Étiquette : Afrique du Sud

  • Namibie: le Conseil des ministres approuve la mise en œuvre de la déclaration de la SADC sur le Sahara occidental

    WINDHOEK, 16 mai (NAMPA) – Le Conseil des ministres namibien a approuvé aujourd’hui que la Namibie veille à ce que la question du Sahara occidental soit abordée dans tous les engagements bilatéraux aux niveaux régional, continental et international», a déclaré aujourd’hui l’agence de presse namibienne NAMPA.

    Le Conseil a approuvé la mise en œuvre par la Namibie des recommandations issues de la déclaration de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe avec le Sahara occidental qui s’est tenue en mars dernier.

    La conférence, qui s’est tenue le 25 mars 2019 à Pretoria, a appelé à l’unité pour garantir le droit à la liberté et à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Maroc, SADC, Namibie, Afrique du Sud,

  • Maroc : Quand Mandela s’indignait en privé de certaines « pratiques » de Dar Makhzen

    Il n’a pas été le seul à s’en indigner, mais il était celui dont l’indignation était la plus sincère. Selon une source proche d’un défunt et connu politicien, lors de sa visite au Maroc en avril 1995, Nelson Mandela aurait appris que les noirs qui servaient directement Hassan II, ses « abids » (esclaves), comme disent encore certains au Maroc, lui baisaient la main. Mais pas de la même manière que le font pratiquement tous les Marocains, mais d’une manière assez spéciale.

    Hassan II obligeait ses « abids » à baiser sa main enveloppée d’une sorte de mouchoir en tissu ou un fichu.

    « Sidna » senior estimait que les lèvres aimantes charnues de ses noirs, dont la plupart vivaient et résident encore à Touarga, le quartier situé à l’intérieur du palais royal de Rabat, étaient indignes d’effleurer sa divine main.

    Mandela, chantre de la lutte contre le racisme anti-noir, en aurait gardé un souvenir amer jusqu’au point de le dire en privé à ce politicien marocain qu’il considérait comme un ami.

    Mais pourquoi cette indignation sélective cher Madiba ? Il y avait pire au Palais. Certains, et pas un petit nombre, ne baisaient pas seulement les mains de « Sidna » senior, ils lui baisaient également les pieds.

    Demain Online, 06/12/2013
    Tags : Maroc, Afrique du Sud, Nelson Mandela, esclavage,
  • L’Afrique du Sud s’en prend à l’ONU à cause du Sahara Occidental

    Nations Unies (États-Unis) (AFP)

    L’Afrique du Sud a réprimandé mardi le Conseil de sécurité de l’ONU après avoir adopté une résolution sur le Sahara occidental qui, selon elle, était déséquilibrée et ignorait les préoccupations africaines.

    La résolution proposée par les États-Unis, prorogeant la mission d’observation au Sahara occidental, a été adoptée par un vote favorable de 13 voix au sein du conseil composé de 15 membres. L’Afrique du Sud s’est abstenue avec la Russie.

    L’Ambassadeur sud-africain, Jerry Matjila, a déclaré au conseil que son gouvernement avait envisagé de s’opposer à la mesure de reconduction de la mission de la MINURSO jusqu’au 31 octobre et a appelé à la reprise des négociations sur la fin du conflit.

    « Le texte actuel n’est pas équilibré », a déclaré Matjila.

    Il a appelé au soutien du peuple du Sahara occidental, établissant un parallèle avec son propre pays pour lequel la solidarité internationale « a mis fin au système répressif de l’Apartheid ».

    L’Union africaine reconnaît la République arabe sahraouie, qui revendique l’autorité sur le Sahara occidental, mais le Maroc est également membre de l’UA.

    L’Afrique du Sud se plaignait du fait que seuls quelques pays européens et les États-Unis avaient participé aux premières étapes de la rédaction du texte et que les préoccupations en matière de droits de l’homme n’avaient pas été prises en compte.

    « C’est à nouveau un exemple de problème africain en train d’être réglé par ceux qui ne sont pas originaires du continent », a déclaré Matjila. La Russie a également déclaré qu’elle considérait la résolution comme déséquilibrée.

    Deux tours de discussions

    La résolution appelle les parties à reprendre les négociations afin d’aboutir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

    Cela intervient après que les Nations Unies ont tenu deux séries de pourparlers exploratoires entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie pour mettre fin au conflit qui date de plusieurs décennies.

    Les réunions tenues en Suisse en décembre et en mars ont conduit pour la première fois depuis six ans les parties à s’asseoir sur la table des négociations, mais peu de progrès concrets ont été réalisés.

    L’envoyé de l’ONU Horst Koehler envisage de convoquer une troisième série de pourparlers, mais aucune date n’a été fixée.

    Les États-Unis espèrent que la prolongation de la mission de la MINURSO, qui compte 500 membres, de six mois au lieu d’un an, incitera les parties à progresser dans la recherche d’une solution politique.

    Les États-Unis ont envoyé le sous-secrétaire aux Affaires politiques David Hale au Maroc, en France et en Belgique plus tôt ce mois-ci pour des entretiens sur la voie à suivre.

    Le Polisario a mené une guerre contre le Maroc de 1975 à 1991, lorsqu’un accord de cessez-le-feu a été conclu et que la MINURSO a été déployée pour surveiller la trêve dans l’ancienne colonie espagnole.

    La mission était de préparer un référendum sur l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, mais il ne s’est jamais matérialisé.

    Le Maroc, qui a annexé le territoire après le retrait de l’Espagne en 1975, considère le Sahara occidental comme une partie intégrante du royaume et a offert son autonomie, mais pas un référendum sur l’indépendance.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Afrique du Sud,

  • Le Conseil de Sécurité maintient la pression sur la France et le Maroc

    Dans le but de contourner le principe d’autodétermination incessament invoqué par les résolutions du Conseil de Sécurité, la France et le Maroc se sont retranchés derrière le statu quo avec l’espoir de mater la résistance des sahraouis. Depuis le debut du mois d’avril ils se battent pour le renouvellement d’un mandat de 12 mois pour la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO). Mais Paris et Rabat se sont heurtés à la position ferme et unanime des membres du Conseil de réduire ce mandat à 6 mois.

    Selon le site What’s in Blue, qui suit de prés les activités de l’organisme onusien, « il semble que la plupart des pays s’accordent implicitement pour dire que la pression supplémentaire d’un renouvellement de six mois a permis au processus politique de progresser progressivement. Certains ont suggéré de tenir une discussion de fond sur les avantages et les inconvénients de la durée du mandat ».

    « Le projet de résolution inclut des références à la dynamique accrue du processus politique. Un membre a voulu incorporer un libellé appelant à «des gestes de bonne foi» de la part des parties, mais l’Envoyé personnel Horst Köhler avait exhorté le Conseil à le réclamer publiquement, mais cela a été jugé trop sensible et n’a pas été inclus dans le projet. (Des exemples de tels gestes pourraient être les visites de la famille ou les efforts visant à déminer le territoire) » ajoute la même source.

    Le Maroc a procédé dernièrement à la vente de la société Saham à un holding sudafricain. Rabat a agi ainsi dans le but de ralentir le soutien de Pretoria à la cause sahraouie. Après avoir organisé une conférence de solidarité avec le peuple sahraoui dans laquelle le président sudafricain, Cyril Ramaphosa a déclaré que la situation des Sahraouis « est un fléau pour la conscience humaine, d’autant plus qu’il y a trois décennies que la résolution 621 de l’ONU appelait à un référendum », l’Afrique du Sud vient de prouver qu’elle est loin de lâcher les sahraouis. Au Conseil de Sécurité, l’Afrique du Sud a cherché à poussé les membres du Conseil à mieux expliquer les mesures de confiance et les efforts visant à engager les partenaires dans ce sens. Pretoria et d’autres membres ont critiqué le caractère déséquilibré du projet de résolution américain qui prête à confusion.

    Selon le site What’s in Blue, lors des débats du Conseil sur le Sahara Occidental, l’idée de prendre des mesures pour remplacer la MINURSO par une mission politique spéciale (MPS) a été mise sur table. « Aucun autre détail n’est connu, mais ce concept pourrait entrer en jeu lors du prochain renouvellement du mandat de la MINURSO en octobre », a-t-il ajouté.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, Etats-Unis, France, Afrique du Sud,

  • Une résolution onusienne qui cite le Maroc comme occupant au Sahara Occidental

    Faisant preuve de son talent dans le domaine de la mythomanie, Nasser Bourita, le ministre marocain des affaires èntragères, cité par le site Media24, a lancé un défi à l’adresse de ses « frères en Afrique du Sud de trouver une seule résolution onusienne qui qualifie la présence du Maroc au Sahara comme une occupation ».

    Une résolution qui cite l’occupation marocaine est la résolution A/RES/34/37 (1979) de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 21 novembre 1979.

    Dans son paragraphe 34/37 relatif à la question du Sahara occidental :

    Point 5. : « Déplore profondément l’aggravation de la situation découlant de l’occupation continue du Sahara Occidental par le Maroc et l’extension de cette occupation au territoire évacué récemment par la Mauritanie ».

    Point 6 : « invite le Maroc a rejoindre le processus de paix et à mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental ».

    Tags: Sahara Occidental, Maroc, ONU, occupation, Afrique du Sud,

  • La SADC souligne le caractère historique du sommet sur la RASD

    Pretoria – La présidente du Conseil des ministres de la SADC, Natumbo Nandi-Ndaitwa, a souligné lundi le caractère historique du Sommet de solidarité avec le Sahara occidental tenu à Pretoria, en Afrique du Sud.

    Lors de l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Natumbo Nandi-Ndaitwa, également ministre des Relations internationales et de la Coopération de la Namibie, a souligné que le sommet contribuerait à la consolidation de la paix sur le continent.

    Dans ce sommet qui se termine mardi et où la délégation angolaise est dirigée par le secrétaire d’État aux Relations extérieures, Téte António, Natumbo Nandi-Ndaitwa a déclaré que la réunion constituait une reconnaissance de l’importance de la solidarité internationale dans les pays membres de la SADC.

    La dirigeante, qui est également vice-Premier ministre de la Namibie, a exhorté les autorités marocaines à mettre en œuvre le plan des Nations unies visant à organiser un référendum au Sahara occidental.

    Lors de la même rencontre, la chef de la diplomatie sud-africaine, Lindiwe Sisulu, a précisé que le soutien à la cause de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) se poursuivrait jusqu’à la libération du dernier pays du continent.

    L’un des moments les plus attendus de la réunion ministérielle a été l’intervention du ministre des Affaires étrangères de la RASD, Mohamed Salem Ould Salek, qui a précisé que le sommet sur la question sahraouie était une démonstration que l’Afrique était liée aux principes de la fondation de l’organisation continentale.

    Cependant, Mohamed Salem Ould Salek a critiqué le double comportement de la communauté internationale, qui a « abandonné » la question du Sahara occidental.

    Il a dénoncé l’existence de plusieurs cas de violations des droits du peuple sahraoui et d’autres abus commis par le Maroc sur le territoire sahraoui.

    La réunion ministérielle de ce lundi prépare l’agenda du sommet extraordinaire de la SADC en solidarité avec la RASD, où le vice-président de la République d’Angola, Bornito de Sousa, représentera le chef de l’État angolais, João Lourenço.

    L’agenda de travail met en évidence l’approche du rôle de la communauté internationale qui devra assurer la mise en œuvre des résolutions et décisions de l’ONU et de l’UA sur le Sahara Occidental.

    En coopération avec l’Union africaine, les chefs d’État et de gouvernement de la SADC cherchent à garantir le droit à l’autodétermination de la RASD, occupée depuis 1975 par le Maroc, qui contrôle et gère une grande partie de son territoire.

    Bien qu’il s’agisse d’un différend entre la République sahraouie autoproclamée et le gouvernement central du Maroc, le territoire du Sahara occidental à la lumière du droit international a jusqu’à présent été administré par l’Espagne, et ce territoire figure sur la liste des Nations Unies en tant que territoire non décolonisé.

    Agence Angola Press

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