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  • Dîner offert par le Sénégal à Addis Abeba aux frais du Maroc

    Maroc, Sénégal, Union Africaine, Sahara Occidental, Sommet de Malabo,

    Selon un mail envoyé par Moha Tagma le 7 juin 2014, directeur des affaires africaines au MAEC, l’Ambassadeur du Sénégal a organisé un déjeuner-debat auquel ont pris part les Ambassadeurs du Kenya (soeur du President) , du Ghana, de Cote d Ivoire, du Benin, de Mauritanie, de Guinee, du Gabon, du Burkina Faso, de Gambie, de Tunisie, du Niger et de Centrafrique. Y a participé une délégation spécialement expédiée par le Maroc composé de Moha Tagma, Kadmiri et Sitri.

    Les membres de la délégation ont focalisé leurs interventions dans la tentative de porter la responsabilité du conflit du Sahara Occidental sur l’Algérie. Le courrier indique que « l’objectif principal de cet exercice consistait a démontrer le refus catégorique du Maroc de toute ingérence de l’Union Africaine dans le règlement de cette question et de sauvegarder le processus de negociation mené, exclusivement, par les Nations Unies sous la responsabilité du Conseil de Sécurité ».

    Selon Tagma, tous les présents « ont promis d’oeuvrer pour que cette question ne soit pas réintroduite dans l’Agenda de l’Union Africaine ».

    Tagma a souligné que cet exercice leur a permis de tirer les enseignements suivants :

    1- L’Ambassadeur du Sénégal, leader du camp des amis du Maroc, a été conforté dans cette position aux yeux de ses collègues

    2-La présence de la délégation marocaine a été hautement appreciée par tous. Le groupe des amis s’est senti valorisé et renforcé. Les autres interlocuteurs ont saisi l’importance que le Maroc accorde a son Continent d’appartenance.

    3-Cet exercice a permis de relever le déficit en matière de communication qui handicape l’action du Maroc en Afrique ce qui necessite qu’un effort substantiel soit fait dans ce domaine.

    Tagma a proposé « d’envisager dans un proche avenir d’inviter un groupe d Ambassadeurs en poste à Addis Abeba à effectuer une visite au Maroc y compris dans les provinces du Sud pour se rendre compte de la réalité sur le terrain et de démystifier la propagande des adversaires de l’integrité territoriale de notre pays ».

    « En conclusion on peut affirmer que cette visite a atteint ses objectifs à savoir mobiliser et sensibiliser le plus grand nombre possible des Ambassadeurs Representants Permanents pour que la question du Sahara ne soit pas recuperée au sein de l’UA par les adversaires du Maroc, et pour mieux défendre les positions et les intérêts de notre pays au sein de cette organisation notamment à l’occasion du Sommet de Malabo », conclue-t-il.

    #Maroc #Sénégal #Union_Africaine #Sahara_Occidental #Sommet_de_Malabo

  • Confidentiel : Thèmes d’entretien avec le MAE du Burundi

    Maroc, Burundi, visite de Laurent Kavakure,

    Visite de travail de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi
    30 mai -3 juin 2014

    Thèmes d’entretiens

    La République du Burundi a décidé en 2010 de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce retrait a été annoncé à Rabat par le Ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

    Le Burundi apporte un soutien ferme et constant à la préservation de l’intégrité territoriale du Maroc en favorisant une solution politique négociée et tout en appuyant le Plan d’autonomie de nos Provinces du Sud.

    La visite de travail au Maroc de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises récemment par son pays pour l’ouverture d’une Représentation diplomatique au Maroc.

    Cette visite sera une occasion propice pour échanger sur un certain nombre de sujets dont notamment :

    Relancer la visite au Maroc du Président de la République du Burundi, S.E. Pierre NKURUNZIZA, sachant qu’une invitation royale lui a été adressée en 2007 ;

    Discuter les modalités d’ouverture l’Ambassade du Burundi à Rabat et l’accompagnement du Maroc pour la concrétisation de ce projet, et la possibilité pour notre pays d’apporter son assistance et son accompagnement pour la concrétisation de cette démarche ;

    Fait part que la présence d’une Ambassade résidente du Burundi au Maroc est très attendue et aura indéniablement une incidence positive sur la qualité de nos relations bilatérales et constituera une étape de plus dans le processus de consolidation de notre coopération ;

    Mettre l’accent sur l’importance du maintien de consultations politiques régulières aux fins de coordonner les positions sur les questions d’intérêt commun aux plans régional et international ;

    Insister sur l’échange de visites de haut niveau en vue de renforcer le dialogue politique ;

    Ouvrer pour le renforcement du partenariat économique et cela en favorisant les investissements ainsi que l’échange de visites des opérateurs économiques en les invitant à explorer les opportunités offertes par chacun des deux pays ;

    Marquer et/ou réitérer la disponibilité du Maroc de faire bénéficier le Burundi de son expertise et son savoir-faire en matière de coopération technique notamment concernant :

    L’irrigation par l’envoi d’experts au Nord de ce pays pour étudier la possibilité d’irriguer cette région à partir des lacs Cohoha et Reweru ;

    La formation dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Finalisation de projets d’accords proposés par le Gouvernement burundais relatifs au règlement intérieur de la Commission Mixte, aux domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la promotion et la protection réciproque des investissements ;

    Réunir dans un avenir proche la 1ere Commission Mixte de Coopération à Bujumbura, suite à la demande de la partie burundaise ;

    Examiner la requête exprimée par le Gouvernement du Burundi qui a sollicité en 2013 et en 2014 l’aide de notre pays en matière de la réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    Etudier la demande d’assistance en matière d’éducation formelle et non formelle par l’octroi de bourses d’études supplémentaires dans les établissements marocains spécialisés et/ou par l’envoi au Burundi d’enseignants marocains.

    #Maroc #Burundi #Laurent_Kavakure




  • Maroc : Entretien de Mbarka Bouaïda avec le MAE du Burundi

    Maroc, Burundi, Mbarka Bouaïda, Laurent Kavakure,

    Compte rendu de la rencontre de Madame la Ministre Déléguée avec le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi

    -Lundi, 02 juin 2014-

    Madame Mbarka BOUAIDA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a reçu, le lundi 2 juin 2014, Monsieur Laurent KAVAKURE, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi, qui effectue une visite de travail au Maroc, du 31 mai au 3 juin 2014.

    M. KAVAKURE était accompagné de MM. Cherif. B. AIDARA, Ambassadeur du Burundi en Côte d’Ivoire et Conseiller Spécial du Président de la République Burundaise, et de Abdellatif STAMBOULI, Consul Honoraire du Burundi au Maroc.

    Monsieur le Ministre a axé son intervention, en substance, sur les points, ci-après :

    Mise en exergue de l’importance des relations bilatérales de coopération et examen des les moyens de les renforcer ;

    Rappel des péripéties de retrait par le Burundi de sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2010, ainsi que les difficultés et les pressions subies par ce pays de la part des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ;

    Le soutien apporté par le Burundi à la marocanité du Sahara procède de sa conviction de la justesse de cette cause sacrée pour tous les marocains ;

    Participation du Président du Burundi, S.E M. Pierre NKURUNZIZA à la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana, qui se tiendra à Rabat du 19 au 21 juin 2014. A cette occasion, le Ministre burundais a exprimé le souhait de son Chef d’Etat d’être reçu en audience par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ;

    Avant de se rendre au Maroc, S.E M. Pierre NKURUNZIZA sera à Paris dans les prochains jours pour recevoir un prix qui lui sera décerné par l’UNESCO en hommage à la contribution du Burundi aux Missions de maintien de la Paix en Afrique ;

    Demande de soutien du Maroc à la candidature de M. Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi et actuel Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, au poste de Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi qu’à la contribution du Burundi au Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est ;

    L’accord de principe du Gouvernement burundais pour l’ouverture d’une l’Ambassade résidente à Rabat est accordé. Toutefois, les contraintes budgétaires que traverse leurs pays pourraient retarder la concrétisation de cet objectif ;

    Un certain nombre d’engagements a été pris par plusieurs pays amis, dont le Maroc, pour accompagner le Burundi dans sa phase post-conflit. Dans ce sens, l’aide au développement accordée annuellement par le Maroc au Burundi depuis 2011 contribue positivement aux efforts de reconstruction engagés par le Chef de l’Etat Burundais en personne. L’enveloppe au titre de 2013 n’a pas été versée au Burundi, étant précisé qu’un compte bancaire spécifique a été crée à cette fin ;

    Requête exprimée pour que le Maroc apporte son aide au Gouvernement burundais en matière de réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    Souhait de tenir la 1ère Commission Mixte de Coopération entre les deux pays.

    Prenant la parole, Madame la Ministre a réaffirmé  l’intérêt  stratégique porté par le Royaume au renforcement de ses relations avec les pays africains, sur la  base d’une coopération dynamique, riche et novatrice et qui place l’élément humain au centre de ses préoccupations. En outre, elle a mis en exergue l’importance que revêt cette visite de travail pour l’examen des différentes questions d’intérêt commun ainsi que celles relatives à la coopération bilatérale maroco-burundaises et les moyens de les raffermir.

    Madame la Ministre a, par ailleurs, relevé la convergence de vues des deux pays concernant les défis de développement, de paix et de stabilité auxquels l’Afrique faire face et souligné la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour un Continent stable et prospère.

    Madame la Ministre a assuré ses interlocuteurs qu’elle a pris bonne notre des différents sujets soulevés par la partie burundaise, en insistant sur les points suivants :

    La candidature du Burundi au Secrétariat Général de l’OIF recevra toute l’attention qu’elle mérite au regard des relations de fraternité et d’amitié qui existent entre les deux pays ;

    Le souhait formulé au niveau du Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est sera relayé auprès de M. Chafiki, Directeur des Etudes et Prévisions Financières au Ministère de l’Economie et des Finances, qui préside le Comité d’élaboration du Plan en question, ainsi qu’auprès de notre Ambassade à Paris qui représente le Maroc auprès de l’OIF ;

    La question de l’aide annuelle sera examinée avec l’instance marocaine compétente (AMCI), en vue de débloquer les fonds en question ;

    Le Maroc tient tout autant à la tenue de la 1ère Commission Mixte de coopération entre les deux pays, compte tenu de la dynamique qu’elle est capable d’impulser aux relations bilatérales. A cette fin, une proposition de date sera soumise à la partie burundaise pour la tenue de la Commission Mixte avant la fin de l’année en cours ;

    Le Maroc accueil favorablement la décision du Burundi d’ouvrir une Ambassade résidente à Rabat, indiquant que cette initiative ne manquera pas de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique entre les deux pays frères ;

    La disponibilité du Royaume à partager son expertise et son savoir-faire avec la République du Burundi, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Observations et commentaires :

    A l’instar de la pratique en vigueur envers certains pays africains amis ayant des Chancelleries à Rabat, il est important que le Maroc appuie le Burundi dans ses démarches d’ouvrir une Ambassade résidente. Cette dernière, une fois installée sur place à Rabat, sera la deuxième d’un pays de l’Afrique Orientale au Maroc, après Djibouti ;

    La priorité devrait être donnée au traitement des questions soulevées avec insistance par la partie burundaise, notamment l’audience sollicitée auprès de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste pour le Chef d’Etat burundais, le versement de l’aide au développement, les points relevant de l’OIF, le renforcement de la coopération technique entre les deux pays (lutte contre les inondations et soutien logistique en matière de protection civile), et la tenue de la 1ère Commission Mixte de Coopération.

    #Maroc #Burundi #Mbarka_Bouaida #Laurent_Kavakure

  • Maroc: Note confidentielle sur le Burundi

    Maroc, Burundi,

    République du Burundi
    Mai 2014


    Données générales :

    Non officiel : République du Burundi
    Superficie : 27830 km²
    Capitale : Bujumbura
    Villes principales : Gitega, Ngozi, Rumonge, Muyinga
    Langue officielle : français, kirundi
    Monnaie : Franc burundais (1 EUR = 2002,76 BIF) (janvier 2013)
    Fête nationale : 1er juillet
    Données démographiques :
    Population : 9,8 millions d’habitants (2013)
    Croissance démographique : 3,19% (2013)
    Taux d’alphabétisation : 67,16 % (2013)
    Religion : chrétienne (majoritaires), animiste (11%), musulmane (2%)
    Indice du développement humain (IDH) : 0,355 rang 178e sur 187 (PNUD 2012)

    Données politiques :

    Date d’indépendance : 1er juillet 1962
    Président : M. Pierre Nkurunziza
    Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale: Laurent KAVAKURE (nommé le 07 nov. 2011 à la suite d’un remaniement gouvernemental)
    Date des prochaines élections : 2015
    Type du régime politique : présidentiel
    Principaux partis politiques : conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie appelé communément CNDD-FDD /Alliance Démocratique pour le Renouveau/ Front pour la Démocratie au Burundi/ Union pour le Progrès National
    Appartenance aux CER : CEPGL (Communauté Economique des Pays des Grands Lacs)/ Communauté de l’Est d’Afrique/ UA.

    Données économiques :

    PIB : (au prix courant du marché) : 2,475 mds de $ (FMI 2012)
    PIB/habitant : 282 $ (2012)
    Taux de croissance : 4,7 % (estimation 2014)
    Taux d’inflation : 14,5 % (2013)
    Balance commerciale : -629 millions de $ (2013)
    Principaux clients : Allemagne (21,3%), Suisse (15,7%), Belgique (9,2%), Suède (8,8%) – (EIU, 2011)
    Principaux fournisseurs : Arabie Saoudite (15,9%), Belgique (11,3%), Ouganda (8,6%), Kenya (7,7 %) – (EIU, 2011)

    Part secteurs d’activité :
     agriculture : 34,8 %
      industrie : 20 %
      services : 45,1 %
    Exportations : 32 M.US$ en 2000
    Importations : 110 M$ en 2000

    Données bilatérales :

    Ambassadeur du pays : Ambassade du Burundi couvrant le Maroc : Ambassade du Burundi à Tripoli.
    Ambassadeur du Maroc : Ambassade du Maroc couvrant le pays : Ambassade du Maroc à Nairobi
    Dernière Commission Mixte : Pas de commission mixte

    A – Le pays

    1 – Situation politique intérieure

    Le Burundi est une république multipartite à régime présidentiel où le Président occupe les fonctions de chef de l’État et de Gouvernement. L’Assemblée Nationale est composée d’au moins cent députés à raison de 60% de Hutu et de 40% de Tutsi, y compris un minimum de 30% de femmes, élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans et de trois députés issus de l’ethnie Twa cooptés conformément au code électoral.

    Le Burundi est actuellement confronté au défi de devoir consolider la paix, renforcer la sécurité et sa gouvernance générale, et, au même moment, de reconstruire son économie et devenir un membre actif de la communauté régionale. Le Burundi est parvenu à assurer sa transition (entre 2000 et 2005) vers un régime politique multipartite. Depuis 2005, les progrès politiques et les tentatives de renforcement de la sécurité sont encourageants.

    M. Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD), a été réélu le 28 juin 2010 Président de la République (91,6% des voix). Le dialogue entre l’opposition extra-parlementaire et les autorités reste un enjeu majeur. Fin 2010, l’Assemblée nationale a élu le premier ombudsman du pays, M. Rukara et une Commission Nationale Indépendante pour les Droits de l’Homme a été instituée en mai 2011.

    2 – Situation économique

    Le Burundi est le quatrième pays le plus pauvre du monde. La croissance a repris timidement depuis 2001 mais la situation reste fragile. Après une stagnation du PIB en 2005 (+1%), en raison de la forte contraction de la récolte de café entraînée par la sécheresse dans le nord du pays, la situation a été plus favorable en 2006 (5% de croissance) et mitigée en 2007 (3,5% de croissance).

    La situation macro-économique du pays s’améliore mais moins rapidement que prévu : Le PIB a crû de 3,9% en 2010, ce qui constitue la performance la plus faible s’agissant des cinq pays de la Communauté d’Afrique de l’Est. La croissance devrait être soutenue en 2011 et atteindre 4,2%, notamment grâce aux progrès enregistrés s’agissant des réformes structurelles en cours.

    Le déficit commercial burundais affiche une tendance à la dégradation. Selon le FMI, il est passé de -337,5 MUSD en 2010 à -434,7MUSD pour 2011, soit une augmentation de près de 29%. Il y a lieu de rappeler que le Burundi importe pour quatre fois plus qu’il n’exporte. L’évolution de la facture pétrolière qui devrait croître de près de 40% est en partie responsable de l’aggravation prévue du niveau du solde de la balance commerciale.

    3 – Les relations bilatérales

    1- Relations politiques

    Les relations politiques entre les deux pays se sont nettement améliorées et ce, depuis le 05 mai 2006, date marquant la décision du Gouvernement du Burundi de geler sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Mais, Depuis le revirement du Burundi le 16 juin 2008, date de sa reconnaissance de la pseudo « rasd », les relations entre les deux pays ont été gelées et toute forme de coopération a été suspendue.
    Le 25/10/2010 La République du Burundi a décidé de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd », suite à l’annonce faite à Rabat du Ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

    Le Chef de la diplomatie burundaise a indiqué dans un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi que cette décision a été prise « dans un souci d’encourager, à l’instar de nombreux autres pays, le processus onusien et la dynamique enclenchée par l’initiative marocaine d’autonomie ».

    Le Ministre burundais « a fait part de son intention d’appuyer les efforts déployés sous les auspices des Nations Unies, par le Secrétaire Général et son Envoyé Personnel pour parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable à ce différend régional ». Dans ce contexte, les deux parties « ont décidé, conformément aux orientations des deux chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et S.E. Pierre Nkurunziza, de renforcer le dialogue politique entre les deux pays, de donner une nouvelle impulsion à leurs relations bilatérales en particulier sur les plans économique et technique au bénéfice des deux peuples frères ».

    2- Cadre juridique

    Les deux pays ont jeté les bases d’une coopération bilatérale par la signature, à Assilah le 06 août 2006, d’un Accord Cadre de coopération.
    Le 25.10.2010, le Maroc et la République du Burundi ont signé, à Rabat, un Accord-cadre visant à promouvoir la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et éducatif. En vertu de ce document, les deux parties s’engagent à ce que l’Accord-cadre constitue, à l’avenir, un cadre juridique qui réglemente la coopération bilatérale.

    A cet effet, une Commission Mixte, présidée par les Ministres des Affaires Etrangères des deux pays, a été instituée. Elle constituera un cadre de consultations bilatérales permettant de déterminer les grands axes de coopération à travers une vision mutuellement concertée.

    Dans le domaine de la coopération politique, les deux parties décident de multiplier les échanges réciproques de visites, d’effectuer des consultations politiques de haut niveau et d’approfondir la connaissance mutuelle de leurs positions et actions au niveau international. Pour ce qui est de la coopération économique, les parties s’emploient à intensifier et à consolider leurs relations bilatérales dans les domaines commercial, industriel, financier et d’investissement, ainsi que dans les secteurs de la pêche maritime, de l’agriculture, du tourisme et de l’énergie renouvelable.

    Commission Mixte : Projet de tenue de la 1ère Commission Mixte

    3- Secteurs de coopération 
    – Coopération culturelle et technique :

    Le Maroc offre annuellement au Burundi un quota officiel de 35 places pédagogiques assorties de bourses.

    Au titre de l’année universitaire 2012-2013 le nombre des étudiants inscrits est de 34 boursiers.

    Plusieurs cadres burundais ont bénéficié de stages de formation dans les domaines, fiscal, des douanes et de l’eau potable et ce, dans le cadre bilatéral ou de la coopération triangulaire. Une délégation burundaise s’est journée à Rabat en septembre 2012, pour s’enquérir des doléances des étudiants burundais au Maroc. Ladite délégation a été reçue par l’AMCI et la Direction Afrique. Elle demande d’avantage de soutien aux étudiants burundais.

    – Aide humanitaire

    Suite aux inondations qui ont frappé la République du Burundi, au début de l’année 2007, Sa Majesté le Roi a donné ses Hautes Instructions pour acheminer, vers ce pays, une aide humanitaire constituée de denrées alimentaires, de 3000 couvertures et de médicaments de première urgence. Cette aide, intervient en réponse à l’appel lancé par le gouvernement du Burundi à la Communauté Internationale.

    – Aide au Développement
    – A l’occasion de la tenue à Bujumbura, les 24 et 25 mai 2007, de la Table Ronde des Partenaires du Développement du Burundi, le Maroc a annoncé une contribution financière du Maroc de l’ordre de 100.000 US dollars.

    – Dans le cadre de la Conférence des Partenaires sur les besoins d’urgence du Burundi, tenue le 28 février 2006, le Maroc avait annoncé l’octroi d’une dotation qui a été débloquée par l’AMCI en mars 2006.

    Coopération financière en 2013 (appui institutionnel) : 1.100.00 US (9.540.000DHS)

    – Echanges récents de visites

    Le 14.12.2010, l’ancien Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Mohamed Ouzzine a effectuée une visite du travail à Bujumbura au cours de la quelle il a été reçu par le Président burundais, Pierre Nkurunziza, qui a réitéré le soutien de son pays à la proposition marocaine d’autonomie au Sahara.
    Le Président burundais, qui « a exprimé la ferme intention de son pays de soutenir le processus onusien en cours dans toutes les instances régionales et internationales », s’est dit convaincu que « seuls la paix, la stabilité et le développement socio-économique sont capables de résoudre de manière durable les conflits qui secouent encore le Continent africain ».

    Perspectives

    Nécessité de maintenir et multiplier les contacts à travers l’organisation de visites et de missions régulière en vue de consolider la coopération entre les deux pays ainsi que pour contrecarrer les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale.

    Faire bénéficier le Burundi de l’expérience marocaine :
    – en matière d’irrigation par l’envoi d’experts au nord de ce pays pour étudier la possibilité d’irriguer cette région à partir des lacs Cohoha et Reweru
    – en matière de formation dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.
    Augmenter le quota des bourses d’études et de places pédagogiques marocaines accordées aux étudiants du Burundi.
    Accorder une aide financière, notamment par le biais du programme d’assistance financière géré par l’AMCI, pour financer des projets à caractère socio-économique.
    Finalisation de projets d’accords proposés par le gouvernement burundais relatifs au règlement intérieur de la Grande Commission Mixte, aux domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la santé et de la promotion et la protection réciproque des investissements.
    Réunion à Bujumbura de la 1ère Commission Mixte.
    Projet d’ouverture d’une Ambassade Burundaise à Rabat et l’accompagnement du Maroc à ce projet.

    Requêtes de la partie burundaise

    -Demande d’assistance technique dans les domaines d’irrigation et d’horticulture ainsi que pour la formation de cadres en irrigation, pêches et aquaculture, technologies agroalimentaires et recherche agricole.
    -Demande d’assistance en matière d’éducation formelle et non formelle par l’octroi de nouvelles bourses d’études dans les établissements marocains spécialisés et/ou par l’envoi au Burundi d’enseignants marocains.

    -Suite aux inondations fréquentes que connaît le Burundi (les derniers en début 2014), ce pays a sollicité en 2013 et en 2014 l’aide de notre pays en matière de la réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile.

    #Maroc #Burundi

  • Maroc : Fiche sur la République de Côte d’Ivoire

    Côte d’Ivoire, Maroc, Sahara Occidental,

    Le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire ont établi leurs relations diplomatiques…….

    Le Maroc et la Côte d’Ivoire entretiennent des relations politiques marquées par la solidarité, la compréhension et le respect mutuel. Les relations maroco-ivoiriennes se caractérisent par un important échange de visites de hautes personnalités. La dernière visite, du côté marocain, est celle du Ministre du Commerce Extérieur, du 18 au 19 décembre 2009.

    Relations Economiques

    Les relations économiques et commerciales, entre les deux pays, sont marquées par la présence, en Côte d’Ivoire, d’un certain nombre d’opérateurs économiques marocains, notamment dans les domaines des banques, du transport aérien et de la télécommunication. Une délégation d’hommes d’affaires marocains s’est rendue en Côte d’Ivoire les 18 et 19 décembre 2009 dans le cadre de « la caravane d’export ».

    #Maroc #Cote_divoire

  • Maroc-UE : Compte rendu de la réunion sur l’ALECA

    Maroc, Union Européenne, ALECA, Accord de Libre échange Complet et Approfondi,

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
    Direction de l’Union Européenne et des Processus Méditerranéens

    Le 10 juillet 2012

    Note A l’Attention de Monsieur le Ministre

    Objet : Maroc-UE/ Réunions sur l’Accord de Libre échange Complet et Approfondi (ALECA) (Rabat, les 03 et 04 juillet 2012)

    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que dans le cadre de la préparation des négociations sur un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA) entre le Maroc et l’UE, une réunion s’est tenue à Rabat, le 04 juillet 2012, pour approfondir les discussions entre les deux parties sur le contenu dudit Accord et convenir des prochaines étapes de ce processus.

    Ont pris part à cette rencontre, du côté européen, des représentants de la Commission européenne, dont M. Ignacio G. Bercero, Directeur du développement durable et des relations bilatérales à la Direction Générale du Commerce, et…

    #Maroc #UE #ALECA

  • Maroc: Noms et téléphones du Cabinet Royal

    Maroc, Mohammed VI, Cabinet Royal, noms, numéros de téléphone, conseillers du roi,

    Cabinet royal ……………………05 37 76 01 22/77 22 55/73 41 33

    Mme El Fkih El Hassania …….05 37 66 01 93

    Mansour Ben Ali

    Secrétariat particulier de Mohammed VI

    Mr Khalid …………………..0537660909 / 0537669797

    Directeur du secrétariat particulier de Mohammed VI

    Mohamed Mounir El Majidi ……….0537263815/0537763244/0661181111

    Abdelkrim Bennani …………0661303181

    Abdelkader Madani C. de mission ………….06 61 40 98 04 / 06 61 13 54 74

    Salama ………………………………………………….. 06 61 13 30 31

    Hijaba royal

    Rennan et Menyari

    Ibrahim FRJ …………… 06 61 25 35 15 / 05 37 76 50 28 / 05 37 75 68 45 /70 90 81

    Protocole royale

    Rahali …………………… 05 37 76 55 50/05 37 76 26 92

    Mme Filali et Mme Batoul Laaroussi

    Abdelhak Lamrini (Directeur du protocole royale) 06 61 22 53 60/05 37 73 59 11

    Colonel Chatter ……………………….. 06 61 47 50 65

    Belhaj (Directeur du protocole de la Chancellerie) 06 61 47 50 62

    Achour ………………………………………. 06 61 47 50 81

    Hsayen ………………………………………. 06 61 47 50 59

    Collège royale …………………………… 05 37 72 25 25

    Mr Lahjamro ……………………………… 05 37 72 96 10/05 37 72 97 57 GSM : 06 61 14 14 61

    Ecole princière …………………………………….. 05 37 76 54 00

    Cabinet Royal Moulay Rachid ………………. 05 37 65 22 93

    Mme Zahira Secrétaire ………………………….. 06 61 70 16 16

    Mehdi Jwahri (Directeur Cabinet de SAR) .. 06 61 22 45 45 / 06 61 30 00 16 / 05 37 75 50 40

    Farah …………………………………………………………. 06 61 18 74 52

    Secrétariat de SAR Lalla Aïcha
    05 37 75 84 44 / 06 61 30 61 30
    Mell Jaidi Zineb …………………………………………….. 05 37 75 86 66 / 05 37 75 85 55 (Ligne directe)

    Secrétariat Lalla Malika (Ziani) ………………………. 05 37 75 03 44

    Secrétaria Lalla Mariam …………………………………. 05 37 70 44 19

    Secrétariat particulier de Lalla Hasnaa

    Colonel Amina Saoud ……………………………………… 05 37 65 88 44 / 06 61 08 65 25

    Melle Amal Secrétaire de Moulay Ismaïl …………. 06 61 07 87 67

    Amina Secrétaire de Lalla Salma

    Bibliothèque Royale

    Ahmed Chawki …………………………………………………….. 05 37 76 52 62 / 06 61 09 71 01

    Abdelkrim Kriyen (Historien) ……………………………….. 05 37 73 29 54 Rue Abou Nouas, Villa nº5, Oranger

    Médecin particulier de Mohammed VI

    Dr Abdelghani Methqal

    La Cour Royale
    Mr Smayej
    (Sec Fatiha)

    Conseillers de Mohammed VI Secrétariat Fax Standard

    Abdelaziz Meziane Belfkih 0537705550 0537730769 0537760122
    0537730720

    Mohamed Moutassim 0537769885 0537735820 0537760122
    0537768229

    Abbas Jirari 0537769885 0537735820

    Omar Kabbaj 0537207710 0537767680

    Mme Zoulikha Nasri 0537766901 0537704723/0661143874

    Abdellatif Mennouni

    Omar Azziman

    Yassir Znagui

    Fouad Ali El Himma

    Youssef Amrani

    Taïb Fassi Fihri

    #Maroc #Mohammed_VI #Cabinet_Royal

  • صراع بين المغرب والسعودية للسيطرة على المركز الثقافي بروما



    المغرب، السعودية، المركز الثقافي الاسلامي، روما، مساجد، الاسلام في فرنسا،

    هذه معلومات كشفت عنها مذكرة سرية من السفير المغربي في روما تسلط الضوء على التنافس بين المغرب والسعودية للسيطرة على المركز الثقافي الإسلامي.

    واتهم الدبلوماسي المغربي في مذكرته السعودية بأنها تريد استخدام هذا المركز كمكان لنشر المذهب الوهابي.

    كما أفاد الدبلوماسي أن المملكة العربية السعودية تخطط للسيطرة الكاملة على مجلس إدارة هذا المركز الإسلامي. وهذا يعني أن البلدين يخوضان معركة خفية للسيطرة على الإسلام في إيطاليا لغايات سياسية كما هو الحال في فرنسا وبلجيكا.

    المذكرة تحت عنوان « الموضوع : المركز الإسلامي والثقافي بإيطاليا » السفير المغربي بروما، يشعر بلقائه مع محمد الغامدي، سفير المملكة العربية السعودية الذي اعرب عن نية الرياض إعادة هيكلة المركز الإسلامي والثقافي بإيطاليا.

    في هذا المضمار أعلن السفير المغربي حسن أبو أيوب عن رصد إرتفاع وتيرة التحركات التي تقوم بها رابطة العالم الإسلامي على التورب الإيطالي من أجل نشر وترويج المذهب الوهابي.

    المغرب #السعودية #المركز_الثقافي_الاسلامي #روما #مساجد #الاسلام_في_فرنسا #


  • Maroc-Riyad: rivalités pour le contrôle de l’Islam en Italie

    Maroc, Arabie Saoudite, centre culturel islamique, Rome, mosquées, Islam en France,

    C’est une information révélée par une notre confidentielle de l’Ambassadeur du Maroc à Rome mettant en exergue les rivalités que se livrent le Maroc et l’Arabie saoudite pour le contrôle du centre culturel islamique.

    Dans sa note le diplomate marocaine accuse l’Arabie soudite de vouloir utiliser ce centre comme lieu de propagation de la doctrine wahabite.

    Le diplomate signale également que l’Arabie saouidte complote pour contrôler totalement le conseil d’administration de ce centre islamique. C’est dire que les deux pays se livre à une bataille larvée pour le contrôle de l’islam en Italie à des fins politiques, comme c’est le cas en France et en Belgique.

    #Maroc #Arabie_Saoudite #Wahhabisme #Centre_culturel_islamique #Mosquées



    https://t.co/M9qVm1OQZ8

  • Le Maroc s’opposait au monitoring par l’UA des opérations de paix

    Maroc, Union Africaine, maintient de la paix, casques bleus, CEDEAO, CEEAC, CEN-SAD,

    Selon un courrier confidentiel envoyé par Ouali Tagma, « Monsieur Afrique », au ministre marocain des affaires étrangères, le Maroc « n’a aucun intérêt à voir l’Union Africaine s’accaparer et monopoliser le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. La seule possibilité d’eviter la mainmise de l’UA sur les opérations de maintien de la paix en Afrique est de prévoir que les organisations sous-regionales africaines , type CEDEAO , CEEAC, CEN-SAD puissent être egalement parties prenantes ». 

    ——– Message d’origine ——–
    De : Moha Tagma
    Date :24/11/2013 20:48 (GMT+00:00)
    A : Mohammed sitri
    Objet : Fwd: SOMMET DE L’ELYSEE

    ———- Forwarded message ———-
    From: Moha Tagma m.ouali.tagma@gmail.com
    Date: 2013/11/24
    Subject: SOMMET DE L’ELYSEE
    To: salaheddine mezouar salahmezouar@gmail.com

    Monsieur le Ministre ,
    J’ai l’honneur de vous faire part ci-apres de quelques éléments de réflexion sur les enjeux pour notre pays du Sommet de l’Elysee.

    I / PAIX ET SÉCURITÉ

    A / MAINTIEN DE LA PAIX

    ENJEUX POUR NOTRE PAYS : Le Sommet France-Afrique ne doit pas se transformer en Sommet FRANCE- UNION AFRICAINE

    la France soucieuse d’avoir la bénédiction de l’Union Africaine pour sa présence militaire en Afrique et soucieuse d’eviter d’etre accusée de neo-colonialiste sera tentée de placer ce Sommet sous le co-leadership de l’UA.

    Dans tous les cas de figure la France , forte de ses accords bilatéraux de Défense qu’elle a avec avec les pays de son pre-carre ( Côté d’Ivoire, Sénégal, RCA, Gabon etc….) est assurée d’etre présente de manière autonome dans ces pays et qu’elle n’a pas besoin de l’etre dans le cadre de Forces multilatérales ( UA, ONU ). Foce Licorne en Côte d’Ivoire, SERVAL au Mali, Troupes en Centrafrique .

    Elle visera donc deux objectifs lors de ce Sommet :

    1/ Légitimer sa présence militaire puisque les Africains sont incapables d’assurer leur propre sécurité malgré les déclarations tonutriantes.

    2/ Se faire accorder un statut de partenaire pour la paix et la sécurité en Afrique à travers la caution de l’Union Africaine en contrepartie de la promesse d’une aide logistique et financière à la Force Africaine en Attente (CARIC) – Capacité Africaine de Réaction Immédiate aux Crises – prévue dans le cadre de l’Architecture dePaix et de Sécurité de l’Union Africaine ( AAPS ).

    Si cette architecture devait réussir, notre pays risque de ne plus pouvoir participer aux forces de maintien de la paix en Afrique , puisque celles-ci seront dorenavant sous etendard de l’UA ,sauf à conclure des accords bilatéraux avec les pays concernés . C’est le cas actuellement en Centrafrique : la MISCA est une force de l’UA, les troupes françaises sont présentes en vertu d’un accord bilatéral avec la RCA et notre pays n’a aucune assise juridique pour envoyer des troupes sauf à attendre une hypothétique résolution du Conseil de Sécurité pour créer une Force des Nations-Unies.

    Objectivement notre pays n’a aucun intérêt à voir l’Union Africaine s’accaparer et monopoliser le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique.

    La seule possibilité d’eviter la mainmise de l’UA sur les opérations de maintien de la paix en Afrique est de prévoir que les organisations sous-regionales africaines , type CEDEAO , CEEAC, CEN-SAD puissent être egalement parties prenantes.

    B/ PREVENTION DES CONFLITS

    En matière de prévention des conflits , le non-paper soumis par la France occulte la nécessité d’entreprendre des réformes politiques, économiques , sociales et culturelles .
    Échaudée par l’experience du Sommet de La Baule , du temps de François Mitterand et par le discours de Dakar de Nicolas Sarkosy , la France veut éviter d’etre accusée de donneur de leçons en matière de démocratie .
    Néanmoins la démocratie, le respect des droits de l’homme , le respect des minorités, la bonne goivernance,sont des conditions essentielles pour la prévention des conflits internes et pour la consolidation de la paix et de la sécurité.
    Toutes les crises en Afrique s’expliquent par le non-respect des conditions minimales de l’Etat de Droit.
    La prevention des conflits et les crises necessite de s’attaquer a leurs causes profondes .

    Les Etats-Unis n’ont aucun scrupule à mettre en avant le respect du droit et la nécessité des réformes dans tous leurs partenariats.

    Le non-paper francais occulte également le probleme du non-respect des principes du Droit International , qui souvent est la cause des conflits ( Non-Ingerence dans les affaires intérieures, respect de l’integrite territoriale des États,…)

    Les non-papers soumis par la france ne mettent pas suffisamment en exergue la dialectique entre Sécurité et Développement .

    AU VU DE CE QUI PRECEDE , UN ENTRETIEN AVEC LES RESPONSABLES FRANCAIS AVANT LE SOMMET SEMBLENT INDIQUES POUR CORRIGER QUELQUE PEU LA TENDANCE QUI SE PROFILE POUR CE SOMMET.

    HAUTE CONSIDÉRATION

    MOHA OUALI TAGMA

    #Maroc #Union_Africaine #Opérations_de_paix #Casques_bleus #CEN_SAD #CEDEAO #CEEAC