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  • Is Morocco a trustworthy neighbour?

    Morocco had been making decisions based on Bush propaganda catchphrases about the terrorism threaten. Thanks to that, it was presented as “a trustworthy ally” in the global war against terrorism in the US, England, France, Spain, etc. It has tried to exploit this point to urge the international community to think that Polisario is a terrorist organization. Now,  Morocco tries to show Algeria as Iran of the Maghreb. Its lobbies claim that Algeria search to have the atomic weapon. 
    The western standard perception of the Moroccan involvement with international terrorism is that Morocco is a rempart against terrorism. Morocco defaults to: a modern Arab nation with young modern King, the best Arab democracy available, with respect for the Jewish world.  Morocco assists the USA with the interrogation of suspected Al Qaida terrorists, the modern Moroccan western oriented King has an Islamic opposition, it protects western interests, and keeps refugees from European shores, it buy Western arms. Etc. This is the standard idea about Morocco which is not true at all. 
    Morocco is not a modern society, but a medieval Sultanate in its core, spitting on international justice while having problems on all borders, with an sadistic police-corps under a maffiastyle billionaire ruler claiming to be the religious leader.  Sure, Morocco helps to torture suspected Al Qaida terrorists, moroccan secret services are experts in this matter.
    Of course this bad picture can not be enough reason to believe in Moroccan complicity with terrorism. Just like the modern image of Morocco can’t be a reason to trust it. In the end we can only judge this nation (or any other) by its action. What do they do for peace and stability in the Maghreb region? What is their attitude against terror in Algeria? 
    Of course do neighbours have obligations towards each other. If you see the home next door is on fire you are not simply going to watch it burn. Fire is a common enemy. The same goes for Islamist terror, it is a common enemy to everybody in the civilized world. If one is under attack the neighbours will help. So Morocco must have supported Algeria in some yet undisclosed way. 
    What does Morocco do to assure Algeria it is a trustworthy neighbour? What are the answers to the suspicion that Morocco is using Islamist terror as a tool for politics abroad? Nothing. Indifference. Intelligence is what matters in this case. So the question is: did Morocco provide Algeria with information and was it willing to provide it? We don’t know of such assistance and that such is not advertised. So suspicion  or the presumption this assistance is not given can arise. 
    What does Morocco to reply to accusations about poor border control? They do not care and hope their image is powerful enough. The arrogance is so enormous. They claim to solve several political murders in Belgium, while silencing internal opposition in the case of Belliraj. They kick the Spanish intelligence antennas out because they have a problem with the revelations of Chakib el-Khayari, a human rights defender. How to qualify these actions? These are not typical for a good trustworthy ally but for an opportunistic undercover double policy. 
    The Moroccans tried to exploit the GIA early on as a potential quid-pro-quo for Western Sahara. This is what Layada, The GIA founder, keeps harping on about after his release.
    Now accusations are coming from another part : Mali.  As quoted by the french weekly Jeune Afrique, « from the Malian point of view, presses on the settlement of the salafiste question: the tensions between Algeria and Morocco. ” Islamist groups benefit obviously from certain supports of the Moroccan side “, accuses a the malian information services member. According to this one, it would be about a retort in the numerous links which Mali maintains with Polisario. It is true that the outfit of the AQMI armament, including radars, systems of jamming and even “rocket launchers” (banisters of rocket launcher installed aboard trucks), can difficulty been explained without the hypothesis of some well placed complicities … 
    Carlos Ruiz Miguel, Professor in Santiago de Compostela University, defined two very important embarrassing criteria for Morocco :
    1-Who profit of the terrorism in Algeria?
    2 – Why weapons coming from France and from Spain pass in transit by Morocco and are used in Algeria and not in Morocco?
  • Un sahraoui d’origine sera à la tête du Sénat marocain

    Vendredi 2 octobre. Elections des membres de la Chambre des Conseillers (Sénat). Bis repetita, gagnant : le PAM (Parti Authenticité et Modernité), dit parti du roi créé par Fouad Ali El Himma, un proche du roi. 
    Depuis sa création, la moindre parole de son nouveau chef, Mohamed Cheikh Biadillah, est retranscrite dans les dépêches et les organes de presse officielle du régime. De nombreux hommes et femmes politiques désertent leurs partis pour rejoindre ce nouveau-né qui, miracle, gagnera les élections communales de juin 2009. 
    Coup de théâtre : Chakib Benmoussa est accusé d’avoir émis une circulaire qui demande au wali et gouverneur d’annuler la participation aux élections de tous ceux qui ont changé de parti politique comme le stipule un article de loi. Le PAM réagit violemment et le ministre de l’intérieur est obligé de faire marche arrière. Et surtout avec une rapidité qu’on ne lui connaissait pas, la justice de Rabat et de Tanger ont annulé, en 48 heures, les décisions administratives relatives au rejet de la candidature de deux députés du parti aux élections communales.  
    Son président, Biadillah, pour s’assurer la présidence de la Chambre des Conseillers, s’est présenté comme candidat à la fois à Smara (Sahara Occidental) et à Guelmim. Pourtant, aucune des deux villes n’est son fief.
    Mais le pari est déjà gagné grâce au système du Makhzen : la fraude et la corruption. Déjà à Guelmim, ses pressions ont contraint certains candidats à ne pas se présenter pour libérer la voie au « candidat de sa majesté ». Leur carrière a été entravée par un supérieur hiérarchique tyrannique, qui use de son pouvoir pour faire écarter ses rivaux : C’est le lien étroit entre corruption et pouvoir.
    Le pouvoir a voulu que ce soit un sahraoui qui soit à la tête du Sénat marocain et ainsi sera. C’est au nom de l’intérêt général et de la « stabilité du pays » que personne n’agira pour dénoncer cette mascarade.
    Un personnage comme Biadillah, sans morale et élevé dans une ambiance de corruption n’a pas besoin d’agir, il lui suffit de fermer les yeux et de laisser faire. La corruption se chargera du reste. Dans un système corrompu, c’est le refus de corrompre qui devient un acte « anormal ». Un monde où il n’y a plus de place que pour de mauvaises nouvelles.
  • Un sahraoui d’origine sera à la tête du Sénat marocain

    Vendredi 2 octobre. Elections des membres de la Chambre des Conseillers (Sénat). Bis repetita, gagnant : le PAM (Parti Authenticité et Modernité), dit parti du roi créé par Fouad Ali El Himma, un proche du roi. 
    Depuis sa création, la moindre parole de son nouveau chef, Mohamed Cheikh Biadillah, est retranscrite dans les dépêches et les organes de presse officielle du régime. De nombreux hommes et femmes politiques désertent leurs partis pour rejoindre ce nouveau-né qui, miracle, gagnera les élections communales de juin 2009. 
    Coup de théâtre : Chakib Benmoussa est accusé d’avoir émis une circulaire qui demande au wali et gouverneur d’annuler la participation aux élections de tous ceux qui ont changé de parti politique comme le stipule un article de loi. Le PAM réagit violemment et le ministre de l’intérieur est obligé de faire marche arrière. Et surtout avec une rapidité qu’on ne lui connaissait pas, la justice de Rabat et de Tanger ont annulé, en 48 heures, les décisions administratives relatives au rejet de la candidature de deux députés du parti aux élections communales.  
    Son président, Biadillah, pour s’assurer la présidence de la Chambre des Conseillers, s’est présenté comme candidat à la fois à Smara (Sahara Occidental) et à Guelmim. Pourtant, aucune des deux villes n’est son fief.
    Mais le pari est déjà gagné grâce au système du Makhzen : la fraude et la corruption. Déjà à Guelmim, ses pressions ont contraint certains candidats à ne pas se présenter pour libérer la voie au « candidat de sa majesté ». Leur carrière a été entravée par un supérieur hiérarchique tyrannique, qui use de son pouvoir pour faire écarter ses rivaux : C’est le lien étroit entre corruption et pouvoir.
    Le pouvoir a voulu que ce soit un sahraoui qui soit à la tête du Sénat marocain et ainsi sera. C’est au nom de l’intérêt général et de la « stabilité du pays » que personne n’agira pour dénoncer cette mascarade.
    Un personnage comme Biadillah, sans morale et élevé dans une ambiance de corruption n’a pas besoin d’agir, il lui suffit de fermer les yeux et de laisser faire. La corruption se chargera du reste. Dans un système corrompu, c’est le refus de corrompre qui devient un acte « anormal ». Un monde où il n’y a plus de place que pour de mauvaises nouvelles.
  • L’anti-sémitisme de Mohamed VI

    Les médias occidentaux et marocains ne cessent d’afficher l’image d’un Maroc ouvert et tolérant envers les juifs, un exemple même pour les pays arabes et musulmans. Cependant, les contradictions caractérisent la politique du gouvernement marocain à ce sujet. 
    Le journal indépendant Akhbar Alyaoum vient de voir ses locaux fermés sans aucune décision de la justice sous prétexte d’avoir publié une caricature qui, selon le ministère de l’intérieur « met en relief un anti-sémitisme flagrant ». 
    Quelques jours avant, le ministre des affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi-Fihri rencontrait le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Liebermann à New York.une rencontre en cachette qui n’a été rapporté que par une radio israélienne. 
    D’un autre côté, le roi Mohamed VI renie deux membres juifs de sa famille. Un frère et une sœur, en l’occurrence. 
    Sa sœur israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne soldate de l´armée israélienne Tsahal, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, avait dévoilé dans un journal israélien en 2005 être la fille naturelle du feu roi Hassan II et soeur du roi acutel Mohamed VI. 
    Elle ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de « rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI ». Pour tenter de donner suite à cette demande, le journal Yedioth Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du Ministère de la Communication à Rabat. Après « 24 heures de réflexion », dit le quotidien israélien qui a publié la nouvelle, M. Radi a répondu que le Maroc « ne donnera aucune réponse officielle à ce récit ». 
    Le gouvernement marocain a-t-il peur d’afficher sa prétendue « tolérance » ou bien celle-ci n’est qu’une façade parmi les autres qui font partie de cette politique de prostitution politique envers les pays occidentaux? 
    Le roi du Maroc, pour assumer le rôle de médiateur entre le monde arabe et Israël, doit faire un premier pas : Reconnaître les membres de sa famille qui, depuis leur enfance, cherchent une reconnaissance de la part de leur famille, et souffrent du manque de cette reconnaissance. 
    Est-ce le titre de Commandeur des Croyants qui empêche cette reconnaissance? 
  • L’anti-sémitisme de Mohamed VI

    Les médias occidentaux et marocains ne cessent d’afficher l’image d’un Maroc ouvert et tolérant envers les juifs, un exemple même pour les pays arabes et musulmans. Cependant, les contradictions caractérisent la politique du gouvernement marocain à ce sujet. 
    Le journal indépendant Akhbar Alyaoum vient de voir ses locaux fermés sans aucune décision de la justice sous prétexte d’avoir publié une caricature qui, selon le ministère de l’intérieur « met en relief un anti-sémitisme flagrant ». 
    Quelques jours avant, le ministre des affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi-Fihri rencontrait le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Liebermann à New York.une rencontre en cachette qui n’a été rapporté que par une radio israélienne. 
    D’un autre côté, le roi Mohamed VI renie deux membres juifs de sa famille. Un frère et une sœur, en l’occurrence. 
    Sa sœur israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne soldate de l´armée israélienne Tsahal, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, avait dévoilé dans un journal israélien en 2005 être la fille naturelle du feu roi Hassan II et soeur du roi acutel Mohamed VI. 
    Elle ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de « rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI ». Pour tenter de donner suite à cette demande, le journal Yedioth Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du Ministère de la Communication à Rabat. Après « 24 heures de réflexion », dit le quotidien israélien qui a publié la nouvelle, M. Radi a répondu que le Maroc « ne donnera aucune réponse officielle à ce récit ». 
    Le gouvernement marocain a-t-il peur d’afficher sa prétendue « tolérance » ou bien celle-ci n’est qu’une façade parmi les autres qui font partie de cette politique de prostitution politique envers les pays occidentaux? 
    Le roi du Maroc, pour assumer le rôle de médiateur entre le monde arabe et Israël, doit faire un premier pas : Reconnaître les membres de sa famille qui, depuis leur enfance, cherchent une reconnaissance de la part de leur famille, et souffrent du manque de cette reconnaissance. 
    Est-ce le titre de Commandeur des Croyants qui empêche cette reconnaissance? 
  • Mohamed VI offre un palais au Capitaine Dadis Camara

    Le journal ACTU GUINEE sous le titre de « Kadhafi et Mohamed VI viennent au secours de la junte », a écrit, le 10 septembre 2009, que le roi Mohamed VI a proposé au Capitaine Dadis Camara de lui construire un palais. Camara a révélé cette proposition dans une interview avec les médias guinéens. Voici l’article 

    KHADAFI ET MOHAMED VI VIENNENT AU SECOURS FINANCIERS DE LA JUNTELa junte guinéenne est financée par le royaume chérifien et le Colonel Khadafi dit le Président Dadis à la RTG, et le roi serait prêt d’après lui, à construire un palais privé, mais il dit que « pour le moment c’est bon  » , il n’est pas encore intéressé par ce projet.

    Ils lui ont dit de ne pas toucher le budget de l’Etat, mais  le peuple doit savoir le moment venu d’où vient les fonds utilisés dans les Mamayas au soutien de sa candidature.
    Ils auraient même participé à l’appui en armement.
    Cette information répond à la question que certains se posent sur la destination de la fortune du souverian marocain, fortune qui commence à faire le débat un peu partout dans le monde. Le site canadien Kiosque Médias, pour sa part, en a fait l’écho. Voici son article.

    Comment les Canadiens aident un milliardaire

    septembre 6, 2009
    La revue Forbes nous apprend dans cet article que Mohammed VI, le roi du Maroc, est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars.
    Mais il a de grosses dépenses. Les 10,2 millions $ que les Canadiens envoient au Maroc chaque année via l’ACDI sont à peine l’équivalent des frais des palais royaux pendant un couple de semaines. On peut lire les détails dans cet hebdo marocain.
    Dans un reportage percutant d’Enquête concernant justement le Maroc et l’ACDI, Radio-Canada se demandait si le but de l’ACDI était de venir en aide aux plus démunis ou bien d’aider au développement d’entreprises canadiennes à l’étranger? On remarquera que l’ACDI a refusé de répondre aux questions des journalistes… 
    Source : Kiosque Médias 
  • Mohamed VI offre un palais au Capitaine Dadis Camara

    Le journal ACTU GUINEE sous le titre de « Kadhafi et Mohamed VI viennent au secours de la junte », a écrit, le 10 septembre 2009, que le roi Mohamed VI a proposé au Capitaine Dadis Camara de lui construire un palais. Camara a révélé cette proposition dans une interview avec les médias guinéens. Voici l’article 

    KHADAFI ET MOHAMED VI VIENNENT AU SECOURS FINANCIERS DE LA JUNTELa junte guinéenne est financée par le royaume chérifien et le Colonel Khadafi dit le Président Dadis à la RTG, et le roi serait prêt d’après lui, à construire un palais privé, mais il dit que « pour le moment c’est bon  » , il n’est pas encore intéressé par ce projet.

    Ils lui ont dit de ne pas toucher le budget de l’Etat, mais  le peuple doit savoir le moment venu d’où vient les fonds utilisés dans les Mamayas au soutien de sa candidature.
    Ils auraient même participé à l’appui en armement.
    Cette information répond à la question que certains se posent sur la destination de la fortune du souverian marocain, fortune qui commence à faire le débat un peu partout dans le monde. Le site canadien Kiosque Médias, pour sa part, en a fait l’écho. Voici son article.

    Comment les Canadiens aident un milliardaire

    septembre 6, 2009
    La revue Forbes nous apprend dans cet article que Mohammed VI, le roi du Maroc, est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars.
    Mais il a de grosses dépenses. Les 10,2 millions $ que les Canadiens envoient au Maroc chaque année via l’ACDI sont à peine l’équivalent des frais des palais royaux pendant un couple de semaines. On peut lire les détails dans cet hebdo marocain.
    Dans un reportage percutant d’Enquête concernant justement le Maroc et l’ACDI, Radio-Canada se demandait si le but de l’ACDI était de venir en aide aux plus démunis ou bien d’aider au développement d’entreprises canadiennes à l’étranger? On remarquera que l’ACDI a refusé de répondre aux questions des journalistes… 
    Source : Kiosque Médias 
  • “End the illegal occupation of Western Sahara” Labour Party Conference urged

    Campaigners ensured that the crisis in Western Sahara was high on the political agenda at the annual Labour Party Conference this week. They joined representatives from Polisario, Western Sahara’s government in exile, to attend the conference and meet with government ministers, MP’s, MEP’s and diplomats from around the world.
    As well as meetings in the main conference arena, campaigners also held their own fringe meeting and organised a picket outside the conference centre. They were joined by stars from the West End musical, Avenue Q, in handing out leaflets calling for an end to Morocco’s 34 year illegal occupation which forced half the Saharawi population to flee to refugee camps whilst the other half suffer human rights abuses in their native land.
    Over the three days, Y Lamine Baali, UK Polisario representative met with Baroness Kinnock, Minister of State for Europe, Michael Cashman MEP, Lord George Foulkes and several MP’s including Andy Love and Jeremy Corbyn, Chair of the All Party Parliamentary Group on Western Sahara.
    At the International Reception on Monday, Mr Baali raised the question of the UN’s role in resolving the situation in Western Sahara and how activities can better be coordinated between between the UN, the EU, the G20 and the African Union.
    At a meeting on international affairs attended by David Miliband (Foreign Secretary), Bob Ainsworth, (Defence Secretary) and Douglas Alexander (International Development Secretary) two questions on Western Sahara were raised. The first, from the head of the Angolan delegation, expressed concern about the human rights situation in the occupied territories. The second, from Mr Baali raised the issue of the advanced status that the EU plans to grant Morocco and its link to EU Fisheries Agreement. The question of illegal fishing by EU vessels in Western Saharan waters was also raised by the Chair of the Free Western Sahara Network, Stefan Simanowitz, at a meeting with Huw Irranca-Davies, Minister for Marine and Fisheries.
    Y Lamine Baali said today:
    “The last three days have provided us with an important opportunity to make sure that the issue of Western Sahara is not forgotten. We have been here to remind the British government and the world that our country has been occupied unlawfully for more than three decades. The International Court of Justice’s ruling has been ignored. Over 100 UN Resolutions have been disregarded. And in the meantime the Saharawi people’s human rights are abused with impunity. Over 165,000 them have lived as refugees in remote camps in the Algerian desert for more than a generation. Although international action is long overdue, we believe that the force of history is on our side and our right to self-determination will soon be realised.”
    Jeremy Corbyn will make an address about Western Sahara to the UN Committee on Decolonization in New York on 6th October.
    To find out more about Western Sahara and the campaign visit www.freesahara.ning.comwww.freesahara.ning.com

  • “End the illegal occupation of Western Sahara” Labour Party Conference urged

    Campaigners ensured that the crisis in Western Sahara was high on the political agenda at the annual Labour Party Conference this week. They joined representatives from Polisario, Western Sahara’s government in exile, to attend the conference and meet with government ministers, MP’s, MEP’s and diplomats from around the world.
    As well as meetings in the main conference arena, campaigners also held their own fringe meeting and organised a picket outside the conference centre. They were joined by stars from the West End musical, Avenue Q, in handing out leaflets calling for an end to Morocco’s 34 year illegal occupation which forced half the Saharawi population to flee to refugee camps whilst the other half suffer human rights abuses in their native land.
    Over the three days, Y Lamine Baali, UK Polisario representative met with Baroness Kinnock, Minister of State for Europe, Michael Cashman MEP, Lord George Foulkes and several MP’s including Andy Love and Jeremy Corbyn, Chair of the All Party Parliamentary Group on Western Sahara.
    At the International Reception on Monday, Mr Baali raised the question of the UN’s role in resolving the situation in Western Sahara and how activities can better be coordinated between between the UN, the EU, the G20 and the African Union.
    At a meeting on international affairs attended by David Miliband (Foreign Secretary), Bob Ainsworth, (Defence Secretary) and Douglas Alexander (International Development Secretary) two questions on Western Sahara were raised. The first, from the head of the Angolan delegation, expressed concern about the human rights situation in the occupied territories. The second, from Mr Baali raised the issue of the advanced status that the EU plans to grant Morocco and its link to EU Fisheries Agreement. The question of illegal fishing by EU vessels in Western Saharan waters was also raised by the Chair of the Free Western Sahara Network, Stefan Simanowitz, at a meeting with Huw Irranca-Davies, Minister for Marine and Fisheries.
    Y Lamine Baali said today:
    “The last three days have provided us with an important opportunity to make sure that the issue of Western Sahara is not forgotten. We have been here to remind the British government and the world that our country has been occupied unlawfully for more than three decades. The International Court of Justice’s ruling has been ignored. Over 100 UN Resolutions have been disregarded. And in the meantime the Saharawi people’s human rights are abused with impunity. Over 165,000 them have lived as refugees in remote camps in the Algerian desert for more than a generation. Although international action is long overdue, we believe that the force of history is on our side and our right to self-determination will soon be realised.”
    Jeremy Corbyn will make an address about Western Sahara to the UN Committee on Decolonization in New York on 6th October.
    To find out more about Western Sahara and the campaign visit www.freesahara.ning.comwww.freesahara.ning.com

  • Le mur de la méfiance

    Sans doute, personne n’a oublié le célèbre mur qui divisait la ville de Berlin en deux. Tous les jours ou presque, on parlait de lui dans la presse écrite, les TV, les radios et dans chaque coin de rue. Les citoyens européens avaient entendu tellement de commentaires à son sujet qu’ils avaient l’impression de le connaître personnellement. Il faisait la une parce qu’il était un symbole de la guerre froide ou plutôt de la guerre de propagande livrée par l’Occident contre l’Union Soviétique.
    D’autres ont vu le jour après la chute du mur de Berlin, mais les pays dits « démocratiques » n’y prêtent guère attention. Ces nouveaux murs n’ont pas le même « privilège » accordé à celui construit par les russes, parce qu’ils n’ont pas été construits par des communistes, mais par des musulmans qui se disent conduits par un Commandeur des Croyants monté sur un cheval déguisé en pingouin blanc.
    A cause du black-out médiatique, vous n’allez, sans doute, pas deviner de quel mur  nous parlons ici. Pourtant, ce mur est là depuis plus de 23 ans et il a été érigé pour perpétuer l’occupation d’un territoire que, jusqu’à présent, est considéré par les Nations Unies comme un territoire non-autonome.
    Ce mur, long de 2500 kilomètres et qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties isolées l’une par rapport à l’autre, a été érigé dans la criminelle intention de conférer à l’occupation illégale du Sahara Occidental par le Royaume du Maroc un caractère irréversible et d’enlever aux milliers des familles sahraouies chassées de leurs foyers et forcées à l’exil hors de leur pays, l’espoir de retrouver un jour, dans la paix et la liberté, les leurs après des décennies de séparation
    Ce mur, truffés de fils de barbelés et d’une variété de mines, y compris les mines anti-personnelles dont l’usage est prohibé par la communauté internationale, et constamment gardé par plus de 150.000 de soldats, se révèle pourtant 60 fois plus long que le mur de Berlin. Pourquoi certains murs font si souvent parler d’eux alors que d’autres sont entourés d’un grand silence ? Serait-ce à cause des murs de silence que les grands médias érigent chaque jour ?
    Les camps des réfugiés sahraouis dans le sud de l’Algérie se trouvent dans le plus aride des déserts. Là-bas, tout n’est qu’un vide immense dans lequel seuls des rochers semblent pousser. Et pourtant, c’est à ces endroits et dans les quelques territoires libérés que les Sahraouis ont réussi à construire l’une des sociétés les plus ouvertes et les moins machistes de tout le monde musulman.
    Les Sahraouis attendent. Ils semblent condamnés à l’angoisse et à la nostalgie. Les camps de réfugiés portent les noms de leurs villes occupées, de leurs liens de rencontres disparus, de leurs familles dispersées : Laayoune, Smara, Dakhla. On les appelle les enfants des nuages parce qu’ils ont toujours poursuivi la pluie. Mais depuis plus de 34 ans, ils sont aussi en quête de justice. Dans notre monde, c’est une denrée qui se révèle bien plus rare que l’eau dans le désert.
    Leur malédiction? Avoir un territoire riche, entre autres, en phosphates, en poissons et en pétrole.
    Il y a un verset dans le Coran qui dit que si les rois rentrent dans un village, il sera dévasté et ses habitants humiliés. Il devrait aussi y avoir un autre verset qui dise « Les ressources naturelles feront le malheur de ton peuple ».  Une prophétie qui se réaliserait aujourd’hui dans ce coin du monde.
    Entouré par ce mur construit par le roi du Maroc, 34 ans après son exode, le peuple sahraoui attend toujours le jour où il pourra se prononcer librement sur son avenir. Pire encore, la communauté internationale se tait devant les violations des droits humains à l’encontre des sahraouis qui affrontent quotidiennement les affres de la colonisation marocaine.
    En plus des multiples dangers que représente ce mur, qui est après tout, un intolérable défi pour une communauté internationale qui a toujours estimé que le Sahara Occidental est un territoire à décoloniser, sa démolition est, désormais, une mesure urgente susceptible de contribuer à créer, a la veille des pourparlers prochains, des conditions de confiance réciproques entre les deux parties prenantes au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario.