l’indifférence» de l’UE devant les violations des droits de l’homme au Sahara occidental, accusant les gouvernements européens de complicité avec un régime qui s’adonne au pillage des ressources naturelles et la répression contre le peuple sahraoui.
    La CEAS a interpellé le président du gouvernement espagnol pour qu’il exige du Maroc la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis et d’exercer des pressions sur ce pays pour qu’il reconnaisse le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, à travers un référendum libre, transparent et juste. Enfin, les délégués de la CEAS ont convenu d’impulser des «actions continues et généralisées» pour demander la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis et de «redoubler» leurs efforts pour envoyer des observateurs dans les territoires sahraouis occupés. 
  • Sahara occidental: Dar Essalam dément les allégations selon lesquelles son Gouvernement soutiendrait le plan marocain d’autonomie

    DAR ESSALAM – Le Gouvernement tanzanien a démenti les déclarations d’une parlementaire tanzanienne selon lesquelles Dar Essalam soutiendrait la proposition d’autonomie marocaine sur le Sahara occidental réitérant son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans un message adressé à l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Dar Essalem, le ministère tanzanien des Affaires étrangères a démenti les allégations d’une députée tanzanienne selon lesquelles son pays « soutiendrait l’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental ». 
  • Détenus sahraouis : le président de l’Intergroupe du PE « Paix pour le Sahara occidental » préoccupé

    Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Le président de l’Intergroupe « Paix pour le Sahara occidental » du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa « profonde préoccupation » devant la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim détenus par le Maroc.
    « La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim. Le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE », a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D).

    Il a signalé, dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg.

    « Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg », est-il convaincu.

    « Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine, le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant! », a-t-il conclu. (SPS)
  • Pravda accuse le Maroc de cruauté au Sahara Occidental

    Un commentateur de Pravda a accusé le Maroc de cruauté au Sahara Occidental en raison de la répression menée contre les militants sahraouis.

    mardi 20 avril 2010.
    Dans un article publié le jeudi passé par le site russe Pravda, le journaliste britannique Timothy BANCROFT-HINCHEY s’est fait très critique vis-à-vis du Maroc qu’il accuse de cruauté au Sahara Occidental. Il accuse notamment les autorités marocaines de mener une sévère répression contre les militants sahraouis favorables à un référendum d’autodétermination.

    Ci-dessous, l’article en anglais intitulé : « Appel à une grève de la faim mondiale pour soutenir le peuple sahraoui opprimé par le Maroc« 
    UN Impotent : Calling for World Hunger Strike Saturday to Support Saharawi People against Morocco
    Western Sahara provides a telling example of a United Nations Organization pandering to the dictates of the powerful and turning a blind eye to the requirements of the needy. Under Ban Ki-Moon, it is a travesty of justice, a joke, a shambles and a disgrace. Nobody speaks about the Saharawi people and their holocaust under the yolk of Moroccan cruelty. Read on.
    The Secretary-General of the Polisario Front, Mohamed Abdelaziz, has sent a letter to the Secretary-General of the UNO, stating that he is “deeply disappointed” with the latest UNO report presented to the UNSC, which underlines the “incapacity of the UNO to surpass the blocks placed by Morocco against honouring its commitments to the Saharawi people”. Namely, holding a free and fair referendum in Western Sahara on its status after it was invaded and repopulated with Moroccans.
    Since 1975, nobody has cared about Western Sahara, while Morocco raped its women
    The Moroccan armed forces invaded Western Sahara in 1975 (the Green March), annexing it after the Spanish walked out of their last colony in northern Africa and promptly sent thousands of Moroccan citizens southwards to repopulate the territory, altering the ethnic and nationality balance.
    In 1991 the UNO brokered a peace agreement between the Moroccan armed forces and the Polisario Liberation Front, under which the UNO and Morocco promised to organise a referendum on self-determination. Morocco has since blocked and stalled at every turn, defying international law. Meanwhile around 200,000 Saharawi refugees brave the stark conditions of the Algerian desert in Tindouf, across the border.
    The quandary regarding the referendum is the terms under which it is organised : on the population/ethnic balance in 1975 or the current one after so many Moroccans poured southwards ?
    National Hunger Strike Called
    To seize the attention of the international community, the Government of the Free Saharawi People has called on all Saharawi citizens to make a hunger strike next Saturday, in solidarity with the Saharawi political prisoners, who began theirs on March 18. Let the whole world join hands and hold a hunger strike this coming Saturday in solidarity with the Saharawi people.
    The Plight of the Saharawi
    A colony left bare when the colonial power (Spain) walked out, left to their own devices, to confront a more powerful and cruel neighbour (Morocco) who eyed their rich phosphate reserves and possible oil fields, while the international community turned its back on them (the Saharawi people from Western Sahara), the Moroccans did what they wanted, and continue to do so. They are raping the soul of Western Sahara and the Saharawi people.
    In a letter from the Robert F. Kennedy Center and Human Rights Watch to Ban Ki-Moon, UN Secretary-General, the “human rights violations” of Morocco are denounced, as if the UNO needed such evidence. Calling for a mechanism in the UNSC which watches over the human rights situation in Western Sahara, the letter asks why the UNO has been incapable of honouring its commitment to hold a referendum in the country, since this was the objective of MINURSO back in 1991, twenty years ago.
    This, because Morocco has systematically stalled while courting the favours of Washington with an anti-Socialist rhetoric and no doubt the greasing of palms.
    Meanwhile Morocco’s authorities have been brutally repressing any Saharawi who stands up for their rights. Women are tortured, raped and beaten (there is a vast array of photographic evidence on the Net), people are incarcerated in horrific conditions without trial. Amnesty International and Human Rights Watch have documented the crimes.
    It is time for the international community to take stock as to where it stands. Turning a blind eye to the Gate of Hell which is Morocco is no longer an option. Calling for a hunger strike next Saturday in solidarity with the Saharawi people, and let us reflect collectively on how we can bring this case into the political agenda.
    Par Timothy BANCROFT-HINCHEY