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  • Maroc : Bourita paie les errements de son roi

    Bourita, au Mozambique après une bagarre avec la sécurité du TICAD

    Le Maroc est le pays du faux-semblant. La réalité n’est jamais ce qu’on dit. La mythomanie a été érigée en principe en vue d’attirer le soutien de l’Occident et dissimuler les échecs subis dans leur obsession de s’accaparer du territoire du Sahara Occidental et ses nombreuses richesses minières et halieutiques.

    Un média marocain vient de révéler que le ministre des affaires étrangères se trouve dans le collimateur du roi avec la probabilité de se faire bientôt limoger. La raison officielle ? Avoir rapatrié sa fille un jour avant l’annonce de fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres en laissant des milliers des marocains bloqués à l’étranger.

    L’éloigner avant était l’équivalent de reconnaître l’échec de la diplomatie marocaine. Il fallait attendre de trouver une échappatoire. Rien de mieux que le scandale des citoyens abandonnés dans un contexte grave de pandémie pour, au moment temps, en faire un bouc émissaire. Bourita sera le fusible à faire péter pour sauvegarder la sacralité du roi et son véritable chef de la diplomatie, Yassine Mansouri.

    Le limogeage de Bourita est un fait qu’on voyait venir malgré le tapage médiatique visant à escamoter ses errements. Il suffit de tirer le bilan de son action qui a vidé les caisses du royaume sans rien apporter en échange si ce n’est le fait d’avoir déprestigié son pays et son roi.

    La manière dont il a géré le dossier du Sahara Occidental et sa stratégie en Afrique a soulevé de nombreuses questions. Il a essayé de sauver sa face en procédant à l’ouverture de consulats dans un territoire où se trouve une mission onusienne au même temps qu’il a porté atteinte à l’image du Maroc auprès des palestiniens en se jetant dans les bras des organisations sionistes. 

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covd-19, diplomatie,
  • Mauritanie-Algérie : poisson contre dattes

    Un pont aérien reliera dès aujourd’hui mercredi la Mauritanie et l’Algérie, par charters dans une opération d’échanges entre les deux pays, les dattes depuis l’Algérie et le poisson depuis la Mauritanie.

    On a annoncé en Algérie qu’un avion charter B737-700 quittera aujourd’hui l’aéroport Houari Boumediene à destination de Nouakchott et Nouadhibou.

    Il s’agit du premier vol parmi les 6 prévus destinés à approvisionner le marché mauritanien en dattes algériennes, à la veille du mois béni du Ramadan.

    Au retour, ces avions cargos transporteront du poisson mauritanien à destination des marchés algériens.

    Source : Ezahra, 22 avr 2020

    Tags : Mauritanie, Algérie, 

  • Lettre ouverte du Groupe d’appui à Genève (ONG) condamne la nomination de l’ambassadeur du Maroc Omar Hilale

    Le Groupe genevois de soutien aux droits de l’homme, à l’occasion de la récente nomination par le président de l’Assemblée générale des Nations unies (ambassadeur Tijjani Muhammad-Bande – Nigéria) de l’ambassadeur Omar Hilale (représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies) en tant que co -facilitateur en train de réformer le système des traités des droits de l’homme, il a envoyé une lettre ouverte au Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a également été distribuée aux Missions permanentes à Genève et à New York ainsi qu’à plusieurs fonctionnaires du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et le Haut Commissaire pour les réfugiés.

    Dans la lettre ouverte, le Groupe d’appui à Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental, qui comprend plus de 200 organisations dans le monde, exprime sa profonde préoccupation que les Nations Unies confient la tâche de facilitateur d’un diplomate qui a été personnellement et largement accusé d’avoir utilisé des actes de corruption et d’espionnage contre le personnel des Nations Unies alors qu’il était représentant permanent du Royaume du Maroc à Genève et le fait que le Maroc reste un lieu où les libertés et les droits les droits fondamentaux, y compris la liberté d’expression et la liberté de réunion pacifique, sont constamment violés et font donc partie des pays ayant le pire bilan en matière de droits de l’homme au monde.

    Voici le texte de la lettre :

    ONG – Groupe d’appui à Genève pour la protection et
    la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental

    Lettre ouverte au Président de l’Assemblée générale
    S.E. M. Tijjani Muhammad-Bande

    Son Excellence,

    Les 210 organisations signataires expriment leur profonde préoccupation face à la nomination du Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. Omar Hilale, comme l’un des deux cofacilitateurs du processus de «Renforcement et amélioration du fonctionnement efficace du système d’organes créé en en vertu des traités relatifs aux droits de l’homme ».

    Malgré tous les efforts législatifs et de communication déployés par ses autorités, le Royaume du Maroc reste un lieu où les libertés et libertés fondamentales sont constamment bafouées, y compris la liberté d’expression et la liberté de réunion pacifique et, par Par conséquent, il fait partie des pays ayant le pire bilan en matière de droits de l’homme au monde.

    En outre, le Royaume du Maroc occupe illégalement et militairement le territoire non autonome du Sahara occidental depuis 1975 et viole systématiquement le droit international humanitaire, ainsi que tous les droits fondamentaux du peuple sahraoui, y compris sa souveraineté sur les ressources naturelles et son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, consacrées dans la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Ces dernières années, le Comité des droits de l’homme et le Comité des droits économiques, sociaux et culturels se sont déclarés préoccupés par le fait qu’aucune solution à la question du droit à l’autodétermination du territoire non autonome du Sahara n’ait été trouvée. Occidental et l’exploitation illégale des ressources naturelles du territoire.

    Vu la communication présentée par Ennaâma Asfari (l’un des dirigeants de la manifestation de masse de 2010 à Gdeim Izik), condamné à 30 ans de prison sans aucune preuve matérielle, le Comité contre la torture et autres traitements cruels, châtiments, inhumains ou La dégradation a jugé que le Royaume du Maroc avait violé les articles 1 et 12 à 16 de la Convention. Dans une lettre datée du 9 février 2017, le Royaume du Maroc a fermement rejeté la décision.

    Dans le passé, le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a déterminé que «la torture et les mauvais traitements étaient utilisés pour obtenir des aveux et que les manifestants étaient soumis à un usage excessif de la force par Officiers marocains chargés de l’application des lois.  » Il a également déterminé que « une force excessive avait été utilisée pendant les manifestations pour l’indépendance du Sahara occidental, y compris des enlèvements et des désertions, afin d’intimider les manifestants présumés ».

    Ces dernières années, lors de l’examen de différentes plaintes déposées par des défenseurs des droits humains ou des journalistes sahraouis, le Groupe de travail sur la détention arbitraire a souligné à plusieurs reprises les violations de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par une partie des autorités marocaines. Le Royaume du Maroc rejette systématiquement ces conclusions.

    Dans son avis le plus récent (n ° 67/2019), publié le 31 mars dernier, dans lequel la communication présentée par un groupe de 14 étudiants a été examinée, le groupe de travail a considéré que l’arrestation du groupe d’étudiants était et est arbitraire. , car il viole les articles 9, 10, 19 et 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les articles 1, 2, 3, 7, 9, 14, 18, 19, 26 et 27 de la Convention internationale des droits civils et politiques .

    En outre, le Groupe d’appui aux ONG – Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental exprime sa plus profonde préoccupation de voir que les Nations Unies confient la tâche de co-faciliter un diplomate qui a été personnellement accusé et Recours généralisé à des actes de corruption et d’espionnage contre le personnel des Nations Unies alors qu’il était Représentant permanent du Royaume du Maroc à Genève.

    Il convient de rappeler ici que pendant la période de Mme Navy Pillay en tant que Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Hilale a été inculpé, sur la base de plusieurs documents officiels divulgués par un plaignant marocain (https: // bit.ly/2x1OzA9), pour corrompre certains hauts fonctionnaires des Nations Unies, principalement le Suédois Anders Kompass et le Sénégalais Bacre Waly Ndiaye, en plus d’utiliser le Pakistanais Athar Sultan Khan, comme source d’information dans le bureau de M. Antonio António Guterres, ancien Haut Commissaire du HCR.

    Selon ces documents officiels, M. Hilale utilisait ces trois fonctionnaires des Nations Unies pour servir les intérêts de son pays, manipulant les mécanismes des Nations Unies et compromettant les efforts déployés à l’époque par l’Envoyé. Le personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’hon. M. Christopher Ross. En fait, une telle action a sapé des années d’efforts de l’ONU pour trouver une solution au processus de décolonisation au Sahara occidental.

    Les membres de l’ONG – Groupe d’appui à Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental soulignent que la réputation et la neutralité de l’ONU sont déjà gravement endommagées au Sahara occidental, où sa mission est un témoin impuissant de les graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme par l’occupant marocain.

    Les membres de l’ONG – Groupe d’appui à Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental saisissent cette occasion pour réitérer leur appel aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies et, en particulier, à la France ( la patrie des droits de l’homme) pour inclure un chapitre sur les droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO et permettre sincèrement à la Mission de s’acquitter de son mandat fondamental, qui devait être rempli en 1992: l’organisation et la supervision d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Cordialement,

    Bir Lehlu / Genève, 16 avril 2020
    c.c. : MA Guterres, Secrétaire général de l’ONU
    Mme M. Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme MF Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

    Comité des proches des 15 jeunes kidnappés, Comité des proches des martyrs et des disparus, Comité des proches des prisonniers politiques sahraouis, Comité de Jumelage et d’échange international / Gonfreville l’Orcher, Comité de protection des défenseurs sahraouis – Freedom Sun , Comité pour la protection des ressources naturelles, Comité sahraoui pour la défense des droits de l’homme (Glaimim), Comité sahraoui pour la défense des droits de l’homme (Smara), Comité sahraoui pour la défense des droits de l’homme (Zag), Comité sahraoui pour le suivi des droits Humains (Assa), Comité de solidarité Oscar Romero, Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, Comité des victimes d’Agdaz et de Magouna, Communauté sahraouie d’Aragon, Communauté sahraouie de Castilla y León, Communauté sahraouie de Castilla la Mancha, Communauté sahraouie de Catalogne , Communauté sahraouie de Grenade, Communauté sahraouie de Las Palmas, Communauté sahraouie de Murcie, Coordonnateur d’État des associations Sol idarias avec le Sahara (CEAS – Sahara), coordinateur de Gdeim Izik pour un mouvement pacifique, coordinateur des diplômés sahraouis sans emploi, coordinateur des organisations non gouvernementales de coopération au développement (CONGDIB), coordinateur des ONG à Aaiún, coordinateur sahraoui des droits de l’homme de Tantan, DISABI Bizkaia, Emmaüs Åland, Emmaüs Stockholm, Equipe Média, Federació ACAPS de Catalunya, Federació d’Associacions de Solidaritat amb el Poble Sahrauí del País Valencià, Fédération andalouse des associations de solidarité avec le Sahara (FANDAS), Fédération des associations des amis du peuple sahraoui d’Estrémadure (FEDESAEX), la Fédération de la Communauté de Madrid des associations de solidarité avec le Sahara (FEMAS Sahara), la Fédération nationale des institutions de solidarité avec le peuple sahraoui (FEDISSAH), Fondation Frantz Fanon, Forum Future of Saharawi Women, Freiheit für die Westsahara eV, Fundación Constituyente XXI, Fundación Mundubat, Fundación Sahara Libre-Venezuela, Fundación Sahara occidental, Fondation latino-américaine pour les droits de l’homme et le développement social (Fundalatin), Giuristi Democratici , Global Aktion – People & Planet before profit, Groupe Non Violence Active (NOVA SAHARA OCCIDENTAL), Groupe pour la démission de la nationalité marocaine, Habitat International Coalition, Housing and Land Rights Network, Ibsar Al Khair Association for the Disabled in Western Sahara, Conseil indien d’Amérique du Sud (CISA), Association internationale des avocats démocrates (IADL), International Educational Development, Inc., International Fellowship of Reconciliation (IFOR), Libération, Ligue de défense des prisonniers politiques sahraouis, Ligue des sportifs sahraouis d’Espagne , Ligue des étudiants sahraouis en Espagne, Ligue des femmes sahraouies en Espagne, Liga Nacional dos D Droits de l’homme, Ligue des journalistes sahraouis en Espagne, Ligue sahraouie pour la défense des droits de l’homme et la protection de RW-Bojador, Ligue des jeunes et des étudiants sahraouis en France, Ligue pour la protection des prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Équipe nationale de télévision, Mouvement nigérian pour la libération du Sahara occidental, Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, Observatoire des Médias Saharaouis pour documenter les violations des droits de l’homme, Observatoire aragonais du Sahara occidental, Observatoire asturien des droits de l’homme pour le Sahara occidental (OAPSO), Observatoire sahraoui des enfants et des femmes, Observatoire sahraoui de la protection de l’enfance, Observatoire sahraoui des ressources naturelles, 1514 Oltre il muro, Organisation contre la torture à Dakhla, Organisation sahraouie pour la défense des libertés et de la dignité, Pallasos dans la rébellion et Festiclown, Paz y Cooperación, Platform of Organizations Chile Mejor Sin TLC, Por un Sahara Libre, Right Livelihood Foundation, Sahara Euskadi Vitoria, Sahara Gasteiz Vitoria, Saharawi Advocacy Campaign, Association sahraouie pour les personnes handicapées du Sahara occidental, Association sahraouie aux États-Unis (SAUSA), Campagne sahraouie contre le pillage (SCAP), Centre sahraoui des médias et de la communication, Équipe des médias sahraouis, Saharawi Voice, Sandblast Arts, Schweizerishe Unterstützungskomitee für die Sahraouis, Sindacato Español Comisiones Obrearas (CCOO), Solidariedade Galega col SOGAPS), Stichting Zelfbeschikking West-Sahara, Tayuch Amurio, Tawasol Lludio, l’Islandais nous Association du Sahara occidental, Comité suédois du Sahara occidental, TIRIS – Associazione di Solidarietà con il Popolo Saharawi, Unión de Asociaciones Solidarias con el Sahara de Castilla y León, Union des Ingénieurs Sahraouis, Union de Juristas Saharauis (UJS), Union nationale des avocats sahraouis , Union nationale des étudiants de Saguia El Hamra et Rio de Oro (UESARIO), Union nationale des jeunes de Saguia El Hamra et Rio de Oro (UJSARIO), Union nationale des femmes sahraouies (UNMS), Union nationale des travailleurs de Saguia El Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES), US Western Sahara Foundation, VZW de Vereniging van de Sahrawi Gemeenschap in Belgie, Werken Rojo – Digital Media, Western Sahara Resource Watch Spain (WSRW Spain ), Western Sahara Times, Organisation mondiale de Barua (WBO), Conseil mondial de la paix.

    Source : Por un Sahara Libre, 17 avr 2020

     
    Tags : Sahara Occidental, Omar Hilale, ONU,

  • Le Sahara Occidental reçoit des équipements médicaux de l’Union africaine

    Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies , dépendants de l’Union africaine (UA), ont envoyé, hier mardi, des équipements médicaux à la République Arabe Sahraouie Démocratique, membre fondateur à part entière de l’organisation continentale.

    Selon le ministère de la Santé publique de la RASD, le matériel envoyé par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), a été reçu par la ministre sahraouie de la Santé, Khira Boulahi Bad.

    La Sra Bad a remercié l’organisation continentale pour son aide sanitaire envoyée pour faire face à la crise pandémique du Covid-19. SPS

     
    Tags : Sahara Occidental, Union Africaine, UA, coronavirus, Covid-19, Africa CDC,

  • Le Sahara Occidental, un problème de décolonisation

    Le mot de décolonisation revient sans cesse dans les articles traitant du Sahara Occidental. Il est essentiel d’en mesurer tout le poids.

    Les frontières actuelles des Etats africains sont dues aux décisions des grandes puissances colonisatrices quand, à la fin du XIX siècle, elles se partagèrent l’Afrique. Ainsi, après de multiples négociations, Français et Espagnols découpèrent-ils à cette époque que l’ouest africains en y créant, entre autres, trois territoires : d’une part le Maroc au nord et la Mauritanie au sud administrés par la France ; d’autres part, entre ces deux pays le Sahara Occidental administré par l’Espagne.

    Petit à petit, depuis 70 ans, les anciennes colonies ont accédé à l’indépendance. Leurs nouveau responsables auraient pu décider qu’ils allaient profiter de cette nouvelle situation historique pour procéder à des ratifications de frontières, celles créés par le colonisateur étant le plus souvent arbitraires. Mais ceci aurait conduit à des conflits en chaîne. Aussi décidèrent-ils que tous les pays accédant à l’indépendance garderaient les frontières héritées de la colonisation. L’Organisation pour l’Unité Africaine (OUA) en a fait un de ses principes de base. Ainsi, dans toute l’Afrique, la décolonisation se réalisa sans que les entités territoriales soient remises en cause. Une seule exception à cette règle commune : le Sahara Occidental.

    L’Espagne, en quittant le Sahara Occidental, aurait dû en remettre l’administration à des dirigeants politiques élus par le peuple sahraoui. Mais l’Espagne préféra négocier avec les deux voisins de son ancienne colonie (le Maroc et la Mauritanie) et elle présida au partage de cette dernière, lors du tristement célèbre « accord tripartie de Madrid » (14 novembre 1975). Le Maroc reçut en partage les 2/3 nord du pays, la Mauritanie le tiers sud.

    La guerre actuelle découle directement de la violation de cette règle de décolonisation « dans le cadre des frontières héritées de la colonisation » et normalement acceptée par tous les Etats africains. L’ONU et le peuple sahraoui ne réclament pas autre chose que le rétablissement de ce droit : maintient de l’ancienne unité territoriale du Sahara Espagnol, application du droit à l’autodétermination et à l’indépendance dans ce cadre, et reconnaissance de l’organisation dont s’est doté le peuple sahraoui : le Front Polisario.

    Ainsi, chaque fois que l’on dit qu’il s’agit d’un problème de décolonisation c’est à cette histoire et à ce principe que l’on se réfère. Ce problème de décolonisation doit être réglé selon le droit international rappelé par l’ONU : tout le territoire du Sahara Occidental appartient au peuple sahraoui. 

     
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, décolonisation, frontières héritées du colonialisme,
     
  • Maroc : N’étant pas souvent sous les projecteurs, l’apparition de Lalla Salma est très visible (Blaw bloed)

    Selon le journal Blaw Bloed, la princesse Lalla Salma du Maroc est très convoitée lorsqu’elle apparaît en raison de sa disparition de la scène publique.

    « N’étant pas souvent sous les projecteurs, indique-t-il, l’apparition de Salma est particulièrement perceptible quand elle le fait. Elle a été reconnue comme l’invitée la plus élégante du mariage de William et Catherine en 2011. Avec ses longues mèches rouges et sa sélection de vêtements sophistiqués, la princesse est plus élégante ».

    Le média néerlandais affirme que l’identité arabe du Maroc influence le style vestimentaire de Lalla Salma. « Elle porte souvent un caftan traditionnel. Au Maroc, ce mot est également utilisé pour désigner une robe. Un caftan se compose souvent de deux ou plusieurs pièces avec une ceinture assortie. Il convient aux vêtements de jour décontractés, mais se prête également aux occasions formelles ».

    Blaw Bloed rappelle que « la princesse Lalla Salma est l’épouse de 42 ans du roi marocain Mohammed VI. Elle est la première femme à être présentée publiquement comme l’épouse du monarque et a également été honorée d’être la première princesse du Maroc. Salma et son mari ont deux enfants: Moulay et Lalla. La princesse a fait la une des journaux l’année dernière car elle n’avait pas été vue en public depuis près de 2 ans. Des rumeurs ont circulé sur l’endroit où elle se trouverait et pourquoi ». 

     
    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, élégance, people, blaw bloed,

  • Les conflits intra-étatiques et les occupations prolongées au Cachemire, en Palestine et au Sahara Occidental ont miné la crédibilité du Conseil de Sécurité

    L’ONU après 75 ans: le Conseil de sécurité doit se rappeler pourquoi il existe

    L’ONU fête ses 75 ans cette année.

    Alors que l’ONU a jusqu’à présent réussi à éviter une troisième guerre mondiale, les agressions en Irak, en Ukraine et en Syrie nous rappellent que les conflits interétatiques restent un danger réel et actuel. L’incapacité du Conseil de sécurité à résoudre les conflits intra-étatiques, de la République démocratique du Congo au Yémen en passant par le Myanmar et les occupations prolongées au Cachemire, en Palestine et au Sahara occidental ont miné sa crédibilité en tant que pacificateur et exécuteur ultime du système international.

    Ces agressions et échecs ont aggravé l’attaque contre le droit international et le multilatéralisme en tant que tempête croissante de crises mondiales – de Covid-19 au changement climatique, du génocide au terrorisme, des ADM à la cyberguerre – menace la paix et la sécurité internationales et sape l’ordre international comme nous le savons.

    Comme la crise de Covid-19 l’a si clairement révélé, les membres les plus puissants du Conseil de sécurité – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis – ont montré aussi peu d’initiative pour répondre aux nouvelles menaces qu’ils n’en ont montré pour résoudre les anciennes. Pendant de nombreuses semaines, le Conseil a été absent, puis le 9 avril, il a tenu une réunion à huis clos et plusieurs consultations informelles depuis lors qui n’ont jusqu’à présent pas permis de répondre concrètement à la pire crise mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Le Conseil de sécurité doit être disposé et capable d’agir « rapidement et efficacement », comme le dit la Charte des Nations Unies, pour faire face aux menaces dès leur apparition, pour résoudre les conflits et pour prévenir et sanctionner les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

    Le 75e anniversaire de l’ONU offre au Conseil une chance de réengager la promesse et la vision de la Charte des Nations Unies et de ressusciter la responsabilité du Conseil d’assurer une réponse multilatérale aux défis communs, fondée sur des principes universellement acceptés. Le secrétaire général et les États membres sont à la recherche d’un plan ambitieux pour assurer une ONU qui, comme on dit, est «adaptée à ses objectifs» au 21e siècle. Dans ses remarques au Conseil de sécurité le 9 janvier 2020, António Guterres a déclaré: «Nous devons revenir aux principes fondamentaux; nous devons revenir au cadre qui nous a maintenus ensemble; nous devons revenir à la Charte des Nations Unies. » Pour ce faire, les États membres de l’ONU négocient une déclaration du 75e anniversaire reflétant un engagement envers le multilatéralisme en général et envers l’ONU et sa Charte en particulier.

    Dans le même esprit, Together First est un réseau en pleine expansion de citoyens du monde et d’organisations de la société civile du monde entier déterminés à trouver des solutions collectives aux défis mondiaux et à repousser les limites des possibilités politiques. Together First héberge un «centre d’idées», présentant des propositions et reliant diverses campagnes pour promouvoir une meilleure gouvernance mondiale. Les propositions les plus opportunes figureront dans une «liste de tâches» à envoyer aux dirigeants mondiaux dans les semaines à venir. Together First a également commandé une série de rapports pour étudier des problèmes spécifiques de notre système mondial et approfondir l’érosion du multilatéralisme. Il a lancé le premier rapport le 21 avril, marquant la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie pour la paix.

    Le premier rapport recommande plusieurs moyens d’améliorer l’efficacité, l’inclusivité et la transparence du Conseil de sécurité. Toutes les réformes pourraient être réalisées sans avoir à modifier la Charte des Nations Unies. Pourtant, si elles étaient pleinement mises en œuvre, les recommandations renforceraient considérablement la capacité du Conseil de s’acquitter de sa «responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales».

    Le rapport et ses recommandations sont adressés au Secrétaire général de l’ONU, aux États membres de l’ONU et aux membres élus et permanents du Conseil de sécurité, appelant à:

    • Recours accru au pouvoir conféré au Secrétaire général par l’article 99 de la Charte pour porter les questions à l’attention du Conseil, y compris les alertes rapides du Haut-Commissaire aux droits de l’homme;

    • Recours accru à la résolution Unir pour la paix adoptée par l’Assemblée générale dans la résolution 377 (V) de 1950 pour surmonter un veto au Conseil, en particulier dans les situations impliquant des crimes d’atrocités de masse;

    • Des méthodes de travail plus inclusives, telles que les réunions selon la formule Arria, pour entendre les parties légitimes non étatiques aux conflits et réformer le système à un seul titulaire.

    Bien que l’article 99 n’ait pas été formellement invoqué ces dernières années, António Guterres a attiré l’attention du Conseil de sécurité sur des questions, tout récemment dans sa lettre d’août 2017 sur la situation au Myanmar. Le Secrétaire général devrait utiliser plus souvent et plus explicitement ses pouvoirs garantis par la Charte – non seulement pour porter les questions à l’attention du Conseil, mais aussi pour proposer des recommandations concrètes pour résoudre les conflits, protéger les civils et garantir la responsabilité des violations graves des droits humains et humanitaires internationaux. droit des droits. Le Secrétaire général devrait également appeler l’attention du Haut-Commissaire aux droits de l’homme sur ces violations.

    Le mécanisme de l’unification pour la paix permet à l’Assemblée générale d’agir sur des questions pour lesquelles le Conseil de sécurité n’a pas agi en raison du veto d’un ou de plusieurs de ses membres permanents. L’outil Uniting for Peace a été utilisé 10 fois depuis 1950, mais il n’a pas été invoqué depuis 1997. Il demeure un mécanisme éprouvé qui devrait compléter les efforts des États membres pour inciter les membres permanents à s’abstenir de recourir à leur veto dans des situations impliquant des crimes d’atrocité de masse, notamment l’Initiative France-Mexique et le Code de conduite d’ACT concernant l’action du Conseil de sécurité contre le génocide, les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre.

    Les méthodes de travail du Conseil de sécurité doivent également être améliorées. Bien que l’article 32 de la Charte des Nations Unies fasse explicitement référence aux États parties à un conflit, l’intention et l’esprit de l’article 32 sont que toutes les parties à un conflit soient entendues. La pratique du Conseil de convoquer des réunions selon la formule Arria devrait être utilisée pour inviter les parties légitimes à résoudre les conflits entre États afin de leur donner une voix et un intérêt dans le règlement pacifique des conflits. L’audition de toutes les parties à un conflit est nécessaire – non seulement pour garantir l’équité du processus du Conseil de sécurité, mais aussi pour accroître les chances de succès.

    Les membres du Conseil doivent également s’éloigner du système à un seul titulaire, dans lequel un petit nombre de membres majoritairement permanents rédigent la plupart des résolutions du Conseil. Des précédents récents montrent qu’il est possible pour le Conseil de travailler plus en collaboration, où les membres élus ont un rôle plus égal et plus actif dans le processus de rédaction et de consultation.

    Le Conseil devrait être l’ultime exécuteur. Son échec et son succès déterminent le sort de l’humanité au milieu de toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales – non seulement celles résultant de la guerre et du terrorisme, mais aussi des pandémies et des changements climatiques.

    Ensemble d’abord a lancé son premier rapport le 21 avril dans l’espoir que ses recommandations, si elles sont acceptées, rétabliront le sens des responsabilités du Conseil de sécurité et l’engagement des États membres à réaliser la vision de la Charte des Nations Unies et sa promesse envers les peuples du monde. 

     
    Mona Ali Khélil
     
    Passblue, 21 abri 2020
     
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, Conseil de Sécurité, Palestine, Cachemire, RDC, Congo,
  • Covid-19: Plus de 21 mille Marocains bloqués à l’étranger

    Un chiffre qui augmente au fil des jours, selon le chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani.

    Nadia Chahed   | 21.04.2020
     
    AA/Tunis

    Plus de 21 mille Marocains sont, à ce jour, bloqués à l’étranger à cause de la Pandémie de Covid-19, a annoncé mardi le chef du gouvernement marocain, Saâdeddine El Othmani.

    « Leur nombre augmente au fil des jours », a indiqué El Othmani à l’occasion de son passage à la Chambre des conseillers, mardi après-midi, précise le site marocain « Yabiladi ».

    Mercredi 15 avril, la ministre déléguée chargée des Marocains résidents à l’Etranger, Nezha El Ouafi, annonçait devant les membres de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants que « 14 260 Marocains » sont bloqués à l’étranger à la suite des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19, rappelle le même média.
     

    Comme lors de son précédent passage du lundi 13 avril à la Chambre basse, le chef de l’exécutif a une nouvelle fois invité les Marocains bloqués de « s’armer de patience ». 
    Anadolou
    Tags : Maroc, coronavirus, covid-19, rapatriement,
  • Au Maroc, c’est la chasse aux homosexuels: un influenceur invite à les démasquer

    Une urgence silencieuse, cachée par le Coronavirus, qui met gravement en danger la communauté LGBT marocaine.

    Une attaque contre la communauté LGBT au Maroc. Tout a commencé il y a seulement quelques jours à cause d’une fille qui, via son profil Instagram, qu’elle utilise pour son activité influncer, a invité ses followers à télécharger certaines des applications de rencontres utilisées par les homosexuels et bisexuels pour les « démasquer ».

    Sofia Taloni est le pseudonyme de Naoufal Moussa, et est une influenceuse marocaine, mais résidant en Turquie. Dans un moment tragique comme celui-ci, où le coronavirus tue de plus en plus de personnes et les gens sont obligés de rester chez eux pour le verrouillage, le Maroc a commencé une chasse aux homosexuels, violant la vie privée, la discrimination et l’agression.

    Sofia Taloni, via un Instagram direct, a invité ses abonnés à télécharger des applications comme Grindr, Hornet et Planet Romeo. Ils auraient ensuite dû créer un faux profil, en insérant spécifiquement pour être des enfants passifs, en téléchargeant également de belles photos prises sur le net pour se faire remarquer.

    Une fois qu’un garçon est accro, l’utilisateur derrière le faux profil doit recevoir des photos du visage et du nu, qui sont ensuite publiées sur le net. Une sortie parfaite, dans un pays comme le Maroc, où l’homosexualité est illégale. Il existe de nombreuses photos d’utilisateurs qui ont été téléchargées dans divers groupes de femmes arabes, à la merci de quiconque.

    Mais il ne s’agit pas seulement de la violation de la vie privée. Comme vous pouvez l’imaginer, les photos font le tour du net et deviennent du domaine public. Ils arrivent chez les connaissances et les amis de la victime, qui décident de le renier. Les attaques commencent, les attaques homophobes, les familles chassent le fils homosexuel de la maison. Les photos parviennent également aux employeurs, qui ont découvert l’orientation sexuelle, procéder à la mise à pied.

    Le profil de Sofia Taloni, après nombre de rapports, a été supprimé.

    Peut-être que la sortie a également causé des suicides
     

    Comme l’indique le Grand Colibri, il semble également y avoir des suicides pour cette « chasse gay » au Maroc, mais la nouvelle n’a pas encore été confirmée.

    Sortir ou rendre publique l’orientation sexuelle d’une personne sans son consentement peut avoir des effets dévastateurs sur la victime. Tout comme le suicide, la dernière étape avant d’être pris pour cible et de perdre l’affection de la famille et des amis.

    Tags : Maroc, Sofia Taloni, homosexuel, homosexualité,
  • Maroc: le rapatriement d’une partie des belgo-marocains incertain

    Dans une interview accordée à a l’agence de presse marocaine MAP, le Ministre des Affaires Etrangères, Philippe Goffin, que ses équipes sont occupées à confectionner les listes des binationaux qui aux yeux des autorités marocaines ont droit au rapatriement.

    Selon le chef de la diplomatie belge, il appartient au Maroc de valider cette liste. Une déclaration qui n’a pas été du goût de la communauté belgo-marocaine qui voit en cela une discrimination par rapport au reste des citoyens belges qui ont été rapatriés d’autres pays.

    Il s’agit, dit-on, une abdication de la souveraineté belge sur une partie de ses citoyens. Pire encore, M. Goffin reconnaît implicitement que les belgo-marocains ne bénéficient pas des mêmes droits et des mêmes égards de la part des autorités belges. Un précédent considéré comme très grave. 

     
    Tags : Maroc, Belgique, rapatriement, belgo-marocains, discrimination,