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  • Gabon : Comment Accrombessi roule les Bongo comme des gamins!

    Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, nous dit l’adage. Dans le cercle des Bongo, il manque tellement de cervelle qu’Accrombessi devient une véritable lumière ! Il les roule comme il veut.

    La dernière entourloupe est que les Bongo sont si incompétents qu’ils ne savaient même pas que les avions qu’ils pensaient avoir acheté ne leur appartenaient pas dans les faits.

    En effet, les trois appareils que sont des Boeing 737 et 757, et un Bombardier Global, dont les Bongo se croyaient propriétaires, seraient en fait détenus par une sulfureuse société maltaise qui est associée a Accrombessi.

    D’après Africa Intelligence, Sylvia Bongo vient seulement de s’apercevoir que « son » avion, le Boeing 737 pour lequel le Gabon paie tous les frais, ne lui appartenait point. L’avion serait enregistré sous les initiales d’Accrombessi et de ses deux associés, un français et un Marocain.

    Chers lecteurs, voici comment les incapables qui nous gouvernent se font rouler par des borgnes aux pays ces aveugles.

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    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, Accrombessi,

  • La délégation algérienne achève sa visite en Mauritanie

    La délégation algérienne, conduite par M. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères a achevé, ce mardi après-midi, sa visite de travail en Mauritanie.

    A son départ de l’aéroport international de Nouakchott Oum-Tounsi, la délégation a été saluée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed.

    M. Sabri Boukadoum était arrivée à Nouakchott dans la matinée à la tête d’une importante délégation qui comprend M. Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce, Abdel Rahman bin Bouzid, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et Mohamed Chafik Mesbah, directeur général de l’Agence algérienne de Coopération internationale pour la solidarité et le développement.

    Cette visite a permis d’examiner les différents aspects de coopération fructueuse entre les deux pays frères.

    AMI, 9 juin 2020

    Tags : Algérie, Mauritanie, coopération,

  • La France raciste

    Ils disent sur leurs plateaux télé :  » La France n’est pas raciste, nous avons les documents et les chiffres… Tout n’a pas été mauvais dans la colonisation parce qu’on a construit des routes et des hôpitaux »

    Les gauchistes blancs c’est la même musique. Blanchard le spécialiste de la colonisation qui nous dit : je suis mal à l’aise avec se qui se passe aujourd’hui .. « . Sauf que ses états d’âme , franchement rien à faire.
    Parce que nous, nous sommes l’autre face du problème colonial.
    La face vivante.
    Je suis d’une génération dont les parents sont nés et ont vécu sous la colonisation.

    Et c’est vrai que nos oncles et tantes ne nous ont pas parlé de ce qu’ils ont subi pendant cette sombre période. Par pudeur et par fierté. Chez nous un père ou une mère n’a pas à étaler ses blessures, même invisibilises devant ses enfants.

    Mais les amis de nos parents, les voisins, les grands oncles, les doyens, en Fon, on dit Mèxoxo lè, eux nous ont parlé.
    Et ils ont tous dit la même chose.
    « -À l’époque du Blanc c’était dur
    -comment ça dur ?
    – Mais tu ne salues pas le Blanc quand il passe devant toi il te chicotte correctement.

    Si il te dit de lui fournir deux sacs de cajou par mois et que tu ne le fais pas ils viennent chez toi, ils t’emmènent dans une de leur grande maison, ils parlent entre eux et après ils t’envoient dans un pays que tu ne connais pas les chaînes aux pieds.. Beaucoup ne sont jamais revenus.

    C’est comme leur guerre ils sont venus nous dire qu’on devait traverser la mer pour aller combattre chez eux. Si tu refuses de donner ton fils ils ne te lâchent pas jusqu’à ce que tu cèdes ».
    Bien sûr que le racisme français a fait système.

    D’abord à la périphérie, dans les plantations esclavagistes françaises des Amériques, puis dans les territoires de l’empire colonial.
    Et en France depuis que les immigrés ont fait communauté dans les bidonvilles, et après dans les cités.

    Avant de répondre à la question de savoir si le racisme a fait système ou non en France, il faut pouvoir entendre les immigrés historiques parler de leurs conditions de vie sur le territoire national .
    Entendre, les enfants et les petits enfants de ces historiques.
    Le fait qu’ils disent deuxième ou troisième génération prouve que le racisme a fait système dans le temps en France.

    C’est comme tous ces migrants qui ont bravé la Méditerranée. Ils sont la preuve vivante qu’il y a système depuis l’Afrique vers la France.
    Parce que c’est le pillage de nos « pays » leur exploitation, par Bolloré Bouygues et compagnie, leur destabilisation politique, les guerres actuels au Mali en Centrafrique en RDC qui ont provoqué ces vagues de migration sauvages.

    Ils mettent le feu au Kivu par Rwandais interposés et après ils s’étonnent que les mamans congolaises sont nombreuses à vendre leurs produits sur les trottoirs de Château Rouge
    Bien sûr que le racisme a fait système jusqu’en France.

    Ahmad Nougbo

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    Tags : France, racisme, georges floyd,

  • Algérie : Les mises au point de la Présidence

    Le ministre conseiller à la Communication, Porte-parole officiel de la présidence de la République, M. Mohand Oussaïd Belaïd, a indiqué hier, que ce qui a été évoqué dans le communiqué de Soufiane Djilali (Président du parti Jil Jadid)concernant sa demande de libération de certains détenus était « vrai », précisant que le président de la République avait promis d’étudier cette demande

    A une question sur ce qui a été évoqué dans le communiqué de Soufiane Djilali (prédident de Jil Jadid) concernant sa demande de libération de certains détenus, le ministre conseiller a précisé, lors d’une conférence de presse au siège de la présidence de la République, que c’était « vrai » et que c’était le « fruit du dialogue », soulignant que le président de la République avait « promis d’étudier cette demande ».Le président Tebboune a « répondu à la demande du président de Jil Jadid et promis de l’étudier, dans le cadre duplein et strict respect de ses pouvoirsconstitutionnels et de son attachement total au respect de l’indépendance de la justice », a ajouté M. Belaïd, estimant que ceux qui boycottent le dialogue « assument leurs responsabilités ».

    La Constitution escomptée doit être »le fruit d’un consensus national »

    Le ministre conseiller à la Communication, Porte-parole officiel de la présidence de la République, BelaïdMohand Oussaïd, a fait état, également, d’une possible prorogation, pour une durée raisonnable, de la campagne de débat et d’explication autour de l’avant-projet de révision constitutionnelle, afin que la Constitution escomptée soit « le fruit d’un consensus national, le plus large possible ». Le débat autour de la mouture del’avant-projet de révision de la Constitution, en dépit des mesures de prévention de la Covid-19 limitant la liberté de circulation et de réunion, « confirme le besoin intense du pays d’une Constitution consensuelle » qui jette les fondements d’une nouvelle ère « trans-mandats présidentiels » et « non une Constitution sur mesure pour des personnes ou des partis », a précisé M. Mohand Oussaïd .
    Soulignant que cet objectif requiert d’élargir la base du débat à toutes les franges de la société, il a indiqué qu’en réponse, à la demande de plusieurs partis politiques, associations civiles et personnalités nationales, « une prorogation est à l’étude, pour une durée raisonnable, de la campagne de débat et d’explication autour de l’avant projet de révision constitutionnelle. « Le but étant de parvenir à une Constitution qui soit le fruit d’un consensus national le plus large possible répondant à la nécessité impérieuse et urgentepour le pays de se doter d’institutions véritablement élues sous la bannière de la Déclaration du 1er Novembre 1954, pourédifier la Nouvelle République en consolidation des trois composantes de l’identiténationale: l’islam, l’arabité et l’amazighité », a-t-il conclu.

    La Présidence confirme le départ du Consul du Maroc à Oran

    Le ministre conseiller à laCommunication, Porte-parole officiel de la présidence de la République, M. Belaïd Mohand Oussaïd, a déclaré, aussi hier que le Consul du Maroc à Oran avait effectivement quitté le territoire national, et que son attitude a dépassé toutes les limites de la convenance. « Le Consul du Maroc a effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie et son attitude a dépassé toutes les limites de la convenance », a indiqué M. Belaïd Mohand Oussaïd, en réponse à une question lors d’une conférence de presse animée au siège de la présidence de la République. Pour le Porte-parole officiel de la présidence de la République, « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante, car c’est un officier des renseignements marocains ». Affirmant que cette page dans les relations diplomatiques entre les deux pays « est désormais tournée », il a soutenu que l’Algérie « est un Etat qui oeuvre à atténuer l’impact des problèmes sociaux sur ses citoyens, alors que d’autres font dans la politique de l’autruche », pour éviter de voir venir la menace. « Nous faisons en sorte d’élever le niveau pour préserver les relations entre les deux peuples frères, algérien et marocain », a conclu M. Belaïd Mohand Oussaïd.

    « L’Etat veille à ne pas risquer la vie des citoyens »

    M. Mohand Oussaïd Belaïd a affirmé que l’Etat veillait à « ne pas risquer » la vie des citoyens, tout en recherchant des « compromis » entre la relance de la vie économique et la lutte contre la pandémie de Covid-19. Lors d’une conférence de presse animée au siège de la présidence de la République, le ministre conseiller a précisé, qu’à la suite de la réunion du Haut-conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation sanitaire du pays à la lumière de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, il avait été décidé de commencer à préparer un plan d’action pour la phase post-Covid- 19, soulignant que l’Etat a veillé depuis le début à « ne pas risquer » la vie des citoyens. Une politique qui n’empêche pas, a-t-il ajouté, de rechercher dans le même temps des compromis entre la relance de la vie économique et la luttecontre la pandémie.

    Les dons numéraires s’élèvent 3,86 mds DA

    Belaïd Mohand Oussaïd a affirmé, que la valeur des dons numéraires versés dans les comptes dédiés à la lutte contre la Covid- 19 ont atteint, jusqu’à hier lundi, 3,86 mds DA, plus d’un (01) million d’Euros et près d’un (01) million de dollars. « Les dons numéraires versés dans les comptes dédiés à la lutte contre la Covid- 19 s’élèvent à 386 milliards de centimes, 1,195 million d’Euros, 980.000 dollars et 7.700 livres sterling », a précisé M. Belaïd Mohand Oussaïd lors d’une conférence de presse animée au siège de la présidence de la République.

    Concernant les modalités de distribution de ces dons aux citoyens impactés par la propagation de la Covid-19, le porteparole de la Présidence a fait savoir qu’ils seront octroyés en fonction d’une étude élaborée par une commission présidée par le Premier ministre, regroupant des représentants de la société civile et du croissantrouge algérien (CRA). « Pour éviter les mésinterprétations et dans le souci d’agir dans la transparence, une commission présidée par le Premier ministre et constituée de membres représentant la société civile et la CRA sera chargée de l’élaboration d’une étude visant à arrêter les critères de distribution de ces dons aux citoyens touchés par cette pandémie », a-t-il souligné.

    Le Président dépêche une importante délégation ministérielle à Nouakchott

    Belaïd Mohand Oussaïd a indiqué, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait dépêché « il y’a quelques heures », une importante délégation ministérielle à Nouakchott (Mauritanie), pour échanger les informations entre les deux pays, en matière de lutte contre la Covid- 19. M. Oussaïd a indiqué que le président Tebboune « a dépêché, il y’a quelques heures, une importante délégation ministérielle à Nouakchott conduite par le ministre des Affaires étrangères pour échanger les informations avec les frères mauritaniens en matière de lutte contre la pandémie », estimant que cette délégation était « la première du genre depuis la suspension du trafic aérien en mars dernier ». Cette visite traduit l’intérêt particulier accordé par les Présidents des deux pays, à entretenir le contact au mieux des intérêts des peuples de la région, a-t-il ajouté

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 10 juin 2020

    Tags : Algérie, Maroc, Mauritanie, Constitution, consul du Maroc à Oran, covid19, pandémie,

  • Amnesty : Le Maroc doit cesser de poursuivre des militants au titre de la nouvelle sur l’état d’urgence

    MAROC ET SAHARA OCCIDENTAL. IL FAUT CESSER DE POURSUIVRE DES MILITANT·E·S AU TITRE DE LA NOUVELLE LOI SUR L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE

    Les autorités marocaines doivent cesser d’exploiter les lacunes de la législation relative à l’état d’urgence sanitaire à dessein de poursuivre en justice des militant·e·s des droits humains, des journalistes citoyens et d’autres personnes parce qu’ils ont critiqué de façon pacifique la gestion de la crise du COVID-19 par le gouvernement, a déclaré Amnesty International mardi 9 juin.

    Le 23 mars, le Parlement a adopté un nouveau décret-loi (n° 2.220.292), déclarant l’état d’urgence sanitaire et prévoyant une peine de trois mois d’emprisonnement et une amende de 1 300 dirhams (environ 134 dollars des États-Unis) en cas de non-respect des « consignes et décisions prises par les autorités publiques » ou d’entrave à ces consignes et décisions au moyen « d’écrits, de publications ou de photos ».

    Depuis l’adoption de ce texte, les autorités s’en sont servies pour engager des poursuites contre au moins cinq militants des droits humains et journalistes citoyens, les accusant d’« enfreindre les décisions des autorités sous l’état d’urgence sanitaire ».

    « La décision prise par les autorités marocaines de prévoir des peines d’emprisonnement pour sanctionner les personnes qui enfreignent le confinement ou le couvre-feu est disproportionnée. Quoi qu’il en soit, ce texte, qui présente des lacunes, ne devrait en aucun cas être utilisé pour réduire au silence celles et ceux qui osent critiquer les mesures prises par le gouvernement et la façon dont il gère la pandémie. Le fait de remettre en cause l’action menée en réponse à la pandémie ou de pointer du doigt les insuffisances de l’approche suivie par les pouvoirs publics ne constitue pas une infraction, a déclaré Amna Guellali, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.

    « Étant donné les risques élevés de transmission du COVID-19 dans les prisons et autres lieux de détention, venir grossir le nombre de détenus ne fera qu’aggraver encore les problèmes de santé publique engendrés par la pandémie. Personne ne doit se retrouver derrière les barreaux pour le simple fait d’avoir enfreint les restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de COVID-19. »

    Deux mois se sont écoulés depuis l’adoption de ce nouveau texte et déjà, le ministère public marocain a engagé des poursuites contre 91 623 personnes pour violation de la loi relative à l’état d’urgence sanitaire et pour d’autres infractions, selon un communiqué officiel publié le 22 mai. Selon ce même communiqué, au moins 558 d’entre elles sont toujours détenues simplement pour avoir enfreint les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence.

    Amnesty International a recueilli des informations sur cinq militants des droits humains et journalistes citoyens, arrêtés en avril et en mai 2020 à la suite de publications en ligne et sur les réseaux sociaux critiquant la façon dont les autorités locales géraient la distribution de l’aide sur fond de COVID-19.

    Ils ont tous les cinq été inculpés au titre de la loi relative à l’état d’urgence sanitaire ainsi que d’un article du Code pénal réprimant l’« outrage envers les corps constitués », et certains d’entre eux ont également été accusés de « diffusion de faits mensongers » – des faits qui ne constituent ni l’un ni l’autre des infractions prévues par le droit international. Amnesty International a examiné toutes les publications retenues à titre de preuve contre les militants et n’y a trouvé aucun élément donnant à penser qu’ils incitent à la violence, à la haine ou à la discrimination. L’organisation en a donc conclu que ces publications étaient pleinement protégées par la liberté d’expression.

    Poursuites judiciaires en lien avec l’exercice de la liberté d’expression

    Le 17 avril, la police a arrêté Mohamed Bouzrou et Lahssen Lemrabti, deux journalistes citoyens qui sont également les administrateurs d’une page Facebook nommée Fazaz24 et suivie par 29 000 personnes. Ils sont actuellement détenus dans une prison située à Khénifra, dans le nord du Maroc. Un troisième administrateur de cette même page Facebook, Mohamed Chejii, a lui aussi été arrêté le 19 avril et relâché le lendemain, mais une procédure reste ouverte à son encontre et le procès des trois hommes devait s’ouvrir lundi 8 juin.

    Mohamed Bouzrou, Lahssen Lemrabti et Mohamed Chejii sont jugés en raison de deux publications qu’ils ont mises en ligne sur leur page Facebook les 3 et 4 avril, a déclaré leur avocat à Amnesty International. La première publication, qui a été relayée sur d’autres réseaux sociaux, est une vidéo montrant un homme âgé, apparemment chauffeur de taxi à Khénifra, dans le Moyen Atlas central, qui sollicite désespérément l’aide des autorités locales ; il explique qu’il fait partie des nombreux travailleurs empêchés de gagner leur vie en raison du confinement et qu’il ne sait pas à qui s’adresser pour se faire aider. La seconde publication évoquait le « clientélisme » et la distribution inégale de l’aide par les autorités locales au sein de la population de Khénifra pendant la crise du COVID-19.

    Le 27 avril, la police de Nador, ville située dans le Rif, au nord-est du Maroc, a arrêté Omar Naji, représentant local d’un groupe de défense des droits humains de premier plan, l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), et l’a remis en liberté le lendemain après qu’il eut versé une caution de 10 000 dirhams (1 000 dollars des États-Unis). Les accusations portées à son encontre étaient en lien avec une publication Facebook mise en ligne le 20 avril où il critiquait la confiscation par les autorités municipales de marchandises auprès de vendeurs non autorisés pour les distribuer à des associations locales pendant la crise du COVID-19. La première audience de son procès devait se tenir le 2 juin, mais a été reportée au 14 juillet.

    Dans un autre cas similaire, le 15 mai, la police a arrêté le militant Abdessadek Benazzouzi, vivant à Bni Tadjite, une ville de la province de Figuig (région marocaine de l’Oriental), en lien avec deux publications Facebook. La première, ajoutée le 13 mai, dénonçait ce que le militant considérait être des « violations des droits humains », dont le « clientélisme » qui caractérisait la distribution de l’aide pendant la crise du COVID-19, l’absence de services publics et la marginalisation des jeunes lors du versement d’indemnités. La seconde, ajoutée deux jours plus tard, faisait référence aux habitants demandant à être davantage aidés par les autorités et critiquait ces dernières, déclarant que leur intervention était fondée sur la « répression » et l’« intimidation ». Le procès d’Abdessadek Benazzouzi doit s’ouvrir le 18 juin.

    « Amnesty International demande aux autorités marocaines de relâcher immédiatement Mohammed Bouzrou, Lahssen Lemrabti et toutes les personnes détenues pour le simple fait d’avoir exprimé leurs opinions. Les poursuites engagées illégalement pour non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence doivent être abandonnées », a déclaré Amna Guellali.

    Au 3 juin, le nombre des cas confirmés d’infection s’élevait à 7 922 et celui des décès à 206 au Maroc.

    L’organisation engage les autorités à veiller à ce que l’application de la loi relative à l’état d’urgence sanitaire n’empêche pas arbitrairement les gens de s’exprimer ou de relayer – y compris en ligne – des informations sur des sujets qui les touchent, en violation de leurs droits à la liberté d’expression. Il doit notamment être possible de critiquer la politique menée par le gouvernement et la façon dont les autorités font respecter les mesures de lutte contre le COVID-19.

    « L’action la plus efficace pour combattre une crise sanitaire est celle qui se fonde sur le respect des droits humains et sur des politiques favorisant la confiance et la solidarité. Lorsque l’on responsabilise la population et qu’on l’aide à suivre volontairement les mesures de santé publique nécessaires, celle-ci est plus susceptible de coopérer avec les autorités et de changer son comportement que sous la menace de mesures coercitives », a déclaré Amna Guellali.

    Amnesty International, 9 juin 2020

    Tags : Maroc, pandémie, répression, liberté d’expression, Amnesty International,

  • Les biens spoliés des algériens, élément essentiel du contentieux algéro-marocain

    Par Noureddine Khelassi

    Les Algériens du Maroc, issus de l’immigration installée dès 1840, n’ont pas été victimes de la seule politique de marocanisation des terres et autres biens domaniaux. Quelque 70 000, dont 14 000 inscrits auprès des services consulaires, ont été dépossédés de leurs biens en 1994.

    Cette année-là, le Maroc avait fait le constat médusé de l’existence d’un islamisme armé endogène en mesure de passer aux actes. Il le fera à la faveur de l’attentat spectaculaire contre un palace de la ville de Marrakech.
    Dans une superbe fuite en avant, dont le makhzen a toujours le secret, les autorités marocaines accusent alors les services secrets algériens d’être les instigateurs de cet attentat à la bombe.
    La réalité des faits prouvera plus tard que cette action d’éclat était le fait exclusif des djihadistes marocains.
    Les propriétaires algériens payeront quand même, au prix fort, cet aveuglement politique, leurs biens spoliés étant toujours sous séquestre.

    La spoliation a commencé en 1963

    Le régime marocain pourra toujours arguer de l’étatisation des biens des Marocains d’Algérie. Dans le contentieux relatif aux biens des ressortissants algériens et marocains au Maroc et en Algérie, c’est le palais royal qui porte la responsabilité d’avoir inauguré et clos le mouvement d’expropriation. En dépit de textes régissant l’établissement des ressortissants des deux pays sur les territoires respectifs, le Maroc avait lancé le mouvement de spoliation dès 1963.

    Le contexte de la « Guerre des sables », agression militaire caractérisée contre l’Algérie fraîchement indépendante, s’y prêtait. Plus tard, en 1973, le dahir (décret) numéro 1.73.213 du 2 mars, relatif « au transfert à l’Etat de la propriété des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères et aux personnes morales », organisera un nouveau mouvement de dépossession.

    Destiné à l’expropriation des étrangers, dans le cadre de la marocanisation des terres agricoles, il ne sera appliqué finalement qu’aux seuls propriétaires algériens.
    Des milliers de nos compatriotes de Guercif, Agadir, Taza, Oujda, Berkane, Casablanca, Nador et Fès, seront carrément spoliés. Ces biens, ainsi que les propriétés reprises en 1963 sont toujours sous séquestre. Ils sont gérés par un organisme d’Etat, la SOGETA.


    Ces mouvements de spoliation ont été effectués au mépris de la convention d’établissement algéro-marocaine, signée à Alger, le 15 mars 1963, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Laraki.

    Cette convention sera renforcée par un protocole annexe au traité d’Ifrane de 1969, la modifiant et la complétant. L’article 5 de cette convention consacre le principe du libre exercice des droits économiques et l’égalité fiscale. Il assimile même les ressortissants des deux Etats aux nationaux de chacun des deux pays. L’assimilation au national est réalisée dans « l’exercice des activités professionnelles et salariées ». En vertu de ces dispositions claires, les ressortissants des deux Etats « pourront librement accéder à la propriété des biens mobiliers et immobiliers ».
    Et, de ce fait, « en jouir et exercer tous les droits de possession de propriété et de disposition dans les mêmes conditions que les nationaux ».

    De même, et dans les mêmes conditions de jouissance, peuvent-ils « assurer la gestion sous toutes ses formes, de leurs biens mobiliers et immobiliers, commerciales ou agricoles ».

    En matière de statut personnel et de dévolution successorale, y compris les legs, la convention prévoit en même temps que « les juridictions de chacune des parties doivent appliquer, conformément aux principes du droit international privé, la loi nationale de l’autre partie sous réserve des règles de l’ordre public. »

    La convention d’établissement fixe aussi les conditions d’expropriation. Elle stipule que « les biens des ressortissants de chacun des deux pays situés sur le territoire de l’autre ne pourront faire l’objet d’expropriation que pour cause d’utilité publique et conformément à la loi ».

    Les autorités marocaines avaient alors une singulière interprétation de la « cause d’utilité publique » au lendemain d’un attentat à la bombe islamiste en 1994. Pour régler les problèmes de toutes sortes, y compris des questions d’expropriation, le traité d’Ifrane prévoit de conférer à une commission mixte paritaire les compétences nécessaires pour « régler tout problème pouvant naître » de l’application de la convention d’établissement de 1963.

    Biens arch ou biens melk, les possessions des Algériens remontent au début du mouvement migratoire des Algériens vers le Maroc. C’est-à-dire, à partir de 1840 et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Beaucoup d’Algériens ont accompagné l’Emir Abdelkader lors de son exil dans ce pays en 1843. La plupart de nos compatriotes viennent surtout de l’Oranie, notamment de Tlemcen, Nedroma et Mascara.


    Les Bouabdellah possédaient de grands domaines agricoles

    La majorité d’entre eux s’est donc installée avant le protectorat français en 1912. Piliers de l’Administration du Protectorat et du Makhzen (administrateurs, traducteurs, magistrats, fonctionnaires, enseignants), beaucoup participeront à la Résistance marocaine contre l’occupant français.

    Certains, comme la famille Bouabdallah, dont le père, Hadj Mustapha, est décédé à l’âge de 105 ans, possédaient des milliers d’hectares et des fermes agricoles d’envergure.

    La famille Bouabdallah détenait des fermes qui serviront notamment de siège à l’Ecole des cadres de la Révolution, d’atelier de fabrication d’armes, d’antenne de l’état-major de l’Armée de Libération Nationale (ALN) et de structures du Ministère de l’armement et des liaisons générales (MALG) qui abritaient des antennes de renseignement et de transmissions.

    Parmi les familles d’Algériens spoliés, il y a aussi, à titre d’exemple, celle des Khalef dont est issu l’ancien patron de la Sécurité militaire algérienne (SM), Kasdi Merbah, de son vrai prénom Abdallah. L’ancien chef de gouvernement du président Chadli Bendjedid avait justement fait ses classes de maître espion à l’Ecole des cadres de la Révolution abritée dans une des fermes de la famille Bouabdallah.

    Le père de Kasdi Merbah, Hadj Hammou Khalef, avait été dépossédé d’une ferme de 250 hectares fertiles dans la région de Mechra Bel Kssiri dans la province de Sidi Kacem. Il décédera sans avoir jamais récupéré son bien légitime. Autre exemple de familles injustement expropriées, les Maz, originaires de Mostaganem, étaient également de riches possédants. La question des biens des Algériens au Maroc, dont une bonne partie est constituée de riches possessions, est un élément important du contentieux entre l’Algérie et le Maroc.

    Le royaume chérifien, qui revendique pour ses ressortissants expulsés d’Algérie en 1975 leurs biens nationalisés, serait plus crédible dans sa démarche s’il consentait lui-même à appliquer aux Algériens dépouillés ce qu’il réclame de façon récurrente pour ses propres ressortissants.
    C’est-à-dire une juste réparation qu’il a généreusement accordée par ailleurs aux anciens colons français et européens. Comme il n’y a pas de petites et de grandes causes, la réouverture de frontières entre les deux pays et l’édification du grand Maghreb fraternel passent aussi par des chemins de traverse comme l’indemnisation des propriétaires injustement dépossédés de leurs biens.

    Le Jeune Indépendant, 7 juin 2020

    Tags : Maroc, Algérie, biens spoliés,

  • Maroc : le tourisme en chute libre

    Le secteur du tourisme a enregistré une baisse de 45% du nombre de voyageurs au Maroc durant les quatre premiers mois de l’année 2020, à cause de la pandémie de coronavirus Covid-19, rapportent ce mardi plusieurs médias.

    L’annonce a été effectuée par la ministre marocaine du Tourisme, Nadia Fettah Alaoui, qui a précisé que le nombre de nuitées réservées par les touristes a quant à lui chuté de 43%. Les recettes touristiques ont pour leur part diminué de 15% durant les quatre premiers mois de 2020 par rapport à la même période l’année d’avant, a indiqué la ministre.

    « Le ministère a élaboré un plan intégré et participatif visant à lutter contre les répercussions du nouveau coronavirus, à relancer le secteur et à favoriser le positionnement du Royaume dans le monde de l’après Covid-19, compte tenu de l’évolution des besoins et des attentes du consommateur et de la qualité de l’offre nationale », a souligné Nadia Fettah Alaoui, citée par Hespress.

    « Le secteur a bénéficié des mesures prises par le Royaume, puisque près de 70% des employés du secteur inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont bénéficié d’indemnités mensuelles », a ajouté la ministre.

    Le plan a notamment été axé sur la préservation de l’emploi, des compétences et des capacités des professionnels du secteur, la promotion de son décollage, avec un accent particulier sur le tourisme interne dans une première phase et sur la mise en place d’une offre de qualité répondant aux besoins des touristes, précise la même source.

    En 2019, le Maroc a accueilli 13 millions de touristes, en hausse de 5,2 % par rapport à 2018. Les recettes générées par le tourisme avaient atteint 7,41 milliards d’euros contre 6,89 milliards en 2018.

    Visa-Algérie, 9 juin 2020

    Tags : Maroc, tourisme, covid19, coronavirus, pandémie, économie,

  • Algérie : L’épreuve de vérité

    Le retour à la vie économique et sociale est une épreuve décisive. La bataille du déconfinement en deux phases interpelle les opérateurs, les commerçants et les citoyens sur le devoir de vigilance, de prudence et de responsabilité pour relever le défi individuel et collectif de la normalisation. Rien n’est définitivement acquis, particulièrement pour tous ceux qui ont longtemps souffert de la pandémie et, conséquemment, appelés à se mobiliser davantage pour préserver les acquis enregistrés et faire preuve de solidarité avec les catégories professionnelles concernées par la deuxième phase de la levée du confinement prévue le 14 juin.

    Tout manquement au respect des mesures de déconfinement et tout relâchement, durement vécu pendant le Ramadhan, sont de nature à stopper net le processus enclenché et à remettre en cause les résultats satisfaisants arrachés par l’armée des blouses blanches et confortés par la longue chaîne de solidarité citoyenne. Le dénouement est si proche qu’il serait insensé de prendre le risque d’un retour à la case départ. Il est nettement perceptible dans la décrue observée dans le principal foyer de la contamination.

    Globalement, la stabilisation de la situation sanitaire, à la faveur de l’engagement du corps médical, la création de nouveaux laboratoires et de la généralisation des enquêtes épidémiologiques, a conduit au déconfinement de 4 wilayas, en attendant les autres wilayas. L’exemple de Blida qui a fermé, le 7 juin, deux de ses trois centres d’hospitalisation, est suffisamment éloquent pour inciter les 10 wilayas les plus touchées, notamment celles du centre, à plus d’engagement. C’est dire que, totalement tributaire de l’évolution de la situation sanitaire, le déconfinement «progressif et flexible» est a portée de main des bénéficiaires de la reprise de l’activité économique et sociale.

    Tout l’enjeu réside maintenant dans leur capacité d’organisation et de gestion de l’environnement qui passe par le respect des mesures barrières et le port obligatoire du masque à l’intérieur et à l’extérieur des ateliers, des magasins et des lieux de travail. L’optimisme est de retour. Il se doit d’être renforcé par un professionnalisme de tous les instants.

    Horizons, 9 juin 2020

    Tags : Algérie, confinement, déconfinement, covid19, coronavirus, pandémie,

  • Algérie : Le consul du Maroc à Oran est un officier des services des renseignements (présidence)

    L’ex consul du Maroc à Oran est un officier des services. C’est ce qu’a révèle le ministre conseiller, porte-parole de la présidence de la République, Bélaid Mohend Oussaid .

    « Oui, effectivement, nous avons officiellement demandé à ce que ce diplomate quitte le territoire national car il a contrevenu aux règles de bienséance et aux usages et règles qui régissent la diplomatie » dira en effet le porte-parole de la présidence au cours de sa conférence de presse qu’il anime en ce moment à El Mouradia. Et de révéler donc que « ce consul est un officier des services de renseignement marocains ».

    Cependant, pour le responsable algérien, « l’Algérie ne veut pas entrer dans des campagnes médiatiques» et « veut élever le niveau et maintenir les relations entre les deux pays et les deux peuples frères ».

    M. Belaid a affirmé que cette page dans les relations diplomatiques entre les deux pays « est désormais tournée » soutenant que l’Algérie « est un Etat qui peuvre à atténuer l’impact des problèmes sociaux sur ses citoyens, alors que d’autres font dans la politique de l’autruche ».

    Pour rappel, ce diplomate avait suscité une vive indignation lorsque, recevant des ressortissants marocains il y’a quelques jours, qualifiait l’Algérie de « pays ennemi ».

    Tags : Maroc, Algérie, consul du Maroc à Oran, Aherdane Boutaher,

  • Mauritanie : Nouakchott accueille une importante délegation algérienne

    NOUAKCHOTT REÇOIT LA PREMIÈRE ET LA PLUS IMPORTANTE DÉLÉGATION DIPLOMATIQUE ENVOYÉE PAR L’ALGÉRIE À L’ÉTRANGER DEPUIS L’ARRÊT DU TRAFIC AÉRIEN

    L’aéroport international d’Oum Tounsy dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, reçoit la première mission diplomatique de haut niveau que le gouvernement algérien a envoyée à l’étranger depuis l’arrêt du trafic aérien étranger.

    L’avion de la délégation algérienne achemine une aide médicale au secteur de la santé mauritanien, qui rencontre de grandes difficultés pour contenir le virus Corona.

    Le porte-parole officiel de la présidence algérienne, Belaid Amhand Oussaid, a confirmé aujourd’hui mardi que la mission dirigée par le ministère des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, se rendra dans la capitale, Nouakchott,en vue, -selon lui-objectif d’échanger des informations dans le domaine de la lutte contre Corona.

    Belaid Amhand Osaid a indiqué lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au siège présidentiel qu’il s’agit de la première mission diplomatique à ce niveau depuis l’arrêt des mouvements du trafic aérien.

    Selon des sources « anbaa Info », la délégation algérienne sera reçue à l’aéroport de Nouakchott par des membres éminents du gouvernement dirigé par le ministre des Affaires étrangères Ismail Ould Cheikh Ahmed, après quoi la délégation sera reçue plus tard ,au palais présidentiel par le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, à qui elle remettra un message de son homologue algérien Abdel Majid Taboun.

    Ensuite, la délégation tiendra une série de réunions d’affaires distinctes avec le Premier ministre Ismail Ould Bedda Ould Cheikh Sidya et le ministre des Affaires étrangères Ould Cheikh Ahmed.

    En août 2018, la Mauritanie et l’Algérie ont ouvert le premier poste frontalier terrestre reliant les villes algériennes de Tindouf (sud-ouest) et de la Mauritanie Zouerate (nord-est), dans le but d’intensifier le commerce, de faciliter la circulation des personnes et de renforcer la coopération en matière de sécurité.
    La Mauritanie et l’Algérie sont reliées par des frontières terrestres d’environ 460 km.

    Source : Adrar Info, 9 juin 2020

    Tags : Algérie, Mauritanie, covid19, coronavirus, pandémie,