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  • Bouteflika prône la défense du droit légitime du peuple sahraoui

    La présence de plus de 120 dans la 64e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies est un indice de l’importance que revêt cette session du fait qu’elle est témoin de la première apparition du Président Barack Obama aux Nations Unies.
    Une apparition tant attendue pour entendre Obama déclarer ouvertement la rupture avec le passé obscur de l’ère Bush.  » Nous partageons un avenir commun », dit-il-il, pour enfin tendre la main à la communauté internationale pour résoudre les problèmes du monde parce que les Etats-Unis ne sont plus prêts à faire cavalier seul. 
    En abordant le problème du Sahara Occidental, le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné dans son intervention « l’importance » que l’Algérie accorde « au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les efforts que nous déployons pour aboutir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental. Les Nations unies pourront toujours compter sur le soutien total et sincère de l’Algérie à toute initiative entrant dans le processus de règlement de ce différend conformément aux responsabilités qu’elles assument dans la question du Sahara Occidental. »
    « Dans ce contexte, nous réitérons notre appui au Secrétaire Général et à son envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans leurs efforts visant à promouvoir  une solution politique permettant au peuple sahraoui d’exercer librement son droit inaliénable à l’autodétermination » ajoute-t-il. 
    Bouteflika met au même rang la cause du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien lorsqu’il déclare : »De même, nous apportons un soutien inconditionnel à la cause du peuple palestinien dont les développements menacent gravement la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. »  
    Le roi Mohamed VI, incapable de sortir de sa tanière pour défendre les positions de son pays, passe son temps à préparer le mariage de son cousin Moulay Ismail avec sa nouvelle conquête venue des pays de l’Allemagne, comme dans les contes de fées.
    Dans le but de contrecarrer l’intervention du président algérien aux Nations Unies, le gouvernement marocain n’a trouvé d’autre moyen que de crier au loup, comme il est devenu habituel depuis quelques années. 
    Ainsi, une dépêche de la MAP sortie le jour même de la séance plénière onusienne, annonce le « démantèlement d’un réseau terroriste spécialisé dans le recrutement de volontaires à des opérations kamikazes en Irak, et de candidats pour la guérilla menée par l’organisation « Al Qaida » en Somalie et en Afghanistan ». 
    Comme il est de coutume, le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande sur le danger terroriste pour rappeler que le Maroc est légendaire en banditisme politique. 
    A l’échec diplomatique du Maroc s’ajoute l’échec de la politique interne du gouvernement qui a donné lieu a une creusée de plus en plus grande entre gouverneurs et gouvernés. L’une des raisons principales de cet échec est la persistance des autorités marocaines dans leur désir d’imposer le fait accompli dans l’affaire du Sahara Occidental.
  • Nouvel échec diplomatique marocain

    Une nouvelle crise diplomatique s’est installée entre le Maroc et la Guinée-Bissau à cause de la participation du président sahraoui Mohamed Abdelaziz à la cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen. 
    Des sources bien informées, le roi Mohamed VI avait promis de se faire représenter à la cérémonie par une forte délégation, mais, informé de la présence de Mohamed Abdelaziz à Bissau, la délégation marocaine a fait demi-tour direction Rabat. 
    Le gouvernement marocain a demandé des explications au gouvernement bissau-guinéen. S’il y a eu de suite, elle a été bien gardée de la part de Rabat. Tout ce que nous savons c’est que, d’après l’agence sahraouie de presse, SPS, dans une dépêche publiée aujourd’hui, le Premier ministre de la Guinée Bissau, président du Conseil des ministres et du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cap vert (PAIGC), Carlos Gomes Junior,
    dans une lettre adressée au président de la République Sahraouie, Mohamed Abdelaziz, après sa participation à la tête d’une délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau, le chef du Gouvernement bisauguinéen a renouvelé « l’engagement à ne ménager aucun effort pour accompagner le peuple frère sahraoui dans son combat, surtout sur le plan politique et diplomatique, notamment au niveau des Nations unies ».
    Il a en fin réitéré « sa totale disponibilité pour le renforcement de la coopération entre la RASD et la Guinée Bissau », exprimant sa satisfaction pour la présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz à la tête d’une importante délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau.
    « Cette présence a beaucoup honoré les militants du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) », a conclu la lettre dont une copie est parvenue à SPS. 
    Cela explique peut-être le silence gardé par Rabat sur cette affaire en plus du ridicule des allées et retours des délégations marocaines afin d’esquiver la présence des membres du Polisario au moment où l’on s’asseoit avec eux pour négocier sur le futur du Sahara Occidental. 
    Apparemment, la nouvelle devise des responsables marocains est « d’accord pour nous retrouver pour les négociations, mais pas pour faire la fête chez les pays amis ».
  • 12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, intervention du MIJENU

    INTERNATIONAL YOUTH AND STUDENT MOVEMENT FOR THE UNITED NATIONS

    12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme (14 septembre-02 octobre 2009)

    22 septembre 2009

    Point 4 de l’ordre du jour: Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil

    Orateur : M’Hamed Mohamed Cheikh

    Monsieur le Président,

    Le Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies, considère que le déni massif des droits de l’homme et des libertés démocratiques élémentaires, résultant de l’occupation et des conflits aux conséquences souvent tragiques pour les peuples, requièrent une attention particulière et un engagement résolu du Conseil des droits de l’homme.
    Et parmi les situations qui méritent toute l’attention du Conseil figure celle du Sahara Occidental, pays illégalement occupé par le Maroc, ou la situation des droits de l’homme, loin de s’être améliorée, s’est au contraire aggravée ces derniers temps.
    Les exemples de ces graves et récurrentes violations des droits de l’homme sont légion et des dizaines de sahraouis viennent d’en faire les frais au seul motif d’avoir participé, les 15 et 16 septembre courant à El Aaiun, Smara et Boujdour, à des manifestations pacifiques qui réclament le droit à l’autodétermination et le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La violence de l’intervention des forces de répression marocaines s’est soldée par des dizaines de blessés, plusieurs arrestations, et des expéditions punitives saccageant domiciles et biens particuliers.
    En raison de ses positions en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental, le défenseur sahraoui des droits humains Naama Asfari vient d’être condamné à 4 mois de prison ferme au terme de procès douteux et entachés d’irrégularité. Les 11 défenseurs sahraouis des droits humains, qui étaient venus assister à son procès ont été arrêtés, sauvagement torturés et abandonnés hors de la ville de Tan Tan.
    Parmi les violations des droits de l’homme constatées dans les territoires du Sahara Occidental, et qui demeurent marquées du sceau de l’impunité, il y a le recours systématique à la torture et l’intimidation des victimes, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, le harcèlement des victimes ou leur entourage… Beaucoup de défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont payé le prix fort pour leurs engagements et leurs convictions politiques, tels Yahya Mohamed El Hafed qui a été condamné, le 9 octobre 2008, à une peine d’emprisonnement de 15 ans pour avoir participé à des manifestations réclamant l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui, ainsi que le journaliste sahraoui Moustapha Abdel Dayem et tant d’autres qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

    Monsieur le Président,
    La Communauté internationale est restée longtemps apathique face aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Aujourd’hui, elle ne peut se suffire de rester spectatrice et immobile par rapport à la situation de ce dernier territoire qui reste à décoloniser en Afrique, et dont le statut définitif ne peut résulter que d’un référendum d’autodétermination.
    Dans l’attente du dit référendum les Nations Unies ont l’impérieuse obligation de protection des civils sahraouis par le biais de la MINURSO.
    Je vous remercie.

  • Nouvel échec diplomatique marocain

    Une nouvelle crise diplomatique s’est installée entre le Maroc et la Guinée-Bissau à cause de la participation du président sahraoui Mohamed Abdelaziz à la cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen. 
    Des sources bien informées, le roi Mohamed VI avait promis de se faire représenter à la cérémonie par une forte délégation, mais, informé de la présence de Mohamed Abdelaziz à Bissau, la délégation marocaine a fait demi-tour direction Rabat. 
    Le gouvernement marocain a demandé des explications au gouvernement bissau-guinéen. S’il y a eu de suite, elle a été bien gardée de la part de Rabat. Tout ce que nous savons c’est que, d’après l’agence sahraouie de presse, SPS, dans une dépêche publiée aujourd’hui, le Premier ministre de la Guinée Bissau, président du Conseil des ministres et du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cap vert (PAIGC), Carlos Gomes Junior,
    dans une lettre adressée au président de la République Sahraouie, Mohamed Abdelaziz, après sa participation à la tête d’une délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau, le chef du Gouvernement bisauguinéen a renouvelé « l’engagement à ne ménager aucun effort pour accompagner le peuple frère sahraoui dans son combat, surtout sur le plan politique et diplomatique, notamment au niveau des Nations unies ».
    Il a en fin réitéré « sa totale disponibilité pour le renforcement de la coopération entre la RASD et la Guinée Bissau », exprimant sa satisfaction pour la présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz à la tête d’une importante délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau.
    « Cette présence a beaucoup honoré les militants du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) », a conclu la lettre dont une copie est parvenue à SPS. 
    Cela explique peut-être le silence gardé par Rabat sur cette affaire en plus du ridicule des allées et retours des délégations marocaines afin d’esquiver la présence des membres du Polisario au moment où l’on s’asseoit avec eux pour négocier sur le futur du Sahara Occidental. 
    Apparemment, la nouvelle devise des responsables marocains est « d’accord pour nous retrouver pour les négociations, mais pas pour faire la fête chez les pays amis ».
  • 12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, intervention du MIJENU

    INTERNATIONAL YOUTH AND STUDENT MOVEMENT FOR THE UNITED NATIONS

    12ème Session du Conseil des Droits de l’Homme (14 septembre-02 octobre 2009)

    22 septembre 2009

    Point 4 de l’ordre du jour: Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil

    Orateur : M’Hamed Mohamed Cheikh

    Monsieur le Président,

    Le Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies, considère que le déni massif des droits de l’homme et des libertés démocratiques élémentaires, résultant de l’occupation et des conflits aux conséquences souvent tragiques pour les peuples, requièrent une attention particulière et un engagement résolu du Conseil des droits de l’homme.
    Et parmi les situations qui méritent toute l’attention du Conseil figure celle du Sahara Occidental, pays illégalement occupé par le Maroc, ou la situation des droits de l’homme, loin de s’être améliorée, s’est au contraire aggravée ces derniers temps.
    Les exemples de ces graves et récurrentes violations des droits de l’homme sont légion et des dizaines de sahraouis viennent d’en faire les frais au seul motif d’avoir participé, les 15 et 16 septembre courant à El Aaiun, Smara et Boujdour, à des manifestations pacifiques qui réclament le droit à l’autodétermination et le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La violence de l’intervention des forces de répression marocaines s’est soldée par des dizaines de blessés, plusieurs arrestations, et des expéditions punitives saccageant domiciles et biens particuliers.
    En raison de ses positions en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental, le défenseur sahraoui des droits humains Naama Asfari vient d’être condamné à 4 mois de prison ferme au terme de procès douteux et entachés d’irrégularité. Les 11 défenseurs sahraouis des droits humains, qui étaient venus assister à son procès ont été arrêtés, sauvagement torturés et abandonnés hors de la ville de Tan Tan.
    Parmi les violations des droits de l’homme constatées dans les territoires du Sahara Occidental, et qui demeurent marquées du sceau de l’impunité, il y a le recours systématique à la torture et l’intimidation des victimes, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, le harcèlement des victimes ou leur entourage… Beaucoup de défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont payé le prix fort pour leurs engagements et leurs convictions politiques, tels Yahya Mohamed El Hafed qui a été condamné, le 9 octobre 2008, à une peine d’emprisonnement de 15 ans pour avoir participé à des manifestations réclamant l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui, ainsi que le journaliste sahraoui Moustapha Abdel Dayem et tant d’autres qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

    Monsieur le Président,
    La Communauté internationale est restée longtemps apathique face aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Aujourd’hui, elle ne peut se suffire de rester spectatrice et immobile par rapport à la situation de ce dernier territoire qui reste à décoloniser en Afrique, et dont le statut définitif ne peut résulter que d’un référendum d’autodétermination.
    Dans l’attente du dit référendum les Nations Unies ont l’impérieuse obligation de protection des civils sahraouis par le biais de la MINURSO.
    Je vous remercie.

  • Le Sahara, une cause istiqlalienne récupérée par Hassan II

    Allal El Fassi est l’initiateur de l’idée du Grand Maroc allant de Tanger à Saint-Louis au Sénégal et d’Oujda au Mali, en incluant la région de Tindouf en Algérie. Il avait désapprouvé le traité d’Indépendance du Maroc et il disposait d’un moyen de pression non négligeable : l’Armée de Libération Nationale (ALN), composée principalement de tribus sahraouies afin de lutter contre l’occupation espagnole à l’enclave de Sidi Ifni et au Sahara Occidental. La guerre d’Ifni débute en octobre 1957 décidée à bouter les soldats étrangers hors du pays et de tout le Maghreb, conformément à une déclaration istiqlalienne de 1954 qui préconisait la lutte contre l’occupant jusqu’à son éviction de la région.

    L’ALN, sous la directions de Mohamed Bensaid Ait Idder, l’un des ancêtres du Parti Socialiste Unifié (PSU) menait des opérations de guérilla contre les forces espagnoles et françaises au Sahara et en Mauritanie.

    Cette continuation de la lutte armée pour libérer la région met en difficulté l’Espagne. Le Maroc retire alors son appui et participe à l’opération combinée des armées françaises et espagnoles, pour rétablir l’ordre au Sahara: c’est l’opération “Ecouvillon” de février 1958.

    Comme le rappelle le site du Collège interarmée de défense français, dès son indépendance en mai 1956, le Parti Istiqlal a fait valoir des revendications territoriales sur le Sahara Espagnol en instrumentalisant des combattants sahraouis finalement abandonnés à leur combat indépendantiste et «férocement réprimés, en quinze jours, par l’opération franco-espagnole Ecouvillon», organisée entre le 10 février 1958 et le 5 mai 1959.

    La Monarchie marocaine est récompensée pour sa participation dans l’anéantissement de l’ALN : La zone de Tarfaya est “rétrocédée” au Maroc.

    Au lendemain de l’Indépendance, le Maroc comptait encore sur son territoire de nombreuses zones de résistance. Celles-ci pouvaient à terme déstabiliser la monarchie. Pour cette raison, le régime n’hésita pas à recourir à l’aide des ennemis d’hier, les puissances coloniales françaises et espagnoles. L’objectif était de mettre fin à la résistance de l’Armée de Libération du Sud.Quelques jours seulement au début de l’année 1958 ont suffi à la force armée alliée (F.A.R., Espagne et France) pour « pacifier » la région où se trouvaient les membres de l’A.L.N. L’opération aurait été d’une atrocité sans nom, à l’image de la pacification coloniale des débuts du Protectorat. L’implication du Prince Moulay Hassan dans l’opération Ecouvillon ne ferait pas de doute selon certains spécialistes. Car immédiatement après la fin des combats, le Prince héritier s’est vu rétrocéder par l’Espagne la région de Tarfaya. Une alliance et une méthode coloniales auraient donc permis au régime de conforter durablement son ascendant sur des poches de résistance difficiles à contrôler. La Résistance a d’ailleurs progressivement été anéantie entre 1956 et 1960 au profit d’une nouvelle logique d’intérêts. Désormais, la monarchie marocaine allait s’appuyer sur des réseaux de clans féodaux, nettement plus en accord avec ses aspirations. L’ancien mouvement national sera la première victime des premières années de l’indépendance du Maroc. C’était la première trahison de la monarchie qui a enterré le rêve du Grand Maroc d’Allal El Fassi.

    Le Sahara occidental représente un intérêt de taille pour le Maroc. Il suscite ses convoitises dans cette région où déjà les occidentaux exploitent des gisements de phosphates. Le Maroc lui est dépourvu de pétrole mais c’est le premier exportateur de phosphates.

    Après les conflits internes avec les partis politiques et les deux tentatives de coup d’état de 1971 et 1972, l’Occident critique volontiers au Maroc le pouvoir absolu du souverain et déplorent le caractère autoritaire d’Hassan II et la gravité des massacres perpétrées contre sa population. Hassan II va chercher le moyen de redorer son blason même si les problèmes politiques et économiques n’ont pas été réglés pour autant .
    Mais, il manque un signe fort, le symbole d’une réconciliation nationale. La « récupération » des terres du Sahara encore sous domination espagnole sera l’enjeu prioritaire de la politique intérieure et donc aussi extérieure du Maroc. L’unité se fera au Sahara. Une unité autour d’un guide. Mais, le Sahara permet aussi au Maroc de se positionner à l’extérieur grâce à son importance économique et géostratégique. Elle fera du Maroc une puissance régionale incontournable.
    II faut en effet bien insister sur ce point. La Marche Verte restaure le prestige populaire d’Hassan II jusqu’alors menacé par son peuple et principalement son armée dorénavant occupée avec la Guerre du Sahara en l’éloignant des champs politiques qu’elle avait convoité. Mais surtout, elle crée une union « sacrée » au Maroc.

    Conclusion : Le Sahara n’a jamais été une revendication de la monarchie marocaine, mais du parti Istiqlal qui prônait la thèse du Grand Maroc pour chasser le colonialisme de la région et réaliser son rêve panarabiste qu’il partageait avec Nasser.
    Aujourd’hui, c’est le peuple sahraoui qui paie les frais des enjeux politiques au Maroc et les conséquences desvconflits internes avec la monarchie marocaine.

  • Le Sahara, une cause istiqlalienne récupérée par Hassan II

    Allal El Fassi est l’initiateur de l’idée du Grand Maroc allant de Tanger à Saint-Louis au Sénégal et d’Oujda au Mali, en incluant la région de Tindouf en Algérie. Il avait désapprouvé le traité d’Indépendance du Maroc et il disposait d’un moyen de pression non négligeable : l’Armée de Libération Nationale (ALN), composée principalement de tribus sahraouies afin de lutter contre l’occupation espagnole à l’enclave de Sidi Ifni et au Sahara Occidental. La guerre d’Ifni débute en octobre 1957 décidée à bouter les soldats étrangers hors du pays et de tout le Maghreb, conformément à une déclaration istiqlalienne de 1954 qui préconisait la lutte contre l’occupant jusqu’à son éviction de la région.

    L’ALN, sous la directions de Mohamed Bensaid Ait Idder, l’un des ancêtres du Parti Socialiste Unifié (PSU) menait des opérations de guérilla contre les forces espagnoles et françaises au Sahara et en Mauritanie.

    Cette continuation de la lutte armée pour libérer la région met en difficulté l’Espagne. Le Maroc retire alors son appui et participe à l’opération combinée des armées françaises et espagnoles, pour rétablir l’ordre au Sahara: c’est l’opération “Ecouvillon” de février 1958.

    Comme le rappelle le site du Collège interarmée de défense français, dès son indépendance en mai 1956, le Parti Istiqlal a fait valoir des revendications territoriales sur le Sahara Espagnol en instrumentalisant des combattants sahraouis finalement abandonnés à leur combat indépendantiste et «férocement réprimés, en quinze jours, par l’opération franco-espagnole Ecouvillon», organisée entre le 10 février 1958 et le 5 mai 1959.

    La Monarchie marocaine est récompensée pour sa participation dans l’anéantissement de l’ALN : La zone de Tarfaya est “rétrocédée” au Maroc.

    Au lendemain de l’Indépendance, le Maroc comptait encore sur son territoire de nombreuses zones de résistance. Celles-ci pouvaient à terme déstabiliser la monarchie. Pour cette raison, le régime n’hésita pas à recourir à l’aide des ennemis d’hier, les puissances coloniales françaises et espagnoles. L’objectif était de mettre fin à la résistance de l’Armée de Libération du Sud.Quelques jours seulement au début de l’année 1958 ont suffi à la force armée alliée (F.A.R., Espagne et France) pour « pacifier » la région où se trouvaient les membres de l’A.L.N. L’opération aurait été d’une atrocité sans nom, à l’image de la pacification coloniale des débuts du Protectorat. L’implication du Prince Moulay Hassan dans l’opération Ecouvillon ne ferait pas de doute selon certains spécialistes. Car immédiatement après la fin des combats, le Prince héritier s’est vu rétrocéder par l’Espagne la région de Tarfaya. Une alliance et une méthode coloniales auraient donc permis au régime de conforter durablement son ascendant sur des poches de résistance difficiles à contrôler. La Résistance a d’ailleurs progressivement été anéantie entre 1956 et 1960 au profit d’une nouvelle logique d’intérêts. Désormais, la monarchie marocaine allait s’appuyer sur des réseaux de clans féodaux, nettement plus en accord avec ses aspirations. L’ancien mouvement national sera la première victime des premières années de l’indépendance du Maroc. C’était la première trahison de la monarchie qui a enterré le rêve du Grand Maroc d’Allal El Fassi.

    Le Sahara occidental représente un intérêt de taille pour le Maroc. Il suscite ses convoitises dans cette région où déjà les occidentaux exploitent des gisements de phosphates. Le Maroc lui est dépourvu de pétrole mais c’est le premier exportateur de phosphates.

    Après les conflits internes avec les partis politiques et les deux tentatives de coup d’état de 1971 et 1972, l’Occident critique volontiers au Maroc le pouvoir absolu du souverain et déplorent le caractère autoritaire d’Hassan II et la gravité des massacres perpétrées contre sa population. Hassan II va chercher le moyen de redorer son blason même si les problèmes politiques et économiques n’ont pas été réglés pour autant .
    Mais, il manque un signe fort, le symbole d’une réconciliation nationale. La « récupération » des terres du Sahara encore sous domination espagnole sera l’enjeu prioritaire de la politique intérieure et donc aussi extérieure du Maroc. L’unité se fera au Sahara. Une unité autour d’un guide. Mais, le Sahara permet aussi au Maroc de se positionner à l’extérieur grâce à son importance économique et géostratégique. Elle fera du Maroc une puissance régionale incontournable.
    II faut en effet bien insister sur ce point. La Marche Verte restaure le prestige populaire d’Hassan II jusqu’alors menacé par son peuple et principalement son armée dorénavant occupée avec la Guerre du Sahara en l’éloignant des champs politiques qu’elle avait convoité. Mais surtout, elle crée une union « sacrée » au Maroc.

    Conclusion : Le Sahara n’a jamais été une revendication de la monarchie marocaine, mais du parti Istiqlal qui prônait la thèse du Grand Maroc pour chasser le colonialisme de la région et réaliser son rêve panarabiste qu’il partageait avec Nasser.
    Aujourd’hui, c’est le peuple sahraoui qui paie les frais des enjeux politiques au Maroc et les conséquences desvconflits internes avec la monarchie marocaine.

  • Réfugiés ou séquestrés?

    Un article apparu, le 21 septembre 2009, sur le journal royal Le Matin sous le titre de « L’autonomie, seule solution pour mettre fin au drame humanitaire des séquestrés de Tindouf » rappelle combien de fois les médias marocains utilisent cette expression. Cet article et ses semblables suscitent une question très importante : Y a-t-il des citoyens marocains qui, après les 34 ans du conflit du Sahara Occidental, croient encore que les réfugiés sahraouis en Algérie sont des séquestrés?
    D’après les commentaires qui se trouvent sur les forums marocains de la haine, la réponse est oui.
    Il est évident que la puissance avec laquelle les moyens de propagande du ministère de l’intérieur marocain bombarde ces citoyens ne peut que laisser des traces sur la jeunesse des RME, en particulier.
    Les camps des réfugiés sahraouis accueillent, presque tous les jours, des délégations des ONG internationales, des journalistes et il y a même des bénévoles qui y restent pendant des mois pour offrir leurs services de solidarité aux réfugiés.
    Le président du HCR est la dernière personnalité internationale qui y a séjourné. Il y est arrivé pour exprimer sa solidarité et son apport d’une aide de 12 millions de dollars. Il a bien dit « réfugiés sahraouis ». Pourtant, rien ne l’empêche de dire le contraire (séquestrés)
    Il a déclaré aussi que plus de 8000 personnes ont bénéficié du programme des visites familailes entre les camps de réfugiés et les villes sous contrôle marocain. Disons que la moitié vient de chaque côté, c’est-à-dire, 4000 réfugiés se sont rendus à Laayoune et à Smara pour visiter leurs parents et sont retournés aux campements de Tindouf. Pourtant, ils auraient pu y rester s’ils le voulaient. Les Nations Unies n’empêcheront jamais un réfugié de rester à Laayoune ou à Smara s’il le demande.
    Voilà une preuve que ces réfugiés sont là par leur volonté, parce qu’ils ne veulent pas d’un Sahara Occidental sous contrôle marocain, parce que l’invasion marocaine déguisée sous le nom de « Marche Verte » est la cause de leur exile, parce qu’ils attendent toujours de voir se réaliser leur rêve de pouvoir, un jour, choisir leur destin à travers un référendum libre et régulier, et pas d’une façon concoctée à la marocaine, comme cela arrive lors des fausses élections organisées par les autorités de la répression, la fraude, et la malversation.
    Une partie de ces réfugiés se trouvent actuellement en Europe. Plus de 5000 personnes en Espagne. Ils se rendent chaque année aux campements pour visiter leurs familles et reviennent en Europe en toute liberté.
    Des délégations des étudiants, des syndicats, des femmes participent chaque années dans les divers forums, réunions, congrès et rencontres internationales pour apporter la voix du peuple sahraoui et faire entendre ses revendications et ses aspirations.
    L’administration marocaine n’épargne aucun effort pour cacher ces vérités au peuple marocain jusqu’au point de punir tout marocain qui ose parler de la vérité, comme le journaliste Ali Lemrabet interdit d’exercer son métier au Maroc pendant 10 ans. Pour la simple raison  qu’il a dit que ces sahraouis ne sont pas des séquestrés. Est-ce pour pour préserver les « principes sacrés » du peuple marocain? Absolument pas, c’est tout simplement pour continuer à cacher la vérité au peuple marocain, pour que celui-ci continue à courir derrière les bourdes du régime, à courir derrière l’erreur la plus grande jamais commise par la monarchie alaouite. Celle de s’en prendre à un peuple frère qui tient à son pays, à son territoire et à ses richesses naturelles.
    Ceux qui croient encore que les réfugiés sahraouis sonrt des séquestrés croiront aussi «  la persistance de l’esclavagisme dans les campements sahraouis » croiront aussi à ce mensonge het à celui-ci  et continueront à tous à les mensonges racontés par les services du palais depuis 34 ans.
  • Réfugiés ou séquestrés?

    Un article apparu, le 21 septembre 2009, sur le journal royal Le Matin sous le titre de « L’autonomie, seule solution pour mettre fin au drame humanitaire des séquestrés de Tindouf » rappelle combien de fois les médias marocains utilisent cette expression. Cet article et ses semblables suscitent une question très importante : Y a-t-il des citoyens marocains qui, après les 34 ans du conflit du Sahara Occidental, croient encore que les réfugiés sahraouis en Algérie sont des séquestrés?
    D’après les commentaires qui se trouvent sur les forums marocains de la haine, la réponse est oui.
    Il est évident que la puissance avec laquelle les moyens de propagande du ministère de l’intérieur marocain bombarde ces citoyens ne peut que laisser des traces sur la jeunesse des RME, en particulier.
    Les camps des réfugiés sahraouis accueillent, presque tous les jours, des délégations des ONG internationales, des journalistes et il y a même des bénévoles qui y restent pendant des mois pour offrir leurs services de solidarité aux réfugiés.
    Le président du HCR est la dernière personnalité internationale qui y a séjourné. Il y est arrivé pour exprimer sa solidarité et son apport d’une aide de 12 millions de dollars. Il a bien dit « réfugiés sahraouis ». Pourtant, rien ne l’empêche de dire le contraire (séquestrés)
    Il a déclaré aussi que plus de 8000 personnes ont bénéficié du programme des visites familailes entre les camps de réfugiés et les villes sous contrôle marocain. Disons que la moitié vient de chaque côté, c’est-à-dire, 4000 réfugiés se sont rendus à Laayoune et à Smara pour visiter leurs parents et sont retournés aux campements de Tindouf. Pourtant, ils auraient pu y rester s’ils le voulaient. Les Nations Unies n’empêcheront jamais un réfugié de rester à Laayoune ou à Smara s’il le demande.
    Voilà une preuve que ces réfugiés sont là par leur volonté, parce qu’ils ne veulent pas d’un Sahara Occidental sous contrôle marocain, parce que l’invasion marocaine déguisée sous le nom de « Marche Verte » est la cause de leur exile, parce qu’ils attendent toujours de voir se réaliser leur rêve de pouvoir, un jour, choisir leur destin à travers un référendum libre et régulier, et pas d’une façon concoctée à la marocaine, comme cela arrive lors des fausses élections organisées par les autorités de la répression, la fraude, et la malversation.
    Une partie de ces réfugiés se trouvent actuellement en Europe. Plus de 5000 personnes en Espagne. Ils se rendent chaque année aux campements pour visiter leurs familles et reviennent en Europe en toute liberté.
    Des délégations des étudiants, des syndicats, des femmes participent chaque années dans les divers forums, réunions, congrès et rencontres internationales pour apporter la voix du peuple sahraoui et faire entendre ses revendications et ses aspirations.
    L’administration marocaine n’épargne aucun effort pour cacher ces vérités au peuple marocain jusqu’au point de punir tout marocain qui ose parler de la vérité, comme le journaliste Ali Lemrabet interdit d’exercer son métier au Maroc pendant 10 ans. Pour la simple raison  qu’il a dit que ces sahraouis ne sont pas des séquestrés. Est-ce pour pour préserver les « principes sacrés » du peuple marocain? Absolument pas, c’est tout simplement pour continuer à cacher la vérité au peuple marocain, pour que celui-ci continue à courir derrière les bourdes du régime, à courir derrière l’erreur la plus grande jamais commise par la monarchie alaouite. Celle de s’en prendre à un peuple frère qui tient à son pays, à son territoire et à ses richesses naturelles.
    Ceux qui croient encore que les réfugiés sahraouis sonrt des séquestrés croiront aussi «  la persistance de l’esclavagisme dans les campements sahraouis » croiront aussi à ce mensonge het à celui-ci  et continueront à tous à les mensonges racontés par les services du palais depuis 34 ans.
  • La honte de la société marocaine

    La diplomatie algérienne tient un discours constant et sans faute prouvant qu’elle ne nourrit aucune animosité envers les voisins marocains. Les autorités algériennes ont toujours répété que « l’Algérie n’est ni le tuteur, ni le porte-parole des Sahraouis, que les parties en conflit sont le Front Polisario et le Royaume du Maroc. L’Algérie s’en tient au plan de règlement, à la légalité internationale et à l’accord de paix qui a été adopté par les Nations unies ». Le discours du gouvernement algérien est catégoriquement clair : l’Algérie ne se sent plus concernée par le problème sahraoui, qui est un problème de l’ONU. 
    Depuis des années, la diplomatie et la presse marocaine font une fixation sur le pays frère et voisin qu’est l’Algérie dans le but de détourner l’attention du peuple marocain de la situation de son frère, le peuple sahraoui. 
    A la fixation stérile de la diplomatie marocaine, s’ajoute une hystérie collective de la presse qui ne surprend plus, alors qu’elle ferait mieux de se regarder le nombril et de traiter le problème avec un minimum d’objectivité et d’intelligence. Les accusations de « politique d’hégémonie et d’expansion territoriale des gouvernants algériens, la recherche d’un accès à l’Atlantique, etc. » font partie d’un discours qui ne vise qu’à monter le peuple marocain contre l’Algérie dans le cadre de la vieille politique conspirationniste de l’ennemi extérieur à chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental ou à une contestation populaire.
    Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.
    Tel que décrit par Larbi sur son site : »La caricature ne saurait atteindre son paroxysme d’hypocrisie sans les éditorialistes, les observateurs et la presse, qui montent au créneau pour faire face « aux monstres », à l’horrible ennemi de l’intérieur. Tel cet éditorial du journal du premier-ministre qui dénaturalise les manifestants avec des propos théologiques dignes des talibans. Tel ce directeur de quotidien, converti depuis peu à la prostitution éditorialiste, qui croit fermement déceler un complot des services secrets espagnoles qui recrutent à tour de bras du confrère journaliste au manifestant anti-jeûne. » 
    Il est temps d’arrêter l’hystérie des dirigeants marocains, cet état d’esprit qu’ils ont transmis délibérément au peuple marocain pour le transformer en hystérie collective contre le peuple sahraoui. Une hystérie contre le peuple sahraoui déguisé en hystérie contre l’Algérie. Pour cela, le gouvernement marocain n’a que les calomnies, les mensonges et la désinformation pour éviter tout débat de fond. Il a semé un brouillard tellement épais qu’il aveugle le peuple marocain jusqu’au point de vouloir le génocide pour le peuple sahraoui frère. Les manipulations de Rabat ont fait de la population marocaine des esclaves pliés à sa volonté et de chair à canon pour ses folles aventures de conquête. 
    Pourquoi, après Ilal Amam, Annahj Addimouqrati est le seul parti qui a pris une position honorable dans la question du Sahara occidental? Pourquoi il est le seul à avoir dit que « c’est aux sahraouis de décider démocratiquement de leur avenir? » Pourquoi il est le seul à voir la réalité qui est que, 34 ans après « la marche verte », l’Etat marocain se démêne toujours (sans lueur d’espoir) dans le bourbier où il s’était jeté aveuglement. Aujourd’hui, seuls les marchands des armes, les généraux et autres sécuritaires en tirent profit. L’Etat marocain , avec l’appui de la France, son fidèle protecteur, préconise toujours la politique de l’autruche. Le peuple marocian paie la lourde facture. Le coût socio-économique de ce conflit a contribué énormément à la paupérisation flagrante de la population marocaine, alors que son roi et sa clientèle s’enrichissent de plus en plus.
    Même l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) refuse de condamner les atrocités commises contre la population sahraouie, une population sans défense qui doit faire face à un appareil de répression des plus puissants en Afrique. Une force de répression qui constitue l’ennemi commun des deux peuples marocain et sahraoui. Sur son site, nous pouvons voir comment cette association condamne la répression subie par les jeunes de l’association MALI, sur le décès d’Aicha Mokhtari suite à l’échec de sa tentative d’obtenir un visa pour se soigner en France, comment elle exprime sa solidarité avec les 850 travailleurs de SMESI suspendus du travail pour lesquels elle a organisé une caravane de solidarité vers Khouribga. Par contre, pas un mot sur le supplice que la population sahraouie vient de subir entre le 15 et le 19 septembre à Laayoune, à Smara et à Boujdour à cause d’une manifestation pacifique pour revendiquer le droit de s’exprimer dans un référendum d’autodétermination. 
    L’histoire retiendra la honte de la société marocaine qui a choisi de suivre ses tortionnaires au lieu d’écouter les appels de détresse d’un peuple frère dont le seul crime est de défendre ses droits légitimes à l’indépendance et à l’épanouissement. Un peuple qui, à l’instar des voisins algériens, mauritaniens et maliens, refuse de se prosterner à des ambitions expansionnistes dénudées de toute justification et de toute raison.