Étiquette : Algérie

  • Madrid et Alger n’ont pas de problème dans la fixation de leurs frontières maritimes, selon la ministre espagnole des Affaires étrangères

    ALGER, 4 mars (Xinhua) — La ministre espagnole des Affaires, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha Gonzalez Laya, actuellement en visite à Alger, a nié l’existence d’un quelconque différend entre l’Algérie est son pays à propos de la fixation des frontières maritimes.

    « Je voudrais être claire au sujet des frontières maritimes sur lesquelles l’Algérie et l’Espagne sont à 100% d’accord. Nous n’avons pas de problème dans la fixation de nos frontières maritimes », a déclaré la cheffe de la diplomatie espagnole, au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue algérien Sabri Boukadoum.

    Toujours concernant les frontières maritimes, Mme. Gonzalez Laya a ajouté qu’Alger et Madrid avaient « le droit de fixer leurs frontières maritimes, conformément aux règles des Nations Unies ».

    En cas de « chevauchement de la zone maritime algérienne et espagnole », précise la ministre, les deux pays « se sont mis d’accord pour une négociation » et « pour qu’il n’y ait pas de place à l’unilatéralisme ».

    Pour sa part, M. Boukadoum a rappelé la décision de son pays en 2018 sur la fixation des frontières, prévoyant « la négociation pour tout problème de chevauchement de la zone maritime avec un pays voisin ».

    Affirmant que « l’Algérie est un Etat pacifique qui ne nourrit aucune intention, ni n’a de politique hostile à l’égard d’un quelconque pays, particulièrement les pays voisins », le ministre algérien a indiqué que son pays « ne veut aucune région, ni Caprera, ni Ibiza ». « Elle veut uniquement le dialogue et le partenariat avec l’Espagne », a-t-il souligné.

    Tags : Algérie, Espagne, frontières maritimes,

  • Les répliques du printemps arabe

    Par Hicham Alaoui

    Près d’une décennie après les soulèvements arabes de 2011-2012, les mouvements de protestation à travers la région exigent la fin des structures de pouvoir existantes, un objectif qu’ils ne peuvent atteindre sans s’engager directement dans la politique. Et dans le monde arabe, une nouvelle composition régionale remplace les anciennes rivalités sectaires.

    Les scientifiques savent que les répliques sont souvent plus dommageables que les tremblements de terre qui en découlent. Le printemps arabe 2011-2012 a été un tremblement de terre politique qui a déchiré de profondes fissures dans le tissu de l’autoritarisme à travers le monde arabe; cela signifiait le pouvoir des mouvements populaires lorsqu’ils n’étaient pas menacés par la peur. En 2019, nous avons assisté à sa plus grande réplique, alors qu’une deuxième vague de troubles a secoué les gouvernements et perturbé la région.

    Les manifestations déclenchées par les récents événements en Algérie, en Égypte, en Irak, en Jordanie, au Liban et au Soudan sont l’amplification logique du printemps arabe. Ils sont la dernière preuve que les sociétés de la région refusent de capituler face à l’injustice économique et politique. Bien entendu, leurs adversaires, les régimes autoritaires, sont également déterminés à maintenir le pouvoir, à s’adapter à chaque lutte pour survivre.

    Les facteurs structurels du monde arabe sont restés constants depuis 2011-2012 et alimentent les répliques d’aujourd’hui. Le premier est la jeunesse de la population de la région: un tiers du monde arabe a moins de 15 ans et un autre tiers entre 15 et 29. Au cours de la dernière décennie, le monde arabe a vu sa génération de jeunes la plus grande et la plus instruite devenir adulte, une génération qui se caractérise par sa profonde immersion dans les médias sociaux et sa maîtrise des technologies en ligne.

    Les mouvements de masse ont enduré les promesses de l’utopie, préférant les luttes quotidiennes pour améliorer leurs gouvernements. Les répliques de 2011-12 ont favorisé cette évolution en mettant fin au romantisme philosophique avec la démocratie

    La deuxième constante est économique: le développement est à la traîne. En dehors des États du Golfe les plus riches, la plupart des pays arabes ont vu leur taux de chômage et de pauvreté s’aggraver depuis le printemps arabe. Le taux de chômage actuel des jeunes arabes, selon la Banque mondiale, est de 27% – le chiffre régional le plus élevé au monde. Le désir d’émigrer des pays arabes, principalement pour des raisons économiques, a atteint des niveaux historiquement élevés.

    Dans la dernière enquête 2018 (…)

    Le Monde Diplomatique (traduction non officielle)

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    Tags : Printemps Arabe, Maroc, Algérie, Soudan, Syrie, chômage,

  • Le COVID-2019, l’invité surprise : Le monde aux aguets

    Il est devenu un incontournable de la vie quotidienne dans la planète entière. Même les scientifiques s’entremêlent leur écheveau, s’en remettant aux opérateurs de la virologie, et vice-versa. Toute la chaîne de recherches et d’échanges d’informations semble rompue, tellement ce virus qui nargue le monde, reste indentifiable, introuvable. Même son nom de code – Covid-2019 – renvoie les spécialistes de la virologie à leurs études, tellement ils piétinent en conjectures.

    La guerre au Coronavirus s’est installée dans le globe terrestre et ses environs, les grenadiers voltigeurs de l’épidémiologie savent seulement que ce Covid-2019 est le résultat d’une mutation génétique». Entre temps, si cet invité jaillit de Chine n’est ni quadrillé, ni sous contrôle, il se transformera en bombe à fragmentation planétaire.

    A l’origine de son «spectaculaire rayonnement», l’absence jusque-là de tout traitement et pire encore, de vaccin. Avec 78.000 contaminations et 2.700 morts dans notre univers déjà malade par le réchauffement climatique, les crises politiques, les atteintes aux droits de l’homme et de vie comme en Palestine, le Coronavirus s’ajoute aux épreuves du 21ème siècle.

    Depuis l’épicentre de Wuhan où la mortalité oscille aujourd’hui entre 2 et 4%, le Covid-2019 jette l’effroi. La chine, l’Iran, l’Arménie, la Turquie, la Jordanie, le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan, ont déjà bouclé leurs frontières avec tout pays potentiellement porteur du virus le plus dangereux en ces temps, les dernières technologies de l’information.

    La Chine a annoncé mercredi, un bilan de 52 morts du Coronavirus au cours des dernières 24 heures, portant à 2.715 le total cumulé depuis l’apparition de la pneumonie virale en décembre dans le Hubei, au centre du pays. Une consolation dans la gestion de ce drame, ces 52 nouveaux décès, chiffre le plus bas depuis 3 semaines dans cette province.

    Le Hubei compte également 401 des 406 nouveaux cas de contamination répertoriés hier. La situation semble s’améliorer en Chine, laquelle compte désormais plus de 78.000 cas de contamination, suivie dans ce lugubre bréviaire par la Corée du Sud, deuxième foyer mondial derrière la Chine.

    Séoul qui semblait contenir l’épidémie, a enregistré lundi dernier, 231 nouvelles contaminations, avec soudainement un pic de 7 décès et un autre de 833 contaminés, des chiffres qui ont explosé lors des dernières 48 heures.

    A l’évidence, le monde dans sa totalité, n’est pas prêt à contenir l’avance, particulièrement l’éparpillement de la contagion. L’Iran, l’Europe, notamment l’Italie et la France, sont confrontés à la même progression de la maladie, impuissants à juguler son avancée rampante. 324 nationaux contaminés, 12 morts, le pays de la majestueuse Rome et de son rayonnant Colisée vidé de ses traditionnels touristes, vit aux bruits de la peur. Cette destination vit sous la psychose, puisqu’en 4 jours, de 6 personnes infectées, ce nombre a flambé, atteignant le seuil dangereux de 229 cas ! Un cordon sanitaire a été dressé autour de 11 villes du Nord, le fameux festival de Venise annulé et les marchés boursiers en Europe, aux Etats-Unis et au Japon volant en éclats.

    La France n’échappe pas à cette série et à la règle de la proximité: 17 cas notifiés depuis l’apparition de Covid-2019 dont 3 confirmés positifs hier et surtout, une première victime de 62 ans. Elle venait de Chine, un cas qui a jeté le froid ce mercredi 26 février dans les pouvoirs publics et la société civile. Et même si 11 personnes contaminées ont été guéries, le nouveau ministre français de la Santé, a confirmé «le risque d’épidémie existe».

    L’Italie et sa voisine ont déclenché le branle-bas de la mobilisation, interpellés par le déficit d’un guide de méthodologie pour enrayer la propagation du fléau. On retiendra enfin, que le Covid-2019 voyage apparemment vite et bien, y compris dans les décors développés, puisque le Canada a identifié un autre cas présumé de Coronavirus en Ontario, une femme d’une soixantaine d’années ayant séjourné en Iran. Ce qui porte à cinq le nombre de cas présumés ou confirmés dans la province et à 12, le nombre total de cas au pays.

    Et quid de l’Algérie ? Le premier cas avéré reconnu et pris en charge par les autorités sanitaires, prend déjà la dimension d’un test concluant de la part des opérateurs concernés. Les mesures de contrôle et de vigilance établies depuis le rapatriement des Algériens se trouvant à Wuhan, ont été renforcées. Les jours et l’actualité à venir, nous édifierons sur la qualité et la fiabilité de cette mobilisation.

    En attendant, nous n’avons pas vu dans les structures hospitalières du pays, toutes envergures comprises, le personnel médical et paramédical exercer avec les masques et les gants de protection. Est-ce qu’aucune instruction n’a encore été diligentée ?

    Par Fayçal Haffaf

    Ouest Tribune, 26 fév 2020

    Tags : coronavirus, pandémie, Chine, Algérie, Italie, France, contagion,

  • Sahel: des crise de sécurité en spirale

    Le Sahel est un endroit principalement semi-aride sur la frange sud du désert du Sahara qui traverse de nombreux pays africains.

    Bien que les délimitations géographiques varient, le Sahel est généralement défini comme s’étendant du nord du Sénégal sur la côte de l’océan Atlantique, à travers certaines parties de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Nigéria, du Tchad, et jusqu’au Soudan et à l’Érythrée dans la mer Rouge.

    Les bonnes affaires des pays du Sahel ont en fait lutté contre les mouvements environnementaux extrêmes qui conduisent à la répétition de périodes sèches avec des résultats néfastes sur les populations actuellement sujettes vivant dans la zone sous-développée.

    Tout récemment, certaines parties de l’ouest du Sahel sont également restées sous les projecteurs internationaux en raison d’une «foyer de tension» qui comprend de nombreux groupes armés, des projets militaires des armées nationales et des partenaires internationaux ainsi que des milices régionales.

    La crise de sécurité a commencé en 2012 lorsqu’une alliance de groupes séparatistes et armés a pris le contrôle du nord du Mali, déclenchant une intervention militaire de l’ancienne puissance coloniale française pour arrêter leur avancée vers la capitale, Bamako, et empêcher un effondrement total de l’État malien.

    Cependant, les combats se sont intensifiés de manière significative tout récemment, car les groupes armés ont en fait élargi leur portée, en recourant à des défis et à des critères ethniques et spirituels pour le recrutement.

    Risque en spirale

    Bien qu’il existe une pléthore de groupes armés non étatiques qui opèrent dans la région, les deux principales mouvement derrière des attaques considérablement innovantes au cours des deux dernières années ont en fait été Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (lié à al-Qaïda) ( JNIM) et l’État islamique affilié à l’EIIL dans le Grand Sahara (ISGS).

    D’autres groupes qui opèrent dans un endroit plus large sont al-Mourabitoun, Ansarul Islam, Plateforme, Ansar al-Din et Boko Haram.

    Selon les Nations Unies, les attaques ont en fait quintuplé au Burkina Faso, au Mali et au Niger en y pensant en 2016, avec plus de 4000 décès signalés en 2015 dans les zones frontalières entre les 3 pays les plus durement touchés.

    La violence à l’épicentre du désaccord a en fait déclenché une crise humanitaire importante alors que les attaques visant des civils augmentent en nombre et en fréquence.

    Au cours des 12 derniers mois, plus de 700.000 personnes ont dû quitter chez eux au Burkina Faso, selon l’ONU. De nombreux maliens et nigériens ont également été déplacés tandis que de nombreuses écoles ont été fermées.

    Livraison des forces étrangères

    Une force militaire internationale comprenant des soldats apportés par l’organisme régional du G5 Sahel – Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger – a en effet eu du mal à arrêter la violence car elle a commencé ses opérations en 2017 au milieu de déficits de financement constants et différences de coordination.

    Au début de février, la France, en revanche, a révélé qu’elle élargissait sa présence militaire sur place et envoyait 600 soldats supplémentaires à son objectif actuel de 4.500 hommes.

    Cela a été fait suite à un sommet France-G5 Sahel en janvier qui s’est terminé par l’acceptation par les dirigeants de l’avancement d’une nouvelle structure visant à rassembler les deux forces de sécurité sous un seul commandement, ainsi qu’à faciliter les opérations conjointes et à améliorer le partage des renseignements.

    Dans toute la hiérarchie de Pau, le président français Emmanuel Macron a également cherché une déclaration claire de ses équivalents validant leur option pour l’engagement militaire de la France au moment où la croyance anti-française grandissait dans certains pays au milieu de la détérioration rapide des conditions de sécurité.

    Le mécontentement face à l’incapacité constatée des forces françaises et de l’ONU à endiguer la vague de violence a en fait été amplifié par les atteintes aux droits humains attendues – y compris les homicides illégaux – tout au long des opérations militaires des armées de tout le pays dans la région.

    Les groupes humanitaires ont également mentionné que la réaction militaire dans la région «fait partie du problème», les observateurs avertissant que des problèmes sociaux et financiers devraient également être traités pour endiguer la crise.

    En septembre, les dirigeants du bloc local de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont dévoilé une stratégie d’un milliard de dollars pour aider à la lutte contre les groupes armés.

    L’aide financière est préparée pour s’exécuter entre 2020 et 2024 au milieu des problèmes d’un certain nombre de pays ouest-africains également frappés par des attaques.
    John Mahon

    AsumeTech, 29 fév 2020

    (traduction automatique)

    Tags : Algérie, Sahel, Tchad, Mali, Niger, Burkina Faso,

  • Le Maroc est l’instrument des conspirations occidentales en Afrique (général algérien en retraite)

    Dans un entretien accordé à EnnaharTV, le général retraité Abdelaziz Mjahed n’a pas mâché ses mots en parlant sur le Maroc. Selon lui:

    -Les risques qui entourent l’Algérie aujourd’hui ont été causés par le criminel Sarkozy. C’est lui qui a allumé la mèche en Libye, ce qui a semé le chaos dans cette région et au Sahel. Sarkozy doit être jugé pour ce crime contre l’humanité.

    – Le monde entier reconnaît que le régime du Makhzen est le plus grand producteur et exportateur des drogues. Il n’a rien fait contre le Maroc à part des déclarations et des paroles qui ne sont pas suivies d’actes concrets parce qu’il s’agit d’un pays qui est un instrument entre leurs mains. Le terrorisme est un instrument à leur disposition.

    – Les frontières seront ouvertes le jour où le peuple marocain deviendra libre de choisir un régime qui défend ses propres intérêts. Actuellement, le pouvoir au Maroc ne défend que les intérêts du colonialisme. Le jour où la France a décidé d’octroyer la pseudo-indépendance au Maroc, celle-ci était conditionnée par la formule « indépendance dans l’inter-dépendance ».

    -Ce qu’il se passe au Nord et au Sud du Maroc est la preuve que le Makhzen ne défend pas les intérêts de son peuple. Sans parler des sahraouis qui sont les victimes d’une conspiration colonialiste franco-espagnole dont le Makhzen était l’outil et le sionisme international, son auteur,.

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, France, Libye, Sarkozy, terrorisme,

  • Le Maroc est l’instrument des conspirations occidentales en Afrique (général algérien en retraite)

    Alors qu’au Maroc, on lui déroule un tapis rouge et Mohammed VI lui offre ses palais pour ses vacances, en Algérie Sarkozy est vu comme un criminel de guerre qu’il faut juger par la CPI.
    Le général en retraite Abdelaziz Mjahed sur les antennes de EnnaharTV :
    -Les risques qui entourent l’Algérie aujourd’hui dont la cause principale est le criminel Sarkozy. C’est lui qui a allumé la mèche en Libye, ce qui a semé le chaos dans cette région et au Sahel. Sarkozy doit être jugé pour ce crime contre l’humanité.
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    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, Sarkozy, Libye, terrorisme, Afrique,

  • Sénégal : Le Maroc au milieu d’un scandale politique

    La question fait la une de la plupart des médias sénégalais. Le président du Parlement, Moustapha Niasse, se trouve au centre d’un scandale politique en raison d’un courrier interchangé avec un cadre des services de renseignements marocains, la DGED en l’occurrence.

    Dans ce courrier confidentiel, M. Niasse informe Abdelmalek Alaoui, fils de Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant et amie proche du roi Mohammed VI. Il y fait un bilan du déroulement des élections présidentielles sénégalaises de 2012 et qui a opposé les trois principaux candidats : Moustapha Niasse, Macky Sall, et le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, Karim Wade.

    Texte intégral du courrier :

    « De : Moustapha Niasse <moustapha9966niasse@gmail.com>
    Date : Mon, 27 Feb 2012 11:39:59 +0000
    À : Abdelmalek Alaoui <a.alaoui@global-intel.com>
    Objet : point de la situation</a.alaoui@global-intel.com></moustapha9966niasse@gmail.com>

    Mon cher ami,

    Ce matin apparaissent les tendances issues du scrutin d’hier, 26 février 2012.

    Tu auras l’amabilité de faire connaître à notre Grand Ami que je suis 3 ème, après A W et M S, crédités de 30 et 25 pour cent et moi de 18 pour cent.
    Si cela se confirme, il sera évident qu’aucun des deux ne peur gagner au second tour sans mon soutien.
    C’est la coalition Bennoo qui décidera, mais il est exclu que nous soutenions A W, qui, du reste, le sait bien.
    S’il doit y avoir des négociations elles seront menées,sous mon égide,par les Jeunes cadres de notre coalition, D’autant que les élections législatives se tiendront le 17 juin 2012. Ce qui permet de continuer le travail politique à la base.
    Je ne serai pas parmi les candidats à la députation,ayant choisi de m’occuper de mes missions de consultant et de la compagnie qui exploite l’hélicoptère.
    Encore une fois grand merci à notre Ami et à toi.
    J’ai un moral d’acier, soutenu par ma foi. Dieu est grand.
    Moustapha Niasse ».

    La presse sénégalaise se pose la question si le Maroc n’a pas soutenu la candidature du M. Niasse qu’elle accuse d’être une « taupe » marocaine.

    Voici les principaux titres à ce sujet :

    L’étrange relation entre Niasse et une taupe Marocaine 

    Grosse révélation sur la Présidentielle de 2012: Niasse échangeait avec un agent secret étranger

    Cette affaire n’est pas la première du genre à s’abattre sur le Sénégal. Dans le passé, grâce à des documents confidentiels de la diplomatie marocains révélés par le site sahraoui Maroc Leaks, les sénégalais ont découvert que le chef de leur diplomatie à l’époque, Mankeur Ndiaye, avait l’habitude de passer chaque années pour recevoir plus de 8 millions de FCFA « pour financer le pèlerinage de trois membres de sa famille ». Quelques mois après, il a été limogé par le président Macky Sall. C’est dire que M. Niasse se trouve sur un fauteuil éjectable.

    Ce genre de scandale rentre dans le cadre des opérations de lobbying du Maroc dans le continent africain en vue de gagner des soutiens à son occupation du Sahara Occidental, territoire non autonome en attente de finir le processus de décolonisation par référendum. Elle coïncide avec la décision de l’Algérie de rappeler « pour consultations » son ambassadeur à Abidjan suite à la décision des autorités du Côte d’Ivoire d’ouvrir un prétendu consulat à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Le site sahraoui Maroc Leaks vient de publier plusieurs documents confidentiels de la diplomatie marocaine récemment révélés par le hacker Chris Coleman sur les activités de lobbying marocaines en Afrique. Activités basées essentiellement sur la corruption et le « graissage » des personnalités africaines influyentes.

    Tags : Maroc, Sénégal, Moustapha Niasse, Chris Coleman, Abdelmalek Alaoui, Algérie,

  • La Belgique ne veut plus d’imames étrangers

    A l’instar de la France, la Belgique, une autre victime du terrorisme, ne veut plus d’imames provenant du Maroc, de l’Algérie ou de la Turquie.

    Selon le media 7sur7, qui cite Le Soir, l’Université Catholique de Louvain propose de donner des cours de formation religieuse aux francophones qui désirent devenir imams. À cette occasion, deux certificats d’enseignement supérieur seront créés.

    D’après la même source, « le premier certificat, intitulé « Islam et vivre-ensemble », présentera 12 cours recouvrant des matières touchant à la géopolitique, aux institutions européennes et aux discours religieux sur internet. « Religions et sociétés » est le nom du second certificat regroupant 11 matières qui toucheront davantage aux sciences humaines via notamment des cours de psychologie sociale, d’histoire religieuse de l’Europe et de citoyenneté. L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), instance agréant tous les programmes de formation universitaire en Belgique francophone, a déjà validé ces deux attestations en mai 2019.
    Les deux modules porteront chacun sur un total de 20 crédits dispensés sur un an. La formation théologique sera donnée à l’Académie de formation et de recherches en études islamiques (Afor) créée par l’Exécutif des musulmans (EMB). L’enseignement à l’Afor pourra s’effectuer en parallèle de celles disponibles à la KUL et l’UCL pour une durée minimale de quatre ans (et non six comme annoncé par la presse flamande).

    En 2917, la Belgique a été secouée par des attentats commis par des terroristes marocains. C’est la raison pour laquelle, elle ne veut plus d’imames étrangers : A cet égard, les autorités religieuses belges ont exprimé leur rejet de voir des imams du Maroc, de l’Algérie ou de la Turquie débarque en Belgique pour accomplir une mission qui peut être exécutée par des natifs belges.

    Le président de l’Afor Salah Echallaoui se dit satisfait de voir aboutir ce dossier lancé en 2016 : « Cela s’inscrit dans notre volonté de mettre en œuvre un islam de Belgique. Notre souhait est de ne plus faire appel à des imams de l’étranger. Et si nous devons encore le faire à l’avenir, nous pourrons exiger une équivalence de diplôme voire une formation complémentaire”.

    « C’est un peu un rêve qui devient réalité », se réjouit l’imam Franck Hensch. Dans une interview accordée à L’Avenir, le verviétois raconte : « J’ai vu beaucoup de jeunes intéressés par le cursus mais qui avaient peur […] d’avoir un diplôme qui ne soit pas reconnu en Belgique. Ici, le côté universitaire du cursus est d’autant plus important qu’il répond à toutes les exigences de nos universités ». Le dirigeant musulman voit la collaboration de l’EMB avec le gouvernement fédéral comme une « très bonne nouvelle » et une « forme de reconnaissance de la communauté musulmane d’aujourd’hui ».

    Plusieurs observateurs dénoncent l’instrumentalisation par le Maroc de la menace terroriste pour imposer ses choix dans le conflit du Sahara Occidental. Pour eux, non sans raison tous les attentats perpétrés dans les dernières années ont exécutés par des ressortissants appartenant à un pays imposé par la France en vue de défendre sa politique françafricaine.

    Tags : Belgique, Maroc, Algérie, Turquie, terrorisme,

  • Union africaine : Le 33e Sommet fixe les urgences

    Baisser de rideau sur le 33e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains à Addis-Abeba – Ethiopie. Les délégations africaines devaient se concentrer sur la recherche des voies et moyens pour concrétiser l’engagement de faire taire les armes pour se consacrer plutôt au développement économique et social.

    Le Président Abdelmadjid Tebboune est rentré hier lundi , non sans avoir rencontré plusieurs de ses pairs africains et évoqué avec eux les sujets sensibles de l’heure, dont la crise en Libye et l’insécurité au Sahel. Il marque, ce faisant, le retour de l’Algérie sur la scène politique africaine et dans le monde.

    Il a réitéré le respect des principes et engagements traditionnels. Pour preuve, la gestion du dossier libyen après une longue éclipse, d’autant que la position de l’Algérie, impartiale, est de plus en plus vue par les observateurs politiques internationaux comme la meilleure marche à suivre devant l’échec des autres initiatives, dont les rencontres de Moscou et, plus proche de nous, la Conférence de Berlin (Allemagne), à laquelle tenait tant la chancelière Angela Merkel. Aux dernières nouvelles, cette dernière plaide pour une autre rencontre sur le dossier libyen.

    Dans son intervention à ces travaux d’Addis-Abeba, le chef de l’Etat algérien a défendu l’option du règlement pacifique des conflits en Afrique par les Africains eux-mêmes. Point sur lequel a rebondi Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Onu qui s’est désolé du néo-colonialisme ambiant, empêchant la liberté de manœuvre de l’Afrique face à ses propres problèmes. Il va jusqu’à appuyer la réforme du Conseil de sécurité de l’organisation ounusienne, telle que revendiquée par les pays africains pour une meilleure représentation.

    Même sentiment partagé à l’endroit de l’Union panafricaine qui a du mal à assumer les grandes questions qui l’interpellent, le plus souvent négociées en dehors du continent par des pays étrangers. C’est le cas de la Libye aujourd’hui, le terrorisme meurtrier qui met à mal des pays à faibles capacités défensives ouvrant ainsi la porte à tous les interventionnismes.

    L’Union africaine, face à ces défis, donne la désagréable impression d’être paralysée par l’ampleur des défis, confinée à constater les dégâts. Le jeu souterrain de certains pays est une entrave sérieuse aux efforts communs. Sur la question sahraouie, par exemple, son silence bruyant devant les violations répétées des droits de la République sahraouie, pays membre de l’UA au demeurant, a de quoi inquiéter. Le Maroc pavoise de façon outrancière et applaudit les reniements du dernier en date, le Burkina Faso ou encore la Côte-d’Ivoire.

    Abdelmadjid Tebboune a tenu, à l’occasion de ce 33e Sommet, à rappeler la réalité du conflit qui oppose le Front Polisario à l’occupant marocain, et nous ne notons aucun rappel à l’ordre de l’organisation. C’est pourquoi, dira le Président algérien, il faut hâter la désignation d’un nouvel émissaire spécial de l’Onu, qui a d’ailleurs en charge le dossier de la décolonisation du Sahara Occidental. Faut-il, pour autant, que le Maroc arrive, 40 ans après ladite « marche verte » d’occupation, à faire accréditer ses thèses ? Ou bien alors c’est être dupe de croire qu’il est le seul à vouloir faire croire à la légitimité de son occupation de l’ancienne colonie espagnole ?

    Si le soutien de la France à la prétendue « marocanité » du Sahara Occidental n’est pas nouveau pour une foule de raisons, c’est aussi une façon d’exprimer son hostilité à l’Algérie qui soutient le droit des peuples à l’autodétermination. De là à voir la main des officines de l’Elysée à l’œuvre battre le rappel de ses anciennes colonies, il n’y a qu’un pas qu’invite à franchir justement cette hostilité de la France coloniale.

    En effet, Abdelmadjid Tebboune a eu à rappeler la souveraineté pleine et entière dans ses relations avec la France. La dernière sortie en date qui a défrayé la chronique, c’était lors de son investiture à la magistrature suprême. Les accents nationalistes de chacune des interventions du nouveau Président algérien irritent les lobbies dans la sphère politique française. Comment alors lui faire payer ses « outrecuidances », si ce n’est à monter son vieux rival maghrébin qui a profité, depuis plus de 10 ans, d’une diplomatie laissée en jachère par un Président omnipotent et impotent ! Cyril Ramaphosa , qui prend la relève du général égyptien Al Sissi , aura fort à faire dans la mise au goût du jour des principes d’émancipation de pays africains sous domination coloniale.

    L’Afrique du Sud est connue pour son soutien sans faille à la cause sahraouie dans tous les forums. D’ores et déjà, le Président sud- africain prend les devants en appelant, pour le mois de mai prochain, à une réunion portant résolution des conflits en Afrique du Sud. Il aura toute l’année 2020 à mettre en pratique l’agenda politique : « Faire taire les armes », et économique par la réactivation efficiente de la Zone de libre-échange continentale (Zlec).

    Abdelmadjid Tebboune a voulu, lors de ce 33e Sommet d’Addis-Abeba, montrer la voie quant aux mesures à prioriser pour le développement, thème de ce forum africain des chefs d’Etat et de gouvernement, en lançant l’Agence algérienne de coopération internationale à vocation africaine.

    Brahim Taouchichet

    Le Soir d’Algérie, 11 fév 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Algérie, Abdelmajid Tebboune, UA, Afrique, France françafrique,

  • CRISE LIBYENNE : Le poids de l’Algérie

    La Libye est depuis 2014 fracturée par la rivalité entre le chef du gouvernement d’union nationale Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar. En proie au chaos politique et sécuritaire depuis l’intervention de l’OTAN en 2011, la Libye semble être encore loin de retrouver le chemin de l’unité et de la stabilité.

    En plus de la menace terroriste, le pays est le théâtre d’une confrontation entre deux forces revendiquant le pouvoir, se traduisent par des affrontements armés. A lors que la crise libyenne est appréhendée à l’échelle régionale, l’Algérie et la Turquie sont sur le point de créer un conseil de coopération stratégique, qui envisage d’élargir le cercle de la coopération bilatérale entre les deux pays au plus haut niveau, y compris les différents domaines, notamment les domaines : politique et diplomatique.

    Des observateurs ont estimé que le rapprochement algéro-turc sera bénéfique à la crise libyenne, puisque la Turquie est membre de l’OTAN et entretient de bonnes relations avec quatre membres du Conseil de sécurité à l’exception de la France, car elle est très proche de l’Allemagne, qui accueillera la conférence internationale sur la Libye.

    Abdelmadjid Tebboune a adressé au président de la République Turque Recep Tayyip Erdogan une invitation à visiter l’Algérie, laquelle a été acceptée, et dont la date devant être fixée dans les prochains jours. La visite d’Erdogan a été précédée par celle du MAE turc, Mevlut Cavusoglu qui a été reçu par son homologue, Sabri Boukadoum et le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. Son entretien avec ce dernier a porté, essentiellement, sur la situation en Libye à la lumière de l’escalade des actes de violence induits par les ingérences étrangères, qui entravent la recherche d’une solution politique, seul moyen de rétablir la sécurité, la paix et la stabilité à travers tout le territoire de la Libye.

    Après une analyse approfondie de tous les aspects de la situation, les deux parties ont convenu de l’impératif d’éviter toute action concrète à même d’aggraver davantage le climat et de ne ménager aucun effort pour un cessez-le-feu. L’Algérie et la Turquie ont exprimé, également, le vœu que la conférence internationale prévue sur la Libye soit le début d’un règlement politique global, garantissant l’unité de la Libye, peuple et territoire, et préservant sa souveraineté nationale.

    Pays voisin de la Libye, l’Algérie a dénoncé toute ingérence étrangère en Libye, réitérant que la crise dans ce pays est une affaire interne de la Libye dont la solution ne peut être trouvée que par les parties au conflit avec l’aide notamment des pays voisins.

    L’Algérie qui était de tout temps à équidistance des parties en conflit en Libye, a appelé, lors de l’audience accordée, lundi, par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au Président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, Fayez El-Serraj, la communauté internationale et le Conseil de sécurité en particulier à « assumer leurs responsabilités pour imposer le respect de la paix et de la sécurité en Libye ».

    Tenue dans une conjoncture sensible, suite à l’aggravation de la situation sécuritaire en Libye, la rencontre a permis aux « deux Présidents d’échanger les vues sur les outils et moyens idoines pour l’accélération du rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ce pays frère ».

    Ces entretiens ont été, l’occasion, pour le Président de la République, de rappeler « la position constante de l’Algérie vis-à-vis de la crise libyenne, une position qui repose essentiellement sur le principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats ».

    Pour sa part, M. Fayez El- Serraj a adressé ses remerciements à l’Algérie pour ses positions fraternelles constantes vis-à-vis de la crise libyenne, réitérant sa pleine confiance dans les efforts qu’elle déploie en vue d’atténuer l’escalade, en soutenant la solution politique.

    La Tunisie, autre pays voisin, a réitéré, lundi, lors d’une réunion urgente du Conseil de sécurité, sa position rejetant toute ingérence étrangère, estimant que la crise en Libye est une affaire interne.

    Par ailleurs, les Parlements saoudien, bahreïni, égyptien et émirati ont conjointement exprimé leur rejet de l’intervention turque en Libye. L’analyste spécialiste des questions géopolitiques, M’hand Berkouk, a indiqué que la Libye fait actuellement face à des crises d’ordre politique, de loyauté et sécuritaire, a indiqué mardi à Alger, appelant l’ONU et l’UA à agir et jouer leur rôle par de nouvelles résolutions.

    S’exprimant sur les ondes de la radio chaine III, Berkouk a expliqué que cette crise » est d’abord d’ordre politique « , notamment en ce qui concerne les divergences entre « les différentes volontés sur la Libye où deux pôles sont en compétition par rapport au type d’Etat dans ce pays ». Il s’agit aussi, selon lui, essentiellement d’une crise de loyauté « non pas envers l’Etat mais envers des alliances notamment avec les pays du Golf », a-t-il souligné, ajoutant que la Libye fait également face à une crise « d’ordre sécuritaire ».

    Dans ce sillage, le spécialiste a déploré une crise de sécurité « chronique à travers la transformation graduelle de la Libye en fief pour ne pas dire en front mondial de terrorisme, avec le recentrage de milliers de combattant terroristes étrangers (CTE) vers ce pays voisin avec notamment les pays du Sahel ». L’analyste redoute d’autre part que le pays « risque de se transformer en incubateur d’une nouvelle forme de terrorisme ».

    Rappelant les deux mémorandums signés entre Tripoli et Ankara liés à l’énergie et à la coopération militaire et sécuritaires, Berkouk a ajouté que la Turquie qui s’implique notamment en Libye occidentale, « exprime une certaine volonté de s’assurer d’une part du marché énergétique européen ».

    Dans ce cadre, de nombreux pays et organisations internationales ont exprimé leur rejet de toute ingérence étrangère en Libye, appelant à faire prévaloir la solution politique pour le règlement de la crise dans ce pays. Outre des pays voisins de la Libye, l’Onu, l’UA, l’UE ont fait part de leur refus de l’ingérence dans les affaires libyennes et d’une éventuelle escalade dans la région. Une réunion du CPS se tiendra à la veille du sommet de l’UA est prévue les 8 et 9 février à Addis-Abeba. Elle sera consacrée à la crise libyenne et à la circulation des armes qui a aggravé la situation au Sahel », a déclaré le Commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, Smail Chergui, depuis Addis-Abeba.

    La politologue française, spécialiste de la question des migrations, Catherine Wihtol de Wendende a indiqué que l’aggravation de la crise en Libye risque de faire augmenter les flux migratoires en Méditerranée. Intervenant à l’occasion d’une conférence-débat organisée par l’Institut national d’études et de stratégie globale (INESG), Wenden a également relevé que les migrants de passage par la Libye « subissent des supplices, notamment des mises en esclavage, des enfermements et la vente d’organes », estimant qu’il était difficile de déterminer le nombre de migrants qui traversent la Libye, car « ce sont des sans-papiers qui viennent d’Afrique de l’Ouest ».

    Pour sa part, le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a condamné à Bruxelles « l’ingérence étrangère » dans la crise libyenne, dans un communiqué à l’issue d’une réunion avec les ministres des Affaires étrangères français, allemand, britannique et italien sur la Libye.

    Les ministres des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, allemand Heiko Maas, italien Luigi Di Maio et britannique Dominic Raab, se sont réunis « en urgence » à Bruxelles pour discuter de la situation en Libye et du dossier iranien. A l’issue de la réunion, ils ont condamné toute « ingérence extérieure » dans la crise en Libye.

    A.M.

    La Tribune des Lecteurs 

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