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  • Le Maroc rate le réconciliation nationale

    L’instance Équité et Réconciliation, créée en avril 2004, dans le but de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme survenues entre 1956 et 1999, après avoir examiné plus de
    16.000 dossiers, les trois-quarts soldés par des indémnisations et un total de 600 millions de
    dirhams distribués.

    Cind ans après la fin des travaux de l’IER, peut-on affirmer que toute la lumière a été faite sur
    les années de plomb? Lors de la publication de son rapport final, l’IER avait déjà suscité beaucoup de doutes tout en craignant que cette instance n’en vienne à tourner la page des années de plomb sans l’avoir lue, car la trop faible durée de son mandat (une année) pour traiter des dizaines de milliers de plaintes portant sur 43 ans, la plus longue période jamais abordée par une commission de vérité. L’IER n’a pas précisé les responsabilités institutionnelles ni mentionnée les administrations concernées. L’impunité des anciens tortionnaires est l’un des principaux points de discorde entre le CCDH et les associations de défense des victimes des exactions du passé. Tout en épargnant les personnes impliquées dans ces crimes, et encore en poste dans un Etat marocain qui revendique sa continuité avec le règne précédent, l’instance exclue explicitement l’établissement de vérités qui mettraient à mal le régime ou sa politique. Le général de corps Hosni Benslimane (chef de la gendarmerie royale) le général Abdelkader Kadiri (ancien directeur de la DGED et actuellement inspecteur général des armées) Miloud Tounsi, dit Chtouki, ancien memebre des services secrets marocains, et Abdelhaq Achaachi, un des anciens responsables des services secrets, alors qu’ils sont recherchés par Interpol pour le meurtre de Mehdi Ben Barka, Houcine Manouzi, Abdellatif Zerouali et de tant d’autres continuent à jouir de toute immunité et se la coulent douce dans les villas les plus luxueuse du royaume.

    Le 21 mars 2009, les familles des disparus dont le sort est inconnu, les familles des disparus victimes des violations graves des droits de l’homme décédées et les rescapés de la disparition forcée au Maroc, se sont réunis à l’initiative du Comité de coordination à Dar Al Mohami à Casablanca, dans le cadre d’une assemblée générale qui coïncide cette année avec la commémoration du 44eme anniversaire du soulèvement du 23 mars 1965 a bien souligné que:

    – le règlement des dossiers de la disparition forcée reste largement lacunaire, en ce sens que le sort de dizaines de disparus forcées reste inconnu, les lieux d’enterrement de plus de 280 victimes déclarées décédées restent inconnus, l’identité de près de 200 décédés dans les
    soulèvements qu’ont des villes marocaines restent inconnues, les analyses génétiques (ADN) de 180 échantillons prélevés sur des dépouilles des victimes n’ont pas été faites, bien que les prélèvements ont été effectués depuis près de 3 ans.

    – Estiment que les actions de réparation, en particulier les volets médical et de réinsertion sociale restent partiels, au moment où la régularisation des situations administrative et financière des rescapés de la disparition forcée n’a pas encore débuté.

    -Considèrent que la dernière réunion du Comité de coordination avec le CCDH n’a pas été fructueuse. D’une part, le CCDH entend se défaire de sa responsabilité quant à la poursuite des investigations sur les disparus forcés dont le sort est encore inconnu, et répond aux revendications concernant l’activation des analyses génétiques et la publication des listes des disparus par des faux-fuyants. D’autre part, il se limite, à formuler des promesses d’examiner nombre de revendications tendant à la réparation individuelle et à tergiverser sur la mise en ouvre d’autres mesures qu’il avait promises auparavant.

    -Soulignent les lacunes au niveau de la mise en œuvre des recommandations formulées par l’Instance Equité et Réconciliation, en particulier la ratification de la Convention internationale de protection de toutes les personnes contre la disparition forcée ainsi que d’autres instruments pertinents, et le retard dans le prise de mesures relatives à la bonne gouvernance sécuritaire et à la lutte contre l’impunité.

    -Se déclarent attachées à leurs revendications qui, sans être satisfaites, le dossier de la disparition forcée restera ouvert et loin du règlement définitif.

    Elles réitèrent les revendications suivantes :

    – Révéler le sort de tous les disparus forcés, par la création d’un mécanisme adéquat qui se chargera des investigations et disposera des attributions et compétences nécessaires pour mener ces investigations à terme et déterminer les responsabilités des crimes de la disparition forcée.

    – Activer le processus d’analyse ADN quant aux dépouilles des victimes décédées, de proclamation des résultats, de remise des dépouilles aux familles qui le désirent afin de leur permettre de les inhumer comme il se doit, tout en préservant les lieux d’inhumation connus dans les anciens lieux de détention et de les aménager dans le sens de la préservation de la dignité des victimes.

    – Publier les listes des victimes de la disparition forcée, qu’il s’agisse des décédés, des rescapés ou de ceux dont le sort est inconnu, ces listes doivent aussi comporter toutes les informations sur les conditions de décès.

    – Permettre aux victimes et aux ayants droit une couverture médicale, activer les processus de leur réintégration sociale et de la régularisation de leur situation financière, administrative et professionnelle de manière à leur garantir un revenu fixe susceptible de leur garantir leur droit à la vie digne.

    – Régler les questions liées aux biens des victimes et de leurs familles spoliés ou placés sous séquestre, à travers la mise en œuvre du droit au recouvrement ou de remboursement.

    – Activer le processus de ratification de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre la disparition forcée ainsi que le statut de Rome de la Cour pénale internationale.

    – Mettre en œuvre les recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation en ce qui concerne l’incrimination constitutionnelle de la disparition forcée, la réforme de la justice, la prise de mesures nécessaires pour l’instauration d’une bonne gouvernance sécuritaire de manière à mettre un terme à l’impunité.

    – Préserver les lieux de détention secrète pour préserver la mémoire dans le cadre de la réparation communautaire.

    – Présenter des excuses aux victimes, à leurs familles et à la société marocaine pour les violations graves des droits humains perpétrées à leur encontre par l’Etat et ses organes.

    – Appellent toutes les organisations et associations des droits humains et à vocation politique, syndicale et culturelle à soutenir leurs revendications légitimes en vue d’une équité effective et d’une véritable réconciliation.
    La conclusion la plus objective serait celle de Mohamed Bougrine, enprisonnée sous trois règnes et récemment gracié : « Il n’y a pas eu et il ne peut y avoir de réconciliation, car les coupables n’ont pas été punis et que l’Etat ne s’est pas clairement excusé. Dans ces conditions, je ne pouvais accepter aucune indémnisation. Le régime de Mohamed VI est encore piure que celui de Hassan II : C’est une main de fer dans un gant de velours ».

  • Le Maroc, rempart du terrorisme

    Dans un discours prononcé à Fès le 30 juillet 2008, à l’occasion du 9e anniversaire de son accession au trône et publié intégralement par l’agence de presse officielle MAP, le roi Mohammed VI a laissé entendre que la fermeture de la frontière est liée à la question du Sahara occidental. Il a déclaré : « Quelles qu’elles soient, les différences de points de vue dans ce conflit ne sauraient justifier la poursuite de la fermeture des frontières. » Pour lui, « cette mesure unilatérale est vécue par les deux peuples comme une sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l’intégration maghrébine ».
    La question du Sahara occidental est loin d’être l’élément déclencheur de cette décision. Pour rappel, l’Algérie a fermé ses frontières terrestres avec le royaume après les attentats contre l’hôtel Atlas Asni, à Marrakech, en août 1994, lorsque les autorités marocaines ont affiché une volonté évidente de faire porter toute la responsabilité des événements à l’Algérie à travers l’instauration brutale du visa pour les Algériens, suivie par une véritable opération de chasse aux Algériens, y compris parmi ceux qui y vivaient légalement depuis des années. Des centaines d’algériens, dont des femmes et des enfants, ont été évacués manu-militari des hôtels, maisons et lieux publics vers la frontière. Des années plus tard, les auteurs de cet attentat se sont révélés être tous des Marocains. Mais le Maroc n’a pas pour autant changé sa position. Plus grave, les terroristes ont réussi à installer de nombreux camps d’entraînement sur le territoire marocain, non loin de la frontière, et ont servi pour la plupart des filières de trafic d’armes en provenance de l’Europe et à destination des maquis du GIA. Les révélations de repentis ayant transité par ces campements ont levé le voile sur la permissivité des services du royaume à l’égard des terroristes algériens.
    Le journal El Khabar, dans son édition du 20 mars 2009 apportait davantage de détails sur l’implication du gouvernement marocain dans les actes terroristes exécutés en Algérie :
    « L’ex avocat du principal accusé Marocain dans la plus grande affaire de trafic d’armes au profit des groupes terroristes en Algérie a indiqué que les appareils sécuritaires Belges étaient au courant des relations de ce dernier avec les groupes terroristes Algériens, mais « ils ne trouvaient pas nécessaire » de le dénoncer à cause des services « de renseignements » qu’il a présenté pour eux.L’avocat du Marocain, Mohamed Ziane, a accusé le gouvernement Belge « d’étouffement prémédité » de la relation de ses appareils sécuritaires avec Abdelkader Beliredj, la matière grise « du réseau international terroriste », dont le démantèlement avait été annoncé, depuis près d’une année, par le ministère Marocain de l’intérieur. Ses éléments ont été accusés de planification pour l’assassinat des ministres, des militaires et des personnalités influentes ainsi que des juifs. Le même ministère a indiqué que son chef Abdelkader Beliredj, âgé de 51 ans, jouissant d’une double nationalité Marocaine et Belge, a joué un rôle important dans le financement et le trafic des armes et de cartouches au profit des groupes armés en Algérie du fait qu’il « connaît parfaitement la plupart de leurs émirs et les réseaux de soutien en Europe ».. Ziane a déclaré à « El Khabar » que le gouvernement Belge « a masqué les résultats » de la mission ayant conduit des responsables du secteur de la justice Belge vers la prison Marocaine Sella, où se trouvait Beliredj, pour l’interroger au sujet de ses relations avec les appareils sécuritaires à Bruxelles « surtout que ces appareils étaient au courant d’avance de toutes les opérations de trafic d’armes et de cartouches vers l’Algérie via les frontières Marocaines ».
    L’ex émir et fondateur du Groupe Islamique Armé (GIA), Abdelhak Layada, a déclaré qu’il est entré au Maroc en 1993 à la demande de la sécurité marocaine, et non pas pour rencontrer des Afghans Algériens établis au Royaume marocain. Dans une interview publiée avant-hier par le journal Marocain « El Massa » le 25/12/2008, Layada a révélé des détails alarmants sur la période qu’il a passé au Maroc, en déclarant : « Les Algériens Afghans étaient présents en Algérie et non pas au Maroc. Je suis entré au Maroc à la demande des responsables marocains chargés de la sécurité, qui m’ont contacté puis informés que les parties suprêmes du Palais voulaient me rencontrer. »Layada a ajouté d’autres détails qui n’étaient pas connus : « J’ai rencontré Idriss Al Basri à Rabat et il m’a dit : Bienvenu dans ton deuxième pays ».Layada a rappelé qu’il n’a jamais été détenu au Maroc « J’ai rencontré Hassan II pour 15 minutes et je ne veux pas divulguer le contenu de notre entrevue, il me suffit de dire que je fus soumis à un chantage dans l’affaire du conflit relatif au Sahara et à d’autres affaires ».L’une des plus importantes déclarations faites par le fondateur du « GIA » est celle ayant trait à l’information faisant état que c’est Khaled Nezzar, ex ministre de la défense, qui l’avait récupéré des autorités marocaines. « Ce qu’a dit Khaled Nezzar est faux car il a été déchu de son poste le 25 juillet 1993, et moi je fus remis aux autorités Algériennes le 2 Août 1993, c’est à dire sept jours après sa destitution ».Layada a accusé les responsables Marocains de l’avoir « Trahi » et il déclare : « Si j’étais terroriste, alors pourquoi les autorités Marocaines nous soutenaient ». La déclaration de Layada est incendiaire, car il confirme l’accusation de l’Algérie portée contre le Maroc quant à son soutien au terrorisme.
    Le Maroc est aussi un contribuant au problème de la consommation de la drogue en Algérie. C’est vrai qu’il y a d’autres facteurs mais il reste la source principale et alimente des réseaux criminelles qui rentrent dans la commercialisation qui à leur tour sont liés au terrorisme directement ou indirectement. Il ne se passe pas un jour sans entendre parler de contrebande, et de trafics en tous genres venant d’un royaume gagrené par la corruption et le soutien au terrorisme et, en plus, les algériens ont le droit à des scènes de schizophrénie de la part du monarque marocain. Comme si le problème du Sahara Occidental était le seul point de litige entre les deux pays.Le gouvernement algérien a été clair à ce sujet. Il n’y aura pas de solutions partielles. Seulement un règlement de tous les contentieux existans permettra d’aboutir à une solution du problème du Sahara Occidental.
    Le gouvernement marocain, sous la couverture de « défendre la première cause nationale » est prêt à tout pour gagner la bataille du Sahara. On a vu comment le fauteuil marocain au sein de l’Union Africaine est vide depuis 1984, le gouvernement marocain soutenait et achetait des armes au régime raciste de l’appartheid, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Vénezuela et l’Iran dans le but de gagner le soutien d’Obama dans la réalisation de ses rêves expansionistes.
    Oui, le régime marocain este capable de tout pour le Sahara Occidental, surtout au regard du poids que revêt l’Algérie au sein de la région maghrébine, une importance admise aussi bien par les Allemands que par les Français. Il est certain que la victoire de l’Algérie contre le fléau terroriste et sa renaissance fondée sur sa politique de réconciliation a fait basculer pas mal de rapports de force, et replacé le Maroc dans la position et la cour qui n’auraient jamais dû cesser d’être les siennes : la cour des pays féodaux basés sur la repression et l’injustice.
    Soutenir le Maroc dans sa politique expansioniste équivaut à soutenir le terrorisme en Algérie, sans oublier le martyr subi par les sahraouis dans les territoires occupés de la RASD. Tant que le Maroc jouit de ce soutient occidental, la tension entre les deux pays voisins risquera de maintenir cet air de turbulence qui traverse la région depuis plus de 33 ans, et tant que la France, les EEUU et l’ONU n’ont pas donné la parole au peuple sahraoui, le Maroc sera toujoçurs tenté d’encourager les opérations de déstabilisation en Algérie et, par conséquent, dans la région du Maghreb Arabe.
    En ce qui concerne le différend marocco-sahraoui, l’Algérie continuera à soutenir le principe d’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité dans ce sens, comme elle soutient de véritables négociations de paix entre les deux parties belligérantes dans le cadre des règles fixées par l’Organisation des Nations Unies.

  • Le Maroc, rempart du terrorisme

    Dans un discours prononcé à Fès le 30 juillet 2008, à l’occasion du 9e anniversaire de son accession au trône et publié intégralement par l’agence de presse officielle MAP, le roi Mohammed VI a laissé entendre que la fermeture de la frontière est liée à la question du Sahara occidental. Il a déclaré : « Quelles qu’elles soient, les différences de points de vue dans ce conflit ne sauraient justifier la poursuite de la fermeture des frontières. » Pour lui, « cette mesure unilatérale est vécue par les deux peuples comme une sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l’intégration maghrébine ».
    La question du Sahara occidental est loin d’être l’élément déclencheur de cette décision. Pour rappel, l’Algérie a fermé ses frontières terrestres avec le royaume après les attentats contre l’hôtel Atlas Asni, à Marrakech, en août 1994, lorsque les autorités marocaines ont affiché une volonté évidente de faire porter toute la responsabilité des événements à l’Algérie à travers l’instauration brutale du visa pour les Algériens, suivie par une véritable opération de chasse aux Algériens, y compris parmi ceux qui y vivaient légalement depuis des années. Des centaines d’algériens, dont des femmes et des enfants, ont été évacués manu-militari des hôtels, maisons et lieux publics vers la frontière. Des années plus tard, les auteurs de cet attentat se sont révélés être tous des Marocains. Mais le Maroc n’a pas pour autant changé sa position. Plus grave, les terroristes ont réussi à installer de nombreux camps d’entraînement sur le territoire marocain, non loin de la frontière, et ont servi pour la plupart des filières de trafic d’armes en provenance de l’Europe et à destination des maquis du GIA. Les révélations de repentis ayant transité par ces campements ont levé le voile sur la permissivité des services du royaume à l’égard des terroristes algériens.
    Le journal El Khabar, dans son édition du 20 mars 2009 apportait davantage de détails sur l’implication du gouvernement marocain dans les actes terroristes exécutés en Algérie :
    « L’ex avocat du principal accusé Marocain dans la plus grande affaire de trafic d’armes au profit des groupes terroristes en Algérie a indiqué que les appareils sécuritaires Belges étaient au courant des relations de ce dernier avec les groupes terroristes Algériens, mais « ils ne trouvaient pas nécessaire » de le dénoncer à cause des services « de renseignements » qu’il a présenté pour eux.L’avocat du Marocain, Mohamed Ziane, a accusé le gouvernement Belge « d’étouffement prémédité » de la relation de ses appareils sécuritaires avec Abdelkader Beliredj, la matière grise « du réseau international terroriste », dont le démantèlement avait été annoncé, depuis près d’une année, par le ministère Marocain de l’intérieur. Ses éléments ont été accusés de planification pour l’assassinat des ministres, des militaires et des personnalités influentes ainsi que des juifs. Le même ministère a indiqué que son chef Abdelkader Beliredj, âgé de 51 ans, jouissant d’une double nationalité Marocaine et Belge, a joué un rôle important dans le financement et le trafic des armes et de cartouches au profit des groupes armés en Algérie du fait qu’il « connaît parfaitement la plupart de leurs émirs et les réseaux de soutien en Europe ».. Ziane a déclaré à « El Khabar » que le gouvernement Belge « a masqué les résultats » de la mission ayant conduit des responsables du secteur de la justice Belge vers la prison Marocaine Sella, où se trouvait Beliredj, pour l’interroger au sujet de ses relations avec les appareils sécuritaires à Bruxelles « surtout que ces appareils étaient au courant d’avance de toutes les opérations de trafic d’armes et de cartouches vers l’Algérie via les frontières Marocaines ».
    L’ex émir et fondateur du Groupe Islamique Armé (GIA), Abdelhak Layada, a déclaré qu’il est entré au Maroc en 1993 à la demande de la sécurité marocaine, et non pas pour rencontrer des Afghans Algériens établis au Royaume marocain. Dans une interview publiée avant-hier par le journal Marocain « El Massa » le 25/12/2008, Layada a révélé des détails alarmants sur la période qu’il a passé au Maroc, en déclarant : « Les Algériens Afghans étaient présents en Algérie et non pas au Maroc. Je suis entré au Maroc à la demande des responsables marocains chargés de la sécurité, qui m’ont contacté puis informés que les parties suprêmes du Palais voulaient me rencontrer. »Layada a ajouté d’autres détails qui n’étaient pas connus : « J’ai rencontré Idriss Al Basri à Rabat et il m’a dit : Bienvenu dans ton deuxième pays ».Layada a rappelé qu’il n’a jamais été détenu au Maroc « J’ai rencontré Hassan II pour 15 minutes et je ne veux pas divulguer le contenu de notre entrevue, il me suffit de dire que je fus soumis à un chantage dans l’affaire du conflit relatif au Sahara et à d’autres affaires ».L’une des plus importantes déclarations faites par le fondateur du « GIA » est celle ayant trait à l’information faisant état que c’est Khaled Nezzar, ex ministre de la défense, qui l’avait récupéré des autorités marocaines. « Ce qu’a dit Khaled Nezzar est faux car il a été déchu de son poste le 25 juillet 1993, et moi je fus remis aux autorités Algériennes le 2 Août 1993, c’est à dire sept jours après sa destitution ».Layada a accusé les responsables Marocains de l’avoir « Trahi » et il déclare : « Si j’étais terroriste, alors pourquoi les autorités Marocaines nous soutenaient ». La déclaration de Layada est incendiaire, car il confirme l’accusation de l’Algérie portée contre le Maroc quant à son soutien au terrorisme.
    Le Maroc est aussi un contribuant au problème de la consommation de la drogue en Algérie. C’est vrai qu’il y a d’autres facteurs mais il reste la source principale et alimente des réseaux criminelles qui rentrent dans la commercialisation qui à leur tour sont liés au terrorisme directement ou indirectement. Il ne se passe pas un jour sans entendre parler de contrebande, et de trafics en tous genres venant d’un royaume gagrené par la corruption et le soutien au terrorisme et, en plus, les algériens ont le droit à des scènes de schizophrénie de la part du monarque marocain. Comme si le problème du Sahara Occidental était le seul point de litige entre les deux pays.Le gouvernement algérien a été clair à ce sujet. Il n’y aura pas de solutions partielles. Seulement un règlement de tous les contentieux existans permettra d’aboutir à une solution du problème du Sahara Occidental.
    Le gouvernement marocain, sous la couverture de « défendre la première cause nationale » est prêt à tout pour gagner la bataille du Sahara. On a vu comment le fauteuil marocain au sein de l’Union Africaine est vide depuis 1984, le gouvernement marocain soutenait et achetait des armes au régime raciste de l’appartheid, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Vénezuela et l’Iran dans le but de gagner le soutien d’Obama dans la réalisation de ses rêves expansionistes.
    Oui, le régime marocain este capable de tout pour le Sahara Occidental, surtout au regard du poids que revêt l’Algérie au sein de la région maghrébine, une importance admise aussi bien par les Allemands que par les Français. Il est certain que la victoire de l’Algérie contre le fléau terroriste et sa renaissance fondée sur sa politique de réconciliation a fait basculer pas mal de rapports de force, et replacé le Maroc dans la position et la cour qui n’auraient jamais dû cesser d’être les siennes : la cour des pays féodaux basés sur la repression et l’injustice.
    Soutenir le Maroc dans sa politique expansioniste équivaut à soutenir le terrorisme en Algérie, sans oublier le martyr subi par les sahraouis dans les territoires occupés de la RASD. Tant que le Maroc jouit de ce soutient occidental, la tension entre les deux pays voisins risquera de maintenir cet air de turbulence qui traverse la région depuis plus de 33 ans, et tant que la France, les EEUU et l’ONU n’ont pas donné la parole au peuple sahraoui, le Maroc sera toujoçurs tenté d’encourager les opérations de déstabilisation en Algérie et, par conséquent, dans la région du Maghreb Arabe.
    En ce qui concerne le différend marocco-sahraoui, l’Algérie continuera à soutenir le principe d’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité dans ce sens, comme elle soutient de véritables négociations de paix entre les deux parties belligérantes dans le cadre des règles fixées par l’Organisation des Nations Unies.

  • Les services de sécurité Belges ont étouffé la plus grande opération de trafic d’armes vers l’Algérie

    Les services de sécurité Belges ont étouffé la plus grande opération de trafic d’armes vers l’Algérie
    L’ex avocat du principal accusé Marocain dans la plus grande affaire de trafic d’armes au profit des groupes terroristes en Algérie a indiqué que les appareils sécuritaires Belges étaient au courant des relations de ce dernier avec les groupes terroristes Algériens, mais « ils ne trouvaient pas nécessaire » de le dénoncer à cause des services « de renseignements » qu’il a présenté pour eux.L’avocat du Marocain, Mohamed Ziane, a accusé le gouvernement Belge « d’étouffement prémédité » de la relation de ses appareils sécuritaires avec Abdelkader Beliredj, la matière grise « du réseau international terroriste », dont le démantèlement avait été annoncé, depuis près d’une année, par le ministère Marocain de l’intérieur. Ses éléments ont été accusés de planification pour l’assassinat des ministres, des militaires et des personnalités influentes ainsi que des juifs. Le même ministère a indiqué que son chef Abdelkader Beliredj, âgé de 51 ans, jouissant d’une double nationalité Marocaine et Belge, a joué un rôle important dans le financement et le trafic des armes et de cartouches au profit des groupes armés en Algérie du fait qu’il « connaît parfaitement la plupart de leurs émirs et les réseaux de soutien en Europe ». Ziane a déclaré à « El Khabar » que le gouvernement Belge « a masqué les résultats » de la mission ayant conduit des responsables du secteur de la justice Belge vers la prison Marocaine Sella, où se trouvait Beliredj, pour l’interroger au sujet de ses relations avec les appareils sécuritaires à Bruxelles « surtout que ces appareils étaient au courant d’avance de toutes les opérations de trafic d’armes et de cartouches vers l’Algérie via les frontières Marocaines ».
  • Les services de sécurité Belges ont étouffé la plus grande opération de trafic d’armes vers l’Algérie

    Les services de sécurité Belges ont étouffé la plus grande opération de trafic d’armes vers l’Algérie
    L’ex avocat du principal accusé Marocain dans la plus grande affaire de trafic d’armes au profit des groupes terroristes en Algérie a indiqué que les appareils sécuritaires Belges étaient au courant des relations de ce dernier avec les groupes terroristes Algériens, mais « ils ne trouvaient pas nécessaire » de le dénoncer à cause des services « de renseignements » qu’il a présenté pour eux.L’avocat du Marocain, Mohamed Ziane, a accusé le gouvernement Belge « d’étouffement prémédité » de la relation de ses appareils sécuritaires avec Abdelkader Beliredj, la matière grise « du réseau international terroriste », dont le démantèlement avait été annoncé, depuis près d’une année, par le ministère Marocain de l’intérieur. Ses éléments ont été accusés de planification pour l’assassinat des ministres, des militaires et des personnalités influentes ainsi que des juifs. Le même ministère a indiqué que son chef Abdelkader Beliredj, âgé de 51 ans, jouissant d’une double nationalité Marocaine et Belge, a joué un rôle important dans le financement et le trafic des armes et de cartouches au profit des groupes armés en Algérie du fait qu’il « connaît parfaitement la plupart de leurs émirs et les réseaux de soutien en Europe ». Ziane a déclaré à « El Khabar » que le gouvernement Belge « a masqué les résultats » de la mission ayant conduit des responsables du secteur de la justice Belge vers la prison Marocaine Sella, où se trouvait Beliredj, pour l’interroger au sujet de ses relations avec les appareils sécuritaires à Bruxelles « surtout que ces appareils étaient au courant d’avance de toutes les opérations de trafic d’armes et de cartouches vers l’Algérie via les frontières Marocaines ».
  • La France colonialiste et le Sahara Occidental

    Par Yusef Brahim

    Dans le conflit du Sahara Occidental, qui date de 34 ans, la France soutient ouvertement les positions marocaines sur le dossier. Cette attitude fait partie d’une politique française qui veille à ne rien imposer au Maroc et cela jette un brin de suspicion sur l’arrière-plan des résolutions du Conseil de Sécurité qui soutiennent un « règlement mutuellement acceptable ». Est-ce dans le but de chercher une solution qui convient aux deux parties ou juste une manœuvre pour prolonger indéfiniment ce statu quo? Leer articulo

  • La France colonialiste et le Sahara Occidental

    Par Yusef Brahim

    Dans le conflit du Sahara Occidental, qui date de 34 ans, la France soutient ouvertement les positions marocaines sur le dossier. Cette attitude fait partie d’une politique française qui veille à ne rien imposer au Maroc et cela jette un brin de suspicion sur l’arrière-plan des résolutions du Conseil de Sécurité qui soutiennent un « règlement mutuellement acceptable ». Est-ce dans le but de chercher une solution qui convient aux deux parties ou juste une manœuvre pour prolonger indéfiniment ce statu quo? Dans le passé, les relations personelles entre Jacques Chirac et Mohamed VI justifiaient en partie cet alignement français aux thèses annexionnistes marocaines et son soutient à ce qu’on a voulu appeler comme plan d’autonomie marocain. Mais avec l’arrivée du Président Sarkozy à l’Elisée, les sahraouis croyaient que les choses allaient changer vers un positionnement plus neutre de la part de la France, surtout après la visite effectuée par Sarkozy en Algérie le 4 décembre 2007, lorsqu’il a condamné le colonialisme en soulignant qu’il est « contraire aux trois mots fondateurs de notre république : liberté, égalité, fraternité ». Les Sahraouis et les Algériens ont pensé que ces mots constituaient un élan d’ouverture et de réconciliation de la France avec son passé qui perturbe tellement la politique de son présent.
    Dans le jeu géopolitique au Maghreb, la France croit garder un équilibre dans ses relations avec Rabat et Alger comme moyen de préserver la stabilité de la zone, alors qu’en réalité elle ne fait que jeter de l’huile sur le feu, en encourageant ainsi la continuité de la tension entre les deux pays maghrébins et en enterrant, de la sorte, à jamais, le rêve d’un bassin méditerranéen paisible et prospère. Dans un entretien accordé au quotidien tunisien La Presse à l’occasion de son déplacement au Maghreb les 10 et 11 juillet 2007, Nicolas Sarkozy s’est exprimé à ce sujet en déclarant : « J’ai toujours pensé qu’il fallait faire de la Méditerranée un espace de coopération. J’ai plusieurs fois eu l’occasion de le dire : En tournant le dos au Méditerranée, l’Europe a cru tourner le dos à son passé; elle a en fait tourné le dos à son avenir. L’avenir de l’Europe et de la France, j’en suis convaincu, se joue aussi, et peut-être d’abord, en Méditerranée ». Sage réflexion. Seulement, cela n’est pas réalisable tant que la France continue à soutenir l’agression et les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental et à tourner le dos aux revendications du peuple sahraoui. Comment Sarkozy peut-il imaginer un espace méditerranéen sans résoudre le problème du Sahara Occidental?
    Les milieux occidentaux pro-marocains prétendent que la question du Sahara Occidental est très sensible au Maroc. Même si c’est le cas, a-t-on le droit de mettre à côté toutes les résolutions des Nations Unies sorties depuis plus de trois décennies et qui ont toutes le même langage : A savoir, le peuple sahraoui, comme tous les peuples, a droit à l’autodétermination.
    L’hypocrisie du gouvernement française est cachée derrière une formule qu’on entend tout le temps dans les déclarations publiques des ennemis de ce petit peuple : « La France est avec l’ONU et les efforts du représentant spécial », mais, en même temps, souligne que « le plan d’autonomie constitue une bonne base pour la relance des négociations ». Une contradiction flagrante et grossière! Pourquoi ne pas être plutôt avec le peuple sahraoui et la légalité internationale? Pourquoi ne pas être avec la décolonisation pure et simple? Pourquoi ne pas être avec le soutien des droits de l’homme au Sahara Occidental? Pourquoi tourner le dos à l’Algérie alors que c’est dans ce pays que s’abritent les intérêts économiques et géostratégiques de la France? La France a besoin de l’Algérie, symbole de puissance régionale, de sécurité énergétique, stabilité économique et, de par son propre expérience, rempart dans la lutte contre le terrorisme international. En matière d’échanges économiques avec la France, l’Algérie dépasse largement le Maroc, sans oublier les liens culturels et les liens de sang qui partagent les deux pays. Si la France n’a pa pu expier ses crimes en Algérie, au moins elle pourrait faire semblant de ne pas se mêler des problèmes existants entre les deux pays voisins. Mais non, tout le contraire. La France colonialiste et schizophrène, comme d’habitude et comme la plupart des pays européens, pratique les droits de l’homme à géométrie variable. Comme c’est beau tout ce cirque médiatique fait autour de la Chine, alors qu’on se tait au sujet des massacres du peuple sahraoui, des palestiniens, des irakiens!
    La politique française envers le conflit du Sahara Occidental émane de son esprit colonial. C’est cet esprit même qui la pousse à garder ce que l’on appelle les Départements d’Outremer (DOM) et à refuser de reconnaître ses massacres en Algérie. De ce fait, il convient de saluer la décision courageuse et historique du Président italien Berlusconi d’indemniser toutes les victimes libyennes de l’occupation italienne.
    Le rêve de l’empire français est en train de se consommer. Les Antilles, les Mayottes, La Nouvelle-Calédonie ne seront plus des sujets de sa Majesté La France. Les derniers évènements sont la preuve de la naissance de noyaux nationalistes dans ces colonies françaises. Le gouvernement français a répété que ces territoires sont français. Combien de fois on n’a pas entendu « l’Algérie est française ». Sans doute, il continuera à répéter que le « Sahara est marocain ».
    Les eurodéputés vont adopter le rapport sur les droits de l’homme au Sahara Occidental. La question qui suscite tous les intérêts est : La France empêchera-t-elle le Conseil de Sécurité, c’était le cas en 2008, de faire de même et proclamer la MINURSO défenseur des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole comme? Les jours à venir en seront témoins.

  • La France colonialiste et le Sahara Occidental

    Par Yusef Brahim

    Dans le conflit du Sahara Occidental, qui date de 34 ans, la France soutient ouvertement les positions marocaines sur le dossier. Cette attitude fait partie d’une politique française qui veille à ne rien imposer au Maroc et cela jette un brin de suspicion sur l’arrière-plan des résolutions du Conseil de Sécurité qui soutiennent un « règlement mutuellement acceptable ». Est-ce dans le but de chercher une solution qui convient aux deux parties ou juste une manœuvre pour prolonger indéfiniment ce statu quo? Leer articulo

  • La France colonialiste et le Sahara Occidental

    Par Yusef Brahim

    Dans le conflit du Sahara Occidental, qui date de 34 ans, la France soutient ouvertement les positions marocaines sur le dossier. Cette attitude fait partie d’une politique française qui veille à ne rien imposer au Maroc et cela jette un brin de suspicion sur l’arrière-plan des résolutions du Conseil de Sécurité qui soutiennent un « règlement mutuellement acceptable ». Est-ce dans le but de chercher une solution qui convient aux deux parties ou juste une manœuvre pour prolonger indéfiniment ce statu quo? Dans le passé, les relations personelles entre Jacques Chirac et Mohamed VI justifiaient en partie cet alignement français aux thèses annexionnistes marocaines et son soutient à ce qu’on a voulu appeler comme plan d’autonomie marocain. Mais avec l’arrivée du Président Sarkozy à l’Elisée, les sahraouis croyaient que les choses allaient changer vers un positionnement plus neutre de la part de la France, surtout après la visite effectuée par Sarkozy en Algérie le 4 décembre 2007, lorsqu’il a condamné le colonialisme en soulignant qu’il est « contraire aux trois mots fondateurs de notre république : liberté, égalité, fraternité ». Les Sahraouis et les Algériens ont pensé que ces mots constituaient un élan d’ouverture et de réconciliation de la France avec son passé qui perturbe tellement la politique de son présent.
    Dans le jeu géopolitique au Maghreb, la France croit garder un équilibre dans ses relations avec Rabat et Alger comme moyen de préserver la stabilité de la zone, alors qu’en réalité elle ne fait que jeter de l’huile sur le feu, en encourageant ainsi la continuité de la tension entre les deux pays maghrébins et en enterrant, de la sorte, à jamais, le rêve d’un bassin méditerranéen paisible et prospère. Dans un entretien accordé au quotidien tunisien La Presse à l’occasion de son déplacement au Maghreb les 10 et 11 juillet 2007, Nicolas Sarkozy s’est exprimé à ce sujet en déclarant : « J’ai toujours pensé qu’il fallait faire de la Méditerranée un espace de coopération. J’ai plusieurs fois eu l’occasion de le dire : En tournant le dos au Méditerranée, l’Europe a cru tourner le dos à son passé; elle a en fait tourné le dos à son avenir. L’avenir de l’Europe et de la France, j’en suis convaincu, se joue aussi, et peut-être d’abord, en Méditerranée ». Sage réflexion. Seulement, cela n’est pas réalisable tant que la France continue à soutenir l’agression et les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental et à tourner le dos aux revendications du peuple sahraoui. Comment Sarkozy peut-il imaginer un espace méditerranéen sans résoudre le problème du Sahara Occidental?
    Les milieux occidentaux pro-marocains prétendent que la question du Sahara Occidental est très sensible au Maroc. Même si c’est le cas, a-t-on le droit de mettre à côté toutes les résolutions des Nations Unies sorties depuis plus de trois décennies et qui ont toutes le même langage : A savoir, le peuple sahraoui, comme tous les peuples, a droit à l’autodétermination.
    L’hypocrisie du gouvernement française est cachée derrière une formule qu’on entend tout le temps dans les déclarations publiques des ennemis de ce petit peuple : « La France est avec l’ONU et les efforts du représentant spécial », mais, en même temps, souligne que « le plan d’autonomie constitue une bonne base pour la relance des négociations ». Une contradiction flagrante et grossière! Pourquoi ne pas être plutôt avec le peuple sahraoui et la légalité internationale? Pourquoi ne pas être avec la décolonisation pure et simple? Pourquoi ne pas être avec le soutien des droits de l’homme au Sahara Occidental? Pourquoi tourner le dos à l’Algérie alors que c’est dans ce pays que s’abritent les intérêts économiques et géostratégiques de la France? La France a besoin de l’Algérie, symbole de puissance régionale, de sécurité énergétique, stabilité économique et, de par son propre expérience, rempart dans la lutte contre le terrorisme international. En matière d’échanges économiques avec la France, l’Algérie dépasse largement le Maroc, sans oublier les liens culturels et les liens de sang qui partagent les deux pays. Si la France n’a pa pu expier ses crimes en Algérie, au moins elle pourrait faire semblant de ne pas se mêler des problèmes existants entre les deux pays voisins. Mais non, tout le contraire. La France colonialiste et schizophrène, comme d’habitude et comme la plupart des pays européens, pratique les droits de l’homme à géométrie variable. Comme c’est beau tout ce cirque médiatique fait autour de la Chine, alors qu’on se tait au sujet des massacres du peuple sahraoui, des palestiniens, des irakiens!
    La politique française envers le conflit du Sahara Occidental émane de son esprit colonial. C’est cet esprit même qui la pousse à garder ce que l’on appelle les Départements d’Outremer (DOM) et à refuser de reconnaître ses massacres en Algérie. De ce fait, il convient de saluer la décision courageuse et historique du Président italien Berlusconi d’indemniser toutes les victimes libyennes de l’occupation italienne.
    Le rêve de l’empire français est en train de se consommer. Les Antilles, les Mayottes, La Nouvelle-Calédonie ne seront plus des sujets de sa Majesté La France. Les derniers évènements sont la preuve de la naissance de noyaux nationalistes dans ces colonies françaises. Le gouvernement français a répété que ces territoires sont français. Combien de fois on n’a pas entendu « l’Algérie est française ». Sans doute, il continuera à répéter que le « Sahara est marocain ».
    Les eurodéputés vont adopter le rapport sur les droits de l’homme au Sahara Occidental. La question qui suscite tous les intérêts est : La France empêchera-t-elle le Conseil de Sécurité, c’était le cas en 2008, de faire de même et proclamer la MINURSO défenseur des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole comme? Les jours à venir en seront témoins.

  • Informe del Parlamento Europeo sobre los derechos humanos en el Sahara Occidental: virtudes y carencias

    Grupo de Estudio Estrategicos- Análisis nº 322
    Por Carlos Ruiz Miguel, analista del GEES en el área de Magreb y en temas de Derecho Constitucional

    El informe del Parlamento Europeo sobre los derechos humanos en el Sahara Occidental, aunque mejorable, es bastante equilibrado y aparece en un momento especialmente oportuno. En este breve análisis, partiendo de cuáles son los derechos humanos de los saharauis, expondremos cuáles eran los riesgos a los que se enfrentaba el Parlamento Europeo al hacer su informe, tras lo cual No es de extrañar que el poder marroquí (majzén) esté activando sus resortes para intentar desvirtuarlo. Y es que este informe, en este momento, desmonta la estrategia política del majzén. Cuáles son los Derechos Humanos de los saharauis La delegación del Parlamento Europeo trataba de investigar el respeto de los derechos humanos en el Sahara Occidental. Los tratados fundamentales para conocer cuáles son los derechos fundamentales de los saharauis son: – el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos (PIDCP). – el Pacto Internacional de Derechos Económicos, Sociales y Culturales (PIDESC) – y los convenios de Ginebra, en especial el IV Convenio, que protege a las personas civiles en tiempo de guerra El artículo 1 común para el PIDCP y del PIDESC, tratados ambos ratificados por Marruecos, dice: 1. Todos los pueblos tienen el derecho de libre determinación. En virtud de este derecho establecen libremente su condición política y proveen asimismo a su desarrollo económico, social y cultural. 2. Para el logro de sus fines, todos los pueblos pueden disponer libremente de sus riquezas y recursos naturales, sin perjuicio de las obligaciones que derivan de la cooperación económica internacional basada en el principio de beneficio recíproco, así como del derecho internacional. En ningún caso podrá privarse a un pueblo de sus propios medios de subsistencia. 3. Los Estados Partes en el presente Pacto, incluso los que tienen la responsabilidad de administrar territorios no autónomos y territorios en fideicomiso, promoverán el ejercicio del derecho de libre determinación, y respetarán este derecho de conformidad con las disposiciones de la Carta de las Naciones Unidas. Los riesgos que amenazaban al informe En su momento me hice eco del informe que debía elaborar el Parlamento Europeo tras la visita de una delegación suya al Sahara Occidental para evaluar la situación de los derechos humanos. En aquel momento expuse las preocupaciones fundamentales que, a mi juicio, debería tratar este informe: 1. Evitar reducir un conflicto de descolonización a una cuestión « humanitaria », haciendo abstracción de que el respeto al derecho a la autodeterminación de un pueblo colonial es condición previa para el respeto de los demás derechos humanos de los individuos de ese pueblo. 2. Denunciar la explotación ilegal de recursos naturales y cuantificar lo que supone los Acuerdos de Pesca y otros que hubo entre la UE y Marruecos y catalogarlo como deuda de la UE hacia la población saharaui (y los refugiados en particular) 3. No hacer pronunciamientos en favor del plan de « autonomía » presentado por Marruecos ya que enturbian el proceso de negociación y suponen una auténtica « mala fe » porque quieren condicionar a la baja la posición negociadora de una de las partes Como veremos, de estos tres peligros, dos se han conjurado, aunque no del modo más ortodoxo posible. Virtudes y carencias del informe del Parlamento Europeo El texto del informe se ha publicado en una importante exclusiva por El País. Asombrosamente, el Informe del Parlamento Europeo, tal y como ha sido conocido, no tiene en cuenta estos tratados (páginas 8 y 9 del informe). A pesar de esta carencia esencial, el informe conjura la primera y tercera preocupaciones que yo señalé, pero no así la segunda. Por un lado, y en la línea del informe del Alto Comisariado de Naciones Unidas para los Derechos Humanos de 8 de septiembre de 2006, al decir (página 3): El Sahara Occidental está inscrito desde 1963 en la lista de la ONU de territorios no autónomos pendientes de descolonización. Conforme al Derecho Internacional, el estatuto de territorio no autónomo sólo cesa mediante el ejercicio del derecho de autodeterminación. La situación de los derechos humanos de los saharauis está intrínsecamente ligada a la imposibilidad, hasta hoy, de resolver esta cuestión del ejercicio de la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental. No es extraño que desde los sectores más próximos al « Majzén » se halla « denunciado » que el informe está muy politizado » y “totalmente desviado de su papel humanitario » (Aujourd’hui le Maroc, 17.03.09). Por otro lado, la tercera preocupación se ha conjurado al evitar instrumentalizar este informe para cantar las « excelencias » del plan de « autonomía » marroquí para el Sahara Occidental y constatar que sobre la mesa de negociaciones hay dos propuestas, una por cada parte, y que la propuesta saharaui es incluso anterior a la marroquí (página 3): Desde la creación de la Delegación ad hoc en 2005, se ha impreso una cierta dinámica a la cuestión del Sahara Occidental. El 11 de abril de 2007, Marruecos ha sometido al Consejo de Seguridad de Naciones Unidas una proposición de autonomía bajo soberanía marroquí. El 10 de abril de 2007, el Frente POLISARIO había transmitido su propuesta precisando que una autonomía sólo podría ser aceptada por vía de referéndum y proponiendo negociar garantías políticas, económicas y securitarias para la población marroquí residente en el Sahara Occidental en el caso de que el referéndum de autodeterminación desembocase en la independencia. Ahora bien, el informe no dice ni una palabra sobre el derecho del pueblo saharaui « disponer libremente de sus riquezas y recursos naturales » reconocido en el artículo 1.2 del PIDCP y del PIDESC. Algo especialmente escandaloso teniendo en cuenta que la UE como tal (mediante el Acuerdo de Pesca) o sus Estados miembros con importaciones de determinados recursos (fosfatos, pescas y conservas, arena, tomates) son cómplices activos de la violación de este derecho humano. Por otro lado, llama la atención que el informe haya aceptado la toponimia impuesta por el ocupante para la capital del Sahara Occidental, empleando el feo término « Laayoune » en lugar del más bello « El Aaiun » o « El Aayoune » (por utilizar la trascripción fonética francesa). Las propuestas del informe y reacción del Majzén y sus agentes Las propuestas del informe son varias. Alguna ya formulada por otras instancias, y otras más novedosas. De entre las recomendaciones del informe, a mi juicio, hay dos que resultan especialmente importantes. Por un lado, el informe del Parlamento Europeo hace suya una recomendación formulada por la importante organización Human Rights Watch en su informe sobre el Sahara Occidental de diciembre de 2008: proponer al Consejo de Seguridad que modifique el mandato de la MINURSO para atribuirla competencias para controlar el cumplimiento de los derechos humanos en el territorio. Por otro lado, el informe pide a la Comisión Europea que, a través de su delegación en Marruecos, envíe periódicamente misiones informativas al territorio del Sahara Occidental y que envíe observadores oficiales a los juicios que se celebran contra activistas saharauis y que informe de ello al Parlamento Europeo. Estas dos propuestas tienen importantes consecuencias. La primera constituye un elemento de presión más, especialmente importante, con vistas a que en la próxima resolución del Consejo de Seguridad (prevista para finales de abril) se modifique el mandato de la MINURSO de tal forma que incluya la competencia de vigilar el cumplimiento de los derechos humanos en el territorio. Habiendo sido ésta una propuesta, no sólo de una ONG (como « Human Rights Watch ») sino del propio Parlamento Europeo, el eventual intento de veto a la propuesta por Francia (que ya vetó en el pasado cualquier alusión a los derechos humanos en las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre el Sahara) se haría si no imposible, sí extremadamente escandaloso. La segunda propuesta se produce en un momento especialmente importante para las relaciones entre la UE y Marruecos. La UE adoptó en octubre de 2008 la decisión política de otorgar a Marruecos un « estatuto avanzado » para las relaciones entre ambos. Se argumentaba para ello, que Marruecos había realizado unos no determinados « progresos » y « esfuerzos » en materia de derechos humanos. Las visitas periódicas al Sahara ocupado de la Comisión Europea para indagar la situación de los derechos humanos sin duda ofrecerían pruebas del escaso respeto que Marruecos presta a los derechos humanos, con la consecuencia de que la atribución del « estatuto avanzado » quedaría paralizada. La prensa marroquí ha alertado claramente del riesgo de que este informe del Parlamento Europeo lleve a reconsiderar la atribución a Marruecos de un « estatuto avanzado » para sus relaciones con la UE.