Étiquette : autodétermination

  • Enjeux des droits de l’homme au Sahara Occidental : Thèse de doctorat à Alger

    « Les droits de l’homme comme enjeu des relations internationalescas du Sahara occidental » est le thème d’une thèse de doctorat présentée dimanche à la faculté des sciences politiques de l’Université d’Alger 3, avec comme problématique « l’exercice du droit à l’autodétermination pour la résolution du conflit du Sahara occidental.

    Le droit à l’auto-détermination étant l’un des droits de l’homme figurant dans la catégorie de la troisième génération des droits de l’homme reconnue par les Nations unies dans la Charte des droits de l’Homme est pour le doctorant, Djallal Benabdoun, suffisant pour réclamer le droit des Sahraouis à l’indépendance.

    « Le droit à l’autodétermination est la norme impérative. C’est un droit opposable à tous », a plaidé le doctorant. « Le droit à l’auto-détermination a donné lieu, d’ailleurs, dans l’histoire à plus de 80 % des pays ayant connu la colonisation à l’indépendance, et ce, à travers les différents continents », soutient- il.

    « Le Maroc qui mesure l’importance et le poids de cet argument a de tout temps tenté de manipuler l’opinion internationale, en brandissant tantôt le principe de +l’ingérence étrangère et tantôt la souveraineté territoriale+ », fait remarquer en outre le doctorant.

    Soutenu par ses alliés, le Maroc, relève l’auteur de la thèse, a entravé en 2013 l’initiative de l’ancien envoyé spécial des Nations- Unies pour le Sahara Occidental, James Baker, d’élargir les prérogatives de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental). « L’un des alliés du Maroc avait menacé de recourir au véto pour faire tomber à l’eau ladite initiative », dira-t-il.

    Le droit à l’autodétermination n’est toutefois pas mis en avant -du moins jusqu’ici- par les autres Missions intervenant au Sahara occidental. « Sur les 14 opérations de maintien de la paix (OMP), il n’y que 5 qui s’intéressent au respect du droit à l’autodermination du peuple sahraoui « , relève en outre M. Benabdoun, insistant sur le fait que c’est le Maroc qui se trouve à chaque fois derrière la manipulation de l’opinion internationale. « Pour gagner du temps qui constitue désormais le plus grand allié du Maroc, ce dernier crée d’autres concepts à l’image du +compromis+ », soulignet- il.

    « Le droit à autodétermination n’est pas le seul droit qui est bafoué dans le cas du Sahara Occidental. De nombreux droits de l’homme figurant dans les autres catégories ne sont pas tenus en compte », conclut le doctorant, affirmant que « la nouvelle génération de Sahraouis ne vont pas se laisser faire à l’avenir ».

    Le chercheur a abordé, également, au cours de son exposé la genèse de la question sahraouie, en passant en revue les différentes étapes caractérisant désormais la dernière colonie en Afrique. « Le silence de l’ancien colonisateur du Sahara occidental, l’Espagne en l’occurrence suscite moult interrogations », a déploré le chercheur.

    Par ailleurs, le régime marocain a de nouveau empêché la présence des avocats et des observateurs internationaux au procès de la journaliste sahraouie Nazha El Khalidi poursuivie pour ses activités de défense des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, ont rapporté hier des médias espagnols. Les autorités marocaines ont empêché dimanche l’accès à Laâyoune occupée aux avocats espagnols Miguel Angel Jerez, Jose Maria Costa et Ines Miranda, qui ont été accrédités par le Conseil général du droit espagnol (CGAE), ont indiqué des sources médiatiques espagnoles.

    Arrivés dans la capitale du Sahara occidental occupé en provenance de Las Palmas de Gran Canaria, pour assister au procès de la journaliste sahraouie, prévu lundi 24 juin, les juristes espagnols ont été empêchés par la police marocaine de descendre de l’avion et ont dû rentrer le même jour aux îles Canaries, ont poursuivi les mêmes sources.

    Selon le site d’information sahraoui Equipe Media, deux autres observateurs internationaux n’ont pas été aussi autorisés samedi à se rendre à l’aéroport de Casablanca (Maroc) pour assister au procès contre la journaliste sahraouie. Ces expulsions d’avocats et d’observateurs surviennent après celles enregistrées le 19 mai dernier contre une autre délégation d’avocats espagnols qui devait se rendre au Sahara occidental occupé pour assister au procès prévu le 20 mai contre la journaliste sahraouie, avant d’être reporté au 24 juin.

    Source : La Tribune des Lecteurs

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, autodétermination, occupation, décolonisation,

  • Visite de Le Drian au Maroc : consultations sur la question du Sahara Occidental

    Le chef de la diplomatie française est arrivé vendredi à Rabat. Une visite pour faire le point sur la situation suite à la démission de Horst Köhler, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    La démission de l’allemand a pris Rabat et Paris au dépourvu. Le Drian a besoin de rencontrer les dirigeants marocains pour mettre en place une nouvelle stratégie face à la nouvelle politique américaine qui ne laisse aucune place au statu quo dont s’accomodaient les ennemis du peuple sahraoui, la France et le Maroc.

    Si la menace des Etats-Unis de mettre fin au financement de la MINURSO a mis Washington et Paris en confrontation sur la situation de la MINURSO, la démission de Horst Köhler rend difficile la tache de trouver une nouvelle personnalité prête à assumer la responsabilité de reprendre le processus de paix.

    La démission de Köhler a mis la France dans une situation peu enviable. Paris tente d’instrumentaliser les diplomates onusiens en vue d’imposer une solution favorable au Maroc et au détriment du droit d’autodétermination invoqué dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Köhler, autodétermination,

  • La réponse cinglante de l’Algérie aux manœuvres franco-marocaines

    La France et son protégé, le Maroc, nourrissent l’espoir que la situation actuelle traversée par l’Algérie aboutisse par la formation d’un nouveau gouvernement qui leur livrerait le peuple sahraoui sur un plateau d’or. C’est probablement l’une des raisons derrière la décision de Paris et de Rabat de saboter la médiation de l’allemand Horst Kohler afin qu’il jette l’éponge.

    L’impact de la crise algérienne est une question qui a été posée par le site web Spoutnik au coordinateur sahraoui de la MINURSO, Mhamed Khaddad.

    Dans son édition du 15 avril, Spoutnik écrivait que « le responsable estime que la position d’Alger sur le Sahara occidental devrait «rester la même» car elle découle d’«une question de principe».

    «En ce qui concerne le soutien de l’Algérie à la cause du peuple du Sahara occidental, il n’y a ni réticence ni hésitation dans la position algérienne, qui est une position de principe envers toutes les luttes de décolonisation et d’autodétermination dans le monde», a affirmé Mhamed Khadad selon la même source.

    Conscientes de la réalité derrière les manœuvres du colonialisme français, les autorités algériennes n’ont pas tardé à réagir. Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié immédiatement un communiqué dans lequel il souligne la nécessité de respecter le principe d’autodétermination que Paris et Rabat tentent de contourner.

    Texte intégral du communiqué:

    L’Algérie regrette profondément la démission de M.Horst Kohler

    C’est avec un profond regret que l’Algérie a appris la nouvelle de la démission de M.Horst Köhler de ses fonctions d’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nation Unies pour le Sahara Occidental.A cette occasion l’Algérie entend rendre hommage bien mérité à M.Köhler pour l’engagement et la détermination dont il a fait montre pour la relance du processus de règlement du conflit du Sahara Occidental depuis trop longtemps à l’arrêt.

    Tout au long du processus conduit par M. Köhler visant à amener les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, à négocier de bonne foi et sans conditions préalables une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du Sahara Occidental, l’Algérie, en sa qualité d’Etat voisin, n’a pas manqué d’apporter tout son soutien aux efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général.

    Elle reste convaincue que la solution de la question du Sahara Occidental et celle-là qui permet au Peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale et à la doctrine et la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation.

    Tags : Sahara Occidental, Algérie, Maroc, France, ONU, Horst Köhler, autodétermination,

  • Marocleaks : Pourquoi le Maroc craint le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Encore une fois, au Conseil de Sécurité, l’on a parlé de la question des droits de l’homme au Sahara Occidental où le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a proposé la création d’un mécanisme indépendant pour le monitoring des droits dee l’homme dans les territoires occupés. Proposition qui s’est heurté au veto de la France oppose, le mentor de la répression contre les sahraouis. En se conduinat ainsi, Paris défend les intérêts de ce qu’un diplomate français a qualifié de « maitresse » de la France en allusion au Maroc.

    Selon un document confidentiel de la diplomatie marocaine, voici les arguments que les marocains avancent en vue de justifier leur refus du monitoring des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole :

    1) « Il créera deux ordres de juridictions parallèles ». L’un au Maroc, dans ses frontières internationalement reconnues où la population est continuellement matraquée par les forces de police même lors des manifestations pacifiques pour exiger de l’eau potable à boire ou du travail comme à Zagora et Jerada ou, comme c’est le cas du Rif, pour revendiquer une clinique oncologique et une université. L’autre ordre serait celui qui régnera au territoire du Sahara Occidental sous les auspices de l’ONU.

    2) « Le mécanisme affaiblira l’autorité du Maroc : Il aura un effet d’appel chez la population, puisque la MINURSO aura pour mandat d’enquêter, collecter des informations, recevoir les doléances et faire rapport aux Nations Unies sur tous les aspects touchant les droits de l’Homme ». Il faut comprendre que les autorités marocaines ne pourront plus faire imposer la situation voulue par la méthode de la force, l’emprisonnement, la torture, la répression et toutes les sortes de violations des droits de l’homme.

    3) « Le maintien de l’ordre public sera difficile car la mise en place d’un tel mécanisme confortera l’idée chez la population locale selon laquelle la légitimité des autorités marocaines sera contestée et la légalité de l’autorité du mécanisme sera consacrée. Ce qui facilitera le passage de la région sous la tutelle de l’ONU ». Dans d’autres termes, grâce au sentiment de protection garantie par les Nations Unies et préśence de la MINURSO, la population locale aura vocation à faire état de sa liberté en exprimant son refus de l’occupation marocaine et revendiquera librement sa volonté d’être des citoyens d’un pays libre et indépendant, démocratique et prospère, qui respecte la loi et le droit internationaux.

    4) « La MINURSO deviendra ainsi progressivement un Bureau pour recevoir les doléances et les recours, voire une entité de jugement et de sanction à l’égard du Maroc. Cette situation amènera dans une seconde phase à ouvrir des bureaux dans les provinces du sud pour accueillir les activistes pro-polisario qui ne reconnaitront plus les pouvoirs dévolus aux autorités marocaine dans le maintien de l’ordre public ».
    Les sahraouis n’ont jamais reconnu l’autorité marocaine et leur pouvoir a été imposé par les armes et la violence. C’est la raison pour laquelle, Rabat s’oppose au référendum. Les marocains sont conscients que la population autochtone votera, par unanimité, pour l’indépendance.

    5) « L’établissement d’un tel mécanisme au Sahara marocain dénaturera le caractère du différend qui a été toujours considéré par le Maroc comme un différend régional avec l’Algérie, nécessitant une solution politique négociée et mutuellement acceptable ».

    Les marocains, à force de répéter leurs arguements falacieux, ont fini par les croire. Le « caractère régional » du conflit n’existe que dans l’imagination des colons. A l’ONU, et dans toutes les instances internationales, le contentieux sahraoui est un problème de décolonisation qui doit être résolu par l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, droit réitéré dans toutes les résolutions de l’Assamblée Général et du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La « solution politique mutuellement acceptable » doit être négociée avec le Front Polisario et non pas avec l’Algérie dont le statu est égal à celui de la Mauritanie en tant que pays voisin.

    6) La mise en place d’un système de monitoring au Sahara marocain consacrerait la centralité des droits de l’homme de la question du Sahara et en une question des droits de l’Homme et entrainerait la timorisation de la question du Sahara.

    La timorisation veut dire « indépendance » puisque le Timor est devenu indépendant grâce à la position responsable et historique de son ex-puissance coloniale, le Portugal en l’occurrence, ce qui n’est pas le cas de l’Espagne, pays inféodé aux ambitions coloniales et au chantage de la France.

    Donc, la question de la surveillance des droits de l’homme par la MINURSO ou par un mécanisme indépendant est source de panique au Maroc. Le Makhzen combattra cette idée avec toutes ses forces comme il a toujours combattre toute option démocratique et toute volonté du peuple marocain de se libérer du joug de l’esclavage d’une monarchie dont le seul but est de défendre les intérêts de la France et de ses alliés occidentaux.

    Pour le Maroc, droits de l’homme est synonyme d’autodétermination dont les portes doivent rester enfermées par la force de la matraque et du sang. Les sahraouis n’attendent qu’une petite étincelle de liberté pour s’exprimer après plus de 43 ans de vie sous les cieux de la terreur et l’horreur. Ils ne sont pas près d’oublier près de 500 disparus et les charniers collectifs découverts dans les dernières années.

    Les marocains ont converti le Sahara Occidental en prison à ciel ouvert. Aucune personne n’est autorisée à y accéder si ce n’est leur thuriféraires et mercenaires qui agissent sous les coups du soudoiement et de la subornation.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, autodétermination, droits de l’homme, MINURSO, mécanisme indépendant, répression, 

  • Sahara Occidental : Autodétermination et répression

    La politique, fondée sur des faits accomplis, constitue l’une des graves injustices qui se sont répétées tout au long de l’histoire. Dans le cas du Sahara Occidental, le fait accompli a été imposé par la France au Conseil de Sécurité.

    Grâce au soutien de Paris les violations commises par le Maroc envers la population sahraouie et la MINURSO ont acquis, en raison de leur continuité dans le temps, un caractère constant et durable au point de rendre évident l’échec des tentatives onusiennes de résoudre le conflit quadragénaire du Sahara Occidental sur la base des paramètres de la légalité impossible.

    Autant la France que le Maroc ont joué sur le facteur du temps, un élément susceptible de se tourner contre eux en raison de la détermination des sahraouis à faire respecter leurs droits légitimes.

    Si la France, gràce à son droit de veto, a pu conspirer contre les sahraouis et le droit international au nom des intérêts économiques et géopolitiques, il n’est pas moins vrai qu’elle a échoué à configurer la volonté des sahraouis en raison de son soutien à la répression que le Maroc pratique contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés.

    Le machin de l’ONU tel qui l’a qualifié le président français De Gaulle est un jouet entre les mains de puissances qui tentent de donner une nouvelle définition au principe d’autodétermination en vue de rendre l’occupation marocaine définitive. Mais elle a échoué à imposer sa solution en raison de sa flagrante partialité dans la question du respect des droits de l’homme.

    Autodétermination et répression sont deux éléments incompatibles qui doivent être dissociés afin de convaincre de la bonne foi du Maroc et de la communauté internationale. Louer la proposition marocaine alors que la matraque sévit sans scrupule est un indice du manque du sérieux du Conseil de Sécurité et de l’instituion onusienne en général.

    Si autodétermination veut dire liberté de décision, dans le cas du Sahara Occidental, ce sont les Etats-Unis et la France qui décident au détriment du Droit international et des droits de l’homme les plus élémentaires. Une stratégie qui risque de se retourner contre la stabilité de toute la région et les peuples de l’Afrique du Nord puisque Paris et Washington poussent les sahraouis à reprendre les armes.

    Par conséquent, le soutien du Conseil de Sécurité au droit des sahraouis à l’autodétermination n’est qu’un leurre tant que la MINURSO n’a pas de prérrogatives pour superviser les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    El Correo Diplomático Saharaui

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, autodétermination, ONU, MINURSO, droits de l’homme,

  • Algérie : Il n’y a rien de nouveau pour accepter le dialogue avec le Maroc

    J’entends et je lis certains politiques de « l’opposition », intellectuels et journalistes s’offusquer du fait que le Pouvoir algérien n’ait toujours pas répondu favorablement à l’appel du roi du Maroc Mohamed VI à l’Algérie d’ouvrir un dialogue bilatéral.

    Cet appel lancé le 6 novembre dernier, jour anniversaire de la marche dite verte qui a marqué le début, il y a quarante-trois ans, de l’occupation du Sahara occidental, a non seulement un vice de forme, mais constitue une provocation.

    Les autorités algériennes ont parfaitement raison de l’avoir ignoré, sachant pertinemment que le Maroc a toujours utilisé un double langage et la ruse. L’accord secret de partage du Sahara occidental de 1974 suffirait à lui seul pour être très méfiant et très prudent, d’autant que l’affaire du Sahara occidental concerne le Maroc et le Front Polisario, et eux seuls depuis que la Mauritanie a renoncé en 1979 à la partie sud qu’elle occupait en vertu de l’accord secret de partage conclu avec Rabat.

    Un dialogue franc et sincère ne pourrait s’ouvrir entre l’Algérie et le Maroc seulement lorsque ce dernier aura totalement et définitivement abandonné ses revendications de terres algériennes et accepter, comme l’exige de très nombreuses résolutions de l’ONU et de l’Union africaine, le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Brahim Younessi, 12/11/2018

    Tags : Sahara Occidental, Algérie, Maroc, autodétermination,

  • Sahara occidental : table ronde à Genève pour discuter d’une solution politique

    Une table ronde convoquée par l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, et à laquelle le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ont été invités à participer, a débuté jeudi à Genève.

    Cette réunion, qui doit s’achever vendredi 22 mars, s’inscrit dans le cadre du processus visant à la conclusion d’une solution politique qui soit juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, a précisé le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU dans une note à la presse.

    Dans le cadre de la réunion, les délégations doivent discuter des éléments qui sont nécessaires à la construction d’une solution durable basée sur le compromis. La réunion doit aussi procurer aux délégations une occasion de revenir sur certains enjeux régionaux et de discuter de mesures de confiance.

    M. Köhler a déjà tenu des consultations avec les délégations afin de préparer celles-ci pour la tenue de la table ronde. Il espère que la réunion permettra de renforcer la dynamique positive générée par la première table ronde en décembre 2018.

    A Genève, les délégations sont représentées par : Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Maroc ; Khatri Addouh, Membre du Secrétariat national du Front Polisario et chef de l’équipe de négociation ; Ramtane Lamamra, Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères d’Algérie ; et Ismail Ould Cheikh Ahmed, Ministre des affaires étrangères et de la coopération de la Mauritanie.

    ONU INFO

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU MINURSO, Horst Kohler, autodétermination,