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  • Le silence de Rabat sur les débats au Conseil de Sécurité de l’ONU

    Une dépêche de l’agence EFE rapporte la déclaration du président japonais du Conseil de Sécurité, Yukio Takasu. Une déclaration qui ne manque pas d’importance puisqu’il indique que le CS de l’ONU est « déçu » par les résultats nuls des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qu’il trouve que « seulement des négociations de bonne foi peuvent aboutir à une solution ».
    La nouvelle a été omise par la presse marocaine qui ne s’abreuve que des dépêches mensongères de la MAP. Celle-ci a omis une grande partie de la déclaration du M. Takasu. Certains passages dérangent, paraît-il : « Nous demandons aux parties d’être innovatrices et créatrices… », « Il y a quelques idées pour essayer de sortir du point mort dans lequel se trouve le processus de négociations initié par l’ONU en 2007, même s’il a signalé qu’ils n’ont « encore aucune conclusion », « le Conseil de Sécurité est déçu par le résultat des négociations… »

    La MAP, toujours fidèle à sa mythomanie, a attribué à M. Takasu des déclarations qu’il n’a pas faites : « Le Conseil a exprimé à M. Ross sa forte appréciation et son soutien pour ses efforts en vue de parvenir à une solution politique, juste, définitive et mutuellement acceptable », « les membres du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, ont, également, «encouragé à l’unanimité les parties à poursuivre de bonne foi et sans conditions préalables, le processus de négociations sous les auspices de l’Onu en vue de parvenir à cette solution politique, juste, définitive et mutuellement acceptable ».

    Quel mystère se cache derrière l’omission de ces déclarations?

    Sans aucun doute, le Maroc se trouve sous pression de la communauté internationale fatiguée d’un conflit qui dure depuis 35 ans et que le Maroc ne veut pas résoudre conforté par le statu quo, la répression des sahraouis et le pillage des richesses naturelles du Sahara Occidental.

    Les « idées » dont parle M. Takasu font trembler le roi Mohamed VI et ses acolytes.  Les grèves de la faim des militants sahraouis font écho dans les couloirs de l’ONU. Il est fort probable que la MINURSO soit chargée de la surveillance des droits de l’homme. L’étau se resserre peu à peu sur la politique de banditisme et de chantage de Rabat. La cause sahraouie marque des points. La persévérance du peuple sahraoui s’est avéré payante.
  • Image du jour : La couverture de l’hebdomadaire « Al Michâal »

    Dans le royaume de Mohamed VI, le Maroc, où la propagande véhiculée par la MAP et consorts sur les avancées du pays font rêver beaucoup d’âmes innocentes, où le Commandeur des Croyants ne rate pas une prière de vendredi, les femmes et jeunes filles marocaines sont de plus en plus jetées dans les emprises de la prostitution. Pour cause, la situation sociale et économique qui ne cesse de se dégrader au moment où la fortune du roi et ses acolytes ne cesse de augmenter.

    L’hebdomadaire Al Michâal dans ce numéro apporte des éclaircissements sur l’implication de grandes personnalités marocaines dans des sales affaires à travers les relations avec les prostituées.

  • Le gouvernement local ourense donne 35.000 euros pour l’accueil d’enfants

    Le Conseil Municipal d’Ourense, région de Galice, maintient cet été le programme d’accueil d’enfants sahraouis, russes et sénégalais avec une inversion d’environ 35.000 euros. Ce chiffre sera destiné fondamentalement aux soins de santé des enfants qu’ils ne trouvent pas chez eux, surout la santé bucodentale.

    La plus grande partie est dédiés aux enfants sahraouis avec la collaboration de l’Association Gallègue de Solidarité avec le Peuple Sahraoui. Vingt-six enfants des camps de réfugiés du Sahara Occidental arriveront au mois de juillet pour passer leurs vacances de deux mois chez des familles d’accueil.

    Le Sahara Occidental est une ancienne colonie espagnole qui a été envahie par le Maroc en 1975. 
    Près de 10000 enfants sahraouis sont reçus chaque année dans toutes les régions espagnoles.

  • Quelle architecture pour le Maghreb ?

    La réalité du terrain dit qu’il existe des gens dans la région qui ont pris les armes, dans un premier temps contre le colonialisme espagnol puis pour refuser qu’on les fasse marocains ou mauritaniens.
    Par M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    «La construction d’un Maghreb arabe fondé sur la solidarité et la complémentarité constitue un atout essentiel pour l’instauration d’un développement solidaire dans l’espace méditerranéen», considérait M. Kamel Morjane, le chef de la diplomatie tunisienne, jeudi dernier, à l’occasion de la réunion des ministres des Affaires étrangères du groupe des 5+5 tenue à Tunis. Des paroles justes qu’aucun Maghrébin ne viendrait à nier. Sauf que pour pouvoir envisager sérieusement l’instauration de ce «développement solidaire dans l’espace méditerranéen», il faut qu’il y ait une normalisation du Maghreb permettant aux Sahraouis de se mettre au diapason des autres peuples maghrébins. Donc, à son tour, le Sahara occidental devrait pouvoir en finir, comme ses voisins, avec le processus de décolonisation. Prétendre un instant qu’il est possible de construire l’ensemble maghrébin alors que l’un des peuples qui le composent, et qui de plus se trouve être républicain, est maintenu contre sa volonté sous le joug colonial d’un trône, c’est prétendre que Ben Laden est prêt à raser sa barbe pour satisfaire les besoins biométriques de ses anciens alliés. La réalité du terrain dit qu’il existe des gens dans la région qui ont pris les armes, dans un premier temps contre le colonialisme espagnol puis pour refuser qu’on les fasse marocains ou mauritaniens. Et rien n’encourage à penser qu’ils vont ramollir et changer d’attitude parce qu’on se conduit avec eux en tyrans. Et, de ce fait, ils sont incontournables dans l’équation maghrébine. D’autant que rien n’encourage non plus à penser que l’Algérie pourrait un jour larguer ses principes pour construire le Maghreb sur le cadavre sahraoui. Car, pour l’Algérie, «il ne s’agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maroc ne se limite pas seulement au Maroc et à l’Algérie. Il faut que tous les peuples qui sont dans cet ensemble trouvent leur place», disait Yazid Zerhouni, il y a deux ans, en réponse aux habituelles réflexions marocaines sur la réouverture de la frontière. Récemment, Abdelaziz Belkhadem n’en disait pas moins lorsqu’il affirmait qu’il ne pouvait y avoir de Maghreb avec la question du Sahara occidental en suspens. Une question qui empoisonne l’atmosphère maghrébine quand qu’Israël empoisonne celle méditerranéenne.
  • Une ONG danoise appelle à la libération des prisonniers politiques sahraouis et au respect des droits humains au Sahara Occidental

    Copenhague (Danemark), 16/04/2010 (SPS) L’organisation danoise, Afrika Kontakt (AK) a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies et le gouvernement danois à « exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il libère les prisonniers politiques sahraouis et garantisse le respect et la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur du Japon, M. Yukio Takasu, et la ministre danois des Affaires étrangères, Mme Lene Espersen, AK a appelé à libérer « immédiatement et sans condition » tous les militants sahraouis des droits humains dans les prisons marocaines et « prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir leur intégrité physique et psychologique ».

    L’ONG a également exigé la garantie, « en toutes circonstances », que les défenseurs des droits humains au Sahara Occidental et au Maroc « soient en mesure de mener à bien leurs activités relatives aux droits de l’homme légitimes sans crainte de représailles et libre de toutes restrictions ».

    Enfin, l’Organisation joint sa voix à la campagne internationale, appelant à l’arrêt du pillage et d’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. (SPS)
  • L’Université de Leipzig accueille un séminaire sur les droits de l’homme au Sahara Occidental

    L’Université de Leipzig a accueilli, jeudi, un séminaire public sur l’état des droits de l’homme au Sahara Occidental avec la participation de nombreux étudiants et animé par des médecins en présence du représentant du Front Polisario dans la région de Saxe, Mohamed Abba Dkhil.
    Parmi les médecins assistant au colloque prganisé par l’Association de droits de l’homme de la ville, le docteur Cutter Thomas, de l’Université de Leipzig, le docteur D.Hikakreker de l’Université de Berlinn Sand Kilro de l’Université de Brême et de Paris.
    Les discussions ont été également suivies par de nombreux étudiants et représentants de la société civile d’Allemagne.
    Après les interventions des conférenciers, la parole a été donnée au diplomate sahraoui qui a apporté des informations sur les derniers développements dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, en insistant sur la gravité de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.
    A la fin du séminaire, l’association a déclaré son intention de suivre la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et d’organiser une journée d’étude sur le sujet.

  • Des eurodéputés de la Gauche européenne réaffirment le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui

    Madrid, 1604/2010.- Des eurodéputés du groupe Gauche Unitaire Europe-Gauche vert Nordique (GUE/NGL) ont réaffirmé le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et appelé à la surveillance et la protection, par l’ONU, des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
    « Le Maroc a profité de l’inertie de la communauté internationale, de l’indifférence et la complicité de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre les sahraouis dans les territoires occupés, qui manifestent pacifiquement et qui sont victimes de détentions, d’enlèvements, de tortures et de disparitions », soulignent les parlementaires européens dans une lettre adressée au Ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
    La lettre a été remise au ministère espagnol des AE par une délégation de ce groupe parlementaire européen, conduite par l’eurodéputé de la Gauche Unie (IU), Willy Meyer, au terme d’une rencontre tenue à Madrid sur « La politique européenne de voisinage : le « statut avancé » UE-Maroc et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Dans leur missive, ils ont rappelé notamment, que depuis le retrait de l’Espagne en 1975, le Sahara occidental a était « occupé illégalement » par le Maroc, comme confirmé par les nombreuses résolutions des Nations Unies, et affirmé qu’aucun pays du monde « ne reconnaît » la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    Dans ce sens, les eurodéputés ont appelé à la mise en œuvre de la résolution 1817 du Conseil de Sécurité de l’ONU pour parvenir à une « solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
    Devant la grave situation dans les territoires sahraouis occupés, marquée par les violations systématiques des droits de l’homme, ils ont demandé à Moratinos en tant que ministre de la Présidence espagnole de l’UE « d’exiger au Maroc la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, la fin de la répression et le respect des libertés fondamentales, d’opinion, d’expression, d’association et de manifestation dans ces territoires, ainsi que la reconnaissance des associations sahraouies des droits de l’homme ».
    Enfin, ils ont souligné que « le moment est venu pour que l’ONU harmonise la mission de la MINURSO avec les celles des autres missions de maintien de la paix déployées dans le monde, et de s’assurer qu’elle inclut l’observation et les rapports réguliers sur les violations des droits de l’homme ». (SPS)
  • Les prisonniers politiques sahraouis se trouvent dans un état de santé « grave » (comité de suivi)

    Territoires libérés du Sahara Occidental, 16/04/2010.- Le comité de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines a qualifié dans un rapport l’état de santé des grévistes de la faim de grave, indique jeudi un communiqué parvenu à SPS.
    Les grévistes entament leur 29e jour de grève de la faim à la prison de Salé, ajoute le comité, appelant la communauté internationale à « intervenir en urgence pour sauver la vie de ces prisonniers politiques d’une mort imminente et éviter une catastrophe humaine ».
    La plupart des grévistes souffrent d’insuffisance fonctionnelle rénale, de difficulté respiratoire, d’hypotension tandis que d’autres éprouvent des douleurs aiguës au niveau de l’estomac et du cœur.
    Par ailleurs les prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Tiznit (Maroc) se trouvent dans un « état critique » à leur 27eme jour de grève de la faim.
    Dans les prisons de Taroudant, Ben Slimane et Kenitra, les prisonniers politiques sahraouis poursuivent pour leur 11ème jour de grève de la faim, alors que leur état de santé se détériore du jour au jour dans une totale ignorance de la part des autorités pénitentiaires.
    Au moins 57 prisonniers politiques sahraouis se trouvent encore dans les prisons marocaines, dont 38 en grève de la faim illimitée depuis plus de quatre semaines, rappelle-t-on. (SPS)
  • Cinq ONG suédoise appellent leur gouvernement à user de son pouvoir pour mettre fin à la situation des prisonniers politiques sahraouis

    Stockholm, 16/04/2010 (SPS) Cinq organisations non gouvernementales suédoises, SweFOR, Commission internationale de juristes (section suédoise), Sahara action, Centre Olof Palme et Emmaüs, ont adressé jeudi une lettre à la ministre de la Culture, Lena Adelsohn Roth, appelant leur gouvernement à « user de son pouvoir pour garantir aux prisonniers de conscience sahraouis des jugements équitables ou la libération immédiate. »
    Sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans la prison de Salé (Maroc) depuis plus de 6 mois sans jugement et mènent une grève de la faim illimitée à partir du 18 mars dernier pour exiger « un procès équitable ou leur libération immédiate », ont rappelé les ONG, citant parmi ces militants, Brahim Dahan, qui avait obtenu en novembre dernier le prix Per Anger.
    Les sept militants sont des personnes qui jouent un « dominant » dans la lutte pour le respect et la protection des droits de l’homme, afin de mettre fin « aux violations et les souffrances dont sont victimes la population sahraouie vivant sous l’occupation marocaine, ont elles ajouté.
    « Nous attendons du gouvernement d’utiliser tous les canaux à travers l’UE ou bilatéralement pour assurer le respect des droits de l’homme au Maroc, dans les territoires occupés du Sahara occidental et que les paroles soient suivies par des actes », a conclut la lettre.
    Des copies similaires de cette lettre ont été adressées au Ministère suédois des affaires étrangères et au Forum pour l’histoire vive, selon le représentant du Front Polisario en Suède, Brahim Mokhtar. (SPS)

  • Il met sur le même plan le pays colonisateur et le peuple colonisé. Quand Ban Ki-Moon ignore le droit international

    Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, a présenté le 6 avril 2010 son rapport sur le Sahara occidental qui servira de base à la résolution que le Conseil de sécurité doit adopter le 30 avril. Il prend acte de l’absence de résultat des négociations entre le Maroc et le Front Polisario mais sans proposer les moyens pour amener le Maroc à mettre un terme à ses manœuvres d’obstruction et à respecter le droit international.
    Il appelle à la poursuite des négociations pour aboutir  » à l’autodétermination du peuple sahraoui  » en faisant référence à une  » solution politique mutuellement acceptable « , mais n’annonce pas l’organisation du référendum qui permettrait au peuple sahraoui de choisir librement entre l’indépendance, l’autonomie ou le rattachement au Maroc. Le rapport ne dit pas un mot sur l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. Le rôle du secrétaire général ne devrait-il pas être de faire respecter le droit international fondé sur le droit des peuples (en l’occurrence le peuple sahraoui) à disposer d’eux-mêmes et de tout mettre en oeuvre pour achever le processus de décolonisation ?
    Ce rapport affiche un mépris de la situation de plus en plus critique des droits de l’homme dans les territoires occupés. Il renvoie dos à dos le pays colonisateur et le peuple colonisé.
    C’est intolérable ! Il ne fait aucun cas d’une récente proposition de son envoyé spécial, Christopher Ross, ni du rapport de la délégation du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, ni des nombreux appels lancés par des associations internationales des droits de l’homme (Amnesty international, Human Rights Watch, Front Line …), la délégation spéciale du Parlement européen, des personnalités et parlementaires de nombreux pays dans le monde pour que le mandat de la MINURSO soit étendu à l’observation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le CORELSO appelle les associations des droits de l’homme, partis et syndicats à intervenir auprès des pays membres du Conseil de sécurité (notamment la France) pour que la prochaine résolution sur le Sahara occidental affirme sans réserve le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et élargisse le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à la protection de la population sahraouie contre la répression.
    La Tribune des Lecteurs