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  • Le gouvernement sahraoui condamne la répression marocaine contre les manifestants pacifiques

    Chahid ElHafed.- Le Conseil des ministres a condamné les graves violations marocaines des droits de l’homme, dénonçant « avec force la répression brutale » contre les citoyens sahraouis dans les villes d’El Aaiun et Dakhla, sortis accueillir des militants sahraouis des droits de l’homme, après leur visite dans les camps des réfugiés, a indiqué un communiqué parvenu à SPS.

    Réuni samedi, sous la présidence du Chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz, le conseil des ministres s’est dit consterné par le silence de la communauté internationale devant les photos et les témoignages rapportés par les médias au sujet des « interventions barbares et inhumaines » des forces marocaines contre des civils désarmés et pacifiques, réclamant le droit à l’autodétermination, la libération des prisonniers politiques, le respect des libertés fondamentales et l’arrêt du pillage des ressources naturelles au Sahara Occidental.

    « Ces actions reflètent l’absence d’une volonté réelle du gouvernement du Maroc à se conformer à la légitimité internationale et des Nations Unies à prendre des mesures urgentes pour faire cesser les violations et les campagnes féroces menées dans un crescendo dans un territoire se trouvant sous la tutelle de l’ONU, en attente de sa décolonisation », a ajouté le communiqué.

    S’agissant des territoires occupés, le Conseil a salué l’accueil réservé par les populations sahraouis dans les villes occupées à la délégation des activistes sahraouis, qui a pu exprimer à travers sa visite aux camps de réfugiés sahraouis, l’unanimité et le consensus du peuple du Sahara Occidental autour de ses objectifs nationaux à la liberté et l’indépendance, sous la direction de son seul représentant légitime, le Front Polisario.

    Le Conseil a renouvelé son appel à l’ONU pour la mise en place d’un « mécanisme efficace », y compris l’extension des pouvoirs de sa mission pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso) en vue d’assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, l’accès aux observateurs et les médias indépendants, la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, et la divulgation du sort des disparus et de cesser toute activité d’implantation des colons marocains au Sahara Occidental et arrêter le pillage des ressources naturelles sahraouies. (SPS)

  • Sommet UE-Maroc : entre la divergence politique et la complicité économique

    Par Carlos Ruiz Miguel, 11 mars 2010

    Un sommet a été célébré à Grenade, le 6 et 7 mars, entre l’UE et le Maroc. Il était prévu comme un acte culminant d’un processus de rapprochement, ou plutôt d’une complicité, de l’UE avec le Maroc. Mais les violations du Maroc, contre sa propre population et contre la population sahraouie commencent à avoir un écho en Europe qui rend plus difficile à l’UE sa bénédiction « démocratique » à un régime despotique. Cependant, bien que le politique ne puisse être déjà faussé, la complicité économique continue d’être scandaleuse.

    1. Le Statut Avancé : tous les avantages et aucun inconvénient pour le Maroc

    Le 13 octobre 2008 a eu lieu 7ème Réunion du Conseil d’Association Maroc / Union l’Européenne. Dans cette réunion; il a été accordé d’élever les relations de l’UE avec le Maroc pour attribuer au pays nord-africain un « statut avancé ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien, c’est ce que dit le Ministère de la Présidence du Gouvernement espagnol dans sa note de presse sur le sommet [1] :

    Il a comme horizon que l’UE et le Maroc puissent partager dans le futur « tout sauf les institutions ».

    Et partager les institutions impliquerait :

    – choisir quelques parlementaires dans quelques élections libres et avec toutes les garanties (un peu inimaginable au Maroc)

    – se soumettre aux sentences du Tribunal de Justice de l’UE (quelque chose qui mettrait en question le pouvoir absolu de la monarchie qui contrôle aussi le pouvoir judiciaire.

    Enfin, le « statut avancé » cherche quelque chose opposé à l’essence de l’UE : donner un traitement privilégié à un pays non démocratique. De là le besoin de « justifier » ce traitement avec une présentation du Maroc comme un pays dans lequel « des réformes » sont en cours.

    2. Le « Statut avancé, une déclaration d’intentions qui n’existe pas, mais qui cache les relations qui, en effet, existent.

    Quand on discute sur le « statut avancé » il convient de remarquer que le « statut avancé » n’existe pas. C’est ce que les classiques nommaient un « flatus vocis ». Le président de l’UE dans ses « Observations » après le sommet de l’UE avec le Maroc a été très clair : c’est un « document conjoint ». Ou bien, pour qu’il soit clair : ce n’est pas un traité international. Ce n’est pas un instrument juridique et, donc, il n’est pas en vigueur. Mais ce qui existe, effectivemet, ce sont plusieurs conventions et normes juridiques qui déploient continuellement son efficacité :

    – L’accord d’association entre l’UE et le Maroc de 1996 [2], qui est un traité international entré en vigueur en 2000; et

    – Le Plan d’Action Conjoint de la Politique de Voisinage Européen de 2005 [3], qui est une convention internationale qui a été renforcée par le Règlement (CE) n º un 1638/2006, qui prévoit l’établissent des dispositions générales relatives à la création d’un Instrument Européen de Voisinage et d’Association [4].

    Comme souligné par Kristina Kausch, le Plan d’Action essaie de pousser des réformes supposées « dans des endroits soigneusement choisis, sans que la distribution de pouvoir (au Maroc) ne soit affectée » de [5].

    3. L’UE continue de financer l’occupation marocaine du Sahara

    En effet, l’application de l’instrument de voisinage a été utilisée pour verser au Maroc une quantité énorme d’argent. Comme dévoilé par la Commission Européenne dans un communiqué de presse du 5 mars [6] :

    Le Maroc est déjà le premier bénéficiaire dans la région des fonds européens assignés aux pays de la politique de voisinage avec une dotation de 654 millions d’euros pour la période 2007-2010. Afin d’aider le Maroc dans cette nouvelle étape statutaire de la relation bilatérale, l’UE va augmenter son aide au Maroc pour la période 2011-2013.

    À cet argent il convient d’ajouter les 120 millions d’euros que l’UE donne au Maroc par les quatre ans en vigueur (2007-2011) de l’accord de pêche de 2006 [7]. Il est important de rappeler que cet accord de pêche a été déclaré illégal par les services juridiques du Parlement Européen après avoir inclus les eaux du Sahara Occidental sans avoir consulté la volonté du peuple sahraoui et sans qu’il bénéfice la population sahraouie[8].

    Quel va être cette aide pour 2011-2013 ? L’agence officielle marocaine de presse le révèle dans une dépêche le 2 mars [9] :

    Le Maroc bénéficiera d’un budget de 580,5 millions d’euros pour la période 2011-2013 dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV), a annoncé, aujourd’hui mardi, la Commission Européenne (CE). Plus de 5,7 milliards d’euros seront destinés par l’Union Européenne à l’ensemble des partenaires de la PEV, avec 580 millions pour le Maroc, ajoute la même source.

    Deux sont les hypothèses complémentaires entre elles :

    – d’un côté, cet argent est en train d’être utilisé pour financer l’occupation du Sahara Occidental, dont le prix ne peut pas asssumé par le Maroc en solo;

    – Ce montant d’argent, comme constaté par chacun, n’a pas servi à améliorer les conditions de vie des Marocains. Où est-il , donc?

    – d’un autre côté, étant donnée le manque absolu de contrôle européen de la gestion et la destination de ces fonds, non seulement il est possible qu’il soit dévié pour financer l’occupation du Sahara, mais il est aussi possible qu’il soit utilisé comme des « retro-commissions ». Qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien, quelque chose de très simple : 1) l’UE donne un argent public à la monarchie alaouite; 2) la monarchie reste avec une partie; 3) mais la monarchie doit, après, réintégrer une partie comme argent sale qui peut être utilisée pour l’enrichissement personnel comme pour le financement de partis politiques en Europe.

    Il convient d’avoir ces idées d’une façon claire pour savoir contre quoi il faut protester si vraiment on veut mettre fin à l’occupation …

    4. Mais le sommet reste politiquement dévalué

    Politiquement, le sommet a été un échec annoncé. Et pour vérifier cela, il suffit d’analyser les deux délégations. De la part du Maroc, l’absence du monarque absolu, Mohamed VI, révélait que ce pays ne pouvait pas ou ne voulait pas donner l’importance maximale à la réunion. De la part de l’UE, les absences semblaient retentissantes. Non seulement du « ministre » européen des Affaires Etrangères, Catherine Ashton, mais aussi de tous les premiers ministres et chefs d’État, excepté Rodríguez Zapatero, ce qui ne collait pas avec le discours à propos de la « grande importance » que « l’Europe » donne au Maroc.

    5. Les Droits Humains, des invités inexcusables du sommet avec le Maroc

    La comédie intitulée « Statut avancé » requérait un scénario selon lequel le Maroc « mérite » le « statut avancé » parce qu’il a fait de grands « progrès » en démocratie, en État de Droit et en droits de l’homme. Cependant, depuis qu’en octobre 2008 l’UE a attribué à la relation avec le Maroc l’étiquette de « statut avancé », le régime de Mohamed VI s’est senti grand et a augmenté la répression à l’intérieur du Maroc et dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Les rapports internationaux qui témoignent de ce processus de détérioration des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental sont constants. Et les victimes de cette détérioration étaient présentes à Grenade.

    D’un côté, Aminatou Haidar est apparu à Grenade, la victime la plus connue des violations de Mohamed VI contre les droits de l’homme au Sahara Occidental. Ignacio Camacho, l’ex-directeur d’ABC, l’a bien dit : Il est plus que prouvé que la déportation de Haidar a été une grave erreur du Makhzen qui va lui coûter très cher [10] :

    Aminatou a gagné beaucoup plus qu’une bataille de dignité; elle a rééquilibré un pouls politique et diplomatique que son côté avait pratiquement perdu.

    Le chroniqueur et ex-directeur d’ABC Ignacio Camacho s’est montré beaucoup plus perspicace que l’éditorialiste du même journal qui, avec une confusion pathétique de désirs et de réalité, a affirmé le 19 décembre [11] que :

    Son geste (de Haidar) peut paraître digne d’éloge, mais il reste à voir s’il va être utile pour la cause de l’indépendance du Sahara Occidental.

    D’un autre côté, à Grenade, étaient présents les journalistes et autres personnes marocaines qui ont témoigné de la répression aveugle et brutale de la liberté publique au Maroc contre les Marocains et pas seulement au Sahara Occidental et contre les sahraouis [12].

    De la sorte, la mise en scène préparée par la Moncloa est restée complètement démontée. Pour s’en assurer, il suffit de relever que dans la note de presse sur le sommet émise par le Ministère de la Présidence il n’y a pas d’allusion aux droits de l’homme [13]. Cependant, le communiqué conjoint final [14] n’a pas pu les négliger. Avec un langage diplomatiquement codifié il a signalé que :

    L’UE salue les réformes entreprises par le Maroc ces dernières années dans ce cadre, mais elle souligne l’importance de poursuivre le processus de réformes législatives, politiques et institutionnelles spécialement en matière de justice et de liberté d’expression, de presse et d’association.

    Mais, si quelqu’un n’a pas bien compris, c’était le président de l’UE qui dans ses « Observations » publiées le 7 mars sur le sommet [15] a été accablant au sujet des droits de l’homme au Maroc :

    J’ai clairement exprimé aussi notre volonté de voir des progrès dans le respect de la liberté fondamentale et des droits de l’homme pour que ces droits soient assurés à tous les ciotyens,

    comme dans le Sahara Occidental :

    Nous avons aussi discuté de la question du Sahara Occidental, (…) l’Union Européenne continuera d’être active sur le front des aspects humanitaires du conflit. Nous désirons voir des améliorations dans la situation des droits de l’homme dans ce contexte et dans la situation de ses défenseurs.

    6. Conclusion

    Le sommet de Grenade n’a pas accompli les attentes politiques du Maroc. Le discours officiel européen envers le Maroc s’est endurci et il est moins complaisant que lorsque le statut avancé de ce pays avec l’UE a été proclamé en octobre 2008. Il n’y a aucun indice qui permet de penser que ce « statut avancé » va se concrétiser dans un futur proche. Même sa viabilité est discutable dans le moyen terme si nous tenons en compte qu’un aspect central du même est l’établissement d’une clause [16] de réadmission d’émigrants d’états tiers similaire à celle que l’Espagne a signé avec le Maroc en 1992 … mais que le Maroc refuse d’accomplir jusqu’à présent!

    Cependant, tout semble indiquer que les relations économiques continuent comme dans le passé. Même si l’Accord de pêche (120 millions d’euros dans 4 ans pour le Maroc) n’ pas été traité, l’UE garde le Maroc comme le premier pays du monde en quantité de fonds perçus à travers l’ »instrument de voisinage ». La disparité entre la divergence politique et la complicité économique, arrivera-t-elle à provoquer une tension de rupture ?

    Notes :

    [1]http://www.eu2010.es/export/sites/presidencia/comun/descargas/unioneuropea/NOTA_DE_DOCUMENTACION_PARA_LA_PRENSA_CUMBRE_MARRUECOS_UE_ACC.pdf
  • Les espions espagnols s’activent en Afrique

    Le CNI reçoit l’ordre de se consacrer à l’Afrique à cause de la séquestration des cooperants

    Le CNI (Centre National d’Intelligence) n’avait jamais eu autant de fronts ouverts sur un continent de plus plus décisif pour les intérêts espagnols. Le Maghreb a cessé d’être la région d’ »attention exclusive » du service secret, qui étend maintenant ses réseaux et influence à l’Afrique Central et de l’Atlantique à l’Océan Indien.

    Les activités du CNI en Afrique ont crû exponentiellement dans les trois dernières années, ce qui a obligé à destiner et à spécialiser un nombre chaque fois plus grand d’agents et d’analystes. Dans le « Grand Jeu » africain s’entrecroisent immigration illégale, jihadisme, trafic de stupéfiants, piraterie, trafic d’armes, blanchiment d’argent, lutte des grandes puissances pour les ressources énergétiques et les minerais stratégiques, ainsi que la nécessité d’assurer la présence et l’expansion des entreprises espagnoles.

    Voici les fronts dont s’occupe actuellement le service d’intelligence :

    – L’Immigration illégale. Le Gouvernement a désigné au Centre comme objectif prioritaire freiner l’immigration illégale dans les pays d’origine, fondamentalement celle provenant du couloir du Sahel et du Golfe de la Guinée. Un travail efficace et silencieux a réussi à démantibuler les maffias de trafiquants avec comme résultat la réduction drastique des pateras qui arrivent aux côtes canariennes, cela sans amoindrir le travail du Frontex et ces conventions signées entre le Ministère de l’Intérieur et les autorités des « pays visés ».

    – Le Jihadisme. La présence croissante du terrorisme jihadiste sous le parapluie nébuleux d’ »Al Qaida au Maghreb Islamique » est devenue une priorité, parallèlement à ce qui précéda, étant donné que ces organisations situent l’Espagne – comme territoire historique d’Al Andalus – dans leur point de mire. La séquestration, non encore résolue, de trois cooperants Espagnols oblige le CNI à être sur le terrain. C’est-à-dire, à déployer, pour la première fois, des ressources humaines et techniques dans l’immense région du Sahel constituée par le Chad, le Níger, le Mali et la Mauritanie.

    – La Piraterie somalienne. La Corne de l’Afrique est devenue la deuxième région où des intérêts espagnols sont menacés. Les attaques contre la flotte de thon dans des eaux de l’Océan Indien imposent une connaissance exhaustive de la Somalie et des mécanismes de la piraterie.

    – Le Trafic de stupéfiants, la vente illégale d’armes et le blanchiment d’argent. Tout service secret qui veut être efficace doit être au jour des organisations de narcos, des routes de passage et de distribution de la drogue dont les énormes bénéfices, une fois blanchi, servent à financer d’autres activités illicites et, dans beaucoup de cas, le terrorisme. Le rapport annuel du Département d’État nord-américain sur la drogue dans le monde, publié la première semaine de mars, qualifie l’Espagne de « l’un des grands centres européens de lavage d’argent, ainsi qu’une porte d’entrée pour le trafic de stupéfiants ». Le fait que les cartels colombiens ont ouvert des routes à travers l’Afrique pour faire que la cocaïne regagne l’Espagne, chemin de l’Europe, exige au CNI un effort ajouté.

    – La Course pour les ressources énergétiques et les minerais stratégiques. Entre les puissances les plus notables, les États-Unis, la Chine, la Russie et la France concourent pour contrôler les ressources du continent (pétrole, gaz, coltan …). l’Espagne, sans sources d’énergie propres, ne peut pas rester en marge de la bataille livrée dans le voisinage de notre frontière sud. Une des raisons que les grandes entreprises espagnoles nourrissent des alliances d’approvisionnements de pays producteurs et elles sont impliquées dans de nouveaux projets. Le CNI prête une attention croissante à cette bataille qui marquera les décennies suivantes.

    – L’arc du Maghreb, la frontière sud. En plus des « nouveaux fronts », coexistent les dénommés « intérêts permanents ». C’est-à-dire, les relations bilatérales avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye. Toutes entrelacées dans un jeu délicat d’équilibres qui passe par :

    – Le toujours difficile voisinage avec le Maroc

    – La dépendance du gaz algérien.

    – Le conflit du Sahara Occidental

    – L’espagnolité de Ceuta et Melilla

    – La stabilité des Iles Canaries

    EL DEBATE 21  

  • Une histoire banale

    Un entrepreneur immobilier, qui a touché des avances conséquentes de ses clients, a déclaré faillite sans rembourser ses derniers.

    Il se trouve que parmi ces clients, il y avait un frère d’une avocate médiatique (enfin populaire). Ils se sont constitués en groupe et ils ont poursuivi l’entrepreneur.

    L’avocat de ce dernier a demandé une expertise au tribunal arguant que si faillite il y a c’est parce que les clients ne paient pas à temps leurs échéances.

    L’affaire a pris un peu de temps, l’expertise est tombée, et l’avocate est revenue vers le groupe avec un jugement défavorable : l’expertise a donné raison à l’entrepreneur. Et pire, les clients devaient encore payer une partie !

    Une injustice flagrante qui ne s’expliquait que par le pouvoir et les relations de l’entrepreneur.

    Sauf que, un autre client du groupe, désespéré de voir l’épargne de sa vie gâché ainsi, se plaignait autour de lui de cette injustice. Et des remarques se sont imposées tout de suite :
    Comment ça se fait que personne de vous n’a fait le déplacement au tribunal ?
    Vous avez lu le jugement ? Vous avez demandé une contre-expertise ?

    Réponse : Non. De toute façon, ça ne sert à rien avec ces mafieux, le tribunal est avec eux.

    Ces questions étaient posées par un avocat qui a assisté par hasard à la discussion. Et qui par curiosité a voulu jeter un œil sur le jugement. Et combien était la stupéfaction du client quand il a lu sur ce jugement que leur avocate ne s’est pas déplacée au tribunal !

    L’avocate qui s’est fait payer par le groupe de quoi rembourser 70% des avances de son frère n’a pas plaidé devant le juge !

    L’avocat qui a découvert ça, scandalisé par tant de malhonnêteté, a décidé de lire le pavé qu’était l’expertise afin de trouver une faille. Mais avant de finir les 10 premières pages il lit noir sur blanc que l’expert du tribunal donne raison aux clients et précise bien que l’entrepreneur doit rembourser !

    Le juge est de mèche avec l’entrepreneur ? La réponse de l’avocat est claire : c’est aux avocats de plaider. Si l’avocat avance une expertise comme une preuve, et qu’il n’est pas contredit par la partie adverse, le juge n’a pas à analyser le pavé … et vu le nombre de dossiers ça se défend.

    L’avocate véreuse n’a pas pris la peine de lire l’expertise. Et l’avocat de l’entrepreneur a eu l’idée géniale de bluffer.

    Mieux. Quelques jours après ce jugement et ces découvertes aussi, le groupe qui s’était constitué en association a tenu une réunion pour prendre acte du jugement et établir un plan d’action. Et les participants avaient presque tous pensé à la même idée : « on a quelqu’un au tribunal qui peut nous aider ». Comprenez, que chacun d’eux connait un corrompu au tribunal qui peut inverser le jugement.

    D’ailleurs, le frère de l’avocate aussi propose ses services et ceux de sa sœur car disait-il maintenant que les moyens honnêtes n’ont pas fonctionné, il faut utiliser les mêmes moyens que l’entrepreneur honnête !

    Et bien sûr chacun de ces corrompus avaient besoin d’une somme d’argent.

    Ecoutant cela, le seul client qui a eu la chance de découvrir l’arnaque, et a demandé ironiquement à la fin de la réunion d’écrire au compte rendu la décision finale de l’association : « Corrompre le juge via … »

    Avant d’annoncer à la présence qu’il a changé d’avocat et que le tiers a déjà fait appel en avançant la même expertise à charge contre l’entrepreneur. 

    Dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ces pratiques sont devenues courantes à cause de la mentalité des autorités que le Maroc a désigné pour la gestion des villes sahraouies. Même les criminels capturés en flagrant délit sont libérés avec de l’argent. Cela fait partie de la contribution marocaine au « développement des provinces du sud ».

  • Des députés allemands appellent leur gouvernement a « plus d’efficacité » dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara Occidental

    Bruxelles.- Le groupe politique des Verts au Parlement national allemand (Bundestag) a appelé le Gouvernement fédéral pour qu’il participe « plus efficacement » dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental.

    « Le gouvernement fédéral allemand s’est engagé dans une sorte de réserve. Il doit être conscient que la responsabilité humanitaire lui incombe de participer, et de manière plus efficace, dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental, dans ses relations bilatérales avec le Maroc ou dans le cadre de la coordination avec ses partenaires de l’UE », écrit le groupe dans un communiqué, reçu à Bruxelles par la délégation sahraouie en Europe.

    Il soutient que le conflit au Sahara Occidental doit être inclu dans le programme de travail et les relations entre le Maroc et la Communauté européenne. « Le conflit au Sahara Occidental et les violations des droits humains qui en résultent, doivent être au centre des relations entre l’Union européenne et le Maroc », a déclaré M. Volker Beck, le premier secrétaire du groupe et porte-parole du groupe parlementaire sur les questions de droits de l’homme.

    Il a souligné : « Le Sahara occidental vit actuellement l’un des derniers problèmes de décolonisation. La communauté internationale est aujourd’hui appelée, plus que jamais, à trouver une solution humaine pour plus de 150.000 réfugiés, et le Maroc devrait apprendre, et comprendre, que dans le traitement de ceux qui ne partagent pas son avis, il ne peut occulter les fondements de l’Etat de droit ».

    Il a rappelé que « la grève de la faim observée par Mme Aminetou Haidar, en décembre dernier, a mis en exergue la profondeur de cette blessure et, par conséquent, l’UE, après trois mois après cette tragédie, ne peut pas tourner la page et se concentrer uniquement sur ses intérêts économiques ».

    « L’UE à l’obligation de rechercher une position unifiée face au conflit au Sahara Occidental », a-t-il insisté, en rappelant que « la France, alliée traditionnelle du Maroc, empêche, avec tous les moyens, d’étendre les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) ».

    « La Mission des Nations unies, qui demeure à ce jour, malgré 19 ans passé avec les mêmes prérogatives, a été incapable d’atteindre l’objectif principal pour lequel elle a été créée, à savoir l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. Les intérêts nationaux ne doivent pas être au-dessus du soutien à la légitimité internationale et aux droits fondamentaux de l’homme », a-t-il encore insisté. (SPS)

  • Une ONG demande aux autorités allemandes de veiller à ce que les territoires sahraouis soient exclus du projet Desertec

    Une organisation allemande de défense des droits de l’homme, Société pour les peuples menacés (SPM), a appelé ministre allemand de l’Economie, Rainer Bruederle, à faire en sorte que les territoires sahraouis occupépar le Maroc soient exclus du projet Desertec-Electricité. Le projet Desertec a été initié par des industriels allemands qui prévoient l’installation au Maghreb et au Proche-Orient ainsi qu’au sud de l’Europe (Espagne, Sicile et Grèce) d’une trentaine de centrales solaires afin d’approvisionner le vieux continent en énergie renouvelable. « Nous lançons un appel pressant au ministre Bruederle. L’électricité importé en Europe du désert ne devrait pas être produite dans les zones occupées par le Maroc au Sahara occidental », a averti l’ONG dans un communiqué.

  • Les députés de la gauche du PE exige la suspension de l’accord de pêche « illégal » entre l’UE et le Maroc

    Bruxelles.- Les députés du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen (PE) ont exigé jeudi la suspension des activités de l’accord de pêche « illégal » entre l’Union européenne et le Maroc.

    « L’accord est en conflit avec le droit international et les droits légitimes du peuple sahraoui. Comme il est établi dans les résolutions de l’ONU, et parce qu’il est dans l’occupation illégale, le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental ou sur ses ressources naturelles », soutiennent les eurodéputés dans un communiqué.

    « Tout accord avec le Maroc qui inclut l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental constitue donc une violation flagrante du droit international », constatent-ils, soulignant que « la déclaration commune sur le sommet UE-Maroc, dimanche dernier (à Grenade), qui comprenait une déclaration de faiblesse sur la question sahraouie et un accord à travailler à créer un espace économique commun, est inacceptable ».

    Le groupe GUE/NGL s’est engagé à « poursuivre la lutte pour la suspension immédiate de cette entente illégale, qui méconnaît gravement les droits du peuple sahraoui ».

    Les députés du groupe, Joao Ferreira et Willy Meyer, ont récemment demandé à la Commission européenne la suspension et la révision de l’accord de pêche UE-Maroc au motif qu’il est « illégal ».

    « Nous nous sommes toujours opposés à cet accord de pêche, car il a estimé les eaux du Sahara occidental marocains, reconnaissant ainsi l’occupation du Maroc du Sahara Occidental et faisant de l’UE un accessoire à cette profession », ont déclaré les députés, à la dernière réunion de la commission de la pêche du PE, le 23 février dernier.

    En 2006, GUE/NGL a présenté plusieurs propositions visant à modifier cet accord de pêche, de façon à ce qu’il soit conforme au respect du droit international et qu’il exclut les eaux du Sahara Occidental de l’accord, rappelle le communiqué. En dépit de sa non-conformité avec le droit international, l’accord est entré en vigueur le 28 février 2007, déplorent-ils. (SPS)

  • Le Congrès chilien condamne les violations marocaines des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Santiago de Chile.- Le Congrès chilien a condamné mercredi par un projet d’accord soumis au Congrès des députés de la République du Chili, les violations persistantes des droits de l’homme dans le les territoires occupés du Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la représentation sahraouie au Chili.

    Les députés affectés par les images de torture et le souci exprimé par l’AFAPREDESA dans sa lettre remise au président du Sénat Jovino Novo par le président de la Chambre des députés de la République du Chili Rodrigo Alvarez, du sort des 11 militants sahraouis et de 6 autres dans la prison de Salé (Maroc) depuis octobre dernier pour avoir effectué une visite à leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et menacés de comparaître devant une cour martiale marocaine.

    En outre, les membres du Congrès demandent au ministère des Affaires étrangères du Chili « d’exiger du Royaume du Maroc à fournir des informations détaillées et fiables sur l’identité de tous les militants sahraouis des droits humains, les motifs de poursuites et les procédures juridiques, ainsi que l’état la santé physique et mentale de ces militants ».

    Dans ce contexte le Congrès a rappelé « la responsabilité de cette chambre en tant que représentant démocratique pour la garantie et la promotion des droits de l’homme », en vue de transmettre au Royaume du Maroc, « son inquiétude sur le sort et l’état de santé de tous les militants sahraouis ».

    D’autre part, le Congrès a appelé le Gouvernement chilien, à dénoncer et condamner devant toutes les instances internationales dont le Chili est membre, principalement celles des droits de l’homme, « les violentes et systématiques violations des droits fondamentaux, pour lesquels ont été victimes les militants sahraouis ».

    Cet appel intervient en réaction à la « grave et brutale » intervention policière contre les manifestations pacifiques organisées dans les villes occupées d’El Aaiun et Dakhla et qui a causé plusieurs blessés sahraouis, dont des défenseurs des droits humains. (SPS).

  • Maroc-Nokia: Conflit à cause d’une carte du Maroc qui exclue le Sahara Occidental

    Selon le journal digital espagnol ADN Maroc Telecom a vendu au Maroc, il y a plus d’un an, des téléphones portables Nokia de dernière génération avec un GPS qui n’inclut pas le Sahara Occidental dans la carte du Maroc. Le Ministère de l’Industrie marocain avait décidé, à l’époque, de les retirer du marché et appelé ceux qui l’ont déjà acheté pour leur proposer de le changer.

    Un groupe d’agents de la DST marocaine qui se font appeler Association Sahara Marocain ont demandé des excuses de Nokia pour avoir commercialisé ces appareils « défectueux ».

    Des sources de la filiale finlandaise au Maroc ont décliné se prononcer sur l’affaire, alors que le siège de l’entreprise pour le Proche Orient et l’Afrique, à Dubaï, ont assuré ne pas être au courant de l’affaire.

    Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise internationale se voit impliquée dans une polémique similaire à cause du conflit du Sahara Occidental. En 2008, la filiale de Mac Donald avait retiré des jouets qui étaient distribués dans ses menus pour les enfants parce qu’ils portaient une carte qui excluait le Sahara Occidental dans la carte marocaine.

  • A Malaga, un homme trouvé calciné dans le moteur d’un camion provenant du Maroc

    A Benalmádena (Málaga)
     

    Trouvé un homme calciné dans le creux du moteur d’un camion

    MÁLAGA, 12 Mar. (EUROPA PRESS)

    Le camion qui a pris feu sue l’A-7, à la hauteur de la municipalité malaguène de Benalmádena (Malaga), dans lequel ils ont trouvé le corps calciné d’une personne, venait de Tanger (Maroc), a signalé le Corps National de Police, qui a pris en charge l’enquête sur l’affaire.

    Ainsi, les sources cités ci-dessus ont précisé à Europa Press que le camion a fait le trajet Tanger – Algésiras (Cadix), et lors de son passage à Benalmádena il a pris feu, en trouvant le corps sans vie de cette personne dans le creux du moteur. Le conducteur du camion, dont les déclarations ont déjà été prises, s’en est sorti sauf.

    La ligne Urgences 112 Andalousie a informé qu’autour des 22.10 heures, elle a reçu de nombreux appels de personnes alertant qu’un camion avait pris feu dans le kilomètre 220 de l’autoroute A-7, direcgtion Malaga. 

    Europe Press