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  • Pourquoi la France se tait sur le trafic du cannabis du Maroc au Sahel ?

    La France porte à bout de bras le Maroc, un pays considéré par Paris comme un allié. Grâce à l’Elysée, Rabat est devenu premier pays africain à obtenir un « statu avancé » avec l’UE.

    Cette alliance franco-marocaine est négative pour le Sahel, la région que la France prétend protéger contre le terrorisme, alors que son allié, le Maroc, est le principal fournisseur du cannabis dont les saisis constituent plus de 80 % des saisis réalisées durant les dernières années.

    En vue de défendre ses intérêts au Sahel, la France protège le Maroc, un narco-Etat dont les citoyens ont terrorisé l’Europe et le Proche Orient et dont les revenus de hashich équivalent à 23 % du PIB marocain.

    Selon le dernier rapport de l’ONUDC, «le Maroc figure comme pays d’origine dans 83% des cas signalés par les pays de la sous-région» et d’Europe occidentale et centrale (43% des cas). «Une partie de la résine de cannabis d’origine marocaine est également acheminée vers l’Europe de l’est et le sud-est de l’Europe», poursuivent les rédacteurs du rapport.

    Le Maroc est une des principales armes de la France pour s’infiltrer en Afrique et tous ses services sont mises à disposition de l’Hexagone en vue de continuer d’imposer le diktat de la françafrique. Et un de ses moyens est le terrorisme et le trafic de drogue pour le financer. Maintenant que les voix protestataires contre la présence française en Afrique se sont levées, Rabat et Paris ont augmenté sensiblement les opérations de déstabilisation terroriste dans le but de pousser les dirigeants de la région à réclamer la « protection » de la France.

    Tags : France, Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Kif, Sahel, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Paris,

  • Notre présence au Sahel est moins souhaitée que par le passé (Florence Parly)

    Présence de la France au Sahel : « Nous avons besoin de clarifications » de la part des pays du Sahel, estime Florence Parly

    La ministre des Armées était l’invitée de France Inter samedi matin.

    Un sommet international du G5 Sahel se tiendra lundi 13 janvier à Pau, en présence d’Emmanuel Macron et de ses homologues du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. « Il s’est développée au cours des dernières semaines une sorte de narrative qui peut laisser penser que la présence de la France [au Sahel] n’est plus autant souhaitée que par le passé, et c’est cela qu’il nous faut clarifier », a affirmé sur France Inter samedi 11 janvier, la ministre française des Armées, Florence Parly. Elle a ainsi appelé à une « clarification » de la part des gouvernements des pays du Sahel.

    « La France souhaite pouvoir poursuivre la lutte contre le terrorisme au Sahel mais à la condition bien sûr que cela soit souhaité et demandé par les pays concernés », a précisé Florence Parly. L’opération Serval, rebaptisée Barkhane a débuté en 2014 et aujourd’hui 4 500 militaires français sont déployés contre le jihadisme dans ces pays. « Ce sont des pays souverains : lorsque nous sommes intervenus en 2013, c’était à la demande du Mali. Si nous sommes présents aujourd’hui, c’est à la demande des gouvernements. Si la mission de l’ONU, la Minusma, est présente, c’est évidemment à la demande des gouvernements », a expliqué la ministre des Armées.

    Je n’ai absolument pas l’intention de porter au pilori tel ou tel, mais force est de constater que dans l’environnement politique, dans le milieu politique de ces pays, il y a des voix qui s’expriment et parfois ces voix ne sont pas contredites par les dirigeants.
    Florence Parly

    Florence Parly a regretté sur France Inter qu’il existe « un certain nombre de déclarations qui sont sans ambiguïté sur le fait que la France pourrait se satisfaire d’une situation sécuritaire qui ne progresse pas ». Sans donner d’exemples concrets, la ministre a dénoncé ces déclarations : « C’est tout à fait mensonger et en tant que ministre des Armées je ne peux évidemment pas accepter que de tels propos puissent être tenus dans la mesure où 41 de nos soldats ont donné leur vie. »

    France TV Info, 11 jan 2020

    Tags : France, Barkhane, Sahel, Mali, Niger, Burkina Faso, terrorisme,

  • Le Maroc, pointé du doigt dans le financement du terrorisme au Sahel

    Dans une vidéo diffusée ce matin, le collectif africain « Stop Sahel Info! » a accusé le haschich marocain d’être une des principales sources du financement du terrorisme dans la région du Sahel.

    Voici le contenu intégral de cette vidéo

    Le Sahel est une zone où transite le haschich produit au Maroc, premier producteur mondial, selon les Nations Unies.

    La cocaïne, provenant d’Amérique du Sud et transitant par le Sahel par les côtes ouest-africaines, constitue également une source de financement pour les acteurs terroristes.

    L’emplacement des groupes armés au Sahel rejoint les voies de transit de la drogue. Les groupes armés se battent afin de maîtriser ces voies et ainsi d’en tirer bénéfice.

    Les frontières concentrent les zones de violence à l’égard des populations. Le contrôle des frontières est un enjeu crucial pour les Etats afin de lutter contre les trafics et ainsi les violences.

    Les groupes terroristes récupèrent de l’argent en dehors d’activités illicites parfois, en organisant la transhumance dans les zones sous leur contrôle par exemple.

    Le centre de recherche Crisis Group recommance aux Etats de réintégrer dans le tissu économique ces activités afin de détruire les sources de financement non-illicites des groupes terroristes.

    Tags : Maroc, haschich, Sahel, Mali, terrorisme, Niger, Daech, ISIS, Tchad, Nigeria, Burkina Faso, financement du terrorisme, 

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  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 8 janvier 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Ukraine

    Dans une déclaration qu’il a publiée, le Secrétaire général se dit profondément attristé par le crash d’un avion ukrainien près de Téhéran aujourd’hui. Il présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et aux Gouvernements de tous les pays dont les ressortissants ont perdu la vie dans cette tragédie.

    Golfe

    Dans une autre déclaration, le Secrétaire général rappelle qu’il a lancé lundi dernier un vibrant appel à la paix. Son message aux dirigeants du monde était simple: arrêtez l’escalade. Faites preuve d’un maximum de retenue. Relancez le dialogue. Renouvelez la coopération internationale.

    Cet appel demeure aussi important aujourd’hui qu’il l’était lundi.

    Pour sa part, le Secrétaire général poursuivra activement ses contacts avec les acteurs concernés. Il est de notre devoir commun de n’épargner aucun effort pour éviter une guerre dans le Golfe que le monde ne peut se permettre. Nous ne devons pas oublier les terribles souffrances humaines causées par la guerre. Comme toujours, ce sont les citoyens ordinaires qui paient le plus lourd tribut.

    Outre cette déclaration, le Secrétaire général a multiplié les appels téléphoniques avec les dirigeants du monde au cours de ces derniers jours. Il s’est entretenu hier avec le Président iraquien Barham Salih auquel il a exprimé la solidarité de l’ONU et réitéré son soutien au peuple iraquien.

    Pour le Secrétaire général, il est important que tout le monde respecte la souveraineté et l’unité de l’Iraq. La communauté internationale doit aider le peuple iraquien au moment où il cherche à créer les conditions d’un dialogue politique.

    L’Iraq ne devrait pas payer le prix des rivalités externes.

    Nomination

    Le Secrétaire général de l’ONU a nommé Mme Lizbeth Cullity, des États-Unis, au poste de Représentante spéciale adjointe et Chef adjointe de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA).

    Mme Cullity succède à son compatriote, M. Kenneth Gluck, qui est arrivé au terme de sa mission en décembre 2019. Le Secrétaire général a exprimé à ce dernier sa gratitude pour le dévouement dont il a fait preuve pendant une période cruciale du processus politique en République centrafricaine.

    La nouvelle Représentante spéciale adjointe apporte avec elle plus de 25 ans d’expérience à des postes de direction en Afrique, aux Amériques et dans le Pacifique. Elle était encore récemment Chef de cabinet à la Mission des Nations Unies au Mali.

    Conseil de sécurité/Sahel

    Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, plus de 4 000 personnes ont été tuées par des attaques terroristes, l’année dernière. C’est ce qu’a dit, ce matin, aux membres du Conseil de sécurité, M. Mohamed Ibn Chambas, Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

    Le nombre des déplacés a été multiplié par 10, approchant le million, a-t-il ajouté, prévenant que la concentration géographique des attaques terroristes menace de plus en plus les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest.

    M. Chambas a souligné que les attaques incessantes contre les civils et les cibles militaires a ébranlé la confiance des populations.

    Les gouvernements, les acteurs locaux, les organisations régionales et la communauté internationale se mobilisent dans toute la région pour répondre à cette menace mais, a prévenu le Chef du Bureau des Nations Unies, le temps de l’action a sonné.

    Il a appelé les leaders sous-régionaux et régionaux à concrétiser leurs promesses et les partenaires internationaux, à appuyer pleinement les gouvernements de la région.

    Soudan

    Le Gouvernement soudanais et les Nations Unies ont achevé une visite conjointe de deux jours à El Geneina dans l’État du Darfour occidental, là où des violences communautés meurtrières viennent d’avoir lieu.

    La délégation a évalué la situation pour voir comment fournir immédiatement une aide humanitaire aux gens les plus vulnérables, dont des femmes, des enfants et des personnes handicapées.

    L’on estime à 40 000 le nombre des déplacés, dont des milliers ont déjà traversé la frontière vers le Tchad.

    Les agences humanitaires et leurs partenaires distribuent, aux côtés du Gouvernement, de la nourriture, de l’eau et des articles ménagers. Des services de santé, de nutrition et de protection sont également disponibles.

    République centrafricaine

    La Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a indiqué que sa composante police aide les autorités centrafricaines à mener des enquêtes, y compris l’interrogation des victimes et des témoins, sur les affrontements de la fin de l’année dernière entre les des gangs criminels et des commerçants dans le quartier PK5 de Bangui. Les affrontements avaient fait une dizaine de morts.

    La Mission de maintien de la paix travaille avec les autorités locales et les leaders communautaire, y compris les représentants des groupes impliqués dans la violence, pour trouver une solution durable grâce au désarmement et au dialogue.

    Dans le quartier PK5, la Mission poursuit les patrouilles conjointes avec les forces de sécurité internes pour contribuer à la protection des civils et prévenir l’arrivée d’armes dans la zone qui vient d’être déclarée « exempte d’armes » par le Gouvernement et les Nations Unies.

    Zambie

    Les agences humanitaires signalent que la conjugaison de sécheresse dans l’ouest et le sud et des inondations dans le nord ont aggravé la famine. Plus de 2,3 millions de personnes devraient plonger dans une grave insécurité alimentaire d’ici le mois de mars.

    Quatre districts font face à des niveaux alarmants d’insécurité alimentaire et l’accès de plus en plus difficile à l’eau potable a aussi accru le risque des épidémies de maladies transmissibles, comme la typhoïde et le choléra.

    Au mois de décembre, l’équipe humanitaire en Zambie avait mobilisé quelque 38 millions de dollars, y compris 8 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence, dans le cadre de l’Appel humanitaire visant à collecter une somme de 90 millions de dollars.

    Il faut de toute urgence davantage de fonds pour prévenir la détérioration de la situation humanitaire maintenant que le pic de la période de soudure approche.

    UN PRESS RELEASE, 8 jan 2020

    Tags : Zambie, République Centrafricaine, Soudan, Sahel, Golfe, Ukraine, ONU, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie,

  • Tournée de la haute représentante/vice-présidente Federica Mogherini dans la région du Sahel

    La haute représentante/vice-présidente Federica Mogherini a conclu aujourd’hui sa tournée dans la région du Sahel, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

    La 5ème réunion ministérielle UE–G5 Sahel s’est tenue à Ouagadougou avec les Ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel. Cette réunion était dédiée à la situation sécuritaire et l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, au défi du retour de l’Etat dans les zones fragiles pour la sécurité, la justice et les services aux populations, ainsi qu’aux mécanismes de réconciliation et de dialogue nécessaires pour renforcer la cohésion sociale et prévenir les tensions communautaires.

    A l’occasion de sa visite, la haute représentante a été reçue par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, puis par le Premier Ministre, Christophe Dabiré et les membres de son gouvernement, afin de parler du partenariat bilatéral entre l’UE et le Burkina Faso. Les discussions se sont concentrées sur la stratégie intégrée du gouvernement pour la sécurité et le développement, le programme d’urgence pour le Sahel (PUS) élargi, pour lequel un soutien supplémentaire de 55 millions d’euros a été confirmé.

    Federica Mogherini a eu l’occasion de visiter, en compagnie du Ministre burkinabè de l’Education, une école franco-arabe qui bénéficie d’un appui de l’UE dans le cadre du programme « Protection des jeunes dans les zones à risque au Burkina Faso à travers l’éducation et le dialogue » qui vise à renforcer l’offre éducative dans les zones vulnérables et l’employabilité des jeunes.

    Au Mali, la haute représentante s’est entretenue avec le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le Premier Ministre, Boubou Cissé et le Ministre des Affaires étrangères, Tiebilé Dramé. Divers Ministres et responsables politiques ont participé à ces échanges.

    Face aux défis sécuritaires, Federica Mogherini a réaffirmé le fort soutien de l’Union européenne au Mali et a exprimé le souhait d’une accélération de la mise en œuvre de l’Accord de paix d’Alger. Elle a salué la perspective du dialogue politique national inclusif.

    La haute représentante s’est rendue à Mopti où elle a rencontré des représentants de la société civile et des principales communautés du centre du pays. Face à leurs témoignages, elle a réaffirmé l’importance du dialogue, de la justice et de la lutte contre l’impunité ainsi que l’urgence du retour de l’Etat et des services fondamentaux pour la population dans ces zones.

    Cette tournée s’est achevée aujourd’hui au Niger.

    Federica Mogherini a été reçue par le Président de la République, Mahamadou Issoufou. Après avoir abordé la situation sécuritaire, elle a félicité le Président de la République pour le début de sa présidence de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, pour l’accession du Niger au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, ainsi que pour le succès du Sommet de l’Union Africaine 2019, notamment la 12° Assemblée Extraordinaire qui a vu l’entrée en vigueur de la zone de Libre Echange Continentale Africaine.

    Federica Mogherini a rencontré le ministre des Affaires étrangères Kalla Ankourao et a participé à une réunion interministérielle pour effectuer un tour d’horizon des enjeux auxquels le Niger fait face, et des réponses de l’Union européenne, notamment dans les domaines du développement, de la sécurité et de la gestion des flux migratoires.

    La haute représentante a également rencontré l’Etat-Major du PC du fuseau centre de la Force conjointe du G5 Sahel, pour la remise d’équipements financés par l’UE. Enfin, Federica Mogherini a visité le centre de transit pour femmes et enfants de l’Organisation internationale pour les migrations.

    Elle a quitté Niamey en fin de journée pour Bangui en République Centrafricaine.

    Fiche sur le partenariat de l’Union Européenne avec les pays du G5 Sahel

    Fiche sur le partenariat de l’Union Européenne avec le Burkina Faso

    Fiche sur le partenariat de l’Union Européenne avec le Mali

    Fiche sur le partenariat de l’Union Européenne avec le Niger

    Fiche sur les relations UE-République Centrafricaine 

    Source

    Tags : Sahel, G5, Niger, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Mali, terrorisme,

  • Alta representante / vicepresidenta Federica Mogherini en la región del Sahel

    La alta representante y vicepresidenta, Federica Mogherini, concluyó hoy su gira en la región del Sahel, Burkina Faso, Mali y Níger.

    La quinta reunión ministerial EU-G5 del Sahel se celebró en Uagadugú con los Ministros de Asuntos Exteriores del G5 Sahel. Esta reunión se dedicó a la situación de seguridad y la operacionalización de la fuerza conjunta del G5 Sahel, al desafío del regreso del Estado a las áreas frágiles de seguridad, justicia y servicios a las poblaciones, así como a los mecanismos de seguridad. la reconciliación y el diálogo son necesarios para fortalecer la cohesión social y prevenir las tensiones de la comunidad.

    Con motivo de su visita, la Alta Representante fue recibida por el Presidente de Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, y luego por el Primer Ministro, Christophe Dabiré y los miembros de su gobierno, para discutir la asociación bilateral entre la UE. y Burkina Faso. Las discusiones se centraron en la estrategia integrada del gobierno para la seguridad y el desarrollo, el programa ampliado de emergencia del Sahel (SPS), para el cual se confirmó un apoyo adicional de 55 millones de euros.

    Federica Mogherini tuvo la oportunidad de visitar, junto con el Ministro de Educación de Burkina Faso, una escuela franco-árabe que recibe apoyo de la UE en el marco del programa « Protección de jóvenes en zonas de riesgo en el país ». Burkina Faso a través de la educación y el diálogo « , cuyo objetivo es fortalecer la oferta educativa en áreas vulnerables y la empleabilidad de los jóvenes.

    En Malí, la Alta Representante sostuvo conversaciones con el Presidente de la República, Ibrahim Boubacar Keïta, el Primer Ministro Boubou Cissé y el Ministro de Relaciones Exteriores Tiebilé Dramé. Varios ministros y políticos participaron en estos intercambios.

    Ante los desafíos de seguridad, Federica Mogherini reafirmó el firme apoyo de la Unión Europea en Malí y expresó el deseo de acelerar la implementación del Acuerdo de Paz de Argel. Dio la bienvenida a la perspectiva de un diálogo político nacional inclusivo.

    La Alta Representante viajó a Mopti donde se reunió con representantes de la sociedad civil y las principales comunidades en el centro del país. En vista de sus testimonios, reiteró la importancia del diálogo, la justicia y la lucha contra la impunidad, así como la urgente necesidad del retorno del Estado y los servicios básicos para la población en estas áreas.

    Esta gira terminó hoy en Níger.

    Federica Mogherini fue recibida por el presidente de la República, Mahamadou Issoufou. Después de abordar la situación de seguridad, felicitó al Presidente de la República por el comienzo de su presidencia de la CEDEAO, la Comunidad Económica de los Estados de África Occidental, por la adhesión de Níger al Consejo de Seguridad de la ONU. Naciones Unidas, así como por el éxito de la Cumbre de la Unión Africana de 2019, especialmente la 12ª Asamblea Extraordinaria que vio la entrada en vigor de la Zona de Libre Comercio de África.

    Federica Mogherini se reunió con el ministro de Relaciones Exteriores, Kalla Ankourao, y participó en una reunión interministerial para ofrecer una visión general de los problemas que enfrenta Níger y las respuestas de la UE, particularmente en las áreas de desarrollo. Seguridad y gestión de los flujos migratorios.

    El Alto Representante también se reunió con el punto G del cuartel general del G5 Sahel Joint Force Center para la entrega de equipos financiados por la UE. Finalmente, Federica Mogherini visitó el centro de tránsito para mujeres y niños de la Organización Internacional para las Migraciones.

    Dejó a Niamey al final del día para ir a Bangui en la República Centroafricana.

    Tags : Sahel, G5, Federica Mogherini, terrorismo, Mali, Burkina Faso, Mauritania, Chad, Niger, Unión Europea,

  • Attentats terroristes au Niger, au Mali, et au Burkina Faso

    Ambassade des États-Unis en Mauritanie

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Attentats terroristes au Niger, au Mali, et au Burkina Faso
    Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés

    NOUAKCHOTT, Mauritanie, 29 mai 2019/ — Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté les attentats terroristes perpétrés la semaine dernière au Niger, ainsi que les récents attentats au Mali et au Burkina Faso, qui ont fait des victimes parmi les membres des forces de sécurité qui défendent leur pays. Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés.

    Ces attaques nous rappellent cruellement les raisons pour lesquelles les États-Unis restent fermement résolus à lutter contre le terrorisme. Nous sommes solidaires des gouvernements et des peuples nigériens, burkinabés et maliens, ainsi que de tous les pays de la région, face à cette menace terroriste. Nous poursuivrons notre travail pour renforcer leur capacité à combattre Daech et les autres réseaux terroristes.

    Distribué par APO Group pour Ambassade des États-Unis en Mauritanie.
    SOURCE

    Ambassade des États-Unis en Mauritanie

    Tags : Mauritanie, Burkina Faso, Noger, Mali, terrorisme,

  • Quai d’Orsay – Point de presse de la porte-parole : G5 Sahel

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    Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Quai d’Orsay – Point de presse de la porte-parole : G5 Sahel

    Un soutien international efficace est indispensable

    PARIS, France, 17 mai 2019/ — Au point de presse de ce jour, la porte-parole a fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :

    Q – Le ministre des affaires étrangères burkinabè a déclaré hier que le G5 Sahel ne serait pas suffisant pour éradiquer la menace terroriste dans la région et a appelé à la création d’une coalition internationale comme pour le Levant. Pensez-vous qu’une telle coalition pourrait faire partie d’une nouvelle stratégie pour la région, vu que la politique actuelle ne porte pas ses fruits ?

    R – Face à la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel, la pleine mobilisation des États du G5 Sahel est indispensable. C’est pourquoi la France se mobilise en faveur du soutien international à la force G5 Sahel, ainsi qu’à l’Alliance Sahel. Elle appelle ses partenaires internationaux à poursuivre leur engagement dans la région et à soutenir le déploiement par les États du G5 Sahel de leurs forces de sécurité et des services publics sur l’ensemble de leur territoire.

    Un soutien international efficace est indispensable. La France veillera à ce que lors du renouvellement à venir du mandat de la MINUSMA, les modalités techniques du soutien international soient davantage adaptées aux besoins de la force conjointe G5 Sahel.

    Distribué par APO Group pour Ministère des Affaires Etrangères de la République Française.

    SOURCE : Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

    Tags : France, G5 Sahel, terrorisme, Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad,

  • Le Conseil de l’UE cherche à renforcer la relation de l’UE avec la région

    BRUXELLES, Belgique, 13 mai 2019/ — Le 13 mai, le Conseil a examiné et adopté des conclusions sur le Sahel. Il y a rappelé que le Sahel constituait une priorité stratégique pour l’UE et ses États membres. Les différentes sessions et réunions prévues durant la semaine du 13 mai témoignent de ce sens des priorités et de l’approche intégrée adoptée par l’UE à l’égard de la région. Les ministres des affaires étrangères ont tenu un débat – qui devrait être axé sur les aspects liés à la sécurité – visant à définir le cadre politique, dans la perspective des échanges de vues auxquels procéderont les ministres des affaires étrangères et de la défense de l’UE le 14 mai avec leurs homologues des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger). Le jeudi 16 mai, les ministres de l’UE chargés du développement débattront de la manière de renforcer la relation à long terme de l’UE avec la région, ainsi que le soutien que l’UE apporte au Sahel.

    Les conclusions rappellent que l’UE se tient aux côtés des autorités et des populations du Sahel, qui demeurent confrontées à des défis de diverse nature:

    • au niveau politique, avec en particulier de graves lacunes en matière de gouvernance, d’état de droit et de protection des droits de l’homme;
    • ii) sur le plan sécuritaire, en raison de l’expansion de la menace terroriste, de la violence extrémiste et de la criminalité organisée, y compris la traite des êtres humains, le changement climatique ayant un effet négatif sur les ressources naturelles et alimentant les conflits locaux;
    • en matière de développement, avec une pauvreté endémique, une forte croissance démographique et une faible cohésion socioéconomique;
    • ces éléments contribuent à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation de la pression migratoire et à la dégradation de la situation humanitaire.

    C’est dans ce contexte que des conflits intercommunautaires ont connu une résurgence significative en quelques mois dans plusieurs pays de la région. Relever ces défis et répondre à ces lacunes relève avant tout de la responsabilité des États du Sahel. La communauté internationale les soutient dans les efforts qu’ils déploient.

    Conclusions du Conseil sur le Sahel

    1. L’Union européenne (UE) se tient aux côtés des autorités et des populations du Sahel, qui demeurent confrontées à des défis de diverse nature: i) politiques, en particulier de graves lacunes en matière de gouvernance, d’état de droit et de protection des droits de l’homme; ii) sécuritaires, avec l’expansion de la menace terroriste, de la violence extrémiste et de la criminalité organisée, y compris de la traite des êtres humains, le changement climatique ayant un effet négatif sur les ressources naturelles et alimentant les conflits locaux; iii) en matière de développement, avec une pauvreté endémique, une forte dynamique démographique et une faible cohésion socio-économique; iv) ces éléments contribuent à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation de la pression migratoire et à la dégradation de la situation humanitaire.
    C’est dans ce contexte que des conflits intercommunautaires ont connu une résurgence significative en quelques mois dans plusieurs pays de la région. Relever ces défis et répondre à ces lacunes relève avant tout de la responsabilité des États du Sahel. La communauté internationale les soutient dans leurs efforts

    2. Le Sahel est une priorité stratégique pour l’UE et ses États membres.
    La réunion entre les ministres des affaires étrangères et de la défense des vingt-huit États membres de l’UE et des cinq États membres du G5 Sahel lors de la session du Conseil des affaires étrangères du 14 mai 2019 en témoigne. Dans le cadre d’un dialogue politique permanent et d’une approche intégrée axée sur le nexus développement et sécurité, et sur la base de la stratégie de l’UE pour la sécurité et le développement au Sahel et de son plan d’action régional, ainsi que des cinq piliers du plan d’action adopté lors du sommet de La Valette en 2015, l’ensemble des instruments européens d’action extérieure ont été déployés. L’UE soutient ainsi individuellement chacun des cinq pays rassemblés au sein du G5 Sahel et accompagne leurs efforts de coopération. L’UE et ses États membres sont les principaux partenaires de la région, mobilisant plus de 8 milliards d’euros entre 2014 et 2020 au titre de l’aide au développement pour des programmes nationaux et régionaux, notamment à travers le fonds fiduciaire d’urgence. L’UE et ses États membres soutiennent également la sécurité au Sahel en déployant de très importants moyens humains et matériels dans le cadre notamment des missions menées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) – EUTM Mali, EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger -, par leur participation à la mission MINUSMA des Nations unies, au travers de l’opération française Barkhane, soutenue par d’autres États membres, et dans le cadre de nombreux engagements bilatéraux.

    3. L’UE réaffirme son engagement, conformément à la résolution 2391 du Conseil de sécurité des Nations unies, en faveur du G5 Sahel et rappelle le soutien significatif qu’elle apporte à la mise en place de ses structures de gouvernance, à l’opérationnalisation de la Force conjointe (FCG5S) et à la mise en œuvre du Programme d’investissements prioritaires du G5 Sahel (PIP) et de son Programme d’urgence, avec l’appui de l’Alliance Sahel et d’autres donateurs. Elle salue la reprise des opérations de la FCG5S et appelle à une intensification de ses efforts. Un an après la conférence de haut niveau sur le Sahel qui s’est tenue à Bruxelles le 23 février 2018, l’UE et ses États membres s’engagent à poursuivre la mise en œuvre des 147 millions d’euros déjà alloués à la Force.

    4. L’UE reste toutefois gravement préoccupée par la montée des violences terroristes, mais aussi communautaires, au Mali et au Burkina Faso. Elle appelle les autorités à lancer ou à diligenter des enquêtes appropriées, y compris sur les violences sexuelles et basées sur le genre, pour déterminer les responsabilités, directes ou indirectes, de l’ensemble des protagonistes, à ne laisser aucune place à l’impunité et à tenir les citoyens informés des progrès réalisés à cet égard. Elle appelle également les gouvernements à dissoudre et à désarmer toutes les milices actives sur leurs territoires et à lancer pour les régions concernées un processus politique ambitieux et inclusif de dialogue et de réconciliation pour résoudre les problèmes de cohésion sociale et de confiance, notamment entre la population et les forces armées. Elle appelle à cet égard à un comportement exemplaire des forces de sécurité et de défense dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ainsi qu’à un suivi judiciaire des incidents, qui peuvent constituer des violations de ces droits. La prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats et la lutte contre ce phénomène ainsi que la réinsertion des enfants soldats doivent être assurées. L’UE encourage le G5 Sahel et chacun de ses États membres à accorder la priorité aux zones d’instabilité les plus critiques, sans négliger les zones stables, et à traiter de manière intégrée les causes profondes de l’insécurité pour prévenir la violence et satisfaire aux besoins et aux aspirations des populations, y compris des femmes et des jeunes.

    5. L’UE souligne l’importance des réformes majeures que doivent entreprendre les gouvernements du G5 Sahel afin d’assurer une paix, une sécurité et une prospérité durables. D’une part, la gouvernance inclusive des territoires au niveau national et local, une véritable décentralisation, en particulier le retour des services publics, y compris l’accès à l’éducation, en particulier pour les filles et les femmes, la réouverture des écoles, l’accès à la justice pour tous, la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance sont clés. D’autre part, la réforme du secteur de la sécurité, afin de rendre plus efficace la lutte contre l’insécurité et à mettre un terme aux exactions commises contre les populations civiles, s’impose. Des perspectives économiques plus équitables, le respect des droits et l’autonomisation des femmes et des filles, la protection et l’intégration des personnes en situation de vulnérabilité et l’égalité en matière d’accès aux services publics, y compris l’accès aux services de soins de santé sexuelle et reproductive doivent être assurés. Enfin, pour un développement économique inclusif et durable, un accès équitable aux ressources naturelles, des réponses appropriées aux changements climatiques et écologiques et un environnement plus favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement sont également nécessaires. L’UE souligne aussi l’importance d’une participation pleine et entière des jeunes, des femmes et de la société civile aux processus de paix, y compris à la prévention des conflits, en général également au niveau local. Cela est indispensable pour la paix et le développement durable dans la région du Sahel. L’UE encourage le G5 Sahel à intégrer une perspective de genre dans l’ensemble de ses actions.

    6. L’UE appelle les États du G5 Sahel à redoubler, accélérer et approfondir leurs efforts en matière de coopération régionale, notamment en donnant au secrétariat permanent les moyens de remplir sa mission, et à renforcer leur mobilisation pour une opérationnalisation complète de la Force conjointe et une mise en œuvre immédiate du PIP dans les zones les plus vulnérables. Elle souligne une nouvelle fois l’impératif d’une mise en œuvre effective, par la FCG5S et ses États membres, du cadre de conformité pour les droits de l’homme et le droit international humanitaire, et la nécessité de mettre en place une véritable composante « police » en appui à la Force conjointe, en vue de garantir une interface efficace entre la Force conjointe et les systèmes nationaux de justice pénale. L’UE se réjouit à cet égard de la tenue, le 21 janvier dernier à Niamey, de la deuxième conférence sur le renforcement des liens entre sécurité, justice et développement dans l’espace du G5 Sahel.

    7. Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans la région, aggravée par l’instabilité dans les pays limitrophes, l’UE rappelle que tous les acteurs – les gouvernements nationaux des pays du G5 Sahel, le G5 Sahel, la CEDEAO et les pays voisins, l’Union africaine et les Nations unies – ont la responsabilité de mobiliser leurs moyens dans le cadre d’une approche cohérente et globale de stabilisation permettant le retour de la sécurité et du développement. L’UE salue à cet égard le travail des gouvernements des pays du Sahel et des acteurs nationaux et internationaux et le rôle de coordination des Nations unies. Elle souligne le rôle crucial de la MINUSMA pour la stabilité, la paix et la réconciliation au Mali, y compris son rôle au nord et au centre du pays, en particulier ses missions d’appui au redéploiement de l’État, de protection de tous les civils, sans discrimination, d’appui au retour des services de base et de bons offices pour le processus politique malien qui doit impérativement être mené à terme, ainsi que sa capacité d’interaction avec les autres forces de sécurité, y compris par l’appui qu’elle apporte à la FCG5S. En conséquence, l’UE accueillerait favorablement l’adoption, par le Conseil de sécurité des Nations unies, en juin prochain, d’un mandat de la MINUSMA à la hauteur de ces enjeux.

    8. L’UE salue les avancées constatées au Mali dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation signé en juin 2015, y compris à travers le comité de suivi, mais appelle les parties prenantes, en particulier le nouveau gouvernement malien, à poursuivre leurs efforts et à les faire aboutir rapidement, notamment en ce qui concerne la réintégration effective des combattants via le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, la réforme du secteur de la sécurité, l’avancée du processus de décentralisation et la création d’une zone de développement pour les régions du Nord. Elle appelle les plus hautes autorités maliennes à mener le processus de révision de la Constitution dans un esprit inclusif, pour que celle-ci soit acceptée par l’ensemble de la société malienne et qu’elle soit à même de contribuer au retour de la paix dans un Mali refondé. L’UE souligne l’importance d’une inclusion pleine et entière des femmes, des jeunes et de la société civile dans la mise en œuvre de l’accord.

    9. L’insécurité croissante contribue à la détérioration de la situation humanitaire. Les déplacements causés par la violence ne font qu’exacerber les difficultés liées aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes, et augmentent les besoins en matière de protection des personnes en situation de vulnérabilité, en premier lieu les enfants, les femmes et les personnes handicapées. Bailleur humanitaire majeur avec plus de 250 millions d’euros alloués au cours des deux dernières années en faveur des populations des pays du G5 Sahel, et dans un contexte où la réponse d’urgence reste sous-financée, l’UE invite les pays du G5 Sahel à intensifier leurs efforts afin de prévenir de nouveaux déplacements et de garantir l’accès des populations touchées par les conflits et la violence aux services de base. L’UE continuera à se tenir aux côtés de la population.

    10. L’UE continuera à attacher une importance prioritaire à la région du Sahel et à prendre les initiatives appropriées, tout en restant attentive à l’engagement de ses partenaires et à l’efficacité des actions menées. L’UE rappelle sa détermination à accompagner le retour de l’État et des services de base, la stabilisation des zones périphériques, la lutte contre les trafics, par exemple au moyen du projet GAR-SI Sahel, et toute initiative de dialogue et de réconciliation. Elle est également prête à continuer à soutenir la nécessaire réforme des forces de sécurité et de défense des pays du G5 Sahel, la poursuite du développement de leurs capacités, sur la base des stratégies locales, et leur redéploiement, en s’appuyant en particulier sur les missions de PSDC existantes au Mali et au Niger, conformément au mandat de ces dernières. Par ailleurs, elle souligne que le soutien de l’UE ne peut être efficace que s’il accompagne d’efforts conséquents des pays du G5 Sahel pour améliorer la gouvernance, le développement et la sécurité dans l’ensemble de la région. L’UE continuera à suivre de près la situation et identifiera, le cas échéant, des ajustements nécessaires dans la mise en œuvre des actions qui sont en cours, sur la base d’avancées concrètes, notamment en vue de la réunion ministérielle annuelle entre le G5 Sahel et la haute représentante prévue à Ouagadougou en juillet 2019.

    Source : UE

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