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  • Yeslem, le rappeur du Sahara Occidental

    Il est arrivé du Sahara Occidental pour passer des vacances en paix et dix ans plus tard, il chante pour son peuple depuis l’Espagne. Yslem Mohamed Salem, 21 ans, aujourd’hui ne peut pas se promener dans les rues de sa localité sans qu’il ne soit interpéllé par la foule.

    Yslem peut se vanter d’être le premier rappeur né au Sahara. Il a commencé à écouter ce type de musique quand il était là-bas mais c’était en Galice qu’il a commencé à écrire ses premières chansons. Des chansons avec des messages directs et durs. Sans hésiter, il parle des injustices sociales, de la répression contre son peuple exercée par le Maroc, de globalisation, de pauvreté et de la situation de son peuple. Dans une de ses strophes, il dit :

    J’ai émigré pour vivre

    non pas pour m’habiller de Zara

    mais j’ai été obligé,

    marqué par la nostalgie,

    à laisser une famille derrière

    à des kilomètres de distance

    plus augmente l’argent

    plus croît l’ignorance

    des leaders du monde m’ont volé mon enfance


    Après des années à rapper avec ses amis dans un parc d’Ou Porriño, il a décidé de tenter sa chance sur les scènes et a enregistré sa première maquette, « Question de foi ». Maintenant, il est sur le point de présenter son deuxième travail, Sahararap. Il(elle) l’a enregistré il y a quelques mois dans un studio de Marseille et la maison discographique Renegade Prods lui donne en Galice les dernières retouches.

  • La 13ème session du Conseil onusien des Droits de l’homme met à nu les violations marocaines au Sahara Occidental

    Genève, 17/03/2010.- Une délégation de juristes sahraouis a appelé, mercredi à Genève, à juger tous les responsables au Gouvernement marocain pour les crimes perpétrés au Sahara Occidental ajoutant que Rabat a la responsabilité de faire la lumière sur le sort de tous les disparus sahraouis.

    Des militantes sahraouies des droits de l’homme ont présenté des communications sur les graves violations commises par les autorités d’occupation marocaines contre des citoyens sahraouis sans défense, a indiqué une source proche de la délégation sahraouie participant aux travaux de la 13ème session du Conseil onusien des droits de l’homme tenue à Genève.

    Dans ce sillage, Mme Ghalia Edjimi a passé en revue les interpellations et procès factices que subissent les citoyens sahraouis dans les régions occupées pour avoir appelé à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    De son coté, la militante Fatimetou Moustapha Essalah a dénoncé les interpellations et enlèvements de plus de 4.500 personnes depuis 1975 ce qui dénote, a-t-elle précisé, de la gravité de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Les intervenantes ont souligné au conseil onusien que le fait que le Maroc se dote d’instances chargées des droits de l’homme ne signifiait nullement qu’il procédait au jugement des responsables des graves violations des droits de l’homme.

    Un atelier a été organisé au palais des congrès à Genève pour mettre à nu les graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, à l’initiative du « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples » (MRAP) en coordination avec l’organisation « France des libertés », la Fédération internationale de syndicats et le Mouvement international pour l’enseignement et le développement.

    Des experts et responsables des quatre coins de la planète ont animé des conférences sur les pratiques répressives marocaines. (SPS)

  • Alerte à Rabat, le « prince rouge » revient!

    Moulay Hicham, alias le « prince rouge » a rebondi sur la scène politique internationale en rejoignant les rangs de l’ONG américaine Human Rights Watch en tant que membre de son conseil consultatif.

    Né e 1964, Moulay Hicham est le cousin germain du roi Mohamed VI, mais n’appartient pas au cercle des intimes du souverain marocain, sans doute parce qu’il parle trop de démocratie et se pose en critique de la stratégie d’attentisme prônée par le gouvernement marocain. En effet, il a beaucoup contribué à engager le débat sur les réformes et les libertés au Maroc. Il aurait beaucoup apporté s’il était associé au pouvoir.

    Sa nouvelle nomination lui permettra de contribuer dans la rédaction des rapports et recommandations sur la situation des droits de l’homme dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), ce qui ne manquera pas de susciter l’inquiétude des autorités de Rabat.

  • Le président de la République appelle la Commission africaine à intervenir pour mettre fin à la répression marocaine

    Bir Lahlou, 17/03/2010.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a appelé, mercredi, l’Union Africaine (UA) à intervenir « d’urgence » auprès du Maroc pour qu’il cesse la répression « brutale » contre les Sahraouis.

    Dans une lettre adressée au président de la Commission Africaine M. Jean Ping, parvenue à SPS, le président Abdelaziz a dénoncé la recrudescence des pratiques « colonialistes » adoptées par le Maroc qui sont, a-t-il soutenu, à l’origine d’une situation « sans pareille et inacceptable » appelant la Commission africaine à intervenir « d’urgence » auprès du gouvernement marocain pour que cesse l’escalade dangereuse des campagnes de répression « brutale ».

    Il a en outre dénoncé l’occupation illégale des territoires d’un pays membre de l’UA et les prétextes invoqués par Rabat pour empêcher la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui et le parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.

    Le président Sahraoui a en outre fait part au président de la Commission africaine des pratiques « arbitraires » adoptées par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis notamment les activistes ayant effectués récemment une visite aux camps de réfugiés.

    Il a rappelé dans le même contexte les « violations flagrantes » perpétrées par les forces d’occupation marocaines contre les sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    M. Abdealziz a relevé dans sa lettre « la recrudescence des exactions auxquelles se livre le Maroc contre des citoyens pacifistes coupables du seul tort d’attachement à la légalité internationale et aux chartes des Nations unies et de l’Union africaine ».

    « Les pratiques inhumaines du gouvernement marocain traduisent les intentions malsaines de ce gouvernement et son mépris total de la légalité internationale. Elle dénotent également d’une volonté de saper tous les efforts en faveur d’une solution juste et durable de la question du Sahara Occidental », a enfin soutenu le président, Mohamed Abdelaziz. (SPS)

  • L’Envoyé personnel du SG de l’Onu au Sahara Occidental, Christopher Ross entame une tournée dans la région

    New York (Nations unies).- L’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, a entamé mercredi sa tournée dans la région du Maghreb avec, comme première halte, une visite au Maroc, a-t-on indiqué à l’Onu.

    M. Ross devra également se rendre, durant sa tournée qui prendra fin le 25 mars, dans les camps de réfugiés sahraouis (Tindouf), en Mauritanie et en Algérie, a précisé le porte-parole des Nations unies, M. Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York. M.

    Ross a été nommé à ce poste en janvier 2009, rappelle-t-on. Au cours de sa tournée, la troisième du genre, il aura des entretiens avec les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, pour relancer les négociations directes sous l’égide de l’ONU.

    En février dernier, les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario, près de New York, se sont achevés sans parvenir à un accord, avait indiqué M. Ross dans un communiqué rendu public à l’issue d’une rencontre informelle, deuxième du genre, après celle tenue à Dürnstein (Autriche) en août 2009.

    M. Ross avait précisé que les deux parties en conflit avaient réaffirmé leur engagement à poursuivre les négociations « dès que possible ».

    Le coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso), M. M’hamed Khaddad, avait indiqué récemment que lors de la dernière rencontre, deux propositions (de règlement du conflit, la marocaine et la sahraouie) étaient sur la table de négociations avec la même valeur, « mais le Maroc n’a pas assumé ses responsabilités ».

    « Le Maroc devait bien discuter de la proposition sahraouie, mais il s’est rétracté malgré les promesses données à M. Ross que la réunion allait avoir comme point fondamental de discussion les deux propositions », avait déploré M. Khaddad qui est également membre de la délégation sahraouie aux négociations.

    Le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’ONU depuis 1966.

    La résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU demande aux parties (le Maroc et le Polisario) de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».

    Le Front Polisario et le Maroc ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’ONU, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, sans aboutir à une avancée réelle. (SPS)

  • Sommet d’Alger contre le terrorsime au Sahel : suspictions sur la relation AQMI-Maroc

    Par Carlos Ruiz Miguel (1)
    Plusieurs États se sont réunis à Alger pour combattre le terrorisme de l’autodénommé « AQMI ». La presse algérienne souligne que ce sommet antiterroriste, tenu à huit clos, a pour objectif lutter contre le terrorisme et… « contre l’ingérence extérieure ». Le Maroc n’a pas été invité. Pourquoi ? Peut-être parce que le rôle qu’il jouerait par rapport à l’AQMI n’est pas clair, comme il n’est pas clair non plus ce qui est, avec exactitude, cette autoproclamée « Al Qaida » qui n’a d’Al-Qaida que le nom.

    I. LE SOMMET D’ALGER CONTRE LE TERRORISME DANS LE SAHEL

    Le gouvernement algérien a convoqué un sommet, qui a été célébré le 16 mars, pour analyser le terrorisme dans la région du Sahel, ses causes et les moyens pour le combattre.

    Dans ce sommet ont participé les sept États avec territoire dans la région du Sahel (la frange méridionale du désert du Sahara) à savoir, la Mauritanie, le Mali, le Niger, l’Algérie, le Burkina Fasso, la Libye et le Tchad.

    Les événements récents relatifs au terrorisme ont suscité de grandes tensions entre différents pays de la région. Le moment peut-être de plus grande tension s’est produit suite à l’intervention de la France forçant le Mali à libérer plusieurs terroristes en échange de la libération de l’otage Pierre Camatte, présumé « cooperant » français qui, ensuite, s’est évéré un agent du service d’espionnage français (la DGSE, Direction Générale Générale de Sécurité Extérieure).

    Cette libération, dans laquelle la France a fait pression pour violer les résolutions du Conseil de Sécurité sur le terrorisme que la France même a approuvées, a provoqué une crise majeure entre l’Algérie et la Mauritanie, d’un côté, et le Mali, de l’autre, dans laquelle les premiers accusaient le deuxième d’alimenter la spirale du terrorisme avec des graves préjudices pour tous les pays du Sahel.

    Le presse algérienne, qui est logiquement celle qui donne le plus de couverture au sommet, puisqu’il est tenu à Alger, a signalé, en diffusant l’information filtrée par le Gouvernement que l’un des objectifs du sommet est de faire face au terrorisme et à l’ingérence extérieure.

    II. AQMI, L’ETRANGE GROUPE QUI DÉSTABILISE LE SAHEL

    AQMI ou « Al Qaida au Maghreb islamique », est un groupe, qui avec ce nom, est né en 2006. Néanmois, la naissance de cette « Al Qaida » est un peu étrange.

    Dans un site américain sur les affaires nord-africaines (Magharebia) derrière lequel il n’est pas impossible de trouver la main de la CIA, l’on fait allusion aux étranges circonstances qui ont donné naissance à cet « Al Qaida » :

    « Les relations entre (Abdelmalik) Drukdel (l’ex-chef supposé d’AQMI) et (Abu Obeida) Yusef (le nouveau chef supposé d’AQMI) se sont détériorés depuis l’annonce, en 2006, de l’allégeance du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) au réseau international d’Al Qaida. Le conseil de notables a été écarté et il n’a jamais été consulté par le nouveau chef de l’organisation terroriste (Drukmel). »

    Cette façon si rare de « s’associer » avec Al Qaida a fait qu’un journal algérien, La Nouvelle République (16-III-2010) se demande :

    « L’affiliation du GSPC à Al-Qaïda est-elle crédible ? Pourquoi ne pas considérer qu’il s’agit d’une annonce suscitée, provoquée, programmée par celui qui, dans l’espace géopolitique auquel les autorités algériennes ne cessent pas de déclarer leur appartenance, nous considère comme son ennemi stratégique ? »

    III. L’ETRANGE PROTESTATION DU MAROC POUR NE PAS AVOIR ETE INVITÉ AU SOMMET

    Si tout ce qui a été exposé ci-dessus n’est pas suffisamment inquiétant, le même jour du sommet antiterroriste d’Alger, le Ministère marocain des Affaires Etrangères a publié un communiqué dans lequel il se plaint d’avoir été exclu de la réunion :

    « Le Royaume du Maroc déplore la réaction négative des autorités algériennes et regrette cette attitude d’exclusion devant une menace cependant commune et identifiée qui exige nécessairement une réponse ordonnée et collective au bénéfice de la consolidation de la paix et la sécurité régionales. »

    Ce qui est étrange est que le Maroc veut s’autoinviter à une réunion sur un espace dont il ne fait pas partie! Parce que ni le Maroc ni le Sahara Occidental font partie du « Sahel ».

    Si le Maroc ne fait pas de partie du Sahel: pourquoi veut-il s’informer de ce que les autres États concertent contre le terrorisme ?

    IV. LA CONVERGENCE OBJECTIVE SUSPECTE ENTRE LE MAROC ET AQMI

    L’éventualité qu’AQMI puisse jouir d’un soutien des services secrets marocains a été déjà formulée par des sources maliennes reprises par le correspondant à Bamako de Jeune Afrique (un magazine loin d’être hostile au Maroc, mais tout le contraire). Dans ce blog j’ai fait écho de cette dénonciation.

    Il se trouve que les événements passés et récents ne cessent pas de donner des motifs de soupçon.

    En ce qui concerne le passé, dans ce blog j’ai repris le témoignage d’un important leader terroriste d’un des groupes terroristes algériens qui ensuite se sont convertis en AQMI, témoignage dans lequel il affirmait qu’ils avaient été soutenus par le Maroc.

    Mais, si nous regardons le présent, de nouveaux doutes surgissent. Le journaliste Ignacio Cembrero, dans El Pais du 13 mars 2010 rapportait l’un des derniers communiqués d’AQMI, dans lequel ils disent que :

    « L’Espagne de nos jours continue l’Inquisition en s’alliant « à l’OTAN et aux EU dans la guerre contre l’islam et les musulmans », dit le texte. Cette guerre « ne fait pas de distinction entre civils et militaires ». »

    Cependant, un jour avant la publication de cette nouvelle par EL Pais sur le communiqué d’AQMI, l’agence de presse officielle marocaine, MAP, annonçait le 12 mars :

    « Une délégation militaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique le Nord (OTAN) effectue une visite au Maroc dans le cadre de la coopération militaire entre l’alliance et le Royaume,a indiqué vendredi un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales. »

    Cela ne s’arrête pas là, puisque trois jours après, le 16 mars, l’agence officielle de presse marocaine, la MAP, publiait une une dépêche sous le titre : « Le Maroc, un « sociétaire stratégique » pour stabilité dans la région sud de la Méditerranée (un responsable OTAN) »

    Les questions s’imposent :

    – si le groupe « Al Qaida au Maghreb Islamique » est composé non seulement d’algériens mais aussi de Marocains, pourquoi aucun de ses attentats n’est exécuté au Maroc ou au Sahara Occidental occupé par le Maroc ?

    – si le Maroc est le pays du Maghreb qui collabore le plus avec l’OTAN, pourquoi aucun des attentats d’AQMI n’est perpétré contre le Maroc ? 

    (1) Carlos Ruiz Miguel, professeur à l’Université de Saint-Jacques de Compostèle (Espagne)
  • L’Ethiopie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance

    Le président éthiopien, M. Girma Wolde Giorgis a réaffirmé mardi la position « constante  » de son pays, soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, au cours d’une réception au palais présidentiel de la République éthiopienne, du nouvel ambassadeur de la RASD à Addis-Abeba, Dr. Sidi Mohamed Omar. 
    L’audience a eu lieu après la cérémonie de la remise de l’ambassadeur sahraoui de ses lettres de créance, en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de la République fédérale d’Éthiopie, selon un communiqué de l’ambassade sahraouie à d’Addis-Abeba. Les deux parties ont écouté les hymnes nationaux des deux pays, la RASD et ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine éthiopienne, venu rendre les honneurs. La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables éthiopiens, des membres de la mission sahraouie accréditée en Ethiopie et auprès de l’Union africaine, a ajouté la même source. 
    Pour sa part, le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment la dernière réunion préliminaire tenue en février dernier à Armonk entre le Front POLISARIO et le Maroc, la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Il a également réaffirmé la volonté de la RASD à consolider les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays au service des deux peuples frères, sahraoui et éthiopien. 
    Pour rappel, la République fédérale d’Ethiopie avait reconnu la République arabe sahraouie démocratique le 24février 1979 et maintiennent des relations diplomatiques sur le plan bilatéral et au sein de l’Union africain. (SPS)
  • Des prisonniers politiques sahraouis entament jeudi une grève de la faim à la prison de Salé (Maroc)

    Salé (Maroc).- Les prisonniers politiques sahraouis détenus à la prison de Salé au Maroc entameront, à partir de jeudi, une grève illimitée de la faim pour revendiquer un procès équitable ou leur libération dans les plus brefs délais.

    Ces prisonniers politiques sahraouis ont appelé, dans un communiqué, toutes les forces démocratiques dans le monde qui défendent les droits de l’homme à « les soutenir dans ce combat pour leur droit à la dignité et à faire pression sur l’Etat marocain pour libérer tous les détenus politiques sahraouis et marocains emprisonnés dans les geôles marocaines ».

    En dépit du fait que des parties gouvernementales, parlementaires et syndicales dans le monde considèrent les détenus politiques sahraouis comme des prisonniers d’opinion et des militants des droits de l’homme et appellent à leur libération inconditionnelle, l’Etat marocain persiste à les maintenir en détention en violation du droit international, a ajouté la même source.

    Bien que l’enquête préliminaire se soit achevée depuis deux mois, les autorités marocaines « n’ont toujours pas fixé de date pour examiner le dossier », se sont interrogés les détenus politiques sahraouis, qui considèrent ceci comme « une atteinte à leur droit à avoir un procès équitable ».

    Les sept activistes ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la République arabe sahraoui démocratique (RASD), rappelle-t-on. (SPS)

  • La délégation des militants sahraouis des droits humains accueillie  »chaleureusement » dans les villes du sud du Maroc

    Assa (sud du Maroc) .- La délégation de militants sahraouis des droits humains de retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis et des territoires libérés de la RASD, a été accueillie « chaleureusement » , mardi , dans les villes situées au sud du Maroc, peuplées majoritairement par les Sahraouis, a rapporté une source proche de la délégation.

    Des centaines des Sahraouis ont arboré le drapeau sahraoui République arabe sahraouie démocratique, scandé des slogans en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et ont porté des photos des prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines , pour marquer la bienvenue à cette délégation.

    Les populations sahraouies à Tan Tan, Assa et Zak (sud du Maroc) ont souhaité la bienvenue à cette délégation, exprimant « leur attachement à la défense des droits légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et leur soutien de la résistance pacifique au Sahara Occidental « .

    Elles ont également dénoncé la répression « féroce » infligée par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud Maroc et dans les universités marocaines.

    La délégation a informé au cours des réunions avec les militants et défenseurs sahraouis des droits humains des résultats de sa visite, mettant en exergue « la place qui revient aujourd’hui à l’Etat sahraoui et ses institutions sur la scène internationale ».

    Une autre délégation de 7 membres, qui s’était rendue en octobre dernier aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter ses proches a été arrêtée à son retour à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison de Salé. Elle est menacée de comparaître devant une cour martiale marocaine, dont la date n’a pas encore été déterminée.

    Mme Degja Lechgar, la seule femme dans cette délégation, a été récemment mise en liberté provisoire en raison de son état « critique » de santé à cause des dures conditions dans lesquelles elle se trouvait aux côtés des prisonnières de droits communs, rappelle-t-on, encore. (SPS)

  • Capturé zodiac provenant de Tarfaya ou Dakhla

    Un patrouilleur du Service Maritime de la Garde Civile a arrêté aujourd’hui deux personnes d’origine maghrébine qui voyageaient dans un zodiac avec 1.230 kilos de hachisch à environ 1,8 milles de la plage de Jinámar, en Grande Canarie, où deux autres individus ont été arrêtés, hier, avec 1.110 kg de hachisch.

    La drogue, évaluée à 1,7 millions d’euros, était distribuée dans 41 colis dans l’embarcation qui a été été détectée à l’aube d’aujourd’hui grâce à une caméra thermique dans une intervention réalisé avec la direction adjointe de Vigilance Douanière.

    Le fait que le GPS ne se trouvait pas dans l’embarcation saisie est peut-être dû au fait que l’équipage ne voulait pas donner de pistes sur sa provenance et l’a jeté à la mer pour brouiller les pistes, mais il est très probable que ce soit Tarfaya (sur du Maroc) ou Dakhla (Sahara Occidental).

    La présidente du Gouvernement des Canaries, Carolina Darias, a souligné aujourd’hui le succès que cette opération est un « coup important » au trafic de stupéfiants en Grande Canarie, où dans les deux derniers jours 2.300 kilos de hachisch ont été saisis, en empêchant aisni sa commercialisation dans l’île et dans le reste de l’archipel.

    Source : EPA, EFE