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  • Une époque révolue

    L’histoire du processus de paix entamé par l’ONU en 1991 est jalonné de scandales et de complicité de responsables onusiens avec le Maroc. 
    Le Suisse Johannes Manz, représentant spécial des Nations unies au Sahara, a démissionné le 20 décembre 1991 pour exprimer sa désapprobation de la démarche partisane de Perez de Cuellar. De même, son compatriote Jean-Luc Held, membre de la Minurso, a dénoncé en mai 1994, les violations marocaines au Sahara et une certaine partialité du secrétaire général de l’ONU, Bouthrous Ghali. Plus tard, en janvier 1995, l’Américain Frank Rudy, vice-président de la commission d’identification, relève que la Minurso « est devenue l’instrument de la domination marocaine sur le processus d’identification et dénonce le comportement de type mafieux » du Maroc. 
    La trahison de Javier Perez de Cuellar, en 1991, fut récompensée par Rabat d’une fonction honorifique (avec rémunération adéquate) auprès de l’Omnium Nord Africain, le holding de la famille royale marocaine. Bouthrous Ghali a épousé les thèses marocaines en échange de la promesse française de lui octroyer le poste de secrétaire général de la Francophonie. Koffi Annan, sous la pression de l’administration Bush a fini par s’éloigner du plan de son propre représentant, James Baker, dont le plan de règlement a été approuvé par unanimité dans le Conseil de Sécurité. 
    Avec la complicité avérée ou passive de deux secrétaires généraux successifs de l’Onu, Javier Perez de Cuellar et Boutros Boutros-Ghali, Rabat avait réussi à brouiller les pistes et à multiplier les manœuvres dilatoires, à seule fin de gagner encore plus de temps pour empêcher l’organisation d’un référendum libre au Sahara Occidental et faire oublier un conflit qui traîne sans issue depuis 1975.  
    A cette époque-là, en plus de surveiller le personnel de la MINURSO, le Maroc avait installé des écoutes téléphoniques sur les lignes locales et les lignes internationales de la mission onusienne. Même si le suspect fut immédiatement transféré, les faits ont été étouffés. 
    Ce ne sont là que quelques illustrations que le Maroc n’a jamais prévu de gagner la bataille du Sahara par les méthodes légales, mais pas la tricherie et la manipulation. 
    Mais ces temps-là, et ceux des agissements des lobbies promarocains pour influencer l’administration américaine sont révolus. L’époque du mépris des autres, des organisations internationales comme des personnalités onusiennes, symbolisée par le refus royal du plan de paix des Nations Unies fait partie du passé. La communauté internationale est lasse de ce conflit et demande le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ban ki-moon n’est pas Bouthrous Ghali ni Kofi Anan et il s’est engagé personnellement à trouver une solution au conflit sahraoui. 
    Sur le plan de la légalité et le droit international, le Maroc se trouve isolé. Son seul appui : le veto français au sein du Conseil de Sécurité. Le Maroc peut prendre le parti d’« accepter » ou de « refuser » les plans de paix qui lui sont présentés, mais il ne peut en aucun cas faire abstraction du droit de la décolonisation et donc du référendum d’autodétermination des peuples qui en est l’élément fondamental. 
    Sans se soucier du sort fait au peuple du Sahara Occidental, le Royaume du Maroc se livre à des méthodes dilatoires pour retarder l’échéance qui, de toute façon, lui sera imposée par la volonté de la communauté internationale et celle du peuple sahraoui. 
    Les révoltes de la population sahraouie dans les territoires occupés ont mis en échec la politique du statu quo prônée par le gouvernement marocain. La répression et les violations des droits de l’homme sont dénoncées au quotidien par les ONG internationales. 
    Dans ces conditions, quelle alternative reste au Maroc? Celle du double langage de façon permanente : l’approbation, l’apparente « coopération », puis l’épreuve de force pour « user » les représentants des Nations Unies sur le terrain, les envoyés spéciaux du Secrétaire Général, toutes les personnes de bonne volonté qui ont essayé de trouver les compromis mutuellement acceptables. 
    Le Maroc joue la carte de la menace terroriste pour maintenir son influence au Sahara Occidental. Les autorités marocaines font la tournée des chancelleries occidentales en vue d’avoir leur soutien dans la proposition d’autonomie, en décrivant le Sahara Occidental comme une région vide, désertique propice à tout genre de trafics et hébergeant des groupes islamistes qui peuvent provenir de n’importe où dans le désert du Sahara. 
    Le Maroc espère convaincre l’Occident qu’il demeure un acteur incontournable dans la sécurité de la région. Alors, il multiplie les dépêches sur le démantèlement des réseaux de terroristes imaginaires et accentue les sorties contre le principe d’autodétermination dans le but de le vider de son sens. Au même temps, il pointe du doigt l’Algérie pour s’afficher en victime d’un complot qui vise à déstabiliser le pays. Ce sont les dernières cartes d’un mauvais perdant qui a perdu tout espoir de gagner la partie. 
  • L’autre « richesse » du Maroc : la drogue

    Les médias parlent souvent des richesses naturelles du Maroc et de celles spoliées par l’occupation du Sahara Occidental (la pêche, les phosphates) mais on parle peu de la véritable source d’argent dans le royaume de Mohamed VI, celle générée par le trafic de haschich. Un trafic dirigé depuis les hautes sphères du gouvernement marocain. Malgré quelques gestes symboliques que le ministère de l’intérieur a fait il y a quelques jours pour faire semblant d’empêcher les barons de la drogue de se présenter aux éléctions, les réseaux du trafic de drogues sont toujours commandités par des hauts responsables de l’administration marocaine. L’argent du hachisch circule largement pendant les campagnes partout au Maroc. La presse française qui n’arrête de faire des éloges au roi Mohamed VI ne se demande jamais pourquoi celui-ci ne fait rien pour éradiquer les champs de cannabis au Maroc. 
    L’écrivain Tahar Benjelloun a fait un portrait illustratif d’un baron de la drogue dans un article publié par Le Monde sous le titre de « La Porsche noire, le play-boy et la burqa« . Un article qui décrit les contradictions du Maroc d’aujourd’hui : un pays oscillant entre modernité et obscurantisme. 

    La Porsche noire, le play-boy et la burqa 

    Le choc des civilisations se remarque parfois dans des situations ridicules, des comportements stupides provoqués par l’arrogance et l’ignorance. Ainsi, j’étais l’autre jour dans le sud du Maroc et j’ai assisté à cette scène : une voiture décapotable arrive à toute vitesse sur une route étroite, une piste pleine de trous. Une voiture de sport, peut-être une Porsche. Elle est conduite par un jeune, tête rasée à la mode, lunettes noires, cigarette aux lèvres et téléphone portable dans une main. Une voiture qui coûte cher, le prix d’une prairie, le prix d’une vie de travail à l’étranger ou le salaire d’un prince. La voiture s’arrête à notre niveau. Le jeune homme est fier de son machin. Il montre le pays à une femme assise à ses côtés, mais une femme enveloppée entièrement d’un voile noir, mains gantées de noir, et sur la fente, pour qu’elle puisse voir, elle a posé des lunettes noires. Un fantôme, une chose qui bouge à peine, mais ne parle pas. Cela me rappelle les dernières pages des Voix de Marrakech d’Elias Canetti, où il décrit une chose noire qui se meut à peine, mais dont on ne voit ni le corps ni aucun membre. Peut-être quelqu’un d’humain est là.
    Le jeune homme sort de la Porsche, allume une cigarette et dit en français : « C’est beau mon pays ! » La femme séquestrée dans ce linceul noir hoche la tête. Elle ne prononce aucun mot. Sans que je lui parle, il me dit : « Je me suis marié, et je repars avec elle, mais problème papiers, ils veulent photo identité visage découvert, ils sont fous, enfin Allah est grand ! »Il passe plusieurs fois la main sur l’aile de la voiture comme s’il caressait la jambe d’une jeune fille nue. A son accent, je constate qu’il est du Rif, pays où l’on cultive du kif, avec lequel on fait le haschisch. Argent facile. Il conduit un engin comme s’il était prêt à s’embarquer pour la Lune et traite sa femme ou celle supposée être sa femme comme une esclave, une chose, un paquet enveloppé dans un service funéraire. Evidemment, il téléphone avec son portable et parle en néerlandais. Il vient de Rotterdam, car la voiture y est immatriculée. La chose le suivra dans son pays d’immigration, ou bien chargera-t-il ses parents de lui livrer le paquet par la poste ?
    En repartant, il s’arrange pour que nous recevions un nuage de poussière. La chose noire n’est plus visible. Je n’ai pas eu envie de lui parler. Cela n’aurait servi à rien. Il doit avoir peur des femmes. C’est un problème d’ordre intime et relève de la psychiatrie. Il a peur qu’on lui prenne sa femme, qu’on la viole avec le regard, qu’on la désire en rêve. Alors qu’il la garde en attendant que la pauvre se réveille un jour et prenne sa revanche. C’est déjà arrivé.
    Cet individu illustre à lui tout seul toutes les contradictions d’une mentalité de l’âge de pierre avec un pied dans le XXIe siècle. Il utilise les moyens techniques les plus sophistiqués et en même temps traite sa femme comme du bétail.
    Ce genre de situation a été dénoncé de manière courageuse et forte par une femme arabe, une psychologue vivant à Los Angeles, qui a débattu il y a quelques mois avec un théologien égyptien sur la chaîne Al-Jazira. C’était le choc de l’année. J’ai retranscrit ce qu’elle a dit et vous en donne quelques passages : « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, ce n’est pas un choc des civilisations, mais une opposition entre des mentalités du Moyen Age et des mentalités du XXIe siècle ; entre la civilisation et l’arriération, entre la barbarie et la rationalité, entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression ; c’est un choc entre les droits de l’homme d’une part, et la violation de ces droits de l’autre. C’est un choc entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains… »
    Cette femme, à visage découvert évidemment, parle calmement, martèle ses mots et dit ses vérités à un monde où règne l’hypocrisie et l’obscurantisme. Quand elle dit haut et fort qu’elle est laïque et que la foi est d’ordre privé, son interlocuteur hurle, affolé : « Tu es athée, athée, ennemie de l’islam ! »
    Qu’on le veuille ou non, il y a bel et bien deux mondes qui s’opposent aujourd’hui : celui de la liberté et celui de la barbarie, celle notamment qui a fait démolir des statues bouddhistes en Afghanistan et interdit aux femmes d’aller à l’école ou d’enseigner, de se faire soigner par un médecin homme, de rire de manière audible, d’écouter de la musique, de se maquiller (des femmes ont eu les doigts tranchés parce qu’elles ont mis du vernis sur leurs ongles), etc. La barbarie qui envoie des jeunes gens se faire exploser dans des lieux publics, celle qui menace la paix du monde en se réclamant d’un islam qui n’a rien à voir avec cette brutalité et cette folie. Comme a dit la femme courageuse, « les musulmans doivent se demander ce qu’ils peuvent faire pour l’humanité avant d’exiger que l’humanité les respecte ! ».
    On a beau dire et répéter que l’Afghanistan et ses talibans ne représentent pas l’islam, que ce qu’ils font est en totale contradiction avec l’esprit et la lettre musulmans, c’est au nom de cette religion qu’ils agissent et parviennent à contaminer une partie de la jeunesse d’origine musulmane, qu’elle soit en Europe ou dans les pays du Maghreb.
    Le jeune immigré à la Porsche noire avec la femme en noir a disparu convaincu qu’il est un bon musulman, un homme de son temps et probablement un mari qui ne sera jamais cocu !
  • L’autre « richesse » du Maroc : la drogue

    Les médias parlent souvent des richesses naturelles du Maroc et de celles spoliées par l’occupation du Sahara Occidental (la pêche, les phosphates) mais on parle peu de la véritable source d’argent dans le royaume de Mohamed VI, celle générée par le trafic de haschich. Un trafic dirigé depuis les hautes sphères du gouvernement marocain. Malgré quelques gestes symboliques que le ministère de l’intérieur a fait il y a quelques jours pour faire semblant d’empêcher les barons de la drogue de se présenter aux éléctions, les réseaux du trafic de drogues sont toujours commandités par des hauts responsables de l’administration marocaine. L’argent du hachisch circule largement pendant les campagnes partout au Maroc. La presse française qui n’arrête de faire des éloges au roi Mohamed VI ne se demande jamais pourquoi celui-ci ne fait rien pour éradiquer les champs de cannabis au Maroc. 
    L’écrivain Tahar Benjelloun a fait un portrait illustratif d’un baron de la drogue dans un article publié par Le Monde sous le titre de « La Porsche noire, le play-boy et la burqa« . Un article qui décrit les contradictions du Maroc d’aujourd’hui : un pays oscillant entre modernité et obscurantisme. 

    La Porsche noire, le play-boy et la burqa 

    Le choc des civilisations se remarque parfois dans des situations ridicules, des comportements stupides provoqués par l’arrogance et l’ignorance. Ainsi, j’étais l’autre jour dans le sud du Maroc et j’ai assisté à cette scène : une voiture décapotable arrive à toute vitesse sur une route étroite, une piste pleine de trous. Une voiture de sport, peut-être une Porsche. Elle est conduite par un jeune, tête rasée à la mode, lunettes noires, cigarette aux lèvres et téléphone portable dans une main. Une voiture qui coûte cher, le prix d’une prairie, le prix d’une vie de travail à l’étranger ou le salaire d’un prince. La voiture s’arrête à notre niveau. Le jeune homme est fier de son machin. Il montre le pays à une femme assise à ses côtés, mais une femme enveloppée entièrement d’un voile noir, mains gantées de noir, et sur la fente, pour qu’elle puisse voir, elle a posé des lunettes noires. Un fantôme, une chose qui bouge à peine, mais ne parle pas. Cela me rappelle les dernières pages des Voix de Marrakech d’Elias Canetti, où il décrit une chose noire qui se meut à peine, mais dont on ne voit ni le corps ni aucun membre. Peut-être quelqu’un d’humain est là.
    Le jeune homme sort de la Porsche, allume une cigarette et dit en français : « C’est beau mon pays ! » La femme séquestrée dans ce linceul noir hoche la tête. Elle ne prononce aucun mot. Sans que je lui parle, il me dit : « Je me suis marié, et je repars avec elle, mais problème papiers, ils veulent photo identité visage découvert, ils sont fous, enfin Allah est grand ! »Il passe plusieurs fois la main sur l’aile de la voiture comme s’il caressait la jambe d’une jeune fille nue. A son accent, je constate qu’il est du Rif, pays où l’on cultive du kif, avec lequel on fait le haschisch. Argent facile. Il conduit un engin comme s’il était prêt à s’embarquer pour la Lune et traite sa femme ou celle supposée être sa femme comme une esclave, une chose, un paquet enveloppé dans un service funéraire. Evidemment, il téléphone avec son portable et parle en néerlandais. Il vient de Rotterdam, car la voiture y est immatriculée. La chose le suivra dans son pays d’immigration, ou bien chargera-t-il ses parents de lui livrer le paquet par la poste ?
    En repartant, il s’arrange pour que nous recevions un nuage de poussière. La chose noire n’est plus visible. Je n’ai pas eu envie de lui parler. Cela n’aurait servi à rien. Il doit avoir peur des femmes. C’est un problème d’ordre intime et relève de la psychiatrie. Il a peur qu’on lui prenne sa femme, qu’on la viole avec le regard, qu’on la désire en rêve. Alors qu’il la garde en attendant que la pauvre se réveille un jour et prenne sa revanche. C’est déjà arrivé.
    Cet individu illustre à lui tout seul toutes les contradictions d’une mentalité de l’âge de pierre avec un pied dans le XXIe siècle. Il utilise les moyens techniques les plus sophistiqués et en même temps traite sa femme comme du bétail.
    Ce genre de situation a été dénoncé de manière courageuse et forte par une femme arabe, une psychologue vivant à Los Angeles, qui a débattu il y a quelques mois avec un théologien égyptien sur la chaîne Al-Jazira. C’était le choc de l’année. J’ai retranscrit ce qu’elle a dit et vous en donne quelques passages : « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, ce n’est pas un choc des civilisations, mais une opposition entre des mentalités du Moyen Age et des mentalités du XXIe siècle ; entre la civilisation et l’arriération, entre la barbarie et la rationalité, entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression ; c’est un choc entre les droits de l’homme d’une part, et la violation de ces droits de l’autre. C’est un choc entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains… »
    Cette femme, à visage découvert évidemment, parle calmement, martèle ses mots et dit ses vérités à un monde où règne l’hypocrisie et l’obscurantisme. Quand elle dit haut et fort qu’elle est laïque et que la foi est d’ordre privé, son interlocuteur hurle, affolé : « Tu es athée, athée, ennemie de l’islam ! »
    Qu’on le veuille ou non, il y a bel et bien deux mondes qui s’opposent aujourd’hui : celui de la liberté et celui de la barbarie, celle notamment qui a fait démolir des statues bouddhistes en Afghanistan et interdit aux femmes d’aller à l’école ou d’enseigner, de se faire soigner par un médecin homme, de rire de manière audible, d’écouter de la musique, de se maquiller (des femmes ont eu les doigts tranchés parce qu’elles ont mis du vernis sur leurs ongles), etc. La barbarie qui envoie des jeunes gens se faire exploser dans des lieux publics, celle qui menace la paix du monde en se réclamant d’un islam qui n’a rien à voir avec cette brutalité et cette folie. Comme a dit la femme courageuse, « les musulmans doivent se demander ce qu’ils peuvent faire pour l’humanité avant d’exiger que l’humanité les respecte ! ».
    On a beau dire et répéter que l’Afghanistan et ses talibans ne représentent pas l’islam, que ce qu’ils font est en totale contradiction avec l’esprit et la lettre musulmans, c’est au nom de cette religion qu’ils agissent et parviennent à contaminer une partie de la jeunesse d’origine musulmane, qu’elle soit en Europe ou dans les pays du Maghreb.
    Le jeune immigré à la Porsche noire avec la femme en noir a disparu convaincu qu’il est un bon musulman, un homme de son temps et probablement un mari qui ne sera jamais cocu !
  • La voiture de Mohamed VI dans la presse internationale

    La presse internationale a largement fait écho de la récente décision du roi Mohamed VI d’envoyer sa voiture de luxe Aston Martin DB7 au Royaume Uni pour réparation. Voici les titres de quelques-uns : 
    PRESSE ESPAGNOLE : 
    Periodista digital: – « Les caprices du Roi du Maroc », la millionnaire réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Extremadura Progresista : – La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI 
    El Periodico de Aragon : – « La roi des voitures de sport » . On l’appelle le Roi Cool à cause de son affition pour les voitures de sport et son apparente modernité. 
    El Periodico : – Mohamed VI envoie une de ses voitures de sport de luxe dans un avion militaire pour réparation en Angleterre. L’arsenal du monarque inclue 600 voitures. 
    EL PAIS : La coûteuse raparation de l’Aston Martin de Mohamed VI. Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui estime sa fortune à 1 milliard 720 millions d’euros. 
    LA PRESSE FRANCOPHONE : 
    Continental News : Mohamed VI, le Roi Cool 
    Yabiladi : Insolite : L’Aston Martin royale se fait réparer en Angleterre 
    Bellaciao : Les caprices de Mohamed VI 

    Algérie-dz : L’Aston Martin du roi du Maroc voyage par avion 

    Riminfo : Le roi Mohamed VI est l’un des monarques les plus riches du monde avec une fortune évaluée à 833 millions d’euros. 

    Wladbladil’Aston Martin royale envoyée pour réparation en Grande Bretagne 



    PRESSE ANGLAISE : 
    All Headline news : King Mohamed VI of Morocco chartered plane to fly his car to England 
    Monsters and critics : King Mohammed flies car to UK for repairs 
    Elephant : Are you Aston a laugh? King flies broken car to UK 
    Telegraph : King flies car 1300 miles for repair 
    The Sun : King flies Aston 1300 miles to fix it 
    The Daily Telegraph : King flies car 1300 miles for repair 
    Chester Chronicle : Morocco’s car-crazy King Mohammed VI chartered a Hercules to fly his Aston Martin DB7 1,300 miles to get it repaired in the UK.
  • La voiture de Mohamed VI dans la presse internationale

    La presse internationale a largement fait écho de la récente décision du roi Mohamed VI d’envoyer sa voiture de luxe Aston Martin DB7 au Royaume Uni pour réparation. Voici les titres de quelques-uns : 
    PRESSE ESPAGNOLE : 
    Periodista digital: – « Les caprices du Roi du Maroc », la millionnaire réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Extremadura Progresista : – La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI 
    El Periodico de Aragon : – « La roi des voitures de sport » . On l’appelle le Roi Cool à cause de son affition pour les voitures de sport et son apparente modernité. 
    El Periodico : – Mohamed VI envoie une de ses voitures de sport de luxe dans un avion militaire pour réparation en Angleterre. L’arsenal du monarque inclue 600 voitures. 
    EL PAIS : La coûteuse raparation de l’Aston Martin de Mohamed VI. Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui estime sa fortune à 1 milliard 720 millions d’euros. 
    LA PRESSE FRANCOPHONE : 
    Continental News : Mohamed VI, le Roi Cool 
    Yabiladi : Insolite : L’Aston Martin royale se fait réparer en Angleterre 
    Bellaciao : Les caprices de Mohamed VI 

    Algérie-dz : L’Aston Martin du roi du Maroc voyage par avion 

    Riminfo : Le roi Mohamed VI est l’un des monarques les plus riches du monde avec une fortune évaluée à 833 millions d’euros. 

    Wladbladil’Aston Martin royale envoyée pour réparation en Grande Bretagne 



    PRESSE ANGLAISE : 
    All Headline news : King Mohamed VI of Morocco chartered plane to fly his car to England 
    Monsters and critics : King Mohammed flies car to UK for repairs 
    Elephant : Are you Aston a laugh? King flies broken car to UK 
    Telegraph : King flies car 1300 miles for repair 
    The Sun : King flies Aston 1300 miles to fix it 
    The Daily Telegraph : King flies car 1300 miles for repair 
    Chester Chronicle : Morocco’s car-crazy King Mohammed VI chartered a Hercules to fly his Aston Martin DB7 1,300 miles to get it repaired in the UK.
  • L’administration d’Obama infiltrée par des éléments du gouvernement de Bush

    Sous le titre de « Obama effraie la gauche« , le journal digital hispanophone « Tal Cual » a publié aujourd’hui un intéressant article sur la présence d’éléments de l’administration Bush dans le gouvernement d’Obama qui influencent ses décisions. Voici un modeste traduction de l’article :
    Obama effraie la gauche 
    Pour certains intellectuels progressistes, le programme de santé proposé par Obama a des ingrédients nazis. D’autres soupçonnent que la Maison Blanche a été envahie par des bureaucrates du gouvernement de Bush 
    Par: Harry Blackmouth 
    La main gauche américaine, et non précisément la lunatique, est effrayée. Plus effrayée que jamais. Et quand une personnalité comme Nat Hentoff, l’une des gloires du journalisme nord-américain, exprime sa peur du gouvernement d’Obama, il faut commencer à avoir peur. À la fin de 2008, Hentoff s’est retiré du Village Voice après un demi-siècle de dénonciation des injustices dans une prose parfaite.
    The New York Times lui a offert ce tribut : « À travers ses 83 années, ses trois douzaines de livres et de ses innombrables colonnes dans des journaux et articles dans des revues, monsieur Hentoff a été le champion de la liberté d’expression et il s’est opposé à la censure que ce soit aux libéraux ou aux conservateurs. Le 19 août 2009, dans la publication Jewish World Review, Hentoff a dit qu’il est « effrayé avec un gouvernement de la Maison Blanche » du plan de santé d’Obama, spécialement avec l’une de ses clauses, selon laquelle, une « assemblée fédérale » peut « décider si, en dehors du parti politique auquel il appartient, la vie d’une personne mérite de recevoir des fonds contrôlés par le gouvernement, pour maintenir cette personne vivante « .
    Il arrive que quand la droite lunatique accuse Obama de vouloir imposer des panneaux de la mort, comme dans l’époque du Troisième Reich, elle n’est pas si cinglée comme on pensait. Le même Obama a remarqué dans une interview publiée dans The New York Times le 28 avril 2009, et que Hentoff s’est chargé de sauver, la nécessité de maintenir une « conversation démocratique très difficile » à propos de comment « les malades chroniques et ceux qui s’approchent de la fin de leur vie représentent potentiellement 80 % du (coût) total des soins de santé ». Il en résulte que des membres de l’administration Obama, a dit Hentoff, proposent des méthodes pour décider quand il est nécessaire d’appliquer l’euthanasie aux malades chroniques ou en phase finale.
    Celui qui conseille Obama dans ces questions médicales est le docteur Ezekiel Emanuel, auteur de Principles for allocation of scarce medical interventions (des propositions pour l’allocation d’interventions médicales de ressources limitées). L’article du docteur Emanuel discute la nécessité de réduire les frais de santé en diminuant le soin aux vieillards, et a été publié dans la revue The Lancet, le 31 janvier 2009. Emanuel est, comme on dirait, à la portée de l’oreille du président, puisque son frère, Rahm Emanuel, est chef du cabinet d’Obama.
    Évidemment, la Maison Blanche a nié qu’on a l’intention de créer des panneaux de la mort. Hentoff dit que dans trois projets de la Chambre de Représentants il y a des clauses où cette difficile conversation démocratique entre le médecin et son patient chronique ou en phase finale pour voir s’il convient qu’il reste en vie. Mais cela constitue à peine la moitié du problème. Puisque bien que les lois protègent la vie des patients, « des centaines de bureaucrates d’agences fédérales auront des années pour promulguer des dizaines de régulations qui régissent les détails de la loi ».
    L’INTROMISSION des VOLEURS de CORPS 
     Entre-temps, un autre critique de gauche, Garry Wills, a écrit dans The New York Review of Books, une publication libérale très respectable, que le gouvernement d’Obama est une séquelle du gouvernement de George W. Bush. Mohamed, un Ethiopien qui résidait légalement en Grande-Bretagne, a été capturé en 2002 par les agents secrets britanniques et nord-américains au Pakistan, après avoir fui de l’Afghanistan. Ceux qui l’ont arrêté étaient convaincus que Mohamed avait été recruté par les Talibans, et pour démontrer qu’ils avaient raison, et non le prisonnier, ils l’ont envoyé au Maroc, où il fut arrêté pendant 18 mois et a été soumis à des horribles humiliations. Il a été accusé d’être un complice du portoricain José Padilla dans la tentative de faire exploser une « bombe sale » aux Etats-Unis.
    En octobre 2008, le reste des accusations contre l’Ethiopien ont été annulées. Cependant, Mohamed est resté à Guantánamo où il a présenté une demande à la « High Court » (l’une de deux branches du Tribunal Suprême de la Grande-Bretagne) en exigeant que des documents soient divulgués en détaillant le traitement subi aux mains de ceux qui l’ont emprisonné. Le gouvernement de Bush a expliqué que le cas de Mohamed et d’autres quatre demandeurs devaient être sous-estimés « puisque même sa discussion dans un tribunal pourrait menacer la sécurité nationale et les relations avec d’autres pays ». Le 9 février Douglas N. Letter, un avocat du nouveau gouvernement des États-Unis, a recommencé à défendre la doctrine de préserver des secrets d’État devant le Tribunal d’Appels du Neuvième Circuit du San Francisco.
    Wills a dit dans son article « The entangled giant » (Le géant embrouillé) que beaucoup sont restés « consternés après avoir vu la rapidité avec laquelle les gens d’Obama ont capturé les pouvoirs, le secret, le manque de responsabilité qui a conduit Bush à un opprobre semblable ». Et le chroniqueur a rappelé le commentaire qu’un fonctionnaire de la Maison Blanche a formulé à Jane Mayer, de la revue The New Yorker : « Cela me rappelle le film de « L’invasion des voleurs de corps ». Certes, Wills n’est pas le seul qui soupçonne que les corps des fonctionnaires de la Maison Blanche ont été envahis par des bureaucrates du gouvernement de Bush.
  • L’administration d’Obama infiltrée par des éléments du gouvernement de Bush

    Sous le titre de « Obama effraie la gauche« , le journal digital hispanophone « Tal Cual » a publié aujourd’hui un intéressant article sur la présence d’éléments de l’administration Bush dans le gouvernement d’Obama qui influencent ses décisions. Voici un modeste traduction de l’article :
    Obama effraie la gauche 
    Pour certains intellectuels progressistes, le programme de santé proposé par Obama a des ingrédients nazis. D’autres soupçonnent que la Maison Blanche a été envahie par des bureaucrates du gouvernement de Bush 
    Par: Harry Blackmouth 
    La main gauche américaine, et non précisément la lunatique, est effrayée. Plus effrayée que jamais. Et quand une personnalité comme Nat Hentoff, l’une des gloires du journalisme nord-américain, exprime sa peur du gouvernement d’Obama, il faut commencer à avoir peur. À la fin de 2008, Hentoff s’est retiré du Village Voice après un demi-siècle de dénonciation des injustices dans une prose parfaite.
    The New York Times lui a offert ce tribut : « À travers ses 83 années, ses trois douzaines de livres et de ses innombrables colonnes dans des journaux et articles dans des revues, monsieur Hentoff a été le champion de la liberté d’expression et il s’est opposé à la censure que ce soit aux libéraux ou aux conservateurs. Le 19 août 2009, dans la publication Jewish World Review, Hentoff a dit qu’il est « effrayé avec un gouvernement de la Maison Blanche » du plan de santé d’Obama, spécialement avec l’une de ses clauses, selon laquelle, une « assemblée fédérale » peut « décider si, en dehors du parti politique auquel il appartient, la vie d’une personne mérite de recevoir des fonds contrôlés par le gouvernement, pour maintenir cette personne vivante « .
    Il arrive que quand la droite lunatique accuse Obama de vouloir imposer des panneaux de la mort, comme dans l’époque du Troisième Reich, elle n’est pas si cinglée comme on pensait. Le même Obama a remarqué dans une interview publiée dans The New York Times le 28 avril 2009, et que Hentoff s’est chargé de sauver, la nécessité de maintenir une « conversation démocratique très difficile » à propos de comment « les malades chroniques et ceux qui s’approchent de la fin de leur vie représentent potentiellement 80 % du (coût) total des soins de santé ». Il en résulte que des membres de l’administration Obama, a dit Hentoff, proposent des méthodes pour décider quand il est nécessaire d’appliquer l’euthanasie aux malades chroniques ou en phase finale.
    Celui qui conseille Obama dans ces questions médicales est le docteur Ezekiel Emanuel, auteur de Principles for allocation of scarce medical interventions (des propositions pour l’allocation d’interventions médicales de ressources limitées). L’article du docteur Emanuel discute la nécessité de réduire les frais de santé en diminuant le soin aux vieillards, et a été publié dans la revue The Lancet, le 31 janvier 2009. Emanuel est, comme on dirait, à la portée de l’oreille du président, puisque son frère, Rahm Emanuel, est chef du cabinet d’Obama.
    Évidemment, la Maison Blanche a nié qu’on a l’intention de créer des panneaux de la mort. Hentoff dit que dans trois projets de la Chambre de Représentants il y a des clauses où cette difficile conversation démocratique entre le médecin et son patient chronique ou en phase finale pour voir s’il convient qu’il reste en vie. Mais cela constitue à peine la moitié du problème. Puisque bien que les lois protègent la vie des patients, « des centaines de bureaucrates d’agences fédérales auront des années pour promulguer des dizaines de régulations qui régissent les détails de la loi ».
    L’INTROMISSION des VOLEURS de CORPS 
     Entre-temps, un autre critique de gauche, Garry Wills, a écrit dans The New York Review of Books, une publication libérale très respectable, que le gouvernement d’Obama est une séquelle du gouvernement de George W. Bush. Mohamed, un Ethiopien qui résidait légalement en Grande-Bretagne, a été capturé en 2002 par les agents secrets britanniques et nord-américains au Pakistan, après avoir fui de l’Afghanistan. Ceux qui l’ont arrêté étaient convaincus que Mohamed avait été recruté par les Talibans, et pour démontrer qu’ils avaient raison, et non le prisonnier, ils l’ont envoyé au Maroc, où il fut arrêté pendant 18 mois et a été soumis à des horribles humiliations. Il a été accusé d’être un complice du portoricain José Padilla dans la tentative de faire exploser une « bombe sale » aux Etats-Unis.
    En octobre 2008, le reste des accusations contre l’Ethiopien ont été annulées. Cependant, Mohamed est resté à Guantánamo où il a présenté une demande à la « High Court » (l’une de deux branches du Tribunal Suprême de la Grande-Bretagne) en exigeant que des documents soient divulgués en détaillant le traitement subi aux mains de ceux qui l’ont emprisonné. Le gouvernement de Bush a expliqué que le cas de Mohamed et d’autres quatre demandeurs devaient être sous-estimés « puisque même sa discussion dans un tribunal pourrait menacer la sécurité nationale et les relations avec d’autres pays ». Le 9 février Douglas N. Letter, un avocat du nouveau gouvernement des États-Unis, a recommencé à défendre la doctrine de préserver des secrets d’État devant le Tribunal d’Appels du Neuvième Circuit du San Francisco.
    Wills a dit dans son article « The entangled giant » (Le géant embrouillé) que beaucoup sont restés « consternés après avoir vu la rapidité avec laquelle les gens d’Obama ont capturé les pouvoirs, le secret, le manque de responsabilité qui a conduit Bush à un opprobre semblable ». Et le chroniqueur a rappelé le commentaire qu’un fonctionnaire de la Maison Blanche a formulé à Jane Mayer, de la revue The New Yorker : « Cela me rappelle le film de « L’invasion des voleurs de corps ». Certes, Wills n’est pas le seul qui soupçonne que les corps des fonctionnaires de la Maison Blanche ont été envahis par des bureaucrates du gouvernement de Bush.
  • Mohamed VI, le roi cool

    Au lieu de participer dans la 64e session de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour défendre les thèses de son pays sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI reste au palais royal pour préparer le marriage de son cousin Moulay Ismail avec une allemande convertie à l’Islam ou du moins c’est qu’on dit dans les cercles officiels alaouites. 
    L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 ne pourra pas défiler à la fête nuptiale. Quelque chose lui faisait défaut. La fastueuse voiture de collection avait besoin d’être révisée et le roi du Maroc n’a pas fait attention aux distances ni aux frais. Il a embarqué sa chère voiture de couleur acier dans un avion des Forces Aériennes Royaleset il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. 
    A son arrivé à l’aérodrome de Cranfield, où elle a été déposée par l’Hercule C-130, la voiture a été chargée sur un camion de dépannage jusqu’à l’atelier mécanique de la firme, dans le village de Newport Pagnell. Le journal londonien The Sun laissait hier une constance, sur quelques photos, du débarquement de l’Aston Martin, fabriquée il y a 10 ans et achetée à 102.000 euros. 
    les écologistes ont été scandalisés par le gaspillage royal. Le porte-parole de l’organisation « Les Amis de la Terre« , Tony Bosworth, a taché d’ »absurde » toute l’opération. « Les avions sont l’un des moyens de transport les plus polluants », affirma-t-il. « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de chez lui ».

    L’exemple de Carlos 
    Plus près, bien sûr, se trouve l’atelier officiel de la firme automobile ubiqué à Marbella. La ville malaguène est à environ 400 kilomètres de la capitale marocaine, par conséquent, il aurait été un peu plus raisonnable. Par une raison quelconque, le souverain a préféré ne pas envoyer son coûteux jouet en Espagne. Mohamed VI devrait apprendre des équilibres écologiques du prince Charles, un autre grand amant des voitures de luxe. Le futur roi britannique n’a pas renoncé à conduire l’Aston Martin décapotable que la Reine Isabelle II lui a offert lors de son 21e anniversaire. Cependant, pour réduire ses émissions de carbone, il a remplacé le moteur traditionnel d’essence par un autre qui fonctionne avec de l’alcool. 
    Mohamed VI, un des rois les plus riches du monde, possède, selon l’hebdomadaire casablancais Al Ayam, environ 600 véhicules de collection. Parmi elles, plusieurs ont été héritées de son père Hassan II, mais lui-même en a ajouté, au fur à mesure, pour améliorer son impressionnante collection. Rien que le parc automobile du Palais suppose plus de 6 millions d’euros par an pour sa maintenance, et les frais de déplacements dépassent les 30 millions d’euros. 
    S’il y a quelque chose dans laquelle le « roi des pauvres » n’est pas prêt à épargner, c’est dans les voitures, son dada multimillionnaire. Il suffit de faire un peu de mémoire et remonter le temps d’un an. Au Maroc on se rappelle, d’une forme anécdotique, cette date-là parce que c’était quand le monarque alaouite a réalisé pour la première fois une visite officielle en Italie et a dédié du temps à ses penchants, entre autres lorsqu’il a assisté à un circuit de Formule-1 et il a même essayé une voiture de course sur la piste. 
    Mais le souverain marocain n’a pas peur des factures astronomiques des futures réparations mécaniques. La revue Forbes le place dans la liste des huit monarques les plus riches du monde, avec une fortune de 883 millions d’euros, dans un pays où cinq millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. La richesse de celui qu’on a surnommé sur Internet le roi des phosphates aurait été quintuplée dans presque 10 ans. Exactement le temps depuis lequel il est sur le trône. 
    Avec vêtement de néoprène 
    Les images de Mohamed VI avec costume de néoprène sur sa moto nautique et aussi avec manteau et chapeau de chasse en train de viser avec une carabine continuent d’occuper les couvertures des journaux people qu’ils ont acquises dans les dernières années. De là, on l’appelle le Roi Cool par son penchant pour le sport de vitesse et par son apparente modernité. 
    Même si les vacances du Roi sont l’un des secrets les mieux gardés, la presse indépendante a révélé que Mohamed VI a l’habitude de fréquenter le coeur des Alpes françaises. Au moins une fois par an, il se rend dans la station de Courchevel qui, par la qualité de ses logements et de ses pistes, elle accueille toute la fine fleur et la crème fraîche mondiale que le monarque aime côtoyer.
    Et s’il trouve encore le temps, il se rend au district de Paris où se trouve son couturier favori, l’Italien Gianfranco Ferré. Le monarque non seulement est enveloppé des conceptions de Ferre. Dernièrement – comme révélé par l’hebdomadaire indépendant Tel Quel- on a fait faire des vêtements de veston en laine de lame, considéré l’un des tissus les plus cotés dans le monde. La dernière commande a surpassé les 43 millions d’euros. Il est vrai que George Clooney a aussi sollicité le même, mais l’étoile de Hollywood n’est pas un roi, et encore moins, il se fait appeler l’acteur des pauvres. 
  • Mohamed VI, le roi cool

    Au lieu de participer dans la 64e session de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour défendre les thèses de son pays sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI reste au palais royal pour préparer le marriage de son cousin Moulay Ismail avec une allemande convertie à l’Islam ou du moins c’est qu’on dit dans les cercles officiels alaouites. 
    L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 ne pourra pas défiler à la fête nuptiale. Quelque chose lui faisait défaut. La fastueuse voiture de collection avait besoin d’être révisée et le roi du Maroc n’a pas fait attention aux distances ni aux frais. Il a embarqué sa chère voiture de couleur acier dans un avion des Forces Aériennes Royaleset il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. 
    A son arrivé à l’aérodrome de Cranfield, où elle a été déposée par l’Hercule C-130, la voiture a été chargée sur un camion de dépannage jusqu’à l’atelier mécanique de la firme, dans le village de Newport Pagnell. Le journal londonien The Sun laissait hier une constance, sur quelques photos, du débarquement de l’Aston Martin, fabriquée il y a 10 ans et achetée à 102.000 euros. 
    les écologistes ont été scandalisés par le gaspillage royal. Le porte-parole de l’organisation « Les Amis de la Terre« , Tony Bosworth, a taché d’ »absurde » toute l’opération. « Les avions sont l’un des moyens de transport les plus polluants », affirma-t-il. « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de chez lui ».

    L’exemple de Carlos 
    Plus près, bien sûr, se trouve l’atelier officiel de la firme automobile ubiqué à Marbella. La ville malaguène est à environ 400 kilomètres de la capitale marocaine, par conséquent, il aurait été un peu plus raisonnable. Par une raison quelconque, le souverain a préféré ne pas envoyer son coûteux jouet en Espagne. Mohamed VI devrait apprendre des équilibres écologiques du prince Charles, un autre grand amant des voitures de luxe. Le futur roi britannique n’a pas renoncé à conduire l’Aston Martin décapotable que la Reine Isabelle II lui a offert lors de son 21e anniversaire. Cependant, pour réduire ses émissions de carbone, il a remplacé le moteur traditionnel d’essence par un autre qui fonctionne avec de l’alcool. 
    Mohamed VI, un des rois les plus riches du monde, possède, selon l’hebdomadaire casablancais Al Ayam, environ 600 véhicules de collection. Parmi elles, plusieurs ont été héritées de son père Hassan II, mais lui-même en a ajouté, au fur à mesure, pour améliorer son impressionnante collection. Rien que le parc automobile du Palais suppose plus de 6 millions d’euros par an pour sa maintenance, et les frais de déplacements dépassent les 30 millions d’euros. 
    S’il y a quelque chose dans laquelle le « roi des pauvres » n’est pas prêt à épargner, c’est dans les voitures, son dada multimillionnaire. Il suffit de faire un peu de mémoire et remonter le temps d’un an. Au Maroc on se rappelle, d’une forme anécdotique, cette date-là parce que c’était quand le monarque alaouite a réalisé pour la première fois une visite officielle en Italie et a dédié du temps à ses penchants, entre autres lorsqu’il a assisté à un circuit de Formule-1 et il a même essayé une voiture de course sur la piste. 
    Mais le souverain marocain n’a pas peur des factures astronomiques des futures réparations mécaniques. La revue Forbes le place dans la liste des huit monarques les plus riches du monde, avec une fortune de 883 millions d’euros, dans un pays où cinq millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour. La richesse de celui qu’on a surnommé sur Internet le roi des phosphates aurait été quintuplée dans presque 10 ans. Exactement le temps depuis lequel il est sur le trône. 
    Avec vêtement de néoprène 
    Les images de Mohamed VI avec costume de néoprène sur sa moto nautique et aussi avec manteau et chapeau de chasse en train de viser avec une carabine continuent d’occuper les couvertures des journaux people qu’ils ont acquises dans les dernières années. De là, on l’appelle le Roi Cool par son penchant pour le sport de vitesse et par son apparente modernité. 
    Même si les vacances du Roi sont l’un des secrets les mieux gardés, la presse indépendante a révélé que Mohamed VI a l’habitude de fréquenter le coeur des Alpes françaises. Au moins une fois par an, il se rend dans la station de Courchevel qui, par la qualité de ses logements et de ses pistes, elle accueille toute la fine fleur et la crème fraîche mondiale que le monarque aime côtoyer.
    Et s’il trouve encore le temps, il se rend au district de Paris où se trouve son couturier favori, l’Italien Gianfranco Ferré. Le monarque non seulement est enveloppé des conceptions de Ferre. Dernièrement – comme révélé par l’hebdomadaire indépendant Tel Quel- on a fait faire des vêtements de veston en laine de lame, considéré l’un des tissus les plus cotés dans le monde. La dernière commande a surpassé les 43 millions d’euros. Il est vrai que George Clooney a aussi sollicité le même, mais l’étoile de Hollywood n’est pas un roi, et encore moins, il se fait appeler l’acteur des pauvres. 
  • L’ennemi extérieur, un instrument du pouvoir marocain



    Une dépêche de Casafree signale que le ministre de la justice que la justice est un secteur qui joue un rôle important dans la stabilité du pays et l’exercice des libertés.
    La polémique soulevé par la maladie du roi Mohamed VI a été une véritable défaite pour la partie qui prône une certaine liberté de presse à ce sujet. D’après Yabiladi, « le camp des «réfractaires» à toute forme de traitement médiatique sur la base de témoignages ou écrits de personnes ressources non identifiées a pris le dessus sur son…concurrent. Ceci au nom de la stabilité du pays, le souci de préserver la construction démocratique et afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des «ennemis»…identifiés du Maroc. A savoir une certaine presse étrangère, plus particulièrement espagnole avec par exemple le journaliste espagnol Pedro Canales, mais aussi le front Polisario. »
    Si ce n’est pas la faute de l’Algérie, c’est la faute de l’Espagne ou du Polisario. Jusqu’à quand les marocains vont admettre ce genre d’arguments qui visent à leur garder soumis à la volonté de ceux qui ont toujours mis en cause la stabilité du pays : ses gouvernants? Ce sont eux qui menacent la stabilité du pays par leurs mesures de répression, par leur corruption et clientélisme qui ont maintenu le peuple marocain dans la pauvreté et la dictature des fassis.
    Ils utilisent l’argument de la stabilité du pays comme instrument de pouvoir tout en mettant en place une société policière pour permettre à une minorité de conserver ses privilèges sur le dos du peuple marocain et en détriment de ses libertés. Ils distillent la peur à travers les médias pour vous faire oublier les vrais problèmes. Les journalistes qui ont vendu leurs âmes au diable, tels que Rachid Nini et les éditorialistes de la presse des faux partis politiques, Libération, El Bayane, al-Alam, etc. participent d’une façon scandaleuse dans cette campagne sophistiquée de manipulation et de désinformation.
    La santé du roi n’aurait jamais été un sujet de discussion si le palais royal n’avait pas diffusé ce communiqué mensonger pour justifier l’absence du roi aux cérémonies du 40e anniversaire de la Révolution Libyenne. Là encore, on a jeté la faute au journal espagnol El IMPARCIAL et à la traduction de son article par un blog sahraoui.
    Ce genre de situation gênante aurait pu être évitée, s’il n’y avait pas cette fâcheuse habitude du régime de lier toute sa politique intérieur et extérieur au dossier du Sahara Occidental. Une affaire qui dure depuis de 34 ans et continue d’être le moyen le plus efficace pour simuler ce faux consensus dont le but réel est de ligoter la société marocaine et l’empêcher d’avancer en matière de libertés et de droits de l’homme.
    Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire encore, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.
    Le discours du pouvoir marocain glisse dans le délire et les marocains, déconcertés, regardent ce spectacle avec stupeur.