Blog

  • Toute la patrie ou le martyre

    La déclaration du M. Boukhari Ahmed, représentant du Front Polisario à New York, intervient alors que des interrogations multiples ne cessent sur la volonté des Nations Unies de sortir de l’impasse dans lequel l’organisation onusienne s’est mise.

    Elle a le mérite d’apporter une clarification supplémentaire des responsables sahraouis sur ce problème qui constitue un volet important pour la restauration de la légalité internationale et la crédibilité des organismes internationaux, y compris le Conseil de Sécurité.

    Tout en réitérant l’engagement des Sahraouis à privilégier la voie pacifique dans la recherche d’une solution juste et équitable au problème sahraoui, et à continuer à collaborer sincèrement avec les instances onusiennes, M. Boukhari n’a pas manqué de rappeler que la communauté internationale doit agir pour éviter le pire.

    Opportune et logique, la déclaration du diplomate sahraoui a le mérite de clarifier les choses en attendant l’arrivée du représentant spécial du Secrétaire Général, Ban Ki-moon pour la préparation des rencontres informels entre les deux parties.

    Dans les nouvelles négociations, il ne peut y avoir de retour possible aux méthodes marocaines qui ont mis en échec les quatre rounds de négociations précédents. Les multiples blocages et subterfuges des responsables marocains sont à l’origine de tous ces échecs. Sans conditions préalables, pour le Maroc, veut dire rien que l’autonomie. Il n’est pas nécessaire de rappeler que pour les sahraouis, rien n’est acceptable sauf l’indépendance. C’est ça la réalité si amère pour le Maroc. Une autre vision relève de l’imaginaire.

    Pour le plus simple des citoyens, c’est clair. La culture nationaliste leur a appris que la volonté des peuples est inquébrantable et la victoire de la lutte armée est sûre. Tous les peuples qui se sont soulevés contre le colonialisme ont fini par arracher leur indépendance.

    En octobre 1975, lors de l’invasion du Sahara Occidental, Hassan II avait cru qu’il pouvait s’approprier de notre pays, jouant les héros face à un peuple innocent et des partis politiques meurtris par la répression. Le roi a voulu appeler ça « consensus national ». C’en était un, mais fait à coups de matraques.

    Le gouvernement marocain a fait de son autonomie un cheval de bataille, il s’est agité à bout de champ aux Nations Unies, à Madrid, Paris, etc… Grâce aux mauvais conseils de la France, il a fini par croire en son plan, ce qui le conduit forcément à la déception lorsque les autorités marocaines ont été mises devant leurs responsabilités. La résolution 1871 était o ne peut plus claire : les parties sont condamnées à trouver une solution négociée qui garantit le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Et la patience du Conseil de Sécurité est arrivée à ses limites. Tout comme la patience de la population sahraouie.

    Le Front Polisario reste fidèle à ses engagements pour trouver une solution pacifique et définitive à ce conflit qui dure plus de 36 ans, et le peuple sahraoui reste fidèle à ses principes. Parmi ces principes « Toute la patrie ou le martyre ».

  • Les agents du Makhzen paient leurs fautes

    Bête noire du gouvernement marocain et du makhzen, le journaliste Ali Lmrabet vient de gagner le procès intenté au chef du bureau de Madrid de l’agence officielle, Maghreb Arabe Presse (MAP), Saïd Ida Hassan.

    Un tribunal d’Almeria a condamné Saïd Ida Hassan et la MAP à 12 000 euros d’amendes pour diffamation et atteinte à l’honneur du journaliste Ali Lmrabet. N’écoutant que son «patriotisme», IDA Hassan s’était rendu de Madrid à Almeria en avril 2005 pour bizuter une conférence sur l’immigration que donnait Lmrabet à l’université d’Almeria. Le correspondant de la MAP n’y est pas allé par quatre chemins. Il avait pris la parole en se présentant comme correspondant de la MAP et membre du Syndicat national de la presse marocaine pour faire le procès du journaliste. Il l’a accusé d’avoir écrit dans un journal espagnol que «tous les Marocains résidant en Espagne étaient des terroristes». Ce que le journaliste avait oublié est qu’il était en Espagne et qu’il serait dans l’obligation d’apporter les preuves de ses assertions devant un tribunal. Ali Lmrabet a estimé que le chef de bureau de la MAP était en mission commandée, qui n’avait rien à voir avec son métier de journaliste, l’avait attaqué en justice en exigeant qu’il fournisse à la justice l’article où il aurait accusé les Marocains vivant en Espagne d’être des terroristes. L’article n’existait pas bien entendu et Ali Lmrabet trop bon journaliste et trop respectueux des Marocains pour écrire une telle ânerie. L’assertion faite en public était clairement du dénigrement à l’encontre d’un journaliste en rupture de ban et interdit d’exercer dans son pays. Le fait que ces accusations viennent du chef du bureau de l’agence de presse officielle montrait clairement une confusion entre journalisme et police politique. Le chef du bureau de la MAP a d’ailleurs récidivé en prenant la parole pour insulter le militant sahraoui, Ali Salem Tamek, lors du Forum social de Barcelone. Le service d’ordre du Forum l’a expulsé de la salle. La victoire de Lmrabet est totale. Le Tribunal a condamné Saïd Ida Hassan et l’agence MAP qui n’ont pu produire l’article en question à payer solidairement 12.000 euros à Ali Lmrabet, à publier la sentence dans deux journaux espagnols et à assumer les frais de justice.

    La victoire d’Ali Lmrabet est d’autant plus totale qu’en février 2008, la cour d’appel de Madrid avait débouté le même chef du bureau de la MAP ainsi qu’un de ses collègues, Mansour Madani, actuellement correspondant à Paris, à propos d’un article de Lmrabet dans El Mundo, intitulé «une armée de mouchards». Lmrabet y accusait les journalistes de servir d’informateurs aux services marocains. Condamné dans un premier jugement, Ali Lmrabet a gagné en appel le procès qui lui était intenté par les journalistes de la MAP.

    La MAP et les services marocains

    Au sujet des liens entre l’agence MAP et les services marocains (DGED), la cour d’appel a donné raison à Lmrabet. «La relation entre l’agence d’information marocaine, MAP, et la direction générale d’études et de documentation, DGED, est suffisamment prouvée sur la base des reportages déjà publiés dans d’autres médias de communication de ce pays (Maroc), et qui sont présents dans ces actes», avait estimé la cour d’appel espagnole. La cour d’appel madrilène avait condamné aux dépens les deux correspondants de la MAP. Pour rappel, Ali Lmrabet a été condamné en 2003 à quatre ans de prison ferme pour «outrage à la personne du roi», «atteinte à l’intégrité territoriale» et «atteinte au régime monarchique». Il a été gracié en janvier 2004 avec six autres journalistes. En Avril 2005, Lmrabet, qui exerce au journal espagnol El Mundo, avait été condamné par un tribunal de Rabat à une amende de 50.000 dirhams et à dix ans d’interdiction d’exercer le journalisme. On lui reprochait un reportage sur les Sahraouis à Tindouf. Et, surtout, une déclaration à un hebdomadaire marocain où il estimait que les Sahraouis n’étaient pas séquestrés à Tindouf et pouvaient se déplacer librement. Un sacrilège portant atteinte à un élément central du discours-propagande marocain sur le Sahara occidental.

    Un fait qui attire l’attention : L’agence de presse officielle, la MAP, est considérée comme une branche des services secrets de Chakib Benmoussa, l’homme de choc de Mohamed VI

    Source : Top actus

  • Les charognards en temps de crise


    Le Maroc dépense trop au Sahara Occidental. C’est ce qu’on entend tous les jours dans les médias marocains. Selon TelQuel, numéro 368, 1200 milliards de dirhams dépensés depuis le début du conflit, 3% de PIB perdu chaque année… .

    La rapport du magazine Forbes n’est pas du même avis. Au contraire, selon ses chiffres pour l’annéee 2008, Le maroc est largement dans ses frais le coût du conflit serait largement amorti avec les recettes des phosphates et des richesses halieutiques sahraouies. Ce qui explique les sentiments d’amour profond que le Maroc ressent pour la population et le territoire sahraouis.

    MAGAZINE FORBES

    Mohammed VI, septième plus riche roi au monde avec 2,5 milliards de Dollars

    Sans faire de bruit, le souverain alaouite a amassé, depuis qu’il a succédé en 1999 à son père Hassan II, une importante fortune, qui fait de lui l’un des plus riches monarques de la planète. C’est ce que révèle le magazine spécialisé américain Forbes, dans sa dernière édition.

    Mohammed VI est à la tête d’un joli magot s’élevant à 2,5 milliards de dollars américains et pointe à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains, selon un dossier publié par le magazine spécialisé américain Forbes. Cette publication, spécialisée dans l’évaluation des fortunes des plus grandes célébrités, précise que le monarque chérifien occupe par ailleurs la première place du classement relatif à l’accroissement des richesses pour l’année 2008, qui l’a vu atteindre ce montant de 2,5 milliards de dollars.

    Cette augmentation importante est attribuée, par la même source, à la hausse importante des prix du phosphate sur les marchés mondiaux de matières premières. Il y a lieu de signaler que le Maroc, qui détient près de la moitié des réserves mondiales, en est l’un des plus grands exportateurs. Au cours de l’année écoulée, Rabat a extrait pas moins de 28 millions de mètres cubes de phosphate, ce qui fait de ce pays le troisième producteur mondial après la Chine et les États-Unis.

    Cela a permis au Maroc d’enregistrer des recettes estimées à 2,8 milliards de dollars, soit neuf fois plus que l’année précédente. Dans l’article consacré à Mohammed VI sous le titre “Le roi de la roche”, le magazine Forbes affirme que sa fortune est appelée à s’accroître davantage durant les prochaines années en raison de la fort probable augmentation des revenus du Maroc issus du phosphate, qui est devenu une matière très précieuse. Il n’en demeure pas moins que la dette extérieure publique du Maroc a enregistré une importante augmentation de 10% par rapport à 2007 pour atteindre la somme de 134,2 milliards de dirhams (16,6 milliards de dollars ou 11,9 milliards d’euros). Cela représente 20% du PIB et 39% des recettes courantes de la balance des paiements.

    En dépit de cela, l’accroissement des rentrées d’argent du Maroc se répercute inévitablement de manière favorable sur la fortune personnelle de Mohammed VI. Par ailleurs, cette source indique également que l’entretien et la maintenance des douze palais royaux, répartis sur tout le territoire marocain, nécessitent une dépense quotidienne évaluée à un million de dollars. Pour revenir au classement des quinze rois les plus riches du monde, Forbes place en première position le roi Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, crédité de 30 milliards de dollars. Il a perdu cinq milliards de dollars par rapport à l’an dernier. Il est suivi de près par le sultan de Brunei, Haji Hassanal Bolkiah, avec pas moins de 20 milliards de dollars. La troisième place revient au cheikh Khalifa ben Zayed des Émirats arabes unis avec 18 milliards de dollars, qui est talonné par le roi Abdallah Ibn Abdelaziz d’Arabie saoudite, dont la fortune est estimée à 17 milliards de dollars. La cinquième place est occupée par le cheikh de Dubaï, Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, avec 12 milliards de dollars, soit 6 milliards de moins qu’en 2008. Alors que la crise économique mondiale a eu des répercussions généralement négatives sur les fortunes des rois, à quelques exceptions près comme c’est le cas de Mohammed VI, qui a vu ses revenus augmenter contrairement aux autres.

  • Les agents du Makhzen paient leurs fautes

    Bête noire du gouvernement marocain et du makhzen, le journaliste Ali Lmrabet vient de gagner le procès intenté au chef du bureau de Madrid de l’agence officielle, Maghreb Arabe Presse (MAP), Saïd Ida Hassan.

    Un tribunal d’Almeria a condamné Saïd Ida Hassan et la MAP à 12 000 euros d’amendes pour diffamation et atteinte à l’honneur du journaliste Ali Lmrabet. N’écoutant que son «patriotisme», IDA Hassan s’était rendu de Madrid à Almeria en avril 2005 pour bizuter une conférence sur l’immigration que donnait Lmrabet à l’université d’Almeria. Le correspondant de la MAP n’y est pas allé par quatre chemins. Il avait pris la parole en se présentant comme correspondant de la MAP et membre du Syndicat national de la presse marocaine pour faire le procès du journaliste. Il l’a accusé d’avoir écrit dans un journal espagnol que «tous les Marocains résidant en Espagne étaient des terroristes». Ce que le journaliste avait oublié est qu’il était en Espagne et qu’il serait dans l’obligation d’apporter les preuves de ses assertions devant un tribunal. Ali Lmrabet a estimé que le chef de bureau de la MAP était en mission commandée, qui n’avait rien à voir avec son métier de journaliste, l’avait attaqué en justice en exigeant qu’il fournisse à la justice l’article où il aurait accusé les Marocains vivant en Espagne d’être des terroristes. L’article n’existait pas bien entendu et Ali Lmrabet trop bon journaliste et trop respectueux des Marocains pour écrire une telle ânerie. L’assertion faite en public était clairement du dénigrement à l’encontre d’un journaliste en rupture de ban et interdit d’exercer dans son pays. Le fait que ces accusations viennent du chef du bureau de l’agence de presse officielle montrait clairement une confusion entre journalisme et police politique. Le chef du bureau de la MAP a d’ailleurs récidivé en prenant la parole pour insulter le militant sahraoui, Ali Salem Tamek, lors du Forum social de Barcelone. Le service d’ordre du Forum l’a expulsé de la salle. La victoire de Lmrabet est totale. Le Tribunal a condamné Saïd Ida Hassan et l’agence MAP qui n’ont pu produire l’article en question à payer solidairement 12.000 euros à Ali Lmrabet, à publier la sentence dans deux journaux espagnols et à assumer les frais de justice.

    La victoire d’Ali Lmrabet est d’autant plus totale qu’en février 2008, la cour d’appel de Madrid avait débouté le même chef du bureau de la MAP ainsi qu’un de ses collègues, Mansour Madani, actuellement correspondant à Paris, à propos d’un article de Lmrabet dans El Mundo, intitulé «une armée de mouchards». Lmrabet y accusait les journalistes de servir d’informateurs aux services marocains. Condamné dans un premier jugement, Ali Lmrabet a gagné en appel le procès qui lui était intenté par les journalistes de la MAP.

    La MAP et les services marocains

    Au sujet des liens entre l’agence MAP et les services marocains (DGED), la cour d’appel a donné raison à Lmrabet. «La relation entre l’agence d’information marocaine, MAP, et la direction générale d’études et de documentation, DGED, est suffisamment prouvée sur la base des reportages déjà publiés dans d’autres médias de communication de ce pays (Maroc), et qui sont présents dans ces actes», avait estimé la cour d’appel espagnole. La cour d’appel madrilène avait condamné aux dépens les deux correspondants de la MAP. Pour rappel, Ali Lmrabet a été condamné en 2003 à quatre ans de prison ferme pour «outrage à la personne du roi», «atteinte à l’intégrité territoriale» et «atteinte au régime monarchique». Il a été gracié en janvier 2004 avec six autres journalistes. En Avril 2005, Lmrabet, qui exerce au journal espagnol El Mundo, avait été condamné par un tribunal de Rabat à une amende de 50.000 dirhams et à dix ans d’interdiction d’exercer le journalisme. On lui reprochait un reportage sur les Sahraouis à Tindouf. Et, surtout, une déclaration à un hebdomadaire marocain où il estimait que les Sahraouis n’étaient pas séquestrés à Tindouf et pouvaient se déplacer librement. Un sacrilège portant atteinte à un élément central du discours-propagande marocain sur le Sahara occidental.

    Un fait qui attire l’attention : L’agence de presse officielle, la MAP, est considérée comme une branche des services secrets de Chakib Benmoussa, l’homme de choc de Mohamed VI

    Source : Top actus

  • Les charognards en temps de crise


    Le Maroc dépense trop au Sahara Occidental. C’est ce qu’on entend tous les jours dans les médias marocains. Selon TelQuel, numéro 368, 1200 milliards de dirhams dépensés depuis le début du conflit, 3% de PIB perdu chaque année… .

    La rapport du magazine Forbes n’est pas du même avis. Au contraire, selon ses chiffres pour l’annéee 2008, Le maroc est largement dans ses frais le coût du conflit serait largement amorti avec les recettes des phosphates et des richesses halieutiques sahraouies. Ce qui explique les sentiments d’amour profond que le Maroc ressent pour la population et le territoire sahraouis.

    MAGAZINE FORBES

    Mohammed VI, septième plus riche roi au monde avec 2,5 milliards de Dollars

    Sans faire de bruit, le souverain alaouite a amassé, depuis qu’il a succédé en 1999 à son père Hassan II, une importante fortune, qui fait de lui l’un des plus riches monarques de la planète. C’est ce que révèle le magazine spécialisé américain Forbes, dans sa dernière édition.

    Mohammed VI est à la tête d’un joli magot s’élevant à 2,5 milliards de dollars américains et pointe à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains, selon un dossier publié par le magazine spécialisé américain Forbes. Cette publication, spécialisée dans l’évaluation des fortunes des plus grandes célébrités, précise que le monarque chérifien occupe par ailleurs la première place du classement relatif à l’accroissement des richesses pour l’année 2008, qui l’a vu atteindre ce montant de 2,5 milliards de dollars.

    Cette augmentation importante est attribuée, par la même source, à la hausse importante des prix du phosphate sur les marchés mondiaux de matières premières. Il y a lieu de signaler que le Maroc, qui détient près de la moitié des réserves mondiales, en est l’un des plus grands exportateurs. Au cours de l’année écoulée, Rabat a extrait pas moins de 28 millions de mètres cubes de phosphate, ce qui fait de ce pays le troisième producteur mondial après la Chine et les États-Unis.

    Cela a permis au Maroc d’enregistrer des recettes estimées à 2,8 milliards de dollars, soit neuf fois plus que l’année précédente. Dans l’article consacré à Mohammed VI sous le titre “Le roi de la roche”, le magazine Forbes affirme que sa fortune est appelée à s’accroître davantage durant les prochaines années en raison de la fort probable augmentation des revenus du Maroc issus du phosphate, qui est devenu une matière très précieuse. Il n’en demeure pas moins que la dette extérieure publique du Maroc a enregistré une importante augmentation de 10% par rapport à 2007 pour atteindre la somme de 134,2 milliards de dirhams (16,6 milliards de dollars ou 11,9 milliards d’euros). Cela représente 20% du PIB et 39% des recettes courantes de la balance des paiements.

    En dépit de cela, l’accroissement des rentrées d’argent du Maroc se répercute inévitablement de manière favorable sur la fortune personnelle de Mohammed VI. Par ailleurs, cette source indique également que l’entretien et la maintenance des douze palais royaux, répartis sur tout le territoire marocain, nécessitent une dépense quotidienne évaluée à un million de dollars. Pour revenir au classement des quinze rois les plus riches du monde, Forbes place en première position le roi Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, crédité de 30 milliards de dollars. Il a perdu cinq milliards de dollars par rapport à l’an dernier. Il est suivi de près par le sultan de Brunei, Haji Hassanal Bolkiah, avec pas moins de 20 milliards de dollars. La troisième place revient au cheikh Khalifa ben Zayed des Émirats arabes unis avec 18 milliards de dollars, qui est talonné par le roi Abdallah Ibn Abdelaziz d’Arabie saoudite, dont la fortune est estimée à 17 milliards de dollars. La cinquième place est occupée par le cheikh de Dubaï, Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, avec 12 milliards de dollars, soit 6 milliards de moins qu’en 2008. Alors que la crise économique mondiale a eu des répercussions généralement négatives sur les fortunes des rois, à quelques exceptions près comme c’est le cas de Mohammed VI, qui a vu ses revenus augmenter contrairement aux autres.

  • L’empire français vu par Newsweek


    Pourquoi il est si difficile de sortir de l’Irak, d’Afghanistan…ou des Iles Comores?

    Ils sont comme les Açores, la Martinique ou Puerto Rico. Selon le magazine Newsweek, « les petites enclaves de Ceuta et Melilla, dans la côte marocaine, font toujours partie de l’Espagne et, par conséquent, de l’Union européenne. Des immigrés du plus profond de l’Afrique font de longs voyages et centaines de kilomètres, et même des milliers, à travers le désert pour essayer de sauter les murailles dans l’espoir de trouver l’asile ».

    De plus, dans le graphique, selon la revue américaine, l’Espagne a jusqu’à sept colonies présumées dans son territoire, dans lesquelles vivent plus de trois millions d’habitants : les Îles Canaries, Ceuta, Rocher de Vélez de la Gomera, le Rocher de Houceima, Melilla, les Îles Chafarines et les Îles Baléares.

    Dans un article, intitulé « Le fardeau de l’empire » et publié dans l’édition de juin, son auteur, Christopher Dickey, soutient que les empires, lorsqu’ils se voient comme des conquistadors, des occupants libérateurs, des forces de pacification ou des constructeurs de nations, sont des pièges qui consomment une « énorme quantité de ressources » militaires, économiques et politiques et, dans beaucoup de cas ils sont une partie du prestige de ceux qui le construisent ».

    La thèse de Dickey se base sur le fait que ce qui avait un certain sens stratégique au XIXe siècle a cessé de l’avoir au XXIe dans un monde de missiles nucléaires et d’Internet.

    L’article dédie quelques lignes à l’Espagne et aux villes autonomes de Ceuta et de Melilla quand il repasse les « vestiges d’anciens empires » qui peuvent se trouver « dans tout le monde ».

    Ainsi, pour Dickey, ce sont les Français qui offrent le cas d’étude le plus compliqué et le plus instructif potentiellement en atrophie du passé et ambitions du futur. Le soleil ne se couche jamais sur ce que Paris appelle « confettis de l’empire » : A partir de la Polynésie Française, Nouvelle Calédonie et Wallis Futuna dans le Pacifique Sud à Saint-Pierre et Miquelon au large de la côte de Terre-Neuve. En effet, la plus longue frontière française n’est pas avec l’Allemagne ou l’Espagne, mais, grâce à la Guyane Française, avec le Brésil. « Il s’agit d’étendre notre influence » affirme sans ambages, si c’est en privé, un haut fonctionnaire au ministère français des Affaires Etrangères.

    Mais est-ce vrai? Les traités équitables ont plus de sens si vous pouvez les obtenir. Au mois de mai, le président Nicolas Sarkozy a inauguré une nouvelle base militaire française à Abou Dhabi, similaire dans le principe, si ce n’est pas dans l’échelle, aux installations américaines au Qatar et au Bahreïn, plus loin sur la côte. Il se vante de ses mérites comme une démonstration du changement français pour forcer sa vision. Le Camp de la Paix, comme on l’appelle, vise à démontrer que la France est prête à défendre Abou Dhabi et d’envoyer ce signal à l’Iran à moins de 300 kilomètres. Mais, plus qu’une démonstration de force, c’est une vitrine pour les grands tickets de systèmes d’armes françaises que Paris tient à vendre dans la région. Contrairement à d’autres bases françaises d’outre-mer, il n’y a pas d’histoires de revendications françaises de souveraineté. Abu Dhabi veut diversifier sa dépendance à l’égard des forces de sécurité. Et, ce qui est certainement la plus grande rupture avec le passé, Abou Dhabi est en train de payer la note.

    La Guadeloupe et la Martinique, dans les Caraïbes, sont plus typiques. Elles sont considérées comme partie intégrante du territoire nationale de la France, comme les EEUU. Pourtant, malgré des subventions massives financées par les contribuables français, elles ont été le théâtre de beaucoup d’agitation au cours des derniers mois que Sarkozy a reporté une visite prévue à plusieurs reprises. Les habitants de ces îles ne se battent pas pour l’indépendance, rappelez- vous, juste pour de meilleures initiatives de Paris pour compenser le coût de la vie plus cher dans ces marchés minuscules qui sont devenus dépendants des importations d’un continent éloigné.

    Au total, les possessions de la France d’outre-mer ajoutent 2.6 millions de personnes a sa population et 120 mille kilomètres carrés de terres à son territoire, et donne à la France le troisième plus grand domaine de l’exclusivité de droits maritimes. Ils produisent du minerai de nickel et de la morue, ils ont fourni des zones d’essais d’armes atomiques dans le passé et sont les bases pour les rampes de lancement pour les explorations spatiales. Pourtant, quels que soient les avantages, les responsabilités et les coûts sont plus importants. « Au cours des années 1980 et même dans les années 1990, certains de ces arguments portaient un poids réel», déclare Robert Aldrich, auteur de « La Grande France: Une histoire d’expansion de la France d’outre-mer ». Aujourd’hui, cependant, ils sont surtout une ponction sur le budget, pour un coût estimé à € 16,7 milliards de dollars par année. »D’une certaine façon », dit Aldrich, « ils sont comme de vieux bijoux de famille, peut-être ils n’ont pas autant de valeur monétaire, mais une certaine valeur sentimentale ».

    Sentimental, en effet. Dans la seconde moitié des années 1980, la Nouvelle-Calédonie était au bord de l’insurrection totale. Plus tôt dans l’année, la contagion de propagation rapide de l’agitation de la Guadeloupe, à mi-chemin dans le monde entier, à l’île française de Réunion à l’Océan Indien. Pas découragée, Paris a poussé en avant ce ressort pour faire de la Mayotte, une île minuscule entre Madagascar et le Mozambique, le 101e département de la République Française. Les résidents seront taxés, et recevront des allocations d’aide sociale, surtout la dernière, tout comme dans la métropole. Ils seront pleinement représentés dans le Parlement français et seront en mesure de voter à toutes les élections, y compris celles de l’Europe, car ils seront considérés comme des Européens, aussi. Et finalement, ils devront respecter l’ensemble les lois et règlements de la France et l’Europe,

    La raison apparente qui a poussé Paris à prendre cette décision c’est parce que c’est ce que les gens de Mayotte veulent. Lorsque l’ensemble de l’archipel des Comores ont voté sur leur avenir en 1974, les autres îles se sont prononcées pour l’indépendance. Mayotte s’est prononcé pour… la dépendance. Et dans le référendum de mars dernier, le peuple a voté massivement pour des liens encore plus étroits. Dans un magnifique morceau de rhétorique excessive, la ministre française de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a dit que tout le spectacle était dans la »réaffirmation des valeurs qui forgent, aujourd’hui comme hier, l’unité de notre République et notre démocratie éternelle. »

    Il est clair que la vieille «mission civilisationnelle» demeure. Cependant, culturellement, les résultats pourraient être tâchés d’anomalies. Parmi les quelque 180.000 Mahorais, presque tous sont des musulmans, et la polygamie est très répandue. Mais la polygamie va à l’encontre de la loi sur Mayotte comme c’est le cas en France. Le problème de l’immigration clandestine en provenance des autres îles des Comores à Mayotte, quant à lui, est énorme. Environ un tiers de la population est considérée, comme les appellent les Français, clandestins. Nombreuses sont les femmes enceintes qui risquent leur vie pour que leurs enfants soient nés « en France » et être candidat à la citoyenneté. Le taux de natalité est telle que les dans les 15 prochaines années, la population pourrait atteindre les 300.000. Déjà, le service de maternité de l’hôpital principal de Mayotte est le plus occupé en France, avec 20 bébés nés par jour. Les perspectives d’emploi pour les enfants qui y grandissent sont minces. Sur les 4.000 qui entrent sur le marché du travail chaque année, seulement 1.000 arrivent à trouver du travail. Et puis, il y a la position de la République Islamique des Comores, qui gère les autres îles. Il peut être l’un des gouvernements les plus instables au monde, mais il affirme que la Mayotte fait toujours partie de son territoire, de même que l’Organisation des Nations Unies.

    En effet, les tentatives faites par les Français pour expliquer pourquoi la France veut de la Mayotte relèvent du surréalisme. Les critiques de la Gauche dénoncent, apparemment sans aucun sens de l’ironie, que les Français veulent exploiter la Mayotte pour ses gousses de vanille et de l’huile aromatique de l’arbre d’ylang-ylang. Si le véritable motif était de garder la valeur stratégique du Canal de Mozambique, il est étonnant que la France n’ait jamais procédé à la construction de la base prévue en Mayotte dans les années 1970.

    En fait, ce qui a du sens stratégique global pour l’amiral Mahan dans le 19ème siècle, quand il a conseillé de saisir des points d’appui dans des pays étrangers, n’est pas si logique aujourd’hui. Dans un monde de missiles, armes nucléaires et des terroristes inspirés de cutters de l’Internet, la projection de l’influence politique est au moins aussi important que la projection de force. L’idée de l’empire n’est plus plausible, sa réalité n’est plus crédible. Le problème n’est pas seulement que les anciens impérialistes n’avaient pas de stratégie de sortie, mais c’est que, dans certains endroits, il n’y a pas de sortie du tout.

    Newsweek, 22/06/2009, Christopher Dickey, chef de bureau de Newsweek à Paris et rédacteur régional du Moyen-Orient (http://www.newsweek.com/id/201753)

  • L’empire français vu par Newsweek


    Pourquoi il est si difficile de sortir de l’Irak, d’Afghanistan…ou des Iles Comores?

    Ils sont comme les Açores, la Martinique ou Puerto Rico. Selon le magazine Newsweek, « les petites enclaves de Ceuta et Melilla, dans la côte marocaine, font toujours partie de l’Espagne et, par conséquent, de l’Union européenne. Des immigrés du plus profond de l’Afrique font de longs voyages et centaines de kilomètres, et même des milliers, à travers le désert pour essayer de sauter les murailles dans l’espoir de trouver l’asile ».

    De plus, dans le graphique, selon la revue américaine, l’Espagne a jusqu’à sept colonies présumées dans son territoire, dans lesquelles vivent plus de trois millions d’habitants : les Îles Canaries, Ceuta, Rocher de Vélez de la Gomera, le Rocher de Houceima, Melilla, les Îles Chafarines et les Îles Baléares.

    Dans un article, intitulé « Le fardeau de l’empire » et publié dans l’édition de juin, son auteur, Christopher Dickey, soutient que les empires, lorsqu’ils se voient comme des conquistadors, des occupants libérateurs, des forces de pacification ou des constructeurs de nations, sont des pièges qui consomment une « énorme quantité de ressources » militaires, économiques et politiques et, dans beaucoup de cas ils sont une partie du prestige de ceux qui le construisent ».

    La thèse de Dickey se base sur le fait que ce qui avait un certain sens stratégique au XIXe siècle a cessé de l’avoir au XXIe dans un monde de missiles nucléaires et d’Internet.

    L’article dédie quelques lignes à l’Espagne et aux villes autonomes de Ceuta et de Melilla quand il repasse les « vestiges d’anciens empires » qui peuvent se trouver « dans tout le monde ».

    Ainsi, pour Dickey, ce sont les Français qui offrent le cas d’étude le plus compliqué et le plus instructif potentiellement en atrophie du passé et ambitions du futur. Le soleil ne se couche jamais sur ce que Paris appelle « confettis de l’empire » : A partir de la Polynésie Française, Nouvelle Calédonie et Wallis Futuna dans le Pacifique Sud à Saint-Pierre et Miquelon au large de la côte de Terre-Neuve. En effet, la plus longue frontière française n’est pas avec l’Allemagne ou l’Espagne, mais, grâce à la Guyane Française, avec le Brésil. « Il s’agit d’étendre notre influence » affirme sans ambages, si c’est en privé, un haut fonctionnaire au ministère français des Affaires Etrangères.

    Mais est-ce vrai? Les traités équitables ont plus de sens si vous pouvez les obtenir. Au mois de mai, le président Nicolas Sarkozy a inauguré une nouvelle base militaire française à Abou Dhabi, similaire dans le principe, si ce n’est pas dans l’échelle, aux installations américaines au Qatar et au Bahreïn, plus loin sur la côte. Il se vante de ses mérites comme une démonstration du changement français pour forcer sa vision. Le Camp de la Paix, comme on l’appelle, vise à démontrer que la France est prête à défendre Abou Dhabi et d’envoyer ce signal à l’Iran à moins de 300 kilomètres. Mais, plus qu’une démonstration de force, c’est une vitrine pour les grands tickets de systèmes d’armes françaises que Paris tient à vendre dans la région. Contrairement à d’autres bases françaises d’outre-mer, il n’y a pas d’histoires de revendications françaises de souveraineté. Abu Dhabi veut diversifier sa dépendance à l’égard des forces de sécurité. Et, ce qui est certainement la plus grande rupture avec le passé, Abou Dhabi est en train de payer la note.

    La Guadeloupe et la Martinique, dans les Caraïbes, sont plus typiques. Elles sont considérées comme partie intégrante du territoire nationale de la France, comme les EEUU. Pourtant, malgré des subventions massives financées par les contribuables français, elles ont été le théâtre de beaucoup d’agitation au cours des derniers mois que Sarkozy a reporté une visite prévue à plusieurs reprises. Les habitants de ces îles ne se battent pas pour l’indépendance, rappelez- vous, juste pour de meilleures initiatives de Paris pour compenser le coût de la vie plus cher dans ces marchés minuscules qui sont devenus dépendants des importations d’un continent éloigné.

    Au total, les possessions de la France d’outre-mer ajoutent 2.6 millions de personnes a sa population et 120 mille kilomètres carrés de terres à son territoire, et donne à la France le troisième plus grand domaine de l’exclusivité de droits maritimes. Ils produisent du minerai de nickel et de la morue, ils ont fourni des zones d’essais d’armes atomiques dans le passé et sont les bases pour les rampes de lancement pour les explorations spatiales. Pourtant, quels que soient les avantages, les responsabilités et les coûts sont plus importants. « Au cours des années 1980 et même dans les années 1990, certains de ces arguments portaient un poids réel», déclare Robert Aldrich, auteur de « La Grande France: Une histoire d’expansion de la France d’outre-mer ». Aujourd’hui, cependant, ils sont surtout une ponction sur le budget, pour un coût estimé à € 16,7 milliards de dollars par année. »D’une certaine façon », dit Aldrich, « ils sont comme de vieux bijoux de famille, peut-être ils n’ont pas autant de valeur monétaire, mais une certaine valeur sentimentale ».

    Sentimental, en effet. Dans la seconde moitié des années 1980, la Nouvelle-Calédonie était au bord de l’insurrection totale. Plus tôt dans l’année, la contagion de propagation rapide de l’agitation de la Guadeloupe, à mi-chemin dans le monde entier, à l’île française de Réunion à l’Océan Indien. Pas découragée, Paris a poussé en avant ce ressort pour faire de la Mayotte, une île minuscule entre Madagascar et le Mozambique, le 101e département de la République Française. Les résidents seront taxés, et recevront des allocations d’aide sociale, surtout la dernière, tout comme dans la métropole. Ils seront pleinement représentés dans le Parlement français et seront en mesure de voter à toutes les élections, y compris celles de l’Europe, car ils seront considérés comme des Européens, aussi. Et finalement, ils devront respecter l’ensemble les lois et règlements de la France et l’Europe,

    La raison apparente qui a poussé Paris à prendre cette décision c’est parce que c’est ce que les gens de Mayotte veulent. Lorsque l’ensemble de l’archipel des Comores ont voté sur leur avenir en 1974, les autres îles se sont prononcées pour l’indépendance. Mayotte s’est prononcé pour… la dépendance. Et dans le référendum de mars dernier, le peuple a voté massivement pour des liens encore plus étroits. Dans un magnifique morceau de rhétorique excessive, la ministre française de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a dit que tout le spectacle était dans la »réaffirmation des valeurs qui forgent, aujourd’hui comme hier, l’unité de notre République et notre démocratie éternelle. »

    Il est clair que la vieille «mission civilisationnelle» demeure. Cependant, culturellement, les résultats pourraient être tâchés d’anomalies. Parmi les quelque 180.000 Mahorais, presque tous sont des musulmans, et la polygamie est très répandue. Mais la polygamie va à l’encontre de la loi sur Mayotte comme c’est le cas en France. Le problème de l’immigration clandestine en provenance des autres îles des Comores à Mayotte, quant à lui, est énorme. Environ un tiers de la population est considérée, comme les appellent les Français, clandestins. Nombreuses sont les femmes enceintes qui risquent leur vie pour que leurs enfants soient nés « en France » et être candidat à la citoyenneté. Le taux de natalité est telle que les dans les 15 prochaines années, la population pourrait atteindre les 300.000. Déjà, le service de maternité de l’hôpital principal de Mayotte est le plus occupé en France, avec 20 bébés nés par jour. Les perspectives d’emploi pour les enfants qui y grandissent sont minces. Sur les 4.000 qui entrent sur le marché du travail chaque année, seulement 1.000 arrivent à trouver du travail. Et puis, il y a la position de la République Islamique des Comores, qui gère les autres îles. Il peut être l’un des gouvernements les plus instables au monde, mais il affirme que la Mayotte fait toujours partie de son territoire, de même que l’Organisation des Nations Unies.

    En effet, les tentatives faites par les Français pour expliquer pourquoi la France veut de la Mayotte relèvent du surréalisme. Les critiques de la Gauche dénoncent, apparemment sans aucun sens de l’ironie, que les Français veulent exploiter la Mayotte pour ses gousses de vanille et de l’huile aromatique de l’arbre d’ylang-ylang. Si le véritable motif était de garder la valeur stratégique du Canal de Mozambique, il est étonnant que la France n’ait jamais procédé à la construction de la base prévue en Mayotte dans les années 1970.

    En fait, ce qui a du sens stratégique global pour l’amiral Mahan dans le 19ème siècle, quand il a conseillé de saisir des points d’appui dans des pays étrangers, n’est pas si logique aujourd’hui. Dans un monde de missiles, armes nucléaires et des terroristes inspirés de cutters de l’Internet, la projection de l’influence politique est au moins aussi important que la projection de force. L’idée de l’empire n’est plus plausible, sa réalité n’est plus crédible. Le problème n’est pas seulement que les anciens impérialistes n’avaient pas de stratégie de sortie, mais c’est que, dans certains endroits, il n’y a pas de sortie du tout.

    Newsweek, 22/06/2009, Christopher Dickey, chef de bureau de Newsweek à Paris et rédacteur régional du Moyen-Orient (http://www.newsweek.com/id/201753)

  • Le Sahara Occidental ne fera jamais partie du Maroc

    Le peuple sahraoui qui célèbre aujourd’hui l’anniversaire du soulèvement populaire de Zemla contre le colonialisme espagnol aura accompli ce jour 39 ans de lutte pour recouvrer sa liberté et son indépendance. D’abord contre le colonialisme espagnol, puis cotre le colonialisme marocain, ce peuple aura sacrifié toute une génération et continué le même objectif à donner davantage de sacrifices sur l’autel de la liberté.

    Déniant aux sahraouis leur droit à l’autodétermination, l’Espagne avait élaboré un document faisant état de l’intégration des populations sahraouies dans la métropole espagnole dans ce qu’elle avait appelé à l’époque « L’Union Hispano-Sahraouie »

    Ces mesures avaient suscité des réactions spontanées devant aboutir à une insurrection populaire réprimée dans le sang par la légion étrangère espagnole, qui sera connue plus tard sous le nom de « L’Intifada de Zemla ».

    Le 17 juin 1970, des manifestants conduits par Mohammed Bassiri amènent une pétition au gouverneur général du Sahara espagnol, à El Aaiun. Alors que la manifestation se disperse, la police tente d’arrêter les meneurs ; les manifestants résistent, le gouvernement fait intervenir la légion étrangère espagnole qui tire sur la foule, faisant 11 morts. Des centaines de personnes sont arrêtées dans les jours suivants, dont Bassiri, qui disparaît en prison, vraisemblablement assassiné ou torturé à mort.

    Mohamed Sidi Brahim Bassiri payera de sa vie à l’image d’autres militants sahraouis, le tribut de la liberté et de l’indépendance.

    L’Intifada de Zemla en 1970 sera la dernière tentative pacifique pour le recouvrement des droits du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance et le prélude, trois années plus tard, au déclenchement de la lutte armée sous la conduite du Front Polisario.

    Après 39 ans, la lutte du peuple sahraoui se poursuit malgré le piège du cessez-le-feu et du processus de paix entamé sous les auspices des Nations Unies. Un cessez-le-feu qui a permis au Maroc de prendre le souffle après la lourde défaite militaire imposée par l’armée de libération sahraouie. Aujourd’hui, malgré la tentative de déviation du conflit de sa vraie nature, un problème de décolonisation, la cause sahraouie est plus que jamais renforcée par la légalité internationale et une nouvelle génération de jeunes combattants décidés à reprendre la flamme et à arracher leurs droits coûte que coûte. Ils ont juré que le Sahara Occidental ne fera jamais partie du Maroc, à l’instar de Tindouf et de la Mauritanie.

  • Le Sahara Occidental ne fera jamais partie du Maroc

    Le peuple sahraoui qui célèbre aujourd’hui l’anniversaire du soulèvement populaire de Zemla contre le colonialisme espagnol aura accompli ce jour 39 ans de lutte pour recouvrer sa liberté et son indépendance. D’abord contre le colonialisme espagnol, puis cotre le colonialisme marocain, ce peuple aura sacrifié toute une génération et continué le même objectif à donner davantage de sacrifices sur l’autel de la liberté.

    Déniant aux sahraouis leur droit à l’autodétermination, l’Espagne avait élaboré un document faisant état de l’intégration des populations sahraouies dans la métropole espagnole dans ce qu’elle avait appelé à l’époque « L’Union Hispano-Sahraouie »

    Ces mesures avaient suscité des réactions spontanées devant aboutir à une insurrection populaire réprimée dans le sang par la légion étrangère espagnole, qui sera connue plus tard sous le nom de « L’Intifada de Zemla ».

    Le 17 juin 1970, des manifestants conduits par Mohammed Bassiri amènent une pétition au gouverneur général du Sahara espagnol, à El Aaiun. Alors que la manifestation se disperse, la police tente d’arrêter les meneurs ; les manifestants résistent, le gouvernement fait intervenir la légion étrangère espagnole qui tire sur la foule, faisant 11 morts. Des centaines de personnes sont arrêtées dans les jours suivants, dont Bassiri, qui disparaît en prison, vraisemblablement assassiné ou torturé à mort.

    Mohamed Sidi Brahim Bassiri payera de sa vie à l’image d’autres militants sahraouis, le tribut de la liberté et de l’indépendance.

    L’Intifada de Zemla en 1970 sera la dernière tentative pacifique pour le recouvrement des droits du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance et le prélude, trois années plus tard, au déclenchement de la lutte armée sous la conduite du Front Polisario.

    Après 39 ans, la lutte du peuple sahraoui se poursuit malgré le piège du cessez-le-feu et du processus de paix entamé sous les auspices des Nations Unies. Un cessez-le-feu qui a permis au Maroc de prendre le souffle après la lourde défaite militaire imposée par l’armée de libération sahraouie. Aujourd’hui, malgré la tentative de déviation du conflit de sa vraie nature, un problème de décolonisation, la cause sahraouie est plus que jamais renforcée par la légalité internationale et une nouvelle génération de jeunes combattants décidés à reprendre la flamme et à arracher leurs droits coûte que coûte. Ils ont juré que le Sahara Occidental ne fera jamais partie du Maroc, à l’instar de Tindouf et de la Mauritanie.

  • Les africains se révoltent au Maroc

    Le Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Maroc célèbrent jeudi la journée mondiale du réfugié, sous le thème « Vraies personnes, vrais besoins ».

    La journée mondiale du réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année, est une occasion pour faire le point sur la situation des réfugiés, au niveau international et local et d’explorer les mécanismes de protection déployés par les acteurs dans ce domaine, indique mardi un communiqué du CCDH.

    La rencontre devrait connaître la participation du président du CCDH, M. Ahmed Herzenni et du représentant du bureau de l’UNHCR au Maroc, M. Yoannes Van Der Klaw, ainsi que d’autres acteurs concernés.

    Le Maroc a ratifié la Convention internationale relative au statut des réfugiés le 7 novembre 1956 et le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés le 20 avril 1971.

    Le Royaume est le premier pays arabe à avoir ratifié la convention de Genève et à avoir mis en place un dispositif y afférent, à savoir le décret Royal du 29 août 1957, fixant les modalités d’application de la Convention relative au statut des réfugiés.

    La réalité sur le terrain est différente :

    Selon une dépêche de l’agence Afrik.com, datée du mardi 16 juin, des réfugiés subsahariens au Maroc ont fait un sit-in, lundi, à Rabat devant les locaux du Haut Commissariat des Nations Unies (HCR), indique Aufait. Ils demandent leur réinstallation dans d’autres pays que le Maroc, où il y a plus de chances d’intégration et de vie décente. Pour l’instant, le HCR ne s’est pas exprimé sur cette situation. (Mardi 16 Juin – 12:54)

    Mobilisation devant le HCR à Rabat lundi 15 juin 2009 pour demander la réinstallation

    Nous, réfugiés au Maroc, venons nous rassembler pacifiquement devant le HCR pour solliciter notre réinstallation suite à ces raisons suivantes :

    – Plusieurs années de souffrances, d’expulsions, de refoulements et d’arrestations arbitraires… Un contexte extrêmement difficile où le HCR montre ses faiblesses et son inefficacité dans sa mission initiale de sauvegarde et du bien-être des réfugiés.

    – La non obtention des documents administratifs permettant l’identification de la personne protégée, autorisant son accès au marché de l’emploi et de la libre circulation.

    – Conditions sanitaires déplorables.

    – Accès à l’éducation non acquis.

    – Une intégration vouée à l’échec qui n’entraîne que la négation des Droits de l’Homme.

    C’est pourquoi, nous demandons à Monsieur Johannes Van Der Klaauw, directeur du HCR à Rabat, de faire face à ses responsabilités et de nous accorder la réinstallation.

    Rassemblement de Tous les Réfugiés au Maroc (RTRM)