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  • Algérie : Dans l’attente d’un Adolfo Suarez algérien (El Pais)

    Le célèbre quotidien espagnole El Pais a titré aujourd’hui « Esperando a un Adolfo Suárez argelino« , dans l’attente d’un Adolfo Suarez algérien.

    Le journal espagnol compare l’époque du Président Bouteflika à l’époque du dictateur Franco « A la différence de ce qui s’est passé en Espagne après la mort de Franco et la transition vers la démocratie, le système de Bouteflika n’a pas prévu ou imaginé la possibilité d’un Adolfo Suarez. ».

    El Pais reste prudent en ajoutant « Les comparaisons sont toujours imprudentes, mais l’espérance d’une « Sortie » a l’Espagnole pourrait intéresser les algériens ».

    Le journaliste fait allusion à l’amnistie qu’a proposé Adolfo Suárez et tout le système mis en place dès 1976 avec la mise en place d’une constituante et la rédaction d’une nouvelle constitution adoptée par référendum national.

    Medias DZ

    Tags : Algérie, Présidentielles 2019, Bouteflika,

  • Maroc : pour qui sonne le glas ?

    Ecrit par Ali Anouzla

    Interprété de l’anglais par Salah Elayoubi

    Mohammed VI, Alias « le roi des pauvres», fait désormais partie du cercle des monarques les plus riches du monde. Il doit ce statut à un mariage contre nature entre pouvoir et affaires.

    Pour le quinzième anniversaire de son intronisation, Mohammed VI a prononcé un discours dans lequel il s’est interrogé «où sont passées les richesses du Maroc ? Et à qui ont-elles profité ?! »

    A peine la question était-elle posée qu’un flot ininterrompu de réponses ou l’ironie le disputait au sarcasme et à l’hilarité enflammait les réseaux sociaux et la toile. Pour la plupart des commentateurs, une seule réponse s’impose : « Le roi des pauvres les a volées ! », en clin d’œil au surnom décerné au souverain, par la presse française, au lendemain de son accession au pouvoir, en 1999.

    Pour la première fois donc, Mohammed VI reconnaissait publiquement, l’ampleur des disparités sociales, résultant d’une répartition inéquitable des richesses et avouait l’existence de « signes de pauvreté, de fragilité sociale et de graves inégalités parmi les Marocains. »

    A l’accroissement de la pauvreté et du chômage, est venu s’ajouter une spécifité du règne de Mohammed VI, la montée en flèche des inégalités. Dans son dernier rapport sur le développement humain, publié en 2014, l’ONU, classe le Maroc au cent vingt-neuvième (129°) rang, derrière des pays comme la Palestine et l’Irak, deux pays ravagés par la guerre et les attentats. Des résultats, dont le journal électronique « Lakome », disait en 2013 qu’ils suscitent des interrogations sur l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH) créée il y a huit (8) et qui a coûté, à ce jour, pas moins de onze (11) milliards de Dirhams, soit un milliard trois cent millions (1.300.000.000) de Dollars américains.

    Le roi des pauvres

    Suprême paradoxe du règne de Mohammed VI, après avoir été intronisé « Roi des pauvres », ce dernier est devenu, en quelques années, l’un des monarques plus riches au monde. Sa fortune a, en effet, explosé de cinq cents pour cent (500%), passant de cinq cents (500) millions de Dollars, à son intronisation, selon le journal Marianne, à deux milliards et demi (2.500.000.000) de Dollars, en 2013, selon le magazine Forbes.

    Poeple with money, la revue financière, a classé le locataire du « Bienheureux Méchouar », le palais royal de Rabat, au sommet de sa liste des « rois les plus riches », avec un revenu annuel estimé à cent vingt-huit millions (128.000.000) de Dollars. Le magazine a attribué cette augmentation exponentielle des revenus de l’intéressé, à son implication directe dans plusieurs projets d’investissement.

    Toutefois, aucun de ces magazines n’a fait mention du détail qui tue: Mohammed VI coûte bien plus cher à son peuple que d’autres chefs d’Etats de pays plus riches que le Maroc.

    La monarchie la plus coûteuse du monde

    La fortune de Mohammed VI suscite colère et indignation. En l’absence de statistiques pointues la concernant, certains marocains prennent pour argent comptant, les chiffres publiés. D’autres au contraire, en doutent et avancent que la fortune réelle est bien plus conséquente que ce qu’on veut bien publier.

    Un chiffre cependant, fait l’unanimité, celui du budget de la monarchie. Il tient une place à part dans la loi de finance du pays.

    Le gouvernement dirigé par les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD), dont on sait qu’il avait plaidé pour l’austérité, afin de compenser les effets de la crise économique mondiale, sur le Maroc, n’a pas hésité à gratifier d’un million (1.000.000) de dollars d’augmentation, le budget 2014 du palais royal, faisant passer ce dernier à deux milliard cinq cent quatre-vingt cinq millions et quatre cent quarante sept mille (2.585.447.000) Dirhams soit environ trois cent neuf millions (309.000.000) de Dollars, comme le spécifie la rubrique « Sa Majesté le Roi » de la loi de finance marocaine. Un chiffre qui inclut la rubrique «Frais du Souverain » d’un montant de soixante et un millions (61.000.000) de Dollars. Des chiffres dévolus à un seul homme et qui échappent à toute reddition des comptes. A titre de comparaison, le budget de la monarchie marocaine, représente cinq fois celui de la Grande-Bretagne, un pays au moins vingt (20) fois plus riche que le Maroc. Ce à quoi il faut ajouter que cinq (5) millions de marocains survivent avec moins de dix (10) Dirhams, soit moins de un Dollar dix-neuf (1,19) par jour, dans un pays où le salaire minimum est de moins de cinquante-cinq (55) Dirhams, soit six Dollars cinquante-huit (6,58) par jour.

    Un budget sacré et occulte

    Pour ajouter à l’indignation, le budget royal ne fait l’objet d’aucune discussion, ni en coulisses, ni lors des commissions préparatoires, ni en séance plénière, faisant des deux chambres législatives de simples outils d’enregistrement dès lors qu’il s’agit de la monarchie. Pour illustrer le propos, en novembre 2013, le budget du palais a été voté par la Chambre des représentants en huit (8) minutes et il n’aura fallu que deux (2) minutes à la Chambre des Conseillers, la deuxième chambre, pour en faire de même. Et comme il est désormais la coutume, l’adoption du budget s’accompagne d’applaudissements et d’un retentissant : « Dieu bénisse le roi et lui prête longue vie !»

    On l’aura compris, la sacralisation de la monarchie interdit toute discussion de son budget et les parlementaires préfèrent jouer la chaise vide, lors du vote de celui-ci.

    En 2012, Printemps arabe oblige, un groupe d’activistes avait bien essayé de protester contre l’énormité du budget concerné et son opacité, en se réunissant devant l’enceinte du parlement à Rabat. La violence avec laquelle la manifestation fut dispersée fut telle, qu’elle a dissuadé quiconque de contester, à ce jour, cette autre « sacralité ».

    – « Nous en sommes encore à la préhistoire en matière de transparence des finances publiques lorsqu’il s’agit du budget de la monarchie ! » Commente, désabusé l’économiste Najib Aqesbi.

    Sujets, sonsors et clients, en même temps

    La constitution de 2011, conçue en pleine tourmente activiste, avait retiré le terme «sacré» dans sa description de la personne du roi. Mais dans la réalité, les décisions royales ne sont sujettes ni à discussion, ni à contestation et le chef de l’Etat conserve sa mainmise sur les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Il est également le chef des armées, des services de sécurité, des institutions religieuses et des chaînes publiques d’information. Enfin, premier investisseur, il contrôle au moyen de ses innombrables projets, le monde des affaires et de la finance.

    Le roi le plus coûteux du monde, est aussi le plus nanti de ses homologues, en raison du mariage incestueux du pouvoir, aux affaires et à la finance. Il est à la tête de la plus grande compagnie du pays, la Société Nationale d’Investissements; (SNI) dont les champs d’activités vont de la banque, aux produits de première nécessité, en passant par les assurances, la communication, l’immobilier, les mines, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’hôtellerie, la distribution et la commercialisation. Au point que les sujets royaux sont également les clients qui participent à décupler sa fortune. Catherine Graciet et Eric Laurent, auteurs du « Roi prédateur » paru en 2012, décrivent très bien cette dérive de celui qu’ils appellent « le roi des bonnes affaires » :

    – « C’est ainsi que le gouvernement et l’administration marocaine octroient de plus en plus de passe-droits aux entreprises de Mohammed VI, quand trente-deux millions de marocains ne sont plus seulement les sujets du souverain mais aussi ses clients : électricité, téléphonie, alimentation, etc., tous s’approvisionnent auprès de ses sociétés. Une forme habile et insidieuse de ce que d’aucuns nomment le « nouvel impôt royal ». Un système économique non pas « étatisé » mais en quelque sorte « royalisé ». Le Maroc est bel et bien devenu un cas unique. La plupart des dirigeants pillent leur pays en confisquant à leur peuple les richesses. Au Maroc c’est le peuple qui, chaque jour que Dieu fait, enrichit le roi en achetant les produits de ses entreprises. »

    Pour qui sonne le glas?

    A la question de savoir où avaient bien pu passer les richesses du Maroc, Mohamed Sassi, universitaire et politicien de gauche a exigé du roi qu’il renonce à ses privilèges, parce qu’il s’agissait « d’un devoir moral, dicté par la démocratie »:

    – « Si vous deviez refuser de renoncer à ces privilèges, sachez que toute réforme que vous pourriez alors entreprendre, loin de conduire à une catharsis et au progrès, ne résoudra aucun problèmes de fond, pas plus qu’elle ne servira d’exemple aux autres institutions du pays et à ses décideurs ! »

    Un appel qui se sera perdu, emporté encore une fois, comme tant d’autres, par le vent. Depuis son accession au trône, Mohammed VI n’a jamais accepté de renoncer à la moindre parcelle des pouvoirs exorbitants qu’il détient, pas plus qu’il n’a accepté de rendre une partie de son immense fortune. Même les rares concessions politiques ont du lui être arrachées par la pression de la rue. Et quand bien même, le monarque tire la sonnette d’alarme, à propos des inégalités que l’on sait, il n’en est pas moins, le premier responsable, celui pour qui, pourrait bien sonner demain le glas.

    Article original en version anglaise ici : Middle East Eye

    Source: Blog Salaheddine Elayoubi

  • Algérie: Le compte à rebours a commencé pour Bouteflika ?

    Rue et opposition rejettent les ‘‘engagements’’ pris dans sa lettre- testament
    Le compte à rebours a commencé pour Bouteflika ?

    C’est curieux comme le destin des malades du pouvoir se ressemble. L’histoire des nations nous fournit plein d’exemples d’autocrates décapités, pendus, lynchés ou passés pour les armes. Mais pour rester dans notre ère géographique, rappelons le cas des président Moubarak, Benali, El Guedhafi et Ali Salah. Les deux derniers ont été assassinés de la façon la plus sauvage, alors que les deux autres, Moubarak et Benali ont dû fuir dans la précipitation que dicte l’urgence leurs palais pour sauver leur peau.

    Moubarak et Benali ont multiplié les ruses. « The game was over » et la messe était dite pour les deux zains qui était restés plus de vingt ans au pouvoir. Il y a de troublantes ressemblances entre la fin de Benali et Moubarak et ce qui risque d’autre aussi celle de Bouteflika.

    Confrontée à la colère fulgurante et éruptive de la rue à Tunis et au Caire, lors du fameux « Printemps arabe » et après avoir échoué à opposer la force militaro-policière, c’est à dire le bâton, les deux ont cru pouvoir s’en sortir avec la carotte des réformes politiques. Souvent les mêmes d’ailleurs avec promesse d’ouverture démocratique, révision de la constitution et tout le toutim.

    C’est à peu de choses près, ce que propose Bouteflika, dans sa lettre- testament, dans laquelle il quémande une prolongation de son mandat pour assouvir ses dernières lubies. Conférence nationale, révision de la constitution, référendum, présidentielle anticipée et passage de témoin à la génération de la postindépendance.

    A priori, le package est de nature à séduire, même les plus sceptiques des opposants. Quand bien même Bouteflika, serait pour une fois de bonne foi, lui pour qui pouvoir a toujours rimé avec ruse, est-ce que ce n’est pas déjà trop tard ? Car en politique, le temps est une donnée cardinale, ce qui était possible hier ne peut plus l’être aujourd’hui. La réaction de la rue dimanche soir, après le dépôt de candidature de Bouteflika au Conseil constitutionnel est sans appel.

    « Vingt ans ça suffit », criaient les jeunes manifestants qui ont envahi en un coup de cuillère à pot la place Maurice Audin d’ Alger. Pour eux les choses sont claires, le cinquième mandat, niet! Si les citoyens s’arrêtent à la candidature, les partis politiques ont considéré le contenu du message lu par Abdelghani Zaâlane qui était visiblement dans ses petits souliers face aux nombreux journalistes présents au Conseil constituonnel.

    Pour Zoubida Assoul, qui s’exprimait en direct sur France 2014, les « engagements » de Bouteflika ne seraient qu’ « une ruse pour chercher à gagner du temps pour assurer ses arrières et celles de sa famille » Pour sa part, le RCD qui accuse Bouteflika d’avoir « spolié » les propositions de l’oppositon contenues dans la plate-forme de Mazafran datant de 2015 : Bouteflika n’est plus digne de confiance.

    « Qui peut croire qu’un homme dont l’action politique se confond avec la longue liste des coups de force, des reniements et des intrigues qui ont mutilé la nation peut se transformer en son contraire pour réaliser – maintenant que les forces l’ont abandonné et que les caisses sont vides – ce qu’il a scrupuleusement et méthodiquement combattu sa vie durant », observe le RCD. Peuple et classe politique sont d’accord pour dire à Bouteflika « c’est déjà trop tard ».

    Il lui appartient d’entendre ce message et de renoncer à la présidentielle. Autrement, il risque au mieux une fin comme celle de Moubarek et Benali et au pire celle de Gadhafi et Abdellah Salah. Qu’il accepte donc de rentrer chez lui pour épargner à l’Algérie une nouvelle tragédie, alors que les séquelles de la précédente sont encore visibles.

    H.Khellifi.

    L’Est Républicain, 5 mars 2019

  • Maroc : le roi déçu par le cours des événements en Algérie

    L’Algérie vient de marquer sa différence avec le Maroc. Malgré que les services de Yassine Mansouri mènent, depuis belle lurette, une guerre souterraine visant le pouvoir algérien, ce dernier a fait preuve de maturité, dignité et responsabilité. Au gré des autorités marocaines, il n’y a pas eu de répression ni de débordements. Tout s’est passé dans le calme et la bonne ambiance.

    Le peuple et le pouvoir algériens ont donné au voisin de l’Ouest une leçon morale de civisme, détermination et courage.

    Le peuple marocain à l’instar de son régime, toujours prêts à dégainer contre l’Algérie, régime et peuple, s’attendait à voir l’Algérie dans le sangf et le feu. Comme dit l’adage sahraoui, « celui qui ne t’aime pas fait de mauvais rêves sur toi ».

    A différence des marocains, les algériens sont sortis pour des raisons politiques alors que les marocains se manifestent pour manger et se faire soigner. Le peuple algérien vit dans l’abondance et le bien-être grâce à la politique sociale bienveillante du président Bouteflika. Malgré cela, il refuse que ce dernier brigue un nouveau mandat. Le peuple algérien a identifié le problème en la personne de Bouteflika et il s’est battu contre lui. Le problème du peuple marocain vient du roi et les marocains continuent à lui baiser la main et à implorer sa grâce. Le syndrôme de Stockholm en toute sa splendeur.

  • Que se passe-t-il exactement en Algérie ?

    ‘Algérie a vécu hier 1er mars 2019 une journée exceptionnelle qui marquera les mémoires et restera sans conteste gravée dans l’histoire. En ce jour anniversaire du président de la république algérienne, Abdelaziz Bouteflika, bouclant ses 82 années, sait parfaitement que son « aspiration » à se présenter pour un cinquième mandat est constitutionnellement irrecevable en raison de son état de santé profondément dégradé tant sur le plan physique que mental et intellectuel.

    Cette « volonté » de s’imposer coûte que coûte malgré le caractère grotesque et ridicule de la situation, a fait sortir de ses gonds un peuple en ébullition, en dépit de l’interdiction de manifester dans la capitale, décrétée en 2001. Alors qu’on était loin d’imaginer un tel éveil collectif et pacifique d’un peuple si fier et si fragile en même temps, gagné par la lassitude car terrorisé et démoralisé par 10 ans de guerre civile sanglante d’une rare violence, des millions d’Algériennes et d’Algériens ont battu le pavé dans quasiment toutes les grandes villes du pays du nord au sud et d’est en ouest.

    Alors que les citoyens algériens ne peuvent pas sortir du pays et sont obligés de se soigner dans les hôpitaux nationaux aux moyens limités, voire rudimentaires, Abdelaziz Bouteflika se paie le luxe indécent de se faire soigner à Genève où il se trouve actuellement, dans les meilleurs hôpitaux européens avec l’argent du contribuable.

    Malgré son âge avancé et surtout son AVC qui l’empêche de s’occuper sérieusement des affaires courantes, son clan, terrorisé à l’idée de perdre le pouvoir et de devoir rendre des comptes à la justice, veut l’imposer coûte que coûte. C’est la panique à bord. Le régime, aux abois, va utiliser tous les stratagèmes possibles pour empêcher la concrétisation de cet éveil des consciences populaires en demandant par exemple aux imams d’interdire les manifestations comme cela a été le cas dans la grande mosquée Istiklal de Constantine, ce qui a entraîné le courroux des fidèles qui ont quitté la salle de prière en traitant l’imam de « chiyyat«.

    Le régime utilisera également la menace terroriste, agitant le spectre de la guerre civile afin de calmer les ardeurs des plus téméraires, sauf que ça ne marche plus, étant donné qu’une grande part de la jeunesse algérienne n’a même pas connu les années noires ; du coup, ce chantage ne fonctionne plus. On comprend d’ailleurs à quoi peut servir le terrorisme surtout lorsqu’il est manipulé par le régime ; il l’aide à se maintenir au pouvoir. La France a d’ailleurs utilisé cette même menace juste après l’attentat de Strasbourg, pour calmer le mouvement des #GiletsJaunes. Une troisième et dernière tactique, systématiquement utilisée, consiste à accuser de « trahison-au-profit-de-la-main-de-l’étranger » toute personne s’avisant à remettre en cause la mafia au pouvoir ! Alors que la guerre de libération a pris fin en 1962, le régime en place continue de faire semblant de défendre les intérêts de la nation, alors qu’il travaille main dans la main avec les réseaux criminels de la Françafrique et que ses hommes sont les premiers traîtres à la nation. Cette inversion accusatoire ne fonctionne plus et toutes ces ruses éculées sont désormais vouées à l’échec.

    Traitement médiatique de ces événements

    Il est d’ailleurs assez impressionnant de constater que la chaîne de télévision officielle n’a pas réservé le traitement que tout citoyen était en droit d’attendre à propos de ces manifestations qui ont tout de même mobilisé des millions de personnes sur tout le territoire ! On se croirait au temps de l’URSS stalinienne, alors que nous sommes en 2019 et que les réseaux sociaux pullulent de milliers de vidéos et de photographies rendant compte en temps réel, de cette journée révolutionnaire du 1er mars ! Comment est-il possible d’être aussi stupide et aveuglé à ce point ?! Ne savent-ils pas qu’il est impossible de cacher le soleil avec un tamis ? Il faut croire que la panique et le désespoir rendent bête ! D’ailleurs une centaine de journalistes ont manifesté pour condamner cette censure d’État frappant également les radios et les chaînes privées appartenant à des milliardaires proches du pouvoir, comme Ali Haddad le patron du FCE [Forum des Chefs d’Entreprises] qui enregistre actuellement une cascade de démissions de ses membres, depuis que le vent a tourné et qu’un audio particulièrement compromettant a été mis en ligne…

    Il en est de même des médias français qui se sont illustrés par un silence difficilement justifiable, ne réservant à ce phénoménal mouvement de révolte populaire que très peu d’espace sur leurs antennes. Les seuls journaux à en avoir fait leur « une » le 2 mars sont l’Huma et La Croix ! On imagine que l’exécutif est en panique et a peur de la contagion et à tout le moins d’une relance flamboyante du mouvement des Gilets jaunes regonflés par les images des manifestants d’en face ! Il faut dire que depuis François Hollande dont le quinquennat entier a été marqué par l’état de santé désastreux du président Bouteflika, la France a fermé les yeux, osant même parler d’alacrité dont ferait preuve le président valétudinaire.

    Ce grand pays démocratique, lumineux, moralisateur et droidelomiste a estimé qu’un président sur une chaise roulante, incapable d’assurer sa fonction, est tout à fait acceptable. On se souviendra toujours des mots de François Hollande, s’étonnant de l’excellente forme intellectuelle d’Abdelaziz Bouteflika ! Nous ne sommes plus dans la complicité passive mais bien dans la gestion active d’un désastre soutenu et couvert par l’Élysée.

    D’ailleurs, les services de renseignements et le fisc français n’ont jamais été dérangés par les millions d’euros qui atterrissaient dans les caisses des banques hexagonales pour l’achat de biens luxueux dans les quartiers huppés de la capitale française, par des membres du régime d’Alger ! Aucun notaire ne s’est posé de question sur la provenance de millions d’euros chez un simple ministre payé en dinars !!! Tracfin non plus ne se pose pas de question alors qu’ils enclenchent systématiquement des enquêtes sur les citoyens au moindre versement au dessus de 3000 € !

    Comment se fait-il que l’Élysée de Macron ait pris le parti de Washington contre Madura ou sur la question vénézuélienne, quelque seconde seulement après les déclarations de Donald Trump, alors qu’il garde le silence face à des millions d’Algériens qui exigent la fin de cette dictature criminelle qui a ruiné tout un pays et ses 40 millions de citoyens ?! N’est-ce pas la preuve de la complicité de l’Élysée ! Quand le régime d’Alger tombera, tous les secrets honteux qui lient Al Mouradia à l’Élysée seront mis à jour !

    Un peuple à l’éveil politique rare

    La ferveur populaire et l’intelligence politique d’un grand nombre d’Algériens font mouche. Vous pouvez observer que lors des manifestations que vous pourrez constater dans la galerie ci-dessous la présence d’un nombre très important de femmes de tous âges et de personnes âgées. Il y a même beaucoup d’enfants qui ont participé aux manifestations aux côtés de leurs parents ! Des artistes ont mis en musique un texte (que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessus puisqu’il a été traduit par nos soins ) dans une chanson intitulée : Aujourd’hui le peuple va libérer l’Algérie.

    Les pancartes des manifestants sont également pleines d’humour, un humour si caractéristique du peuple algérien. On peut lire par exemple sur une pancarte « Le peuple veut : Ctrl+Alt+Suppr » ! Ou bien « FLN né en 1963, décédé en 2019 » ! Ou bien cette image de micro tendu à un cadre figurant Bouteflika qui est désormais appelé « Abdel-cadre » pour lui permettre de s’adresser à la nation suite aux manifestations ! Quand aux chants, ils sont très explicites et ne laissent planer aucun doute : « Pouvoir assassin » ! Il faut d’ailleurs rappeler que les supporters algériens de football depuis plusieurs années concoctaient des chants extraordinaires contre le pouvoir qui seront d’ailleurs entonnés lors de ces manifestations du 1er mars. Un autre chant plus explicite : « Makache elkhamsa y a Bouteflika. Jibou el BRI ou zidou Sa3ika » ou « Pas de 5e mandat ô Bouteflika, amenez la BRI et la gendarmerie » (brigades d’interventions du régime) ! Plus rien ne leur fait peur, le ras-le-bol est total..

    Chant de supporters algérois de l’Usma contre le pouvoir

    Tab jnanena !

    Rappelons que Bouteflika avait osé dire qu’il était prêt à rentrer chez lui et laisser le peuple algérien dans sa « médiocrité », alors que des archives françaises de documents secrets, déclassifiées et publiées très récemment, nous apprennent qu’Abdelaziz Bouteflika était connu pour être un prévaricateur ! Il appréciait les honneurs et n’hésitait pas, selon l’article de L’Obs, à éliminer des adversaires politiques. Bouteflika a été condamné par la justice algérienne pour avoir détourné l’argent public ! Il a été effectivement condamné par la Cour des Comptes pour avoir détourné l’équivalent de 6 milliards de centimes lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères ! Il s’agissait du détournement de l’argent public de la régie occulte de devises au niveau de son ministre des Affaires étrangères entre 1965 et 1978. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir président 20 ans plus tard !

    Ce faisant, M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non-conforme aux dispositions, légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n°66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code Pénal.

    L’Algérie est un pays très jeune, on peut d’ailleurs le constater en écoutant la tonalité de la voix des chants lors des manifestations. Une énergie folle se dégage, aussi effrayante que rassurante et prometteuse, car il vaut mieux être dans cette situation que celle du Japon ou de l’Allemagne dont la pyramide d’âge est inversée. On a pu voir d’ailleurs cette jeunesse lors de ces manifestations se comporter de manière exemplaire et pacifique allant jusqu’à organiser le ramassage des détritus sur les trottoirs et la chaussée, la distribution de bouteilles d’eau tout au long du parcours. Le statu quo n’a que trop duré et il faut dire qu’il était totalement irresponsable de croire que cette situation pouvait continuer ainsi éternellement. Alors que les scandales de corruption se sont multipliés tout au long des deux décennies de la présidence Bouteflika avec le chantier de l’autoroute Est-Ouest, la banque Khalifa… alors que l’économie est dans un état désastreux puisqu’elle ne compte principalement que sur la rente des hydrocarbures et du gaz, tout ceci ne laissant aucun espoir à toute cette jeunesse, cela ne pouvait que provoquer cet éveil et ce ras-le-bol. Il faut rappeler que les responsables algériens ont mis en branle la planche à billets, imprimant 3 585 milliards DA jusqu’à mars 2018, ce qui se traduira par une inflation galopante préjudiciable au pouvoir d’achat des citoyens.

    Il est dans l’intérêt immédiat et total des Occidentaux de soutenir cette volonté populaire de se débarrasser de cette mafia au pouvoir, car cela stopperait immédiatement toute velléité d’immigration et pourrait même faire revenir une grande partie de la diaspora algérienne sur ses terres natales ! Aucune personne saine d’esprit – et certainement pas un Algérien – ne peut estimer meilleur d’aller vivre à l’étranger en abandonnant derrière lui sa famille et sa patrie ! Il n’y a pas de situation plus dure à vivre que celle de l’exil. Il est de la responsabilité des peuples occidentaux et notamment des Gilets jaunes de demander et d’exiger de leurs gouvernants de mettre fin à l’ingérence dans les affaires africaines par l’intermédiaire des loges maçonniques (J. Foccart, G. Penne, R. Bourgi, A. Djouhri…).

    Tahya Aldjazaïr.

    Le Libre Penseur

    Tags: Algérie, 5ème mandat, présidentielles 2019, Bouteflika, élections,

  • Tunisie: Les fonds de Ben Ali végètent en Suisse

    Selon le journal suisse Le Courrier, qui s’est entretenu avec des avocats tunisiens, la Tunisie est critiquée pour le « manque de volonté » qu’elle affiche pour récupérer les fonds bloqués par Berne à partir de 2011. Un « manque de volonté » en partie mis en avant par la lenteur administrative de la gestion de ce type de dossiers.

    Pas de volonté de récupérer les biens mal acquis de Ben Ali ?

    « S’il y avait eu une réelle volonté de récupérer les biens mal acquis de Ben Ali , en un à deux ans, c’était plié. La lenteur administrative et les manœuvres dilatoires sont patentes dans ce dossier », regrette Salim Ben Hamidane, cité par le quotidien suisse Le Courrier. Huit ans après le gel des avoirs en Suisse de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, l’avocat et homme politique tunisien désespère de voir les fonds mal acquis retourner en Tunisie.

    Après la fuite de l’ex-président en janvier 2011, M. Ben Hamidane a été nommé ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, en charge du dossier de la confiscation des biens mal acquis. Pendant le gouvernement de la troïka, de 2011 à 2014, l’Etat tunisien « a tenté de récupérer » ces biens mal acquis, sans réel succès », rappelle Le Courrier. Dans le même temps, la Tunisie avait rapatrié 28 millions de dollars du Liban en 2013. « Nous avions fini par convoquer le cabinet mandaté par l’Etat », se souvient Salim Ben Hamidane. « Il prétendait qu’il y avait beaucoup de tracasseries à cause du secret bancaire. »

    Seuls quatre millions ont été rendus

    Lundi dernier, le président tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé en marge du Conseil des droits de l’homme à Genève. « Il y a un certain retard dans l’accomplissement des conditions juridiques », avait-il regretté. En effet, seuls quatre des soixante millions de francs gelés en janvier 2011 par Berne ont été récupérés par la Tunisie, rappelle encore le journal suisse.

    « Alors, la Suisse traîne-t-elle les pieds ? Ce n’est pas le genre de la maison. Elle a réglé les autres dossiers de fonds gelés, restituant à leurs pays d’origine près de deux milliards de dollars américains de fonds d’origine illicite », explique Le Courrier, citant le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Restent maintenant les avoirs tunisiens (60 millions de francs au départ) et ukrainiens (70 millions) en cours de blocage.

    La Suisse a dû prolonger en décembre dernier d’une année supplémentaire le gel des fonds Ben Ali car elle attend de Tunis des « décisions de justice établissant l’origine illicite des fonds pour que la Suisse puisse procéder à des restitutions d’avoirs », explique pour sa part Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du DFAE. « Cela peut cependant prendre plusieurs années jusqu’à ce que de telles décisions soient rendues. »

    Et la loi tunisienne promulguée en 2011 pour récupérer tous les avoirs illicites et bien mal acquis de Ben Ali et de sa famille en Tunisie « ne suffit pas aux autorités helvétiques . « La Suisse, mais aussi les autres pays concernés en Europe, comme la France, veulent un verdict contre Ben Ali et sa famille pour pouvoir rendre l’argent », souligne ainsi Raphaël Kergueno, chargé de mission à Transparency International Europe, à Bruxelles. « Le problème, c’est qu’il est difficile pour Tunis de rendre des jugements contre ces personnes, car la plupart d’entre elles ont fui le pays en 2011… Jusqu’à ce jour, aucune condamnation n’a été publiée sur aucun site officiel » gouvernemental, dit-il, insistant sur le fait que « le gouvernement tunisien ne fait pas le nécessaire pour récupérer ses avoirs ».

    Cependant, pour Youssef Belgacem, chargé de projets à l’ONG tunisienne I Watch, il faut aussi rappeler que « les enquêtes visant à identifier les avoirs et les comptes bancaires des personnalités corrompues sont très chères, très compliquées à faire et prennent beaucoup de temps ».

    Plus de professionnalisme et de collaboration de la part de Tunis

    Le journal suisse explique que d’autres observateurs mettent la lenteur de la procédure administrative sur le dos de « l’ancien régime », celui-ci ayant été « restauré avec l’élection du président Essebsi fin 2014 ». « Ceux qui sont au gouvernement ont tendance à protéger l’ancienne garde », assure ainsi au magazine suisse Ridha Ajmi, avocat d’origine tunisienne, basé à Fribourg, qui avait le premier en Suisse déposé une dénonciation pénale et une requête auprès du Ministère public de la Confédération pour la restitution des avoirs. « L’intérêt public de récupérer cet argent est placé au second plan. Il faut plus de professionnalisme et de collaboration de la part de la Tunisie avec les autorités judiciaires et administratives suisses pour régler enfin ce dossier », estime l’avocat.

    N.B.

    Le Diplomate Tunisien

  • Algérie: Clash à l’APN entre majorité et opposition

    La déclaration de politique générale, présenté par le Premier ministre lundi dernier devant l’APN, a donné lieu à de vifs débats.

    En effet, contexte politique oblige, il y avait vraiment de la tension. Les députés de l’opposition et leurs pairs de la majorité parlementaire se sont accrochés à maintes reprises et il en a failli de peu pour qu’ils en viennent aux mains.

    Avant hier soir, un vif accrochage a opposé des députés de la majorité parlementaire à ceux du RCD. Mouad Bouchareb, le président de l’assemblée, n’a pas su calmer les esprits, loin s’en faut, car ses propos n’ont fait que raviver encore plus la colère des élus du RCD.

    Tout a commencé lorsque le député du RCD, Yassine Aissiouane, apris la parole. « J’espère qu’on pourra avoir un peu de calme, nous ne sommes pas dans un poulailler. Les poules, taisez-vous! », a-t-il indiqué à l’adresse des députés de la majorité. Cela a été suffisant pour faire sortir les élus de la majorité de leurs gonds. « Tais-toi ! Tais-toi ! Ferme ta gueule ! » a ajouté le député du RCD à l’adresse des protestataires.

    Intervenant, Bouchareb a aussitôt coupé le micro à l’intervenant. C’est alors la grande cohue tant les esprits se sont vraiment échauffés avec des échanges acerbes entre les deux parties et, n’était-ce l’intervention d’autres députés qui se sont interposés entre les deux camps, on aurait probablement assisté à un dérapage, ce qui aurait était une première à l’Assemblée. Le président de la Chambre Basse, qui cumule les bourdes, n’a pas agi dans le sens de l’apaisement en prenant partie pour les députés de son camp politique au lieu de s’élever au dessus de la mêlée.

    « Les députés sont respectueux et ce n’est pas à vous de les traiter de poules. Je connais votre cinéma, ça fait 15 ans que je suis avec vous. Je vous connais bien ! », a-t-il lancé à l’adresse des du RCD.

    « Tu nous connais et nous vous connaissons. Nous ne sommes des putschistes », lui a alors répliqué le député du RCD qui faisait allusion à la « destitution » de Said Bouhadja.

    La veille cet incident une autre altercation a opposé le député Nouredine Aït Hamouda et des députés islamistes. Le fils du colonel Amirouche, qui affectionne la polémique et les joutes oratoires, a défendu la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, victime selon lui d’attaques répétées.

    Cette attaque a fait réagir des députés islamistes qui ont, à leur tour, dit leurs vérités au député Aït Hammouda. Le contexte politique dominé par la question de l’élection présidentielle y est certainement pour beaucoup dans la multiplication de ces polémiques

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28 février 2019

  • Maroc: La vie privée de Mbarka Bouaida exposée par le hacker Chris Coleman

    Le 25 mai 2014

    Cher MEHDI

    Que me reproches-tu au juste? Depuis notre mariage, depuis ma nomination, depuis le début de la grossesse…ça fait bcp de changement tout ça, sans parler du déménagement de casa a Rabat, ville « fantôme ».

    Et maintenant la naissance de notre princesse Sarah.

    Tu me reproches mes priorités: je suis dans un poste de responsabilité que tu méprises. C ton droit, je le considère comme une responsabilité que je dois honorer. Je n’y gagne peut etre rien, je perds bcp bien au contraire, mais c’est une responsabilite que je dois assumer. Tu penses que je le fais au détriment de notrte couple. Oui, surement c t le cas au début, mais avec le temps, j’ai pu corriger bcp de choses (ne pas travailler les we, ne plus répondre au téléphone ni aux mails le soir, ne plus lire le courrier le soir ni les we, prendre plusieurs vendredi ou je n ai pas travaille même si on n’en a même pas profite).

    Tu me reproches qu’on s’installe a Rabat. Je te l’accorde, et on a décidé de rentrer a Casa en Septembre.

    Tu me reproches de ne plus avoir de vie: je t’ai suivi toutes les fois ou j’ai pu…a casa. On a fait quelques diners, soirées a Rabat.

    Tu me reproches de médiatiser notre fille, ce n’est pas de ma faute si la presse en a parle. Heureusement, ça a toujours été en bien. Personne ne te dira que ton epouse a une mauvaise presse.

    Tu me reproches d’etre une mauvaise mere…tu n’en sais rien encore, moi non plus…mais je sais que je veux reussir ce pari. Sarah est ma priorite plus que tout au monde.

    Tu me reproches d’avoir eu plus que ce que j’attendais a tous les niveaux, au point ou je pense que tout est acquis….oui, je suis reconnaissante au bon dieu de tout ce qu’il m’a toujours donne, en bien et en mal. Cela dit, tu sais très bien combien je suis détachée des choses matérielles…pour moi, l’acquis, ce sont nos valeurs, nos sentiments profonds. Ce ne sont pas les titres qui font la personne, c’est bien la personne qui fait son environnement.

    Tu me reproches d’être dans le paraitre. Pour rien au monde, je ne suis ni serai dans le paraitre. Et pas la peine de te donner des preuves.

    Si j’ai ecrit ces lignes, ce n’est pas pour me justifier, mais bien Pour essayer de comprendre.

    Je comprends hélas une chose: ton amour pour moi s’est éteint, ou peut être il n’a jamais existe.

    Maintenant, a moi de te dire ce que je pense de toi.

    Je me suis mariée avec toi par amour, grand Amour. J’ai rêvé pour nous deux, même dans les moments les plus difficiles. Je tiens a notre couple, a notre vie de famille. Je crois en toi, en tes valeurs, en ta force.

    Je ne te critique jamais, je n’interfère jamais dans tes choix professionnels, je te laisse tranquille. Oui, tu me diras que je te demande d’arrêter le cafe, ou de ne plus mettre le doigt dans ton nez…ce ne sont pas la des choses de fond. Je ne remets jamais en cause tes priorités, même quand je peux le faire, et a raison. Je ne te fais jamais de remarques malveillantes.

    Même pour l’alcool, que j’avoue me préoccuper. Je ne te dis jamais rien.

    Tout ca parce que je te fais confiance. J’ai confiance en ton intégrité, honnêteté intellectuelle, et en ton intelligence.

  • Maroc: L’acteur espagnol Javier Bardem énerve le Makhzen

    Abdelmalek Alaoui rapporte que l’acteur espagnol Javier Bardem « intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA ». «  Il est urgent de définir une stratégie », prévient-il.

    Texte de son mail:

    MESSAGE TRES URGENT

    Attirons attention sur transcription jointe d’Interview de l’acteur Javier Bardem accordée à la chaine américaine (Publique) PBS hier.

    A partir de page 9 (passages surlignés), l’acteur expose sa vision du conflit du Sahara et indique qu’il est en train de préparer un documentaire. Il exprime également son souhait de voir l’Espagne soutenir « le peuple sahraoui » dans sa lutte contre le Maroc.

    Demandons que traduction des passages soit effectuée.

    Texte des passages dans lesquels il parle de son projet sur le Sahara Occidental:

    Note : Bardem intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA. Il est urgent de définir une stratégie.

    JAVIER BARDEM: I`m producing a documentary about the western Sahara, the western Sahara, which is a colony from Spain. And when Franco died, Spain retreated the troops and left the colony alone by themselves.

    And then the Moroccan government the Moroccan soldiers took that colony of ours and laid themselves there and say it`s from Morocco. And 35 years later, they`re forgotten in the middle of the dessert and some of them the occupied Sahara, which is western Morocco. They`re being tortured and imprisoned and their rights have been totally blacked out.

    And I`m doing a documentary on that because the society in Spain is supporting that people in a big way. But no government from all these 35 years has had the guts to face Morocco and say « That is wrong. » And Spain is a key country in that, as much as United States and France.

    CHARLIE ROSE: What else should Spain be prepared to do for those people?

    JAVIER BARDEM: Support in the European community and the United Nations. The right of Sarahawis to get independence from Morocco, which is something that the United Nations and Europe parliament agreed, I think it was year `75, `76.

    So it`s like the international community is saying yes, they have the right to be independent, but because France, United States, and Spain are scared of Morocco, or they need Morocco for their own interests, they are not pushing them, they are allowing Morocco to do and to harm people and sometimes to really break the elemental human rights of the Sahari people and they are not condemning what they`re doing.

    So Spain, France, and the United States should really go to the government, the monarchy of Morocco and say « This is not right. We have to put people here, Human Rights Watch, and see what`s going on and work for a peaceful solution. »

    CHARLIE ROSE: Do you have a prime minister who`s listening?

    JAVIER BARDEM: No.

    CHARLIE ROSE: Not yet.

    JAVIER BARDEM: Not yet and I don`t think he will ever. It`s not about right or left, it`s about the governments of Spain and the presidents — no one seems — no one has ever had the guts to face that problem, and they all want to put their back to it.

    But a few weeks ago there was a huge parade in Spain, thousands of people saying to the government « enough » because Spain has citizens, they have a very strong relationship with the Sarahawis.

    CHARLIE ROSE: Were you there?

    JAVIER BARDEM: Yes.

    CHARLIE ROSE: In the streets?

    JAVIER BARDEM: Yes, that`s very common in Spain.

    (LAUGHTER)

    CHARLIE ROSE: Yes, I know. I didn`t know whether you were out making a movie.

    JAVIER BARDEM: I was on the streets at the time. It is for a parade or for a drink.

    (LAUGHTER)

    29 déc 2010

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Javier Bardem,

  • Maroc: quand la marionnette Hamdi Ould Errachid dérape

    Hamdi Ould Errachid est le gouverneur désignée par l’administration coloniale du Maroc à la tête de la région d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Il est analphabet. Aucun diplome. Même pas celui des études primaires. A cela s’ajoute que son quotient d’intelligence est directement proportionnel à son niveau intellectuel. C’est pour cela que parfois il joue des mauvais tours à ses maîtres marocains. Mais ils savent qu’il le fait sans s’en rendre compte. Alors, il est excusé par défaut.

    C’était le cas lors de la massacre de Gdeim Izik. Karim Bouzida en a parlé dans une notre d’alerte.

     

    Note d’Alerte

    Objet : Editorial du quotidien Al Alam du 15/12/10

    Le quotidien El Alam a publié, dans son numéro 21846 daté du mercredi 15 décembre 2010, un éditorial totalement aux antipodes de ses récentes affirmations sur la responsabilité des événements de laayoune.

    L’éditorial accuse ainsi le ‘’Polisario’’ et l’Algérie d’avoir une responsabilité directe dans les événements de laayoune, se démarquant ainsi des propos tenus par Hamdi Ould Errachid, le maire de Laayoune, qui a mené une offensive contre M. Mohamed Jelmous, l’ex-wali de Laayoune, en déclarant, dans un entretien accordé au quotidien El Alam les vendredi et samedi derniers, que la responsabilité desdits événements incombaient directement à M. Jelmous.

    Dans cet éditorial, l’organe du parti de l’Istiqlal, le parti du Premier Ministre, ne cautionne guère les propos de Hamdi Ould Errachid et qualifie ces événements d’actes terroristes et d’une sauvagerie quasi inédite dans l’histoire de l’humanité, ajoutant qu’il est désormais établi que le ‘’Polisario’’ et l’Algérie sont les responsables directs.

    Evoquant les futures négociations indirectes de Manhassett, l’éditorialiste affirme que les mains des membres des délégations du ‘’Polisario’’ et de l’Algérie qui vont saluer les négociateurs marocains, sont tachées de sang de martyrs égorgés ou assassinés comme des bêtes à l’aide de bâtons et de barres de fer.

    En conclusion, le parti de l’Istiqlal semble, par cet éditorial, vouloir jouer l’apaisement dans cette affaire sensible en se démarquant totalement des propos de Hamdi Oud Errachid contre M. Jelmous et les autorités.

    15/12/10

     

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Gdeim Izik, Hamdi Ould Errachid, El Alam,