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  • Le Maroc assume son statut de colonisateur au Sahara Occidental

    DÉCISION (UE) 2020/462 DU CONSEIL
    du 20 février 2020

    relative à la position à prendre, au nom de l’Union européenne, au sein du comité d’association institué par l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part, concernant l’échange d’informations en vue d’évaluer l’impact de l’accord sous forme d’échange de lettres modifiant ledit accord

    LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

    vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 207, paragraphe 3, premier alinéa, et paragraphe 4, premier alinéa, en liaison avec l’article 218, paragraphe 9, vu la proposition de la Commission européenne, considérant ce qui suit:

    (1) L’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part ( 1 ) (ci-après dénommé «accord d’association») a été conclu au nom de l’Union par la décision 2000/204/CE, CECA du Conseil et de la Commission ( 2 ) et est entré en vigueur le 1 er mars 2000.

    (2) Par sa décision (UE) 2019/217 ( 3 ), le Conseil a approuvé la conclusion de l’accord sous forme d’échange de lettres entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc sur la modification des protocoles n o 1 et n o 4 de l’accord d’association ( 4 ) (ci-après dénommé «accord modificatif»), visant à étendre aux produits du Sahara occidental les préférences tarifaires prévues par l’accord d’association.

    (3) Conformément à l’article 81 de l’accord d’association, un comité d’association qui est chargé de la gestion de l’accord d’association a été instauré. En vertu de l’article 83 du même accord d’association, le comité d’association dispose d’un pouvoir de décision pour la gestion de l’accord d’association, ainsi que dans les domaines où le Conseil lui a délégué ses compétences.

    (4) Le comité d’association, au plus tard deux mois après l’entrée en vigueur de l’accord modificatif, doit adopter une décision concernant les modalités de l’évaluation de l’impact de l’accord modificatif, en particulier sur le développement durable, notamment en ce qui concerne les avantages pour les populations concernées et l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental.

    (5) Il convient d’arrêter la position à prendre, au nom de l’Union, au sein du comité d’association, dès lors que la décision envisagée est contraignante pour l’Union.

    (6) d’assurer un suivi des effets de l’accord modificatif sur les populations concernées et l’exploitation des ressources naturelles des territoires concernés, l’accord modificatif prévoit explicitement un cadre et une procédure appropriés permettant aux parties, sur la base d’échanges d’informations réguliers, d’évaluer les répercussions de celui-ci durant sa mise en œuvre. L’Union et le Royaume du Maroc sont convenus d’échanger mutuellement des informations dans le cadre du comité d’association au moins une fois par an. Il convient donc de déterminer les modalités spécifiques de cet exercice d’évaluation en vue de leur adoption par le comité d’association.

    (7) L’objet de l’échange d’informations correspond à l’objet du rapport du 11 juin 2018 élaboré par les services de la Commission conjointement avec le Service européen d’action extérieure sur les bénéfices pour la population du Sahara occidental, et sur la consultation de cette population, de l’extension de préférences tarifaires aux produits originaires du Sahara occidental.

    (8) En ce qui concerne l’impact sur l’économie du territoire, les informations disponibles jusqu’à présent concernent essentiellement l’agriculture et la pêche mais les préférences concernent tous les produits; les données à échanger pourront donc évoluer en fonction de l’évolution de l’activité au Sahara occidental. Par ailleurs, l’échange d’informations ne porte pas exclusivement sur les aspects économiques (bénéfices au sens strict) mais doit permettre une évaluation plus large, comprenant des aspects tels que le développement durable et l’impact sur l’exploitation des ressources naturelles.

    (9) Le Royaume du Maroc a également accepté de mettre en place séparément un mécanisme de récolte de données statistiques sur les exportations vers l’Union de produits originaires du Sahara occidental, qui seront sur une base mensuelle mises à la disposition de la Commission et des services des douanes des États membres.

    (10) Le Royaume du Maroc pourra demander des informations à l’Union sur la production et le commerce de catégories de produits spécifiques présentant un intérêt pour le Royaume du Maroc, sur la base des systèmes d’information déjà existants,

    A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:

    Article premier

    La position à prendre, au nom de l’Union, au sein du comité d’association UE-Royaume du Maroc institué en vertu de l’article 81 de l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part, est fondée sur le projet de décision dudit comité d’association, joint à la présente décision.

    Article 2

    La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.

    Fait à Bruxelles, le 20 février 2020.

    Par le Conseil

    La présidente

    B. DIVJAK

    (1) JO L 70 du 18.3.2000, p. 2.

    (2)Décision 2000/204/CE, CECA du Conseil et de la Commission du 26 janvier 2000 relative à la conclusion de l’accord euro- méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part (JO L 70 du 18.3.2000, p. 1).

    (3)Décision (UE) 2019/217 du Conseil du 28 janvier 2019 relative à la conclusion de l’accord sous forme d’échange de lettres entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc sur la modification des protocoles no 1 et no 4 de l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part (JO L 34 du 6.2.2019, p. 1). (4)JO L 34 du 6.2.2019, p. 4.

    Source : Journal officiel de l’UE 

    Tags : Maroc, Union Européenne, UE, accord de pêche, Sahara Occidental,

  • Maroc : le roi Mohammed VI positif au covid19

    Ce qui était considéré comme une rumeur largement relayée par les réseaux sociaux s’est avéré une vérité qui vient d’être confirmée par le chaîne américaine Fox News (voir vidéo).

    Un site proche du palais, prétend que Fox News a confondu Monaco et Morocco, cependant il y a un fait indéniable : le roi du Maroc n’a pas été vu depuis plusieurs jours et n’a pas intervenu pour apaiser les esprits des marocains bouleversés par la pandémie.

    En effet, les citoyens s’attendaient à ce que leur roi prononce un discours pour donner ses orientation et directives en vue d’aider la population à surmonter cette période difficile, notamment pour les plus démunis qui vivent au jour le jour et pour lesquels un confinement est synonyme de famine.

    Tags : Maroc, pandémie, coronavirus, covid19, Mohammed VI, roi du Maroc,

  • Coronavirus : Le Maroc donne-t-il les vrais chiffres ?

    Conscients que le Maroc est loin d’être un modèle de transparence, les citoyens marocains se posent des questions sur les véritables chiffres des victimes du coronavirus.

    Le pouvoir marocain a toujours été sensible à la publication des statistiques dans des sujets vitaux tels que l’économie, les dettes et le nombre de chômeurs au Maroc, ce qui amène à remettre en question la crédibilité des statistiques publiés par le Makhzen. La réalité fait craindre le pire.

    C’est la raison pour laquelle, les statistiques sur l’expansion du covid19 ont donné lieu à des critiques de la part des connaisseurs de la monarchie marocaine et de nombreux internautes remettent en cause les chiffres et les estiment «mensongers».

    Tags : Maroc, coronavirus, covid19, pandémie, Makhzen, statistiques, chiffres,

  • Afrique 60: les héros de l’indépendance et quelques autres

    Nombreux sont les nationalistes africains qui payèrent de leur vie leur combat pour l’indépendance.

    Le plus connu d’entre eux est Patrice Lumumba, assassiné au Katanga le 16 janvier 1961 avec l’assentiment (pour ne pas dire plus…) des Belges, choqués par le discours qu’il avait prononcé le 30 juin lors de la cérémonie de l’indépendance.

    Au Burundi, le prince Louis Rwagasore, fils du Mwami et Premier Ministre, proche de Patrice Lumumba, fut assassiné par un ressortissant grec, Karageorgis, qui était en contact avec les Belges.

    Au Rwanda, le Mwami Mutara III qui se préparait à se rendre aux Nations unies réclamer l’indépendance de son pays sous tutelle belge fut victime d’un « malaise foudroyant » la veille de son départ alors qu’il venait de consulter, à Bujumbura, le remplaçant de son médecin habituel.

    Au Cameroun furent aussi assassinés Ruben Um Nyobe et Felix Moumié, présidents de l’UPC (Union des populations du Cameroun) tandis que Ernest Ouandié était fusillé en 1971 après un procès politique et à la demande de Jacques Foccart qui préparait le voyage du président Pompidou.

    Mehdi Ben Barka, leader du mouvement nationaliste et opposant au roi du Maroc fut assassiné à Paris le 29 octobre 1965.

    Au Burkina Faso, Thomas Sankara qui avait débaptisé le Dahomey pour l’appeler le « pays des hommes intègres » et instauré un pouvoir nationaliste fut assassiné, victime d’un complot ourdi par son compagnon d’armes Blaise Compaoré.

    Au Togo, Sylvanus Olympio, issu d’une riche famille venue du Brésil fut également assassiné et remplacé par un ancien sergent dans l’armée française, Ngassingbe Eyadema.

    Et tant d’autres payèrent de leur vie le combat pour la liberté et l’indépendance ! Amilcar Cabral en Guinée Bissau, Samora Machel au Mozambique, Steve Biko et Dulcie September en Afrique du Sud, sans oublier les fusillés du massacre de Thiaroye au Sénégal, et au Congo Pierre Mulele, les Pendus de la Pentecôte et, voici deux décennies à peine, Laurent Désiré Kabila, André Kisasse Ngandu, et , encore plus récemment, Mamadou Ndala… Où sont les monuments qui portent leur nom, les rues qui rappellent leur souvenir et leurs luttes ?

    Source 

    Tags : Afrique, décolonisation, indépendance, Ngassingbe Eyadema, Patrice Lumumba, Sylvanus Olympio, Amilcar Cabral, Samora Machel, Steve Biko, Dulcie September, Pierre Mulele, Laurent Désiré Kabila, André Kisasse Ngandu, Mamadou Ndala, Louis Rwagasore,, Thomas Sankara,

  • RDC : L’erratique confinement de Kinshasa

    Impossible à appliquer, la mesure de confinement qui avait été décidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a été rapidement annulée sur ordre de la présidence. Dès sa promulgation, elle avait surpris : le « confinement total » n’aurait du fonctionner que par intermittence, soit quatre jours d’isolement pour deux autres consacrés au ravitaillement. L’annonce de cette mesure eut un effet immédiat : tous ceux qui le pouvaient se ruèrent sur les magasins d’alimentation, -sans se soucier de la promiscuité-, tandis que les autres, dans les quartiers populaires, se contentaient de vivre au jour le jour, recourant au mini commerce de détail, le seul dont ils puissent s’offrir les produits… Mais surtout, les premières 24 heures de confinement avaient suffi à faire doubler les prix de tous les produits et à ranimer la crainte d’éventuels pillages.

    Les banques elles aussi ont été prises d’assaut, chacun essayant de retirer ses économies et déplorant que les salaires de mars n’aient pas été payés en temps voulu. La décision de faire marche arrière a donc été prise au sommet de l’Etat, mais dans la commune bourgeoise de la Gombe, dont sont issues les premières personnes atteintes, un confinement de fait est pratiqué par ceux qui en ont les moyens. Si les autorités provinciales sur ordre de la présidence, ont annulé les mesures prises, c’est parce que les mises en garde n’avaient pas manqué : le mouvement citoyen Lucha avait évoqué les risques d’émeutes ou de catastrophe humanitaire, tandis que le cardinal Ambongo avait assuré que « si on confine les Kinois durant deux ou trois jours, il y aura des morts. » Dans cette métropole de 12 millions d’habitants, dont un habitant sur deux est privé d’eau potable et d’électricité non seulement le confinement est impraticable mais les simples règles d’hygiène sont difficiles à observer. C’est pourquoi un nouveau petit commerce a été initié par des « mamans » toujours en quête d’un modeste profit : dotées d’un bidon d’eau, de savon et d’une bassine, elles ont inauguré des stations de lavage des mains dans les rues des quartiers populaires.

    L’ambassade des Etats Unis à Kinshasa a cependant recommandé de faire des provisions car un nouveau confinement, pour une période ininterrompue de 14 jours, pourrait être bientôt annoncé. Si pour le moment le nombre de cas déclarés est encore modeste, les professionnels de la santé ne cachent pas leurs craintes : le docteur Muyembe, le patron de la riposte au Covid, 19 évoque un taux de mortalité potentiel qui avoisinerait les 10% (c’est-à-dire 10.000 morts..)et depuis Bukavu, le docteur Mukwege assure que son hôpital de Panzi est prêt à toute éventualité mais qu’il redoute une « hécatombe. » A noter que lui aussi, en l’absence d’un autre traitement certifié, recommande d’utiliser la chloroquine, un remède bon marché qui, sous la forme d’antipaludéen appartient depuis longtemps à la pharmacopée congolaise et a déjà démontré ses capacités anti virales.

    Des miliciens attaquent Lubumbashi

    La tension et l’angoisse provoqués par le coronavirus n’empêchent pas d’autres manœuvres politico militaires : samedi, Lubumbashi, la capitale du Katanga, a été réveillée par des tirs nourris et des chants guerriers : Des miliciens appartenant au mouvement dit Bakata Katanga avaient attaqué la ville, de même que la cité minière de Likasi ou la ville de Bunkeya où ils ont hissé le drapeau du Katanga sur le bureau de la chefferie. La ville frontalière de Kasumbalesa sur la frontière zambienne a également été attaquée, comme la ville de Pweto.

    Ce mouvement séparatiste Kakata Katanga , dirigé par le chef Gédéon Kyungu, est l’émanation de certains dirigeants katangais opposés au président Tshisekedi. Ce dernier, originaire du Kasaï, est considéré comme une menace pour les soutiens katangais de l’ ex président Kabila. La figure de Gédéon est tristement célèbre en RDC : son nom a été cité dans plusieurs massacres dont les affrontements au Kasaï où ses hommes avaient servi de supplétifs à la répression menée par l’armée régulière. Malgré sa condamnation à mort le chef de guerre avait réussi à s’évader et coulait des jours tranquilles à Lubumbashi, apparemment protégé par le général John Numbi, ancien Inspecteur général de la police et l’un des piliers de l’ex système Kabila…

    Les errements du pouvoir actuel face au Covid 19, s’ajoutant à la crise économique (les recettes minières sont entrain de s’effondrer) et à certains désordres peu spontanés pourraient nourrir les ambitions de ceux qui rêvent d’un retour à l’ancien régime…

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    Tags : Congo, RDC, coronavirus, covid19, pandémie, confinement,

  • Covid19: Les enseignements d’une pandémie

    Le coronavirus sévit sur toute la planète et oblige 3 milliards de terriens au confinement. Les 4 milliards qui restent suivront certainement. C’est juste une question de temps.

    L’envahissement inexorable de la maladie nous apprend, en effet, qu’aucun pays n’est à l’abri de la fameuse vague épidémique. Les épidémiologistes n’ont d’autre traitement que le confinement pour ralentir un tant soi peu la progression de la pandémie mondiale. Notez bien qu’il est question de ralentissement et non pas de traitement.

    Il est donc demandé aux êtres humains de mettre un maximum de distance entre eux, rien que pour permettre aux systèmes de santé de par le monde, de pouvoir gérer dans des conditions plus ou moins acceptables le flux de malades dont rien n’empêche l’infection.

    S’il fallait voir un enseignement dans ce qui arrive à l’humanité ces deux derniers mois, serait de conclure que cette nouvelle réalité pandémique est imposée par un sous-équipement généralisé à l’échelle de l’ensemble des pays de la planète.

    En effet, retenons que si les pays où le coronavirus a déjà sévi disposaient d’assez de masques, de gants et de respirateurs, on n’aurait jamais enregistré autant de décès. En Chine d’abord, en Europe ensuite et pour finir aux Etats Unis, depuis hier.

    Malgré les équipements dont disposent ces grands pays, ils sont tous dans l’incapacité de prendre en charge plus de 1 % de leur population en même temps. Car il faut se rendre à l’évidence que le Covid 19 ne tue que 5 % des malades qu’il infecte.

    A ce jour, ce ne sont pas toutes les populations de ces pays qui ont été touchées. Cela pour dire qu’à 5% de mortalité, aucun pays n’est en mesure d’éviter la fameuse vague et encore moins la tragique décision de choisir entre deux malades. En laisser un mourir pour sauver l’autre !

    L’horreur ne s’arrête pas là. Il y a aussi l’indécence où vit le 1% de l’humanité. Pas celle touchée par le coronavirus, mais l’extrême petite minorité qui profite, jusqu’à la débauche, des bienfaits de la mondialisation. Une partie des richesses accumulée par les milliardaires de la planète suffirait à fournir à l’humanité assez de respirateurs pour prendre en charge, non pas 5 % de mortalité, mais bien plus. C’est dire donc, qu’il y a un 2ème enseignement à cette pandémie, à savoir, que l’accumulation de richesses entre les mains d’une minorité est plus que nocive pour l’humanité.

    L’après coronavirus sera-t-il différent ? Permettons-nous d’en douter, à voir les miettes que donnent ces milliardaires à l’effort de solidarité dans leur pays.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 31 mars 2020

    Tags : Coronavirus, covid19, pandémie, capitalisme, argent,

  • Bilan du coronavirus en Afrique

    Maroc : Le bilan passe à 574 cas de contamination dont 33 décès

    Le bilan des contaminations par le coronavirus au Maroc est passé, mardi, à 574 cas dont 33 décès.

    C’est ce qui ressort des données publiées par le ministère de la Santé, mardi matin.

    Selon les mêmes données, 15 personnes contaminées par le coronavirus sont guéries.

    Le 3 mars courant, le Maroc avait annoncé le premier cas de contamination chez un ressortissant en provenance de l’Italie, dans la ville de Casablanca.
    L’état d’urgence a été décrété jeudi dans tout le pays, jusqu’au 20 avril prochain, dans le cadre des meures préventives contre la propagation du coronavirus.

    Mali : Cinq nouveaux cas locaux et 12 décès en France

    Cinq nouveaux cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés, lundi 30 mars, au Mali. Ce qui porte à 25 le nombre de personnes porteuses de ce virus, ont rapporté des médias locaux.

    L’information a été confirmée lundi par le ministère de la Santé et des Affaires sociales au cours d’une conférence de presse, précise la radio «  »Studio Tamani.

    S’exprimant lundi matin face à la presse, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Mama Coumaré, a annoncé que cinq nouveaux cas de Coronavirus et un décès ont été enregistrés au Mali.

    Parmi ces malades, quatre cas sont recensés dans les communes I et VI du district de Bamako et un cas dans la commune de Kalaban-coro, cercle de Kati région de Koulikoro (sud).

    Selon Dr Coumaré, le Mali enregistre à ce jour 2 décès dus au Coronavirus.

    RDC : le Nord–Kivu, quatrième province touchée

    Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé, lundi soir, l’apparition du premier cas de coronavirus au Nord–Kivu (est), qui devient ainsi la quatrième province touchée par la pandémie après la capitale Kinshasa, l’Ituri et le Sud–Kivu.

    Le cas a été détecté dans la ville de Goma, qui compte environ 2 millions d’habitants, chef-lieu de la province, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda. Il s’agit d’un nigérian (44 ans) qui travaille dans une organisation humanitaire.

    « Le 23 mars, il s’est présenté à l’hôpital pour toux et douleurs thoraciques », a précisé le gouverneur du Nord–Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, joint par Anadolu.

    « Le cas est en isolement et nous recherchons les personnes qui ont été en contact avec lui », explique-t-il.

    Le pays a enregistré son premier cas le 10 mars dans la capitale Kinshasa, mégapole d’environ 15 millions d’habitants.

    Lundi soir, la RDC totalisait 98 cas confirmés dont 8 décès. 93 cas sont localisés dans la capitale Kinshasa.

    Le pays est sous le coup d’un état d’urgence, depuis le 24 mars, décrété par le président Felix Tshisekedi pour endiguer la propagation de la pandémie.

    En plus de la suspension des vols nationaux et internationaux, toutes les activités de loisirs, bars, night-club, cafés et restaurants ont été suspendues pour toute la période de l’état d’urgence, qui durera 1 mois.

    Cameroun : 51 nouveaux cas portant le bilan à 193 contaminations

    Le ministère camerounais de la Santé publique a annoncé, mardi matin, 51 nouveaux cas positifs au Covid-19 portant le bilan à 193 contaminations, dont trois personnes guéries.

    « Nous avons analysé cette nuit, les échantillons de 94 voyageurs en quarantaine dans les hôtels à Yaoundé. 51 ont été confirmés positifs, 19 tests douteux sont à reprendre. Le Cameroun comptabilise à ce jour un total de 193 cas », a annoncé le ministre de la Santé, Manaouda Malachie.

    Lundi, lors de son point de presse quotidien, le ministre de la Santé publique s’est dit « très inquiet » de la situation sanitaire dans la ville de Douala où des personnes arrivées au Cameroun et mises en quarantaine dans des hôtels, ont pris le large avec le risque de propager le coronavirus.

    «Le cas de la région du Littoral nous fait peur, parce que beaucoup de passagers sont arrivés à Douala, dont la plupart ont rompu la quarantaine», a-t-il expliqué à la presse.

    «Nous parlons aujourd’hui de six décès, mais en réalité sur ceux qui sont arrivés pour pouvoir suivre le protocole de nos formations sanitaires, il n’y a qu’un seul qui est mort. Les 5 autres n’ont pas fait un recours tout de suite à nos services. Et c’est pour cela que la situation de Douala nous fait un peu peur», a t-il poursuivi .

    Face à la montée en puissance de cette pandémie qui fait des ravages à travers le monde, le gouvernement camerounais a récemment pris des mesures pour ralentir la propagation du virus, notamment en fermant les écoles et les frontières, en interdisant les rassemblements et en encourageant la population à observer de strictes règles d’hygiène.

    Tunisie : le nombre de contaminations augmente à 362 cas

    Le nombre des personnes contaminées par le nouveau coronavirus (Covid-19) a augmenté en Tunisie à 362, après l’enregistrement de 50 nouveaux cas, a annoncé le ministère de la Santé, mardi.

    L’information a été révélée dans un communiqué du ministère de la Santé, précisant que le nombre de décès s’élève désormais à 10 personnes.

    Le ministère de la Santé a indiqué, à cette occasion, que : « Dans le cadre du suivi minutieux des arrivées en provenance de l’étranger, 18.491 personnes ont été soumis à l’auto-confinement, dont 13.029 ont terminé la période de surveillance médicale, alors que 5.462 continuent d’être surveillées ».

    Le ministère a affirmé que le nombre de décès a augmenté à 10 personnes, dont 3 à Sfax (sud) et 1 seul décès dans chacun des gouvernorats suivants : Sousse (centre-est), Ariana (nord de la capitale), Le Kef (nord-ouest), Mahdia (est), Tataouine (sud), Bizerte (nord) et Béja (nord-ouest).

    Le ministère de la Santé a souligné, par ailleurs, que « l’évolution de la situation épidémiologique indique une propagation rapide de la maladie, dans plusieurs régions du pays, ce qui implique le respect de l’auto-confinement et du confinement général, comme principale mesure pour endiguer le coronavirus ».

    Les pays de l’IGAD renforcent leur coopération pour affronter le Covid-19

    Les chefs d’État de l’Autorité intergouvernementale pour le développement de l’Afrique de l’Est (IGAD) ont organisé un « sommet virtuel » via Internet, pour discuter des moyens de renforcer la coopération et la coordination face à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

    Le conseil des ministres soudanais a déclaré, dans un communiqué diffusé lundi, que l’actuel président de l’IGAD (basée à Djibouti), le Premier ministre, Abdullah Hamdouk, a tenu une réunion d’urgence, via Internet, avec les dirigeants des pays de l’IGAD, pour discuter des moyens de renforcer la coordination des efforts entre les pays de l’organisation régionale dans la lutte contre la pandémie.

    Le sommet a souligné que « faire face à cette épidémie et la vaincre n’est possible que dans le cadre d’un effort régional organisé et d’une coordination de haut niveau entre les gouvernements de la région, les organismes régionaux et les États ».

    Les chefs d’État des pays de l’IGAD sont convenus de « créer un fonds régional pour faire face à cette pandémie et de mobiliser le soutien continental de l’Union africaine et le soutien international des Nations unies, de la Banque mondiale et d’autres institutions mondiales ».

    Ils sont également convenus de « mettre en place des mécanismes de coordination entre les ministères de la santé et des finances des pays de la région », selon le communiqué soudanais.

    Et de souligner « le maintien de la fermeture des frontières des pays et de l’interdiction de voyager, avec une coordination pour ouvrir les points de passage aux biens et équipements liés à la santé, afin de parer à la pandémie de Coronavirus et assurer les contrôles aux frontières ».

    Le « sommet virtuel » a réuni les Présidents de Djibouti, de la Somalie, de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que les Premiers ministres du Soudan et de l’Éthiopie et le premier vice-Président du Soudan du Sud.

    Source : Anadolou

    Tags : Afrique, Maroc, Tunisie, Cameroun, RDC, Congo, coronavirus, IGAD, Mali, covid19, pandémie,

  • Maroc : le style Ramtane Lamamra fait des soucis

    Embassy of the Kingdom of Morocco

                              Accra

                                                                                                   Accra, le 10 juillet 2014

    Objet : 45ème Sommet de la CEDEAO / Démarches pour une participation marocaine

    Suite à ma conversation téléphonique avec M. le Secrétaire Général, le 8 juillet au soir, au sujet de la participation de notre pays au Sommet de la CEDEAO les 10 et 11 juillet, et aux instructions données, ja’ l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai entrepris des démarches pour susciter une invitation du Maroc à ce Sommet.

    Lors de mon entretien avec M. Kadre Ouedraogo, ce dernier m’a assuré de notre participation à la Conférence Ministérielle, en précisant que l’Algérie, la France, l’UE, l’UA, l’UEMOA et l’ONU allaient assister à cette réunion. Concernant le Sommet, il a affirmé qu’il revient à la présidence, en l’occurrence le Ghana, d’envoyer les invitations. Il a en outre souligné que la CEDEAO compte sur la contribution du Maroc pour la mise en œuvre de la Stratégie Sahel.

    Lors de mon entrevue avec la Ministre des Affaire Etrangères, Mme Hamma Tetteh, cette dernière a accusé réception de la note verbale de cette Mission à ce sujet et m’a affirmé que les pays observateurs invités par la Présidence sont directement impliqués dans la gestion des questions inscrites à l’ordre du jour.

    L’Algérie, en raison de la médiation qu’elle mène, le Cameroun et le Tchad pour la gestion de la crise du Nigerai et les menaces frontalières de Boko Haram, et la Mauritanie car cette dernière négocie les Accords de Partenariat économique avec l’Union Européenne. Rappelant à mon interlocutrice que les précédentes présidences faisaient preuve d’une ouverture plus grande aux pays observateurs et au plus haut de la crise malienne, Mme Tetteh a poursuivi son explication en précisant que les Sommets de la CEDEAO sous présidence ghanéenne allaient être ouverts aux pays observateurs non pas automatiquement mais en fonction de la contribution de ces derniers aux points inscrits à l’ordre du jour. Elle a ajouté que la requête marocaine d’assister au Sommet a été déposée fort tardivement pour qu’une invitation adressée à un Chef d’État soit transmise dans un délai raisonnable.

    Enfin, et à l’issue du Sommet, j’ai eu un entretien avec M. Ouedraogo, qui m’a confié que la question de l’invitation du Maroc a été évoquée lors du dîner des Chefs d’État le 9 juillet et que le président Mahama a fait part de sa disponibilité à inviter notre pays lors des prochaines sessions.

    Parallèlement à ces contacts, j’ai eu un entretien avec le Ministre maline des Affaire Etrangères, M. Abdoulaye Diop qui m’a confié que son pays compte sur l’invitation des pays observateurs au Sommet il m’a confié que la Ministre ghanéenne lui en a fait part lors du Sommet de l’UA à Malabo en juin dernier. Par ailleurs, il m’a fait part de la possibilité du reports de sa visite au Maroc, en raison des pourparlers inter-maliens qui débuteront à Alger les 15 et 16 juillet prochains.

    Eu égard à ces différents éléments, il serait hautement souhaitable qu’une lettre de M. le Ministre soit adressée à la Ministre des Affaires Etrangères ghanéenne et au président de la Commission de la CEDEAO, pour formaliser le souhait du Maroc à prendre part aux travaux des Sommets, bien avant la tenue de ces derniers.

    Il serait également indiqué de capitaliser sur les initiatives menées et les actions entreprises par notre pays pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Mali pour une visibilité accrue au niveau de la CEDEAO et de certains de ses pays membres (surtout anglophones) qui en ont une totale méconnaissance.

    L’entrisme récent de l’Algérie en Afrique de l’Ouest, combiné au nouveau style de sa diplomatie sur les questions africaines, imprimé par Ramtane Laamamra qui s’implique personnellement et effectue une tournée au Mali, Burkina Faso et Ghana laisse présager une pression et un intérêt dans la gestion des crises ouest-africaines dans un style nouveau, en cohérence avec l’Union Africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, dirigé par Said Djinnit. La rencontre d’Alger des 15 et 16 juillet 2014 en est une première illustration.

    Source : Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Algérie, CEDEAO, Ramtane Lamamra, Union Africaine,

  • Mauritanie : Campagne contre l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

    Selon l’agence Taqadoum de Communication, qui cite des sources bien informées, les agents de la Somelec, ont découvert un cas de fraude du courant,  dans la villa de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

    « C’est à la suite d’un contrôle routinier visant à lutter contre les abonnés fictifs et auteurs de fraude du courant qui pullulent dans la capitale et à l’intérieur du pays, que les agents de la Somelec ont reconnu le domicile de l’ex Chef de l’Etat, qui figure parmi d’autre maisons luxueuses accusées d’avoir consommés des milliers de kilowatts de courant sans payer le moindre sou depuis des années », poursuite Taqadoum.

    Dans le même sillage, l’Agence Tawary rapporte que la résidence privée de l’ancien président mauritanien dans la ville de Bénichaab est alimentée d’un réseau électrique frauduleux en provenance de la centrale de la ville, deuxième après Akjoujt, le chef lieu de l’Inchiri au nord du pays.

    « Elle est approvisionnée avec un réseau de la moyenne tension dont les frais s’élèvent à 150 millions d’anciennes ouguiyas, précisent les sources précitées », ajoute la même source.

    « A cela s’ajoutent le matériel, les frais d’installation qui sont estimés à 50 millions et la facture de la consommation évaluée approximativement à un montant de 190 millions MRO », conclue-t-elle.

    Pour rappe, les sanctions appliquées à tout auteur de fraude de l’électricité, dans le règlement du ministère de tutelle sont très sévères.

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  • Le roi du Maroc, aurait-il quitté le pays pour échapper au coronavirus?

    La disparition du roi du Maroc des radars est source de nombreuses rumeurs dans les réseaux sociaux.

    Alors que tous les dirigeants se trouvent à l’avant-garde de la lutte contre le covid19, Mohammed VI a choisi la discrétion et le silence. C’est la raison pour laquelle, la population marocaine est convaincue qu’il a quitté le pays, notamment depuis que son ami intime, Abou Zaitar a publié une vidéo de l’étranger dans laquelle il prétend acheter des médicaments pour ses compatriotes.

    Selon les mêmes rumeurs, Mohammed VI aurait paniqué après avoir lu le dernier rapport sur la situation de la pandémie au Maroc dont les victimes dépassent les 6000, parmi eux des conseillers du roi et des ministres qui ont été contaminés lors de leur séjours en Espagne. 

    La même source précise que le souverain marocain se cache aux Iles Canaries en attendant la fin de la pandémie.
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