Catégorie : Uncategorized

  • La prochaine réuion du Conseil de sécurité décisive » pour l’avenir du Sahara occidental

    PARIS – L’Association des amis de la RASD estime que la prochaine réunion du Conseil de Sécurité sera « à nouveau décisive » pour l’avenir du Sahara occidental. « Comme l’an dernier, va se poser la question de la nature du mandat de la Minurso. Cette mission de paix, impuissante à organiser un référendum d’autodétermination, mission qui lui est prescrite depuis 1991 par la communauté internationale. Va-t-elle enfin disposer de nouveaux moyens », s’est interrogé AARASD dans un éditorial de son bulletin d’information, à paraître cette semaine. Pour cette ONG française, « la toute récente fermeté manifestée par la communauté internationale a payé. Le Maroc a été contraint de céde face à la détermination d’Aminatou Haidar, en la laissant rentrer chez elle au Sahara occidental ».  
  • Venezuela : Chavez, huit ans déjà !

    Par Rym Boukhalfa.
    M. Hector Michel Mujica, l’ambassadeur du Venezuela, a animé hier une conférence de presse axée sur deux thèmes qui ont marqué ce pays depuis la révolution bolivarienne,- le coup d’Etat avorté contre le président Hugo Chavez et la célébration du 8e anniversaire de la restauration de la démocratie participative.
    Le diplomate a exposé les différents défis relevés par le gouvernement du président Chavez et relevé quelques indicateurs socio-économiques pour prouver l’actuelle expansion de Caracas. «Cette expansion revient en premier lieu à l’obtention du contrôle de l’entreprise nationale de pétrole durant le premier trimestre 2003 par le gouvernement.
    À partir de cette date, le PIB a quasiment doublé, en augmentant à 94,7% durant 5,25 ans, ce qui équivaut à un rythme annuel de 13,5 %», a-t-il déclaré, ajoutant que la majeure partie de cette croissance a été observée dans les secteurs hors hydrocarbures.
    Selon M. Mujica, le Venezuela a enregistré une nette victoire sur la pauvreté, qui est passée de 54% durant le premier trimestre de 2003 à 26% à la fin de 2008. Evoquant la crise qui a touché le Venezuela après la «grève pétrolière», le conférencier a affirmé que le marché du travail a noté d’importantes améliorations pendant cette dernière décennie, où «le taux du chômage a chuté de 11,3% à 7,8%». Selon lui, le défi le plus important de son pays, «est de mettre en œuvre un programme efficace de stimulation qui puisse maintenir l’économie dans une trajectoire de stable croissance», d’autant que les médias européens et américains qui «ont mené une campagne terrible contre le président Chavez» ont fait choux blanc. Les deux référendums qui ont eu lieu au Venezuela depuis 2004 ont démenti les propos tenus par les Etats-Unis et les pays européens et montré l’importante popularité du président Chavez.
    LA MINURSO DOIT INCLURE LE VOLET HUMANITAIRE
    La relation entre les deux pays a un caractère «exceptionnel» dit-il. Dans ce sens, il a annoncé que Sonatrach et PDVSA (l’entreprise nationale vénézuélienne de pétrole) sont en phase de négociations pour «conclure un accord permettant à Sonatrach de procéder à des forages et des explorations au Venezuela».
    Il a également annoncé que son gouvernement prévoit «d’organiser un déplacement pour quelques investisseurs algériens au Venezuela pour renforcer nos liens de coopération». Dans le domaine de l’enseignement et de la recherche scientifique, M. Mujica a déclaré que «19 étudiants vénézuéliens sont venus vendredi dernier en Algérie pour pouvoir parachever leur formation universitaire à l’IAP de Boumerdès». Les secteurs du transport et de la culture sont également au menu des négociations algéro-vénézuéliennes.
    L’ambassadeur du Venezuela n’a pas omis d’aborder la question du Sahara Occidental. Considérant son pays comme l’un des partisans de la cause sahraoui, M. Mijica a estimé que la Minurso doit remplir sa tâche, «c’est-à-dire l’organisation d’un referendum au Sahara Occidental» et inclure le volet des droits de l’Homme dans ses prérogatives. «C’est une demande qui est juste même le président de la commission européenne a abordé ce sujet des droits de l’Homme» a-t-il ajouté.
    Selon lui, «l’égalité internationale a une dette profonde auprès du peuple sahraoui». Pour clôturer son intervention sur le conflit sahraoui, l’ambassadeur a affirmé que la solution la plus judicieuse est que « le Conseil de sécurité décide une fois pour toutes de trancher pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental».
    Horizons

  • Sahara Occidental : Le mandat de la Minurso sera-t-il élargi ?

    Par Djamel B.
    Rabat arme ses colons pour agresser les Sahraouis dont le seul délit est d’être Sahraoui.

    Ban Ki-moon demande aux quinze membres du Conseil de sécurité de reconduire pour une année encore la mission des Nations unies au Sahara Occidental lancée en 1991 pour organiser un référendum d’autodétermination et de presser le Maroc et le Polisario, les deux parties en conflit, de reprendre «de bonne foi et sans condition préalable» leurs négociations sous les auspices de Christopher Ross, son envoyé spécial.
    Le secrétaire général des Nations unies qui reconnaît dans son rapport que les quatre rounds de négociations tenus dans la banlieue de New York, depuis juin 2007 et les deux réunions informelles organisées en Autriche et près de New York n’ont permis aucune avancée permettant d’ouvrir la voie à une cinquième série de négociations, voire à une solution politique mutuellement acceptable qui apporterait l’autodétermination au dernier peuple colonisé d’Afrique, n’a pas soufflé un mot sur la situation critique des droits de l’homme dans les territoires occupés et la décolonisation, le cœur du conflit. Pis, il met le colonisateur et le colonisé sur un pied d’égalité.
    Le patron des Nations unies ne prend même le soin de commenter les appels de toutes les ONG internationales spécialisées, y compris le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à élargir le mandat des «224 soldats et 276 civils» de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme.
    «Le Maroc a bombardé avec du napalm et du phosphore blanc la population sahraouie, empoisonné les points d’eau, massacré des enfants et des personnes âgées, et enterré dans des fosses communes des personnes vivantes», affirme Aminatou Haïdar. La militante sahraouie des droits de l’homme qui parle en connaissance de cause de la barbarie marocaine n’écarte plus la possibilité d’être assassinée à El Ayoun. De passage en Espagne, elle a plaidé cette semaine la création en «urgence d’un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l’homme dans les territoires occupés pour éviter un «Timor oriental». Rabat arme ses colons pour agresser les Sahraouis dont le seul délit est d’être sahraoui.
    Le Conseil de sécurité qui se réunira fin avril, réalisera-t-il que l’élargissement du mandat de la Minurso pourrait permettre un retour de la confiance qui ouvrirait la voie à des négociations conformément aux résolutions onusiennes ? Après l’épisodes Aminatou, les grèves de la faim et les agressions à Al Ayoun des militants des droits de l’homme par des colons chauffés à blanc, tout prête à croire que la prochaine réunion du Conseil de sécurité sera décisive.

    Horizons

  • Front Line « constate » la détérioration de la santé des Sahraouis grévistes de la grève de la faim

    Dublin (Irlande), 13/04/2010 (SPS) L’organisation des droits humains Front Line a constaté la détérioration de la santé des six prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim à la prison de Salé (Maroc), selon un communiqué de l’organisation irlandaise des droits humains, basée à Dublin, publié sur son site.

    « En raison de sa grève de la faim qu’ils poursuivent, l’état de santé de ces défenseurs des droits humains sahraoui est dans une détérioration croissante », a constaté Front Line, précisant qu’ils « souffrent de diverses maladies telles que la perte de conscience, la fatigue, les maux de tête, maux d’estomac, asthme, douleurs cardiaques et intestinaux et des difficultés à bouger ».

    Les six prisonniers politiques sahraouis ont été arrêtés le 8 Octobre 2009, à l’aéroport de Casablanca (Maroc) après une visite aux camps de réfugiés sahraouis, alors que la septième Mme Dagja Lachgar, a été remise en liberté provisoire pour des raison de santé, rappelle-t-on. (SPS)

  • Las noticias envenenadas del diario ABC

    Uno de los pilares de las sociedades democráticas es la facultad de cada persona, individualmente considerada, de poder expresarse, buscar, investigar, difundir y recibir informaciones con total libertad, garantía reconocida por disposiciones constitucionales y por instrumentos internacionales, que han sido el vivo reflejo de una lucha constante por la consolidación de esta libertad
    Tal es su magnitud, que la violación de esta libertad constituye una violación a la misma democracia. Esto significa que todas las personas deben tener a su alcance la mayor cantidad de fuentes de información.
    La libertad de expresión es la piedra angular en la existencia de una sociedad democrática y para la formación de la opinión pública. Pero esta noble tarea de comunicar debe observar principios morales que aseguren la responsabilidad y la ética profesional de los periodistas, y que sancionen las infracciones a esa ética. Serán estos límites éticos los que garanticen una prensa libre, veraz y verificada.
    Demasiado a menudo, periodistas irresponsables han repetido información no verificada y a menudo imprecisa en su prisa por ser el primero en reportar una noticia no verificada, poco referenciada, poco fiable, y sobre todo no contrastada con la opinion de las diferentes partes concernidas por esta información y sin dar a éstas la posibildad de responder.
    Esta es la trayectoria que sigue el diario neo-franquista ABC, cuyas tendencias nublan su juicio, al difundir esa abominable mentira sobre la pertenencia al Polisario de un terrorista maliense llamado Omar Sidahmed actualmente encarcelado en Mauritania por su presunta implicación en el secuestro de tres cooperantes españoles. Une prueba de su fidelidad a la traición legada de Arias y Navarro y José Solis.
    Con esta noticia, ABC, ha demostrado ser un establo donde se encierran una runfla de mercenarios que no les importa arruinar la vida de la gente, aunque sea a sabiendas que están equivocados. Para ellos, las famosas banderas éticas del periodismo: imparcialidad, objetividad, libertad de expresión y verificacion no son nada más que mitos encubridores de un negocio mediático que, en nombre de la libertad, se permite destilar cualquier informaci ó n aunque sea envenenada. Una situación generada por la necesidad de ofrecer une información aunque esta no tenga ningún fundamento profesional.
    Esta razon esta detras del comunicado que publicó, este martes, el Gobierno saharaui para desmentir las alegaciones publicadas por el diario español ABC sobre la vinculacion del Frente Polisario con el llamado Omar Uld Sid Ahmed Uld Hamma, conocido por el nombre de Omar el Saharaui, acusado por las autoridades mauritanas de haber participado en el secuestro de rehenes españoles en Mauritania hace cuatro meses.
    « El llamado Omar Uld Sid Ahmed Uld Hamma, conocido por el nombre de Omar el Saharaui, no es nativo del Sahara Occidental y no pertenece ni perteneció a ningún órgano ni del Frente POLISARIO ni del Estado Saharaui », indica el Gobierno saharaui en un comunicado del Ministerio de Información.
    El diario español ABC publicó en su edición del lunes, 12 de abril 2010, una noticia sobre el llamado Omar Ould Sid Ahmed Ould Hamma, conocido como Omar el Saharaui, acusado por las autoridades mauritanas de haber participado en el secuestro de rehenes españoles en Mauritania hace cuatro meses.
    En un despacho, y en la misma fecha, la Agencia de Noticias oficial marroquí, MAP, se apresuró en captar una mención del autor de la noticia de una presunta relación entre el acusado y el Frente POLISARIO, para esforzarse a convencer en una sola dirección; la de implicar el periódico español en una operación intencionada de distorsión y hacer de dicho periódico una prueba sobre esa presunta relación.
    Así, el Gobierno de la República Saharaui lamenta « la mención del nombre del Frente POLISARIO en este expediente por parte de un conocido periódico español como ABC ».
    Igualmente, la RASD condena « rotundamente los continuos intentos por parte del Gobierno Marroquí de ensuciar la imagen del Frente POLISARIO y la del Pueblo Saharaui en general, vinculando forzosamente sus nombres con toda actividad de terrorismo, tráfico de drogas y secuestros en la zona del Magreb y el noroeste de África ».
    Por último, el Estado Saharaui llama la atención de los medios de información internacionales para que acudan a « la precaución, precisión y objetividad, especialmente sabiendo que la MAP no escatima esfuerzos en falsificar hechos en violación del Código de Honor de Prensa con el único objetivo de dañar y ensuciar la noble y legítima lucha del Pueblo Saharaui y su único y legítimo representante el POLISARIO, por su inalienable derecho a la autodeterminación e independencia ».
    Como prueba de la mitomania de la MAP, aqui tiene una captura de un despacho sobre una presunta declaracion de Moratinos hecha a un diario digital llamado Ecoestrecho que todavia esta en construcción :
    Y aqui tienen una captura del diario Ecoestrecho para que vean que todavia esta en construccion :
  • Le Polisario ne peut rester les bras croisés devant « l’arrogance » du Maroc et la servilité de l’ONU (Khadad)

    Abuja, 13/04/2010.- « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant l’arrogance du Maroc et la servilité de l’ONU à abdiquer à la pression de la France », a déclaré le coordinateur sahraoui avec la Minurso, membre du Secrétariat national du Front Polisario, Mhamed Khadad, mardi à Abuja.

    Dans une interview au journal nigérien, « Leadership », paru mardi, M. Khadad a réitéré la volonté du Polisario à soutenir les efforts de l’envoyé personnel de l’Onu au Sahara Occidental et à collaborer avec lui dans le cadre de la mise en ouvre des résolutions onusiennes se rapportant à la décolonisation du territoire, notant toutefois « la disposition des Sahraouis à se défendre pour leur droit avec tous les moyens contre l’occupation marocaine ».

    Pour M. Khadad, « la France est impliquée directement dans la blocage du processus de règlement du conflit du Sahara Occidental en ce sens qu’elle adopte des positions contre la démocratie, sachant que le référendum est une consultation démocratique et qu’elle s’aligne contre les valeurs des droits humains à travers son veto contre l’élargissement des prérogatives de l’ONU à la surveillance des droits de l’Homme dan le territoire ».

    « La position de la France est en harmonie avec sa politique coloniale en Afrique qui cherche à mettre la main sur les ressources naturelles dans le continent au détriment de la stabilité, la sécurité et le développement de ses peuples », a-t-il déploré. (SPS)

  • L’inculpé dans l’enlèvement d’Espagnols en Mauritanie n’est pas sahraoui (Gouvernement)

    Chahid El Hafed, 13/04/2010.- Le Gouvernement sahraoui a affirmé, lundi à Chahid El Hafed, que le dénommé Omar Ould Sid Ahmed Ould Hamma, connu sous le nom Omar le Sahraoui, inculpé dans l’enlèvement des otages espagnols en Mauritanie, n’est pas originaire du Sahara Occidental et qu’il n’a jamais appartenu au Front Polisario, contrairement aux allégations parues récemment dans le journal espagnol ABC et antérieurement dans la MAP et EFE.
    « Le dénommé Omar Ould Sid Ahmed Ould Hamma, connu sous le nom d’Omar el Sahraoui n’est pas originaire du Sahara occidental n’appartient pas et n’a jamais appartenu à tout organe du Front Polisario ou de l’Etat sahraoui », affirme un communiqué ministère de l’Information parvenue à SPS.

    « Dans une tentative de mentionner une relation entre le Polisario et l’accusé, la MAP, à travers ses contacts avec l’auteur de l’article du journal ABC, tente d’impliquer le quotidien espagnol dans une distorsion délibérée de la réalité pour utiliser l’article du journal comme preuve de cette relation », a précisé le communiqué.

    « Le Gouvernement sahraoui déplore la mention du nom du Polisario dans cette affaire de la part d’un journal espagnol bien connu », a regretté le communiqué, condamnant énergiquement « la tentative de ternir l’image du Front POLISARIO et du peuple sahraoui en général, en liant leurs noms avec des activités terroristes, de trafic de drogue et d’enlèvements dans la zone du Maghreb et en Afrique du Nord ».

    Il a enfin appelé les médias internationaux de prendre toutes les précautions nécessaires à « l’exactitude et l’objectivité », sachant particulièrement que le MAP ne ménage aucun efforts, inclus la falsification des faits et la violation du code déontologique de la presse dans le but de salir altérer la noble et légitime lutte du peuple sahraoui et son représentant unique et légitime le Front Polisario, pour son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance ». (SPS)

  • Des députés latino-américains réclament de l’ONU la protection des droits humains au Sahara Occidental

    Caracas, 13/04/2010.- Des députés latino-américains ont réclamé de l’ONU, lundi à Caracas, d’étendre les prérogatives de la MINURSO à la protection à la protection des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, dans une lettre adressée au SG de l’ONU, Ban Ki-moon.
    Les députés réclament dans cette lettre, parvenue à SPS, « le respect des principes et dispositions de la Charte des Nations Unies, en particulier, la Déclaration de la Charte sur les territoires non autonomes », estimant que le Sahara occidental « n’est pas une exception ».
    Ils ont en outre averti des « conséquences graves » de l’incapacité de l’ONU d’organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    Au volet des droits de l’homme, les parlementaires ont condamné « la violation systématiques des droits civils, politiques et économiques de la population civile sahraouie dans les territoires occupés par le Maroc », si souvent « documenté et dénoncé par de nombreuses organisations internationales telles que la Haute Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty International et Front Line, entre autres ».
    « Nous sommes convaincus que seule une action active et décisive pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, si souvent négligé et reporté, permettra au peuple de ce territoire et toute la région de vivre enfin dans la paix et constituera un pas décisif vers l’élimination des derniers vestiges du colonialisme dans le monde », ont-ils conclu. (SPS)
  • Le Soir : Ban Ki-moon refuse l’assistance à une population en danger

    BAN KI-MOON REFUSE D’ÉLARGIR LES PRÉROGATIVES DE LA MINURSO
    Non-assistance à populations civiles en danger
    Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a refusé d’élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc.
    Tarek Hafid – Alger (Le Soir).- L’ONU n’est pas prête à assurer la protection des populations civiles vivant dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Le secrétaire général de l’ONU l’a, encore une fois, confirmé dans son récent rapport relatif à la situation au Sahara occidental. «Je suis préoccupé par la situation en matière des droits de l’homme. Chacune des parties accuse l’autre de violations commises à l’encontre des Sahraouis dans le territoire et les camps de réfugiés et toutes deux nient les accusations portées contre elles. J’appelle une fois de plus les parties à poursuivre le dialogue continu et constructif engagé avec le Haut- Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en vue de garantir le respect des droits de l’homme du peuple du Sahara occidental dans le territoire et dans les camps de réfugiés. Il est dans l’intérêt de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale de promouvoir le respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme et de veiller à ce que chacune des parties au conflit comprenne ses responsabilités à cet égard», indique-t-il dans son dernier rapport. On note que Ban Kimoon met le Maroc et le Front Polisario dans le même sac. Un fait des plus étonnants puisque dans ce même rapport, il reconnaît que les violations des droits de l’homme sont commises par les services et l’administration coloniale. «En août, six jeunes Sahraouis auraient été arrêtés à l’aéroport d’Agadir et les autorités marocaines les auraient empêchés de se rendre au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, où ils étaient invités par une organisation non gouvernementale locale à participer à une conférence avec des étudiants marocains et des représentants des camps de Tindouf et de plusieurs pays européens (…) En octobre, un groupe de militants sahraouis bien connus qui s’étaient rendus dans les camps de Tindouf, lors d’une visite largement médiatisée, a été arrêté à son retour avant d’être accusé de trahison par un tribunal militaire. La seule femme du groupe a été libérée de prison le 28 janvier pour raison de santé. Les représentants du Front Polisario m’ont écrit à plusieurs reprises pour me demander d’assurer la sécurité et la sûreté des Sahraouis et de les faire libérer des prisons marocaines (…) S’agissant de la détention, le 14 novembre (voir par. 7), de Mme Haidar, résidente de Laâyoune et éminente militante des droits de l’homme, les autorités marocaines ont déclaré qu’elle avait refusé d’indiquer la mention “nationalité marocaine” sur son formulaire d’immigration. Elles lui ont retiré son passeport marocain et l’ont expulsée vers les îles espagnoles des Canaries. Mme Haidar a commencé une grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote pour réclamer son retour chez elle, auprès de sa famille, à Laâyoune. Sa situation a retenu l’attention des médias du monde entier. Sa grève de la faim a fini par susciter l’intervention de hauts responsables de divers pays, dont l’Espagne, la France et les États-Unis. J’ai fait part de ma préoccupation au sujet de la santé de Mme Haidar et de la montée des tensions au ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé, et au ministre marocain des Affaires étrangères, M. Fassi-Fihri, que j’ai rencontré pour lui demander de résoudre cette situation. Après 32 jours, Mme Haidar a été autorisée par les autorités marocaines à retourner à Laâyoune et a suspendu sa grève de la faim», a relevé le secrétaire général de l’ONU. Il fera, toutefois, l’impasse sur les multiples atteintes que subissent au quotidien les populations, notamment les militants des droits de l’homme, actuellement en grève de la faim dans les prisons marocaines. Le seul acte relevé par Ban Kimoon sur de prétendues violations des droits de l’homme commises dans les camps de réfugiés a été rapporté par le ministre marocain des Affaires étrangères. Ce dernier a accusé l’Algérie et le Haut-Commissariat (HCR) d’être responsables de ces dépassements… Finalement, le secrétaire général de l’ONU n’aura donné aucune suite aux multiples demandes formulées par des personnalités et des associations internationales afin d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme. Comme ses prédécesseurs, Ban Ki-moon s’est contenté de reconduire la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.
  • Bravo les sans-droits de Casablanca !

    Par Ali Fkir, 12/4/2010
    Le Comité de dialogue désigné par les sans-droits au logement de dignité était composé de 17 personnes dont 15 représentant-es des quartiers populaires (8 femmes et 7 hommes), en plus des camarades Mohammed Abounasr (coordinateur du Comité de suivi) et Abdellatif Dchiche (président de l’AMDH – section de Casablanca -Maroc).
    Ce qui a été écrit à la veille de la rencontre :
    Un face à face inédit
    Au cours de leur AG de dimanche 4 avril 2010 au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie démocratique: la VD), les sans-droits au logement salubre ont fixé un nouveau plan de lutte.
    Le lundi 5 avril 2010, le camarade Mohammed Abounasr coordinateur du « COMITE DE SUIVI DU DOSSIER DE L’HABITAT A CASABLANCA » fut informé que le « Conseil de la ville de Casablanca » qu’il accepte (enfin) de rencontrer les représentant- es du mouvement des sans-logements salubres.
    Le mercredi 7 avril 2010, les représentant-es des victimes de l’exclusion, se sont retrouvé-es au sein du siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la VD). Un comité de négociation a été constitué: 15 représentant- es des quartiers populaires et 3 militants des droits humains dont le coordinateur du « COMITE DE SUIVI… », le camarade Mohammed Abounasr, et le président de l’AMDH-section de Casablanca, le camarade Abdellatif Adchiche.
    La réunion avec le conseil de la ville de Casablanca aura lieu le vendredi 9 avril 2010.
    Rappelons que jusqu’à présent toutes les parties concernées par ce dossier refusaient de dialoguer avec les représentant- es (les vrai-es) des quartiers populaires, prétextant que « ces gens ont leurs élus et que seuls ces derniers sont habilités à discuter avec les autorités et autres organismes concernés par les problèmes de l’habitat ».
    Première victoire des sans-droits. C’est la première fois qu’ils ont pu désigner démocratiquement leurs vrai-es représentant- es.
    souhaitons que toutes les parties concernées par les problèmes de l’habitat prennent au sérieux les revendications des sans-logements salubres et s’engagent à trouver des solutions adéquates.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
    Ali Fkir (8 avril 2010)
    NB: le côté comique de cet événement c’est de voir le face à face entre les vrai-es représentant- es des sans-droits de citoyenneté et des créatures enfantées par des mascarades makhzaniennes, et que celles-ci ne pourront dire que ce qu’on leur souffle de derrière le rideau du ministère de l’intérieur..