Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme. Le document, rendu public hier, passe au peigne fin tous les actes et violations enregistrés dans le pays en 2008.
Le Département d’Etat américain a rendu hier son verdict sur la situation des droits de l’homme dans le monde en 2008. La partie consacrée au Maroc est plutôt sévère. Il s’agit de la dernière évaluation que le gouvernement américain émet sous le mandat de Bush et qui sera officiellement présentée aujourd’hui par le chargé d’affaires de la Chancellerie US à Rabat. Côté bonnes nouvelles, on y lit notamment, et en avant-première, qu’aucun cas d’exécution arbitraire ou illégale commise parle gouvernement marocain ou par l’un de ses agents n’a été signalé. Cela étant, «les forces de l’ordre torturent ou brutalisent les détenus pendant leur garde à vue». Mais ce sont surtout les conditions de détention qui posent problème. Elles sont qualifiées d’extrêmement mauvaises et ne répondant pas en général aux normes internationales. Relevés dans ce sens, la surpopulation extrême, la malnutrition et l’absence d’hygiène.Sécurité et justice fustigéesLe travail de la police est également remis en question : «la loi n’interdit pas les arrestations ou la détention arbitraires et la police utilise ces deux pratiques». «La corruption et l’impunité des policiers restent un problème», souligne le rapport, indiquant que les enquêtes menées à ce sujet aboutissent rarement. La justice n’est guère mieux lotie. «L’appareil judiciaire, souvent inefficace et considéré comme corrompu, n’est pas totalement indépendant et reste soumis à influence, en particulier dans les cas sensibles».Côté libertés de la presse et d’expression, le département de Hillary Clinton n’est pas tendre non plus avec le royaume. Il rappelle que plusieurs personnes ont été arrêtées pour s’être exprimées en public ou sur Internet, allusion faite aux affaires Fouad Mourtada, Mohammed Erraji et Yassin Belassal. Parlant de la presse, le document cite RSF (Reporters Sans frontières), ONG selon laquelle 34 médias au moins avaient été censurés et 20journalistes au moins avaient fait l’objet de poursuites depuis 1999. Source de toutes ces poursuites, les atteintes à la monarchie,à l’intégrité territoriale ou à l’islam.Le cas du SaharaToujours sur le registre de la liberté d’expression, le rapport note que les services de l’ordre ont empêché et dispersé brutalement des manifestations et des rassemblements pacifiques. «Ces incidents ont été moins nombreux que par le passé», nuance-t-on. S’agissant de la liberté de culte, le document félicite la souplesse de l’Etat. «Le gouvernement interdit la distribution d’articles religieux chrétiens à des fins de prosélytisme, mais tolère plusieurs petites minorités religieuses». Ce n’est pas le cas s’agissant de la traite d’être humains. «Le pays est une source de victimes, hommes, femmes et enfants, faisant l’objet d’une traite vers l’Europe et le Moyen-Orient, à des fins de travail forcé et d’exploitation sexuelle». Autre ennui, le salaire minimum qui ne permet pas à une famille de vivre décemment. Revenant dans un rapport à part sur la situation des droits de l’homme au Sahara, le Département d’Etat américain est plutôt positif. Contrairement aux années précédentes, ni l’Etat ni ses agents n’ont commis des meurtres arbitrairement ou illégalement. Il souligne une nette réduction des accusations de brutalités commises parles forces de sécurité marocaines au Sahara. Globalement, «les conditions des droits de l’homme dans ces territoires tendent à converger vers celle de tout le pays», souligne le document. Pour autant, le rapport relève que des mineurs étaient souvent arrêtés jusqu’à 72 heures sans que leurs parents ne soient informés. Si les protestations des activistes sahraouis se sont intensifiées, «des activistes ont pu obtenir des passeports». Et, fait notable, aucun cas de discrimination à l’égard des femmes n’a été signalé.Tarik QattabSource: Le Soir Echos (Ya biladi)
Pour lire l’article du Département d’Etat : http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2008/nea/119122.htm
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Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme au Maroc
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L’AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE À PROPOS DE L’UPM
Paris verra avec beaucoup d’intérêt la candidature de l’Algérie à ce poste, selon le diplomate français.
L’Union pour la Méditerranée, la visite du Président Abdelaziz Bouteflika à Paris, l’affaire du diplomate Hasseni, les relations économiques et le Sahara occidental. Ce sont autant de sujets abordés, hier, autour d’un petit-déjeuner avec l’ambassadeur de France en Algérie, M.Xavier Driencourt à sa résidence. Commençons d’abord par le projet phare des Français et de leur président Nicolas Sarkozy, à savoir l’Union pour la Méditerranée.La question de la candidature de l’Algérie au poste de secrétaire général de cette structure a suscité des controverses. Ce poste intéresse-t-il ou non l’Algérie?M.Driencourt confie que le ministre algérien des Affaires étrangères avait expliqué à la partie française qu’il n’y aurait pas de candidature algérienne au poste de secrétaire général. «J’ai demandé à M.Medelci de savoir quel est le rôle de l’Algérie au sein de cette structure et si l’Algérie serait candidate au poste de secrétaire général. Il m’a répondu clairement qu’il n’y aurait pas de candidature algérienne à ce poste et que l’Algérie n’était pas intéressée par le secrétariat», a-t-il déclaré lors de cette rencontre avec les journalistes de L’Expression, El Khabar Hebdo et une collègue de la Chaîne III de la Radio nationale. Selon l’ambassadeur, M.Medelci avait justifié la position algérienne par la conception finale de l’UPM. «Il (M.Medelci en l’occurrence) a justifié cela, disant que le projet final de l’UPM n’est pas celui auquel ils avaient pensé à l’origine», a déclaré M.Driencourt. Ce dernier s’est montré compréhensif vis-à-vis «des réserves de l’Algérie». «Je crois que la conception algérienne du projet est d’avoir une UPM essentiellement des pays de l’ouest de la Méditerranée. Car après l’adhésion de l’Europe et la Ligue arabe, on a eu une grande UPM. A mon avis, la crainte de l’Algérie est que l’UPM soit tirée en quelque sorte vers le Moyen-Orient et vers le conflit israélo-palestinien. Du coup, l’UPM devient une enceinte supplémentaire où on traite à nouveau le conflit israélo-palestinien. Or, le souhait des Algériens, si j’ai bien compris, serait plutôt qu’il y ait une UPM qui traite les problèmes du monde méditerranéen et notamment de l’ouest de la Méditerranée», a-t-il expliqué. Et d’affirmer que «l’Algérie est un peu déçue par rapport au projet initial». Cette position n’a pas été bien appréciée par Paris qui avait exprimé son souhait de voir l’Algérie jouer «un rôle très actif». «L’Algérie aurait pu avoir un rôle plus actif comme étant secrétaire.» Certainement, on aurait vu cela avec beaucoup d’intérêt du côté français. «Une UPM sans l’Algérie ou avec une Algérie trop discrète, pour nous ce n’est pas la meilleure solution», a-t-il indiqué. Et d’affirmer: «De notre côté, ça serait intéressant d’avoir une personnalité algérienne comme secrétaire général de l’UPM. On verra cela avec beaucoup d’intérêt.»L’invitation au Président Bouteflika est d’actualitéA propos du «rapport» de la visite du Président Bouteflika à Paris, le diplomate s’explique: «Il a été prévu une visite de retour de M.Bouteflika à Paris après celle effectuée par le président français Nicolas Sarkozy en Algérie. Il y a un souhait que le Président Bouteflika effectue une visite d’Etat en France. L’idée initiale avait été envisagée d’effectuer une visite vers la fin de l’année 2008. Mais la présidence de la France à l’UE et l’agenda du président français trop chargé avec la crise géorgienne et la crise financière n’ont pas arrangé ce déplacement».Le successeur de M.Bernard Bajolet assure que «l’invitation est toujours d’actualité. C’est une affaire de calendrier. Elle pourrait avoir lieu en mai ou juin prochains». S’agissant de l’affaire du diplomate Hasseni, l’ambassadeur de France qualifie cela «d’une malheureuse affaire. Il est regrettable que cela se passe entre les deux capitales». Il s’est suffi d’annoncer que l’affaire est entre les mains de la justice qui tranchera ce cas. Et de revenir sur les acquis de la justice française ces dernières années: «Les juges ont pris ces dernières années énormément de pouvoir. Ils sont intervenus dans un grand nombre d’affaires depuis une vingtaine d’années. Des présidents de la République ont été interpellés par le juge d’instruction à la fin de leur mandat. Il y a 20 ou 15 ans en arrière, ça aurait été inimaginable de voir le général de Gaulle, François Mitterrand ou Georges Pompidou convoqués par le juge d’instruction, le lendemain de la fin de leurs mandats. Mais Jacques Chirac, il l’a été juste le lendemain de la fin de son mandat», argumente-t-il. Y aurait-il une relation entre l’affaire du diplomate algérien arrêté en France et l’annulation de la visite du Président à Paris ainsi que les réserves de l’Algérie sur l’UPM? «Non, je ne le pense pas. A mon avis, les questions sont séparées dans l’esprit des Algériens.»A la question des nouvelles dispositions prises par le gouvernement algérien sur les investissements, le diplomate français déclare: «Du côté algérien on est frappé, selon mon interprétation, par les difficultés économiques induites par la crise financière, la baisse des prix des hydrocarbures, par un certain nombre d’affaires telle l’affaire Orascom. Donc, l’Algérie a pris des dispositions pour contrôler mieux les investissements étrangers en Algérie. Pour ce qui est des entreprises étrangères, elles regardent, quand elles cherchent à investir en Afrique du Nord, le cadre juridique, réglementaire, sécuritaire, financier et l’ensemble des paramètres des investissements dans la région. Les investisseurs cherchent à savoir si ces cadres ne leur sont pas défavorables. L’entreprise a besoin d’avoir de la visibilité.»Un projet d’accord sur les ArchivesInterpellé sur le devoir de mémoire, M.Driencourt a répondu qu’il y a eu des signes très forts de la part de la France par le biais de son ambassadeur en Algérie en 2005, et par le chef de l’Etat lui-même lors du discours prononcé par Nicolas Sarkozy. «Il faut faire des choses concrètes. Il faut faire des discours, mais il faut faire des choses concrètes. Depuis mon arrivée, je cite, à titre d’exemple, que j’ai renoué les discussions avec le directeur des Archives en Algérie. La question des Archives est importante pour les Algériens. Je me réjouis qu’on ira peut-être vers un projet d’accord sur cette question. Le directeur des Archives algérien ira en visite à Paris. Je lui ai parlé de l’idée d’organiser une exposition commune qui va avoir lieu en France et en Algérie, qui nous permettrait d’avoir une lecture commune du passé franco-algérien», a-t-il lancé. En ce qui concerne, enfin, la question du Sahara occidental, le représentant du Quai d’Orsay en Algérie a eu cette réponse: «Les choses évoluent beaucoup ces jours-ci. M.Ross était au Maroc hier (dimanche il a rencontré les Sahraouis et il est arrivé en Algérie aujourd’hui – hier, Ndlr). Il faut attendre ce que dira M.Ross dans son rapport. On s’attend à une position conforme aux résolutions de l’ONU et une position réaliste. M.Ross se rendra à Paris après son séjour en Algérie.»Sur la position de la France qui réitère son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc, M.Driencourt annonce: «Attendons d’abord que M.Ross rencontre les autorités algériennes, ensuite espagnoles et françaises pour voir clair. La diplomatie change et évolue en permanence. Il faut s’attendre à tout. Car les choses ne sont jamais figées en diplomatie», a-t-il conclu. (L’expression) -
Sahara: discussions « franches » entre Ross et le Polisario
ALGER – Le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross a eu dimanche à Tindouf (sud-ouest algérien) des discussions « franches et profondes » avec le président du Polisario Mohamed Abdelaziz, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement indépendantiste.
M. Ross « a exposé le contenu de son mandat en demandant l’appui de toutes les parties pour une résolution politique du problème du Sahara occidental et a eu avec M. Abdelaziz des discussions franches et profondes », a affirmé le chef de la diplomatie du Front Polisario, Mohamed Salem Ould Salek. (EFE)
De son côté, le Polisario a « rappelé son attachement aux efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental », a ajouté le responsable sahraoui.
Selon l’agence algérienne APS, M. Ross a affirmé qu’il était à Tindouf pour « s’enquérir de la position du Front du Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
« La mission qui m’a été confiée est très importante pour l’avenir de l’Afrique du Nord », a-t-il souligné, assurant qu’il allait fournir tous ses efforts « pour sa réussite, dans un climat franc, d’équilibre et d’optimisme ».
Cette rencontre s’est déroulée dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, où est basé le Polisario et où vivent plus de 165.000 personnes, selon le mouvement indépendantiste.
M. Ross était arrivé samedi à Tindouf dans le cadre d’une tournée dans la région qui l’a déjà conduit au Maroc, destinée à relancer les pourparlers entre Rabat et le Polisario.
L’émissaire de l’ONU devait quitter Tindouf dimanche soir pour se rendre à Alger.
Ancienne colonie espagnole riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame en revanche un référendum d’autodétermination dans lequel l’indépendance serait l’une des options.
Avant la tournée de M. Ross, des responsables onusiens avaient précisé qu’il s’agissait simplement d’évaluer les chances d’une reprise du processus de négociation lancé à Manhasset, près de New York, en juin 2007 entre le Maroc et le Polisario, sous l’égide de l’ONU.
Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu, mais sans avancée. -
Ross dice que busca una solución que tenga en cuenta el derecho de autodeterminación
El enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, Christopher Ross, afirmó hoy en los campos de refugiados que busca una solución al conflicto que « tenga en cuenta el derecho de autodeterminación » de los saharauis.
El nuevo enviado realizó estas declaraciones tras reunirse durante varias horas en Rabuni, la capital administrativa de los campamentos de refugiados, con el presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Abdelaziz.
« Mi encuentro con el presidente Abdelaziz ha sido profundo e interesante. He venido a Tinduf para hacer avanzar las negociaciones con el fin de encontrar una solución política mutuamente aceptable, una solución que tenga en cuenta el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación », dijo Ross a los periodistas hablando en lengua árabe.
El diplomático estadounidense explicó que el objetivo de su gira por la región, que comenzó en Rabat y le llevó desde ayer a los campamentos de refugiados del sur argelino, es hacer avanzar las negociaciones entre el Polisario y Marruecos, cuya cuarta y última ronda se celebró en marzo de 2008.
Asimismo, señaló que, tras recoger los puntos de vista de los dirigentes saharauis, proseguirá su gira mañana en Argel, Madrid, París y también Washington para « intercambiar los puntos de vista y buscar los medios para relanzar las negociaciones ».
Ross expresó su deseo de poder tener éxito en su función ya que destacó que se trata de « una misión importante para el futuro de África del Norte ».
Por su parte, el presidente de la RASD aseguró que el conflicto del Sahara Occidental es un asunto « muy simple y de una claridad absoluta » en relación con el derecho internacional y « consiste en el derecho del pueblo saharaui a pronunciarse sobre su futuro ».
Abdelaziz subrayó en este sentido que la solución del conflicto « depende exclusivamente de la responsabilidad de Naciones Unidas ».
« El Frente Polisario está dispuesto a cooperar plenamente con la ONU y a retomar las negociaciones directas con Marruecos, pero basándose en las resoluciones de ese organismo internacional sobre descolonización y sobre el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación », dijo.
Ross fue designado como nuevo envidado personal por el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, el pasado 7 de enero, después de que no fuese renovado el mandato del anterior representante, el diplomático holandés Peter Van Walsum. (Telecinco) -
« Ross doit éviter les erreurs de son prédécesseur »
Les responsables sahraouis se sont montrés disponibles à reprendre le chemin des négociations pour résoudre définitivement le problème du Sahara occidental.
Smara. De notre envoyé spécial
« Nous souhaitons que la visite de Christopher Ross soit couronnée par la reprise du dialogue », déclare le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso, Mohamed Khedad. S’exprimant, hier, devant les journalistes à l’aéroport de Tindouf où il accueillait l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, M. Khedad a fait montre de la volonté des Sahraouis à coopérer avec les Nations unies pour résoudre le conflit. Cela sans toutefois faire de concession sur la question du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. « Nous travaillons toujours dans le cadre de la légalité internationale et la question du Sahara occidental est un problème de décolonisation », réaffirme-t-il en critiquant la position française, accusée de partialité en faveur des Marocains. « La France est un des membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Sa prise de position en faveur du Maroc ne favorise pas le règlement du problème. Cette attitude est une ingérence dans les prérogatives de Christopher Ross », lance-t-il, tout en souhaitant que l’ex-colonisateur du Sahara occidental, l’Espagne, joue son rôle pour faire avancer la situation vers la résolution définitive du conflit.
La réussite de la mission de l’envoyé spécial de M. Ban Ki-moon est tributaire, explique M. Khedad, également négociateur à Manhasset, « de sa capacité à éviter les erreurs de son prédécesseur ». La position des responsables de la RASD est amplement partagée par la population sahraouie. Elle l’a exprimée avec force devant Christopher Ross. Arrivé vers 13h30 à l’aéroport de Tindouf, M. Ross s’est rendu, quelques minutes plus tard, au camp de Smara (près de 47 000 réfugiés) où il devait rencontrer les notables et des responsables politiques sahraouis. Avant cette réunion, l’émissaire onusien avait eu droit à un accueil populaire. Femmes, hommes, enfants et vieux étaient venus en nombre pour exprimer leur refus du plan marocain « de l’autonomie du Sahara occidental ». « Non à l’autonomie, nous voulons l’autodétermination », scandaient en chœur des centaines de Sahraouis. Le message est clair : la population sahraouie veut montrer au représentant de l’ONU que les gouvernants et les gouvernés du Sahara occidental ont une seule position. Christopher Ross a entendu le même son de cloche lors de sa rencontre avec les notables. Dans une déclaration lue à l’ouverture de cette réunion, ces derniers ont exhorté l’ONU à fournir plus d’efforts en vue de résoudre ce conflit. Ils se sont également montrés déçus par la prestation des Nations unies qui, selon eux, « n’ont pas réussi à faire aboutir le processus du dialogue depuis 18 ans ». « Je faisais partie de la commission chargée du recensement de la population en prévision de ce référendum. C’est le Maroc qui, après avoir tenté de présenter un nombre important de sa population comme étant des Sahraouis, a sabordé tous les efforts consentis à cet effet », rappelle le président du conseil consultatif sahraoui, Abba Mohamed Mouloud. La population sahraouie, souligne-t-il devant M. Ross, ne demande qu’une seule chose : « Exercer librement son droit à l’autodétermination et recouvrer définitivement son indépendance. » Ainsi, l’émissaire onusien a certainement eu une première idée sur la position des représentants sahraouis avant de rencontrer, aujourd’hui, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz. (El Watan) -
Europarlamentarios españoles abogan por aprovechar la condición europea de Melilla
Una visita al Parlamento Europeo y Comisión Europea, a instancias de la representación en España de ambas instituciones, permitió a ‘El Faro’ durante esta semana recabar opiniones entre los europarlamentarios sobre las posibilidades de desarrollo de Melilla al pairo de la política euromediterránea y nueva política de vecindad europea.
Afortunadamente, la respuesta de representantes de grupos tan diversos como el popular, el socialista o Izquierda Unitaria resultó coincidente y positiva para los anhelos y expectativas de nuestra ciudad en el marco de las políticas europeas. Como señaló Luís Yañez, “la singularidad de la situación geográfica de Melilla, y su particularidad como ciudad española y por tanto europea en África, debe jugar a su favor y no en perjuicio de”.Melilla y EuropaEn el marco de una Europa aún pendiente de construcción y, por tanto, inmersa en el debate sobre su futuro como nuevo bloque internacional que aúne un mercado único pero también una carta de derechos sociales común a todos los ciudadanos europeos, nuestra pequeña ciudad no es ninguna desconocida ni tampoco un territorio a desdeñar en opinión de distintos europarlamentarios españoles que departieron con la delegación de periodistas andaluces y de Melilla y Ceuta que durante esta misma semana acudieron de visita al Parlamento Europeo y Comisión Europea.Como señaló el socialista Luís Yañez, “hay que partir de un principio que no por conocido debe dejar de repetirse, y es que Melilla tiene la singularidad positiva de ser un territorio de la Unión Europea que está en el continente africano y que como territorio europeo debe gozar de los beneficios, de los programas e iniciativas de la Unión Europea a plenitud”.Para Yañez, no debe resultar de recibo que las pegas que Marruecos impone a nuestra soberanía española obren en perjuicio de nuestra ciudad a la hora de desarrollar proyectos europeos que permitan el beneficio mutuo a ambos lados de nuestra frontera.”Ningún país tercero –comentó rotundo el eurodiputado- puede poner cortapisas ni inconvenientes y creo que Marruecos tampoco debería hacerlo; mientras mejor le vaya a Melilla, mientras más se desarrolle y más programas europeos haya para Melilla, mejor será también para Marruecos. Marruecos también se beneficia de ayudas europeas y no tiene por qué poner cortapisas a las que reciba Melilla”.Según el europarlamentario, “hay muchos instrumentos y muchos capítulos de los que Melilla puede beneficiarse en el marco de la Unión Europea. Tiene la singularidad de su situación geográfica y su particularidad de ciudad española y por tanto europea en África, y esto es algo que debe jugar a su favor y no en perjuicio de”.Política de vecindadEn un sentido similar se expresó también el eurodiputado del PP, Gerardo Galeote, quien considera que “por razones geoestratégicas y también culturales, Melilla debería constituirse en un punto esencial dentro de la política de vecindad entre las dos orillas del Mediterráneo”. En opinión de Galeote, “hace bien el Gobierno de la Ciudad en presionar ante el Gobierno de España que, en definitiva, es nuestro interlocutor, para que Melilla se tenga en cuenta y por lo tanto pueda desarrollar programas en el marco que ofrece la Unión Europea”.Para conseguirlo, Galeote no cree que lo más útil sea crear una oficina de Melilla en el Parlamento Europeo, como de hecho ya la tienen todas las comunidades autónomas de España y varios municipios españoles incluso, caso por ejemplo de La Línea de la Concepción. Desde su perspectiva, “la responsabilidad de representar cualquier territorio español ante las instituciones comunitarias corresponde al Gobierno de España, por tanto sí hay desatención por parte del Gobierno de España poco puede hacer el Gobierno local o regional”.En cualquier caso, Galeote no duda que “Melilla, por sus circunstancias especiales, debería captar una atención preferente en los asuntos comunitarios, porque muchos de ellos, a pesar de su dimensión geográfica, le afectan de manera muy directa”.Además, para el europarlamentario popular, nuestra ciudad es también “un símbolo de lo que en el año que acaba de concluir se ha enfatizado o celebrado de alguna manera en el Parlamento Europeo: El diálogo entre las distintas civilizaciones”.Papel importanteEl único representante español de Izquierda Unida en el PE, Willy Mecer, también coincide con los europarlamentarios de PP y PSOE en que “Melilla y Ceuta están llamadas a jugar un papel importante en el marco de la política de vecindad” y aboga para ello por una coordinación entre los Gobiernos de ambas ciudades y el Ministerio de Asuntos Exteriores. Mecer, partidario como miembro del grupo de Izquierda Unitaria en el PE de un proyecto euromediterráneo que “fomente la solidaridad y la resolución de los conflictos”, considera que “Melilla y Ceuta tienen un enclave muy especial y muy sensible” en gran medida ligado al conflicto con el Sáhara occidental. “Hasta que no tenga solución el conflicto del Sáhara –declaró el eurodiputado a ‘El Faro’- nosotros vamos a tener ahí un problema, una presión por parte de Marruecos que se intensifica en función de los intereses marroquíes y no en función de los intereses del conjunto del Mediterráneo”.
Inmigración y cooperación marroquí
La respuesta expeditiva y extremadamente represiva con que Marruecos articula su papel de cooperación en el freno de la inmigración subsahariana hacia el resto de Europa y, en principio, hacia Melilla, no pasa inadvertido para los europarlamentarios que, como Luís Yañez, condenó a petición de ‘El Faro’ actuaciones como las que el pasado 1 de enero se cobraron la vida de un inmigrante, a manos de la gendarmería marroquí, en un nuevo intento masivo por acceder a la ciudad, sorteando las vallas que delimitan nuestra frontera.Yañez señaló que la UE demanda el respeto a la carta internacional de los derechos humanos en cualquier política frente a los inmigrantes y que así lo impone en sus relaciones con terceros países, como es el caso de Marruecos. No obstante, apuntó que “la evolución de la política marroquí respecto de estas cuestiones ha sido positiva” y que los sucesos cruentos como el del pasado 1 de enero hay que considerarlos una “excepción”, fruto “de la falta de preparación ante situaciones extremas e indeseables”. No hay que olvidar –añadió- que “estamos en unas condiciones que requieren que Marruecos controle unas avalanchas que se producen desde su territorio. Nosotros –prosiguió- prestamos asistencia técnica, financiera, ayuda en la formación de la propia policía y fuerzas antidisturbios para evitar males mayores, pero, en última instancia, no podemos sustituirlo porque los inmigrantes están en territorio ajeno”. -
El Polisario pide a Ross que exija a Marruecos respetar los derechos humanos
El Frente Polisario demandó hoy al nuevo enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, Christopher Ross, que ejerza un mayor control de la situación de los derechos humanos en los territorios controlados por Marruecos, lo que es « de vital importancia » para reanudar la negociación.
Ross, que llegó hoy por primera vez a los campos de refugiados saharauis del sur de Argelia desde su acceso al cargo el 7 de enero, fue recibido en el campamento de Esmara por el primer ministro de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Abdelkader Taleb Omar, y varios miembros de su Gobierno.
En declaraciones a Efe, Taleb Omar expresó la « gran preocupación » de los saharauis por la « continúa violación de los derechos humanos » en la parte del Sahara Occidental controlada por Marruecos y explicó que pidieron la intercesión de Ross para que los observadores internacionales puedan acceder a ella.
« Es un elemento de vital importancia para la reanudación de las negociaciones, que se cree un mecanismo que dependa de la Minurso (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental) u otro tipo de sistema para que los territorios ocupados se abran a los observadores », afirmó.
El primer ministro recalcó que, a fin de crear « un ambiente de confianza » para la reanudación de las negociaciones con Marruecos bajo los auspicios de la ONU, « habrá que dar pasos en esa dirección ».
Asimismo, dijo que el Polisario « está dispuesto a facilitar » la misión del nuevo enviado especial « en el marco de la legalidad internacional » y del cumplimiento de las resoluciones del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas sobre el Sahara Occidental, que consagran el derecho de autodeterminación.
El diplomático estadounidense presenció esta tarde un desfile popular sobre las tradiciones saharauis preparado para la ocasión por los habitantes de Esmara, uno de los cinco campamentos de la « hamada », la parte más dura del desierto argelino en la que viven los refugiados.
Posteriormente mantuvo un encuentro con los miembros del Consejo Consultivo, integrado por los notables saharauis -ancianos líderes tribales- y que supervisa la elaboración del censo electoral y las elecciones de los cargos de la RASD.
También se reunió con el presidente del Parlamento, Mahfud Ali Beiba, que encabeza la delegación negociadora de los saharauis en las Naciones Unidas.
Los dirigentes del Polisario pidieron al enviado -que mañana se entrevistará con el presidente de la RASD, Mohamed Abdlaziz- que impulse la celebración de un referéndum en el que el pueblo saharaui pueda elegir entre la propuesta de autonomía marroquí o la independencia.
El representante saharaui en las Naciones Unidas, Mohamed Khedad, estimó que el éxito de la misión de Ross « es tributario de la no adopción de la postura colonial de Marruecos, que consiste en imponer el hecho de la ocupación, transgrediendo la legalidad internacional y las resoluciones del Consejo de Seguridad ».
Khedad resaltó la « voluntad real » que anima al nuevo enviado especial, quien, a su juicio, « es consciente de la responsabilidad total de la ONU para la descolonización del Sahara Occidental ».
El diplomático estadounidense calificó el viernes en Rabat -donde inició su gira por la región- de « extremadamente importante » la misión que le ha confiado el secretario general de la ONU y dijo que no ahorrará esfuerzos para conseguir una solución al conflicto con « un espíritu de franqueza, prudencia, confianza y respeto ».
Ross pasará esta noche en una de las jaimas de los campamentos de refugiados, antes de entrevistarse mañana con Abdelaziz y los miembros del Secretariado Nacional del Polisario.
La gira del nuevo enviado proseguirá el lunes en Argel, para luego viajar también a Madrid y París.
Los saharauis han depositado ciertas esperanzas en la designación de Ross como nuevo enviado especial, que coincide además con la llegada de Barack Obama a la Presidencia de Estados Unidos.
El mandato del anterior enviado, el diplomático holandés Peter Van Walsum, no fue prorrogado después de que el Polisario calificase de « puñalada por la espalda al proceso de paz » sus declaraciones de que la independencia del Sahara Occidental no era « una opción realista ». -
Imágenes de Mahoma vuelven a crear polémica en Marruecos
Dos reproducciones gráficas de Mahoma, profeta del Islam, que aparecen en un libro de texto de Historia de primero de Bachillerato que se utiliza en el instituto español de Tetuán, norte de Marruecos, han levantado las críticas en ese país.
EFE Según publica hoy el diario marroquí « Al Masae », padres de los alumnos del Instituto de Enseñanza Secundaria « Juan de la Cierva » de Tetuán han protestado ante las autoridades por la representación de Mahoma, en un país mayoritariamente suní en el que la tradición no permite representar gráficamente del profeta. Por su parte, un alto funcionario del Ministerio de Educación aseguró al diario que se investigará el asunto para tomar las medidas necesarias. Fuentes consultadas por Efe indicaron que las reproducciones gráficas insertas en el tema « Mahoma, el Islam y el mundo árabe » del manual, editado por la editorial española Anaya, provienen del mismo mundo árabe y son similares a las ilustraciones de códices medievales o Biblias políglotas que se pueden encontrar en Europa. Una de las ilustraciones muestra una reproducción de Mahoma impartiendo su doctrina a sus discípulos, mientras que la otra enseña al profeta junto a la piedra negra de la Kaaba, el principal lugar sagrado y de peregrinación del Islam. Según las fuentes, la unidad didáctica es respetuosa, seria y científica desde un punto de vista histórico con el tema del Islam, y no contiene ninguna crítica a su profeta ni a la religión. Los padres de alumnos que han protestado explicaron a « Al Masae » que compraron el libro en librerías de Ceuta. El diario señala que también se han recibido quejas por la aparición en el manual de un mapa de Marruecos en el que no figura el Sahara Occidental, territorio administrado por Marruecos desde su anexión en 1976, aunque la ONU no reconoce la soberanía marroquí. Los Gobiernos de España y Marruecos suscribieron un convenio de cooperación cultural el 14 de abril de 1980, que no entró en vigor hasta 1985, que sienta las bases en materia de educación de la colaboración entre ambos países. La polémica sobre la imagen de Mahoma tiene un precedente muy reciente en Marruecos, ya que el pasado octubre, el Ministerio marroquí de Comunicación prohibió la entrada en el país de un número de la revista francesa « L’Express International », por « perjudicar a la religión musulmana ». En ese número, la revista francesa anunciaba en su portada un dossier sobre el choque entre los seguidores de Jesús y Mahoma, en el que aparecían imágenes que representaban a ambos. La prohibición se efectuó en virtud del artículo 29 del Código de la Prensa, que autoriza al Ministerio de Comunicación a suspender la distribución de diarios y revistas que « perjudican a la religión musulmana, a la integridad territorial, a la institución monárquica, al respeto del rey y al orden público ». -
La Alianza Hispana se pliega a la marroquinidad de El Sáhara
Algo huele raro en el foro que se inuagura esta tarde en la capital grancanaria. Bajo el nombre de Alianza Hispano Norte Africana se vislumbra una estrategia de difusión en Canarias de la marroquinización de El Sáhara Occidental, un conflicto sometido a la jurisdicción de Naciones Unidas desde hace 33 años y que tiene esta semana un revulsivo especial con la llegada ayer a Rabat del nuevo enviado especial de la ONU, Christopher Ross.
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El Polisario insta a la ONU a controlar la situación de los DDHH en los territorios ocupados
El representante del Frente POLISRIO ante las Naciones Unidas, miembro de la Secretaría Nacional, Ahmed Bujari, cito el martes en una carta dirigida al Yukio Takasu Presidente del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas que » actua para detener el deterioro de la situación de los derechos humanos en los territorios ocupados del Sáhara Occidental ».