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  • La propagande marocaine contre l’Algérie s’intensifie

    Depuis le début, nous n’avons pas cessé de dénoncer les efforts de la politique du gouvernement marocain pour s’assurer du soutien du peuple marocain à son aventure, ou plutôt mésaventure, saharienne à travers des campagnes de propagande basée sur la haine envers le peuple algérien. Pourtant, personne n’ignore que ce sont les sahraouis qui sont ses ennemis.
    Dans les derniers mois, les sites et blogs se sont multipliés dans ce but. Le titre, la littérature et le niveau de propagande ne laissent aucun doute sur la source de ces espaces cybernétiques: Le Ministère de l’Intérieur. Et le niveau de grossièreté est sans limite.
    Voici un extrait d’un article publié sur le blog Le Royaume du Maroc, nouvelle ère (Dieu, Patrie, Roi)
    Mercredi 9 septembre 2009
    UN VENT SORDIDE POLLUE DE HAINE NOUS SOUFFLE TOUJOURS DE NOTRE FRONTIERE-EST, DE LA MAUVAISE RACE ALGERIENNE !!
                   Pour parler d’algérie,il faut toujours penser à cette problèmatique : 30 millions,ou un peu plus d’habitants que compte l’algérie..si on divise ce nombre par dix, c’est-à-dire dix par 1 esprit !,(عشرة  في عقل واحد) On trouvera sûrement que 3 millions d’algériens.! C’est minime et immature pour combattre et faire tomber un pays fort,comme le Maroc…nous allons devoir fermer à double tour et pas ouvrir nos frontières pour ne pas être contaminés par cette sale création..!
                              Nous voilà de retour après une absence d’un mois pour redoubler la mise aux algériens et leur redire : qu’on peut se frotter les yeux à maintes reprises et lancer  » mon Dieu ce n’est pas vrais. « .Mais il faut pourtant se rendre à l’évidence.Il est bien difficile d’en connaître d’avance les surprises éventuelles que nous cache l’Algérie. J’observe simplement qu’à chaque moment où cette Algérie mobilise frivolement sa diplomatie , -tabac à chiques à la gueule, et petro dinar à la main-, pour appliquer sans relâche sa feuille de route de combat, contre toute initiative fructueuse Marocaine à travers les instances internationales,que chacun se livre à divers commentaires,à diverses suppositions,!!  sur telle ou telle création. Chacun peut ainsi donner libre cours à son imagination, car tout peut donc être prétexte à une interprétation.  
                            L’administration du blog se permet de reproduire cette note,et la mettre à jour avec quelques retouches, pour confirmer une fois encore que cette sale race algérienne,que le bon Dieu nous colle au dos,est toujours têtue devant la grandeur d’un Maroc qui,par son authenticité racinée, par la majesté de sa longue et riche histoire, par son savoir faire silencieux,et par la volonté de Dieu,est toujours debout en sentinelle avec une fierté remarquable,et en demeurera vainqueur par sa nature innocente,pour endosser à cette mauvaise créature,pour ses intentions frauduleuses,pour ses tentatives malencontreuses contre notre pays,,des défaites,et que les défaites,et lui encaisser aussi des coups de maître qui lui feront des échecs dans tous les sens.Et ce par la clairvoyance de notre guide souverain,un roi actif jouissant de plein de vitalité,un homme d’infiniment d’esprit et de goût,avançant glorieusement à une cadence plus supérieure à celle des vieux connards de la Moraddiah d’Alger..,en leur disant que :  Nous sommes-là,et nous y resterons à l’infini dans cette belle partie géographique du monde, en situation privilégiée à deux vitrines maritimes qui, ne fait qu’augmenter le niveau de votre diabète….! –جريوو أطوالكم يالكلاب،وأغلى مافي خيولكم ركبوه؟  –  sachant qu’à l’éphéméride improviste, les chiffres de : 9.9.09,date de cette publication par coïncidence,sont bien le bon signe de votre malchance et votre malheur de toujours..!!  تسعة رهط ،، تفسد ولا تصلح » »
                      Dans le but de dévoiler le maximum possible la mauvaise race algérienne, je suis très heureux de me joindre à notre confrère JamalEddine, un Marocain de Canada en vu de le remercier pour sa contribution qu’il avait bien voulu soumettre pour encourager ce blog .Je tiens plus fort aussi sur sa main pour l’effort qu’il ne cesse de déployer pour mettre à sac les tentative désespérées de nos ennemis algériens  ,qui sont entrain d’user de leur mieux pour défigurer l’histoire Marocaine à leur faveurs. Sachant que toute histoire est une unité solidement indéfectible, intransigeante et infroissable. Pour parer à ce mauvais esprit, reculons en arrière pour revoir quelques pages de l’histoire,avec un regard un peu plus loin, pour savoir que l’appui des Marocains aux algériens n’est pas nouveau,et ne commence guère avec leur lutte armées de libération des années cinquante,comme on peut l’imaginer. Il serait indispensable de se concentrer sur une bonne synthèse bien résumée, pour rappeler aux connards algériens, qu’ils soient officiels ou officieux que nous sommes-là que pour effacer toute initiative mensongère de leur part, et nous sommes-là aussi pour démentir tous ce qui portera atteinte à notre réalité et à notre grandeur, et rendre ainsi les pendules à l’heure de vérité.
  • Le peuple sahraoui, sacrifié par la presse marocaine

    Le sahraoui s’étonne de ceux qui ne voient qu’à distance, au-delà du mirage : ceux qui ne souffrent que des gémissements émis à des milliers de kilomètres, ne s’affligent que de ce qui touche les « gens du Nord », ne prennent d’initiative, ne hurlent, n’appellent au secours que pour une partie de ceux qu’ils appellent « leurs concitoyens ».

    Le sahraoui s’étonne de ceux qui ne voient ni n’entendent ni ne se lamentent de la souffrance et la douleur de ceux qu’ils appellent les frères des « provinces du sud ».
    Ils voient les souffrances du peuple palestinien qui se trouvent à des milliers de kilomètres, mais ne voient pas ce que leurs tortionnaires font au peuple sahraoui dans la maison d’à côté.

    Ils lancent leurs anathèmes comme leurs fusées en papiers, à Rabat et à Casablanca; sur les chaînes qui puent le pétrole et la mauvaise encre qui noircit les kilomètres de pages, et dénoncent ce qui touche leurs « frères à Gaza », mobilisent tout le lexique de la compassion et de l’affliction et incitent la population à se révolter contre ses agissements.

    Son étonnement et ses interrogations sont ceux de milliers de sahraouis qui se posent des questions et essaient de comprendre. Ce qui fait le plus mal et fend le cœur c’est que ce silence se fait au nom de la défense de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de la grandeur marocaine.

    Des hommes normalement constitués n’auraient pas pu ignorer nos malheurs, nous les sahraouis qui sommes victimes tous les jours de la répression et des insultes de l’appareil répressif du Makhzen traditionnel, des policiers, des gendarmes.
     
    Nous sommes ignorés même par la presse indépendante
    marocaine qui évolue dans une situation quasi identique à celle vécue par les défenseurs des droits de l’homme dans la partie du Sahara Occidental sous contrôle marocain. Ils sont tous les deux victimes de procès politiques déguisés par des diverses accusations avancées par la justice.
    Cette presse est consciente que ces procès ne font que corroborer les soupçons sur les supposés acquis démocratiques du Maroc, des acquis qui n’ont jamais existé ou, pour le mieux, n’ont existé que dans le discours.
    Les journaux qui se disent indépendants n’hésitent pas à s’attaquer au gouvernement,  à dénoncer la malversation, la corruption et les violations des droits de l’homme au Maroc. Cependant, il paraît qu’ils ont décidé, depuis le début, de sacrifier le peuple sahraoui pour réaliser leurs revendications. Un cadeau présenté au gouvernement en échange de quelques miettes d’une liberté d’expression jusqu’à présent inexistante.
    A part un journal ou deux, la voix des dizaines de journaux marocains est unanime lorsqu’ils parlent du Sahara. Sur les violations des droits de l’homme, la répression et l’emprisonnement des militants sahraouis, c’est le silence absolu.
    On peut comprendre qu’ils défendent leur position sur la « marocanité » du Sahara, qu’ils n’aiment pas le Front Polisario, mais de là à sauter sans gêne le pas de la vérité et l’accuser des pires diffamations n’est pas sérieux et jette des soupçons sur la véritable nature de cette presse indépendante. Pire encore, pas un mot sur les violations quotidiennes des droits de l’homme qui sont commises depuis 34 ans. Est-ce pour recevoir des chèques publicitaires en échange du feu vert pour la politique saharienne du régime? Ne peut-on pas appeler cela de la discrimination pure et simple?
    Si les sahraouis sont considérés comme des citoyens marocains et des frères, aucun journaliste ne s’arrête un instant pour se dénoncer ce qui se passe au Sahara. Au contraire, on a donné carte blanche au gouvernement pour les exterminer. Quel drôle de traitement pour ceux qu’ils appellent les « sujets de Sa Majesté des provinces du sud  » !
    Le journal Al Watan Al-An et Le Journal Hebdo sont les seuls qui ont décidé d’opter pour l’honnêteté envers les sahraouis et ils sont constamment punis pour cela. Le premier n’a droit même pas à une page web. Est-ce cela un indice de la complicité des autres organes de presse avec le régime en matière saharienne?
    Apparemment, la réponse est oui. Cette presse est  à l’image du système qui est en place et semble être déconnectée de la réalité sahraouie. Tel un troupeau de moutons sages, dans l’affaire du Sahara elle est orientée par le palais dans toutes les directions sauf dans la bonne, celle qui indique que le peuple sahraoui est un peuple frère qui subit les mêmes exactions que le peuple marocain.
    Le magazine TelQuel; qui se veut le plus transparent jusqu’au point d’aller faire un reportage sur le Front Polisario et les camps des réfugiés sahraouis, cache mal sa transparence. S’agissant du Sahara, il exprime une petite vérité pour faire passer un grand mensonge. L’art de la propagande et de se moquer de la naïveté des citoyens.
    Ces héros de la lutte pour la liberté de la presse, et à leur tête Al-Massae, ne gâchent jamais une occasion pour s’attaquer au Polisario racontant des mystifications et des mensonges atroces sans preuves ni raisons et ils n’hésitent pas à se montrer comme une presse-poubelle distinguée par la bassesse lorsqu’il s’agit de défendre la pseudo-intégrité territoriale et alimenter cette hystérie collective cultivée par le régime pour les maintenir à sa merci.
    Quand leurs maîtres foirent dans leur politique saharienne, tout le monde s’acharne contre l’Algérie, le bouc émissaire idéal pour détourner l’attention de la population.
    Rachid Nini, le directeur du journal le plus vendu aura à cœur de se montrer plus royaliste que le roi. A côté de son portrait, qui illustre à merveille son despotisme, dénonce des complots imaginaires pour « affaiblir l’institution monarchique et ébranler la confiance que lui témoignent les Marocains ». Ensuite, il se pose en procureur pour dénoncer le manque de rigueur et de fermeté du gouvernement dans la question du Sahara à cause des succès « des ennemis de l’intégrité territoriale » pour lequel ne sont que des mercenaires à la solde de l’Algérie.
    Espérons qu’ils tireront des leçons de celui qui, à force de s’en prendre à l’Algérie, a reçu une gifle en pleine figure : Le quotidien Assabah qui trouve que la main de l’Algérie peut traverser la Méditerranée pour influencer le dictat des magistrats français chargés d’élucider l’assassinat du célèbre opposant marocain Mehdi Ben Barka à Paris. Mais voilà une nouvelle qui met le pendule à l’heure : Le patron du quotidien marocain Assabah a été condamné par la justice française pour diffamation envers un journaliste de la chaîne publique France 3 qu’il accusait d’être un agent des services secrets algériens.
    Abdelmounaïm Dilami, directeur de la publication du quotidien en langue arabe Assabah, avait été condamné par défaut le 14 octobre 2008 à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts.
    En octobre 2007, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait révélé l’existence de cinq mandats d’arrêt délivrés par un juge français à l’encontre de ressortissants marocains soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris. Les mandats d’arrêt avaient été émis lors d’une visite du président Nicolas Sarkozy au Maroc. Dans son édition des 3 et 4 novembre 2007, Assabah publiait un article intitulé «Les services de renseignements algériens disposent du dossier Ben Barka».
    Il est grand temps que les journalistes marocains fassent preuve de sagesse et de sacrifice pour leurs métiers en prônant la vérité comme seule dogme quel que soit le sujet et qu’on arrête de diaboliser les sahraouis pour le simple fait qu’ils ne veulent jeter l’éponge.
  • Le peuple sahraoui, sacrifié par la presse marocaine

    Le sahraoui s’étonne de ceux qui ne voient qu’à distance, au-delà du mirage : ceux qui ne souffrent que des gémissements émis à des milliers de kilomètres, ne s’affligent que de ce qui touche les « gens du Nord », ne prennent d’initiative, ne hurlent, n’appellent au secours que pour une partie de ceux qu’ils appellent « leurs concitoyens ».

    Le sahraoui s’étonne de ceux qui ne voient ni n’entendent ni ne se lamentent de la souffrance et la douleur de ceux qu’ils appellent les frères des « provinces du sud ».
    Ils voient les souffrances du peuple palestinien qui se trouvent à des milliers de kilomètres, mais ne voient pas ce que leurs tortionnaires font au peuple sahraoui dans la maison d’à côté.

    Ils lancent leurs anathèmes comme leurs fusées en papiers, à Rabat et à Casablanca; sur les chaînes qui puent le pétrole et la mauvaise encre qui noircit les kilomètres de pages, et dénoncent ce qui touche leurs « frères à Gaza », mobilisent tout le lexique de la compassion et de l’affliction et incitent la population à se révolter contre ses agissements.

    Son étonnement et ses interrogations sont ceux de milliers de sahraouis qui se posent des questions et essaient de comprendre. Ce qui fait le plus mal et fend le cœur c’est que ce silence se fait au nom de la défense de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de la grandeur marocaine.

    Des hommes normalement constitués n’auraient pas pu ignorer nos malheurs, nous les sahraouis qui sommes victimes tous les jours de la répression et des insultes de l’appareil répressif du Makhzen traditionnel, des policiers, des gendarmes.
     
    Nous sommes ignorés même par la presse indépendante
    marocaine qui évolue dans une situation quasi identique à celle vécue par les défenseurs des droits de l’homme dans la partie du Sahara Occidental sous contrôle marocain. Ils sont tous les deux victimes de procès politiques déguisés par des diverses accusations avancées par la justice.
    Cette presse est consciente que ces procès ne font que corroborer les soupçons sur les supposés acquis démocratiques du Maroc, des acquis qui n’ont jamais existé ou, pour le mieux, n’ont existé que dans le discours.
    Les journaux qui se disent indépendants n’hésitent pas à s’attaquer au gouvernement,  à dénoncer la malversation, la corruption et les violations des droits de l’homme au Maroc. Cependant, il paraît qu’ils ont décidé, depuis le début, de sacrifier le peuple sahraoui pour réaliser leurs revendications. Un cadeau présenté au gouvernement en échange de quelques miettes d’une liberté d’expression jusqu’à présent inexistante.
    A part un journal ou deux, la voix des dizaines de journaux marocains est unanime lorsqu’ils parlent du Sahara. Sur les violations des droits de l’homme, la répression et l’emprisonnement des militants sahraouis, c’est le silence absolu.
    On peut comprendre qu’ils défendent leur position sur la « marocanité » du Sahara, qu’ils n’aiment pas le Front Polisario, mais de là à sauter sans gêne le pas de la vérité et l’accuser des pires diffamations n’est pas sérieux et jette des soupçons sur la véritable nature de cette presse indépendante. Pire encore, pas un mot sur les violations quotidiennes des droits de l’homme qui sont commises depuis 34 ans. Est-ce pour recevoir des chèques publicitaires en échange du feu vert pour la politique saharienne du régime? Ne peut-on pas appeler cela de la discrimination pure et simple?
    Si les sahraouis sont considérés comme des citoyens marocains et des frères, aucun journaliste ne s’arrête un instant pour se dénoncer ce qui se passe au Sahara. Au contraire, on a donné carte blanche au gouvernement pour les exterminer. Quel drôle de traitement pour ceux qu’ils appellent les « sujets de Sa Majesté des provinces du sud  » !
    Le journal Al Watan Al-An et Le Journal Hebdo sont les seuls qui ont décidé d’opter pour l’honnêteté envers les sahraouis et ils sont constamment punis pour cela. Le premier n’a droit même pas à une page web. Est-ce cela un indice de la complicité des autres organes de presse avec le régime en matière saharienne?
    Apparemment, la réponse est oui. Cette presse est  à l’image du système qui est en place et semble être déconnectée de la réalité sahraouie. Tel un troupeau de moutons sages, dans l’affaire du Sahara elle est orientée par le palais dans toutes les directions sauf dans la bonne, celle qui indique que le peuple sahraoui est un peuple frère qui subit les mêmes exactions que le peuple marocain.
    Le magazine TelQuel; qui se veut le plus transparent jusqu’au point d’aller faire un reportage sur le Front Polisario et les camps des réfugiés sahraouis, cache mal sa transparence. S’agissant du Sahara, il exprime une petite vérité pour faire passer un grand mensonge. L’art de la propagande et de se moquer de la naïveté des citoyens.
    Ces héros de la lutte pour la liberté de la presse, et à leur tête Al-Massae, ne gâchent jamais une occasion pour s’attaquer au Polisario racontant des mystifications et des mensonges atroces sans preuves ni raisons et ils n’hésitent pas à se montrer comme une presse-poubelle distinguée par la bassesse lorsqu’il s’agit de défendre la pseudo-intégrité territoriale et alimenter cette hystérie collective cultivée par le régime pour les maintenir à sa merci.
    Quand leurs maîtres foirent dans leur politique saharienne, tout le monde s’acharne contre l’Algérie, le bouc émissaire idéal pour détourner l’attention de la population.
    Rachid Nini, le directeur du journal le plus vendu aura à cœur de se montrer plus royaliste que le roi. A côté de son portrait, qui illustre à merveille son despotisme, dénonce des complots imaginaires pour « affaiblir l’institution monarchique et ébranler la confiance que lui témoignent les Marocains ». Ensuite, il se pose en procureur pour dénoncer le manque de rigueur et de fermeté du gouvernement dans la question du Sahara à cause des succès « des ennemis de l’intégrité territoriale » pour lequel ne sont que des mercenaires à la solde de l’Algérie.
    Espérons qu’ils tireront des leçons de celui qui, à force de s’en prendre à l’Algérie, a reçu une gifle en pleine figure : Le quotidien Assabah qui trouve que la main de l’Algérie peut traverser la Méditerranée pour influencer le dictat des magistrats français chargés d’élucider l’assassinat du célèbre opposant marocain Mehdi Ben Barka à Paris. Mais voilà une nouvelle qui met le pendule à l’heure : Le patron du quotidien marocain Assabah a été condamné par la justice française pour diffamation envers un journaliste de la chaîne publique France 3 qu’il accusait d’être un agent des services secrets algériens.
    Abdelmounaïm Dilami, directeur de la publication du quotidien en langue arabe Assabah, avait été condamné par défaut le 14 octobre 2008 à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts.
    En octobre 2007, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait révélé l’existence de cinq mandats d’arrêt délivrés par un juge français à l’encontre de ressortissants marocains soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris. Les mandats d’arrêt avaient été émis lors d’une visite du président Nicolas Sarkozy au Maroc. Dans son édition des 3 et 4 novembre 2007, Assabah publiait un article intitulé «Les services de renseignements algériens disposent du dossier Ben Barka».
    Il est grand temps que les journalistes marocains fassent preuve de sagesse et de sacrifice pour leurs métiers en prônant la vérité comme seule dogme quel que soit le sujet et qu’on arrête de diaboliser les sahraouis pour le simple fait qu’ils ne veulent jeter l’éponge.
  • Première mesure de confiance : la destruction du mur de la honte

    La  visite du président du HCR au Maroc et au Sahara Occidental vient de s’achever. Il a réussi à relancer un des points qui font partie de ce que l’on appelle les mesures de confiance. Il s’agit de la réouverture d’une voie terrestre pour permettre de fomenter l’interchange de visites familiales des deux côtés du mur de défense marocain.
    Jusqu’à maintenant, les visites dans les territoires occupées par le Maroc ont été caractrisées par une surveillace étroite des maisons où se rendaient les visiteurs. Dès leur arrivée, les agents de sécurité, en uniforme et en civil, se pointaient presque devant les portes pour controler tout mouvement et toute personne qui y se rend pour saluer les visiteurs.
    Parallèlement, les campagnes de répression, d’emprisonnement et d’intimidation n’ont jamais cessé depuis l’enclenchement du soulèvement populaire à El Aaiun en 1999.
    Le gouvernement marocain n’arrête pas de dire que les réfugiés sahraouis sont des séquestrés en territoire algérien, alors qu’il utilise la terreur pour silencier la population qui se trouve dans la partie du Sahara Occidental sous son contrôle. Il y a lieu de se demander qui sont les vrais séquestrés qui doivent tous les jours subir la foudre de l’occupation coloniale.
    Cette population est entourée d’un mur de sable et de mines de plus de 2000 km qui l’empêche de circuler à sa guise. Ne peut-on pas considérer cela comme l’une des pires formes de séquestration?
    Puisque la guerre est finie depuis plus de 18 ans, pourquoi le gouvernement marocain n’a pas assoupli les mesures de contrôle autour du mur en ouvrant des brèches pour permettre la population de se rendre en toute liberté dans toute la région du Sahara Occidental?
    Le gouvernement marocain trahit ses promesses depuis plus de 18 ans. Aujourd’hui la communauté internationale demande au Front Polisario de lui faire confiance. Même si celui-ci accepte la solution de l’autonomie, il n’y a aucune garantie que Rabat respecte ses engagements.
    Même les citoyens marocains ne peuvent lui faire confiance. Au moment où le peuple marocain voyait dans l’arrivée du nouveau roi une lueur d’espoir de voir le Maroc devenir une démocratie, le voilà trahi par son propre roi. La répression, les violations des droits de l’homme, la corruption et la fraude continuent à être le pain quotidien des marocains. La presse indépendante harcelée par des juges à la merci du ministère de l’intérieur, les défenseurs des droits de l’homme jetés en prison pour des motifs préfabriqués.
    Ceci est dans le présent. Dans le passé, l’histoire de la monarchie marocaine est marquée par une longue série de trahisons, dont les plus importantes sont:
    – Avant l’indépendance, la monarchie a fait preuve d’une trahison passive qui durera jusqu’aux derniers soulèvements populaires des années 53-55, en ne centralisant pas les innombrables mouvements de résistance qui vont se développer dans tout le pays, et en aidant au maximum son gendarme français à les réprimer. 
    – Après l’indépendance du Maroc, le 2 mars 1956, le Parti Istiqlal décide de continuer la lutte armée contre l’occupation espagnole au Sahara Occidental et l’occupation française de la Mauritanie pour réaliser le rêve d’Allal El Fassi du « Grand Maroc » allant de Tanger au Fleuve Sénégal. Le roi Mohamed V décide en 1958 retirer son appui à l’Armée de Libération Marocaine et participer à son anéantissement en collaboration avec les troupes espagnoles et françaises dans ce qui allait être connu sous le nom d’Opération Ecouvillon. La récompense du roi du Maroc était l’annexion de Tarfaya en 1958. 
    – Le 22 octobre 1956: Les dirigeants du FLN sont dénoncés par Rabat et leur avion, un DC-3 de la Royal Air Maroc, est détourné par la France. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers. 
    – 1962 : Le Maroc offre des avions de combat MIG à l’Algériequi s’avéreront, un an plus tard, inutilisables lors de la guerre des sables. 
    – Octobre 1963 : La découverte des gisements de fer de Ghar Jbeïlate attire la convoitise de Rabat qui lance des attaques sur la région de Tindouf et Bechar. Les escarmouches ont duré près de trois mois. L’Algérie en est sortit victorieuse malgré les blessures de la guerre d’independance encore toutes fraîches. 
    –  Avec la reprise des revendications marocaines en 1974, le Maroc trahit l’accord signé avec l’Espagne en 1969 lui ayant permis d’obtenir l’enclave de Sidi Ifni en échange de l’abandon de ses prétentions territoriales. 
    – Le 6 novembre 1975, avec la Marche Verte trahit les accords du 14 septembre 1970 entre l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc sur le Sahara occidental dans lequel chacun admet le principe d’autodétermination sur la base de la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU du 16 décembre 1965. La question du Sahara avait été portée à l’attention des instances internationales, et notamment des Nations Unies. L’armée marocaine commence à s’incruster dans le territoire sahraoui. 
    – Le 14 novembre 1974, le Maroc signe avec la Mauritanie et l’Espagne l’Accord Tripartite de Madrid sans demander l’avis du gouvernement algérien, jusque-là partie concernée. 
    – Fin 1983 : Omar El Mehechi, opposant libyen est livré au gouvernement libyen. Un avion royal le transportant en Arabie Saoudite pour le pèlerinage atterrit dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Front Polisario. 
    – La monarchie a aussi trahi ses promesses de démocratisation et de décentralisation du pouvoir faites depuis les années 1960 et avec les assassinats de leurs leaders (Mehdi Ben Barka, Omar Benjelloun)  sans oublier ses trahisons à la cause arabe et palestinienne en soutenant les accords de Camp David signés par Anwar Sadat en 1983 et la tenue des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël. 
    Dans ces conditions, il est légitime de se demander à quel point le roi et le gouvernement marocains sont prêts à respecter leurs engagements vis-à-vis des sahraouis, au moment où ils ne sont pas capables de respecter ceux qu’ils ont vis-à-vis du peuple marocain même.
    La première mesure de confiance doit être la destruction de ce mur de la honte qui sépare la population sahraouies depuis 34 ans. 
  • Première mesure de confiance : la destruction du mur de la honte

    La  visite du président du HCR au Maroc et au Sahara Occidental vient de s’achever. Il a réussi à relancer un des points qui font partie de ce que l’on appelle les mesures de confiance. Il s’agit de la réouverture d’une voie terrestre pour permettre de fomenter l’interchange de visites familiales des deux côtés du mur de défense marocain.
    Jusqu’à maintenant, les visites dans les territoires occupées par le Maroc ont été caractrisées par une surveillace étroite des maisons où se rendaient les visiteurs. Dès leur arrivée, les agents de sécurité, en uniforme et en civil, se pointaient presque devant les portes pour controler tout mouvement et toute personne qui y se rend pour saluer les visiteurs.
    Parallèlement, les campagnes de répression, d’emprisonnement et d’intimidation n’ont jamais cessé depuis l’enclenchement du soulèvement populaire à El Aaiun en 1999.
    Le gouvernement marocain n’arrête pas de dire que les réfugiés sahraouis sont des séquestrés en territoire algérien, alors qu’il utilise la terreur pour silencier la population qui se trouve dans la partie du Sahara Occidental sous son contrôle. Il y a lieu de se demander qui sont les vrais séquestrés qui doivent tous les jours subir la foudre de l’occupation coloniale.
    Cette population est entourée d’un mur de sable et de mines de plus de 2000 km qui l’empêche de circuler à sa guise. Ne peut-on pas considérer cela comme l’une des pires formes de séquestration?
    Puisque la guerre est finie depuis plus de 18 ans, pourquoi le gouvernement marocain n’a pas assoupli les mesures de contrôle autour du mur en ouvrant des brèches pour permettre la population de se rendre en toute liberté dans toute la région du Sahara Occidental?
    Le gouvernement marocain trahit ses promesses depuis plus de 18 ans. Aujourd’hui la communauté internationale demande au Front Polisario de lui faire confiance. Même si celui-ci accepte la solution de l’autonomie, il n’y a aucune garantie que Rabat respecte ses engagements.
    Même les citoyens marocains ne peuvent lui faire confiance. Au moment où le peuple marocain voyait dans l’arrivée du nouveau roi une lueur d’espoir de voir le Maroc devenir une démocratie, le voilà trahi par son propre roi. La répression, les violations des droits de l’homme, la corruption et la fraude continuent à être le pain quotidien des marocains. La presse indépendante harcelée par des juges à la merci du ministère de l’intérieur, les défenseurs des droits de l’homme jetés en prison pour des motifs préfabriqués.
    Ceci est dans le présent. Dans le passé, l’histoire de la monarchie marocaine est marquée par une longue série de trahisons, dont les plus importantes sont:
    – Avant l’indépendance, la monarchie a fait preuve d’une trahison passive qui durera jusqu’aux derniers soulèvements populaires des années 53-55, en ne centralisant pas les innombrables mouvements de résistance qui vont se développer dans tout le pays, et en aidant au maximum son gendarme français à les réprimer. 
    – Après l’indépendance du Maroc, le 2 mars 1956, le Parti Istiqlal décide de continuer la lutte armée contre l’occupation espagnole au Sahara Occidental et l’occupation française de la Mauritanie pour réaliser le rêve d’Allal El Fassi du « Grand Maroc » allant de Tanger au Fleuve Sénégal. Le roi Mohamed V décide en 1958 retirer son appui à l’Armée de Libération Marocaine et participer à son anéantissement en collaboration avec les troupes espagnoles et françaises dans ce qui allait être connu sous le nom d’Opération Ecouvillon. La récompense du roi du Maroc était l’annexion de Tarfaya en 1958. 
    – Le 22 octobre 1956: Les dirigeants du FLN sont dénoncés par Rabat et leur avion, un DC-3 de la Royal Air Maroc, est détourné par la France. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers. 
    – 1962 : Le Maroc offre des avions de combat MIG à l’Algériequi s’avéreront, un an plus tard, inutilisables lors de la guerre des sables. 
    – Octobre 1963 : La découverte des gisements de fer de Ghar Jbeïlate attire la convoitise de Rabat qui lance des attaques sur la région de Tindouf et Bechar. Les escarmouches ont duré près de trois mois. L’Algérie en est sortit victorieuse malgré les blessures de la guerre d’independance encore toutes fraîches. 
    –  Avec la reprise des revendications marocaines en 1974, le Maroc trahit l’accord signé avec l’Espagne en 1969 lui ayant permis d’obtenir l’enclave de Sidi Ifni en échange de l’abandon de ses prétentions territoriales. 
    – Le 6 novembre 1975, avec la Marche Verte trahit les accords du 14 septembre 1970 entre l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc sur le Sahara occidental dans lequel chacun admet le principe d’autodétermination sur la base de la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU du 16 décembre 1965. La question du Sahara avait été portée à l’attention des instances internationales, et notamment des Nations Unies. L’armée marocaine commence à s’incruster dans le territoire sahraoui. 
    – Le 14 novembre 1974, le Maroc signe avec la Mauritanie et l’Espagne l’Accord Tripartite de Madrid sans demander l’avis du gouvernement algérien, jusque-là partie concernée. 
    – Fin 1983 : Omar El Mehechi, opposant libyen est livré au gouvernement libyen. Un avion royal le transportant en Arabie Saoudite pour le pèlerinage atterrit dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Front Polisario. 
    – La monarchie a aussi trahi ses promesses de démocratisation et de décentralisation du pouvoir faites depuis les années 1960 et avec les assassinats de leurs leaders (Mehdi Ben Barka, Omar Benjelloun)  sans oublier ses trahisons à la cause arabe et palestinienne en soutenant les accords de Camp David signés par Anwar Sadat en 1983 et la tenue des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël. 
    Dans ces conditions, il est légitime de se demander à quel point le roi et le gouvernement marocains sont prêts à respecter leurs engagements vis-à-vis des sahraouis, au moment où ils ne sont pas capables de respecter ceux qu’ils ont vis-à-vis du peuple marocain même.
    La première mesure de confiance doit être la destruction de ce mur de la honte qui sépare la population sahraouies depuis 34 ans. 
  • Les camps du Sahara Occidental en desseins

    Isabel Fiadeiro est une dame portugaise de 46 ans qui vit acruellement à Nouakchott, en Mauritanie. Un jour, elle a décidé de visiter les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, où elle passé 5 semaines J’étais pour dessiner les femmes et leurs activités dans les camps, les écoles, les centres de santé, etc…  » Ces femmes, ces homms et ces enfants sont devenus mes amis », dit-elle. « Le courage et la détermination de ce peuple, même après 33 ans dans les camps dans l’attente d’une solution, est impréssionnant. »

    Elle a créé un blog où elle raconte son histoire illustrée avec des magnifiques desseins. Voici quelques extraits qui sont des commentaires des desseins:
    –  Au long des années leur travail a permis l’éducation de tous les enfants et l’alphabétisation des adultes, l’hygiène et la santé sont des priorités et on voit les résultats de leur travail. Les campements sont propres, les maisons aussi et je n’ai pas trouvé beaucoup d’enfants avec des morves ou des conjonctivites. (Je fais la comparaison avec la Mauritanie où j’habite)
    – Depuis 15 ans il y a aussi une économie de marché, la monnaie algérienne est utilisée dans les campments et petit à petit des boutiques/épicerie se sont développés. Chaque camp à sa rue du ‘marché’, il y plein de garages et on trouve du matériel de construction et des articles de décoration pour les maisons, des vêtements, melefhas (voile de 5 mètres avec lequel se couvrent les femmes qui viennent de la Mauritanie).  Cette économie a changé la position qui avait l’Etat Saharoui de seul pourvoyeur des besoins des réfugiés à travers les dons de l’aide humanitaire.
    – On trouve quatre générations aux campements. Les deux dernières connaissent seulement les camps comme leur ‘maison’. Comme partout dans le monde les dernières nouveautés de la technologie sont içi. Le portable permet les familles de s’appeler et dans quelques camps il y a aussi l’Internet (pendant mon séjour elle fonctionnait seulement au camp ’27 de février’ et ‘Dakhla’).
    – Dans les rues, des enfants en vélo, des femmes qui font leur achats, des hommes dans les boutiques.
    -Un groupe de copines regarde les photos de leur réveillon, pour la première fois dans leur vie elles ont décidé de fêter le nouvel an et elles ont organisé un repas. Viande de mouton, des gâteaux, Coca, Fanta, des petites yaourts. Elles ont dansé au son de leur chaîne hî-fî.
    – Elfen qui travaille aussi au dispensaire d’Amgala se fait dessiner avec tous les médicaments, des femmes entrent pour chercher une ordonnance ou pour voir une des infirmières. Dans chaque campement il y a un hôpital avec des docteurs, mais qui manquent de médicaments ou pire encore d’électricité.
    – Dans la grande tente, cet homme, le visiteur d’honneur, salut les femmes. Il est arrivé des territoires occupes, il n’a pas vu sa vieille soeur depuis trente et quelques années. Il récite de la poésie et parle de ceux qui sont morts pour l’indépendance le long des années. Les femmes pleurent et émettent des longs « youyous ».
    – Chaque campement a son « centre de handicapés moteurs » où ils peuvent se reunir. On trouve des infermiéres et des enseignants.
    – Comme toutes les femmes que je rencontre la seule chose qu’elle attend de la vie est de pouvoir rentrer dans son pays. Ces femmes me parlent de l’Indépendence, de la sortie du Maroc, de la famille qui est resté là-bas, de leur maison dans la ville de…, de la situation des Saharauis dans les territoires occupés.
    – Ce livre avait comme finalité, que chaque dessin aurait un message de la femme dessinée, mais á la fin j’ai découvert qu’il y avait seulement un message, un rêve, une seule volonté : L’indépendance et le retour.
    – À côté de la « maison de Femmes » un centre pour des jeunes filles où elles peuvent apprendre la couture, l’informatique et des techniques audio-visuelles.
    – Deux groupes de gens. En haut, ils sont devant le bureau de MINURSO, pour donner leur nom et avoir la possibilité de rendre visite à leur famille qui se trouve dans les territoires occupés. En plus, ceux qui sont là-bas peuvent rendre visite à leur famille dans les campements. Ce service à démarré en 2004 et démontre de cette façon que les Saharauis ne sont pas des prisonniers du Polisario.
    – En bas une grande tente à été dressée pour un mariage et les gens de tous les coins arrivent, même des autres campements.
    -Choueta, la chanteuse de la liberté et de l’indépendance. Avec la musique et la poésie, les Saharauis réussissent à propager leurs idées et espoirs. Choueta donne des concerts dans les campments, mais aussi un peu partout dans le monde, de cette façon essayant d’alerter les gens sur la situation de son peuple.
    -Tous les enfants de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge de 11 ans ont la possibilité de partir pendant
    les vacances d’été en Europe, de cette façon ils échappent aux grandes chaleurs de la Hamada
    algérienne avec plus de 50 degrés pendante la journée.
  • Les camps du Sahara Occidental en desseins

    Isabel Fiadeiro est une dame portugaise de 46 ans qui vit acruellement à Nouakchott, en Mauritanie. Un jour, elle a décidé de visiter les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, où elle passé 5 semaines J’étais pour dessiner les femmes et leurs activités dans les camps, les écoles, les centres de santé, etc…  » Ces femmes, ces homms et ces enfants sont devenus mes amis », dit-elle. « Le courage et la détermination de ce peuple, même après 33 ans dans les camps dans l’attente d’une solution, est impréssionnant. »

    Elle a créé un blog où elle raconte son histoire illustrée avec des magnifiques desseins. Voici quelques extraits qui sont des commentaires des desseins:
    –  Au long des années leur travail a permis l’éducation de tous les enfants et l’alphabétisation des adultes, l’hygiène et la santé sont des priorités et on voit les résultats de leur travail. Les campements sont propres, les maisons aussi et je n’ai pas trouvé beaucoup d’enfants avec des morves ou des conjonctivites. (Je fais la comparaison avec la Mauritanie où j’habite)
    – Depuis 15 ans il y a aussi une économie de marché, la monnaie algérienne est utilisée dans les campments et petit à petit des boutiques/épicerie se sont développés. Chaque camp à sa rue du ‘marché’, il y plein de garages et on trouve du matériel de construction et des articles de décoration pour les maisons, des vêtements, melefhas (voile de 5 mètres avec lequel se couvrent les femmes qui viennent de la Mauritanie).  Cette économie a changé la position qui avait l’Etat Saharoui de seul pourvoyeur des besoins des réfugiés à travers les dons de l’aide humanitaire.
    – On trouve quatre générations aux campements. Les deux dernières connaissent seulement les camps comme leur ‘maison’. Comme partout dans le monde les dernières nouveautés de la technologie sont içi. Le portable permet les familles de s’appeler et dans quelques camps il y a aussi l’Internet (pendant mon séjour elle fonctionnait seulement au camp ’27 de février’ et ‘Dakhla’).
    – Dans les rues, des enfants en vélo, des femmes qui font leur achats, des hommes dans les boutiques.
    -Un groupe de copines regarde les photos de leur réveillon, pour la première fois dans leur vie elles ont décidé de fêter le nouvel an et elles ont organisé un repas. Viande de mouton, des gâteaux, Coca, Fanta, des petites yaourts. Elles ont dansé au son de leur chaîne hî-fî.
    – Elfen qui travaille aussi au dispensaire d’Amgala se fait dessiner avec tous les médicaments, des femmes entrent pour chercher une ordonnance ou pour voir une des infirmières. Dans chaque campement il y a un hôpital avec des docteurs, mais qui manquent de médicaments ou pire encore d’électricité.
    – Dans la grande tente, cet homme, le visiteur d’honneur, salut les femmes. Il est arrivé des territoires occupes, il n’a pas vu sa vieille soeur depuis trente et quelques années. Il récite de la poésie et parle de ceux qui sont morts pour l’indépendance le long des années. Les femmes pleurent et émettent des longs « youyous ».
    – Chaque campement a son « centre de handicapés moteurs » où ils peuvent se reunir. On trouve des infermiéres et des enseignants.
    – Comme toutes les femmes que je rencontre la seule chose qu’elle attend de la vie est de pouvoir rentrer dans son pays. Ces femmes me parlent de l’Indépendence, de la sortie du Maroc, de la famille qui est resté là-bas, de leur maison dans la ville de…, de la situation des Saharauis dans les territoires occupés.
    – Ce livre avait comme finalité, que chaque dessin aurait un message de la femme dessinée, mais á la fin j’ai découvert qu’il y avait seulement un message, un rêve, une seule volonté : L’indépendance et le retour.
    – À côté de la « maison de Femmes » un centre pour des jeunes filles où elles peuvent apprendre la couture, l’informatique et des techniques audio-visuelles.
    – Deux groupes de gens. En haut, ils sont devant le bureau de MINURSO, pour donner leur nom et avoir la possibilité de rendre visite à leur famille qui se trouve dans les territoires occupés. En plus, ceux qui sont là-bas peuvent rendre visite à leur famille dans les campements. Ce service à démarré en 2004 et démontre de cette façon que les Saharauis ne sont pas des prisonniers du Polisario.
    – En bas une grande tente à été dressée pour un mariage et les gens de tous les coins arrivent, même des autres campements.
    -Choueta, la chanteuse de la liberté et de l’indépendance. Avec la musique et la poésie, les Saharauis réussissent à propager leurs idées et espoirs. Choueta donne des concerts dans les campments, mais aussi un peu partout dans le monde, de cette façon essayant d’alerter les gens sur la situation de son peuple.
    -Tous les enfants de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge de 11 ans ont la possibilité de partir pendant
    les vacances d’été en Europe, de cette façon ils échappent aux grandes chaleurs de la Hamada
    algérienne avec plus de 50 degrés pendante la journée.
  • Western Sahara’s « Wall of Shame »

    How the longest active military wall continues to divide the Saharawi people

    By Timothy Kustusch
    RABUNI CAMP,  Algeria — It is almost half the size of the Great Wall of China, four times the length of the wall in the West Bank, and 16 times longer than the Berlin Wall ever was, but few have heard of the 1,600-mile-long Moroccan military wall that divides the Western Sahara.
    On the western side of the wall, Morocco exerts de facto control over what the Saharawis call the “Occupied Territories.” On the eastern side, the Saharawis’ Polisario Front governs and maintains its military forces.
    The Saharawis refer to the Moroccan barrier as the “Wall of Shame,” not only because it divides the 160,000 Saharawi refugees in Algeria from their families and friends in the Moroccan held territory, but also because it threatens the lives and livelihoods of the thousands of Saharawi nomads that still wander through the Western Sahara’s deserts.
    Construction of the wall began in 1980. Since 1975, the Saharawi People’s Liberation Army (ALPS) had been battling the Moroccan and Mauritanian armies (until the latter’s defeat in 1979), using lightning-strike guerrilla tactics that exhausted their adversaries’ traditional armies.
    In the face of ALPS victories, the Royal Moroccan Army (RMA) began work on a long barrier of simple sand embankments meant to slow down the fast-moving Saharawi soldiers. Between 1980 and 1987, five heavily fortified walls were added to the east and south, completely cutting off the Saharawi soldiers and refugees from their home cities, such as Layoune and Smara.
    Today, despite a ceasefire signed in 1991, both parties actively patrol their respective sides of the wall. Along the western side, Morocco maintains about 160,000 troops, reinforced by heavy military installations every seven miles, which include radar, artillery and tanks.
    The Polisario refuses to cite the number of units that patrol its seven military regions on the eastern side of the wall, claiming that if war is resumed, all Saharawis will come to the front lines to fight.
    From afar, the Moroccan military wall appears to be a sandy hill with a few helmeted soldiers peering over the top. A more accurate depiction, however, is given by Hamdi, a 24-year-old Saharawi from Layoune who crossed the wall on foot in 2007 to escape imprisonment by Moroccan police for his pro-independence activities:
    « First, I cross a small ditch, about one meter deep and one meter across. Then I arrive at a low wall of rocks. These rocks are loose, so when you try cross the berm, they fall and make noise, so the soldiers come. Then there is other, much bigger trench. When I climb out of that, I cross last wall of sand and rock, which is more than two meters up. I pull myself over, jump down to other side, jump over big barbed wire fence, and run across live field of mines in black of night. I am very afraid of step on mines, but I think, ‘If I make it this far, I have to trust Allah that I make it through the field of mines alive.’”
    Hamdi is one of thousands of Saharawis who have crossed the wall to flee the Moroccan police and escape to the refugee camps outside of Tindouf, Algeria. Most cross the wall at night with a handful of belongings, a bag of dates, and a few liters of water. After traversing the barrier, they often must spend days walking through the desert before reaching a group of nomads or a Saharawi military company that will take them to the camps.
    Of course, that is only if they survive the nighttime trek across the field of anti-tank and anti-personnel landmines. Though the exact number of mines on the eastern side of the wall is unknown, estimates range from one million to over 10 million, and the U.N. consistently ranks the Western Sahara as one of the top 10 territories most contaminated by landmines and unexploded ordinances (UXOs).
    In April, the true threat of these mines became very real for more than 1,200 international visitors who were participating in an annual protest march in front of the berm. During the protest, a group of young Saharawis charged towards the Moroccan soldiers on the other side of the wall, hurling both rocks and insults. A 19-year-old charged forward, and although others tried to restrain the youth, he stepped on a mine and blew off his right foot, injuring four others.
    “You have all seen in a very tangible way how easily Morocco’s wall can convert human life into death,” said Abdelkadar Taleb Omar, a senior member of the Polisario, the following day.
    Muhamed Abdelaziz, the secretary general of the Polisario Front, expressed his desire for U.S. President Barack Obama to press Morocco to dismantle its wall, calling it a “grave violation of human rights.”
    For the Saharawi people, however, the Western Saharan conflict is shrouded by another wall — what they refer to as “a media blockade.” The Saharawis insist that their decades-old conflict is painfully underreported in the international media. They say that until this media wall is torn down and the international community becomes interested in the Western Saharan conflict, it is likely that Morocco’s 1,600-mile berm will remain standing. 
  • Western Sahara’s « Wall of Shame »

    How the longest active military wall continues to divide the Saharawi people

    By Timothy Kustusch
    RABUNI CAMP,  Algeria — It is almost half the size of the Great Wall of China, four times the length of the wall in the West Bank, and 16 times longer than the Berlin Wall ever was, but few have heard of the 1,600-mile-long Moroccan military wall that divides the Western Sahara.
    On the western side of the wall, Morocco exerts de facto control over what the Saharawis call the “Occupied Territories.” On the eastern side, the Saharawis’ Polisario Front governs and maintains its military forces.
    The Saharawis refer to the Moroccan barrier as the “Wall of Shame,” not only because it divides the 160,000 Saharawi refugees in Algeria from their families and friends in the Moroccan held territory, but also because it threatens the lives and livelihoods of the thousands of Saharawi nomads that still wander through the Western Sahara’s deserts.
    Construction of the wall began in 1980. Since 1975, the Saharawi People’s Liberation Army (ALPS) had been battling the Moroccan and Mauritanian armies (until the latter’s defeat in 1979), using lightning-strike guerrilla tactics that exhausted their adversaries’ traditional armies.
    In the face of ALPS victories, the Royal Moroccan Army (RMA) began work on a long barrier of simple sand embankments meant to slow down the fast-moving Saharawi soldiers. Between 1980 and 1987, five heavily fortified walls were added to the east and south, completely cutting off the Saharawi soldiers and refugees from their home cities, such as Layoune and Smara.
    Today, despite a ceasefire signed in 1991, both parties actively patrol their respective sides of the wall. Along the western side, Morocco maintains about 160,000 troops, reinforced by heavy military installations every seven miles, which include radar, artillery and tanks.
    The Polisario refuses to cite the number of units that patrol its seven military regions on the eastern side of the wall, claiming that if war is resumed, all Saharawis will come to the front lines to fight.
    From afar, the Moroccan military wall appears to be a sandy hill with a few helmeted soldiers peering over the top. A more accurate depiction, however, is given by Hamdi, a 24-year-old Saharawi from Layoune who crossed the wall on foot in 2007 to escape imprisonment by Moroccan police for his pro-independence activities:
    « First, I cross a small ditch, about one meter deep and one meter across. Then I arrive at a low wall of rocks. These rocks are loose, so when you try cross the berm, they fall and make noise, so the soldiers come. Then there is other, much bigger trench. When I climb out of that, I cross last wall of sand and rock, which is more than two meters up. I pull myself over, jump down to other side, jump over big barbed wire fence, and run across live field of mines in black of night. I am very afraid of step on mines, but I think, ‘If I make it this far, I have to trust Allah that I make it through the field of mines alive.’”
    Hamdi is one of thousands of Saharawis who have crossed the wall to flee the Moroccan police and escape to the refugee camps outside of Tindouf, Algeria. Most cross the wall at night with a handful of belongings, a bag of dates, and a few liters of water. After traversing the barrier, they often must spend days walking through the desert before reaching a group of nomads or a Saharawi military company that will take them to the camps.
    Of course, that is only if they survive the nighttime trek across the field of anti-tank and anti-personnel landmines. Though the exact number of mines on the eastern side of the wall is unknown, estimates range from one million to over 10 million, and the U.N. consistently ranks the Western Sahara as one of the top 10 territories most contaminated by landmines and unexploded ordinances (UXOs).
    In April, the true threat of these mines became very real for more than 1,200 international visitors who were participating in an annual protest march in front of the berm. During the protest, a group of young Saharawis charged towards the Moroccan soldiers on the other side of the wall, hurling both rocks and insults. A 19-year-old charged forward, and although others tried to restrain the youth, he stepped on a mine and blew off his right foot, injuring four others.
    “You have all seen in a very tangible way how easily Morocco’s wall can convert human life into death,” said Abdelkadar Taleb Omar, a senior member of the Polisario, the following day.
    Muhamed Abdelaziz, the secretary general of the Polisario Front, expressed his desire for U.S. President Barack Obama to press Morocco to dismantle its wall, calling it a “grave violation of human rights.”
    For the Saharawi people, however, the Western Saharan conflict is shrouded by another wall — what they refer to as “a media blockade.” The Saharawis insist that their decades-old conflict is painfully underreported in the international media. They say that until this media wall is torn down and the international community becomes interested in the Western Saharan conflict, it is likely that Morocco’s 1,600-mile berm will remain standing. 
  • La farce des élections à Laayoune

    La presse et diverses associations marocaines étaient unanimes pour condamner l’ambiance dans laquelle se sont déroulées les dernières élections municipales de juin 2009.
    Comme d’habitude, les élections des présidents des conseils ont fait beaucoup de bruits, rendant les élections sous le signe d’une compétition féroce entre les différents partis. Plusieurs pratiques ont été mises en lumière : Des alliances incongrues, des menaces et violences, des séquestrations des grands électeurs soit contre leur grès ou avec leur consentement intéressé pour s’assurer soit de leur vote, soit de leur abstention. Des batailles politiques amènent à s’interroger sur la volonté des partis de favoriser un environnement adéquat au fonctionnement des réformes annoncées.
    Sur les résultats des éléctions municipale à Laayoune, le journal du Palais Royal « Le Matin », en tant que relais de la propagande du gouvernement de Sa Majesté,  avait écrit sous le titre de « Le PI à l’aise à Laayoune«   :
     » A Laâyoune, où l’USFP avait été représenté par l’ancien président Hassan Derhem, connaît du changement. En fait, l’heure est à l’alternance. C’est l’istiqlalien Hamdi Ould Rachid, qui a remporté, haut la main, la présidence de la commune urbaine de Laayoune. Le parti de l’Istiqlal s’est assuré, dans cette partie des provinces du Sud, une majorité confortable. Il a pu obtenir 23 sièges. Le parti dont il craignait la rivalité et qui avait la présidence auparavant, l’USFP, n’a pu décrocher aucun siège. » 

    Cette alternance n’a pas été relevée par L’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme. Dans son rapport présenté le 23 Juin 2009, l’AMDH avait précisé que le Sahara est une « région chaude, et qui connait une dynamique politique particulière. »

    Selon le rapport la phase de la pré-campagne électorale a été caractérisée par la distribution de plusieurs propriétés terriennes à Laayoune sur des citoyens. Quelques têtes de listes ont dit que cette action représente une campagne électorale prématurée, alors que le président du conseil municipal avait affirmé qu’il s’agit de la réinstallation légale des fonctionnaires de la municipalité et des habitants des camps Al Wahda.
    A Laayoune, la campagne électorale était enragée dans plusieurs communes. Les supporters de certains partis politiques ont utilisé les bâtons, chaines et couteaux. Cela a créé un climat de peur et de crainte dans les quartiers de la ville indique le rapport. Il ajoute que deux policiers ont été insultés et menacés oralement par une foule de supporters d’un parti politique. De plus, les observateurs ont constaté que des candidats ont utilisé les véhicules des communes. Ils ont enregistré également plusieurs cas de violence, échange d’insultes, menaces armées, achats de cartes d’électeurs.
    La dynamique particulière dont parle le rapport est celle imposée par la famille préférée du palais royale, les Ould Errachid.
    Selon un article publié sur Wikipedia, à Laâyoune, le clan des Ould Errachid a été contraint d’emmener les 23 élus de leur Parti de l’Istiqlal dans une destination inconnue, à cause des manœuvres de certaines personnes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour soudoyer deux élus de la majorité absolue au point de promettre 10. 000. 000 DH à chacun en cas de ralliement anti-Ould Errachid. Le Wali Mohamed Jelmous, considéré par certains représentant locaux des partis politiques, comme très proche de Fouad Ali el-Himma avait laissé trainer la date de fin de l’opération.
    Selon le journal « Aujourd’hui le Maroc » dans son édition digitale du 29/06/2009, « le coordinateur des trois régions du Sahara du parti de l’Istiqlal Hamdi Ould Errachid a été élu président du conseil de la commune urbaine de Laâyoune, après un vote qui a duré plus de sept heures. »
    « Une foule nombreuse s’est rassemblée près du siège de la commune urbaine de Laâyoune, pour assister les trois partis en concurrence, à savoir le parti de l’Istiqlal représenté par Hamdi Ould Errachid, le Mouvement populaire représenté par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, alors que Bichr Al Boussouli s’est présenté sous l’étiquette de l’Union constitutionnelle. Ces deux derniers ont décidé de créer une alliance pour faire face au parti de l’Istiqlal, qui dispose déjà de 23 conseillers sur les 43 que compte le conseil de la commune urbaine de Laâyoune, et donc peut compter sur une victoire facile. Or, dès le début du vote, les deux têtes de liste à savoir Hamdi Ould Errachid et Sidi Mohamed Salem Al Joumani ne se sont pas accordés sur le mode de l’élection du président du conseil communal. M. Ould Errachid a opté pour les papiers colorés, alors que M. Al Joumani a choisi un simple papier blanc sur lequel chaque conseiller pourra écrire le nom de celui pour qui il votera » ajoute-t-il.
    Le journal signale que « face à ce désaccord, le président de l’audience de vote, qui n’est autre que le membre le plus âgé parmi les conseillers, a intervenu pour imposer l’utilisation des papiers colorés comme moyen de vote. Chose qui n’a pas été apprécié par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, qui a décidé ainsi que les 19 autres membres constituant son alliance, de se retirer sans voter. Les autorités publiques qui surveillent le déroulement de la cérémonie de la composition du nouveau bureau de la commune de Laâyoune, se sont déclaré neutre. Ainsi Hamdi Ould Errachid a été élu président de la commune urbaine de Laâyoune, et le premier vice-président n’est autre que Ahmed Lekhrif, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères viré par le roi à cause de sa nationalité espagnole. Deux femmes ont été élues vice-présidents. Les autres membres du parti de l’Istiqlal ont partagé la gestion des commissions, dont une a été entièrement confiée à des femmes pour la gérer. » 

    Mais Assabah ajoute un détail que son confrère avait omis. Ceux qui ont  demandé les bulletins en couleur ont justifié leur choix par leur analphabétisme. Ila avaient déclaré qu’ils ne savent ni lire ni écrire. Le président de la séance a opté pour les bulletins colorés en disant « moi aussi je suis analphabète ».
    Hamdi est le frère de KhaliHenna Ould Errachid, le roi des traîtres sahraouis. Celui-ci était le pion du colonialisme espagnol lorsque ce dernier a décidé de créer le PUNS (Parti d’Union Nationale Sahraouie) pour accorder une espèce d’autonomie au territoire sahraoui. Il a rallié le Maroc lorsque Hassan II a décidé de lancer la « Marche Verte » en novembre 1975. Il était l’un des proches collaborateurs de Feu SM le Roi Hassan II pour la politique saharienne de Rabat. Il a assumé la fonction de Ministre des Affaires sahariennes en 1977 et ce jusqu’en 1995 dans le Gouvernement Mohammed Karim Lamrani 3. Ould Errachid assume également la fonction de président du Conseil municipal de Laâyoune, et ce depuis 1983.
    Mais, apparemment, tout cela n’est pas assez devant l’avarice de cette famille. Depuis plus de 15 ans, il a poussé son frère pour devenir son adjoint dans le Conseil municipal de Laayoune, et c’est lui le héros des feuilletons des scandales de corruption, de vol, d’adquisition de lots de terrains. Même de terrains destinés à devenir des places publiques ont été dérobées par ce personnage dépourvu de toute morale. En fait, l’alternance dont parle « Le Matin » est plutôt l’alternance de Khalihenna Ould Errachid par son frère, Hamdi.
    L’analphabétisme des élus locaux de Laayoune et les agissements de la famille Ould Errachid illustrent d’une façon indéniable, la politique colonialiste du Maroc au Sahara Occidental et nous donne un avant-goût de ce que serait un territoire sahraoui autonome sous la souveraineté marocaine.