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    L’équipe du blog Diaspora Sahara tient à informer ses chers lecteurs que le compte Mahamud@skynet.be n’est plus valable dès aujourd’hui lundi 28/12/2009.
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    Merci et bonne années à tous

  • Le Maroc et la France bloquent le processus des négociations au Sahara Occidental

    L’organisation de la Jeunesse Sahraouie, l’UJSARIO, a appelé mardi les instances dirigeantes du Front Polisario à arrêter les négociations avec le Maroc jusqu’à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, en particulier les  sept activistes des droits de l’homme détenus à la prison de Salé.
    Le message est clair et constitue une réponse aux derniers appels du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, insistant sur la nécessité de reprendre les négociations entre le Front Polisario et le Maroc. L’envoyé personnel de Ban Ki-moon, Christopher Ross, essaie d’organiser une nouvelle rencontre informelle au mois de janvier prochain. Difficile dans les conditions actuelles où le gouvernement marocain s’acharne sur la population civile sahraouie.
    Le Président sahraoui n’a pas cessé d’écrire au SG pour attirer son attention sur le fait que l’attitude marocaine est contre l’esprit du processus de paix qui doit être basé sur les mesures de confiance. Les provocations marocaines sont devenues une déclaration de guerre qui vise à saboter le processus de négociations. Si c’était le but des responsables marocains, c’est réussi! Le Polisario ne peut aucunement accepter de s’asseoir avec les tortionnaires de son peuple.
    Si les négociations sont interrompues c’est en grande partie de la responsabilité du gouvernement français qui empêche la MINURSO ( la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de contrôler le respect des droits de l’homme dans le territoire.
    Grâce au roi des gigolos, le roi Mohamed VI bénéficie d’une totale impunité pour emprisonner et torturer les militants sahraouis des droits de l’homme. Mais cette situation est finie. La patience des autorités sahraouies a atteint sa limite et n’a que trop duré. Aujourd’hui, la France, les EU, Ban ki-moon et le Conseil de Sécurité doivent assumer leur responsabilité. Si le processus de paix est, aujourd’hui, stagné, c’est uniquement de leur faute. A eux de choisir, maintenant, entre la légalité et le droit ou le charme envers le régime dictateur de Rabat. En tout cas, pour le Polisario, c’est clair : Il n’y aura plus de négociations si les prisonniers politiques ne sont pas libérés. 
    Si Sarkozy veut sauver le processus de paix au Sahara Occidental, il doit profiter de son séjour auprès de Mohamed VI pour lui conseiller de libérer les militants pacifistes sahraouis.
  • Le Maroc et la France bloquent le processus des négociations au Sahara Occidental

    L’organisation de la Jeunesse Sahraouie, l’UJSARIO, a appelé mardi les instances dirigeantes du Front Polisario à arrêter les négociations avec le Maroc jusqu’à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, en particulier les  sept activistes des droits de l’homme détenus à la prison de Salé.
    Le message est clair et constitue une réponse aux derniers appels du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, insistant sur la nécessité de reprendre les négociations entre le Front Polisario et le Maroc. L’envoyé personnel de Ban Ki-moon, Christopher Ross, essaie d’organiser une nouvelle rencontre informelle au mois de janvier prochain. Difficile dans les conditions actuelles où le gouvernement marocain s’acharne sur la population civile sahraouie.
    Le Président sahraoui n’a pas cessé d’écrire au SG pour attirer son attention sur le fait que l’attitude marocaine est contre l’esprit du processus de paix qui doit être basé sur les mesures de confiance. Les provocations marocaines sont devenues une déclaration de guerre qui vise à saboter le processus de négociations. Si c’était le but des responsables marocains, c’est réussi! Le Polisario ne peut aucunement accepter de s’asseoir avec les tortionnaires de son peuple.
    Si les négociations sont interrompues c’est en grande partie de la responsabilité du gouvernement français qui empêche la MINURSO ( la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de contrôler le respect des droits de l’homme dans le territoire.
    Grâce au roi des gigolos, le roi Mohamed VI bénéficie d’une totale impunité pour emprisonner et torturer les militants sahraouis des droits de l’homme. Mais cette situation est finie. La patience des autorités sahraouies a atteint sa limite et n’a que trop duré. Aujourd’hui, la France, les EU, Ban ki-moon et le Conseil de Sécurité doivent assumer leur responsabilité. Si le processus de paix est, aujourd’hui, stagné, c’est uniquement de leur faute. A eux de choisir, maintenant, entre la légalité et le droit ou le charme envers le régime dictateur de Rabat. En tout cas, pour le Polisario, c’est clair : Il n’y aura plus de négociations si les prisonniers politiques ne sont pas libérés. 
    Si Sarkozy veut sauver le processus de paix au Sahara Occidental, il doit profiter de son séjour auprès de Mohamed VI pour lui conseiller de libérer les militants pacifistes sahraouis.
  • Echec et mat au roi Mohamed VI

    Par Baba Moustapha Sayed
    Mohamed VI doit éprouver les mêmes angoissants, pénibles et lourds sentiments ressentis par Nizam Al-Mulk1 il y a quelques siècles. Le sultan du Maroc, qui, a l’habitude de se faire obéir au doigt et à l’œil doit se sentir, à présent, après sa cuisante défaite devant Aminatu Haidar, honteusement humilié et désespérément seul. Il doit aussi avoir (la désagréable)certitude qu’il n’a été dans l’histoire d’Aminatu que le dindon de la farce. Celui qui a agit aveuglément sur les commandes de Fouad Al-Himma, cette main qui, pour reprendre l’expression de Nizam Al-Mulk,  il n’a cessé, depuis son accession au trône, d’applaudir dans son dos.
    Il y a quelques jours, nous avons relevé ici même dans cette rubrique que le 
    « Le roi du Maroc Mohamed VI qui a fini par trouver dans l’Antigone sahraouie, Aminatu Haidar, un adversaire à sa mesure, a, semble-t-il, pris, pour éviter toute défaite probable dans son bras de fer avec elle, toutes les mesures et les précautions nécessaires. En plus de lui avoir fait savoir par la voie la plus autorisée, son ministère des Affaires étrangères, qu’il n’ autoriserait son retour, dans son pays et auprès des siens, qu’à la condition sine qua none qu’elle lui présente, en bonne et due forme, des excuses, Il a décrété, sur toute l’étendue du territoire marocain et de la portion que son armée occupe du Sahara Occidental, une mobilisation générale de toutes les institutions et rouages du Makhzen, ministères, partis politiques, médias, ambassades, armée et services du renseignement. »  Nous avons également souligné que « consciente qu’elle n’a, décidément, plus rien à perdre que ses chaînes, et qu’elle a désormais tout à gagner, écraser et humilier ses inhumains et arrogants tortionnaires marocains, et attirer l’attention du monde sur les souffrances de son peuple, Aminatu Haidar, a montré, depuis son exil forcé de Lanzarote, qu’elle mesure, à sa jute valeur, le sens et l’importance du combat décisif qu’elle a été amenée à livrer au Makhzen et à ses puissants soutiens à travers le monde. »
    Après plus de trente jours d’un bras de fer, implacable, avec le roi du Maroc, son Etat, ses institutions et ses amis et alliés, Aminatu Haidar a fini par gagner, haut la main, son pari, faire plier le roi du Maroc et l’obliger à revenir sur sa décision de violer ses droits en la maintenant longtemps éloignée de son pays et de ses enfants.
    L’on comprend dans ces conditions le sens et la portée de la déclaration qu’Aminatu vient de faire à son arrivée triomphale à l’Aâiun, et à travers laquelle elle a tenu à affirmer, sûre d’elle et plus que jamais déterminée à reprendre le combat pour défendre sa dignité et celle de son peuple que « son retour chez elle, au Sahara Occidental, consacre la victoire de la légalité internationale, des droits de l’homme et du peuple sahraoui. »
    A-t-on oublié que ce retour, longtemps considéré comme impossible par les autorités d’occupation marocaines, a été obtenu aux conditions déterminées et exigées par la Ghandi Sahraouie, c’est-à-dire comme un droit naturel et inaliénable dont elle doit, en toutes circonstances, disposer y compris contre la volonté d’un Etat marocain qui n’est, au regard du droit international, qu’une puissance administrante d’un pays dont le statut est encore à déterminer dans le cadre d’une incontournable décolonisation sous l’égide des Nations unies?
    Aminatu a réussi, grâce à sa détermination légendaire et à la large solidarité internationale qu’elle suscitée à sortir la cause de son peuple de l’oubli où l’a maintenu l’infâme et piètre ancienne puissance coloniale espagnole, plus soucieuse de courir au devant des désirs de l’anachronique et féodale monarchie marocaine que de réparer l’inqualifiable et impardonnable injustice qu’elle a fait subir au peuple sahraoui dont le tort est, faut-il y insister, d’avoir pris au sérieux les engagements solennels de ses médiocres et véreux dirigeants.
    En faisant un échec et mate au roi, Aminatu a montré à la classe politique marocaine et au monde entier que les Sahraouis sont un peuple déterminé et résolu, prêt à tout sacrifier plutôt que d’accepter d’abdiquer ou de perdre sa dignité et sa fierté.
    Aminatu Haidar a ouvert, par ses sacrifices et sa force de caractère et de résistance, de larges perspectives devant la lutte du peuple sahraoui. Il appartient aux représentants de ce dernier d’en profiter pour affaiblir davantage l’État colonial marocaines et ainsi avancer, avec assurance et sérénité, sur la voie de la désormais inéluctable indépendance du Sahara Occidental

  • Les « non dupes »




    Par Ali Fkir, 22/12/2009

    Sur le plan politique et sur le plan diplomatique, le Maroc a vécu ces 6 dernières semaines, un véritable séisme. Certains, et en premier lieu l’Etat marocain, ont y laissé des plumes. D’autres en sont sortis la tête haute.
    L’Etat marocain, l’ensemble des partis gouvernementaux, des partis d’opposition (tel le PJD), certaine presse…se sont donnés lamentablement en ridicule spectacle. Leurs gesticulations d’amateurisme en politique, leur fanfaronnade démesurée ont fait d’eux de piètres acteurs. Ne tardons pas sur ces dindons, véritables balourds de l’Histoire ‘nationale ». Que leurs amis/protecteurs à travers le monde aient pitié d’eux…
    Revenons aux choses sérieuses. 
    Ce séisme a révélé au monde l’autre Maroc, le Maroc qui analyse, le Maroc démocratique, le Maroc véritablement indépendant, du moins dans cette « crise-Aminatou ».
     Au niveau de la presse: lejournal HEBDOMADAIRE, TELQUEL, AL JARIDA ALOULA, AKHBAR ALYOUME…et malgré qu’ils ne remettent pas en cause « la marocanité du Sahara », ont donné au monde de l’information et de la communication une leçon exemplaire dans le professionnalisme journalistique. Ceux et celles des 
    masse-médias ont intérêt à y puiser de l’inspiration
     Au niveau des partis politiques:
    * la PADS et le CNI, et malgré leur position sur le conflit du Sahara ( ils défendent la « marocanité » du Sahara), ont évité avec beaucoup de maturité de jouer aux sapeurs- pompiers, et de jouer le jeu de l’Etat. Ils ont refusé de se faire muer en dindons de la farce.
    * ANNAHJ ADDIMOCRATI, et malgré sa position de principe (pour l’autodétermination du peuple sahraoui), ne s’est pas laissé emporter par « la passion politique »: les Sahraouis 
    sont capables de s’en sortir seuls.
    Le PADS, le CNI, ANNAHJ ADDIMOCRATI, les autres sensibilités marxistes savent situer la contradiction principale. Ils savent qui est responsable de la situation dramatique où vit le peuple marocain: l’absence d’un enseignement réellement national et démocratique, l’absence d’une politique de santé populaire, le chômage, l’insalubrité de logement, la pauvreté, le commerce des stupéfiants, du sexe… la répression politique, le trucage des « élections »…voilà le lot de la majorité du peuple marocain. Qui est responsable de ce désastre? Aminatou? certainement pas.
    Les militants de la véritable gauche n’ont jamais fait du conflit du Sahara la ligne de clivage politique. En prison, des centaines de militants ittihadis et marxistes -éninistes, n’avaient jamais eu de problème à cause de ce conflit. Chacun respectait le point de vue de l’autre. De même à l’extérieur de la prison, les militants d’ILAL AMAM et de la gauche ittihadie (les militants qui ont crée le PADS, le CNI…) ont toujours fait front commun contre le régime, et cela malgré leurs divergences sur le conflit du Sahara. L’AMDH et depuis sa création en juin 1979, n’a jamais connu de crise à cause de ce conflit.
    Au cours du dernier congrès du FMVJ qui s’est tenu en plein « crise-Aminatou », les congressistes ont discuté de tout sauf de ce conflit.
    On ne peut qu’être fier d’appartenir à ce Maroc, le Maroc d’une presse démocratique, le Maroc d’une véritable gauche démocratique, le Maroc d’un peuple qui ne se laisse pas enflammer par des discours de circonstance, par des réactions de cafouillage.
    La maison du makhzen prend feu? Tant mieux. Je n’en ferai pas une maladie !
  • Echec et mat au roi Mohamed VI

    Par Baba Moustapha Sayed
    Mohamed VI doit éprouver les mêmes angoissants, pénibles et lourds sentiments ressentis par Nizam Al-Mulk1 il y a quelques siècles. Le sultan du Maroc, qui, a l’habitude de se faire obéir au doigt et à l’œil doit se sentir, à présent, après sa cuisante défaite devant Aminatu Haidar, honteusement humilié et désespérément seul. Il doit aussi avoir (la désagréable)certitude qu’il n’a été dans l’histoire d’Aminatu que le dindon de la farce. Celui qui a agit aveuglément sur les commandes de Fouad Al-Himma, cette main qui, pour reprendre l’expression de Nizam Al-Mulk,  il n’a cessé, depuis son accession au trône, d’applaudir dans son dos.
    Il y a quelques jours, nous avons relevé ici même dans cette rubrique que le 
    « Le roi du Maroc Mohamed VI qui a fini par trouver dans l’Antigone sahraouie, Aminatu Haidar, un adversaire à sa mesure, a, semble-t-il, pris, pour éviter toute défaite probable dans son bras de fer avec elle, toutes les mesures et les précautions nécessaires. En plus de lui avoir fait savoir par la voie la plus autorisée, son ministère des Affaires étrangères, qu’il n’ autoriserait son retour, dans son pays et auprès des siens, qu’à la condition sine qua none qu’elle lui présente, en bonne et due forme, des excuses, Il a décrété, sur toute l’étendue du territoire marocain et de la portion que son armée occupe du Sahara Occidental, une mobilisation générale de toutes les institutions et rouages du Makhzen, ministères, partis politiques, médias, ambassades, armée et services du renseignement. »  Nous avons également souligné que « consciente qu’elle n’a, décidément, plus rien à perdre que ses chaînes, et qu’elle a désormais tout à gagner, écraser et humilier ses inhumains et arrogants tortionnaires marocains, et attirer l’attention du monde sur les souffrances de son peuple, Aminatu Haidar, a montré, depuis son exil forcé de Lanzarote, qu’elle mesure, à sa jute valeur, le sens et l’importance du combat décisif qu’elle a été amenée à livrer au Makhzen et à ses puissants soutiens à travers le monde. »
    Après plus de trente jours d’un bras de fer, implacable, avec le roi du Maroc, son Etat, ses institutions et ses amis et alliés, Aminatu Haidar a fini par gagner, haut la main, son pari, faire plier le roi du Maroc et l’obliger à revenir sur sa décision de violer ses droits en la maintenant longtemps éloignée de son pays et de ses enfants.
    L’on comprend dans ces conditions le sens et la portée de la déclaration qu’Aminatu vient de faire à son arrivée triomphale à l’Aâiun, et à travers laquelle elle a tenu à affirmer, sûre d’elle et plus que jamais déterminée à reprendre le combat pour défendre sa dignité et celle de son peuple que « son retour chez elle, au Sahara Occidental, consacre la victoire de la légalité internationale, des droits de l’homme et du peuple sahraoui. »
    A-t-on oublié que ce retour, longtemps considéré comme impossible par les autorités d’occupation marocaines, a été obtenu aux conditions déterminées et exigées par la Ghandi Sahraouie, c’est-à-dire comme un droit naturel et inaliénable dont elle doit, en toutes circonstances, disposer y compris contre la volonté d’un Etat marocain qui n’est, au regard du droit international, qu’une puissance administrante d’un pays dont le statut est encore à déterminer dans le cadre d’une incontournable décolonisation sous l’égide des Nations unies?
    Aminatu a réussi, grâce à sa détermination légendaire et à la large solidarité internationale qu’elle suscitée à sortir la cause de son peuple de l’oubli où l’a maintenu l’infâme et piètre ancienne puissance coloniale espagnole, plus soucieuse de courir au devant des désirs de l’anachronique et féodale monarchie marocaine que de réparer l’inqualifiable et impardonnable injustice qu’elle a fait subir au peuple sahraoui dont le tort est, faut-il y insister, d’avoir pris au sérieux les engagements solennels de ses médiocres et véreux dirigeants.
    En faisant un échec et mate au roi, Aminatu a montré à la classe politique marocaine et au monde entier que les Sahraouis sont un peuple déterminé et résolu, prêt à tout sacrifier plutôt que d’accepter d’abdiquer ou de perdre sa dignité et sa fierté.
    Aminatu Haidar a ouvert, par ses sacrifices et sa force de caractère et de résistance, de larges perspectives devant la lutte du peuple sahraoui. Il appartient aux représentants de ce dernier d’en profiter pour affaiblir davantage l’État colonial marocaines et ainsi avancer, avec assurance et sérénité, sur la voie de la désormais inéluctable indépendance du Sahara Occidental

  • Les « non dupes »




    Par Ali Fkir, 22/12/2009

    Sur le plan politique et sur le plan diplomatique, le Maroc a vécu ces 6 dernières semaines, un véritable séisme. Certains, et en premier lieu l’Etat marocain, ont y laissé des plumes. D’autres en sont sortis la tête haute.
    L’Etat marocain, l’ensemble des partis gouvernementaux, des partis d’opposition (tel le PJD), certaine presse…se sont donnés lamentablement en ridicule spectacle. Leurs gesticulations d’amateurisme en politique, leur fanfaronnade démesurée ont fait d’eux de piètres acteurs. Ne tardons pas sur ces dindons, véritables balourds de l’Histoire ‘nationale ». Que leurs amis/protecteurs à travers le monde aient pitié d’eux…
    Revenons aux choses sérieuses. 
    Ce séisme a révélé au monde l’autre Maroc, le Maroc qui analyse, le Maroc démocratique, le Maroc véritablement indépendant, du moins dans cette « crise-Aminatou ».
     Au niveau de la presse: lejournal HEBDOMADAIRE, TELQUEL, AL JARIDA ALOULA, AKHBAR ALYOUME…et malgré qu’ils ne remettent pas en cause « la marocanité du Sahara », ont donné au monde de l’information et de la communication une leçon exemplaire dans le professionnalisme journalistique. Ceux et celles des 
    masse-médias ont intérêt à y puiser de l’inspiration
     Au niveau des partis politiques:
    * la PADS et le CNI, et malgré leur position sur le conflit du Sahara ( ils défendent la « marocanité » du Sahara), ont évité avec beaucoup de maturité de jouer aux sapeurs- pompiers, et de jouer le jeu de l’Etat. Ils ont refusé de se faire muer en dindons de la farce.
    * ANNAHJ ADDIMOCRATI, et malgré sa position de principe (pour l’autodétermination du peuple sahraoui), ne s’est pas laissé emporter par « la passion politique »: les Sahraouis 
    sont capables de s’en sortir seuls.
    Le PADS, le CNI, ANNAHJ ADDIMOCRATI, les autres sensibilités marxistes savent situer la contradiction principale. Ils savent qui est responsable de la situation dramatique où vit le peuple marocain: l’absence d’un enseignement réellement national et démocratique, l’absence d’une politique de santé populaire, le chômage, l’insalubrité de logement, la pauvreté, le commerce des stupéfiants, du sexe… la répression politique, le trucage des « élections »…voilà le lot de la majorité du peuple marocain. Qui est responsable de ce désastre? Aminatou? certainement pas.
    Les militants de la véritable gauche n’ont jamais fait du conflit du Sahara la ligne de clivage politique. En prison, des centaines de militants ittihadis et marxistes -éninistes, n’avaient jamais eu de problème à cause de ce conflit. Chacun respectait le point de vue de l’autre. De même à l’extérieur de la prison, les militants d’ILAL AMAM et de la gauche ittihadie (les militants qui ont crée le PADS, le CNI…) ont toujours fait front commun contre le régime, et cela malgré leurs divergences sur le conflit du Sahara. L’AMDH et depuis sa création en juin 1979, n’a jamais connu de crise à cause de ce conflit.
    Au cours du dernier congrès du FMVJ qui s’est tenu en plein « crise-Aminatou », les congressistes ont discuté de tout sauf de ce conflit.
    On ne peut qu’être fier d’appartenir à ce Maroc, le Maroc d’une presse démocratique, le Maroc d’une véritable gauche démocratique, le Maroc d’un peuple qui ne se laisse pas enflammer par des discours de circonstance, par des réactions de cafouillage.
    La maison du makhzen prend feu? Tant mieux. Je n’en ferai pas une maladie !
  • Le Sahara et le malheur quotidien du citoyen marocain

    Au débit des années 1970, le Régime politique marocain était contraint de bannir le Sahara Occidental de son agenda puisque son instabilité interne nécessitait d’éviter les problèmes avec l’Espagne aussi bien qu’avec l’Algérie. Le paradoxe est le suivant :
    1- Avant 1973 : si un marocain revendique la marocanité du Sahara, il ira simplement en prison, et Hassan II en avait plein et de bons endroits en plus !
    2- Après cette date, le simple fait d’invoquer l’application du Droit International et des résolutions des Nations Unis concernant le droit à l’autodétermination, conduit tout droit à la prison : le cas de la riposte du Régime contre le 15° Congrès de l’UNEM en 1972 (Union National des Etudiants du Maroc)
    3- Abderrahim Bouabid, leader socialiste a été emprisonné en 1981 pour avoir refusé le référendum accepté par Hassan II.
    Ce conflit était devenu bénéfique pour tout le monde ; surtout pour le roi, victime de deux complots et d’une instabilité politique, et qui a trouvé une occasion pour aligner les partis politiques, occuper les militaires et les éloigner vers le sud. Le budget de l’armée est devenu une manne providentielle pour les militaires marocains. Le secret et l’intérêt de la nation ont un impact direct sur l’organisation et la gestion des finances de l’armée. Ce qui a convergé à un Régime court-circuité par l’armée et l’intérêt particulier et spécifique des Généraux.
    Et les marocains qui ont supporté les frais de la politique marocaine au Sahara, ont-ils le droit de décision en dernier mot du sort du Sahara , face au Régime et aux partis politiques ? Absolument pas.
    Qu’il y ait des gens qui ne s’identifient pas à l’Etat central marocain est une affaire somme toute banale puisque même des habitants du Nord comme du Centre du Maroc considèrent que l’Etat monarchique est corrompu car n’ayant aucune forme de légitimité et n’émanant pas de leur volonté. Le problème majeur est l’absence de démocratie. Pour preuve s’il en est que l’Etat a de tout temps embauché les personnages les plus corrompus pour « représenter » les sahraouis.
    Le seul pays où on peut aller en prison car on a dennoncé la corruption c’est bien le Maroc.
    Les justices des autres pays servent leurs peuples, celle du Maroc ne sert que le Makhzen. C’est pourquoi les sahraouis veulent de plus en plus leur independance, plus le Makhzen les maltraite plus ils sont pour l’independance.
    L’Instance de Réconciliation n’était qu’une poudre aux yeux et ça n’a pas du tout reconcilié le Makhzen avec les marocains mais c’est devenu pire encore que les années de plomb de Hassan II.
    Ce que les marocains ignorent, c’est que le régime makhzénien, fabriqué par Hassan II, a lié le sort du Sahara occidental à celui du trône, faisant ainsi d’une pierre deux coups. L’équation est simple : d’un côté cantonner dans le désert une armée menaçante, qui a tenté de renverser le sultan par deux coups d’Etat, juste avant le départ de l’Espagne du Sahara occidental, et de l’autre museler les Marocains dont les bouches ne sont pas seulement fermées, quand il s’agit du roi ou du Sahara Occidental, mais déformées depuis longtemps à coups de matraques. Tout Marocain qui mettrait donc en cause la « marocanité », supposée, du Sahara occidental, mettrait également en cause la légitimité du trône. Quel Marocain, dans de telles conditions, oserait se faire fracasser la figure, plus que celle-ci ne l’est déjà au quotidien, en mettant en cause la légitimité du Commandeur des « Croyants ».
    Hassan II avait épuisé tous les moyens de terreur et d’oppression pour se maintenir avant qu’on lui souffle l’idée du Sahara. N’oublions pas qu’il avait cautionné l’opération  » Ecouvillon  » qui consistait à décimer l’Armée de Libération marocaine au Sud par l’aviation française et espagnole, après l’indépendance, quand il n’était que prince héritier.
    Tout ce qu’il voulait, c’était régner. L’armée de Libération de l’époque voulait continuer la lutte pour libérer tous les territoires colonisés, y compris le Sahara Espagnol. Mais cette armée lui échappait. Il n’en était pas le chef. Elle lui faisait peur. Il fallait l’anéantir.
    Pourquoi renoncer au Sahara par l’écrasement de l’armée de Libération en 1958 pour s’en occuper en 1975 ? Parce que les dix sept années qu’il a passé à pourchasser et à éliminer toute forme d’opposition ne lui ont pas été favorables à consolider son trône. Alors d’une pierre, il a fait deux coups : Museler définitivement l’USFP et redorer son blason auprès des déshérités, en leur donnant un peu de fierté et beaucoup de faux espoirs.
    Le Sahara est, maintenant, sous occupation marocaine depuis trente-quatre ans. Alors, qu’y a-t-il de changé dans la vie pauvre et précaire de l’homme Marocain ?
  • Le Sahara et le malheur quotidien du citoyen marocain

    Au débit des années 1970, le Régime politique marocain était contraint de bannir le Sahara Occidental de son agenda puisque son instabilité interne nécessitait d’éviter les problèmes avec l’Espagne aussi bien qu’avec l’Algérie. Le paradoxe est le suivant :
    1- Avant 1973 : si un marocain revendique la marocanité du Sahara, il ira simplement en prison, et Hassan II en avait plein et de bons endroits en plus !
    2- Après cette date, le simple fait d’invoquer l’application du Droit International et des résolutions des Nations Unis concernant le droit à l’autodétermination, conduit tout droit à la prison : le cas de la riposte du Régime contre le 15° Congrès de l’UNEM en 1972 (Union National des Etudiants du Maroc)
    3- Abderrahim Bouabid, leader socialiste a été emprisonné en 1981 pour avoir refusé le référendum accepté par Hassan II.
    Ce conflit était devenu bénéfique pour tout le monde ; surtout pour le roi, victime de deux complots et d’une instabilité politique, et qui a trouvé une occasion pour aligner les partis politiques, occuper les militaires et les éloigner vers le sud. Le budget de l’armée est devenu une manne providentielle pour les militaires marocains. Le secret et l’intérêt de la nation ont un impact direct sur l’organisation et la gestion des finances de l’armée. Ce qui a convergé à un Régime court-circuité par l’armée et l’intérêt particulier et spécifique des Généraux.
    Et les marocains qui ont supporté les frais de la politique marocaine au Sahara, ont-ils le droit de décision en dernier mot du sort du Sahara , face au Régime et aux partis politiques ? Absolument pas.
    Qu’il y ait des gens qui ne s’identifient pas à l’Etat central marocain est une affaire somme toute banale puisque même des habitants du Nord comme du Centre du Maroc considèrent que l’Etat monarchique est corrompu car n’ayant aucune forme de légitimité et n’émanant pas de leur volonté. Le problème majeur est l’absence de démocratie. Pour preuve s’il en est que l’Etat a de tout temps embauché les personnages les plus corrompus pour « représenter » les sahraouis.
    Le seul pays où on peut aller en prison car on a dennoncé la corruption c’est bien le Maroc.
    Les justices des autres pays servent leurs peuples, celle du Maroc ne sert que le Makhzen. C’est pourquoi les sahraouis veulent de plus en plus leur independance, plus le Makhzen les maltraite plus ils sont pour l’independance.
    L’Instance de Réconciliation n’était qu’une poudre aux yeux et ça n’a pas du tout reconcilié le Makhzen avec les marocains mais c’est devenu pire encore que les années de plomb de Hassan II.
    Ce que les marocains ignorent, c’est que le régime makhzénien, fabriqué par Hassan II, a lié le sort du Sahara occidental à celui du trône, faisant ainsi d’une pierre deux coups. L’équation est simple : d’un côté cantonner dans le désert une armée menaçante, qui a tenté de renverser le sultan par deux coups d’Etat, juste avant le départ de l’Espagne du Sahara occidental, et de l’autre museler les Marocains dont les bouches ne sont pas seulement fermées, quand il s’agit du roi ou du Sahara Occidental, mais déformées depuis longtemps à coups de matraques. Tout Marocain qui mettrait donc en cause la « marocanité », supposée, du Sahara occidental, mettrait également en cause la légitimité du trône. Quel Marocain, dans de telles conditions, oserait se faire fracasser la figure, plus que celle-ci ne l’est déjà au quotidien, en mettant en cause la légitimité du Commandeur des « Croyants ».
    Hassan II avait épuisé tous les moyens de terreur et d’oppression pour se maintenir avant qu’on lui souffle l’idée du Sahara. N’oublions pas qu’il avait cautionné l’opération  » Ecouvillon  » qui consistait à décimer l’Armée de Libération marocaine au Sud par l’aviation française et espagnole, après l’indépendance, quand il n’était que prince héritier.
    Tout ce qu’il voulait, c’était régner. L’armée de Libération de l’époque voulait continuer la lutte pour libérer tous les territoires colonisés, y compris le Sahara Espagnol. Mais cette armée lui échappait. Il n’en était pas le chef. Elle lui faisait peur. Il fallait l’anéantir.
    Pourquoi renoncer au Sahara par l’écrasement de l’armée de Libération en 1958 pour s’en occuper en 1975 ? Parce que les dix sept années qu’il a passé à pourchasser et à éliminer toute forme d’opposition ne lui ont pas été favorables à consolider son trône. Alors d’une pierre, il a fait deux coups : Museler définitivement l’USFP et redorer son blason auprès des déshérités, en leur donnant un peu de fierté et beaucoup de faux espoirs.
    Le Sahara est, maintenant, sous occupation marocaine depuis trente-quatre ans. Alors, qu’y a-t-il de changé dans la vie pauvre et précaire de l’homme Marocain ?
  • Aminatou Haidar a gagné

    Aminatou Haidar est retourné à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 34 ans. Son retour est une victoire pour le peuple sahraoui, ce petit peuple qui s’est vu contraint à affronter une puissance africaine et deux puissances occidentales, les Etats-Unis et la France. L’odyssée d’Aminatou a mis en évidence un conflit oublié par la communauté internationale, mais aussi le vrai visage du gouvernement marocain et de son roi. Son histoire que le Maroc est la Birmanie du Nord de l’Afrique et Aminatou la Angun sahraouie. L’Espagne a redécouvert la réalité du régime marocain, sa trahison et son honteux chantage à l’Espagne et à l’Europe. Pour soulager leur consciences, les dirigeants ibériques, Zapatero et Moratinos en particulier, n’ont pas hésité sous la pression populaire à faire des déclarations solennelles sur « la cause du peuple sahraoui et son droit inaliénable à l’autodétermination à travers un référendum ». Les responsables espagnols savent, maintenant, qu’ils ne peuvent pas compter sur la fiabilité des dirigeants marocains. Leur seul soutien dans cette affaire, et ils l’ont ouvertement déclaré, a été la France et les Etats-Unis pour freiner l’arrogance et grossièreté marocaines. Les tortionnaires marocains, à court d’arguments, n’ont pas trouvé d’autre chose pour justifier leur comportement que l’affaire Aminatou « leur place en situation difficile devant leur opinion publique ». Comme d’habitude, le tortionnaire se place en victime. Ce n’est pas nouveau. Tous les acteurs qui sont intervenus l’ont fait sur la base des plans économiques et stratégiques partagés avec le Maroc, des plans basés sur l’idée de faire de la monarchie obsolète marocaine un pion en échange de la consolidation de celle-ci et sa liberté d’action contre les droits de l’homme et surtout contre la population sahraouie. L’ONU réagit sans aucune force, ses troupes, la MINURSO, regardent ailleurs lorsque la police du nouveau dictateur, couronné il y a dix ans, emprisonne, réprime et torture la population civile. L’Europe, l’Europe riche se comporte aussi avec indifférence devant les souffrances du peuple sahraoui. Le vieux continent fait les affaires, négocie, commerce avec les richesses du territoire sahraoui sans gêne sous des faux prétextes relatifs à la sécurité, l’immigration, etc. Une histoire vraiment honteuse et qui ne date pas d’hier. Pour les européens et les américains, il s’agit de « leur dictature, leur monarchie », même s’il n’y a pas de liberté d’expression, même si on ne respecte pas les droits de l’homme, même si beaucoup de ses habitants vivent et meurent dans la misère et quittent leur pays en quête d’une vie meilleure dans un coin quelconque de l’Europe ou ailleurs. Le Maroc avait des doutes sur la nouvelle position des EEUU par rapport au conflit du Sahara Occidental, mais la dernière visite de Hillary Clinton, dans laquelle avait déclare que la politique américaine envers le Maroc n’a pas changé, a fait pousser des ailes aux tortionnaires marocains et ils ont cru être à l’abri pour agir en liberté. En effet, l’administration Obama non seulement a déçu la communauté internationale en Afghanistan, en Irak, au Proche Orient, mais aussi au Sahara Occidental, cette ancienne colonie espagnole qui attend, depuis 34 ans, une issue pacifique. L’espoir sahraoui qui accompagnait l’arrivée du nouveau locataire de la Maison Blanche s’est évaporé dans les airs. Pour Washington, le Maroc sera toujours l’enfant gâté des yankees et ils n’ont rien à faire des droits légitimes d’un peuple qui refuse de se plier aux caprices d’une monarchie pourrie bâtie sur le sang des peuples. La question pertinente est : Qu’est-ce que Sarkozy et Clinton ont promis à Mohamed VI pour qu’il laisse Aminatou rentrer chez elle? La réponse est simple: Un soutien au plan d’autonomie marocain. Mais ils oublient que toute solution sera vouée à l’échec si elle n’est pas basée sur la volonté des sahraouis. La force et l’intervention étrangère n’esst pas garant de victoire. La preuve : l’Afghanistan, l’Irak et la Palestine.