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La honte de la société marocaine
La diplomatie algérienne tient un discours constant et sans faute prouvant qu’elle ne nourrit aucune animosité envers les voisins marocains. Les autorités algériennes ont toujours répété que « l’Algérie n’est ni le tuteur, ni le porte-parole des Sahraouis, que les parties en conflit sont le Front Polisario et le Royaume du Maroc. L’Algérie s’en tient au plan de règlement, à la légalité internationale et à l’accord de paix qui a été adopté par les Nations unies ». Le discours du gouvernement algérien est catégoriquement clair : l’Algérie ne se sent plus concernée par le problème sahraoui, qui est un problème de l’ONU.Depuis des années, la diplomatie et la presse marocaine font une fixation sur le pays frère et voisin qu’est l’Algérie dans le but de détourner l’attention du peuple marocain de la situation de son frère, le peuple sahraoui.A la fixation stérile de la diplomatie marocaine, s’ajoute une hystérie collective de la presse qui ne surprend plus, alors qu’elle ferait mieux de se regarder le nombril et de traiter le problème avec un minimum d’objectivité et d’intelligence. Les accusations de « politique d’hégémonie et d’expansion territoriale des gouvernants algériens, la recherche d’un accès à l’Atlantique, etc. » font partie d’un discours qui ne vise qu’à monter le peuple marocain contre l’Algérie dans le cadre de la vieille politique conspirationniste de l’ennemi extérieur à chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental ou à une contestation populaire.Pas plus loin qu’il y a deux semaines, le conseiller royal Mohamed Moâtassim a réuni les leaders de plusieurs partis politiques pour les inciter à condamner la tentative de rupture du jeûne en public, initiée par le mouvement MALI. Selon Moâtassim, un “complot étranger” vise à déstabiliser le royaume à travers ce genre d’actions. Pire, Moâtassim a mis dans le même sac les émeutes sociales de Sidi Ifni et Sefrou.Tel que décrit par Larbi sur son site : »La caricature ne saurait atteindre son paroxysme d’hypocrisie sans les éditorialistes, les observateurs et la presse, qui montent au créneau pour faire face « aux monstres », à l’horrible ennemi de l’intérieur. Tel cet éditorial du journal du premier-ministre qui dénaturalise les manifestants avec des propos théologiques dignes des talibans. Tel ce directeur de quotidien, converti depuis peu à la prostitution éditorialiste, qui croit fermement déceler un complot des services secrets espagnoles qui recrutent à tour de bras du confrère journaliste au manifestant anti-jeûne. »Il est temps d’arrêter l’hystérie des dirigeants marocains, cet état d’esprit qu’ils ont transmis délibérément au peuple marocain pour le transformer en hystérie collective contre le peuple sahraoui. Une hystérie contre le peuple sahraoui déguisé en hystérie contre l’Algérie. Pour cela, le gouvernement marocain n’a que les calomnies, les mensonges et la désinformation pour éviter tout débat de fond. Il a semé un brouillard tellement épais qu’il aveugle le peuple marocain jusqu’au point de vouloir le génocide pour le peuple sahraoui frère. Les manipulations de Rabat ont fait de la population marocaine des esclaves pliés à sa volonté et de chair à canon pour ses folles aventures de conquête.Pourquoi, après Ilal Amam, Annahj Addimouqrati est le seul parti qui a pris une position honorable dans la question du Sahara occidental? Pourquoi il est le seul à avoir dit que « c’est aux sahraouis de décider démocratiquement de leur avenir? » Pourquoi il est le seul à voir la réalité qui est que, 34 ans après « la marche verte », l’Etat marocain se démêne toujours (sans lueur d’espoir) dans le bourbier où il s’était jeté aveuglement. Aujourd’hui, seuls les marchands des armes, les généraux et autres sécuritaires en tirent profit. L’Etat marocain , avec l’appui de la France, son fidèle protecteur, préconise toujours la politique de l’autruche. Le peuple marocian paie la lourde facture. Le coût socio-économique de ce conflit a contribué énormément à la paupérisation flagrante de la population marocaine, alors que son roi et sa clientèle s’enrichissent de plus en plus.Même l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) refuse de condamner les atrocités commises contre la population sahraouie, une population sans défense qui doit faire face à un appareil de répression des plus puissants en Afrique. Une force de répression qui constitue l’ennemi commun des deux peuples marocain et sahraoui. Sur son site, nous pouvons voir comment cette association condamne la répression subie par les jeunes de l’association MALI, sur le décès d’Aicha Mokhtari suite à l’échec de sa tentative d’obtenir un visa pour se soigner en France, comment elle exprime sa solidarité avec les 850 travailleurs de SMESI suspendus du travail pour lesquels elle a organisé une caravane de solidarité vers Khouribga. Par contre, pas un mot sur le supplice que la population sahraouie vient de subir entre le 15 et le 19 septembre à Laayoune, à Smara et à Boujdour à cause d’une manifestation pacifique pour revendiquer le droit de s’exprimer dans un référendum d’autodétermination.L’histoire retiendra la honte de la société marocaine qui a choisi de suivre ses tortionnaires au lieu d’écouter les appels de détresse d’un peuple frère dont le seul crime est de défendre ses droits légitimes à l’indépendance et à l’épanouissement. Un peuple qui, à l’instar des voisins algériens, mauritaniens et maliens, refuse de se prosterner à des ambitions expansionnistes dénudées de toute justification et de toute raison. -
Encore un bel exemple d’intoxication
La persistance de la propagande marocaine anti-algérienne qui frise dans l’hystérie » depuis le début du conflit du Sahara Occidental continue sans gêne et elle s’accentue chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental.Un bel exemple d’intoxication qui illustre parfaitement le mépris des autorités marocaines envers leur peuple est celui concernant le bureau du Front Polisario à Copenhage (Danemark)Rappel des faits :Le 24/25.11.08: Quatre médias marocains annoncent la fermeture de la représentation du Front Polisario au Danemark.
La représentation du Front Polisario au Danemark dément cette information et le représentant Abba Malainine affirme qu’il poursuit son travail comme à l’accoutumée.
L’agence de presse Afrol news enquête.
Ses sources confirment: Pas de fermeture de représentation. Pour la simple raison que la représentation du Front Polisario n’est pas une ambassade accréditée et donc n’est pas soumise à un contrôle du Ministère des affaires étrangères. Le représentant sahraoui vit au Danemark en toute légalité.
Au cours de cette enquête, l’agence Afrol News apprend par contre que l’ambassade du Maroc au Danemark a récemment défrayé la chronique en raison d’un scandale d’abus sexuels et corruption concernant le consul Raddad el Okbani, rappelé par Rabat entre temps. Une manifestation de 200 Danois marocains a même eu lieu le 15 novembre pour protester contre ces pratiques et demander la condamnation du coupable.
De là à conclure que le canular de la fermeture de la représentation avait pour but de détourner l’attention des marocains il n’y a qu’un pas. Les autorités marocaines voient en effet avec inquiétude la sympathie pour la cause sahraouie progresser de plus en plus au Danemark comme dans d’autres pays nordiques.
Mais c’est pas fini:Le 28.11.08 l’agence officielle de désinformation marocaine MAP dans une nouvelle dépêche: « se félicite de la confirmation par le Danemark de l’absence d’une représentation du polisario dans ce pays ».
Représentation dont elle avait annoncé quelques jours plus tôt la fermeture.
La boucle est bouclée. Mais la MAP n’en est pas à une contradiction près.
Sources:
Le Matin.ma, 25.11.08: Le gouvernement du Danemark vient de prendre une décision significative en fermant le bureau du polisario à Copenhague.Danemark: Remue ménage sur fond de scandales à l’ambassade du Maroc , Le Reporter/YabiladiLes derniers canulars dirigés à la consommation par les citoyens marocains?– En référence aux manifestations populaires enclenchées dans les villes sahraouies occupées par le Maroc, les services de propagande marocains ont diffusé la nouvelle suivante : « L’agence algérienne de presse a transformé les événements de trouble à l’ordre publique qui ont suivi un match de football à Laâyoune en une Intifada » (Continental News) -
Manifestations violemment réprimées au Sahara Occidental
La brutalité de la sécurité marocaine continue dans les principales villes du Sahara Occidental suite aux manifestations enclenchées le soir du 14 septembre dans la ville de Laayoune pour s’étendre ensuite à Boujodour et Smara.De nombreux Sahraouis, spécialement parmi les militants des droits de l’homme, ont été blessés lors des interventions des forces de sécurité marocaines, des maisons des participants complètement dévastées.Parmi les militants des droits de l’Homme, Sultana Khaya, a eu le bras cassé. Cette étudiante militante (voir photo) avait perdu un œil lors d’une manifestation en mai 2007, elle venait de revenir dans son pays après avoir subi de nombreuses opérations à l’étranger.Le vendredi 19 septembre, les autorités marocaines, sous la direction des officiers Abdelaziz Anouch et Khalid Barakat, ont continué avec la violation systématique des droits fondamentaux de la population saharaui à cause des manifestations pacifiques qui réclamaient l’indépendance du territoire et le référendum d’autodétermination » décrété par les Nations Unies, affirme un communiqué du Comité de Défense du Droit à l’Autodétermination pour le Peuple Saharaui (CODAPSO).
Les militants sahraouis dénoncent aussi le refus des hôpitaux à soigner certains blessés et à leur donner des certificats médicaux pour leur empêcher de recourir à la jusitice.De nombreuses organisations saharaouies comme CODAPSO, le Comité de soutien au Plan de paix des Nations Unies et de la Protection des Ressources naturelles du Sahara Occidental (CSPRON), le Comité Saharaui des Droits de l’homme à Gulimím (le sud du Maroc) ou la Coordonnatrice de Défenseurs Sahraouis des Droits de l’homme (CODESA) ont dénoncé « énergiquement l’intervention brutale des forces de répression marocaines contre les manifestants pacifiques dans les villes occupées » du Sahara Occidental.Elles exigent dans leurs communiqués « une recherche juste et transparente sur ces crimes systématiques contre les citoyens saharauis sans défense « , « l’application immédiate des résolutions de l’ONU pour la célébration d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, » ainsi que « la libération des prisonniers politiques sahraouis qui demeurent dans les prisons marocaines »Le silence de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) s’est tourné en habitude en ce qui concerne la situation au Sahara Occidental. Aucune mention sur leur site central de Rabat ou sur leur bureau régional à Laayoune. Pour cette organisation, la défense des droits de l’homme s’arrête aux frontières du Sahara. Il y a lieu de se demander si leur position rentre dans le cadre du dénommé « consensus national pour les provinces du sud ».
Au moment où le président du HCR vient de se prononcer sur la nécessité de promouvoir les mesures de confiance entre les parties béligérantes, le Maroc persiste dans la répression des sahraouis dans le but de saper le processus de paix qui vient d’être repris sous le direction de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross.
La répression, les intimidations, la désinformation sont la réponse marocaine aux efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 34 ans. La mauvaise foi des responsables marocains risque d’annihiler l’espoir né dans les denières rencontres informelles entre le Front Polisario et le Maroc. -
Encore un bel exemple d’intoxication
La persistance de la propagande marocaine anti-algérienne qui frise dans l’hystérie » depuis le début du conflit du Sahara Occidental continue sans gêne et elle s’accentue chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental.Un bel exemple d’intoxication qui illustre parfaitement le mépris des autorités marocaines envers leur peuple est celui concernant le bureau du Front Polisario à Copenhage (Danemark)Rappel des faits :Le 24/25.11.08: Quatre médias marocains annoncent la fermeture de la représentation du Front Polisario au Danemark.
La représentation du Front Polisario au Danemark dément cette information et le représentant Abba Malainine affirme qu’il poursuit son travail comme à l’accoutumée.
L’agence de presse Afrol news enquête.
Ses sources confirment: Pas de fermeture de représentation. Pour la simple raison que la représentation du Front Polisario n’est pas une ambassade accréditée et donc n’est pas soumise à un contrôle du Ministère des affaires étrangères. Le représentant sahraoui vit au Danemark en toute légalité.
Au cours de cette enquête, l’agence Afrol News apprend par contre que l’ambassade du Maroc au Danemark a récemment défrayé la chronique en raison d’un scandale d’abus sexuels et corruption concernant le consul Raddad el Okbani, rappelé par Rabat entre temps. Une manifestation de 200 Danois marocains a même eu lieu le 15 novembre pour protester contre ces pratiques et demander la condamnation du coupable.
De là à conclure que le canular de la fermeture de la représentation avait pour but de détourner l’attention des marocains il n’y a qu’un pas. Les autorités marocaines voient en effet avec inquiétude la sympathie pour la cause sahraouie progresser de plus en plus au Danemark comme dans d’autres pays nordiques.
Mais c’est pas fini:Le 28.11.08 l’agence officielle de désinformation marocaine MAP dans une nouvelle dépêche: « se félicite de la confirmation par le Danemark de l’absence d’une représentation du polisario dans ce pays ».
Représentation dont elle avait annoncé quelques jours plus tôt la fermeture.
La boucle est bouclée. Mais la MAP n’en est pas à une contradiction près.
Sources:
Le Matin.ma, 25.11.08: Le gouvernement du Danemark vient de prendre une décision significative en fermant le bureau du polisario à Copenhague.Danemark: Remue ménage sur fond de scandales à l’ambassade du Maroc , Le Reporter/YabiladiLes derniers canulars dirigés à la consommation par les citoyens marocains?– En référence aux manifestations populaires enclenchées dans les villes sahraouies occupées par le Maroc, les services de propagande marocains ont diffusé la nouvelle suivante : « L’agence algérienne de presse a transformé les événements de trouble à l’ordre publique qui ont suivi un match de football à Laâyoune en une Intifada » (Continental News) -
Manifestations violemment réprimées au Sahara Occidental
La brutalité de la sécurité marocaine continue dans les principales villes du Sahara Occidental suite aux manifestations enclenchées le soir du 14 septembre dans la ville de Laayoune pour s’étendre ensuite à Boujodour et Smara.De nombreux Sahraouis, spécialement parmi les militants des droits de l’homme, ont été blessés lors des interventions des forces de sécurité marocaines, des maisons des participants complètement dévastées.Parmi les militants des droits de l’Homme, Sultana Khaya, a eu le bras cassé. Cette étudiante militante (voir photo) avait perdu un œil lors d’une manifestation en mai 2007, elle venait de revenir dans son pays après avoir subi de nombreuses opérations à l’étranger.Le vendredi 19 septembre, les autorités marocaines, sous la direction des officiers Abdelaziz Anouch et Khalid Barakat, ont continué avec la violation systématique des droits fondamentaux de la population saharaui à cause des manifestations pacifiques qui réclamaient l’indépendance du territoire et le référendum d’autodétermination » décrété par les Nations Unies, affirme un communiqué du Comité de Défense du Droit à l’Autodétermination pour le Peuple Saharaui (CODAPSO).
Les militants sahraouis dénoncent aussi le refus des hôpitaux à soigner certains blessés et à leur donner des certificats médicaux pour leur empêcher de recourir à la jusitice.De nombreuses organisations saharaouies comme CODAPSO, le Comité de soutien au Plan de paix des Nations Unies et de la Protection des Ressources naturelles du Sahara Occidental (CSPRON), le Comité Saharaui des Droits de l’homme à Gulimím (le sud du Maroc) ou la Coordonnatrice de Défenseurs Sahraouis des Droits de l’homme (CODESA) ont dénoncé « énergiquement l’intervention brutale des forces de répression marocaines contre les manifestants pacifiques dans les villes occupées » du Sahara Occidental.Elles exigent dans leurs communiqués « une recherche juste et transparente sur ces crimes systématiques contre les citoyens saharauis sans défense « , « l’application immédiate des résolutions de l’ONU pour la célébration d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, » ainsi que « la libération des prisonniers politiques sahraouis qui demeurent dans les prisons marocaines »Le silence de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) s’est tourné en habitude en ce qui concerne la situation au Sahara Occidental. Aucune mention sur leur site central de Rabat ou sur leur bureau régional à Laayoune. Pour cette organisation, la défense des droits de l’homme s’arrête aux frontières du Sahara. Il y a lieu de se demander si leur position rentre dans le cadre du dénommé « consensus national pour les provinces du sud ».
Au moment où le président du HCR vient de se prononcer sur la nécessité de promouvoir les mesures de confiance entre les parties béligérantes, le Maroc persiste dans la répression des sahraouis dans le but de saper le processus de paix qui vient d’être repris sous le direction de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross.
La répression, les intimidations, la désinformation sont la réponse marocaine aux efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 34 ans. La mauvaise foi des responsables marocains risque d’annihiler l’espoir né dans les denières rencontres informelles entre le Front Polisario et le Maroc. -
The Western Sahara
The story is familiar. Over a hundred thousand refugees languish in camps where many of them have lived for thirty years, others were born refugees, never knowing anything but the camps. The refugees fled the land their ancestors had lived on for nearly a thousand years following a foreign occupation, settlement, and annexation program, the country that displaced them refuses to enter meaningful negotiations and reneged on past agreements. A giant wall cuts off the refugees from 80% of their historic homeland, behind which the occupying power is attempting to establish facts on the ground, the basis for future negotiations, through a massive settlement program.
The story is familiar, but the names are not. This is Africa’s last colony, the Western Sahara. Since being claimed at the Berlin Conference, where Europe’s colonial powers divided Africa among themselves, in 1884 the Western Sahara has been under foreign occupation, first by the Spanish, then briefly and partially by Mauritania, and now almost completely by the Moroccans.
In 1991 Morocco agreed to abide by international law and the ruling of the International Court of Justice in the Hague and allow the Sahrawis who inhabit the territory the African kingdom claims as its Southern Provinces to vote on independence. Since then Rabat has dragged its feat, sought to undermine the independence movement, and blocked the referendum, seeking to include hundreds of thousands of Moroccan settlers in the poll which it has refused to allow.
Morocco’s defiance of international law and contempt for the wishes of the U.N Security Council have included mining the Sahara, the disappearing of hundreds, possibly thousands of civilians, arbitrary detention, politically motivated arrests, ethnic discrimination, torture, among other activities associated with its attempt to colonize the desert territory, have elicited little reaction from the international community which is reluctant to criticize a key regional ally.
Source : One Humanity -
The Western Sahara
The story is familiar. Over a hundred thousand refugees languish in camps where many of them have lived for thirty years, others were born refugees, never knowing anything but the camps. The refugees fled the land their ancestors had lived on for nearly a thousand years following a foreign occupation, settlement, and annexation program, the country that displaced them refuses to enter meaningful negotiations and reneged on past agreements. A giant wall cuts off the refugees from 80% of their historic homeland, behind which the occupying power is attempting to establish facts on the ground, the basis for future negotiations, through a massive settlement program.
The story is familiar, but the names are not. This is Africa’s last colony, the Western Sahara. Since being claimed at the Berlin Conference, where Europe’s colonial powers divided Africa among themselves, in 1884 the Western Sahara has been under foreign occupation, first by the Spanish, then briefly and partially by Mauritania, and now almost completely by the Moroccans.
In 1991 Morocco agreed to abide by international law and the ruling of the International Court of Justice in the Hague and allow the Sahrawis who inhabit the territory the African kingdom claims as its Southern Provinces to vote on independence. Since then Rabat has dragged its feat, sought to undermine the independence movement, and blocked the referendum, seeking to include hundreds of thousands of Moroccan settlers in the poll which it has refused to allow.
Morocco’s defiance of international law and contempt for the wishes of the U.N Security Council have included mining the Sahara, the disappearing of hundreds, possibly thousands of civilians, arbitrary detention, politically motivated arrests, ethnic discrimination, torture, among other activities associated with its attempt to colonize the desert territory, have elicited little reaction from the international community which is reluctant to criticize a key regional ally.
Source : One Humanity -
Le Président Chavez soutient la cause sahraouie
20 SEPTEMBRE 2009SOLIDARITE Pendant le programme Alo President 340Président Chávez soutient cause libertaire du peuple sahraouiLe mandataire vénézuélien a abordé le sujet après avoir conversé avec un groupe d’étudiants africains qui visitent le Venezuela. Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie.Caracas, District Capital. Le président vénézuélien, Hugo Chávez a exprimé sa solidarité avec le peuple de la République Arabe Sahraouie Democratique dans le processus qu’elle entame pour atteindre son indépendance du Maroc.Ainsi le mandataire l’a exprimé après avoir conversé avec Mohamed Saui, étudiant en Stomatologie à Cuba qui séjourne au Venezuela dans le cadre d’une délégation de jeunes africains pour participer au III Festival Culturel avec les peuples d’Afrique du 20 septembre au 25 septembre, en direction au Sommet de chefs d’État de l’Amérique du Sud et de l’Afrique.
« Comme t’a dit Fidel (Castro, le leader cubain), je te le dis pour la Venezuela : nous sommes et nous serons toujours avec la cause de ton peuple, avec la cause de la libération du peuple sahraoui », déclara-t-il.Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie et a été emphatique après avoir remarqué que « il est nécessaire que nous ayons plus de conscience et solidarité dans tous les sens avec le peuple sahraoui ».Il a déclaré que des délégations du Gouvernement Bolivarien ont voyagé jusqu’au pays placé dans le Sahara Occidental. « Le ministre Ramirez a été là-bas, il y a quelques étudiants ici et nous coopérions modestement », ajoute-t-il. Le chef de l’État a souligné que les saharauis « vivent dans le désert persécutés, on les a expulsés de leur territoire, maltraités. Les Nations Unies ont pris une décision, le Maroc y refuse. Nous devons diffuser plus la cause sahraouie ».À ce propos, il a signalé qu’il y a un documentaire intitulé « La dernière colonie d’Afrique », du cinéaste Vénézuélien Carlos Azpúrua. Il a demandé qu’il soit transmis par VTV et Telesur et qu’il soit reproduit.« Nous devons demander au monde solidarité et respect pour l’indépendance sahraouie. Nous devons aider ce peuple pour que chaque jour il a it une vie meilleure et pour que qu’il obtienne son indépendance totale », a déclaré le président Chávez.Les sahraouis sont les habitants autochtones du Sáhara Occidental. La majorité habite dans la partie occupée par le Maroc.PRESSE PRESIDENTIELLE/José Manuel Blanco Díaz -
Le Président Chavez soutient la cause sahraouie
20 SEPTEMBRE 2009SOLIDARITE Pendant le programme Alo President 340Président Chávez soutient cause libertaire du peuple sahraouiLe mandataire vénézuélien a abordé le sujet après avoir conversé avec un groupe d’étudiants africains qui visitent le Venezuela. Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie.Caracas, District Capital. Le président vénézuélien, Hugo Chávez a exprimé sa solidarité avec le peuple de la République Arabe Sahraouie Democratique dans le processus qu’elle entame pour atteindre son indépendance du Maroc.Ainsi le mandataire l’a exprimé après avoir conversé avec Mohamed Saui, étudiant en Stomatologie à Cuba qui séjourne au Venezuela dans le cadre d’une délégation de jeunes africains pour participer au III Festival Culturel avec les peuples d’Afrique du 20 septembre au 25 septembre, en direction au Sommet de chefs d’État de l’Amérique du Sud et de l’Afrique.
« Comme t’a dit Fidel (Castro, le leader cubain), je te le dis pour la Venezuela : nous sommes et nous serons toujours avec la cause de ton peuple, avec la cause de la libération du peuple sahraoui », déclara-t-il.Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie et a été emphatique après avoir remarqué que « il est nécessaire que nous ayons plus de conscience et solidarité dans tous les sens avec le peuple sahraoui ».Il a déclaré que des délégations du Gouvernement Bolivarien ont voyagé jusqu’au pays placé dans le Sahara Occidental. « Le ministre Ramirez a été là-bas, il y a quelques étudiants ici et nous coopérions modestement », ajoute-t-il. Le chef de l’État a souligné que les saharauis « vivent dans le désert persécutés, on les a expulsés de leur territoire, maltraités. Les Nations Unies ont pris une décision, le Maroc y refuse. Nous devons diffuser plus la cause sahraouie ».À ce propos, il a signalé qu’il y a un documentaire intitulé « La dernière colonie d’Afrique », du cinéaste Vénézuélien Carlos Azpúrua. Il a demandé qu’il soit transmis par VTV et Telesur et qu’il soit reproduit.« Nous devons demander au monde solidarité et respect pour l’indépendance sahraouie. Nous devons aider ce peuple pour que chaque jour il a it une vie meilleure et pour que qu’il obtienne son indépendance totale », a déclaré le président Chávez.Les sahraouis sont les habitants autochtones du Sáhara Occidental. La majorité habite dans la partie occupée par le Maroc.PRESSE PRESIDENTIELLE/José Manuel Blanco Díaz -
Le roi, clef de voûte du système du Makhzen
Par Baba Sayed
Le Royaume du Maroc est l’un des rares pays au monde où la pratique et l’usage de l’« irresponsabilité » politique et de l’impunité juridique, sont consacrés et célébrés comme mode « original » de gouverner des souverains marocains. Dans un pays où tout, absolument tout, dépend du bon vouloir et du bon plaisir d’un seul individu, le roi, ce dernier ne peut pourtant être tenu responsable, ni politiquement, ni militairement, ni économiquement, ni socialement, ni juridiquement et encore moins pénalement, d’aucune « mauvaise » décision qu’il pourrait prendre ou mettre en oeuvre. Le roi, pourtant l’incontestable et incontesté maître de facto et de jure, ne peut être considéré, exclusivement, que l’auteur des bonnes et sages décisions. Les autres décisions, les mauvaises et les non sages, ce sont forcément, et de manière systématique, les « autres » qui doivent en répondre, voire en payer de leurs vies les conséquences.
Considérée sacrée par la constitution, aux côtés des deux autres symboles du Royaume, Allah et la Patrie, la personnalité du roi est au-dessus de toute critique et de tout reproche, inviolable. Le roi, clef de voûte, par excellence, du système est pourtant, en plus d’être le chef suprême des armées, le commandeur des croyants, l’un des plus grands propriétaires et hommes d’affaire du pays, le symbole de son unité et le garant de sa stabilité, est aussi celui qui définit et conduit « souverainement » les politiques intérieures et extérieures du pays. Il est également celui qui nomme et désigne le gouvernement et au nom duquel les prières sont dites dans les mosquées, les jugements et les sentences prononcés dans les tribunaux.
Devant un parlement d’opérette, un gouvernement réduit, littéralement, au simple rôle de secrétariat et une opposition officielle aux ordres, émasculée, qui se contente, pitoyablement, de faire de la figuration après avoir, lamentablement, échoué à faire la révolution, « Sa Majesté » est le seul maître à bord, celui qui règne et gouverne, à la fois, et dont le pouvoir ne souffre ni contrôle ni limite. Quoi que dise le roi, quoi que fasse le roi, « Sa Majesté » le roi demeure, en toutes circonstances, l’incontestable et incontesté glorieux Sidna. Celui qui règne sur les esprits et les coeurs, celui qui ne peut se tromper ou même soupçonné d’être susceptible de l’être. Contredire « Sa Majesté », contester ses mesures ou s’opposer à ses décisions, est, par ailleurs, un crime de lèse-Majesté justiciable, comme on vient de le voir ces dernières années avec Tazmamart, Kal’at M’gouna, Derb Moulay Chrif et autres mouroirs, des pires châtiments.
Et pourtant, c’est ce même roi (Hassan II hier, son fils, Mohamed VI aujourd’hui) et c’est ce même pays, le Maroc, que les serviles et serviables organes de presse marocains, relayés, constamment et bruyamment, par une importante partie des médias de l’Hexagone, nous présentent, à longueur de bulletins d’informations radiophoniques, de journaux télévisés, d’enquêtes d’opinion « sur mesure » et de reportages bien illustrés, complaisamment, sans honte et sans vergogne, au mépris des moindres et élémentaires règles et principes de l’objectivité et de la déontologie journalistiques, comme les symboles prometteurs de l’irrésistible processus de démocratisation dans le monde arabe et musulman !