From very young I received at my home, when I was living in Santiago de Cuba, Cuba, many young Saharawi medical students and hear from his own lips the oppressive regime and violator of human rights are subjected to by the regime of Morocco for the simple fact assert to have expression of their national identity, talking or singing, I saw the sadness in his faces of the oppressed people and at the same time, the twinkle in her eyes of heroic hearts fearlessly fighting for the sovereignty and independence.
Today, the situation is much worse forsarahuies due to the poor or no attention to this deplorable human rights situation and violations of theGeneva Convention on Torture is part of the rich countries even thoughyoung women are being raped and tortured by the Moroccan repressive forces.
The brothers of the Sahara under our Jesuchrist love, are also under the protection of God that in his dwelling is watching and judging our actions with the most humble and needy.
Konstantine Isidoros, Oxford
Blog
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Morocco: Government Uses Torture to Silence Sahrawi Activists
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Le HCR va développer son programme de mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis
GENEVE, 15 septembre (HCR) – António Guterres, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a bouclé sa mission en Afrique du Nord le week-end dernier, après avoir obtenu un accord afin de développer des mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis du Sahara occidental. Il a également rencontré des réfugiés sahraouis dans le sud-ouest de l’Algérie et discuté de questions d’asile avec les dirigeants marocains et algériens.
Sa visite de cinq jours débutée en Algérie mardi dernier a ensuite conduit António Guterres au Maroc et au Sahara occidental. Pendant son voyage, les dirigeants de l’Algérie, du Maroc et les Sahraouis se sont mis d’accord sur la proposition de renforcer le programme de mesures de rétablissement de la confiance, actuellement modeste mais néanmoins important, lancé par le HCR en 2004 pour les Sahraouis du Sahara occidental.
Le programme comprend des visites familiales et des services téléphoniques – visant à ce que les réfugiés sahraouis se trouvant dans des camps situés dans la région aride de Tindouf en Algérie restent en contact à leurs proches vivant au Sahara occidental. Jusqu’en juillet dernier, plus de 8 750 personnes en avaient bénéficié parmi quelque 41 000 candidats pour les visites familiales.
Les différentes parties se sont mises d’accord pour retenir une proposition du HCR visant à permettre aux personnes de voyager par voie terrestre, plutôt que par la seule voie aérienne, pour les visites familiales. L’utilisation de la route la plus directe, via Mahbas, pour se rendre dans des villes du Sahara occidental permettrait à un nombre accru de personnes de rendre visite à leurs familles – environ 4 400 par an, contre 2 000 par an dans le cadre du programme aérien.
Le HCR a affirmé que le bénéfice principal serait humanitaire, permettant ainsi aux familles de se réunir après de longues périodes de séparation.
Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976 après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et le déclenchement des affrontements liés à son contrôle. La plupart des réfugiés sahraouis en Algérie vivent dans les camps de Tindouf depuis plus de 30 ans.
António Guterres a déclaré que le HCR ne pourrait pas résoudre les problèmes des Sahraouis car il s’agissait d’un problème politique. « L’exil, c’est comme la pneumonie, il vous faut des antibiotiques pour la soigner. En l’occurrence, les antibiotiques sont la solution politique. Je ne peux pas les offrir. Je n’ai que de l’aspirine pour soulager une partie des souffrances », a-t-il affirmé.
En entreprenant cette mission, António Guterres n’était que le deuxième Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à se rendre à Tindouf et à rencontrer des réfugiés sahraouis. Il a longuement écouté les récits des souffrances endurées et il a affirmé qu’il était important d’attirer l’attention de la communauté internationale sur leurs besoins.
Au cours de sa visite au Sahara occidental, António Guterres a rencontré un groupe de 33 réfugiés sahraouis en provenance d’Algérie qui venait d’être transféré au Sahara occidental par la mission des Nations Unies pour une visite familiale. Une femme lui a dit qu’elle allait voir son père pour la première fois de sa vie – ses parents ayant été séparés par le conflit avant sa naissance. Alors que son groupe arrivait, un autre groupe de 35 Sahraouis s’envolait pour l’Algérie pour rencontrer des membres de leurs familles réfugiés dans les camps.
Par ailleurs, lors de ses réunions avec de hauts fonctionnaires en Algérie et au Maroc, notamment les Premiers ministres des deux pays, António Guterres a encouragé les deux gouvernements à mettre en place des systèmes d’asile opérationnels et qui soient en mesure de détecter les personnes ayant besoin d’une protection internationale parmi les flux migratoires mixtes.
Il a déclaré aux représentants des donateurs à Rabat et à Alger qu’il était important que la communauté internationale continue d’apporter un soutien conséquent alors que la question des réfugiés sahraouis n’était plus sous les feux de l’actualité ces dernières années.
La visite d’António Guterres a eu lieu en plein mois de Ramadan, le jeûne islamique, et il a déclaré que ce n’était pas une coïncidence. Le Haut Commissaire a affirmé qu’il souhaitait exprimer sa solidarité avec les réfugiés musulmans et les pays d’accueil pendant cette période particulière.
Par Reem Alsalem à Genève
Source : Actualités UNHCR -
Le Maroc, un Etat terroriste
Que le terrorisme n’est pas ce qu’il semble être c’est une chose qui a été prouvée par les innombrabrables opérations couvertes dirigées par des organismes officiels comme les services secrets de certains Etats.Une note, baptisée Nautilus et rédigée en septembre 2002, affirmait que l’attentat contre des employés de la DCN à Karachi en 2002 avait « été réalisé grâce à des complicités au sein de l’armée et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes de l’ISI », les services secrets pakistanais. Son auteur, Claude Thévenet, un ancien de la DST qui a effectué des missions d’intelligence économique pour le compte de la Direction des chantiers navals, soutient que le mobile de l’attentat serait une rétorsion contre l’arrêt de versements de commissions en marge du contrat conclu en 1994 pour la vente de trois sous-marins Agosta au Pakistan.C’est un fait réel que le terrorisme et les groupes terroristes sont parfois instrumentalisés. Mais le plus difficile c’est de savoir qui instrumentalise le terrorisme. Cependant il y a un critère qui ne se trompe jamais : qui profite de ce terrorisme ?Les accusations qui pointent du doigt le Maroc ne cessent de s’accumuler. La principale organisation terroriste algérienne, le Groupe Islamique Armé (GIA), a trouvé au Maroc un appui décisif. Ce n’est pas une spéculation : c’est quelque chose qui a été confessé par Driss Basri lui-même (tout-puissant dans les vingt dernières années du règne de Hassán II). Du Maroc arrivaient les armes que le GIA utilisait, au Maroc se réfugiaient les terroristes du GIA qui fuyaient de l’Algérie après avoir perpétré des massacres et c’est au Maroc que bénéficiaient les objectifs du terrorisme du GIA. D’entre ces objectifs il y avait celui d’affaiblir l’Algérie pour ainsi affaiblir le principal soutien politique et militaire du Front Polisario. Il y avait aussi l’objectif de tuer certains dirigeants du Front Polisario.L’ex-émir et fondateur du Groupe Islamique Armé (GIA), Abdelhak Layada, a déclaré dans une interview publiée le 26/12/2008 par le journal marocain « El Massa », qu’il est entré au Maroc en 1993 à la demande de la sécurité marocaine, et non pas pour rencontrer des Afghans Algériens établis au Royaume marocain.
Layada a révélé des détails sur la période qu’il a passé au Maroc, en déclarant : « Les Algériens Afghans étaient présents en Algérie et non pas au Maroc. Je suis entré au Maroc à la demande des responsables marocains chargés de la sécurité, qui m’ont contacté puis informés que les parties suprêmes du Palais voulaient me rencontrer. »
Layada a ajouté d’autres détails qui n’étaient pas connus : « J’ai rencontré Idriss Al Basri à Rabat et il m’a dit : Bienvenu dans ton deuxième pays »
Layada a rappelé qu’il n’a jamais été détenu au Maroc « J’ai rencontré Hassan II pour 15 minutes et je ne veux pas divulguer le contenu de notre entrevue, il me suffit de dire que je fus soumis à un chantage dans l’affaire du conflit relatif au Sahara et à d’autres affaires ».
Au mois de décembre dernier, le journal algérien El Khabar annonçait que les services de la Gendarmerie algérienne avaient avorté une transaction programmée entre groupes terroristes et un fornisseur marocain. Celui-ci allait fournir une quantité d’explosifs et de mines anitpersonnelles et de drogues qu’ils allaient faire passer par la frontière entre le Maroc et l’Algérie. Selon les enquêtes préliminaires, le fournisseur marocain amenait les armes de la France vers l’Algérie, à travers l’Espagne et le Maroc. »Dernièrement, et plus précisément le 2 juin 2009, dans un reportage initutlé « Lutte contre le terrorisme, le calme avant la tempête« , Jeune Afrique, un magazine français de référence en politique africaine, a écrit: » Autre incertitude qui, du point de vue malien, pèse sur le règlement de la question salafiste: les tensions entre l’Algérie et le Maroc. « Des groupes islamistes bénéficient à l’évidence de certains appuis du côté marocain », accuse un membre des services de renseignements maliens. Selon ce dernier, il s’agirait d’une riposte aux nombreux liens que le Mali entretient avec le Polisario. Il est vrai que la panoplie de l’armement d’AQMI, comprenant radars, systèmes de brouillage et même « orgues de Staline » (rampes de lance-roquettes installées à bord de camions), s’explique difficilement sans l’hypothèse de quelques complicités bien placées… »En effet, le Mali reconnaît la RASD depuis le 4 juillet 1980. Le maroc a voulu la punir pour cette reconnaissance comme il a voulu punir la Mauritanie en étant derrière certains coups d’Etat pour renverser les gouvernements d’avant l’ère de Maaouiya Ould Taya.Une question qui conviendrait se poser est : Si l’ancien GIA, rebaptisé comme « Al Qaeda du Maghreb Islamique » a des fournisseurs d’armes au Maroc … pourquoi commet-il ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ? Evidemment, la réponse est que ce serait trahir ses seuls alliés dans la région.Il est à rappeler que ces méthodes ont déjà été utilisées par le gouvernement marocain en 1974 et 1975 contre l’Espagne dans le territoire sahraoui, plus précisément contre le quartier de la « Police Territoriale » à El Aaiun et dans un attentat à la voiture d’un ancien notable sahraoui, feu Ahmed Bachir, dans lequel deux de ses enfants sont décédés. Et en 1976, c’était au tour de l’ambassadeur mauritanien en France dont la voiture a été piégée dans le but d’incriminer le Front Polisario.Le Makhzen subordonne toute sa politique extérieure au conflit du Sahara Occidental, agit en fonction de comment gagner plus de soutien à ses prétentions expansionnistes. Ainsi, il a soutenu le terrorisme dans la région, accepté la sous-traitance de la torture pour la CIA, rompu avec le Vénézuéla et l’Iran, établi des relations avec Israel, livré un opposant en 1983 à Gadhafi pour que celui-ci arrête son soutien au Polisario….. -
Morocco: Government Uses Torture to Silence Sahrawi Activists
From very young I received at my home, when I was living in Santiago de Cuba, Cuba, many young Saharawi medical students and hear from his own lips the oppressive regime and violator of human rights are subjected to by the regime of Morocco for the simple fact assert to have expression of their national identity, talking or singing, I saw the sadness in his faces of the oppressed people and at the same time, the twinkle in her eyes of heroic hearts fearlessly fighting for the sovereignty and independence.
Today, the situation is much worse forsarahuies due to the poor or no attention to this deplorable human rights situation and violations of theGeneva Convention on Torture is part of the rich countries even thoughyoung women are being raped and tortured by the Moroccan repressive forces.
The brothers of the Sahara under our Jesuchrist love, are also under the protection of God that in his dwelling is watching and judging our actions with the most humble and needy.
Konstantine Isidoros, Oxford -
Le Maroc, un Etat terroriste
Que le terrorisme n’est pas ce qu’il semble être c’est une chose qui a été prouvée par les innombrabrables opérations couvertes dirigées par des organismes officiels comme les services secrets de certains Etats.Une note, baptisée Nautilus et rédigée en septembre 2002, affirmait que l’attentat contre des employés de la DCN à Karachi en 2002 avait « été réalisé grâce à des complicités au sein de l’armée et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes de l’ISI », les services secrets pakistanais. Son auteur, Claude Thévenet, un ancien de la DST qui a effectué des missions d’intelligence économique pour le compte de la Direction des chantiers navals, soutient que le mobile de l’attentat serait une rétorsion contre l’arrêt de versements de commissions en marge du contrat conclu en 1994 pour la vente de trois sous-marins Agosta au Pakistan.C’est un fait réel que le terrorisme et les groupes terroristes sont parfois instrumentalisés. Mais le plus difficile c’est de savoir qui instrumentalise le terrorisme. Cependant il y a un critère qui ne se trompe jamais : qui profite de ce terrorisme ?Les accusations qui pointent du doigt le Maroc ne cessent de s’accumuler. La principale organisation terroriste algérienne, le Groupe Islamique Armé (GIA), a trouvé au Maroc un appui décisif. Ce n’est pas une spéculation : c’est quelque chose qui a été confessé par Driss Basri lui-même (tout-puissant dans les vingt dernières années du règne de Hassán II). Du Maroc arrivaient les armes que le GIA utilisait, au Maroc se réfugiaient les terroristes du GIA qui fuyaient de l’Algérie après avoir perpétré des massacres et c’est au Maroc que bénéficiaient les objectifs du terrorisme du GIA. D’entre ces objectifs il y avait celui d’affaiblir l’Algérie pour ainsi affaiblir le principal soutien politique et militaire du Front Polisario. Il y avait aussi l’objectif de tuer certains dirigeants du Front Polisario.L’ex-émir et fondateur du Groupe Islamique Armé (GIA), Abdelhak Layada, a déclaré dans une interview publiée le 26/12/2008 par le journal marocain « El Massa », qu’il est entré au Maroc en 1993 à la demande de la sécurité marocaine, et non pas pour rencontrer des Afghans Algériens établis au Royaume marocain.
Layada a révélé des détails sur la période qu’il a passé au Maroc, en déclarant : « Les Algériens Afghans étaient présents en Algérie et non pas au Maroc. Je suis entré au Maroc à la demande des responsables marocains chargés de la sécurité, qui m’ont contacté puis informés que les parties suprêmes du Palais voulaient me rencontrer. »
Layada a ajouté d’autres détails qui n’étaient pas connus : « J’ai rencontré Idriss Al Basri à Rabat et il m’a dit : Bienvenu dans ton deuxième pays »
Layada a rappelé qu’il n’a jamais été détenu au Maroc « J’ai rencontré Hassan II pour 15 minutes et je ne veux pas divulguer le contenu de notre entrevue, il me suffit de dire que je fus soumis à un chantage dans l’affaire du conflit relatif au Sahara et à d’autres affaires ».
Au mois de décembre dernier, le journal algérien El Khabar annonçait que les services de la Gendarmerie algérienne avaient avorté une transaction programmée entre groupes terroristes et un fornisseur marocain. Celui-ci allait fournir une quantité d’explosifs et de mines anitpersonnelles et de drogues qu’ils allaient faire passer par la frontière entre le Maroc et l’Algérie. Selon les enquêtes préliminaires, le fournisseur marocain amenait les armes de la France vers l’Algérie, à travers l’Espagne et le Maroc. »Dernièrement, et plus précisément le 2 juin 2009, dans un reportage initutlé « Lutte contre le terrorisme, le calme avant la tempête« , Jeune Afrique, un magazine français de référence en politique africaine, a écrit: » Autre incertitude qui, du point de vue malien, pèse sur le règlement de la question salafiste: les tensions entre l’Algérie et le Maroc. « Des groupes islamistes bénéficient à l’évidence de certains appuis du côté marocain », accuse un membre des services de renseignements maliens. Selon ce dernier, il s’agirait d’une riposte aux nombreux liens que le Mali entretient avec le Polisario. Il est vrai que la panoplie de l’armement d’AQMI, comprenant radars, systèmes de brouillage et même « orgues de Staline » (rampes de lance-roquettes installées à bord de camions), s’explique difficilement sans l’hypothèse de quelques complicités bien placées… »En effet, le Mali reconnaît la RASD depuis le 4 juillet 1980. Le maroc a voulu la punir pour cette reconnaissance comme il a voulu punir la Mauritanie en étant derrière certains coups d’Etat pour renverser les gouvernements d’avant l’ère de Maaouiya Ould Taya.Une question qui conviendrait se poser est : Si l’ancien GIA, rebaptisé comme « Al Qaeda du Maghreb Islamique » a des fournisseurs d’armes au Maroc … pourquoi commet-il ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ? Evidemment, la réponse est que ce serait trahir ses seuls alliés dans la région.Il est à rappeler que ces méthodes ont déjà été utilisées par le gouvernement marocain en 1974 et 1975 contre l’Espagne dans le territoire sahraoui, plus précisément contre le quartier de la « Police Territoriale » à El Aaiun et dans un attentat à la voiture d’un ancien notable sahraoui, feu Ahmed Bachir, dans lequel deux de ses enfants sont décédés. Et en 1976, c’était au tour de l’ambassadeur mauritanien en France dont la voiture a été piégée dans le but d’incriminer le Front Polisario.Le Makhzen subordonne toute sa politique extérieure au conflit du Sahara Occidental, agit en fonction de comment gagner plus de soutien à ses prétentions expansionnistes. Ainsi, il a soutenu le terrorisme dans la région, accepté la sous-traitance de la torture pour la CIA, rompu avec le Vénézuéla et l’Iran, établi des relations avec Israel, livré un opposant en 1983 à Gadhafi pour que celui-ci arrête son soutien au Polisario….. -
Les fausses vérités du journal royal
« Droits de l’homme au Sahara marocain, une situation meilleure que celle de l’Algérie ».
Ce n’est pas une blague, c’est ce qui dit « Le Matin », le journal du roi Mohamed VI. D’après ce « prestigueux » journal, « l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Hilale a affirmé, jeudi au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Onu, que la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain est meilleure que celle de l’Algérie où des violations des droits de l’homme continuent d’être enregistrées au quotidien. N’en déplaise à l’ambassadeur algérien, la situation des droits de l’homme au Sahara marocain est mille fois meilleure que celle de l’Algérie où des violations des droits de l’Homme continuent d’être enregistrées au quotidien ».Le journal, court d’arguments dans sa recherche désespérée pour trouver un moyen de monter les citoyens marocains contre l’Algérie, est prêt à tout inventer. Parce que M. Hilale n’a jamais dit cela ni peut le dire parce que c’est tout simplement une bourde qu’il ne peut pas commettre.
Pour rappel, l’Algérie vient d’être saluée par le président du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour sa « générosité pour avoir accueilli et protégé les réfugiés sahraouis » de l’invasion barbare marocaine.
Si la situation dans le Sahara Occidental contrôlé par le Maroc est si bonne que le prétend le journal, pourquoi, pas plus tard qu’au mois d’août 2009, les autorités marocaines ont empêché six jeunes sahraouis de voyager depuis l’aéroport « Almassirah » d’Agadir pour participer au débat sur la question du Sahara Occidental qui devait avoir lieu à Londres du 5 au 18 août, à l’initiative de l’organisation, « Talk together »?L’organisation ‘talk together’, basée à Londres, prévoyait la présence des étudiants sahraouis des territoires occupés, des camps de réfugiés, du Maroc, de la Grande Bretagne, de la Norvège et d’autres pays neutres pour permettre aux jeunes générations de débattre la question du Sahara Occidental dans une atmosphère d’amitié et de confiance mutuelle.
Pourquoi le Maroc, avec le soutien de la France, a empêché la MINURSO de contrôler la situation des droits de l’homme, malgré l’insistence et les recommendations de Human Rights Watch, Amnesty International, du Parlement Européen et des différents organismes internationales.
Ceux qui sont prêts à avaler les sarcasmes de la propagande officielle marocaine, sont invités à lire le dernier rapport d’Amnesty International sur le Maroc et le Sahara Occidental pour l’année 2009.Le peuple marocain aussi subit le même traitement que son frère le peuple sahraoui. Le régime marocain a tout fait pour donner une fausse image de ce qui se passe tant au Maroc qu’au Sahara. Non sans raison, le CCDH a été appelé la « Corporation des Casseurs des Droits de l’Homme ».
L’avocat Abderrahim Berrada, dans une interview publiée sur l’édition n° 386 de TelQuel a bien que « le CCDH n’est rien d’autre! Cette instance, dont j’ai défendu le président Ahmed Herzenni dans les années 1970, répète partout que le Maroc a été le pays qui a le plus indemnisé les victimes. Elle ramène des problèmes de dignité à des questions de fric. Cela me fait vomir !
Les vraies associations de défense des droits humains au Maroc et au Sahara Occidental continuent à être persécutés et leurs militants condamnés et emprisonnés pour des inculpations fabriquées dans les bureaux de Chakib Benmoussa, le nouveau Driss Basri du royaume de Mohamed VI.
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Les fausses vérités du journal royal
« Droits de l’homme au Sahara marocain, une situation meilleure que celle de l’Algérie ».
Ce n’est pas une blague, c’est ce qui dit « Le Matin », le journal du roi Mohamed VI. D’après ce « prestigueux » journal, « l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Hilale a affirmé, jeudi au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Onu, que la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain est meilleure que celle de l’Algérie où des violations des droits de l’homme continuent d’être enregistrées au quotidien. N’en déplaise à l’ambassadeur algérien, la situation des droits de l’homme au Sahara marocain est mille fois meilleure que celle de l’Algérie où des violations des droits de l’Homme continuent d’être enregistrées au quotidien ».Le journal, court d’arguments dans sa recherche désespérée pour trouver un moyen de monter les citoyens marocains contre l’Algérie, est prêt à tout inventer. Parce que M. Hilale n’a jamais dit cela ni peut le dire parce que c’est tout simplement une bourde qu’il ne peut pas commettre.
Pour rappel, l’Algérie vient d’être saluée par le président du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour sa « générosité pour avoir accueilli et protégé les réfugiés sahraouis » de l’invasion barbare marocaine.
Si la situation dans le Sahara Occidental contrôlé par le Maroc est si bonne que le prétend le journal, pourquoi, pas plus tard qu’au mois d’août 2009, les autorités marocaines ont empêché six jeunes sahraouis de voyager depuis l’aéroport « Almassirah » d’Agadir pour participer au débat sur la question du Sahara Occidental qui devait avoir lieu à Londres du 5 au 18 août, à l’initiative de l’organisation, « Talk together »?L’organisation ‘talk together’, basée à Londres, prévoyait la présence des étudiants sahraouis des territoires occupés, des camps de réfugiés, du Maroc, de la Grande Bretagne, de la Norvège et d’autres pays neutres pour permettre aux jeunes générations de débattre la question du Sahara Occidental dans une atmosphère d’amitié et de confiance mutuelle.
Pourquoi le Maroc, avec le soutien de la France, a empêché la MINURSO de contrôler la situation des droits de l’homme, malgré l’insistence et les recommendations de Human Rights Watch, Amnesty International, du Parlement Européen et des différents organismes internationales.
Ceux qui sont prêts à avaler les sarcasmes de la propagande officielle marocaine, sont invités à lire le dernier rapport d’Amnesty International sur le Maroc et le Sahara Occidental pour l’année 2009.Le peuple marocain aussi subit le même traitement que son frère le peuple sahraoui. Le régime marocain a tout fait pour donner une fausse image de ce qui se passe tant au Maroc qu’au Sahara. Non sans raison, le CCDH a été appelé la « Corporation des Casseurs des Droits de l’Homme ».
L’avocat Abderrahim Berrada, dans une interview publiée sur l’édition n° 386 de TelQuel a bien que « le CCDH n’est rien d’autre! Cette instance, dont j’ai défendu le président Ahmed Herzenni dans les années 1970, répète partout que le Maroc a été le pays qui a le plus indemnisé les victimes. Elle ramène des problèmes de dignité à des questions de fric. Cela me fait vomir !
Les vraies associations de défense des droits humains au Maroc et au Sahara Occidental continuent à être persécutés et leurs militants condamnés et emprisonnés pour des inculpations fabriquées dans les bureaux de Chakib Benmoussa, le nouveau Driss Basri du royaume de Mohamed VI.
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USFP/Monarchie : un demi-siècle d’opposition et de … compromis(sions)
Cinquante ans après la naissance de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), toutes les questions pour lesquelles ses militants se sont battus restent encore en suspens : droits et libertés publiques, rôle de l’Etat, prééminence de la monarchie, déséquilibre du pouvoir, etc. Histoire et actualité d’une famille politique marquante.Dans le théâtre Mohammed V à Rabat, le 6 septembre 2009, les photos qui ornent les murs de la grande salle d’exposition tentent de retracer un demi-siècle d’existence d’une famille politique, celle de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), puis, à partir de janvier 1975, celle de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Cinquante ans donc d’une lutte éprouvante pour le pouvoir et d’un bras de fer avec la monarchie alaouite qui ont conduit, en mars1998, à la participation au premier gouvernement dit d’alternance dirigé par Abderrahmane Youssoufi. Depuis, cette formation subit une hémorragie électorale qui la place dans une logique de dégringolade permanente.
Marketing politique
Il faut dire que ce cinquantième anniversaire de la naissance de l’UNFP se présente, pour les cadors de l’USFP, comme une opération de marketing politique. Mais pour d’autres, il pourrait être l’occasion d’évaluer l’actualité du «parti de la rose» à travers une lecture dynamique de son histoire politique. De la première scission en 1959, menée par Mehdi Ben Barka contre l’Istiqlal, à celle de Mohammed Sassi en mars 2001, dans le tumulte du VIè congrès, en passant par le départ d’Abderrahmane Benamer en 1983, l’histoire de l’UNFP et de l’USFP est, aussi, une histoire de ruptures et d’échecs, parfois mortels. Après cinquante ans, n’est-il pas utile, aujourd’hui, de se poser les questions suivantes : que reste-t-il de l’idéologie et des programmes élaborés par les fondateurs de l’UNFP (Mehdi Ben Barka, Abdellah Ibrahim et Abderrahim Bouabid) ? Comment l’USFP a-t-elle évolué ? A-t-elle su s’adapter à l’évolution d’un contexte international marqué par la prééminence du libéralisme politique, qui suppose des mutations importantes au niveau du rôle de l’Etat ?
Janvier 1975. Une scission au sein de l’UNFP est conduite par la section dite de Rabat, composée essentiellement d’Abderrahim Bouabid, Mohammed Elyazghi et Omar Bendjelloun. L’USFP était ainsi née… Pour expliquer le bien-fondé de cette scission, «la clarification de la ligne idéologique» du parti est présentée comme un argument central. En d’autres termes, il fallait désormais opter pour la «voie démocratique » au lieu de «l’option révolutionnaire». «Ce motif était ambigu et peu convaincant puisque l’UNFP n’était pas dans une logique blanquiste. Elle avait participé aux élections de 1963 et pratiqué une opposition démocratique, aux côtés de l’Istiqlal», précise Abdellatif Housni, ancien militant de l’UNFP.
A son tour, l’USFP pratique une opposition parlementaire active à travers laquelle tous ses projets de société s’étaient peu à peu cristallisés : un socialisme où l’Etat joue un rôle important, des institutions pourvues d’une légitimité populaire et démocratique, une presse libre, le tout dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle et démocratique. L’USFP gagne alors en popularité, et en consolidant son assise électorale, elle s’érige en force politique capable de mener un bras de fer contre Hassan II. A partir de 1993, l’intégration d’une nouvelle élite politique dans les structures de l’Exécutif se fait sentir inexorablement. Un système où la moindre alternance n’existe pas ne peut guère durer… Hassan II en était conscient. Après l’échec de la première tentative d’alternance avec M’hamed Boucetta -alors SG de l’Istiqlal-, le roi se tourne vers son vieux rival : l’USFP. Un marchandage périlleux commence entre le roi défunt et Abderrahmane Youssoufi. Il portait sur les réformes constitutionnelles. De part et d’autre, des concessions sont demandées, et en 1996, la Constitution est encore une fois révisée. Mais les changements ne concernent pas le pouvoir royal, dont la prééminence reste intacte. L’USFP participe finalement, en mars 1998, à un gouvernement dit d’alternance, hétéroclite.
Mais dix ans plus tard, le parti qui a été fondé par Abderrahim Bouabid vit une crise identitaire et électorale profonde. L’idéal d’un Etat régulateur et impartial, agissant à travers des structures de régulation crédibles, n’a pas été atteint. Celles-ci sont aujourd’hui dominées par des «potes» du roi, portant atteinte au fonctionnement régulier des rapports financiers. L’exemple de la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) est, à cet égard, très significatif. Fondé en 1959 par Abderrahim Bouabid, alors ministre de l’Economie, cet établissement public avait pour objectif la conservation et la gestion de l’épargne par l’Etat. Aujourd’hui, la CDG s’est transformée en une structure dirigée par Anas Alami, un proche de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi. L’USFP, elle, se contente d’un rôle de figurant…
Cinquante ans après la naissance de l’UNFP, nombre d’observateurs et de militants de l’USFP s’interrogent sur les choix qui ont été faits, notamment par Youssoufi, à la fin des années 1990. Et c’est la déception qui l’emporte sur le… marketing politique.Abderrahmane Youssoufi, le constat de l’amertume
«A u terme du processus électoral (…) j’ai décidé de me retirer de l’action politique et, par là même, de démissionner de l’Union nationale des forces populaires.» C’est par cette expression lapidaire que l’ancien Premier secrétaire de l’USFP Abderrahmane Youssoufi, annonce, en décembre 2003, son retrait d’une famille politique qu’il a servie depuis sa plus tendre enfance. Il est l’artisan du gouvernement dit d’alternance, avec Hassan II qui l’a fait jurer sur le coran, fidélité au trône. Mais Youssoufi est également l’homme de la déception, celui qui n’a pas su profiter d’une opportunité historique pour revendiquer des réformes constitutionnelles permettant aux institutions de jouer un rôle plus important que celui de la figuration qu’elle joue aujourd’hui.
Il est aussi l’homme des interdictions de journaux, en décembre 2001 et enfin, celui qui n’a pas su empêcher la dégringolade électorae de son parti. Sa présence, le 6 septembre 2009, à l’exposition des photos-souvenirs de l’UNFP au théâtre Mohammed V en a pourtant ému plus d’un… Abdallah Ibrahim, l’insoumis
Né à Marrakech en 1918, Abdallah Ibrahim est l’un des signataires du Manifeste de l’Indépendance en 1944. A partir de février 1958, il est président du Conseil de gouvernement, jusqu’en mai 1960. Avec Mehdi Ben Barka, il fonde, en 1959, l’Union nationale des forces populaires (UNFP). Ses rapports avec le roi Hassan II étaient difficiles. D’un côté, Ibrahim n’a jamais pardonné au prince Moulay Hassan de l’avoir évincé du conseil de gouvernement, en 1960, alors qu’il avait entamé, avec Abderrahim Bouabid, tout un projet de modernisation des structures industrielles du royaume. De l’autre, Hassan II n’a jamais accepté l’arrogance d’Ibrahim, son attachement aux principes révolutionnaires et sa rigidité idéologique, contrairement à un Bouabid par exemple. Ibrahim suscitait également la méfiance de la France, qui lui préférait le prince Moulay Hassan et ses officiers coloniaux… Abderrahim Bouabid, zones d’ombre d’un homme d’Etat
Il est l’artisan de la scission de 1975, qui a morcelé la famille ittihadie et créé l’actuelle USFP. Charismatique, fin politique et personnage d’histoire, Abderrahim Bouabid était très apprécié, voire admiré par Hassan II, avec lequel il n’a jamais gouverné. Tous ceux qui connaissaient le défunt roi assurent que celui-ci aurait aimé «travailler avec lui». Né à Salé en 1922, il est l’un des plus jeunes signataires du manifeste de l’Indépendance. Grâce à sa formation et sa subtilité politique, Bouabid joue un rôle de premier plan dans les négociations qui mèneront à «l’indépendance dans l’interdépendance» du Maroc, en 1956. Il est l’architecte de l’option participative de l’USFP, à travers des processus électoraux cependant limités. Mais jusqu’à sa mort en 1992, il a pu préserver une USFP forte, populaire et électoralement crédible. Nombre d’historiens et de politologues le décrivent aujourd’hui comme un véritable homme d’Etat, en dépit des zones d’ombre qui ont émaillé son rôle dans le coup d’Etat de 1972.
Le Journal Hebdo -
USFP/Monarchie : un demi-siècle d’opposition et de … compromis(sions)
Cinquante ans après la naissance de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), toutes les questions pour lesquelles ses militants se sont battus restent encore en suspens : droits et libertés publiques, rôle de l’Etat, prééminence de la monarchie, déséquilibre du pouvoir, etc. Histoire et actualité d’une famille politique marquante.Dans le théâtre Mohammed V à Rabat, le 6 septembre 2009, les photos qui ornent les murs de la grande salle d’exposition tentent de retracer un demi-siècle d’existence d’une famille politique, celle de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), puis, à partir de janvier 1975, celle de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Cinquante ans donc d’une lutte éprouvante pour le pouvoir et d’un bras de fer avec la monarchie alaouite qui ont conduit, en mars1998, à la participation au premier gouvernement dit d’alternance dirigé par Abderrahmane Youssoufi. Depuis, cette formation subit une hémorragie électorale qui la place dans une logique de dégringolade permanente.
Marketing politique
Il faut dire que ce cinquantième anniversaire de la naissance de l’UNFP se présente, pour les cadors de l’USFP, comme une opération de marketing politique. Mais pour d’autres, il pourrait être l’occasion d’évaluer l’actualité du «parti de la rose» à travers une lecture dynamique de son histoire politique. De la première scission en 1959, menée par Mehdi Ben Barka contre l’Istiqlal, à celle de Mohammed Sassi en mars 2001, dans le tumulte du VIè congrès, en passant par le départ d’Abderrahmane Benamer en 1983, l’histoire de l’UNFP et de l’USFP est, aussi, une histoire de ruptures et d’échecs, parfois mortels. Après cinquante ans, n’est-il pas utile, aujourd’hui, de se poser les questions suivantes : que reste-t-il de l’idéologie et des programmes élaborés par les fondateurs de l’UNFP (Mehdi Ben Barka, Abdellah Ibrahim et Abderrahim Bouabid) ? Comment l’USFP a-t-elle évolué ? A-t-elle su s’adapter à l’évolution d’un contexte international marqué par la prééminence du libéralisme politique, qui suppose des mutations importantes au niveau du rôle de l’Etat ?
Janvier 1975. Une scission au sein de l’UNFP est conduite par la section dite de Rabat, composée essentiellement d’Abderrahim Bouabid, Mohammed Elyazghi et Omar Bendjelloun. L’USFP était ainsi née… Pour expliquer le bien-fondé de cette scission, «la clarification de la ligne idéologique» du parti est présentée comme un argument central. En d’autres termes, il fallait désormais opter pour la «voie démocratique » au lieu de «l’option révolutionnaire». «Ce motif était ambigu et peu convaincant puisque l’UNFP n’était pas dans une logique blanquiste. Elle avait participé aux élections de 1963 et pratiqué une opposition démocratique, aux côtés de l’Istiqlal», précise Abdellatif Housni, ancien militant de l’UNFP.
A son tour, l’USFP pratique une opposition parlementaire active à travers laquelle tous ses projets de société s’étaient peu à peu cristallisés : un socialisme où l’Etat joue un rôle important, des institutions pourvues d’une légitimité populaire et démocratique, une presse libre, le tout dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle et démocratique. L’USFP gagne alors en popularité, et en consolidant son assise électorale, elle s’érige en force politique capable de mener un bras de fer contre Hassan II. A partir de 1993, l’intégration d’une nouvelle élite politique dans les structures de l’Exécutif se fait sentir inexorablement. Un système où la moindre alternance n’existe pas ne peut guère durer… Hassan II en était conscient. Après l’échec de la première tentative d’alternance avec M’hamed Boucetta -alors SG de l’Istiqlal-, le roi se tourne vers son vieux rival : l’USFP. Un marchandage périlleux commence entre le roi défunt et Abderrahmane Youssoufi. Il portait sur les réformes constitutionnelles. De part et d’autre, des concessions sont demandées, et en 1996, la Constitution est encore une fois révisée. Mais les changements ne concernent pas le pouvoir royal, dont la prééminence reste intacte. L’USFP participe finalement, en mars 1998, à un gouvernement dit d’alternance, hétéroclite.
Mais dix ans plus tard, le parti qui a été fondé par Abderrahim Bouabid vit une crise identitaire et électorale profonde. L’idéal d’un Etat régulateur et impartial, agissant à travers des structures de régulation crédibles, n’a pas été atteint. Celles-ci sont aujourd’hui dominées par des «potes» du roi, portant atteinte au fonctionnement régulier des rapports financiers. L’exemple de la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) est, à cet égard, très significatif. Fondé en 1959 par Abderrahim Bouabid, alors ministre de l’Economie, cet établissement public avait pour objectif la conservation et la gestion de l’épargne par l’Etat. Aujourd’hui, la CDG s’est transformée en une structure dirigée par Anas Alami, un proche de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi. L’USFP, elle, se contente d’un rôle de figurant…
Cinquante ans après la naissance de l’UNFP, nombre d’observateurs et de militants de l’USFP s’interrogent sur les choix qui ont été faits, notamment par Youssoufi, à la fin des années 1990. Et c’est la déception qui l’emporte sur le… marketing politique.Abderrahmane Youssoufi, le constat de l’amertume
«A u terme du processus électoral (…) j’ai décidé de me retirer de l’action politique et, par là même, de démissionner de l’Union nationale des forces populaires.» C’est par cette expression lapidaire que l’ancien Premier secrétaire de l’USFP Abderrahmane Youssoufi, annonce, en décembre 2003, son retrait d’une famille politique qu’il a servie depuis sa plus tendre enfance. Il est l’artisan du gouvernement dit d’alternance, avec Hassan II qui l’a fait jurer sur le coran, fidélité au trône. Mais Youssoufi est également l’homme de la déception, celui qui n’a pas su profiter d’une opportunité historique pour revendiquer des réformes constitutionnelles permettant aux institutions de jouer un rôle plus important que celui de la figuration qu’elle joue aujourd’hui.
Il est aussi l’homme des interdictions de journaux, en décembre 2001 et enfin, celui qui n’a pas su empêcher la dégringolade électorae de son parti. Sa présence, le 6 septembre 2009, à l’exposition des photos-souvenirs de l’UNFP au théâtre Mohammed V en a pourtant ému plus d’un… Abdallah Ibrahim, l’insoumis
Né à Marrakech en 1918, Abdallah Ibrahim est l’un des signataires du Manifeste de l’Indépendance en 1944. A partir de février 1958, il est président du Conseil de gouvernement, jusqu’en mai 1960. Avec Mehdi Ben Barka, il fonde, en 1959, l’Union nationale des forces populaires (UNFP). Ses rapports avec le roi Hassan II étaient difficiles. D’un côté, Ibrahim n’a jamais pardonné au prince Moulay Hassan de l’avoir évincé du conseil de gouvernement, en 1960, alors qu’il avait entamé, avec Abderrahim Bouabid, tout un projet de modernisation des structures industrielles du royaume. De l’autre, Hassan II n’a jamais accepté l’arrogance d’Ibrahim, son attachement aux principes révolutionnaires et sa rigidité idéologique, contrairement à un Bouabid par exemple. Ibrahim suscitait également la méfiance de la France, qui lui préférait le prince Moulay Hassan et ses officiers coloniaux… Abderrahim Bouabid, zones d’ombre d’un homme d’Etat
Il est l’artisan de la scission de 1975, qui a morcelé la famille ittihadie et créé l’actuelle USFP. Charismatique, fin politique et personnage d’histoire, Abderrahim Bouabid était très apprécié, voire admiré par Hassan II, avec lequel il n’a jamais gouverné. Tous ceux qui connaissaient le défunt roi assurent que celui-ci aurait aimé «travailler avec lui». Né à Salé en 1922, il est l’un des plus jeunes signataires du manifeste de l’Indépendance. Grâce à sa formation et sa subtilité politique, Bouabid joue un rôle de premier plan dans les négociations qui mèneront à «l’indépendance dans l’interdépendance» du Maroc, en 1956. Il est l’architecte de l’option participative de l’USFP, à travers des processus électoraux cependant limités. Mais jusqu’à sa mort en 1992, il a pu préserver une USFP forte, populaire et électoralement crédible. Nombre d’historiens et de politologues le décrivent aujourd’hui comme un véritable homme d’Etat, en dépit des zones d’ombre qui ont émaillé son rôle dans le coup d’Etat de 1972.
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Les sauts d’humeur de Mohamed VI
Depuis son intronisation, les sauts d’humeur du roi Mohamed VI sont devenus monnaie courante. Un exemple : C’est devenu habituel qu’il révoque puis réintègre ses gardes du corps. L’un d’eux, Khalid Fikri aurait même reçu une gifle après avoir été surpris par le roi en pleine discussion téléphonique à l’intérieur du palais royal à Fès. Pas plus tard qu’à la dernière cérémonie de la Bey’âa le 30 juillet dernier, il aurait jugé que des invités se seraient trop rapproché de l’étalon royal. Grosse colère de Sa Majesté! Ses deux gardes de corps préférés sont renvoyés pour correction à l’Académie de Police de Kénitra.
C’est au tour du chantier Anfa Place, à Casablanca, de subir les foudres de Mohamed VI. Il est à l’arrêt depuis le 4 septembre. Pour rappel, de nombreuses personnes se sont déjà acquittées d’une bonne partie des sommes destinées à l’achat de leurs futures propriétés.
Pour dissimuler la bourde du roi, l’agence MAP diffuse un communiqué annonçant la création par le Ministère de l’Intérieur d’une commission d’enquête pour « déterminer les conditions d’autorisation du chantier », ainsi que les « conditions futures de et le respect de la réglementation en vigueur tant sur le plan urbanistique ou de circulation sur le plan environnemental ou sur le plan des distances réglementaires par rapport à la mosquée adjacente pour ce qui concerne les autorisations des boissons alcoolisées ».Est-ce dû à un saut d’humeur de Mohamed VI ou plutôt par crainte des futures plaintes des fidèles qui se rendent à la mosquée?Le journal espagnol EL PAIS analyse la question dans un article paru le 16 septembre dont voici le texte intégral:
Mohamed un VI a ordonné d’arrêter deux semaines un complexe de luxe d’une société espagnole de construction
Inveravante érige un luxueux centre commercial et résidentiel dans la Corniche maritime de Casablanca. – Les travaux reprendront ce jeudi
IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 16/09/2009
Qu’est-ce qui a déplu au roi Mohamed VI quand, le 4 septembre, il est passé devant le luxueux complexe que la promotrice immobilière espagnole Inveravante construit dans la Corniche maritime de Casablanca ? Quelque chose a dû irriter le monarque pour qu’il appelle immédiatement le gouverneur de la ville, Mohamed Halab, pour lui ordonner qu’il arrête les travaux. Si tout va bien ils reprendront demain jeudi.Peu de temps après le coup de fil royal à Halab, les forces de l’ordre ont débarqué à l’Anfaplace Living Resort, comme le projet a été baptisé, pour paralyser le chantier qui avait toutes les permissions légales. Depuis lors une fourgonnette commerciale de la police postait d’une manière permanente à l’entrée, deux mille travailleurs sont au chômage technique et la presse marocaine a spéculé presque quotidiennement sur les motifs de cette brusque décision.Ce dont n’ont pas douté les journaux marocains c’est de qui a imposé cette paralysation. « Le Roi ordonne la suspension des travaux », titrait en première page, par exemple, l’hebdomadaire satirique « Le Canard Déchaîné ». Plus prudent, le journal économique « L’Economiste » affirme que la mesure a été prise dans des « hauts lieux » en allusion au palais royal.Depuis un an Inveravante construit, dans un espace de 93.000 mètres carrés en face de l’Océan Atlantique, un complexe qui inclut un centre commercial, un autre d’affaires, des zones de loisir et 260 appartements de luxe vendus au prix astronomique, pour le Maroc, de presque 3.000 euros le mètre carré. Inveravante appartient à l’entrepreneur galicien Manuel Jove, de 68 ans. Jove était président de Fadesa.Dessiné par l’étude d’architecture de Norman Foster, le projet suppose un investissement de 2.800 millions de dirhams (255 millions d’euros). Il est situé près de la mosquée Al Saud, payée par l’Arabie Saoudite, et d’un palais appartenant à la famille royale saoudienne.« Aucun responsable n’est prêt à informer des motifs de la suspension » du chantier, se plaignait « L’Economiste ». Le journal a signalé, cependant, que la terre extraite et répandue, en partie, par la chaussée adjacente ainsi ont incité à le paralyser. D’autres sources mentionnaient des possibles déficiences de sécurité parce que le chantier n’était pas clôturé. Les autorités et l’entreprise n’ont pas confirmé ni infirmer.La Wilaya (Gouvernement Civil) de Casablanca et le Conseil municipal ont demandé à Inveravante de s’engager, selon des sources informées du projet, à réparer par écrit ces apparentes fautes. Son directeur exécutif au Maroc, Badr l’Ouazzani, a remis la lettre dans laquelle, selon la note de presse, il explique qu’elle n’épargnera aucun effort pour que « les travaux se développent dans les meilleures conditions possibles ». Peu après, elle a reçu le feu vert pour recommencer les travaux.Il y a déjà sept ans la multinationale hôtelière espagnole Sol Meliá a connu pire. Elle n’a pas pu terminer Paradisus, un complexe résidentiel dans la ville côtière d’Agadir. Par la faute de ses partenaires marocains elle n’a pas achevé à temps la première phase du projet. Elle a demandé une prorogation au premier ministre, Driss Jettou, mais celui-ci la lui a refusée, par conséquent, elle s’est vue obligée de quitter le Maroc.Un télégramme envoyé en 2002 par l’Ambassade de l’Espagne à Rabat au Ministère des Affaires étrangères espagnol a signalé que la vraie raison du refus du Premier ministre venait de la situation des terrains dans lesquels Sol Meliá allait construire. Ils étaient limitrophes avec un palais du roi dont la sécurité pouvait être mise en cause.