Catégorie : Uncategorized

  • Réunion de la Commission de coopération algéro-vietnamienne à Alger avant fin 2010

    Une réunion de la Commission de coopération algéro-vietnamienne se tiendra à Alger avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris mercredi, en marge de la cérémonie de signature de 8 accords de coopération et mémorandums d’entente entre l’Algérie et le Vietnam.

    Les réunions bilatérales qui se sont tenues entre des ministres algériens et leurs homologues vietnamiens avant la signature de ces accords, ont été une occasion pour souligner la nécessité d’un échange d’expériences dans plusieurs secteurs, notamment dans ceux de l’Agriculture, de l’Habitat, des PME-PMI et de l’Energie. Etaient présents à ces réunions, concernant la délégation algérienne, les ministres de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Belaiz, du Commerce, Hachemi Djaaboub, de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, de l’Artisanat et des PME-PMI, Mustapha Benbada, ainsi que le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
    Le gouvernement vietnamien était représenté par le ministre de la Justice, Ha Hung Cuong, le vice-ministre des Affaires étrangères, Doan Xuan Hung et le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Guyen Minh Quang.
    Les entretiens entre les membres des deux délégations ont révélé une « convergence de points de vue » entre les deux parties sur des questions internationales d’actualités, notamment sur la question du Sahara occidental et la nécessité de mettre en œuvre les résolutions des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, ainsi que la réforme du Conseil de sécurité.
    Les pays africains seront présents au forum de l’Organisation des pays de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), actuellement présidée par le Vietnam qui se tiendra le mois d’août, a-t-on par ailleurs indiqué.
    DZSCOOP

  • En solidarité avec les grévistes sahraouis : le Gouvernement sahraoui appelle à une journée de grève de la faim, samedi prochain

    Chahid El Hafed, 14/04.2010 (SPS) Le Gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a appelé mercredi, le peuple sahraoui, dans les camps de réfugiés, les territoires libérés, les territoires occupés et dans la communauté sahraouie à l’extérieure, à entamer à partir de samedi prochain, une grève de la faim en guise de solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim depuis plus 4 semaines dans les prisons marocaines.
    « Tous les Sahraouis là où ils se trouvent sont appelés à observer une grève de la faim de 24 heures à partir de samedi 17 avril 2010 » en signe de solidarité avec ces grévistes, a indiqué un communiqué du Gouvernement parvenu à SPS.
    Le communiqué appelle également à l’organisation des sit-in devant les établissements publiques, afin d’exprimer le soutien et la solidarité avec les grévistes, qui mènent une grève illimitée de la faim depuis le 18 mars dernier, pour réclamer leurs droits à des procès équitables où la libération immédiate et inconditionnelle. (SPS)
  • Les Eurodéputés demandent au Conseil de sécurité d’élargir la mission de la MINURSO à la protection des droits de l’homme

    Bruxelles, 14/04/2010.- L’Intergroupe « Paix pour le Sahara occidental » du Parlement européen a adressé mercredi une lettre aux membres au Conseil de sécurité pour qu’ils assument leur devoir d’agir pour que le monitoring des droits de l’homme au Sahara occidental soit inclus, dorénavant, dans le mandat de la MINURSO.
    « Les attaques contre les libertés fondamentales se sont aggravées, et les défenseurs sahraouis des droits de l’homme en sont les premières victimes. Plus de 36 prisonniers de conscience sahraouis sont en grève de la faim illimitée depuis plus de trois semaines. Cette situation qui nous interpelle, ne peut et ne doit laisser indifférent le Conseil de sécurité, qui dans le cadre de ses responsabilités, a le devoir d’agir pour que le monitoring des droits de l’homme au Sahara occidental soit inclus, dorénavant, dans le mandat de la MINURSO », écrivent les députés signataires de cette lettre, dont le président de l’Intergroupe, l’allemand Norbert Neuser.
    Il s’agit-là, soutiennent-ils, de « remédier à une injustice intolérable, de combler un vide dans la mission de paix au Sahara occidental, laquelle ne peut être ni exceptée, ni exonérée d’un devoir qui est celui de toute la communauté internationale vis-à-vis du peuple sahraoui ».
    En tant que parlementaires européens, membres de l’Intergroupe, formé de députés de différents groupes politiques composant le PE, ils indiquent dans leur lettre qu’ils suivent « avec intérêt et préoccupation la situation au Sahara occidental ».
    « Nous avons à cœur de voir ce conflit prendre fin pacifiquement grâce à la concrétisation du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination », espèrent-ils. Dans ce document, l’Intergroupe a également émis des observations après la lecture du rapport du secrétaire général, M. Ban Ki-moon, sur le Sahara occidental.
    « Le conflit du Sahara occidental étant un problème de décolonisation, il est de la responsabilité des Nations unies de lui apporter une solution définitive en assurant le respect et l’application de leurs résolutions pertinentes, garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », ont soutenu les eurodéputés. Ils estiment que le respect et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental « incombent d’abord à l’ONU ».
    « Ceci est d’autant plus urgent, que nous avons assisté ces derniers temps à une véritable détérioration des conditions des droits de l’homme et à une situation à la limite du tragique des populations civiles sahraouies se trouvant sous occupation marocaine », insistent-ils.(SPS)
  • Empêchement à Bruxelles d’une manifestation en faveur des Sahraouis : une ONG belge dénonce

    Bruxelles, 14/04/2010.- Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui a dénoncé mercredi les manipulations de l’ambassade du Maroc en Belgique qui a ameuté ses troupes pour empêcher une manifestation demandant à ce pays d’accepter que l’observation et le respect des droits de l’homme soient compris dans le mandat de la MINURSO.
    « Nous sommes à Bruxelles, dans un espace démocratique, où les Belges entendent protester pour défendre simplement les droits des Sahraouis et pour aussi protéger les gens qui font la grève de la faim et qui sont vraiment dans une situation catastrophique sur le plan humain », a déclaré le président du comité, le sénateur Pierre Galand, qui a eu à subir, à proximité de l’ambassade et en présence des forces de sécurité, l’hostilité presque physique et les agressions verbales des manifestants marocains déchainés.
    « L’ambassade du Maroc a évidemment mobilisé ses troupes pour qu’on ne puisse pas s’exprimer, c’est une autre façon de voir la démocratie », a ironisé M. Galand qui a été forcé d’annuler la manifestation sur conseil des forces de sécurité, et pour éviter la confrontation et protéger ainsi la vingtaine de membres du comité qui ont répondu à l’appel.
    « Nous ne sommes pas d’accord et nous sommes ici en Belgique et je suis un citoyen belge et j’ai le droit de m’exprimer », s’est insurgé M. Galand, qui a déploré la manière « scandaleuse, inacceptable et anti-démocratique » avec laquelle les manifestants marocains ont utilisé l’autorisation qui leur a été accordée pour s’exprimer.
    « Cette autorisation étant accordée par la police. On voit comment elle s’exprime, c’est une mobilisation ad hominem, c’est scandaleux et c’est insupportable », a déclaré Pierre Galand qui attend des forces démocratiques en Belgique, qu’elles « assurent la protection et la libre-expression des citoyens ».
    Déplorant l’annulation de cette manifestation, Hilt Teuwen, secrétaire générale du Comité belge de soutien au peuple sahraoui, et gestionnaire de programme Moyen-Orient à Oxfam-Solidarité en Belgique, a insisté, pour sa part, sur le fait qu’ »à travers cette manifestation devant l’ambassade du Maroc le comité voulait seulement demander le respect des droits de l’homme dans les territoires occupés par l’armée marocaine ».
    « Malgré l’obtention d’une autorisation, on ne peut pas exercer notre droit à notre libre-expression, et donc ce qui se passe ici, c’est que nos droits de l’homme sont aussi bafoués comme ceux des Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc », a-t-elle constaté.
    Le représentant de l’ONG internationale CNCD opération 11.11.11 M. Pol Charles pense, pour sa part, que la présence d’une telle troupe de Marocains, contrairement aux actions précédentes, ne prouve qu’une seule chose, « il y a un certain espoir par rapport à l’avènement imminent d’une solution au conflit ».
    « Cet espoir qui les embête s’explique par deux choses : la première elle concerne Christopher Ross, qui est plus motivé par le fait que le président Barack Obama est là, et par ce que les Etats-unis ne veulent pas que ce conflit s’amplifie comme les autres, et la deuxième c’est l’action des organisations internationales, comme Amnesty International, qui ont fait des voyages au Sahara occupé et témoigné contre les pratiques marocaines », a-t-il expliqué.(SPS)
  • Des ONG américaines appellent M. Ban à soutenir la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental

    New York, 14/04/2010.- Les ONG américaines Human Rights Watch (HRW) et Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights (RFK center) ont appelé le secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-moon, à soutenir la mise en place d’un mécanisme onusien de protection des droits de l’homme au Sahara occidental.
    « Nous vous écrivons pour vous demander instamment de soutenir, au niveau du Conseil de sécurité, la mise en place d’un mécanisme onusien, à travers la Minurso, en vue de protéger et de contrôler les droits de l’homme au Sahara occidental », ont souligné les deux ONG dans une lettre adressée à M. Ban. HRW et RFK Center ont rappelé que la mise en place en 1991 de la Minurso avait notamment pour objectif l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, déplorant le fait que « deux décennies après, ce référendum n’ait pas pu encore se tenir ».
    Pour ces deux ONG, « il est temps pour les Nations unies de conformer la mission de la Minurso avec les autres missions de maintien de la paix à travers le monde, particulièrement en ce qui concerne la protection et le contrôle des droits de l’homme ».
    « Le peuple sahraoui souffre de graves violations des droits de l’homme, aux plans individuel et collectif à travers des campagnes de répression, d’arrestation, d’enlèvement et de procès sommaires intentés à l’encontre des Sahraouis, menées par les autorités marocaines », ajoutent les deux ONG américaines.
    Les organisations de défense des droits de l’homme, à l’instar d’Amnesty International et HRW ont déploré, à maintes fois, dans leurs rapports, les violations des droits de l’homme commises par le Maroc, ont elles encore indiqué.
    Les deux organisations ont rappelé, aussi, qu’en 2006, le Haut commissariat aux droits de l’homme de l’Onu avait mené une mission dans les territoires sahraouis pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme, déplorant le fait que le rapport de cette mission « n’ait pas encore été publié à ce jour ». (SPS)
  • Rencontre entre les militants du Sahara occidental et les députés du GUE/NGL à Madrid sur les relations UE-Maroc

    Rencontre entre les militants du Sahara occidental et les députés du GUE/NGL à Madrid sur les relations UE-Maroc
    Hôtel Rafael Atocha, Mendez Alvaro, 30-28045 Madrid

    Avec pour objectif d’identifier les domaines clés de pression politique sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, le groupe GUE/NGL du Parlement européen accueillera aujourd’hui des militants des droits de l’homme sahraouis, y compris Aminetu Haidar, aux Journées d’étude du groupe à Madrid.
    Le débat spécial sur les relations UE – Maroc et droits sahraouis commencera à 11 h et, après le débat, une délégation de parlementaires GUE/NGL et des militants se rendront au ministère des affaires étrangères pour y déposer une lettre sur la question du Sahara occidental au ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.
    Aminetu Haidar est militante des droits de l’homme sahraouie et activiste politique pour l’indépendance du Sahara occidental du Maroc. Depuis le retrait de l’Espagne de son ancienne colonie en 1975, le Sahara occidental est illégalement occupé par le Maroc malgré plusieurs résolutions de l’ONU.
    Journées d’études de la Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique : 12-15 avril 2010
    Contacts Presse à Madrid : David Lundy 0032 485505812
    GUE/NGL PRESS:
    Gianfranco Battistini + 32 475 64 66 28
    Sonja Giese + 32 486 94 50 21
    David Lundy + 32 485 50 58 12
    www.guengl.eu
  • SAHARA OCCIDENTAL : Ban Ki moon, otage du Maroc ?

    Le dernier rapport de M. Ban Ki-Moon sur le Sahara Occidental suscite des questionnements sur son «impartialité».
    « Après deux décennies d’échec dans sa mission d’organiser un referendum d’autodétermination du peuple sahraoui comme convenu dans le plan de règlement de 1991, nous sommes parvenus à la conclusion que l’ONU est incapable de faire face aux entraves marocaines et d’honorer ses engagements quant à l’organisation d’un referendum libre et régulier » écrit dans sa lettre au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, le président sahraoui Mohamed« profondément déçu ». En sus de cette « incapacité », Mohamed Abdelaziz critique vertement ce rapport qui donne une image erronée de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, malgré tous les témoignages des sahraouis et des ONG internationales. Le président sahraoui suggère à Ban Ki-moon de revoir sa copie et d’accorder « un intérêt particulier » au mandat de la Minurso dont la mission principale est « garantir l’organisation d’un referendum libre et régulier et annoncer ses résultats, au volet politique du dernier conflit colonial en Afrique, aux droits de l’homme qui sont violées et aux ressources naturelles que le Maroc, pille avec la complicité de certains pays européens. Mohamed Abdelaziz qui soupçonne le SG de l’ONU de « soutenir » le rejet du Maroc de tout référendum actuellement refuse de « contenir » la mission de la Minurso dans le » contrôle de l’occupation illégale du Sahara occidental ». 
    Le représentant du Front Polisario en Espagne, Bouchraya Beyoun et le coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M’hamed Kheddad, préviennent. Selon le premier, l’imposition du plan d’autonomie au Sahara Occidental qui propose le Maroc aboutirait à l’instabilité dans la région et au retour aux armes pour défendre la cause sahraouie. « L’intransigeance » marocaine et le manque de réaction de l’ONU et de pays comme l’Espagne et la France ont emporté le peuple sahraoui « sur le bord du précipice » dit-il précisant, primo, que le Polisario « n’est pas prêt à perdre plus de temps dans des réunions sans résultat » ni à faire « davantage de concessions » deusio, si Christopher Ross, échoue « il n’y aura pas d’autre médiateur ». « Face à l’arrogance du Maroc et la soumission de l’ONU aux pressions de la Franc,e le Polisario ne restera pas les bras croisés » avertit le second. 
    Ban Ki-moon continuera t-il à regarder ailleurs ou prendra t-il le soin d’écouter les cris de cœur des sahraouis et les deniers appels des ONG comme Amnesty International, Human Rights Watch et le Robert F. Kennedy Center for Justice & Human Rights sont reconnues pour leur travail sur les questions des droits humains ?

    Boukrine

  • Casablanca ; grand meeting des sans-droit au logement de dignité

    Par Ali Fkir, 13/4/2010
    Les représentant-es des quartiers populaires de toutes les préfectures de Casablanca (Maroc) ont tenu une réunion (le mardi 12 avril ) au siège d’Annahj Addimocrati.
    Ils ont décidé, entre autres, d’organiser:
    un grand meeting des sans-droits au logement de dignité, le dimanche 18 avril à 16h30
    au stade de la commune urbaine de Sidi Beliot à coté de HAYAT REGENCY et au voisinage du siège de la voie démocratique.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
    Source : Blog de solidarité avec le Maroc, le Sahara Occidental et ailleurs
  • Le président de la République « profondément déçu » par le dernier rapport soumis au Conseil de sécurité

    Bir Lehlu (territoires libérés), 14/04/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, s’est dit « profondément déçu » par le dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».
    « Après deux décennies d’échec dans sa mission d’organiser un referendum d’autodétermination du peuple sahraoui comme convenu dans le plan de règlement de 1991, nous sommes parvenus à la conclusion que l’ONU est incapable de faire face aux entraves marocaines et d’honorer ses engagements quant à l’organisation d’un referendum libre et régulier », a affirmé le président de la République dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, dont une copie est parvenue à SPS.
    « Ayant échoué à refléter de manière honnête et objective les événements de l’année dernière, le rapport présente malheureusement au Conseil de sécurité une image erronée sur la situation au Sahara Occidental et les facteurs entravant le volet politique », a ajouté le président sahraoui.
    Soulignant « la partialité du rapport », le chef de l’Etat a indiqué qu’il fallait plutôt accorder un intérêt particulier au mandat de la Minurso, au volet politique du conflit, aux droits de l’homme et aux ressources naturelles.
    Concernant la Minurso, le rapport  » n’a pas réussi à mettre à jour les informations relatives à l’application d’un des plus importants éléments de la mission de la Minurso à savoir « garantir l’organisation d’un referendum libre et régulier et annoncer ses résultats » précisant que le paragraphe 78 du rapport prévoit la prorogation du mandat de la Minurso pour le maintien du cessez le feu uniquement. Ce qui signifie, a-t-il dit, que l’ONU reconnait qu’elle « admet les allégations marocaines selon lesquelles le referendum est impossible actuellement », a-t-il estimé .
    « Comment la mission de la Minurso pourrait-elle se limiter uniquement au contrôle de l’occupation illégale du Sahara occidental », s’est-il exclamé. Evoquant la situation des droits de l’homme dans la région, M. Abdelaziz a indiqué que le peuple sahraoui  » est choqué et déçu » par ce qui a été souligné par le rapport dans ce sens, relevant  » la grave dégradation  » de la situation des droits de l’homme dans la région à la suite de l’intensification par le Maroc de ses violations visant les défenseurs sahraouis des droits de l’homme ».
    Dans le même contexte, le président de la République a cité le rapport d’Amnesty International du 9 avril qui a qualifié six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus par le Maroc en octobre 2009 de  » détenus de conscience », rappelant qu’ils observent une grève de la faim pour la quatrième semaine consécutive.
    Il a également indiqué que « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines dont 36 grévistes de la faim sont dans un état « critique ». (SPS)
  • Répression marocaine dans les territoires occupés : Les partis politiques d’Amérique latine en appellent à l’ONU

    La conférence des partis et des forces politiques des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes a appelé l’ONU et l’UA à mettre un terme à la vague de répression marocaine contre la population sahraouie dans les territoires occupés.
    A la fin des travaux de la conférence, à laquelle a pris part le président nicaraguayen, Daniel Ortega, les participants ont condamné la répression et les violations des droits de l’homme au Sahara occidental par les autorités marocaines. Dans une recommandation adoptée par la conférence, neuf partis ont réclamé « la liberté de rassemblement, d’expression et de déplacement des civils sahraouis sous occupation marocaine », a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS. De son côté, l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Slimane Tayeb, a présenté un exposé sur les derniers développements de la question sahraouie, notamment le mouvement de grève de la faim observée depuis le 18 mars dernier par plus de 36 prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines.
    Le diplomate sahraoui a en outre mis en garde contre la vague de répression marocaine et la mobilisation des colons marocains contre les militants sahraouis des droits de l’homme qui rentraient d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis. Ont participé à cette conférence des délégations de partis politiques du Nicaragua, Costa Rica, Honduras, Guatemala, Mexique, Cuba, Salvador, Porto Rico et du Front sandiniste du Nicaragua.