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  • Image du jour : Soultana Khaya






    Depuis que la population sahraouie a décidé, en 2005, de se soulever contre le manque de volonté de la communauté internationale de résoudre le conflit du Sahara Occidental, les forces d’occupation du Maroc répondent avec une violente et cruelle répression.

    Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.

    Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.

  • Prochain rassemblement d’ONG à Paris contre la répression dans les territoires sahraouis occupés

    Paris, 26/03/2010.- Une dizaine d’ONG françaises viennent de lancer un appel à la tenue, le 14 avril prochain, d’un rassemblement, à proximité de l’Assemblée Nationale française, pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme et exiger l’arrêt de la répression exercée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés.

    Les premiers signataires de l’appel commencent par rappeler que « le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés, qui manifeste de façon pacifique ».

    « Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination », poursuit l’appel.

    Les mêmes ONG ont également souligné que ce sont les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont particulièrement visés par cette vague de répression, citant les cas du « maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour +atteinte à la sûreté nationale+ ».

    L’appel cite aussi « la violente répression, début mars à Dakhla, El Aaiun  et Tantan, de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés » ainsi que « l’interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers ».

    Par ce rassemblement devant l’Assemblée Nationale française, les organisateurs vont exiger « la libération des prisonniers politiques sahraouis », « l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales », et « l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations Unies (MINURSO) de la surveillance du respect des droits de l’Homme et de la protection de la population sahraouie des territoires occupés contre la répression ».

    « La mise en œuvre de la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental » doit figurer également au nombre des requêtes de ces ONG. (SPS)

  • OCP Maroc : REPRISE DU COMBAT

    Par Ali Fkir, coordinateur du CSOS, 24/3/2010
    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI -CSOS
    – Maroc-
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP, et en lutte depuis l’été 2009, avaient décidé d’arrêter provisoirement leur mouvement suite à l’initiative du gouverneur de Khouribga qui a (enfin) accepté de s’asseoir avec le bureau syndical (non reconnu auparavant) des prolétaires.
    Le « dialogue » avec le représentant de l’État n’a rien apporté de  positif. Il s’agissait en réalité d’une tentative de diversion.
    Face à l’entêtement de la direction de l’OCP et aux tergiversations de l’administration, les victimes de l’arbitraire ont décidé de reprendre le flambeau du combat.
    Programme de lutte pour les 15 jours à venir:
    le jeudi 25 mars et vendredi 26 mars 2010: sit in devant les locaux administratifs de l’OCP à Khouribga de 10h du matin de jeudi à 20h du soir du vendredi.
    Le mardi 30 mars 2010: sit in devant le siège de l’OCP à Casablanca, de 10h à 16h
    jeudi 1er avril et vendredi 2 avril 2010: sit in à Khouribga devant les locaux administratifs de l’OCP de 10h du matin de jeudi à 20h du vendredi.
    Le CSOS tient à:
    – Réaffirmer sa solidarité avec les 850 prolétaires licenciés abusivement par l’OCP
    – Condamner l’attitude illégale de l’OCP
    – Dénoncer les tergervisations des représentants de l’Etat
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • «Les punitions envers les prisonniers salafistes sont extrêmes»

    Le Soir Echos : 22 /3/ 2010

    Abderrahim Mouhtad, Président de l’Association Annassir des familles des islamistes détenus au Maroc
    Une délégation américaine s’est déplacée dernièrement au siège de votre Association à Sidi Bernoussi. Quel a été le motif de cette visite ?
    La visite de cette délégation s’est effectuée le jeudi 11 mars. Lorsque ces Américains se sont déplacés pour nous voir, nous ne nous sommes pas mis d’accord sur la manière de communiquer autour de cette rencontre qui émane de leur propre initiative. Je préfère que ce soit l’ambassade des Etats-Unis qui s’exprime sur les raisons de cette visite.
    Après la dernière tentative d’évasion de 10 prisonniers salafistes, la tension monte d’un cran dans les prisons. Comment se présente la situation actuellement ?
    Actuellement, il y a une tension extrême dans les prisons. Il y a eu un tour de vis de la part des responsables dans les centres de détention. Ceci depuis l’échec de la dernière tentative d’évasion le 9 mars. Il y a des sanctions extrêmes. Une cinquantaine de prisonniers ont été transférés à Tiflet. Ces mesures risquent de donner naissance à des grèves de la faim.
    Face à cette tension dans les prisons, que compte faire l’Association Annassir ?
    Tout d’abord, nous avons tenté d’avoir des informations sur le sort des prisonniers qui ont tenté de s’évader. L’administration pénitentiaire ne veut rien nous dire. Tout ce que l’ont sait c’est qu’ils sont entre les mains des services de sécurité. Lors de la réunion avec les familles des détenus le samedi 20 mars, nous avons décidé d’organiser un sit in ce mardi 23 mars devant le siège du ministère de la Justice à Rabat pour protester contre cette situation et pour réclamer la fin des punitions collectives.

    La manifestation s’ est bien passée.
    La chaine  al Jazerra  – en arabe- va passer un reportage ce soir a 21h Maroc. et la presse écrite était présente et va publier demain.
    AM 
    Source : Solidmar
  • Casablanca : Printemps de la résistance

    Dimanche 21 mars 2010 : Faits et enseignements

    Par Ali Fkir, 25/3/2010

    Dimanche 21 mars 2010, n’est pas un « dimanche noir » comme pourraient le qualifier certains myopes. Le dimanche 21 mars 2010, jour qui coïncide normalement avec le premier jour du printemps, est un jour prometteur, un jour révélateur, un jour annonciateur d’un autre printemps, le printemps des masses populaires, le printemps des humbles, des travailleurs, des femmes, des combattant-es, bref l’annonciateur du printemps de la résistance, de l’émancipation et de la libération.
    Je ne vais pas parler des luttes populaires que connaissent Tata, Guercif, Missour, Bouarfa, Taounate, Elhouceima, Rabat, Beni-Mellal, Khénifra…Les militant-es de ces régions doivent en parler, les militant-es qu’y sont impliqué-es directement doivent assurer la couverture médiatique de ces divers combats pour la dignité, pour un autre Maroc, le Maroc des travailleurs, le Maroc des producteurs, le Maroc du peuple.
    Je vais me limiter au dimanche 21 mars 2010 de Casablanca, un dimanche riche en événements et surtout riche en enseignements. A 8h du matin, des militants et surtout des victimes de la marginalisation makhzanienne étaient déjà au local d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie Démocratique :VD)n et cela dans l’attente de rejoindre la point de départ de la marche populaire, marche de protestation contre l’indifférence de l’Etat devant la situation catastrophique des sans-droits au logement salubre, face aux conditions inhumaines où se trouvent les sans-toits…Vers 8h45, tout le quartier fut bouclé : des fourgonnettes, des camions, des bus, des voitures de police débarquent une armada. La place du rassemblement fut occupée par de diverses forces de répression, la rue où se trouvent le siège d’ANNAHJ fut interdite à la circulation, aux passants. La porte de l’immeuble qui abrite le siège d’ANNAHJ fut fermée. L’accès au local fut interdit même aux dirigeants d’ANNAHJ. Le wali (le patron de Casablanca)en personne dirigeait les opérations. Des centaines de victimes de l’arbitraire (hommes et surtout femmes) forcèrent certains barrages des « sécuritaires », des militant-es associatifs(ves) arrivent : on scandait des slogans, on criait au scandale : « c’est honteux, c’est honteux, ANNAHJ est encerclé ! » tonnent les voix des victimes des politiques de l’Etat. L’état major de la répression ne pouvait en supporter plus,les premiers coups de matraque commencèrent à pleuvoir sur les têtes des protestataires, ce qui a provoqué une réaction énergique des victimes, les premières blessées tombèrent par terre. Les « sécuritaires », désagréablement surpris par la réaction énergique de la masse, essaient d’obtenir des ordres clairs et nets de ceux de Rabat : faut-ils faire la répétition de 23 mars 1965 ? On était le 21 mars 2010, dans 2 jours ce sera la commémoration de l’intifada 23 mars, il y a de cela 55 ans. Le « Comité de suivi du Dossier de l’Habitat », par la voix de son coordinateur , le camarade Md Abounasr, demanda à la foule en ébullition de rejoindre la CDT (à Derb Omar), pour continuer la manifestation. A Derb Omar, devant le local de la CDT, une estrade fut improvisée, et les représentants ( majorité femmes) des quartiers se sont succédé-es pour dénoncer l’interdiction de la marche, pour rendre hommage à l’AMDH, section de Casablanca qui n’a pas ménagé ses efforts pour les soutenir dans leurs légitime combat pour un logement de dignité. Le camarade Abounasr a assuré avec succès la direction/la modération de ces deux meetings.
    REMARQUES : – Contrairement à ce qu’on constatait auparavant ( les militant-es « intellectuel-les » constituaient plus de 95%), dans les meetings de dimanches 21 mars, le pourcentage de ce type de militant-es n’a pas pu dépasser 5 %.
    Des jeunes militant-es de diverses sensibilités marxistes étaient présent-es, et avaient contribué au succès de cette journée de résistance en gardant leur sang froid, en scandant les slogans fixés par les organisateurs, en évitant la surenchère politicienne. Bravo militant-es ! ; 
    – Si les habitant-es des bidonvilles, avaient constitué indiscutablement la majorité des protestataires, d’autres couches sociales victimes de l’arbitraire étaient présentes : les habitants du quartier de l’aéroport … et surtout les veuve des policiers , et les policiers retraités. Ils étaient là avec nombreuses banderoles. On sait qu’au Maroc les officiers, même retraités occupent toujours des logements de fonction. Les corrompus s’achetaient des maisons, sinon de somptueuses villas. Les simples soldats, les simples policiers, les simples mokhaznis sont jetés à la rue une fois que l’Etat n’a plus besoin de leurs services. Leur représentant s’adressa ainsi à ceux qui sont toujours en service et qu’on a fait venir pour mater les protestataires : l’intérieur nous jette comme des vauriens après des années de service. Vous serez victimes du même traitement. 
    – Les femmes populaires ont constitué plus de 2/3 de la foule
    – Les protestataires ont évité de mêler le religion à leur légitime mouvement. Les victimes de l’exclusion luttent depuis des mois pour leurs droits sans jamais scandé un slogan à connotation religieuse. Ils sont victimes des politiques de l’Etat , victimes des pratiques des représentant de l’Etat, ils sont victimes des agissements des « élus » corrompus, victimes des discours démagogiques des partis parlementaires (makhzaniens, islamistes, « socialistes »). Les victimes ont compris que la voie de la lutte ferme des masses populaire, conscientes et organisées est la seule voie du salut. Tout le reste est du pur verbiage. 
    La morale de tout cela :
    La « démocratie » de l’Etat makhzanien a fait de nouveau preuve de son caractère de façade . Elle est restée telle qu’on l’a héritée de Hassan II. N’en déplaise à « nos » ex-opposants. Sinon comment expliquer l’interdiction d’une marche pacifique décidée et organisée par des victimes de l’exclusion. Rappelons que le Comité de Suivi a effectué toutes les démarches administratives nécessaires. Comment expliquer l’encerclement du local d’une organisation politique légale ? Comment expliquer la répression physique des mères de foyer qui ne font que réclamer leur dû ?
    – La force de la femme n’est pas dans ce qu’elle dit dans les palaces, mais dans ce qu’elle fait sur le terrain de la lutte concrète
    – Les Philistins petits bourgeois préfèrent leur grasse matinée de dimanche à la « tumultueuse» solidarité concrète avec les sans-droits.
    – « l’enracinement dans les masses populaires » ne peut se faire en dehors de celles-ci, ne peut se faire en dehors de la tourmente des luttes de classe. Les miltant-es se forgent dans le feu de la lutte de classe. Les Khadija Abnaou, Mohammed Abounasr, Saïd Chihab, Abdellatif Adchich…à Casablanca, les Aziz Akkaoui… à Khénifra, les Brahim Ahensal… à Beni Mella, les Fatima Lmmah à Tanger …les centaines d’autres à travers le Maroc, l’ont bien compris. Ils sont le produit et acteurs de cette lutte. Le parti de la classe ouvrière et de l’ensemble des travailleurs ne sera « bâti que sous les feux de l’ennemi », ne sera forgé que dans les braises de la lutte ferme des masses populaires conscientes et organisées. Bravo miltant-es ! & nbsp; 
    Le SOS des sans-logements salubres Casablanca nous interpelle !
    Le SOS des ouvriers de Khouribga nous interpelle !
    Le cri des militant-es de l’ANDCM nous interpelle de tous les coins du pays !
    le SOS des victimes de l’arbitraires nous interpelle de toutes les régions du Maroc !
    LA RESISTANCE DES DESHERITE-ES NOUS INTERPELLE !
    DECONGELONS NOTRE CONSCIENCE DE PETITS BOURGEOIS !
    DONNEURS DE LECONS ET AUTRES DENIGREURS DE DROITE ET DE « GAUCHE », OSEZ PROPOSER D’AUTRES ALTERNATIVES PLUS « FIABLES ». 
    Source : Solidmar
  • Lakrimat : manifestation réprimée

    Par Ali Fkir, 25/3/2010 
    Les habitant-es de Douar Lakrimat (Maroc) et des dizaines de solidaires ont organisé ce jeudi 25 mars 2010 un sit in de protestation devant le poste 33 de police (Aïn Sebaâ) suite à la répression dont furent victimes les habitant-es de ce bidonville, le mercredi 24 mars, et suite à l’arrestation des deux représentants du quartier (l’un a été relâché hier soir, le deuxième aujourd’hui, jeudi 25 mars).
    L’intimidation ne passe pas. 
    Vive la solidarité

    Source : Solidmar (Blog du réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara Occidental et d’ailleurs
     

  • L’Association Canarienne de solidarité avec le Sahara exige au Maroc la liberté des prisonniers politiques

    LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 25 Mars (EUROPA PRESS) –

    L’Association canarienne de Solidarité le peuple saharaui a remis, aujourd’hui, une lettre au consul du Maroc aux ïles Canaries exigeant la libération « de tous les prisonniers politiques sahraouis » et de faire la lumière sur le sort « de plus de 500 disparus sahraouis ».


    La lettre est aussi destinée au Roi du Maroc avec les exigences aussi pour qu’il « libère les 7 défenseurs sahraouis des droits de l’homme, soumis à un Tribunal Militaire par le régime marocain, qu’il mette fin à l’oppression et la répression contre la population sahraouie et mettre fin a la persécution et harcèlement des défenseurs des droits de l’homme sahraouis, et la condamnation des coupables ».

    Elle considère aussi nécessaire le »retrait de toutes les forces d’oppression déployées dans les rues des villes sahraouies occupées, l’entrée et circulation libre d’observateurs internationaux et des médias d’information dans le territoire et l’accomplissement de la part du Maroc de la légalité internationale sur le territoire du Sahara Occidental et la célébration du Référendum d’Autodétermination comme voie unique pour aboutir à la paix et la stabilité dans la zone ».

    L’association a exprimé par écrit au consul sa « préoccupation devant la situation dégradante des droits de l’homme que la population sahraouie vit sous l’occupation marocaine, comme conséquence du système répressif implanté dans le territoire du Sahara Occidental au moyen du déploiement d’unités multiples dirigées à maltraiter, à séquestrer et torturer les manifestants pacifiques sahraouis, en empêchant l’exercice de leurs droits fondamentaux et l’expression libre de leurs droits légitimes à l’autodétermination ».

    Ils ont aussi voulu dénoncer « l’arrestation de la jeune fille de 19 ans Nguia Hauasi de la part de la gendarmerie marocaine, en subissant des abus sexuels sous la conduite des employés Abdoul Aziz Naoush surnommé « Thouhima » et Khaled Barka, ces deux éléments sont impliqués dans une série d’abus et de violations qui affectent des dizaines de citoyens sahraouis depuis 2005″ et la « découverte d’une fosse commune près de la localité de Boukraa ».

    Europa Press

  • Mouvement Cubain pour la Paix condamne répression marocaine

    La Havane, Cuba. – Le Mouvement Cubain par la Paix et la Souveraineté des Peuples s’est prononcé aujourd’hui contre la répression marocaine exercée sur le peuple sahraoui et la politique de visage double de l’Union Européenne.

    Un document de l’organisation, diffusé dans cette capitale, appelle la Communauté Internationale et les organismes régionaux et internationaux, à lever la voix de condamnation au Royaume du Maroc en raison de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui.

    La Communauté Internationale a été témoin de l’arrogance et le mépris du Royaume du Maroc aux droits du peuple sahraoui, après la répression violente contre les manifestants sahraouis le 8 mars dans les villes d’El Aaiun et Dajla, au Sahara Occidental occupé, ajoute le texte.

    Les participants dans cette protestation pacifique demandaient à l’occupant marocain le respect pour les Droits de l’homme dans ces territoires, ajoute la déclaration.

    Il est temps que des institutions comme l’Union Européenne abandonnent leur politique de deux poids deux mesures et soient conséquentes avec les principes et les valeurs qu’ils disent défendre, précise-t-on.

    À ce sujet il signale que le monde attend toujours une réaction de cette institution sur l’activiste saharaui après sa grève de la faim de 32 jours pour demander les droits de son peuple occupé et réprimé.

    ¿Qué dice la UE en relación a ese inaudito atropello a los derechos humanos de una activista reconocida internacionalmente? ¿Qué dice la UE de la constante violación de los más elementales derechos del pueblo saharaui?, se pregunta en el texto.

    Quoi est-ce que dit l’UE sur cette violation inédite aux droits de l’homme d’une activiste reconnue internationalement ? Qu’est-ce qui dit l’UE de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui?, se demande le texte. 

    Radio Rebelde

  • La conversion des marocains : Une exclusivité du règne de Mohamed VI

    Le roi Mohamed VI ambitionnait d’être le maître de la Perestroïka marocaine ; il pensait être l’homme providentiel qui allait surmonter tous les obstacles et relever son pays plongé dans le chaos depuis plus de 35 ans. Mais il a échoué.

    Dix ans après son accession au trône, le Maroc reste ce pays malade, aux prises avec les mêmes maux qui l’accablaient lorsque Mohamed VI était encore prince héritier. Son règne a bien été loué par ces médias français dont les patrons jouissent de somptueuses résidences secondaires au Maroc.

    Mais la réalité a été vivement projetée par une affaire qui vient d’éclater: l’expulsion des énagélistes chrétiens. Il s’agit d’un affreux scandale. Les sujets du Commandeur des Croyants chagent de réligion à cause de la misère semèe par les politiciens du palais royal. Le roi et son gouvernement n’ont pas pu empêcher la catastrophe. Ils ne s’occupent pas de leurs compatriotes. Les marocains n’ont plus aucun repère. Ils voient les richesses les narguer au loin sans jamais en profiter. La délinquance explose et la révolte gronde. La pauvreté et la misère prospèrent dans les villes et des milliers de jeunes sans ressources ni perspectives alimentent une énorme souffrance sociale jusqu’au point de renier leur religion pour une vie meilleure. Ils changent l’allégeance au Commandeur des Croyants et à l’Islam contre des moyens de survie. Un phénomène que l’histoire du Maroc n’a jamais connu, une exclusivité du règne de Mohamed VI.

    L’expulsion des évangélistes occidentaux a été très mal vue, mais le roi Mohamed VI n’avait pas le choix. Il cherche à marquer des points face aux islamistes qui montent de plus en plus. Mais au lieu de s’attaquer aux racines du problème, la misère, il préfère courir le risque d’être condamné par la communauté religieuse occidentale. Il doit jongler entre la société laïque et la montée du fondamentalisme d’autre part. S’il lâche trop de lest dans un sens ou dans l’autre, le camp adverse ne le rate pas. Mais le problème c’est qu’il se trouve en position de faiblesse : la corruption gangrène le corps social, la prositution, le Maroc est fort connu comme un pays de tourisme sexuel. Des phénomènes qui vont à l’encontre des principes d’un pays musulman dont il s’est érigé l’Imam, un pays où le ministère des affaires religieuses a davantage un rôle administratif et sécuritaire qu’un rôle politique. Un pays où le roi relâche les pédophiles et les chefs de réseau de prostitution européens et enferme les prostituées et les enfants marocains abusés.

    Le discrédit actuel du roi Mohamed VI est à la mesure de l’espérance qu’il avait réussi à susciter au début de son règne dans son pays aussi bien qu’à l’étranger.

  • Négociations Maroc-POLISARIO: Christopher Ross occulte les droits de l’homme

    A l’occasion de sa troisième tournée au Maghreb, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU n’a pas fait de déclarations publiques concernant cette question fondamentale qui caractérise le conflit du Sahara occidental. Un peuple colonisé qui ne courbe pas l’échine et qui revendique son indépendance subit des répressions violentes. Ce n’est certes pas une démonstration. Ce sont des faits prouvés par l’histoire: celle que font les peuples décidés à retrouver le souffle de la liberté. Le peuple sahraoui en est la preuve vivante. «Les restrictions sont particulièrement strictes dans la région contestée du Sahara occidental sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté et qu’il administre comme si elle faisait partie de son territoire national» avait souligné Human Rights Watch dans son rapport publié en janvier 2010. La répression, le peuple sahraoui l’a vécue et continue de la vivre dans sa chair. «De nombreux sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l’autodétermination pour le Sahara occidental» indiquent les rédacteurs du rapport de l’ONG internationale dont le siège se trouve à New York. Les affaires les plus médiatisées, celles de la pasionaria sahraouie, Aminatou Haïder, expulsée au mois de novembre dernier vers l’ile de Lanzarote aux Canaries et des sept militants des droits de l’homme sahraouis interceptés le 8 octobre 2009 sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V, après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf ont fait le tour de la planète. Ali Salem Tmek et ses compagnons croupissent depuis dans la prison militaire de Salé où ils ont entamé une grève de la faim illimitée. Des prisonniers politiques incarcérés à Tiznit les ont rejoints depuis samedi, dans ce mouvement qui gagne plusieurs prisons du Royaume. Christopher Ross le sait. Il ne peut l’ignorer. Comme il ne peut ignorer les violentes répressions et les passages à tabac subis ces derniers jours par les populations sahraouies des villes rebelles de Dakhla et El Aâyoune qui manifestaient pacifiquement. Lors de la visite qu’il a effectuée samedi dernier dans les camps de réfugiés de Tindouf, il s’est borné à déclarer qu’il était venu «s’enquérir de la position du Front Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et c’est justement sur la mise sur pied de ce référendum qui prendrait en compte le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement quant à son avenir que butent les négociations. Que les cris de révolte du peuple sahraoui veulent être étouffés par les forces d’occupation marocaine. L’accès des peuples opprimés à disposer d’une patrie leur est consacré par le droit et la légalité internationales. Les deux sont foulés aux pieds, que ce soit au Sahara occidental ou en Palestine, sous le regard d’instances internationales qui cultivent le paradoxe de voter et d’adopter des résolutions qu’elles ne mettront pas en oeuvre. Avant l’arrivée de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon au Maghreb, les autorités marocaines ont soigneusement pris le soin d’actionner tous leurs «leviers» pour crier sur tous les toits et à qui voulait les entendre que seule l’application de leur plan d’autonomie représentait une solution au conflit du Sahara occidental. Le Maroc a définitivement rejeté le principe de référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination au peuple sahraoui. «Les vieux schémas (référendum d’autodétermination) sont définitivement écartés et l’indépendance impossible» a indiqué le chef de la diplomatie marocain lors de son entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental. Taïeb Fassi Fihri a poussé le bouchon jusqu’à déclarer que «l’initiative d’autonomie a été élaborée à la demande des Nations unies». Un coup de bluff auquel n’a pas cédé le diplomate américain. Christopher Ross a rappelé, lors de son escale à Alger et après l’entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, que son objectif «est d’arriver à une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations unies». Une déclaration qui ne souffre d’aucune ambiguïté et qui devrait en principe remettre les pendules à l’heure et battre en brèche l’unilatéralisme de la position marocaine. 

    L’expression, 25/03/2010