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Ouvriers de SMESI : la lutte continue
Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI- CSOSCOMMUNIQUÉTransmis par Ali Fkir, coordinateur du CSOS , 26/3/2010Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP ont décidé d’annuler le sit in d’aujourd’hui vendredi 26 mars 2010, suite à l’initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui s’engage à revoir le bureau syndical d’ici vendredi 2 avril, et qui laisse entendre qu’il serait porteur de propositions intéressantes.Rappelons que le sit in du jeudi 25 mars a connu un grand succès. Le rapport et photos du dit sit in seront mis à la disposition du public.Les victimes de l’arbitraire ont toutefois maintenu le sit in de mardi 30 mars 2010 qui sera observé devant le siège central de l’OCP à Casablanca.La direction de l’OCP et l’Etat qui ont compté sur la démobilisation avec le temps des prolétaires se sont lamentablement trompés.Les victimes de l’OCP ainsi que les militants solidaires de ce mouvement ne sont pas prêts à baisser les bras.Le CSOS tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l’arbitraire et à dénoncer la connivence OCP-Etat.Le CSOS exige la réintégration sans condition des 850 ouvriers de SMESI licenciés arbitrairement, leur titularisation, et le respect de leur choix syndical.LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE -
Condamnation au Maroc d’un Français à 5 ans de prison ferme pour pédophilie et viols sur mineurs
Par Bouliq, le 20/3/2010Le journal marocain Al Ahdate Al-Maghribia dans ses éditions du 19 et 20 mars 2010 a fait état de la condamnation le 18 mars d’un ressortissant français de 56 ans dénommé Jean Bernard Ernest à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech pour pédophilie et viol de mineurs.
Des détails sordides ont été donnés par ce journal qui a précisé que les poursuites ont été enclenchées suite à un rapport rédigé par des instituteurs d’Ait Faska (région de Marrakech) adressé aux services de la Gendarmerie Royale.Les enquêtes effectuées ont permis d’établir que l’intéressé exerçait et filmait ses forfaits sur de jeunes enfants profitant de la pauvreté et de la misère ambiante.L’enquête a révélé aussi que l’intéressé qui avait une compagne utilisait aussi des chiens dans ses forfaits contre les jeunes enfants. Je m’arrête ici parce que le reste risque d’être censuré par le Post.Toujours est-il que des associations de la société civile à Marrakech notamment l’association « Ne touche pas à mon enfant » qui lutte contre la pédophilie se sont élevés contre la clémence du verdict prononcé à l’encontre du pédophile en cause.Des actions de protestations sous différentes formes sont prévues d’après le journal.Ci-aprés le communiqué de l’association « Touche pas à mon enfant »« L’association « Touche pas à mon enfant » a suivi avec émoi à travers la presse nationale et les communications de son réseau le dossier objet de la poursuite du ressortissant français Baradat Jean Bernard Ernest, âgé de 56 ans résidant à Marrakech suite aux abus sexuels répétitifs sur des mineurs et l’incitation à la débauche ainsi que les actes sexuels des mineurs en leur faisant subir divers supplices par l’entremise de chiens tout en filmant les scènes pornographiques. L’accusé a été condamné à 5 ans de prison ferme.L’association salue les efforts déployés par la presse nationale qui intervient conformément à sa noble mission pour mettre au grand jour ce genre de pratiques viles, immondes et abjectes.Fidèle à ses engagements, l’association informe l’opinion publique de ce qui suit :• Elle dénonce de manière ferme et résolue ce crime odieux et appelle le gouvernement, à tout mettre en œuvre en vue de mettre fin à ces atteintes physiques aux conséquences psychologiques graves infligées aux enfants mineurs de notre pays. Des atteintes inqualifiables et condamnés au nom des principes de la morale et de nos convictions religieuses.• Elle déclare son soutien total et sans condition aux enfants victimes de tout abus de ce genre et demande la prise en charge psychologique des victimes.• Elle s’interroge sur l’impunité dont bénéficie la complice du prévenu, qui a pu se rendre en France. La responsabilité de cette complice est établie dans la mesure où c’est bien elle qui préparait les mineurs aux supplices et autres actes sexuels dépravés et c’est aussi elle qui s’occupait de les filmer.• Elle invite les autorités marocaines à prendre leurs responsabilités entières et intervenir avec fermeté pour éviter et prévenir ce genre de crimes atroces.• Elle lance un appel au gouvernement de la république française pour assumer sa responsabilité historique et humanitaire dans ce genre d’affaires. L’association invite les autorités françaises dans le cadre de leur coopération avec les autorités marocaines en établissant une liste de ses ressortissants poursuivis pour crime de pédophilie et la diffuser en vue d’empêcher que ces personnes puissent exporter leur forfaits sur le territoire marocain sous couvert de tourisme.• L’association propose la mise en œuvre d’une opération de mobilisation et de vigilance à travers son réseau en collaboration avec l’ensemble du tissu associatif et les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau.• Elle revendique un jugement équitable dans cette affaire et qui soit sanctionné par une peine exemplaire dissuasive, une fois la responsabilité pénale établie par la justice.• Elle lance un appel à la société civile et toute l’opinion publique en vue de leur mobilisation ardente en usant de tous les moyens protestation permis.L’association « Touche pas à mon enfant » envisage d’organiser un sit-in et informera l’opinion publique de la date et le lieu de sa tenue. «Najat AnwarPrésidente -
« La colonne des 1000 », en guise de solidarité avec les sahraouis, mobilise 200 personnes.
Environ 200 personnes partiront dimanche de l’aéroport de Madrid Barajas en direction de Tindouf pour, encore un an, former la « Colonne des 1.000 », une chaîne humaine en face du mur qui divise le Sahara Occidental pour dénoncer que « le conflit continue sans une solution juste et définitive ».Les organisateurs expliquent que 33 ans se sont écoulé « depuis que le gouvernement marocain a occupé par la force ce territoire, trois décennies d’un conflit marqué par la passivité révoltante de la Communauté Internationale, la guerre et les négociations au sein de l’ONU, mais aussi par la solidarité internationale en soutien au Peuple Sahraoui et sa lutte légitime ».Donner la voix aux sahraouis
Pour ce motif, par la troisième année consécutive l’on convoque la « Colonne des 1.000 » sous la devise « la Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté » et avec l’objectif de « mettre au premier plan de l’opinion publique internationale que le conflit persiste encore ».L’acte central consiste en la réalisation d’une chaîne humaine en face du mur construit par le Maroc, qui servira aussi pour rappeler qu’un jeune sahraoui a perdu une jambe à cause de l’explosion d’une mine pendant la dernière « Colonne des 1.000 », ont informé les organisateurs, un groupe de citoyens qui ont participé aux éditions précédentes.
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Procès Belliraj reporté
Par le bureau exécutif de l’ASDHOM, Paris, 5/3/2010
79, rue des Suisses 92000 Nanterreasdhom@asdhom.org www.asdhom.orgDans le cadre du suivi du procès fait au groupe Belïraj, l’ASDHOM a dépêché un membre de son bureau exécutif pour assister au procès en appel qui s’est tenu à Salé le 3 mars 2010. Fatéma Marouazi, trésorière de l’association, nous apprend que l’audience a duré deux heures (de 10h30 à 12h30) et que le procès a été de nouveau reporté au 8 mars 2010.Les avocats de la défense ont réitéré leur demande de libération des prévenus après avoir démontré avec force l’absurdité des accusations portées à l’encontre du groupe. Me Jamaï plaidait, nous dit Fatéma Marouazi, avec ses tripes : « ça suffit, cet acharnement ne peut plus durer. Ce complot est tellement criant et flagrant….Il est de votre devoir Monsieur le juge, Monsieur le procureur de nous dire qui est derrière cette mascarade judiciaire… Vous voulez tout simplement laisser ces gens en prison par choix politique… ». Et Me Safiani de renchérir : « Monsieur le juge, ces gens derrière les barreaux doivent être relâchés immédiatement….Nous, avocats du groupe, sommes saturés de cette injustice et de cette absurdité ».Fatéma Marouazi a eu l’occasion de voir et saluer tous les détenus du groupe. Elle leur a transmis le soutien de l’ASDHOM et les a informés de l’action internationale qu’elle mène en ce moment en leur faveur. Le groupe s’est félicité de la présence de l’ASDHOM à leur côté dans cette épreuve et a chargé le détenu politique Maelainine de lui adresser une lettre de remerciement.Fatéma Marouazi a profité de l’occasion pour nouer des contacts avec les familles des détenus, leurs avocats, les journalistes et les membres des partis politiques présents au procès.L’ASDHOM réaffirme sa solidarité avec le groupe et va tenter d’assister au procès en appel du 8 mars, profitant de la présence au Maroc d’un membre de son conseil d’administration pour assister à la rencontre du Forum Social Maghrébin qui aura lieu à Bouznika du 5 au 7 mars 2010. -
Ils demandent aux Canaries la gestion de la libération des prisonniers sahraouis
Ali Salem Tamek, emprisonné dans la prison de Salé (Rabat), a initié le 18 mars une grève de la faim avec cinq autres activistes sahraouis qui font partie du « groupe dénommé des sept » et qui ont été arrêtés pour avoir visité les campements de réfugiés sahraouis à Tinduf (Algérie).
Assemblée pour Tenerife exige dans un communiqué la libération immédiate d’Ali Salem Tamek – prix « José Manuel Méndez aux Droits de l’homme et la Justice Sociale » qui accorde ce collectif – et des cinq autres activistes et elle demande au Gouvernement canarien d’intervenir dans ce sens auprès du Maroc.
Elle demande aussi à l’Exécutif régional « de ne pas maintenir le silence avec celui qui essaie de défendre les intérêts des entreprises canariennes qui pillent les matières premières sahraouies ».
Les activistes en grève de la faim sont Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Yahdih Etarruzi, Rashid Sgair et Ali Salem Tamek et ils protestent non seulement contre les conditions « infrahumaines » auxquelles ils sont soumis dans la prison, mais aussi « contre la violation constante des droits de l’homme au Maroc et les territoires illégalement occupés du Sahara Occidental », ajoute l’Assemblée pour Tenerife.
Ce collectif rappelle en plus au président espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, que la réponse du Maroc à son affirmation que « la monarchie alaouite a fait des grands pas vers la démocratie », c’était une « vague de féroce répression » contre un autre groupe d’onze sahraouis qui « ont osé » visiter leurs parents dans les campements de réfugiés.
Pour tout cela, l’Assemblée pour Tenerife réclame au Gouvernement espagnol » condamnation la plus contondante de la violation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental » et l’exigence de la libération immédiate de ces activistes des droits de l’homme sahraouis, dont la vie coure un grave danger, ainsi que celle de tous les prisonniers de conscience sahraouis et marocains.
Abc.es , 27/03/2010
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Le Polisario condamne l’obstination du Maroc à imposer son fait accompli colonial au Sahara Occidental
Chahid El Hafed, 26/03/2010.- Le Front Polisario a condamné jeudi, la position d’obstination du Maroc et son refus d’appliquer les exigences du droit international, en s’obstinant à imposer le fait accompli colonial, fondé sur l’occupation illégale par la force militaire du Sahara Occidental, la confiscation de la volonté de son peuple et ses droits légitimes, et le pillage de ses ressources naturelles, a indiqué un communiqué du Bureau de son Secrétariat national (SN), parvenu à SPS.« La solution juste, démocratique et conforme avec les résolutions et la Charte des Nations Unies, passe à travers l’organisation d’un référendum libre et équitable devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, étant la seule voie pour mettre fin au conflit du Sahara Occidental », a rappelé le Front Polisario.
Par ailleurs, le Polisario a appelé l’organisation des Nations Unies, à « assumer ses responsabilités entières en vue de faire cesser les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat marocain contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et contre les étudiants sahraouis dans universités et instituts au Maroc ».
Le bureau du SN a dans ce contexte réitéré son appel pour la nécessité urgente de la mise en place « d’un mécanisme onusien », pour garantir la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, l’accès au territoire des observateurs et des médias indépendants.
il a condamné d’autre part les pratiques « d’intimidation et de terreur » perpétrées récemment par les autorités marocaine, et « le recrutement de milices déguisées en civils » au sein des services de l’ordre marocains, qui tous, « sement la terreur » dans les rangs des Sahraouis, notamment les défenseurs des droits humains et empêchent d’éventuelles manifestations pacifiques réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », selon la même source.
« Le Polisario a appelé la communauté internationale à « imposer les sanctions nécessaires contre le gouvernement Maroc, afin de se conformer aux exigences de la légalité internationale, cesser l’escalade de sa campagne de répression, arrêter immédiatement le pillage illicite des ressources naturelles du Sahara Occidental et démantèlert le mur marocain, ce crime contre l’humanité ».
S’agissant des prisonniers politiques sahraouis, le Bureau du SN a appelé à la libération immédiate de Yahya Mohamed Elhafed Iaaza qui purge une peine de 15 ans de prison ferme, ainsi que tous les autres prisonniers dont le groupe des sept arrêtés en octobre dernier à leur retour d’une visite familiale dans les camps de réfugiés sahraouis, menacés d’être traduits devant un tribunal militaire.
Il a à cet égard constitué un comité pour le suivi de la situation de ces prisonniers politiques et leur état de santé, sachant que la plupart d’entre eux sont en grève de la faim illimitée depuis plus d’une semaine. (SPS)
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Les raisons de l’instabilité au Maghreb
Le Maroc s’est toujours abrité toujours derrière des projets expansionnistes sur le compte des autres. N’a-t-il pas chanté la même mélodie considérant la Mauritanie, pays frère, partie intégrante de l’empire du grand Maroc (allant de Tanger jusqu’au fleuve Sénégal), comme l’a conçu le leader du parti de l’Istiqlal dans son « livre blanc » ? Conception que Mohamed V a adoptée, et que Hassan II a poursuivie et dont Mohamed VI a hérité.Le palais royal n’a toujours pas renoncé au vieux démon du Grand Maroc. C’est ce démon qui a conduit le Maroc à attaquer les postes espagnols et français en 1957, attaques mises en échec par l’Opération Ecouvillon.Le Maroc est l’ennemi juré des peuples de la région, son expansionnisme limpide vise à s’accaparer de toute la région. Ainsi, au mépris des décisions de la communauté internationale sur la question du Sahara Occidental et des principes régissant les relations internationales, le Maroc a envahi la partie du territoire du Sahara Occidental précédemment occupée par la Mauritanie.
La politique expansionniste du Maroc menace sérieusement la paix et la sécurité dans cette partie de l’Afrique et risque d’avoir pour tous les peuples de la région des conséquences incalculables.
Au Sahara Occidental, la crise trouve son origine dans la négation du droit à l’existence nationale du courageux peuple sahraoui qui, dépossédé de ses droits légitimes par l’expansionnisme marocain, lutte héroïquement pour recouvrer sa souveraineté.
Le Sahara occidental était une colonie espagnole, et en tant que telle sujette au droit élaboré dans les années 1960 par l’ONU à propos de la décolonisation . Le Sahara occidental est donc le dernier vestige africain de l’époque coloniale. Il est recensé parmi les 16 territoires non autonomes (TNA) dont la liste est établie par les Nations Unies. Le Sahara est le plus grand et le plus problématique de ces TNA et son cas est traité par la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, à savoir celle qui travaille – notamment – sur les questions de décolonisation.
Le peuple d’un TNA a le droit à l’autodétermination. Ce droit, qui n’a toujours pas été accordé au peuple sahraoui, est inaliénable et est considéré comme une norme impérative en droit international.
L’Organisation pour l’unité de l’Afrique (OUA, fondée en 1963, aujourd’hui l’UA) a adopté, lors de la conférence du Caire de 1964, le principe de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme, un principe qui consacre toute la légitimité de la lutte du peuple sahraoui. L’organisation panafricaine reconnaît la RASD comme membre à part entière, alors que le Maroc a choisi d’affronter la communauté africaine à cause de ses intentions belliqueuses à l’encontre de ses voisins pour se positionner sur le plan stratégique en tant que puissance régionale.
L’aggravation continuelle du conflit du Sahara Occidental est due à la volonté délibérée des autorités marocaines d’ignorer le fond du problème qui est le rétablissement du peuple sahraoui dans ses droits nationaux. La stabilité dans cette région passe inéluctablement par le respect de la volonté du peuple sahraoui. Toute autre tentative est vouée à l’échec. La paix n’est pas envisageable sans le respect de l’Etat crée par les sahraouis après le retrait de l’occupant espagnol et sans la reconnaissance de cet Etat par le Maroc.
Les propos essentiellement phobiques concernant les risques d’un Etat sahraoui indépendant sont de la foutaise. C’est une insulte à l’intelligence des gens qui ne devrait même pas être évoquée par des gens sérieux. Ce sont des arguments pour continuer à ignorer ostensiblement les appels de la communauté internationale et pour poursuivre son occupation de manière illégale et agressive au mépris flagrant de ses obligations juridiques en vertu du droit international, compromettant gravement toute perspective concrète de parvenir à un règlement de paix.
La perversité du régime marocain prend corps encore dans les violations des droits de l’homme et les actes illégaux visant à imposer par la force et la violence une situation de fait accompli au peuple sahraoui et à entraver les efforts de paix dans l’unique but de poursuivre son occupation illégale du territoire sahraoui.
Au niveau régional, le Maroc n’a jamais raté une occasion pour affaiblir l’Algérie, particulièrement au plus fort de la décennie sanglante où les armes et les munitions qui arrivaient aux maquis terroristes transitaient avec la bénédiction des autorités marocaines par les frontières Ouest. L’Espagne, depuis l’agression de l’Île de Persil en 2002, se maintient sur ses gardes. La Mauritanie est continuellement provoquée par les avions de chasse marocains qui survolent constamment la localité de La Güera.
Face à la menace marocaine, il est aujourd’hui certain que la suprématie militaire de l’Algérie dans la région du Maghreb reste le seul facteur de stabilité dès lors qu’elle est surtout dissuasive.
L’Europe, quant à elle, a fait du statut avancé octroyé au Maroc une arme économique contre la menace terroriste qui vient son territoire. En effet, la mauvaise gouvernance des responsables marocains a fait du royaume chérifien un terreau fertile pour tous les extrémismes. Le gouvernement ne fait rien pour éliminer les problèmes de la pauvreté, du chômage et de la faim qui font le lit des extrémistes. Les jeunes marocains sont les plus enclins à être attirés par la philosophie prônée par les extrémistes. On estime que 35 % des diplômés universitaires sont sans emploi, et dans les quartiers populaires des centres-villes, le nombre de jeunes chômeurs est encore plus élevé. Pour plusieurs de ces jeunes, le mouvement islamiste apparaît comme la seule alternative possible pour se sortir de la misère. C’est la raison pour laquelle la plupart des attentats terroristes commis en Europe ont été exécutés par des ressortissants marocains. La misère qui vit la population marocaine a exporté les terroristes qui ont ensanglanté l’Espagne le 11 mars 2004 et plusieurs dizaines d’autres qui se trouvent dans les prisons européennes.
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Casa : La lutte des sans-droits prend de l’ampleur
Par Ali Fkir, 25/3/2010
Les représentant-es des quartiers populaires de Casablanca se sont retrouvés le mercredi 24 mars 2010 au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie Démocratique:VD). Notons que de nouveaux quartiers se sont joints au mouvement des sans-droits de citoyenneté (certains se trouvent à la périphérie de Casa comme Médiouna). La soirée s’est déroulée ainsi:
– Condamnation de l’interdiction de la marche populaire du 21 mars 2010, et de la répression qui s’en est suivie, tout en soulignant le succès du sit in devant le siège d’ANNAHJ et devant les locaux de la CDT à Derb Omar.
– Un hommage a été rendu aux victimes qui avaient bravé les barrages des forces de répression pour arriver devant le siège d’ANNAHJ encerclé et dont l’accès a été interdit même à ses militant-es
– Les présent-es ont gardé une minute de silence à la mémoire des martyres du soulèvement populaire de 23 mars 1965 à Casablanca, où des centaines d’innocent-es furent fauché-es par les balles des forces de répression: des chars et des hélicoptères ont été utilisés contre des hommes, des femmes, des enfants…ayant comme seule arme leur colère contre un régime despotique. Rappelons que des dizaines de personnes sont toujours portées disparues.
– L’assemblée des représentant-s des victimes de l’exclusion ont condamné la répression sauvage dont furent victimes les habitant-es du Douar Lakrimat et ce, le mercredi 24 mars 2010 (voir photos).
– L’assemblée a décidé:
* d’observer le jeudi 25 mars 2010 devant le commissariat un sit in de protestation contre cette nouvelle agression contre des innocent-es
* d’organiser le dimanche après-midi, 28 mars 2010, un sit in populaire devant le wilaya de grand Casablanca.
Soyons-y nombreux et nombreusesLe SOS des victimes de la marginalisation nous interpelle
L’appel des sans-toits nous interpelle
LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLEÀ signaler ce blog réalisé par un habitant de Douar Lakrimat (Aïn Sebaâ Casablanca): http://lakrimat.skyrock.com/Source: Solidmar (Blog de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara Occidental et d’ailleurs) -
Rassemblement à Washington pour le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental
Washington, 26/03/2010.- Des militants américains des droits de l’Homme se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade du Maroc à Washington pour demander la libération de six militants sahraouis des droits de l’Homme arrêtés par les Marocains il y a près de six mois, à leur retour des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf.La manifestation a regroupé des personnalités de la société civile et politique américaines ainsi que de nombreux militants des droits de l’Homme dans le monde.Une lettre signée par une vingtaine d’anciens hauts responsables politiques américains et des présidents d’ONG basées aux Etats-Unis a été remise à la représentation diplomatique marocaine pendant que des militants, qui brandissaient les portraits des six Sahraouis détenus, scandaient des slogans appelant à leur libération immédiate.
Parmi les personnalités présentes au rassemblement, on cite un ancien vice-président de la MINURSO Frank Ruddy, la lauréate à un prix international de la paix Suzanne Scholte, ainsi qu’un représentant de la Fondation américaine pour le Sahara occidental.
M. Frank Ruddy, ancien responsable dans l’Administration Reagan, a mis en avant, dans son intervention au rassemblement, « l’inertie des Nations-Unies face à la multiplication des violations des droits de l’Homme par le Maroc à l’encontre des Sahraouis et d’autres ».
Pour sa part, M. Scholte, qui avait participé à une manifestation similaire de soutien à la militante sahraouie Aminetou Haidar, a qualifié de « nécessaire » un tel rassemblement de protestation du fait, a-t-il dit, que les six Sahraouis sont toujours incarcérés malgré les appels de gouvernements, y compris celui des Etats-Unis, et de grandes organisations internationales des droits de l’Homme (Amnesty International, Human Rights Watch…) en faveur de leur libération.
« La violation des droits de l’Homme et les violences perpétrées contre le peuple sahraoui au Sahara occidental occupé (…) sont la conséquence directe du déni par le Maroc du droit élémentaire du peuple sahraoui à l’autodétermination », concluent les manifestations dans leur lettre.
Les six militants des droits de l’Homme sahraouis avaient été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire marocain pour « atteinte à la sûreté nationale ». (SPS)
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Elargissement du mouvement de grève de la faim des Sahraouis dans les prisons marocaines
El Aaiun (territoires occupés) 26/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de Boulemhamrez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé et celle des prisonniers de Tiznit entrés eux aussi en grève de la faim mardi dernier.« Ce large mouvement de grève qui graduellement englobera le 10 prisons marocaines où croupissent plus de 56 prisonniers politiques sahraouis, entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a indiqué à SPS le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.L’état de santé des six prisonniers politiques de Salé (Rabat) « commence à se détériorer sérieusement, surtout que plusieurs d’entre eux souffrent de maladies chroniques dues à leurs longs séjours antérieurs dans des prisons marocaines », a déploré le ministre.
Les sept militants sahraouis des droits de l’homme ont été « arrêtés et séquestrés » le 8 octobre 2009 par les autorités marocaines à leur descente d’avion à l’aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis, avant d’être conduits dix jours plus tard dans le pénitencier de Salé
Ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger où ils avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils ont apporté des témoignages sur la réalité de « la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)