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Drogue près de la frontière marocaine. 600 kg de cannabis saisis
Six cents kilogrammes de cannabis ont été saisis dans la région de Nedroma, à la frontière algéro-marocaine, a indiqué, samedi 17 avril, la Gendarmerie nationale dans un communiqué. La drogue a été découverte dans un véhicule au cours d’une opération de la gendarmerie qui a agi après avoir obtenu des informations sur une opération de trafic de drogue en provenance du Maroc. Le conducteur a pris la fuite, selon le communiqué qui ne donne aucune précision concernant le sort du trafiquant. Il serait actuellement recherché dans la région de Nedroma. Le trafic et la consommation de drogue en Algérie ne cessent d’augmenter. En 2009, les services de sécurité ont saisi 74 tonnes de drogue, soit une hausse de 95% par rapport à 2008. La position de l’Algérie, à la frontière du Maroc, premier producteur de cannabis au monde, mais aussi à l’interface entre le Sahel et l’Europe, fait que le pays est devenu une étape inconditionnelle dans le trafic. Les forces de sécurité doivent également faire face de plus en plus souvent à des trafiquants surarmés qui n’hésitent pas à faire usage de leurs armes. -
Une association marocaine appelle à sauver la vie des prisonniers sahraouis grévistes de la faim
Rabat, 18/04/2010 (SPS) L’association marocaine des droits humains (AMDH) a appelé, dimanche à Rabat, le Premier ministre marocain, Abbas Efassi, à intervenir « immédiatement » pour « sauver la vie » des prisonniers sahraouis grévistes de la faim dans les prisons marocaines, dans une lettre parvenue à SPS, signée par la SG de l’Organisation, Mme Khadija Riadi.
Notant la situation « dangereuse » dans laquelle se trouvent les prisonniers politiques sahraoui, grévistes de la faim dans la prison locale de Salé, l’AMDH à exprimé sa
« grande inquiétude » et sa crainte qu’elle débouche sur une « tragédie » si les autorités compétentes ne s’activent pas à « ouvrir un dialogue urgent avec les grévistes pour voir leurs doléances légitimes ».
« Nous vous appelons à intervenir d’urgence auprès de vos services chargés du dossier pour s’acquitter de leur devoir et respecter les droits et les libertés, sachant que la question relève du droit à la vie, consigné dans la Déclaration universelle relative aux droits civils et politiques, ratifiée par notre pays », a notamment écrit l’AMDH
Par ailleurs, le comité chargé du suivi de la situation des prisonniers sahraouis a qualifié de « grave » l’état des cinq détenus à la prison de Salé, appelant la communauté internationale à intervenir en urgence pour sauver leur vie.
Soulignant le « grave état de santé » des 19 détenus sahraouis à la prison de Tiznit, en grève illimitée de la faim depuis 27 jours, le comité a rappelé également l’état de 6 autres à la « Carcel negra (prison noire) dans la ville d’El Aaiun occupée, dont les revendications légitimes sont ignorées par l’administration pénitentiaire.
Devant la gravité de la situation qui annonce une « catastrophe humanitaire », le comité a exhorté l’ONU et le Conseil de sécurité à intervenir pour sauver la vie des prisonniers sahraouis.
Il a mis en garde, en outre, contre la situation des détenus dans les autres prisons (Taroudant, Ben Slimane et Kenitra) qui poursuivent leur grève de faim pour le 11ème jour consécutif et dont l’état de santé se détériore de jour en jour.
Cinquante-sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les prisons marocaines, dont 38 sont en grève de la faim. (SPS) -
Sahara Occidental : Ban Ki-moon, partial ?
Le dernier rapport de M. Ban Ki-moon sur le Sahara Occidental suscite des questionnements sur son « impartialité ».Par Djamel B.«Après deux décennies d’échec dans sa mission d’organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui comme convenu dans le plan de règlement de 1991, nous sommes parvenus à la conclusion que l’ONU est incapable de faire face aux entraves marocaines et d’honorer ses engagements quant à l’organisation d’un référendum libre et régulier », écrit dans sa lettre au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz « profondément déçu ».
En sus de cette « incapacité », Mohamed Abdelaziz critique vertement ce rapport qui donne une image erronée de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, malgré tous les témoignages des Sahraouis et des ONG internationales.
Le président sahraoui suggère à Ban Ki-moon de revoir sa copie et d’accorder « un intérêt particulier » au mandat de la Minurso dont la mission principale est « garantir l’organisation d’un référendum libre et régulier et annoncer ses résultats, au volet politique du dernier conflit colonial en Afrique, aux droits de l’homme qui sont violés et aux ressources naturelles que le Maroc pille avec la complicité de certains pays européens. Mohamed Abdelaziz qui soupçonne le SG de l’ONU de « soutenir » le rejet du Maroc de tout référendum actuellement refuse de « contenir » la mission de la Minurso dans le contrôle de l’occupation illégale du Sahara Occidental ».
Le représentant du Front Polisario en Espagne, Bouchraya Beyoun, et le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M’hamed Kheddad, préviennent. Selon le premier, l’imposition du plan d’autonomie au Sahara Occidental que propose le Maroc aboutirait à l’instabilité dans la région et au retour aux armes pour défendre la cause sahraouie.
«L’intransigeance» marocaine et le manque de réaction de l’ONU et de pays comme l’Espagne et la France ont emporté le peuple sahraoui « sur le bord du précipice », dit-il précisant, primo, que le Polisario « n’est pas près de perdre plus de temps dans des réunions sans résultat » ni à faire « davantage de concessions » deusio, si Christopher Ross échoue, « il n’y aura pas d’autre médiateur ». « Face à l’arrogance du Maroc et la soumission de l’ONU aux pressions de la France, le Polisario ne restera pas les bras croisés », avertit le second. Ban Ki-moon continuera-t-il à regarder ailleurs ou prendra-t-il le soin d’écouter les cris de cœur des Sahraouis et les derniers appels des ONG comme Amnesty International, Human Rights Watch et le Robert F. Kennedy Center for Justice & Human Rights sont reconnues pour leur travail sur les questions des droits humains ?Horizons, 18/4/2010 -
Scène de rue à Nador
« Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus diverses» (Blaise Pascal)
Cette photo du Roi du Maroc, Mohammed VI accompagnés des officiels marocains, prise par le photographe officiel du roi, à l’occasion de la présentation de la maquette du projet d’aménagement de la lagune de Marchica à Nador en juillet 2007 :Celle-là, de la répression d’une manifestation de diplômés chômeurs, mercredi dernier, à Nador :En haut, sur le mur, on retrouve le portrait du roi tiré de la photo précédente. Les officiels ont été expurgés de la photo initiale, pour laisser le souverain seul en portrait, c’est de bonne communication. Apparaissent d’autres personnages, des forces de l’ordre, équipés comme il se doit de matraques, et qui sont à l’œuvre.Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’un photomontage. Deux photos en une, deux temps, deux entourages, deux réalités contradictoires… le tout réunie en une seule prise ! En avant plan, en uniforme marron clair, un membre des forces auxiliaires jète un regard furtif et indifférent en passant son chemin. Comme s’il s’agissait d’une scène de rue ordinaire …
Source : Comme une bouteille jetée à la mer -
Des élèves devenus enseignants au Sahara pour une cause solidaire
Chaque année un groupe d’élèves de différents lycées espagnols se déplace vers les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf pour donner des cours d’espagnol à des enfants sahraouis des âges comprises entre 10 et 14 ans.
Le dernier groupe de 33 élèves vient de rentrer après avoir contribué à la construction d’une bibliothèque, l’équipement d’une cuisine scolaire et l’achat d’étagères pour écoles.
Isabel Collado, institutrice dans une école primaire a signale que les classes dans les camps sahraouis sont très hétérogènes, mais le niveau de connaissance orale de la langue espagnole est très élevé parmi les enfants et les adolescents grâce aux vacances passées en Espagne chaque été.
Un des élèves espagnols s’est montré très satisfait de son expérience d’enseignant et a signalé que les enfants sahraouis sont très reconnaissants. Un autre a déclaré qu’elle « laisse un goût très doux dans la bouche ».Source : El Mundo, 18/4/2010 -
Le Gouvernement sahraoui composera avec l’Onu dans le cadre de sa tâche définie par le Plan de règlement
Chahid El Hafed (territoires libérés), 18/04/2010 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a prévenu qu’il composera avec l’ONU dans le cadre de sa tâche définie par le Plan de règlement adopté en 1991 par le Conseil de sécurité, selon un communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres, tenue ce dimanche sous la présidence du Chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz.
« Il est impossible de composer avec les efforts de l’ONU et sa mission au Sahara Occidental que dans le cadre clair qui a été défini par sa Charte, les résolutions du Droit international et les accords conclus entre les deux parties au conflit, consignés dans le Plan de règlement de 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, libre, régulier et impartial », a précisé le communiqué.
Exprimant par ailleurs sa « préoccupation et anxiété » pour l’état de santé « grave » des prisonniers politiques sahraouis au Maroc, qui ont dépassé plus d’un mois de jeûne, le Conseil des ministres a plaidé auprès de la Communauté internationale pour « une intervention rapide afin de sauver des vies humaines confrontées à une mort lente » et à « exercer toutes les pressions sur le Maroc pour les libérer sans délai ».
Il a en outre condamné « les pratiques répressives coloniales du Maroc, avec leurs lots de mauvais traitements, de torture, de détention, d’enlèvement, de simulacre de procès iniques », et qui en plus, a introduit des « méthodes terrifiantes et dangereuses à travers des milices, des agents de la sécurité, de l’armée et de la police déguisés en civils, pour charger contre des civils et des militants des droits humains sahraouis.
A cet égard, il a rappelé à l’ONU sa « pleine responsabilité de créer un mécanisme efficace pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, de le contrôler et de les signaler », alertant le Gouvernement marocain des « conséquences de cette nouvelle politique » qu’il doit assumer.
Le Conseil des ministres a enfin rappelé la nécessité de protéger le droit des Sahraouis à profiter des ressources naturelles de leur sous-sol, et par là « arrêter le pillage systématique par l’occupation marocaine de ses richesses qui, continue (le Maroc) à pratiquer une politique d’appauvrissement, de famine, de déportation et d’implantation de colons ». (SPS) -
Une association européenne appelle l’UE à protéger les droits de l’homme au Sahara occidental
Budapest (Hongrie), 18/04/2010 (SPS) L’Association d’amitié avec le peuple sahraoui dans le centre et l’est de l’Europe a appelé, vendredi dans une lettre, l’UE à protéger et à veiller au respect des droits de l’homme au Sahara occidental.
Dans cette lettre adressée au Secrétaire général du Conseil de l’Union Européenne (UE), l’Association affirme que l’UE qui n’a de cesse de souligner son soutien au respect des droits de l’homme et au Droit international dans le monde, est appelée à reconsidérer ses relations avec le Maroc dont les violations systématiques des droits de l’homme au Sahara occidental sont relevées par toutes les organisations internationales des droits de l’homme.
L’UE qui a accordé le statut de « partenaire avancé » au Maroc en dépit de la contestation générale « aurait dû demander à son partenaire de respecter les droits de l’homme au Sahara occidental et de cesser la répression des liberté », ajoute la lettre, parvenue à SPS.
Condamnant par ailleurs l’implication de l’Europe dans « le pillage » des ressources naturelles du Sahara occidental, l’Association a exhorté l’UE à « geler ses accords économiques qui font perdurer le pillage de ces ressources ».
L’Association appelle enfin l’UE à exercer des pressions sur le Maroc pour le démantèlement du « Mur de la honte » et le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance, indique la même source. (SPS) -
Militants sahraouis : Un mois de grève de la faim dans la prison de Salé
Il y a un mois, plus précisément le 18 mars, les six prisonniers politiques sahraouis ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur situation et demander d’être jugés ou libérés. Parmi eux, Saleh Tamek, vice-président du Collectif sahraoui de défenseurs des droits de l’homme (CODESA) dont la présidente est Aminatou Haidar, Brahim Dahan, président de l’Association de Victimes de Violations Graves de droits de l’homme (ASVDH), deux associations reconnues par les principales ONG internationales.
Ils étaient 7 avec Degja Lachgar qui fut libérée provisoirement à cause de la dégradation de santé mentale suite à la consommation de drogues que les gardiens de la prison mettaient dans ses repas.
Leur santé était déjà très vulnérable à cause des années passées dans les prisons marocaines. Après un mois de grève de la faim, ils sont en danger de mort, sans que les tortionnaires de Rabat ne réagissent faisant fi des protestations de la communauté internationale.
En guise de solidarité, 30 autres prisonniers sahraouis ont arrêté de se nourrir dans différentes prisons au Maroc et au Sahara Occidental.
Ils sont accusés de haute trahison pour avoir visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Pourtant d’autres délégations d’activistes sahraouis se sont rendus à Tindouf et ont tenu les mêmes réunions et activités que celles du « Groupe de Salé » sans pour autant avoir été emprisonnés, malgré qu’ils ont dû affronter une meute de colons enragés pour les agresser physiquement et verbalement. Une agression télédirigée par les forces de police marocaines. -
L’ASDHOM a rencontré Madame Zoubida Aït Sirahal et soutient sa lutte pour la justice
Solidmar a déja évoqué cet inacceptable déni de justice contre lequel se bat Madame Zoubida Aït Sirahal. Rappel de cette affairePar Ayad Ahram, ASDHOM, 16/4/2010Mme Zoubida Ait Sirahal se bat becs et ongles depuis 2002 pour que l’assassin de son mari soit puni. La justice marocaine traine en lenteur et ne semble du tout du côté de la simple citoyenne marocaine, de son état concierge d’un immeuble en région parisienne. Toutes ses petites économies y passent1 Elle a refusé avec raison toutes les tentatives de l’achat de son silence et de l’abandon de la plainte. Elle considère que l’honneur et la dignité de la personne n’ont pas de prix. Elle a tout à fait raison et l’ASDHOM la soutient dans sa démarche.Mohamed AIT SIRAHAL, émigré marocain, 52 ans décède le 25 juillet 2002,suite aux tortures subies au commissariat de Marrakech, que lui a infligées un dénommé KARBOUCH Mohamed, officier de police..– Mme Zoubida AIT SIRAHAL, une citoyenne marocaine installée en France et exerçant le métier de concierge d’immeuble en région parisienne, n’a pas cessé depuis 8 ans de lutter pour que le crime commis à l’encontre de son mari, ne reste pas impuni.« J’ai vu de mes propres yeux la police soulever mon mari menotté et le jeter contre le mur du commissariat de Marrakech. AIT SIRAHAL Mohammed, mon conjoint immigré marocain de 52 ans décède à l’hôpital IBN ZOUHR à Marrakech quelques heures après avoir subi des tortures par la police marocaine (suite à une banale altercation) ».Grâce à sa ténacité et à sa détermination, Mme Zoubida AIT SIRAHAL a réussi à déposer plainte et à poursuivre l’officier de police devant les tribunaux.Alors que les faits se sont déroulés sous le regard de témoins, et qu’une enquête judiciaire a été diligentée, l’officier de police n’a pas été suspendu de ses fonctions. Il a continué durant toute cette période à exercer librement, narguant ainsi la famille du défunt et tous ceux qui se sont indignés contre son acte ignoble : s’acharner cruellement contre un citoyen, menotté et dans un commissariat.Cette situation insupportable, n’a pas désarmé Mme Zoubida AIT SIRAHAL. Soutenue par de nombreuses associations et après avoir interpellé différentes instances, mené à Paris un sit-in devant l’Ambassade du Maroc, pour exiger la tenue d’un procès et l’arrêt des tergiversations et les renvois incessants des audiences du procès, un jugement a été rendu le 1er mars 2005 : condamnation de l’officier de police Mohamed KHARBOUCH à 10 ans de prison ferme.– En dépit de ce jugement, le coupable n’a pas été interpellé, ni démis de ses fonctions.Il a usé de son droit de faire appel, pour rester libre et pour continuer à exercer ses fonctions sans aucune mesure disciplinaire à craindre de la part de sa hiérarchie ou du ministère de l’Intérieur… ! Le coupable, usant de ses relations et de son statut, un jugement plus clément a été rendu en appel, le 11 mai 2006 : 2 ans de prison ferme !!!Devant cette mascarade, la famille se pourvoit en cassation et le 7 avril 2007, ce jugement en appel a été annulé.Ce n’est que le 28 novembre 2008, qu’un nouveau jugement a été rendu en Appel : 10 ans de prison ferme.– Mais de nouveau, les avocats du coupable se pourvoient en cassation et le tortionnaire sort du tribunal libre, en attente de la décision de la Cour de cassation… qui tarde à venir…– Nouvel appel de Mme Zoubida AIT SIRAHAL en date du 16 mars 2010Je suis une simple concierge d’immeuble parisien qui trime pour éduquer ses enfants et maintenant pour assurer les frais inhérents à la défense de la mémoire de mon époux Mr Mohamad Ait SI RAHAL, tué par l’officier supérieur Mohammed KARBOUCH qui jouit d’une impunité totale et du soutien d‘une justice aux ordres du plus offrant en dirhams.8 ans auparavant, mon conjoint immigré marocain de 52 ans décédait à l’hôpital IBN ZOUHR à Marrakech quelques heures après avoir subi des tortures par cet officier supérieur tortionnaire (suite à une banale altercation) …Notre famille achevait de passer d’excellentes vacances quand l’irréparable à eu lieu la veille de notre retour en France.Depuis le 25/07/2002 jour de la mort de mon mari, mes enfants, Achraf, Fahd, Wassime et moi même n’avons eu de cesse de déployer tous les recours auprès de l’administrationMarocaine afin que ce fonctionnaire hors la loi et coupable de ce crime odieux soit jugé et mis au ban de la police.Après une mobilisation des associations et un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris, ainsi qu’une campagne de pétition relié par des sites Internet de la communauté marocaine en Europe, la justice a condamné l’officier supérieur, Mohamed KARBOUCH, à 10 ans de prison.Justice avait été rendue!!– Je me suis empressée de remercier mes soutiens, mais rapidement j’ ai pris conscience de vivre dans un Maroc sombre de l’impunité et du crime protégé.D’appels en appels l’officier supérieur, KARBOUCH, est toujours libre 8 ans après son acte MEURTRIER.Accompagné de ses avocats, il me nargue en me disant «tu ne fais que perdre ton temps et ton argent car tu seras toujours qu’une femme zmagriaya, nous nous sommes les Oulad el blad!!». Durant ces 8 années de calvaire je suis partie au Maroc plus de 50 fois pour arpenter les couloirs sinistres des palais de justices… Mon dernier voyage datant à ce jour du 2O novembre 20O9.L’ASDHOM exige :L’arrêt des atermoiements de la justiceLa radiation du coupable du corps de policeL’aboutissement de la procédure judiciaire toujours en vigueurL’ASDHOM réaffirme son soutien et sa solidarité à l’épouse du défunt et exige que justice soit faite.ASDHOM79, rue des Suisses 92000 Nanterreasdhom@asdhom.org www.asdhom.org -
L’Association Ouest Africaine des Avocats appelle à la libération des prisonniers politiques sahraouis au Maroc
Abuja (Nigeria), 18/04/2010 (SPS) L’Association Ouest-Africaine des Avocats a appelé, samedi à Abuja, à la libération des prisonniers politiques sahraouis au Maroc et particulièrement les grévistes de la faim, dans une déclaration de son Secrétaire général, Fimi Falana, cité par un communiqué de l’ambassade sahraouie au Nigeria.
« Nous lançons un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus sahraouis en grève de la faim dans les prisons du Maroc, et demandons aux Nations Unies de s’acquitter de ses responsabilités de protection des civils sahraouis dans les zones occupées de Sahara occidental », a souligné l’Association, selon la même source.
Elle a en outre requit « l’élargissement » du mandat de la Minurso à la surveillance et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, réaffirmant sa « solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance ».
Relevant la similitude entre les combats de libération des peuples d’Afrique du sud, du Zimbabwe et de la Namibie avec celui du peuple sahraoui, l’Association a appelé l’UA et l’ONU à accélérer « la décolonisation » du Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique
Elle a enfin invité les représentants de la société civile, les mouvements syndicaux et les médias nigérians à « sortir dans la rue pour condamner l’occupation marocaine du Sahara occidental et ses violations continues contre les civils sahraouis ». (SPS)