Étiquette : cannabis

  • Sahara Occidental : Saisie de 1500 kg de haschich au pied du mur marocain

    Avant le cessez-le-feu de 1991, le mur de sable érigé par le Maroc au Sahara Occidental avait le but de défendre les FAR des incursions des combattants sahraouis. Après la fin des hostilités sous les auspices de l’ONU, le mur a changé de fonction. D’abord, il empêche la liberté de circulation et la communication entre les habitants autochtones qui se trouvent des deux côtés du mur de la honte. Ensuite, il est devenu la porte principale des tous les trafics avec lesquels l’armée marocaine s’assure le paiement de ses besoins.

    Le Maroc n’ayant pas les moyens de financer une armée de près de 200.000 soldats déployés le long du mur de 2750 km, les autorités marocains ont donné feu vert à tous les trafics au seinA de l’armée pour s’assurer une autonomie budgetaire.

    Dans les unités marocaines campées au Sahara Occidental se trouvent aussi des officiers de la DGED chargés de l’expédition de chargements de haschich destinés aux camps des réfugiés sahraouis, à la Mauritanie et à toute la région du Sahel où la drogue est devenue le principal moyen de financement des mouvements terroristes.

    Dans ce contexte, l’armée sahraouie vient de capturer un vehicule 4×4 Toyota avec un chargement de 1500 kg de résine de cannabis, un arsenal composé d’une mitrailleuse PKT, 200 balles et 4 contrabandiers.
    Selon le ministère de la défense sahraoui, l’opération a eu lieu dans la région de Timelusa et a été précédée par une autre saisie à Gleybat Elaggaya, le 10 juillet 2019 où 100 kh de haschich ont été saisis et 5 contrebandiers mis sous les verrous.

    La France s’efforce de présenter le Maroc comme un partenaire incontournable dans la lutte contre le trafic de drogues au moment où tous les dangers viennent de ce pays qui n’hesite pas à instrumentaliser les questions du terrorisme et de la drogue pour arriver à ses fins expansionnistes.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, drogues, trafic, haschich, cannabis, marijuana, terrorisme,

  • Hash Laden, le Maroc conserve son statut de premier producteur mondial de cannabis

    L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié son 22ème rapport mondial annuel sur la production, le trafic, l’éradication et la répression, le Rapport mondial sur les drogues, 2019. En plus de fournir des chiffres sur la cocaïne et les opiacés, le rapport cherche à quantifier le cannabis cultivé dans chaque pays producteur.

    Au cours des 10 dernières années, le rapport a toujours placé le Maroc au premier rang pour la production illicite de cannabis. Il conserve toujours ce titre.

    Le rapport de 2019 s’appuie sur des données collectées entre 2013 et 2017. Environ 135 pays dans le monde cultivent du cannabis. En 2017, environ 35 000 tonnes ont été produites au Maroc, dont la plupart ont été converties en hasch. Les producteurs illégaux du pays l’envoient ensuite en Europe et dans d’autres parties du monde. Les États-Unis voient très peu de ce produit de résine prisé.

    Malgré 50 000 hectares de terres cultivées au Maroc, seules 520ha ont été éradiquées en 2017. On ne dispose d’aucun chiffre concernant le nombre total de plantes éradiquées.

    Le Paraguay est en tête du monde avec plus de 36 millions de plantes éradiquées en 2017, suivi des Philippines (24 millions en 2016). Aux États-Unis, plus de 5 millions de plantes ont été coupées en 2016.

    La lutte antidrogue au Maroc se poursuit

    L’année dernière, le gouvernement marocain a annoncé le lancement d’une «stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre les drogues illicites». Même si la «société civile» a un rôle à jouer dans cette stratégie, l’application de la loi reste essentielle. Par exemple, le 23 juin, les autorités près de Zagora, ont confisqué plus de 600 kilos de «résine de cannabis» (haschisch ou probablement kif, les trichomes résineux lâches et non raffinés secoués des bourgeons récoltés) et près de 13 tonnes ont été saisies par la police à Nador, Rif, le cœur du cannabis au Maroc.

    Un porte-parole du gouvernement s’est vanté que plus de 107 000 personnes ont été poursuivies pour crimes liés à la drogue en 2017, nombre qui devrait passer sous la nouvelle stratégie nationale dans les années à venir.

    Le Maroc a également récemment intensifié ses opérations maritimes conjointes avec l’Espagne pour intercepter le hachisch de contrebande traversant le détroit de Gibraltar vers les marchés européens.

    Les efforts de légalisation dans les stalles marocaines

    Le cannabis étant déjà un pilier de son économie, vous penseriez que le Maroc serait un candidat naturel à la légalisation. En effet, il y a 2 ans, le parlement du pays a examiné les propositions visant à légaliser la culture du cannabis à des fins médicales et industrielles. Les partisans ont présenté cela comme le meilleur moyen de dépénaliser l’économie illicite et de l’éloigner des réseaux criminels.

    Mais, en août 2017, Ilyas El-Omari, principal avocat de la légalisation au Parlement et chef du bloc d’opposition progressiste, a été brutalement contraint de se retirer. Cette démission a eu lieu après que le roi Mohammed VI eut prononcé un discours laissant entendre qu’El-Omari était derrière la vague de manifestations de jeunes en colère qui ont secoué la région du Rif. Depuis lors, l’effort de légalisation du cannabis n’a pas progressé.

    Ironie amère, le soulèvement dans le Rif était alimenté par le manque d’opportunités économiques autres que l’économie du cannabis de contrebande. C’était encore un autre exemple de pouvoir discréditant ceux qui préconisaient des solutions courageuses comme des voyous.

    Note de bas de page

    La petite république soviétique de Moldavie, qui a enregistré 10 000 tonnes en 2014, arrive en deuxième position au Maroc dans la production de cannabis. Plus prévisible, la troisième place revient au Mexique avec 6 574 tonnes cultivées en 2016.

    Source : Freedom Leaf, 10 jui 2019

    Tags : Maroc, drogues, haschich, kif, cannabis, marijuana,

  • Le Maroc, véritable plaque tournante de la cocaïne, selon l’ONU

    Le Maroc est une véritable plaque tournante de la « poudre blanche » avec 86% de la cocaïne saisie en Afrique en 2017, indique un rapport mondial sur la drogue publié mercredi par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

    Le Maroc, rappelle l’organisme onusien, a déclaré avoir saisi ces dernières années des kilos voire tonnes de cocaïne, avec 120 kilos de cocaïne en 2015, 1,6 tonne en 2016 et 2,8 tonnes en 2017, dont une cargaison de 2,6 tonnes de cocaïne en provenance du Brésil saisie en octobre 2017. Une autre saisie majeure a eu lieu l’année suivante: plus d’une tonne de cocaïne retrouvée à El Jadida (Maroc) en décembre 2018.

    Si le trafic de cocaïne à destination de pays hors des Amériques et d’Europe centrale et de l’ouest reste relativement limité (il représente 1% de la quantité globale saisie), il n’en reste pas moins qu’il a augmenté ces dernières années, de même que les routes de contrebande qui prolifèrent, notamment en Afrique, indique le rapport.

    Les saisies récentes au Maroc, mais aussi en Afrique du Sud et en Guinée-Bissau « indiquent que le trafic de cocaïne via l’Afrique continue d’être bien organisé », souligne l’ONUDC.

    Tags : Maroc, cocaïne, drogue, ONUDC, trafic, cannabis,

  • Marruecos, un verdadero punto de tránsito de la cocaína, según la ONU.

    Marruecos es un verdadero punto de tránsito del « polvo blanco » con un 86% de cocaína incautada en África en 2017, según un informe global sobre drogas publicado el miércoles por la Oficina de las Naciones Unidas contra la Droga y el Delito (UNODC) .

    Marruecos, recuerda la agencia de la ONU, declaró haber incautado en los últimos años cientos de kilos o incluso toneladas de cocaína, con 120 kilos de cocaína en 2015, 1,6 toneladas en 2016 y 2,8 toneladas en 2017, incluido un cargamento de 2,6 toneladas de cocaína pocedente del Brasil en octubre de 2017. Otra incautación importante tuvo lugar el año siguiente: más de una tonelada de cocaína encontrada en El Jadida (Marruecos) en diciembre de 2018.

    Si bien el tráfico de cocaína hacia países fuera de América y Europa central y occidental sigue siendo relativamente pequeño (que representa el 1% de la cantidad total incautada), el hecho es que ha aumentado en los últimos años, así como las rutas de contrabando que están proliferando, particularmente en África, dice el informe.

    Las incautaciones recientes en Marruecos, pero también en Sudáfrica y Guinea-Bissau « indican que el tráfico de cocaína a través de África sigue estando bien organizado », dijo la UNODC.

    Etiquetas: Marruecos, cocaína, droga, UNODC, tráfico, cannabis,

  • Mohammed VI, le Pablo Escobar du Maroc

    Cannabis : l’enquête qui dérange

    Le gouvernement refuse de collaborer avec l’ONUDC pour réaliser une nouvelle enquête sur la culture et la production de cannabis dans le Rif.
    Si, depuis quelques années, les reportages journalistiques se multiplient dans le Rif, les données fiables et exhaustives sur la production de cannabis au Maroc restent rares. La dernière enquête menée par les autorités marocaines en collaboration avec l’ONUDC (Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime) a été réalisée il y a six ans (cartographie complète des cultures, calcul des rendements, enquête sociologique, etc.). Mais depuis 2005, plus rien…

    Une nouvelle enquête conjointe devait être réalisée en 2010 afin d’actualiser ces données. Mais elle n’a pas vu le jour, comme le regrette l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), dans son rapport annuel rendu public le 2 mars dernier. L’OICS « encourage le Gouvernement et l’UNODC à prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette enquête soit réalisée dès que possible ».

    Que s’est-il passé ? Contacté par Lakome.com, le siège de l’ONUDC (basé à Vienne) s’explique :

    “En 2010, les préparatifs pour la nouvelle enquête étaient bien avancés. Cependant, et malgré un accord initial, le gouvernement marocain n’est pas allé au bout de son engagement. Aucune explication supplémentaire n’a été fournie par le gouvernement ».

    Egalement contacté par Lakome.com, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos sollicitations.

    Culture en hausse pendant la transition monarchique

    Les chiffres du rapport 2010 de l’OICS (56 000 hectares de culture au Maroc en 2009) sont annoncés au conditionnel et correspondent aux chiffres distillés périodiquement par le ministère de l’Intérieur. Ils montrent que les campagnes d’éradication menées par les autorités semblent porter leurs fruits.

    Estimée à 70 000 hectares en 1993, 90 000 hectares en 1999 ¹ et 173 000 en 2003, la culture de cannabis au Maroc serait retombée à fin 2010 à 46 000 hectares². Des données encourageantes mis qui, justement, interrogent sur le refus des autorités marocaines de mener cette nouvelle enquête conjointe.

    Concernant la culture du cannabis, les rapports entre le Maroc et les différents organismes internationaux ont toujours été tendus, les autorités considérant les données récoltées comme étant « hautement confidentielles » rapporte l’OFDT ¹. La première enquête complète réalisée dans le royaume remonte à 1994. Deux ans plus tôt, Hassan II lançait sa « guerre contre la drogue » et l’Europe, qui examinait la demande marocaine d’adhésion à l’UE, commandait un rapport à l’Observatoire géopolitique des drogues (OGD).

    La publication par le journal français Le Monde en novembre 1995, d’un article à propos de la version originale de ce rapport eu l’effet d’une véritable bombe. Extraits :

    « La volonté politique de s’attaquer à la drogue semble se limiter à des effets d’annonce, destinés à maintenir l’image du pays », affirme le document. Contrairement à la version de Rabat, « le développement du commerce international du haschisch marocain n’est pas le seul fait de trafiquants européens, arrivés dans le royaume chérifien sur les pas des hippies des années 70 », note l’OGD […]

    « La corruption assure aux réseaux de trafiquants l’appui des « protecteurs, que l’on peut trouver associés au trafic à tous les niveaux, du plus humble fonctionnaire des douanes aux proches du Palais, en passant par tous les échelons de l’administration centrale, des administrations locales, des organisations politiques ou des institutions élues », précise encore le rapport. « Aucun des réseaux qui sont parvenus à conquérir un réel poids économique et politique n’a pu le faire sans la bienveillance des autorités », note l’étude.

    A l’en croire, « de hauts représentants ou des proches du pouvoir », apparaissant « tantôt comme protecteurs ou comme commanditaires », sont impliqués dans les filières d’exportation du cannabis. Un ancien gouverneur de Tanger, Karim Laalj, aurait ainsi « joué un rôle déterminant dans la structuration des réseaux de trafiquants », avant d’être écarté, dès les débuts de la « guerre à la drogue », pour être nommé à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale.

    Parmi « les principaux protecteurs » supposés de réseaux de trafiquants, le rapport, dans une première version remise en février 1994, citait une liste de personnalités, établie « par ordre d’importance politique ».

    Y figuraient notamment les noms de deux membres de la famille royale un beau-frère, une cousine, de deux anciens ministres, d’un député devenu ministre. Les patronymes d’une série de présidents de chambres locales de commerce et d’industrie, de dirigeants de sociétés, de maires et de députés, complétaient cette liste. Mais, à sa lecture, l’UE a commandé une version édulcorée du rapport d’où les noms de ces personnalités jamais condamnées par la justice ont disparu. « Le quadrillage efficace du territoire par l’administration interdit à tout autre pouvoir de s’exercer », constate néanmoins l’étude qui souligne la place essentielle du trafic de drogue dans l’économie nationale. »

    Cet article valu à son auteur, Erich Inciyan, ainsi qu’au directeur de la publication, Jean-Marie Colombani, un procès au pénal intenté en France par le Palais royal pour « offense à un Chef d’Etat étranger ». L’avocat d’Hassan II sur cette affaire n’était autre que l’actuel ministre de la Justice, Mohammed Naciri.

    Condamnés par les tribunaux français en appel en 1997 et en cassation en 1998, à l’issue d’un procès kafkaïen, les journalistes du Monde ont finalement eu gain de cause en 2002 grâce à un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, qui estimait que cette condamnation était contraire à la liberté d’expression et au droit d’informer. Cette décision européenne obligea la France en 2004 à supprimer de son code pénal le délit « d’offense à un Chef d’Etat étranger ».

    L’Observatoire géopolitique des drogues (OGD), lui, fut fermé et son fondateur, Alain Labrousse, intégra l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), pour qui il réalisa un nouveau rapport en 2001 sur le cannabis au Maroc, en collaboration avec Lluis Romero du Centre d’Etude Rurale et d’Agriculture Internationale (CERAI).

    Enquêtes avec l’ONUDC

    En février 2003, le gouvernement et l’ONUDC ont signé un accord de coopération pour réaliser la première enquête conjointe. Il y en eu trois au total (2003, 2004, 2005). Mais en 2005, le bureau de l’ONUDC à Rabat ferma sans explications et les enquêtes, pourtant réalisées annuellement dans les autres régions productrices de drogue, s’arrêtèrent elles-aussi.

    Ce qui ne veut pas dire que le travail est complètement stoppé depuis. Les autorités disposent toujours du matériel mis à disposition à l’époque pour ces enquêtes, notamment les images satellite SPOT, et les directions provinciales de l’Agriculture continuent leur travail sur le terrain, dans le cadre d’une politique plus globale de « développement intégré » de la région, menée par l’Agence de Promotion et de Développement du Nord (APDN).

    L’OICS, toujours dans son dernier rapport, félicite le Maroc pour ses efforts mais « l’engage » aussi à partager ces données avec la communauté internationale.

    La susceptibilité des autorités marocaines sur la problématique du cannabis – et sur celle, plus large, de la « question rifaine » – ne touche pas que les organismes internationaux. Certains habitants de la région en font toujours les frais, lorsqu’il s’agit de dénoncer la corruption liée au trafic ou d’aider les journalistes à enquêter sur le terrain. Il y a eu notamment le cas d’Hamid Naïmi, fondateur d’un journal local à Nador en 1998 et exilé à l’étranger depuis 2005 après avoir été condamné à trois ans de prison pour « diffamation ». Mohammed Bouhcini, humble commerçant à Ouazzane qui, en 2004, goûta aux joies de l’arrestation et de l‘emprisonnement arbitraires pour avoir servi de « guide » à une journaliste de Tel Quel.

    Plus près de nous, il y a bien sûr l’affaire Chakib El Khyari, infatiguable militant rifain arrêté en février 2009, peu de temps après le « coup de filet de Nador » (arrestation de plusieurs responsables sécuritaires locaux). Dans la ligne de mire du régime pour avoir dénoncé sans relâche la corruption et l’implication de hauts responsables dans les trafics de la région, il a été victime lui aussi d’accusations fantaisistes de la part des autorités. Au terme d’un procès inique, digne d’une époque pourtant officiellement révolue, Chakib El Khayri a été condamné à trois ans de prison et continue aujourd’hui de purger sa peine à la prison de Meknès.

    ¹ Rapport sur la situation du cannabis dans le Rif marocain (2001) – OFDT

    ² Taieb Charkaoui, ministre de l’Intérieur, devant la Chambre des Conseillers le 6 décembre 2010

    Source : Lakome

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cannabis, Kif, haschich, drogue, trafic, ONUDC,

  • La nueva ruta marroquí de la droga para evitar Argelia

    Por Karim B.

    La incautación por parte de la Aduana y la Armada francesas en alta mar de cerca de 8 toneladas de kif procesado ​​de Marruecos proporciona información sobre el grado de eficacia de las medidas tomadas por los servicios de seguridad argelinos en nuestras fronteras occidentales.

    Los narcotraficantes marroquíes sellaron una nueva alianza con los turcos para hacer pasar las drogas por vía marítima hacia Europa. La prensa francesa informó, de hecho, del abordaje por parte de la Marina francesa de un barco en alta mar « que navegaba desde Argelia, en aguas internacionales ». El barco llevaba 7,4 toneladas de resina de cannabis.

    El barco, que fue conducido a la base naval de Toulon, en el sur de Francia, contenía 232 fardos de drogas, cada una con un peso de 32 kilogramos, según fuentes francesas. La novedad es que los tres ocupantes del barco tienen pasaportes turcos.

    Los planes del Majzén, que controla este lucrativo tráfico internacional y que hace de Marruecos el primer exportador de drogas del mundo, se han visto frustrados por la estricta seguridad de la frontera impuesta por las autoridades de seguridad argelinas, desde la excavación de trincheras para rrenar a los traficantes que virtieron miles toneladas de cannabis en Argelia.

    Es con la mafia turca que el Majzén se ha volcado para vender sus productos, lo que aporta al régimen monárquico de Rabat varios miles de millones de dólares al año. Una ganancia financiera que, sumada a los negocios jugosos pero « legales », garantiza a la familia depredadora gobernante proteger el trono con la complicidad de algunas potencias occidentales.

    La intransigencia de Argelia en relación con este tráfico es una de las razones que provocan en los responsables marroquíes una ira histérica contra el ejército argelino. Una rabiosa campaña se ha librado durante varios años para tratar de desacreditar a los « generales de Argel », un término compartido por el Majzén y una cierta clase política francesa, también molesta por las posiciones de Argelia en varios asuntos internacionales, la primera de ellas la que concierne el Sáhara Occidental.

    Los recientes ataques virulentos contra el Jefe de Estado Mayor y el Comandante de las Fuerzas Terrestres del ejército argelino a través de las herramientas de propaganda del Majzén inscriben en la misma lógica.

    Algérie Patriotique, 28 mayo 2019

    Tags : Marruecos, Argelia, Sahara Occidental, drogas, tráfico, contrabando, hachís, haschich, kifi, cannabis,

  • El Watan : « Marruecos, el reino de las drogas »

    El país se convierte en la nueva ruta de la cocaína
    Marruecos, el reino de las drogas

    El Sahel ha estado desestabilizado durante varios años por la nebulosa terrorista que ha adoptado el tráfico de cannabis marroquí y cocaína colombiana como principal fuente de financiación de sus operaciones.

    Los cárteles sudamericanos han convertido a Marruecos en un hub de tránsito de la cocaína hacia el mercado europeo. Esta «success story» ha sido posible gracias a las complicidades locales que se remontan hasta el más alto nivel del Estado marroquí.

    «Además del tráfico de cannabis, del que el Reino es el principal proveedor en Europa, Marruecos se ha convertido en un punto de tránsito neurálgico para el tráfico de cocaína procedente de América del Sur y transportada por los barcos de pesca de los generales, que dirigen el ejército marroquí, estacionado en el Sáhara Occidental (…)», informa el sitio moroccomail, conocido por ser informado de las calaverdas del makhzen. Las cantidades de cocaína que transitan por el Reino hacia su destino final, el mercado europeo, son enormes.

    La Junta Internacional de Fiscalización de Estupefacientes (JIFE) ya había hecho esta observación en su informe anual de 2018: Mientras que África occidental y central eran las principales zonas de tránsito para el tráfico de cocaína, la subregión del norte de África representó el 69% del total de la cocaína incautada en el continente (…). Marruecos notificó las mayores incautaciones de cocaína de la región.» Y en 2017 se incautaron 2800 kg de cocaína pura en Marruecos. Y los especialistas saben que la droga incautada por lo general representa muy poco frente a la cantidad de droga que pasa entre las grietas de la red.

    El makhzen gangrenado

    Los narcotraficantes latinoamericanos han convertido en un tiempo récord a Marruecos en un hub de tránsito de la cocaína hacia el mercado europeo gracias al apoyo de la rama local de la Mocro-maffia, una organización criminal llamada también Amsterdamse Onderwereld. Ha puesto su experiencia en el tráfico de cannabis al servicio del tráfico de cocaína en todas sus etapas: desde la recepción hasta el tránsito, pasando por el almacenamiento y la comercialización. La cuestión que se plantea hoy es si Marruecos no se ha convertido ya en un país de transformación de la cocaína.

    Una cosa es segura, el makhzen está gangrenado. Tanto es así que los narcotraficantes proyectaron, en 2018, construir una pista de aterrizaje, en una localidad del Sáhara Occidental ocupado, para transportar cocaína de América Latina a Europa. El sitio moroccomail se declara convencido de que a pesar de los numerosos informes que señalan a Marruecos sobre la cuestión del tráfico de drogas, es improbable que Rabat haga un esfuerzo por luchar contra estos tráficos ilegales debido a la difícil coyuntura económica que atraviesa el país».

    «(…) El Gobierno marroquí acoge con los brazos abiertos a toda fuente que pueda llenar las arcas del Estado», añade la misma fuente. Cabe señalar que la droga producida en Marruecos o que transita por él no se dirige únicamente a Europa. El sitio sostiene que «el Sahel ha sido desestabilizado durante varios años por la nebulosa terrorista que ha adoptado el tráfico de cannabis marroquí y la cocaína colombiana como principal fuente de financiación de sus operaciones».

    De una droga a otra

    Se recuerda que Marruecos es el mayor productor mundial de resina de cannabis. El cannabis se ha convertido en una verdadera industria. A pesar de su prohibición, representa la principal fuente de ingresos para 90.000 a 140.000 familias. El precio medio de un kilogramo de cannabis crudo se estima en 8 dólares. Según el Departamento de Estado de Estados Unidos, la producción total de cannabis en Marruecos para la campaña 2015-2016 se estimó en 700 toneladas métricas, lo que representa potencialmente hasta el 23% del PIB de Marruecos.

    En 2017, el 80% del cannabis producido localmente fue exportado. La cadena de televisión británica BBC arabic ha investigado recientemente el tráfico de cannabis entre Marruecos y los Países Bajos. Para este media, es evidente que «los traficantes internacionales sólo consiguen sacar de Marruecos grandes cantidades de drogas (mientras que las fronteras están bajo una alta vigilancia) porque se benefician del apoyo de políticos de alto nivel en el país».

    Fuente: El Watan, 20/05/2019

    Tags : Marruecos, drogas, cannabis, hachís, cocaina, estupefacientes,

  • Maroc : A qui profite l’argent du cannabis ?

    La liberté de la presse progresse au Maroc. Un site, Le gri-gri, ose publier un article très complet sur une grosse branche du marzen, le business industriel du haschich entre le royaume et l’Europe. Avec un blanchiment moyen de 120 000 euros tous les deux jours, c’est un potentiel d’environ 22 millions d’euros annuel (près de 32 millions CHF) pour une seule filière approvisionnant quatre pays. L’enquête a révélé que 5 millions d’euros avaient transité par les banques suisses, le reste est passé par des comptes israéliens ou a été converti en or pour le retour au bled.

    Une entreprise qui ne connaît pas la crise

    Ce montant astronomique doit encore être augmenté des frais généraux et des salaires des employés européens pour arriver à une estimation valable du chiffre d’affaire, probablement plus de 25 millions d’euros. Voilà ce qu’un réseau peut collecter et sortir de l’économie légale européenne, voilà ce que nous coûte la prohibition du cannabis. On imagine qu’avec de telles liquidités, il est aisé « d’acheter la route » comme disent les trafiquants pour parler de corruption.

    Artisanat ou industrie ?

    On pourrait penser que ce réseau est particulièrement gros et livre des marchés très dynamiques. Pas du tout. Un rapport du Health Research Board (HRB) pour 2003 estime à 374 millions d’euros annuel le marché de la résine de cannabis en Irlande, un pays de seulement 4 millions d’habitants. Il faudrait donc quinze filières comme celle décrite dans Le gri-gri rien que pour couvrir le marché de la lointaine Irlande. Ou bien cette filière n’est qu’artisanale, ce qui explique qu’elle est démantelée, et il existe bien plus gros. Ou bien de nombreux entrepreneurs au Maroc et en Europe se livrent au même trafic de fourmi. Certainement un mélange des deux.

    Peu de pressions internationales

    Tant tous les cas, ces sommes doivent profiter à beaucoup de patrons, banquiers, policiers, douaniers, hommes politiques au Maroc, c’est sans doute la principale ressource du pays après les devises des travailleurs immigrés. Dans un pays pauvre et corrompu, le marzen n’a pas de peine à se développer. Mais pour des volumes et des sommes pareilles, il faut aussi des complicités en Europe. Comment ce petit pays pourrait-il tenir tête à ses puissants voisins ? Pourtant, Mohamed VI est courtisé par tous les dirigeants européens alors que son pays nous pompe chaque année des milliards d’euros hors taxes.

    L’économie gangrenée

    L’argent du hasch est perdu pour l’impôt en Europe mais il permet au Maroc de payer les nombreuses entreprises européennes, surtout françaises, qui travaillent dans ce pays. Les entrepreneurs européens impliqués dans l’import ou le blanchiment réinvestissent leurs profits, souvent dans leurs entreprises qui deviennent florissantes au prix d’une concurrence déloyale pour les entrepreneurs honnêtes du même secteur. Les banquiers, pas seulement suisses, peuvent-ils encore se passer de ces capitaux flottants souvent disponibles pour des opérations à haut risque ? L’argent du hasch pervertit notre économie à haut niveau, nous sommes loin de l’imagerie d’Epinal des gangs de cités qui survivent grâce au shitstème. Bien au-dessus d’eux, on construit des routes, des usines ou des armes avec l’argent qu’ils collectent en bout de chaîne.

    Des solutions ?

    Pour justifier la prohibition, on peut disserter des heures sur le syndrome amotivationnel des ados qui abusent du joint, on peut ergoter sur les taux de THC, on peut s’empoigner sur la liberté de disposer de son corps et de son esprit… mais chaque année qui passe sans solution pragmatique gangrène un peu plus notre économie. Une dépénalisation de la consommation privée des adultes et de l’autoproduction pourrait diviser en deux le marché noir sans paraître trop incitatif pour la jeunesse puisqu’il n’y a pas de commerce, donc risque de prosélytisme. Une réglementation de la production et de la distribution à but non lucratif peut être envisagée, ces clubs seraient un recours au marché noir pour les adultes. Un marché réglementé comme pour le tabac et l’alcool aurait le plus d’impact économique mais ne garantirait pas forcément une bonne répartition socio-géographique des emplois. Il n’a jamais été question d’un marché libre, sans restriction d’age, de publicité, de santé publique.

    Les solutions existent, plus de 100.000 Suisses ont signé l’initiative populaire pour un marché réglementé, cela correspondrait à environ un million de Français si ce système de démocratie directe existait dans ce pays. Ce processus est assez long et incertain, il ne concerne qu’un pays, il doit servir d’exemple mais à long terme. Devrons-nous attendre dix ans pour réformer cette aberration destructrice ? Oui, si nous ne faisons pas davantage entendre nos arguments partout où c’est possible.

    Laurent Appel

    Maroc : à qui profite le kif ?

    Le procès qui s’est ouvert au tribunal de Bobigny le 5 septembre 2005 met à jour les coulisses d’un trafic de hasch, de devises et de lingots d’or. Le Gri-Gri révèle l’implication de magnats marocains et de commerçants du Sentier.

    Longtemps, les autorités marocaines ont rabâché une version : le trafic de cannabis est organisé par des mafias étrangères exploitant des paysans du Rif sous-payés. Seulement, en France, pas moins de cinq procédures judiciaires contredisent cette rengaine. À en croire les enquêtes policières qui ont disséqué le fonctionnement de ce juteux commerce, les gros bonnets sont des magnats marocains de l’import-export associés à des commerçants du Sentier, temple parisien de la fringue, originaires du Royaume.

    Le 5 septembre, une de ces procédures a abouti à l’ouverture d’un procès fleuve à Bobigny, en banlieue parisienne. Les 26 prévenus, pour la plupart des Marocains, sont accusés d’avoir participé au blanchiment de l’argent du haschich et à son rapatriement sous forme de devises et de lingots d’or vers leur pays d’origine. Entre 100 000 et 140 000 euros tous les deux jours

    Une filière entièrement pilotée à distance par des négociants basés au Maroc.

    Parmi eux, les C., une famille de Nador, propriétaire d’échoppes de tissus et de cybercafés dans plusieurs villes du Royaume. Une couverture, soupçonne la justice française. Dans leurs arrière-boutiques, ces commanditaires délivrent leurs instructions au jour le jour à leurs intermédiaires basés sur l’autre rive de la Méditerranée. Leur station-service située à Nador sert de plaque tournante. À l’aller, les tonnes de résine de cannabis y sont embarquées à bord de camionnettes, de 4×4, voire de bus. Direction la France, la Belgique, l’Allemagne, et les Pays-Bas.

    Au retour, c’est aussi là que les billets et lingots d’or sont déchargés. La fraîche est alors investie dans l’immobilier et dans la culture du chanvre. Et l’or, refourgué aux bijoutiers. Plus intrigant, A. T., l’un des accusés-clés de ce procès (qui comparaît libre !), n’est autre que le bras droit d’un personnage fort connu : …. Soupçonné de blanchiment d’argent par la justice française, ce Franco-Marocain a été arrêté en avril 2004 à l’aéroport de New York et discrètement extradé vers Paris. Très proche, sous le règne d’Hassan II, de Mohamed Médiouri, puissant patron de la sécurité du Palais royal, il est le fils de …, un richissime homme d’affaires du Royaume qui a fait fortune dans le négoce de la ferraille et des engins de travaux publics. Un patriarche si influent qu’il a obtenu que son fils et son acolyte soient défendus par P. H., une star du barreau parisien, également avocat de M. R. (né au Maroc et ami de la couronne), de L. G. et de feu A. S.

    D’après les écoutes téléphoniques, A. T., employé de … dans son magasin du Sentier, joue également les coursiers pour le compte de son patron, faisant la navette entre Paris et Lyon pour rapporter des sacs de sport bourrés de billets. Des sommes qu’il confie illico aux bons soins de M. C., collecteur en chef présumé du réseau, basé à Paris. Ce plombier de formation est soupçonné d’avoir organisé le ramassage, le blanchiment et l’expatriation hors de France de la totalité de l’argent issu de la vente du hachisch. Look gentillet, tempérament réservé, ce Marocain de 29 ans a toutes les qualités pour remplir sa discrète mission. De jour comme de nuit, il sillonne l’Hexagone et même l’Europe à bord de sa Mercedes pour récupérer le magot. En province, il ne se déplace jamais pour moins d’un « mètre », soit 100 000 euros dans le jargon des trafiquants. Début 2003, il aurait ainsi collecté 3,2 millions d’euros en deux mois.

    Une fois l’argent récolté, l’efficace M. C. s’en débarrasse dans les 48 heures. Le grisbi est d’abord stocké à Clichy-la-Garenne chez A. B. dit le « Boupastélé » (le boulanger en arabe). Un modeste commerçant, en apparence, qui possède tout de même un million d’euros, trois boulangeries et une demi-douzaine d’appartements.

    Puis une partie des espèces est écoulée via des comptes bancaires suisses et israéliens. Au total, 5 millions d’euros auraient transité vers le « pays propre », nom de code désignant la Confédération helvétique. Là, détail troublant, dans le dossier apparaît un nom donnant un tout autre relief à l’affaire : J. M.. Du fait de ses liens avec S. H., autre sommité marocaine, ce banquier suisse fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le juge d’instruction Philippe Courroye pour blanchiment de capitaux provenant de crimes et délits dans le cadre de l’enquête sur les ventes d’armes à l’Angola.

    Quant au reste du pactole, M. C. en convertit une grande partie en or. Chaque semaine, il commande entre 30 et 50 « fèves » auprès de deux agents de change de la Bourse et du Panthéon, à Paris, également poursuivis dans ce procès.

    Dernière étape, l’expédition des devises restantes et des lingots vers le Maroc. Le trésor est planqué dans les portières et sièges des voitures confiées à des passeurs marocains, visiblement sélectionnés pour leur allure de bon père de famille. Le principal d’entre eux, A. M.. Bien qu’il soit surnommé « Khadafi », ce retraité de 62 ans, père de 6 enfants, n’a rien d’un bandit de grand chemin : petite moustache, lunettes rondes, visage poupin et aspect bonhomme. Et pourtant, il aurait transporté plus de 600 lingots. C’est lui qui, fin avril 2003, sera arrêté avec 400 000 euros camouflés dans sa vielle fourgonnette Mercedes.

    Une interpellation qui permettra aux policiers de démanteler la branche française de ce réseau. Mais ils ne parviendront pas à remonter jusqu’aux commanditaires marocains. Seuls quatre mandats d’arrêts seront délivrés à l’encontre de membres du clan C.. Des mandats restés lettre morte. Plus curieux encore, malgré l’ampleur du trafic, aucun flic, ni douanier, ni gendarme du Royaume n’est inquiété. La complicité des douanes de Tanger ou d’ailleurs reste encore et toujours la partie la plus immergée de l’iceberg.

    Les amis du gri-gri

    Source: Chanvre Info

    Tags : Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, Ketama, Rif, chanvre,

  • Le roi du Maroc gagne la sympathie des fumeurs de marijuana

    Le 31 décembre 2016, en guise de cadeau de fin d’année au roi du tourisme sexuel africain Mohamed VI, le blog Diàspora Saharaui a consacré un article documenté avec des images sur les tendances vestimentaires du souverain marocain.

    Sous le titre de « Mohamed VI ne cache plus son homosexualité », l’article comprenait un diaporama avec plusieurs images du roi du Maroc. En couverture, une photo prise sur les précieuses îles de Zanzibar avec un t-shirt imprimé avec une feuille de marijuana et le drapeau des États-Unis.

    Cette photo est la seule qui a attiré l’intérêt des sites espagnols dédiés à la défense de la consommation de marijuana

    Sous le titre de « Le roi du maroc surprend avec un t-shirt cannabique » (Magazine Cañamo) affirme que « le roi du Maroc Mohamed VI a surpris cette semaine avec un changement dans son image personnelle. Mohamed a remplacé la djellaba traditionnelle avec laquelle il avait l’habitude d’apparaître en public par d’autres vêtements plus décontractés et modernes, et a publié plusieurs photos sur les réseaux sociaux ».

    « Parmi les photos postées sur son compte Facebook, il y en a une qui a un intérêt particulier pour le monde cannabique : Mohamed VI s’est habillé avec un t-shirt à bretelles sur lequel apparaît une feuille de cannabis avec le drapeau américain. C’est probablement la première fois qu’un monarque enfile un vêtement cannabique et l’exhibe », ajoute-t-il.

    Et il conclut sa chronique par « le Maroc est l’un des principaux producteurs de cannabis au niveau international, même si cette culture reste une activité illégale dans le pays. Dans un rapport de 2014, l’OICS (Organe international de contrôle des stupéfiants) a quantifié en 38000 tonnes de cannabis sa production annuelle.  » Le Maroc est toujours le premier producteur de cannabis sur le continent africain et dans le monde, même si la production est en baisse » affirmait le rapport ».

    « Beaucoup d’images sont visibles sur son Facebook, mais il y en a une qui a surpris les amateurs de la plante de cannabis. C’est une photo où il apparaît dans laquelle il apparaît avec un t-shirt d’été et où dans son image centrale a été imprimée une grande feuille de marijuana aux couleurs des États-Unis », a-t-il ajouté.

    « Historiquement, le Maroc a été et continue d’être l’un des plus grands producteurs de cannabis au monde et des forces politiques du royaume ont également plaidé en faveur d’une entrée complète dans l’industrie du cannabis », a conclu la même source.

    Source: Cannabis Magazine

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cannabis, haschich, drogue, stupéfiants, trafic,

  • Marruecos : Turismo del cannabis, una nueva fuente de ingreso

    Los servicios de seguridad españoles tendrán que seguir gastando una fortuna en patrullas marinas y a lo largo de la costa andaluza para luchar contra el tráfico de drogas provenientes de Marruecos.

    En lugar de lugar de destruir los cultivos de hachís, Rabat promociona este producto para atraer a los turistas y, de esta manera revitalizar el turismo, un sector vital para Marruecos y que constituye uno de sus principales fuentes de ingreso.

    En este artículo, la página Cannabis Magazine aporta más detalles.

    TURISTAS SE APUNTAN A LA RUTA DEL CANNABIS EN MARRUECOS

    En el bar del hotel, Beatrix, una alemana de 57 años con estilo hippie, se arma un porro a vista de todo el mundo; destaca la “calidad del hachís”.

    Puede que no salga en las guías turísticas ni en los folletos que promueven los viajes a Marruecos, pero la ruta del cannabis atrae al país cada año a miles de personas que buscan disfrutar de los efectos del hachís cerca de donde se produce.

    “El clima aquí es muy especial. ¡No crece nada salvo el ‘kif’!”, dice riéndose Hassan, un marroquí de unos 40 años, en un hotel de la región de Ketama, en el norte, una región considerada como “la meca de la producción de hachís”.

    “Es nuestra principal riqueza”, explica Hassan, que lleva en la muñeca un ostentoso reloj de oro y habla poco sobre sus frecuentes viajes a Casablanca.

    En el bar del hotel, Beatrix, una alemana de 57 años con estilo hippie, se arma un porro a vista de todo el mundo. La turista cuenta que se enamoró de la región por “la calidad del hachís y la amabilidad de sus habitantes”.

    Pese a que en Marruecos el cultivo de cannabis era el medio de vida de unos 90.000 hogares en 2013, según los últimos datos oficiales, vender o consumir droga está prohibido por la ley. Pero en Ketama, donde son muchas las plantaciones que acogen al visitante, el hachís forma parte del patrimonio local y el consumo es ampliamente tolerado.

    Junto con sus amigos, Beatrix organizó a mediados de septiembre un “festival” en Ketama, llamado Bombola Ganja, que en realidad fue una velada entre fumadores delante de la piscina del hotel. En el cartel para la página de Facebook del evento las plantas de cannabis relegaban a un segundo plano a los DJ que prometían mezclas para un “trance psicodélico”.

    Los organizadores también incluyeron un mensaje para pedir que se legalice el cannabis con fines medicinales.

    ¿Pero, por qué elegir Ketama? “Es difícil de responder”, afirma Abdelhamid, director del hotel. “La gente viene atraída por las montañas, el senderismo, el clima”, cuenta, sin mencionar la cultura local del hachís. Cada año, miles de turistas llegan a Ketama, principalmente europeos, pero también viajeros provenientes de las grandes ciudades del país.

    Desde las décadas de los 60 y 70, cuando la ciudad era muy apreciada por los hippies, la imagen de la ciudad ha decaído.

    Este destino comenzó a hacerse un nombre como un lugar “sin ley” y a finales de la década de los 90 la guía francesa Routard incluso aconsejaba a los turistas que evitaran esta zona.

    “El turismo registró una fuerte caída”, confirma a la AFP Mohamed Aabbout, un activista local. Para él, esto también se explica por “la extensión de la cultura del ‘kif’ a otras ciudades del norte de Marruecos”.

    Los “kificultores”

    Destino A unos 100 kilómetros de la ciudad de Chefchaouen está la localidad conocida como Chaouen, es el centro de otra región reputada por su producción. Aquí, los pequeños traficantes y los falsos guías acosan sin tregua a los turistas para ofrecerles hachís o paseos por las granjas para conocer a los “kificultores”.

    Compra “Aquí hay plantas mexicanas, afganas y la beldia (local, en árabe)”, explica un guía, que afirma que la mayoría de los agricultores importa las semillas para obtener más producción; un joven vestido con una camiseta del Paris Saint Germain gastó $us 230 en cannabis.

    Tags : Marruecos, hachís, cannabis, drogas, estupefacientes, kif, Rif, Ketama, turismo de cananabis,