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  • Quand Le Canard Enchaîné révélait que le Maroc achète des logiciels espions

    La haute technologie française fait le bonheur des tyrans

    Le numéro du Canard Enchaîné qui contient cet article a été censuré au Maroc. Non seulement à cause de la caricature qu’il contient, mais aussi à cause du scandale qu’il révèle.

    En effet, il raconte comment la société française Amesys, spécialiste en matériel informatique d’espionnage et de sécurité, a vendu du matériel de surveillance informatique à la Syrie, au Qatar et au Maroc, permettant à ces pays de surveiller leurs dissidents.

    Interceptions téléphoniques, surveillance d’Internet, espionnage de courriels, des livraisons sont en cours au Qatar, au Maroc et en Syrie. Les opposants n’ont qu’a bien se tenir.

    La France, va-t-elle s’enorgueillir du titre de premier exportateur mondial de matériel informatique d’espionnage et d’écoute ?, se demandait le Canard Enchaîné.

    Tags : Maroc, Amesys, espionnage, répression, logiciels espions,

  • Déconstruire les références à la volonté de « bénalisation du Maroc » (note de Karim Bouzida)

    Entretien téléphonique de Sa Majesté Le Roi avec le nouveau président tunisien

    L’agence MAP a publié une dépêche faisant état d’un entretien téléphonique entre SM LE Roi Mohammed VI et le président tunisien nouvellement élu Mr Moncef Marzouki. Le président Tunisien a ainsi tenu à ce que son premier contact avec un chef d’Etat étranger, soit avec le Souverain.

    Cette volonté exprimée par le nouveau Chef d’Etat Tunisien est porteuse de significations et de messages qui devront être mise en avant :

    Message 1 : Déconstruire les assimilations au régime Benali

    Moncef Marzouki est considéré comme une des icônes du Printemps arabe. Il présente l’image d’un militant démocrate et moderniste qui a laissé son empreinte intellectuelle et politique sur la révolution tunisienne.

    Déconstruire les références à la volonté de « bénalisation du Maroc » (dixit Jamaï). Cette déconstruction permettra de décomplexer la réception du discours sur le Printemps arabe par rapport au cas marocain

    Plusieurs acteurs ont trouvé dans la révolution tunisienne une occasion pour affaiblir le système politique marocain en interprétant certaines évolutions politiques et économiques comme une volonté de la part de l’Etat marocain de suivre le modèle Benali. Il s’agit là de l’une des bases sur lesquelles s’est construit l’édifice discursif du mouvement du 20 février.

    La déclaration de Moncef Marzouki porte un déni indirect de ces allégations ; si le Maroc était réellement un modèle de « bénalisme en cours », l’une des anciennes victimes de ce régime n’aurait pas exprimé cette sollicitude.

    Relais

    Personnalités de l’univers des droits de l’homme proches de l’ancienne opposition tunisienne laïque (Belkouch, Yazami…) ou des intellectuels (Tozy)

    Journalistes qui ont produit toute une littérature glorifiant le printemps arabe (Bouachrine, Miftah)

    Message 2 : Inverser les trajectoires des inspirations

    Les nouvelles autorités de Tunisie voient dans le Maroc un modèle notamment en matière de coexistence avec les Islamistes. Si Moncef Marzouki et sa tendance politique sont dans une posture de coexistence et de collaboration avec Ennahda, SM Le Roi a toléré les partis islamistes (au moment ou ils étaient interdit dans les pays arabes) et a même insisté à ce que le verdict des urnes soit respecté quelque soit le gagnant. La comparaison n’est pas pertinente mais le parallèle va forcément être évoqué entre deux chefs d’Etats dont le gouvernement est dirigé par des islamistes.

    Relais

    Acteurs politiques d’obédience islamistes mais avec une certaine profondeur intellectuelle et académique (Mostapha Khalfi, Darif, …)

    Message 3 : placer le Maroc au cœur de la dynamique du printemps arabe

    Sur le plan géopolitique, le vœu exprimé par le chef d’Etat tunisien est une reconnaissance du rôle central du Maroc dans le monde arabe post-révolutions. Il s’agit d’une preuve que le Maroc a bien sa place dans le groupe des Etats arabes en démocratisation. Il peut même se placer comme un leader (au moins symbolique) de ce groupe (Tunisie, Lybie, Egypte).
    Contrairement à l’Algérie, le Maroc est bien à l’aise dans cette nouvelle situation de bouleversement géopolitique parce qu’il a fait sa révolution conduite par SM Le Roi.

    Relais

    Experts marocains en matière de science politique et relations internationales (Boukentar, Azzouzi)

    Tags : Maroc, Benali, Tunisie, Moncef Marzouki, Printemps Arabe, bénalisation du Maroc,

  • Maroc : L’empire médiatique d’Ahmed Charaï en 2011

    Le groupe média qui comprend L’Obsevrateur du Maroc, Foreign Policy version francophone, Med Radio, Al Ahdat Al Maghribia et le site Kifach.info est heureux de partage avec vous ses meilleurs moments de l’année 2011.

    L’Observateur du Maroc a obtenu le Prix national de la Presse récompensant ainsi sa ligne éditoriale axée sur les enquêtes et les reportages de terrain. L’enquête-reportage « Le Nord se shoot à l’héroïne » a été primé confortant la rédaction dans ses choix.

    Al Ahdat al Maghribia a été doublement primée dans la catégorie Photo et Hommages, récompensant un travail de très longue haleine et une linge éditoriale rigoureusement maintenue.

    Med radio a été pour sa part distinguée par la Revue Nissae qui a élu deux de ses animateurs les plus brillants comme étant les plus influents de leur domaine: Taïeb Koraïban pour son émission Addine wal hayat (la religion et la vie) et le docteur Mamoun Moubarak Dribi pour ses deux émissions Conseils de Psy et Adam et Eve

    Kifach.info a pu, après six mois seulement d’existence susciter plus de 15.000 visites par jour et ses scoops font le tour des réseaux sociaux. Il a acquis une grande crédibilité grâce à la pertinence de ses informations de première main et à sa façon particulière de commenter l’actualité.

    Grâce à ses partenariats stratégiques avec de grands groupes médiatiques internationaux, le Washington Post et le Financial Times, à son choix éditorial ainsi qu’à son ouverture sur les collaborateurs internationaux, le groupe offre au lectorat marocain et francophone les informations et les analyses les plus pointues et les plus pertinentes.

    L’année 2011 a été une année de consolidation pour le groupe qui voit ainsi ses efforts récompensés par une reconnaissance nationale et internationale.
    Ces consécrations, les médias du groupe les doivent à leurs lecteurs, auditeurs et internautes fidèles qui lui ont fait confiance et qui les ont accompagnés depuis leur lancement.

    Source : Document de promo du journale L’Observateur du Maroc

    tags : Maroc, média, Ahmed Charaï, DGED, propagande, 

  • Jack Lang : Rattrapé par ses casseroles…

    Cette fois, c’est loupé : il ne sera pas le premier à occuper le poste de Défenseur des Droits.

    Ce poste, qui remplace celui de Médiateur de la République qu’occupait Jean Paul Delevoye, et qui en élargit les prérogatives, vient donc d’échapper à Jack Lang. Officiellement, c’est pour ne pas avoir su tenir sa langue au journal de France 2 au lendemain de la révélation de l’arrestation de DSK. Lang avait en effet cru bon de préciser qu’en l’occurrence, pour la victime présumée, « il n’y avait pas mort d’homme »…

    Mais ce n’est peut-être que la goutte qui a fait déborder un vase déjà bien trop plein.

    En effet, parmi les responsabilités du poste convoité, il y avait aussi le rôle de Défenseur des Enfants. Et depuis que le nom de Lang circulait, de nombreuses associations qui oeuvrent pour venir en aide aux enfants victimes d’abus sexuels s’insurgeaient contre cette éventuelle nomination. Notamment à cause de plusieurs prises de position et rumeurs pour le moins douteuses et toutes très concordantes dans leur état d’esprit.

    En 1977, Jack Lang a ainsi signé une pétition appelant à libérer 3 hommes emprisonnés pour avoir eu des relations sexuelles sans violence avec des mineurs de moins de 15 ans.

    Plus tard, en 1991, il déclare, lors d’une interview au magazine Gay Pied, que « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    En 1997, le Capitaine Barril, un des patrons de la cellule anti-terrorisme de l’Elysée, a déclaré, lors d’une audience publique « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. » Plus tard, il s’avèrera que le réseau Coral impliquait plus de 340 personnes issues du milieu des médias, de la politique, de la culture et du journalisme, qui auraient abusé d’enfants handicapés et autistes. Les noms de Jack Lang et de Frédéric Mitterand avaient été cités…

    Enfin, plus récemment, lors de l’arrestation de Roman Polanski, Jack Lang faisait partie de ceux qui ont plaidé haut et fort pour la relaxe de celui-ci. Et on retrouvera au sein du comité de soutien au cinéaste pas mal de noms qui figuraient déjà dans le dossier Coral…

    Bref, on voit bien que l’homme a de la suite dans les idées…

    Rappelons ici, pour compléter le portrait de ce triste sire, qu’il est Député de la 6ème circonscription du Pas de Calais depuis 2007, et qu’à ce titre, il n’a fait aucune intervention en séance, n’a publié aucun rapport ni aucune proposition de loi. Son absentéisme sur les bancs de l’Assemblée est notoire et prouvé par cette absence quasi totale d’activité parlementaire. Mais gageons qu’il reviendra trainer ses guêtres en 2012 pour se faire réélire par des électeurs du Parti Socialiste qui se laisseront encore attraper par ses belles paroles…

    Cela faisait déjà un bon moment que Jack Lang, prêt à tout pour continuer à grenouiller au plus haut de l’Etat, n’hésitait pas à accepter toutes les missions que pouvait lui confier Nicolas Sarkozy. Cette fois, c’est raté.

    Allez Jack, fiche le camp. Il n’y a plus rien à gratter pour toi par ici !!!

    Source

    Tags : Maroc, Jack Lang, Marrakech, pédophilie, partouze, YSL, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, Majorelle, Roman Polanski, Frédéric Mitterand,

  • Maroc : Abu Zaitar a frolé le chagrin

    Le roi du Maroc vient de présenter des facettes qu’on ne lui connaît pas :

    – son haut sens de l’amitié qui le lie aux frères Zaitar

    – son humanisme et affection pour les animaux

    L’épisode de l’égarement du toutou d’Abu Zaitar restera dans les annales de l’histoire de la police. Pour la première fois, un dossier pareil atterrit dans les bureaux de la police et la gendarmerie, deux corps entièrement mobilisés dans la ville de Salé pour la recherche du chien perdu.

    Plusieurs dizaines d’agents de sécurité ont été déployés pour retrouer le chien de l’ami intime du roi du Maroc. Une mobilisation qui a suscité beaucoup de critiques auprès des détracteurs qui ne connaissent pas la valeur de cette race de chiens semblable à un Poméranien, l’une des races à la mode, connue par sa fidélité et sa sensibilité envers son maître.

    Gràce à l’efficacité et tenacité des agents, l’animal a été retrouvé dans une cabanes dans la périphérie de Salé.

    La nouvelle de l’opération policière visant à récupérer la mascotte d’Abou Azaitar a été largement commenté par la presse numérique du Maroc et a suscité la moquerie de journaux arabes comme «Al Hayat» de Londres dont une publication portait le titre de «Le vol du chien de Abu Azaitar prive les forces de sécurité de Rabat de leur week-end. ». Elle a aussi été très critiquée par les internautes qui ont exprimé leur malaise en raison des moyens déployés pour retrouver un chiot.

    L’amitié étroite entre le roi et le boxeur, est également devenue le sujet de discussion de l’élite marocaine et de la cour de Mohamed VI, jaloux de la proximité existant entre leur chef et ce séduisant jeune homme d’origine allemande et au passé sombre.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Abu Zaitar, chiot,

  • Algérie : L’argent du 5e mandat à la loupe

    Le procès en appel du dossier de l’automobile s’est poursuivi hier pour le troisième jour au tribunal du Ruisseau. La cour a poursuivi l’audition des hommes d’affaires et d’accusés ayant occupé d’importantes fonctions pour la préparation de la campagne pour le cinquième mandat. Les mis en cause ont tous nié en bloc les accusations portées à leur encontre.

    C’est le cas de l’ancien patron du groupe IVAL Mohamed Baïri. Après avoir nié tous les faits pour lesquels il a été inculpé. Ce dernier a déclaré avoir été condamné à trois ans de prison, en première instance, en raison de l’acquisition «d’un terrain adapté à des constructions industrielles», dit-il.

    «A aucun moment, fait-il en outre savoir, on ne m’a dit qu’il s’agissait d’un terrain agricole. De plus, vous devez savoir que je n’ai, à ce jour, jamais vu ou mis les pieds sur cette parcelle. Lorsque j’ai pris connaissance des documents relatifs à ce terrain, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une décharge, je détiens tous les documents légaux.» Baïri va ensuite dans les détails révélant le montant du projet qui s’élevait, dit-il, à 340 millions, «mais il s’est avéré que ce terrain ne convenait pas».

    L’ex-patron du groupe IVAL s’est également défendu d’avoir reçu des avantages : «J’ai remis des dossiers légaux pour tous mes projets et ils ont été acceptés.» S’exprimant au sujet de Farès Sellal, fils de l’ancien Premier ministre, Baïri ajoute que ce dernier a versé une somme symbolique pour acquérir des actions dans sa société, mais qu’après trois ans et demi, il s’en est retiré emportant avec lui onze milliards. Son retrait, dit-il, est intervenu au moment où son père a été nommé Premier ministre.

    Ali Haddad : «je suis innocent»

    L’ancien patron de l’ERTHB a nié lui aussi toutes les charges retenues à son encontre. «Je n’ai jamais contribué à une collecte occulte de fonds pour le cinquième mandat, j’ai transporté l’argent destiné à cette campagne à Dar-el-Beïda à la demande du frère du Président Abdelaziz Bouteflika.»

    Ali Haddad confirme, cependant, avoir été chargé (avec une autre personne dont le nom n’a pas été cité) par Saïd Bouteflika de gérer l’opération de collecte de fonds «car il nous faisait confiance (…) après une certaine période, j’ai pris contact avec des avocats pour que cet argent soit restitué, mais ces derniers m’ont affirmé qu’il se trouvait entre les mains de la gendarmerie.» Tous les hommes d’affaires qui ont comparu dans le cadre du dossier jugé ont déclaré que Ali Haddad était l’homme chargé de gérer le financement de la campagne pour le cinquième mandat. «Mon entreprise est propre, elle n’a jamais versé dans le blanchiment d’argent ni fait dans la corruption, si vous détenez une preuve contre moi, coupez-moi la tête.»

    Chaïeb Mahmoud : «hommes d’affaires et commerçants ont versé 75 milliards pour la campagne pour le cinquième mandat»

    Chaïeb Mahmoud, chargé des finances au sein du comité de campagne pour le cinquième mandat, a lui aussi enfoncé Ali Haddad en déclarant à la cour que l’ancien patron de l’ERTHB l’avait contacté pour assurer cette fonction après que l’accord lui eut été donné par Saïd Bouteflika. Comme durant le premier procès en première instance, ce dernier a, à nouveau, déclaré que la contribution des hommes d’affaires avait permis de ramasser 75 milliards. Il a également apporté un nouvel élément : «Des commerçants ont également versé de l’argent pour la campagne.»

    Chaïeb Mahmoud a également déclaré que le frère conseiller de Abdelaziz Bouteflika l’avait chargé de gérer les chèques placés sur le compte ouvert en perspective de cette campagne.

    La journée a été également consacrée à de nombreuses autres personnes. Inculpés et témoins ont défilé à la barre sous le regard des anciens ministres et hommes d’affaires à la recherche de la clémence d’un tribunal. La veille, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda avaient tenté de se défendre en chargeant l’ancien président de la République et son frère, Saïd Bouteflika, qui, disent-ils, l’informait de tout ce qui se passait dans le pays. Certaines de ces personnalités ont également lancé des appels indirects à Abdelmadjid Tebboune. Abdelmalek Sellal a tenu à déclarer qu’il était impossible de démissionner en citant l’exemple de la situation endurée par l’actuel président de la République en raison de ses critiques à l’encontre des méthodes utilisées par les hommes du pouvoir de cette époque. Mahdjoub Bedda, ancien ministre de l’Industrie, en a fait de même, rappelant qu’il était en fonction sous le gouvernement Tebboune et que son départ avait eu lieu en même temps que lui.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 4 mars 2020

    Tags : Algérie, 5ème mandat, Bouteflika, Hirak, tribunal,

  • Le ministre et la partouze pédophile: «Ce n’est pas Jack Lang»

    Jack Lang lors d’une conférence sur les enjeux actuels de la culture, le 06 décembre 2010 à Nancy

    POLÉMIQUE – Jean-François Kahn affirme que Luc Ferry lui a donné un autre nom que celui de l’ancien ministre socialiste, qui promet de son côté des poursuites judiciaires…

    La chasse au ministre partouzeur pédophile est ouverte. Depuis les déclarations fracassantes de Luc Ferry, lundi sur le plateau du «Grand Journal», les spéculations sur l’identité de celui qui s’est fait pincer au Maroc dans une orgie «avec des petits garçons» vont bon train. Pour lexpress.fr, il s’agirait d’une vieille rumeur incriminant Jack Lang, ce que ce dernier dément, de même que Jean-François Kahn, à qui Luc Ferry aurait confié le nom du fautif.

    «La vulgarité est de notre monde»

    «Je ne souhaite pas me mêler de ces histoires pour l’instant. Je m’exprimerai en temps et en heure. Cette affaire est tristement banale, la vulgarité est de notre monde», a déploré Jack Lang, interrogé par lefigaro.fr. L’ancien ministre socialiste s’est même fait menaçant: «Seront poursuivis pénalement tous ceux -journaux et personnes- qui mettront mon honneur en cause».

    Pour laver son honneur, Jack Lang peut compter sur Jean-François Kahn. L’ancien journaliste, présent lundi sur le plateau de Canal+, affirme au site arrêt sur images que Luc Ferry lui a donné le nom du ministre après l’émission. Et il est formel: «Ce n’est pas Jack Lang».

    Le fondateur de Marianne affirme même que «tout le monde sait de qui il s’agit». Tout le monde ou presque, manifestement.

    source 

    Tags : Maroc, Jack Lang, partouze, pédophilie, Luc Ferry, tourisme sexuel,

  • La « marche verte » du Maroc était une idée d’Henry Kissinger

    La presse espagnole vient de publier des documents déclassifiés de la CIA attestant qu’en 1975 les États-Unis craignaient un possible effondrement du régime franquisme au profit des socialistes. Il en aurait résulté une indépendance du Sahara espagnol au profit de l’URSS.

    Aussi le secrétaire d’État US, Henry Kissinger, organisa la « Marche verte » avec le roi Hassan II du Maroc, le 6 novembre. Le 14 novembre, le gouvernement espagnol décolonisa le Sahara au profit du Maroc et de la Mauritanie. Le 20 novembre ont annonça la mort du caudillo Franciso Franco qui était en état végétatif depuis plusieurs semaines.

    Selon ces documents, le prince Juan Carlos, qui lui succéda le 22 novembre en tant que roi d’Espagne, avait donné son approbation à la CIA —ce qui constitue une haute trahison—, craignant lui aussi un glissement du régime à la mort du caudillo.

    Peu avant, la CIA avait approché le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et s’était engagée à le soutenir s’il conservait les bases de l’Otan sur son territoire et le Sahara espagnol. Les dirigeants historiques ayant refusé cette aide intéressée, les services secrets US parvinrent à faire élire Felipe González comme secrétaire général du parti.

    La France et l’Arabie saoudite participèrent également à ce complot.

    Le roi Hassan II interrogea la Cour internationale de Justice (l’organe d’arbitrage de l’Onu) pour dire à qui devait revenir le Sahara espagnol. Celle-ci, tout en reconnaissant les liens historiques de ce territoire avec le Maroc, souligna que c’était à la population de choisir en vertu du principe d’auto-détermination. Hassan II mobilisa alors son peuple en tronquant l’avis de la CIJ. Il assura que celle-ci avait reconnu que ce territoire était marocain occupé par l’Espagne. 350 000 civils marchèrent alors jusqu’à la frontière, tandis que 20 000 soldats sécurisaient la frontière avec l’Algérie pour l’empêcher d’intervenir. L’Espagne décolonisa le Sahara qui fut immédiatement ré-occupé cette fois par le Maroc et la Mauritanie.

    Voltairenet.org, 24 fév 2020

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, marche verte, Henry Kissinger, Hassan II, Juan Carlos I, Franco,

  • Jack Lang accusé publiquement de pédophilie

    Roger Holeindre, journaliste et politique français, accuse ouvertement Jack Lang d’être un pédophile, il donne des détails sordides. Et il le défie publiquement de l’attaquer en justice s’il ment.

    Jack Lang a déjà menacé plusieurs fois de poursuivre en diffamation ceux qui l’accuseraient de pédophilie. On attend toujours sa réaction (pour attaquer en diffamation, il faut établir que les faits allégués sont mensongers!!)

    Malgrè les casseroles accumulées (voir aussi la plainte d’Emmanuel Verdun pour viol en réunion de sa fille), la presse ne bronche pas, et continue à clamer que Jack Lang est « le politique préféré des français ». Omerta? Mais non…

    Tags : France, Jack Lang, Roger Holeindre, pédophilie

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=OFFiqCrUHJo&w=560&h=315]
  • Révélations sur les politiques français achetés par le Qatar… le livre qui fait trembler la classe politique

    C’est un véritable brûlot, paru jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui: la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang….

    Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe. Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher…

    Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive: le changement d’ambassadeur du Qatar en France. Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur. Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ». Un de ses amis témoigne:

    Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux Etats-Unis, me dit souvent: « Je n’ai jamais vu cela, auparavant! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose! On n’est pas une banque ».

    Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits.

    «L’ambassade du Qatar : la boutique du Père Noël»

    «A Noël, Mohammed al-Kuwari offrait aux membres du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale des montres Rolex ou des bons d’achat dans des grands magasins», selon ces extraits.

    «Pour certains hommes politiques, pour certains élus, pas tous, l’ambassade du Qatar, c’était tout à la fois un distributeur de billets de 500 euros, une agence de voyages, et la boutique du Père Noël», a affirmé Christian Chesnot sur France Inter «C’est à dire que, pendant plusieurs années, jusqu’à aujourd’hui, le Qatar reçoit des sollicitations (…) des demandes de subventions pour financer une mosquée, une école, une association. Et puis il y a des hommes politiques qui sont vraiment à l’offensive, qui vraiment demandent de l’argent.»

    Jean-Marie Le Guen, sans vergogne

    Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. « Il disait à nos diplomates à Paris: « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ». Bref, « il nous faisait littéralement du chantage ».

    La duplicité de Rachida Dati

    Ah, le luxueux 7ème arrondissement! Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris. Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses. Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement. Belle idée! Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati. Qu’à cela ne tienne! Rachida est allée frapper à la porte de… l’ambassadeur du Qatar.

    « Elle ne demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade. Une somme extravagante! Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement. Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement. Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.

    Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France. L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar: « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams […], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle. Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas. « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».

    Jack Lang, profiteur

    À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Emirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules. « Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Emirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Emirats ».

    Dominique de Villepin « la first », sinon rien

    Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude: l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. « La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1″.

    La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël

    La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris. Elle a pourtant multiplié les demandes. Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël. « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi? », protesta-t-elle. « Qu’elle aille au diable! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.

    Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr. La représentation diplomatique dit niet. Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages: « Je n’aime pas beaucoup le Qatar ».

    Le culot du député Nicolas Bays

    S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord–Pas-de-Calais. Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari. Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle. Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu: « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways? Cela m’aiderait, s’il te plaît ».

    Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar. Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison. Le diplomate n’a pas répondu. Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.

    Le dépit de Jean Vincent Placé

    Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends. « Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.

    Les ambigüités de la mairie de Cannes

    La mosquée Al-Medina Al-Mounawara de Cannes est financée à 100% par Saleh Kamel, le PDG de la chaîne de télévision coranique Iqraa, qui habite la ville. Il voulait créer un lieu de culte près de sa villa pour aller prier. L’homme d’affaires saoudien a joué la transparence en associant Bernard Brochand, le maire de la ville de 2001 à 2014, à son projet, sans que celui-ci ne s’y oppose le moins du monde. À tel point, raconte Bernard Godart, qu’à l’époque « le cabinet du maire m’a appelé au ministère de l’Intérieur pour me demander si je connaissais un imam susceptible d’officier dans la mosquée! J’ai répondu que non, car évidemment ce n’était pas de mon ressort ».

    Un magnat saoudien de la presse, Hicham Hafez, s’est lui aussi fait construire une petite mosquée près de la Croisette, à Cannes où il passe ses vacances. Là encore, avec l’aval de la municipalité! Il l’a financée sur ses deniers personnels – 250.000 euros. La mairie de Cannes a donc accordé à deux riches Saoudiens le droit de bâtir chacun sa mosquée dans la ville, alors qu’aujourd’hui les autorités locales interdisent aux Françaises de porter le burkini à la plage. Certains ne manqueront pas de relever une certaine incohérence entre ces deux décisions… »

    Bruno Le Maire n’a pas gardé la montre, mais d’autres ministres oui!

    « Je vais vous raconter une anecdote, confie le candidat à la primaire à droite, depuis la terrasse de son QG de campagne dans le 6e arrondissement de Paris. En 2009, quand j’étais ministre de l’Agriculture, j’avais été chargé d’accompagner cheikh Hamad, l’émir du Qatar pendant quatre heures dans Paris. À la fin, il m’a fait cadeau d’une montre Patek Philip cerclée de diamants, d’une valeur de 85.000 euros. Vous imaginez, cela représente une année de mon traitement de député! Je l’ai mise dans le coffre du ministère. Je pense qu’elle doit y être encore! »

    L’ancien diplomate et directeur de cabinet de Dominique de Villepin au ministère des Affaires étrangères connaît les arcanes de nos relations avec les monarchies du Golfe. « Leurs dirigeants fonctionnent avec de la flatterie. Ils sont d’une grande amabilité. Ils vous proposent des cadeaux. Regardez les poignets de bon nombre de ministres! », sourit Bruno Le Maire.

    S’agissant de Ségolène Royal, les auteurs notent que « l’ambassade se montre aujourd’hui beaucoup moins généreuse avec la ministre socialiste de l’Environnement. La relation s’est nouée lorsqu’elle était candidate du parti socialiste à l’élection présidentielle, en 2007 ». Elliptique… Juste avant sa mort, Christophe de Margerie, le défunt patron de Total, confiait à Christian Chesnot et George Malbrunot: « Tout s’achète, y compris les hommes, ce n’est qu’une question de prix ». Apparemment, dans la classe politique française, le shopping se fait parfois à grande échelle.

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