Étiquette : Coronavirus
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Belgique et Pays Bas payent le prix de leur insoumission à la volonté du royaume enchanté du Maroc
Sous ordre du gouvernement, la justice française s’est rétractée, à plusieurs reprises, dans l’affaire de l’assassinat de Ben Barka pour ne pas irriter le pouvoir marocain. Allant plus loin encore, l’Assemblée nationale a approuvé en 2015 un nouveau protocole d’entraide judiciaire signé avec Rabat prévoyant que les plaintes déposées en France seront désormais « prioritairement » renvoyées vers Rabat ou clôturées.Le gouvernement espagnol ne rechigne pas devant les demandes d’extradition marocaines. Nous avons eu l’occasion de le voir dans l’affaire du belgo-marocain Ali Aarrass qui vient d’être libéré après 12 ans de prison au Maroc pour des faits de terrorisme qu’il a toujours niés et dont les aveux ont été obtenus sous la torture.Ce sont des faits qui ne risquent pas d’arriver en Belgique ou aux Pays Bas où la justice refuse est consciente qu’au Maroc les conditions d’une justice équitable ne sont pas réunies. Rabat n’a pas pardonné le refus des Pays Bas de lui livrer Saïd Chaou, un militant pour la République du Rif. A cela s’ajoute les dernières déclarations de ministre néerlandais Blok au sujet de la répression des rifains au Maroc.En arrêtant Abdelkader Belliraj, les autorités marocaines ont tenté de convaincre leurs homologues belges de la nécessité de faire confiance au Maroc dans la gestion des binationaux belgo-marocains dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ils n’ont pas réussi, même après les attentats terroristes de 2016 que certains observateurs n’ont pas hésité à attribuer la responsabilité aux services secrets marocains.Les responsables marocains sont connus pour leur rancune. Aujourd’hui, ils veulent faire payer aux pouvoirs belge et hollandais leur insoumission à la volonté du régime marocain. Ils ont réussi à créer des problèmes entre leurs binationaux marocains et leur gouvernement. Les voilà en train de les accuser de les traiter comme des citoyens de deuxième degré suite à leur blocage au Maroc après la fermeture des frontières imposée par la pandémie.Tags : Maroc, Belgique, Pays Bas, binationaux, pandémie, coronavirus, covid-19, terrorisme, torture, justice, Abdelkader Belliraj, Aali Aarrass, -
La Palestine oubliée
A l’heure de la lutte mondiale contre l’épidémie du Codiv-19, la question palestinienne est mise sous le boisseau. Presque personne n’en parle et surtout pas dans les grands médias. Pourtant, l’occupant israélien ne fait pas du tout cas de la pandémie dans son entreprise d’expansion et d’expropriation illégale de terres palestiniennes. Jusqu’à l’heure où ces lignes s’écrivent, des hommes, des femmes et des enfants continuent de payer de leurs vies une politique raciste, soutenue par l’hyper puissance américaine. Et plus grave encore, des exactions sans nom et un plan de déploiement des colonies, tout à fait inacceptable, assortis d’une violation caractérisée du droit international est systématiquement perpétrée sous le regard impuissant de toute la planète. Et pour cause, les démarches du président palestinien, Mahmoud Abbas, n’ont pas fait changer les choses. La pandémie du Covid-19 est, en réalité, un voile qui permet à la conscience des politiciens d’être apaisée. Face à ce énième épisode d’agression israélienne sur les palestiniens, les gouvernements des grandes puissances montrent toute leur petitesse.Quant à l’opinion publique internationale qui manifestait sa réprobation dans un passé récent, est depuis plus d’un mois, placée en confinement et ne peut formuler son soutien aux palestiniens, ni même pas lui faire parvenir de l’aide pour tenir le coup en ce mois de Ramadhan.Se taire sur ce genre d’actes, disons le mot, barbares, au 21e siècle, amène à admettre que l’humanité tourne en rond. Et l’affreux silence médiatique qui entoure Ghaza agressée, est la plus mauvaise leçon d’histoire que l’humanité donne aux générations montantes. En fait, la guerre contre des femmes et des enfants est la plus hideuse image que l’on puisse donner de soi. A plus forte raison, lorsque l’agresseur profite d’une crise sanitaire mondiale pour perpétrer ses crimes contre le droit inaliénable des palestiniens à vivre sur leurs terres. Les israéliens marquent d’une pierre noire un nouvel épisode de leur prétendue «démocratie» qui se nourrit du sang des autres.L’humanité, pour ce qui la concerne, a certes gagné pas mal de batailles, contre l’apartheid, la colonisation, l’esclavage, mais ne semble visiblement pas de taille d’en finir avec l’une des agressions qui concentre en elle, racisme, colonisation et même une forme d’esclavage. Ce n’est pas le dernier déni de justice qu’on inflige à des hommes et des femmes qui n’aspirent qu’à vivre en paix, mais c’est celui qui illustre tout le chemin qui reste à accomplir pour parvenir à une humanité véritable.Par Nabil G.Ouest Tribune, 26 avr 2020Tags : Palestine, covid-19, coronavirus, -
Mauritanie : un espace au nord de Nouakchott pour accueillir les routiers marocains
Suite aux mesures prises par les autorités du pays pour se prémunir contre le nouveau Coronavirus, les autorités mauritaniennes ont installé au nord de la ville de Nouakchott un espace pour accueillir les routiers marocains transportant des marchandises en provenance du Maroc.
Selon M. Mahfoud Ould Beyah, chargé de mission au ministère mauritanien du Commerce et du Tourisme, le nouvel espaceest assez grand et équipé de toutes les installations nécessaires pour assurer le confort de ces chauffeurs.D’après l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott, le nombre des camions qui arrivent quotidiennement du Maroc est estimé entre 50 et 70 pour approvisionner le marché mauritanien notamment en légumes et fruits.Tags : Maroc, Mauritanie, covid-19, coronavirus, pandémie, routiers, importation, -
Maroc : L’économie fortement secouée par la baisse des recettes touristiques
La pandémie du coronavirus 2019 (COVID-19) place la communauté mondiale et le secteur du tourisme face à un défi de taille et qui évolue.Parmi les pays les plus touchés par la pandémie se trouve le Maroc où le secteur touristique, avec une recette de près de 8 milliards de dollars, apporte une contribution de 10% au produit intérieur brut (PIB).Selon une note publiée par la Délégation de l’Union européenne au Maroc, la Confédération nationale du tourisme (CNT) a évalué l’impact de la crise Covid-19 à MAD 34,1 Md (plus de 3 milliards 100 millions d’euros) de perte en termes de chiffre d’affaires touristiques en 2020 et de MAD 14 Md (plus de 1 milliard 200 millions d’euros) de perte en termes de chiffre d’affaires pour l’hôtellerie, pour une chute globale de près de 6 millions de touristes (-98%), qui occasionneront une perte totale de 11,6 millions de nuitées.Pas moins de 500.000 emplois et 8 500 entreprises seraient menacées, dont des entreprises d’hébergement touristiques classées, des entreprises de restauration touristique, des agences de voyages, des sociétés de transport touristique et des sociétés de location de voitures.La banque CFG a, pour sa part, estimé les effets d’une baisse des arrivées touristiques à 39% en 2020 (soit 5 millions de touristes en moins) et des nuitées à 30% par rapport à 2019, en supposant que la contre-performance des touristes étrangers serait partiellement compensée par la performance des touristes nationaux.Tags : Maroc, tourisme, pandémie, covid-19, coronavirus, -
Sahara Occidental: affrontements entre subsahariens dans la ville de Dakhla
Selon la presse locale, la ville de Dakhla a connu samedi de violents affrontements entre deux groupes de migrants subsahariens dans le dénommé quartier Al Massira.La même source a précisé que dans la bagarre, des cailloux et des armes blanches ont été utilisés entre des sénégalais, ivoiriens et maliens qui se disputaient les aides alimentaires distribuées par la ville aux plus démunis touchés par la crise de la pandémie.Dans les dernières semaines, plusieurs bateaux de fortune portant des migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont arrivés aux Îles Canaries provenant de la ville de Dakhla, le chef-lieu de la région méridionale du Sahara Occidental occupé par le Maroc.Tags : Sahara Occidental, Maroc, Dakhla, subsahariens, coronavirus, covid-19, -
Maroc : Bourita paie les errements de son roi
Bourita, au Mozambique après une bagarre avec la sécurité du TICAD Le Maroc est le pays du faux-semblant. La réalité n’est jamais ce qu’on dit. La mythomanie a été érigée en principe en vue d’attirer le soutien de l’Occident et dissimuler les échecs subis dans leur obsession de s’accaparer du territoire du Sahara Occidental et ses nombreuses richesses minières et halieutiques.
Un média marocain vient de révéler que le ministre des affaires étrangères se trouve dans le collimateur du roi avec la probabilité de se faire bientôt limoger. La raison officielle ? Avoir rapatrié sa fille un jour avant l’annonce de fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres en laissant des milliers des marocains bloqués à l’étranger.
L’éloigner avant était l’équivalent de reconnaître l’échec de la diplomatie marocaine. Il fallait attendre de trouver une échappatoire. Rien de mieux que le scandale des citoyens abandonnés dans un contexte grave de pandémie pour, au moment temps, en faire un bouc émissaire. Bourita sera le fusible à faire péter pour sauvegarder la sacralité du roi et son véritable chef de la diplomatie, Yassine Mansouri.
Le limogeage de Bourita est un fait qu’on voyait venir malgré le tapage médiatique visant à escamoter ses errements. Il suffit de tirer le bilan de son action qui a vidé les caisses du royaume sans rien apporter en échange si ce n’est le fait d’avoir déprestigié son pays et son roi.
La manière dont il a géré le dossier du Sahara Occidental et sa stratégie en Afrique a soulevé de nombreuses questions. Il a essayé de sauver sa face en procédant à l’ouverture de consulats dans un territoire où se trouve une mission onusienne au même temps qu’il a porté atteinte à l’image du Maroc auprès des palestiniens en se jetant dans les bras des organisations sionistes.
Tags : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covd-19, diplomatie, -
Le Sahara Occidental reçoit des équipements médicaux de l’Union africaine
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies , dépendants de l’Union africaine (UA), ont envoyé, hier mardi, des équipements médicaux à la République Arabe Sahraouie Démocratique, membre fondateur à part entière de l’organisation continentale.Selon le ministère de la Santé publique de la RASD, le matériel envoyé par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), a été reçu par la ministre sahraouie de la Santé, Khira Boulahi Bad.
La Sra Bad a remercié l’organisation continentale pour son aide sanitaire envoyée pour faire face à la crise pandémique du Covid-19. SPS
Tags : Sahara Occidental, Union Africaine, UA, coronavirus, Covid-19, Africa CDC, -
Covid-19: Plus de 21 mille Marocains bloqués à l’étranger
Un chiffre qui augmente au fil des jours, selon le chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani.
Nadia Chahed | 21.04.2020AA/TunisPlus de 21 mille Marocains sont, à ce jour, bloqués à l’étranger à cause de la Pandémie de Covid-19, a annoncé mardi le chef du gouvernement marocain, Saâdeddine El Othmani.
« Leur nombre augmente au fil des jours », a indiqué El Othmani à l’occasion de son passage à la Chambre des conseillers, mardi après-midi, précise le site marocain « Yabiladi ».
Mercredi 15 avril, la ministre déléguée chargée des Marocains résidents à l’Etranger, Nezha El Ouafi, annonçait devant les membres de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants que « 14 260 Marocains » sont bloqués à l’étranger à la suite des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19, rappelle le même média.
Comme lors de son précédent passage du lundi 13 avril à la Chambre basse, le chef de l’exécutif a une nouvelle fois invité les Marocains bloqués de « s’armer de patience ».AnadolouTags : Maroc, coronavirus, covid-19, rapatriement, -
Des entrepreneurs italiens bloqués au Maroc
«Nous sommes bloqués au Maroc et demandons de rentrer chez nous»Les entrepreneurs Giuseppe et Cosimo Porro vivent une odyssée depuis févrierTrani.- Bloqué depuis plus d’un mois au Maroc, avec le spectre de ne pas pouvoir rentrer rapidement chez lui. C’est l’histoire de Giuseppe Porro, 28 ans, originaire de Trani, un entrepreneur dans le secteur du marbre, et de son oncle Cosimo, qui voyagent souvent au pays du Maghreb, où ils possèdent des carrières.« A l’occasion de notre dernière session de travail, nous sommes arrivés au Maroc le 6 février, alors qu’en Italie le virus apparaissait encore comme une menace lointaine et même certains maires ont nié le danger d’un ennemi qui s’approchait inexorablement – explique le jeune homme d’affaires de Trani -. Quelques jours de retard par rapport à l’Italie, les premières contagions se sont également produites ici au Maroc et après une semaine, le roi Muhammad VI a déclaré l’état d’urgence en imposant des mesures restrictives pour protéger son pays. Puis, à partir du 16 mars, il a fermé toutes les liaisons maritimes et aériennes entrantes et sortantes. Nous avons essayé de prendre contact avec la Farnesina, l’ambassade et le consulat, dans un premier temps sans recevoir de réponse, ensuite nous avons eu une réponse qui n’était nullement exhaustive « .De là, le début d’une authentique odyssée qui n’est pas encore terminée.« Le 18 mars, la Farnesina a annoncé qu’elle avait organisé des rapatriements depuis Marrakech, Agadir et Casablanca – ajoute Porro -. Cependant, ces vols ont été organisés pour le lendemain, sans qu’aucun Italien ne puisse organiser le matériel nécessaire pour partir, y compris la certification pour pouvoir se déplacer. Au Maroc, en effet, il n’y a pas d’autocertification attestant du parfait état de santé, mais il est nécessaire qu’un officier en charge de le libérer autorise le départ. Ce n’est qu’après près de vingt jours que le consulat met à disposition un navire prêt à partir de Tanger et à destination de la France. Cependant, cette communication est également arrivée le 1er avril pour un départ le 2, sans préavis de 24 heures presque personne n’a réussi à réserver le billet et à se procurer les documents.Pour l’instant, le blocus a été annoncé jusqu’à demain, le 20 avril, avec le sérieux doute qu’une prolongation prolonge encore notre attente. Si tel devait être le cas, nous serons toujours bloqués au Maroc jusqu’à une date ultérieure, loin de nos familles et sans soins de santé. Par le biais de la Gazzetta, nous appelons les autorités et demandons l’attention de tous les Italiens qui doivent rentrer afin d’avoir une solution dans le plus bref délais ».Photo : La Gazzetta del mezzogiornoTags : Maroc, Italie, coronavirus, covid19, blouqué au Maroc, -
La pandémie dévoile des relations tendues entre le Maroc et les Pays Bas
Selon le site ad.nl, trois mille néerlando-marocains sont bloqués au Maroc depuis des semaines en raison de la fermeture des frontières pour lutter contre la pandémie du covid-19.Le média néerlandais précise que ce blocage est dû aux « relations diplomatiques tendues entre les deux pays ». Amsterdam attend toujours le feu vert des autorités marocaines pour entamer le rapatriement de ses binationaux marocains.
1. Contexte :
• L’émigration des marocains vers les Pays- Bas est un phénomène assez récent, elle a débuté en 1969 avec la signature entre les deux pays d’un accord sur la main d’œuvre.
• Formellement cette émigration n’a duré que quatre ans, puis, suite au choc pétrolier et à la crise de 1973, l’accord fut annulé.
• Les flux se sont maintenus sous forme de regroupement familial. Un fort courant d’émigration clandestine s’ensuivit.2-Données statistiques :
– Près de 400 000 marocains résidents aux Pays bas (2010)
– Plus de 280 000 marocains ont la double nationalité (2011)
3. Politique migratoire des Pays – Bas /Maroc :
Tags : Maroc, Pays Bas, migration, pandémie, coronavirus, covid-19, rapatriement,